La Banque du Canada et le système bancaire

Ce sujet est de la plus haute importance pour nous tous dans le contexte économique et électoral actuel car l’argent est souvent la clef à la solution de nos problèmes économiques et sociaux. Nos systèmes de santé et d’éducation publiques sont sous attaques et sont coupés dû au manque d’argent. L’environnement est négligé à cause des manques de fonds. Et ainsi de suite, tous les programmes sociaux sont démolis l’un à la suite des autres pour la même raison : le manque d’argent. Il faut balancer le budget, il faut payer la dette.

Mais la question est pourquoi n’y a t-il pas assez d’argent ?

Premièrement, il se trouve que depuis au moins 20-30 ans jusqu’à aujourd’hui, la quasi-totalité de l’argent neuf est créé par les banques privées. Les banques manufacturent l’argent, c’est leur business. Tout comme une compagnie d’acier manufacture l’acier, les banques manufacturent l’argent.

Mais ils ne l’impriment pas réellement, comme le faisait la Banque du Canada dans le temps où elle jouissait de l’exclusive responsabilité de la monnaie, ils créent l’argent de nulle part, comme un magicien (sujet autrefois à un petit capital requis d’environ 5%) chaque fois qu’ils font une hypothèque ou un prêt. Vous allez à la banque pour emprunter de l’argent, vous donnez vos garanties, vous signez et hop, de l’argent est créé ! Tout ce que ça prend, c’est de presser quelques touches sur l’ordinateur. Appelez ça « imprimer », manufacturer ou créer de l’argent neuf, c’est du pareil au même. Les banques ajoutent à l’argent en circulation quand ils créent un prêt ou une hypothèque et ils détruisent l’argent, ou réduisent la masse monétaire quand les emprunts sont remboursés ou lorsqu’ils sont repris par les banques pour non-paiement.

Ce qui constitue le problème principal de laisser les banques privées créer la quasi totalité de tout nouvel argent est qu’il est toujours créé en tant que crédit, une dette à rembourser avec intérêts !

Alors, si la presque totalité du nouvel argent est créé comme étant une dette, sur laquelle on doit en plus payer des intérêts, comment peut-on s’en sortir ? Il faut alors emprunter plus pour payer les intérêts sur ce que nous devons déjà et sombrer encore plus profondément dans les dettes. Ceci est la raison pour laquelle la plupart des pays sont si endettés. Il est un fait que depuis plus de 200 ans, selon les pays et leur situation, presque tout l’argent neuf a été créé en créant une dette – une dette qui ne pourra jamais être remboursée et qui ne peut qu’être dramatiquement réduite par un autre crash similaire à celui de 1929. Les parallèles entre notre situation actuelle au niveau financier et celle de 1929 sont nombreux et significatifs. On est en train de revenir 75 ans en arrière avec notre système bancaire et les pratiques financières.

Considérez ceci : entre 1981 et 1995, $619.2 milliards furent collectés par le gouvernement canadien en impôts des contribuables canadiens et de ce montant, $428.2 milliards furent utilisés pour payer les intérêts seulement sur la dette due aux banques privées internationales et domestiques ! Tout cet argent serait nôtre si on s’était donné la peine d’utiliser notre Banque du Canada pour créer cet argent et nous ne devrions pas d’argent à personne ou presque. Tout cet argent serait retourné dans nos poches au lieu de celles de quelques individus ridiculement riches.

Saviez-vous pourquoi nous ne sommes pas censés payer d’impôts au gouvernement fédéral ? Non pas que ça soit illégal pour le fédéral de vous imposer, car ils taxent votre personne légale que vous décidez d’assumer sans comprendre comment cela fonctionne, mais c’est qu`il est interdit dans la Constitution canadienne d`impôser directement les personnes naturelles pour leur travail.

Malheureusement, beaucoup semblent ignorants et indifférents et ce pays est sur une bien mauvaise voie: celle de voir sa souveraineté dissoute et ses bases légales et principes moraux fondre au soleil. Le pouvoir des corporations en concert avec le fédéral est en train de menacer l’ensemble des provinces en centralisant le pouvoir entre ses mains et ne travaillent pas au bien de la population. Nous avons le pouvoir de dissoudre tout gouvernement qui n’est pas à notre service, le Peuple. Dans notre époque actuelle, notre argent va dans des guerres inutiles et criminelles, les corporations contrôlent le gouvernement, les banquiers privés contrôlent notre économie et TOUT l’argent de nos impôts vont dans leur poche : on ne se sert plus de notre Banque du Canada pour créer de l’argent sans intérêts, on l’emprunte aux banquiers privés et pour cette raison on est passé d’une dette de 37 milliards dans les années 70 à plus de 600 milliards à cause des intérêts sur la dette qu’on doit à ces requins sans noms.

