L’actualité économique et financière a maintenant son critique

Dossier Économie

jean[1] Dans les dernières entrevues que notre Robin des Banques Yves Michaud a donné, il critiquait sévèrement le manque de chroniqueur économique et financier au Québec. