Sur ce blogue collectif, auquel j’ai accepté avec grand plaisir de collaborer, je serai monsieur Vendredi. Pas pour vous raconter La Vie et les aventures étranges et surprenantes de Robinson Crusoé. Quoique. Comme Robinson, nous aurions bien besoin d’un Vendredi qui nous apprenne à vivre comme si nous n’avions qu’une petite île à notre disposition.
Vous aurez compris que je m’intéresse à l’environnement. Mais ce n’est pas mon seul champ d’intérêt. En fait, j’ai commencé à bloguer en 2004, sur un site toujours vivant: soblogue.com. Cela fait quatre ans que j’essaie d’y comprendre pourquoi la misère subsiste dans un monde où il y a tant de richesse. Plus j’y écris, plus je découvre à quel point nous vivons un profond conflit de valeurs. Si seulement nous pouvions être plus ouverts à la différence, moins sectaires, plus solidaires, moins doctrinaires.
Depuis tantôt, je sens que vous me lisez en vous demandant quel est le lien avec le titre de ce billet. Je vous ai fait languir volontairement. La journée bien spéciale, ce n’est pas aujourd’hui mais dimanche le 31. Ce sera le Blog Day. Sur tous les fuseaux horaires, des blogueurs posteront un billet recommandant 5 nouveaux blogues, de préférence des blogues différents de leur culture, point de vue et attitude. Tout un défi.
Si vous êtes blogueur et que vous embarquez dans le jeu, parlez de nous 😉
Quand Pierre JC Allard m’a invité, il m’a expliqué que l’idée était de suggérer chaque jour une réflexion sur l’actualité politique. Sept réflexions par semaine provenant de sept blogueurs acceptant de jouer le jeu. L’idée était séduisante.
Allard a placé ensuite la hauteur de la barre: il s’agissait, s’inspirant de la phrase d’Albert Londres, de «montrer ce que personne ne voit, dans ce que tout le monde regarde…» Je ne connaissais pas cette citation qui m’a plu immédiatement, comme le concept d’ailleurs.
J’ajoute mon petit grain de sel, que m’a inspiré cette phrase de Coluche, «c’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison!»: être vraiment politique, c’est sortir du moule plutôt que de faire la moule.