Encore plus inquiétant est que le Canada, avec le reste des pays occidentaux, sont retournés au système extrêmement volatil de bulles boursières, qui prévalait avant la période de la Grande Dépression de 1929, avec son lot de craintes et d’incertitudes. Le seul espoir pour le Canada et les autres pays est d’abandonner la course à la globalisation du système financier et de reprendre contrôle sur sa monnaie et de l’utilisation de la Banque du Canada pour restaurer la libération du besoin et de la peur que des hommes et femmes se sont battus et soient morts pour défendre.

Les chiffres de Statistiques Canada et de la Banque du Canada en 2004 donnaient le niveau total d’endettement du gouvernement canadien, des individus et des corporations à 2.27 trillions de dollars, sur lequel des intérêts sont dûs. Le Canada a en circulation 800 milliards de dollars sur tous les marchés. Donc nous sommes endettés de trois fois le montant que nous avons en argent total disponible dans la masse monétaire.

De ce $800 milliards, seulement $38 milliards a cour légale (billets de banques et monnaie de métal en circulation) et ont été créé par la Banque du Canada, sans intérêts. Le reste ($762 milliards) est du crédit créé par les majeures banques privées comme prêts, hypothèques et argent que les gouvernements empruntent, qui sont considérés comme étant des « dépôts », et sur lesquels des intérêts doivent être payés. Ainsi donc, l’économie canadienne roule sur un système monétaire et bancaire basé sur l’endettement où l’argent comptant constitue environ 5% de tout l’argent en circulation et où le crédit représente 95% de cette masse.

Comme le demande si bien le Parti Action Canadienne, le seul à parler de ces vrais enjeux dans leur plateforme électorale, voici les questions qui surgissent à l’esprit et qui devraient être posées sur la scène publique ainsi qu’à tous nos représentants au pouvoir, gouvernements et médias : 1. Comment fait-on pour payer une dette de $2.27 trillions quand on a seulement $800 milliards en circulation, et que de ce montant même, seulement $38 milliards existent réellement en comptant ?

2. Pourquoi avons-nous seulement $38 milliards comptant sur un total de $800 milliards en circulation ?

3. Qu’arriverait-il à l’économie canadienne si tous les Canadiens arrêtaient d’emprunter et commençaient au lieu de cela à déposer leur argent en même temps ?

Le Canada fait partie d’un système mondial basé sur l’endettement qui est contrôlé et géré par des banquiers plutôt que par des gouvernements souverains. C’était ce système qui fut responsable de la Grande Dépression de 1929 et le même encore qui nous mène tout droit à la même catastrophe qu’en 1929, sinon pire.

Au Canada, une partie de la solution fut de nationaliser la Banque du Canada. C`est le gouvernement de MacKenzie King qui en 1938 a nationalisé la Banque du Canada, retournant au gouvernement le contrôle de la création de la monnaie et du crédit de la nation.

Dans le milieu des années ’70, un changement de politique s’opéra qui redonna graduellement le contrôle et la création du crédit aux banques privées, un retour à la pratique de déléguer aveuglément avec absolue confiance aux financiers et banquiers.

Et ainsi commença notre descente dans une dette trois fois plus élevée que tout l’argent en circulation. Et ce fut les Conservateurs de Brian Mulroney qui ont initié l’érosion du mandat de notre Banque du Canada de nombreuses façons, mais que de successifs gouvernements Libéraux ont continué à abuser.

Le puissant mandat existe toujours, mais le gouvernement refuse de l’honorer et de l’utiliser.

De par la faute de ne pas utiliser notre Banque du Canada, de détenir une partie de moins en moins grande de la dette canadienne, a amené comme résultat d’être condamnés à payer des intérêts inutilement. Nous sommes passés de ce fait d’une dette totale fédérale de 37 milliards en 1975 à 585 milliards en l’an 2000. Cette dramatique augmentation est due à l’emprunt d’argent à des banques privées internationales ou domestiques aux taux d’intérêts du marché au lieu des taux nominaux de la Banque du Canada, intérêts qui retournent dans nos coffres gouvernementaux comme dividendes au lieu de remplir les poches de quelques individus privés.

En 1975, notre Banque du Canada possédait environ 22% de la dette canadienne, mais en 1991 cette part a descendu à 8%, et à 5% en 2000. Emprunter à des taux du marché de 6% à 18% (dans les années ’80) de banques privées et étrangères plutôt que de 1% de notre Banque du Canada fut stupide et relève de la trahison.

La vérité est qu’on est encore malgré tout un pays riche – riche en ressources naturelles et humaines. Mais nous sommes saignés à blanc. Alors que peut-on faire ? Comme nous sommes encore une fois témoins de l’écroulement du système financier causé par le retour au contrôle des banquiers privés, on doit travailler fort pour forcer les débats comme dans les années ’30 qui ont façonné avec succès la structure économique au Canada pour 50 années suivantes. On doit confronter les politiciens avec leur « connaissances » vaniteuses de l’argent et de sa provenance et informer les gens qu’ils ont un choix véritable à propos de l’argent : ils peuvent en être les maîtres ou en être les esclaves. Pour le moment, nous sommes esclaves d’un système basé sur l’endettement. Nous sommes des esclaves économiques.

Je pense que ce problème est le coeur de presque tout le reste de nos problèmes économiques et sociaux. Ne pas considérer cette situation dans nos luttes sociales vers plus de justice et de sécurité revient à perdre une grande partie de son énergie et de son temps à mon avis, mais surtout à perdre de vue le contexte réel dans lequel nous opérons, la structure centrale du système, la matrice.

30 Commentaires

Classé dans François Marginean

30 réponses à “La Banque du Canada et le système bancaire

  1. Excellent article : très clair et très bien expliqué.

    Si ce n’est déjà fait, vous devriez faire les démarches utiles pour que la totalité de ce texte soit publiée dans les journaux. Il y a de quoi là pour confondre les économistes magouilleurs au service des « grands » financiers despotes et exploiteurs des classes moyennes et inférieures, monétairement parlant, s’entend ! Car, il ne faudrait surtout pas confondre argent et quotient, quoique trop de gens ont la malencontreuse manie de le faire…hélas !

  2. Robert Pouliot, Coordonnateur de FidRisk, chargé de cours à l’ESG de l’UQAM et membre de la Coalition pour la protection des investisseurs ainsi que Michel Roux, Doyen de la Faculté de sciences économiques et de gestion de l’Université Paris XIII, associé principal de Rating Capital Partners et membre de la Coalition pour la protection des investisseurs posent, dans le quotidien Le Devoir du mercredi 17 septembre 2008, une question intéressante qui va dans le sens de cet excellent article : les banques du Canada sont-elles devenues trop grandes pour être sauvées en cas de crise? De la crise qui secoue actuellement le marché financier américain, le Canada peut tirer trois leçons :

    L’urgence de limiter la taille des institutions canadiennes en ouvrant le marché à la concurrence et en cessant de les surprotéger contre le capital et les marchés étrangers.
    Revoir le modèle d’assurance-dépôt pour plafonner le risque couvert par chaque institution au profit d’une couverture plus large ou imposer des «primes de taille»
    Revoir le modèle de «banque universelle», intégrant tous les services financiers sous le même toit

  3. @ FM Vous touchez LE problème. Le coeur du capitalisme et la source de toute iniquité. Bravo d’avoir le courage de l’aborder. Je ne m’immiscerai pas ici dans le débat, afin de ne pas détourner l’attention des aspects pertinents que vous soulevez. J’invite toutefois ceux qui s’intéressent au sujet è prendre aussi connaissance ensuite des textes suivants.

    http://nouvellesociete.org/P12.html http://nouvellesociete.org/706.html

    Pierre JC Allard

  4. RIGHT THE F**K ON !!!…aheum!…si je puis dire.

    C’est clair, concis, et précis. Et par dessus tout, VRAI! Et facilement vérifiable.

    La Dépression qui se pointe à l’horizon ne le sera que pour les classes inférieures, $$$$$ parlant. La soi disant « élite » plutocratique, qui manipule Tout en commençant par les esprits de « ses » (à son avis en tout cas) travailleurs obéissants alias serviteurs, « elle », pourrait plutôt appeler ça – une grande « Compression » – car « eux » en bénéficieront comme ce fut le cas en 1929.

    À plus!
    Misko

  5. Je vous met ce lien vers un petit video qui explique tout bien clairement.

    http://rue89.com/explicateur/crise-la-petite-bd-qui-court-de-banque-en-banque

    PJCA

  6. Rémi

    Voici un autre vidéo intitulé « L’argent en tant que dette » qui explique ce problème d’une façon très imagé en même temps que d’expliquer la genèse des systèmes économiques présent.

    http://www.nous-les-dieux.org/L%27Argent_en_tant_que_Dette

    « Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font ses lois. »
    — Meyer Anselm Rothschild, banquier —

  7. Encore une fois, je dois vous remercier tous pour vos très intéressants commentaires et les liens ajoutés. Je constate avec joie qu`il y a de plus en plus de gens qui sont bien informés et impliqués.

    Prière de faire passer le mot et le lien vers cet article avec vos commentaires pour informer le plus de monde possible. C`est la seule solution, nous ne pouvons pas compter sur les canaux principaux de diffusion d`information, et vous le savez!

    Ceci est un enjeu majeur, surtout en période électorale.

    FM

  8. ToOmS

    « l’argent est souvent la clef à la solution de nos problèmes économiques et sociaux »
    Chez nous, on dit « il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade ».

    Bonne continuation.

  9. Mieux vaut être riche et banquier que pauvre et endetté

    http://tinyurl.com/4a8qv2

  10. Mieux vaut être riche et banquier que pauvre et endetté.

  11. Vibrations

    Merci pour ce billet des plus instructifs. Je tâcherai de faire circuler l’information et de creuser le sujet.

  12. alababa

    Le peuple est aveuglé et indifferent de ce qu’il se passe réellement,plus d’interet pour le politique mais seulement pour ce qui parait aux yeux.Brian Mulroney,pardonné moi de le traiter de crapule a la solde de gens sans scrupule,comme preuve qu’il agit toujours,il est dans le conseil d’administration de Quebecor(World)et voyez ou en est rendue les actions,tous ces travailleurs qui perdent et perdront leur travail et deja perdue leur quelques actions,je n’ai pas oublié que cette division est en faillite ,il y aurais tant a dire.Bonne chance aux peuples

  13. alababa

    je retire le mot crapule de mon commentaire,et je m’excuse d’avoir utiliser un tel langage,je dirai donc a la place,franc-maconnique

  14. Mais voyons alababa, crapule lui va très bien!

  15. clusiau

    On dirait que les sceptiques qui se moquaient du Crédit Social sont confondus maintenant. C’est Caouette qui serait content.

    Cette histoire de banque privée qui créé de l’argent et facture des intérêts est tellement stupide.

    Et dire que depuis des années des jeunes suivent des cours d’économie, pour devenir des experts et prétendent nous expliquer voire même nous prédire l’avenir économique de notre société quand dans l’fond, le seul et presque unique problème de toutes les sociétés du monde est que l’argent nous est prêté avec intérêts par des banques privées et que c’est r-i-d-i-c-u-l-e.

    J’ai lu dans The Death of Julius Cesear de Michael Parenti que César était mort entre autre parce qu’il voulait faire voter deux lois qui brimeraient les riches qui, dans ce temps là, n’étaient pas moins voraces qu’aujourd’hui :
    1- Les intérêts ne devraient jamais excéder le montant prêté !
    2- Après 7 ans, si le débiteur n’a pas remboursé, il est évident qu’il en est incapable donc sa dette est effacée.

    Maudit qu’on s’rait ben avec deux lois d’même…..pour commencer !

  16. @Clusiau: Effectivement, moi aussi ça me fais rire de voir ces étudiants qui passent des années à se faire inculquer les principes économiques sans jamais en venir au coeur du fonctionnement du système: le système fractionnaire bancaire et le mécanisme de la création de la monnaie qui est entre les mains des banquiers privés.

    Pourtant, toute l’information est disponible. Mais il semble que beaucoup de gens préfèrent demeurer ignorants. C’est drôle de voir que nous parlons d’argent à tout les jours, mais que nous ignorons comment le coeur du système est organisé!

    François M.

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  18. Il est indéniable que les banques privées sont responsables de la conception perverse du système monétaire tel qu’on le connait aujourd’hui, et à qui nous devons l’endettement catastrophique de toutes les nations du globe.

    La planète est la propriété d’une petite poignée d’individus, d’une Élite qui s’accaparent les efforts, la sueur et le sang des nations. C’est la plus honteuse, la plus immorale tromperie que l’humanité ait connue jusqu’à ce jour.

    Lorsqu’une banque se donne le droit de fabriquer de l’argent qui n’existe pas et de charger de l’intéret sur des prêts  »invisibles »… elle se donne le droit de voler ! La tragédie survient lorsque l’emprunteur doit rembourser la banque avec de l’argent  »visible » qui est le fruit de ses efforts, de sa sueur et de son sang !

    Pire encore, son gouvernement autorisera la banque à le saisir à défaut de paiement !

    On connait déjà le voleur… on connait maintenant le complice. À moins que vous préférez l’esclave ?

  19. @Mario B.

    Des vampires, des sangsues, parasites, ceux qui vivent sur notre dos et qui nous volent sans cesse le fruit de notre labeur. Un racket financier, une pyramide de Ponzi, des vrais bandits.

    Passez le mot, éduquer vos proches, votre famille et tout ceux qui sont prêts à écouter.

    C’est en les exposant qu’on va y arriver.

    Bien à vous,

    François M.

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  22. Francois Charland

    Le problème c’est que la Banque du Canada n’appartient plus au Canada depuis bien des années. Elle appartient aux banque privées. C’est la même chose pour la réserve fédérale aux États-Unis.

    Si le canada emprunte de l’argent fabriqué aux banques privées plus-tôt que de le fabriquer lui même, c’est parce que sont ces banques qui contrôles notre gouvernement.

    Le peuple met un gouvernement au pouvoir et ce sont les banques et les compagnies privées qui le contrôle.

    De plus, bien souvent l’intérêt ou l’impôt qu’on paie, sert à financer des guerres dans d’autres pays, pour forcer d’autres gouvernements à s’endetter d’avantage.

    Une crise économique, c’est quelque chose de planifié par les banques mondiales. Ils laissent les gens et entreprise tout perdre… Maison, entreprise, fond de pension… Les meilleures entreprises survivent mais sont très faibles. Ces banques si riches peuvent donc tout acheter à rabais et avoir une meilleure emprise sur notre société quand l’économie redémare.

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  25. Même un enfant comprend qu’il y a quelque chose qui cloche quand on lui explique que c’est le gouvernement qui imprime l’argent (ce qui est faux) MAIS que la plupart des gens n’en ont pas assez…

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  27. À part des dettes, de la misère et la mort, les banquiers internationaux (ainsi que leurs laquets locaux) n’amènent RIEN à notre société.

    Les banquiers sont des parasites.

    Je pèse mes mots.

    En ce moment:

    Gouvernement (autorise l’émission d’argent);
    Banquiers (perçoivent un intérêt sur chaque cenne émise); et
    Canadiens (reçevons NOTRE PROPRE ARGENT, alourdi de l’intérêt ILLÉGITIME des banquiers).

    Alors pour régler ce problème, il suffit de contourner les banquiers (ou « voleurs« , selon votre niveau de compréhension du « système« ):

    Gouvernement (émet l’argent à l’attention des Canadiens); et
    Canadiens (payons l’intérêt [très bas] à NOTRE gouvernement et donc, ne contribuons pas à faire exploser « la dette nationale » puisque les intérêts reviennent tous, à 100%, au « trésor public » [et non à des banquiers internationaux ou locaux]).

    Les banquiers contrôlent la quasi-totalité des « grands médias » alors n’attendez pas que ceux-ci vous exposent la situation aussi clairement.

    Ça n’arrivera JAMAIS… genre, « jamais-jamais ».

    Au lieu de faire la guerre (illégale et illégitime) en Afghanistan, nous serions bien plus avisés de faire la guerre aux banquiers internationaux et à leurs serviteurs locaux qui sont en train de RUINER notre beau coin du monde.

    Plusieurs politiciens ([presque] tous partis confondus) sont archi-vendus aux intérêts unilatéraux banques mais il reste encore des individus pro-citoyens qui sont animés d’une fibre morale imperturbable et il vous appartient de les trouver et de les appuyer.

    À la base d’à peu près tous les maux de notre société se cachent des banquiers qui profitent de la relative médiocrité qu’ils nous imposent pour mieux nous abuser.

    Dire NON aux banquiers internationaux et à leurs complices d’ici, c’est dire OUI à tout ce qu’il y a de beau et qui nous a été volé, depuis que Trudeau nous a vendu [en sachant ce qu’il faisait ou non] à cette élite profondément malveillante et anti-humaniste.

  28. @Claude Gélinas

    La dernière qui reste à mener pour l’humanité est celle contre les banquiers privés internationaux.

    Tant qu’elle ne sera pas menée, nous demeurerons des esclaves économiques.

    Les banquiers privés contrôlent tout, jusqu’à la création de la monnaie, ce qui leur donne le pouvoir de tout acheter et racheter, les gouvernements, ressources naturelles et le labeur des humains. Ils peuvent ainsi contrôler la politique et nos vies entières.

  29. gad

    Écrit très pertinent! Pour ceux qui n’aurait pas vu cet épisode fabuleux des Archives Oubliées; épisodes qui vaut la peine d’être visionné!

  30. Excellent! Je n’ai aucune difficulté à croire tous les chiffres que vous avancez, mais serait-il possible de connaître vos sources? Merci!

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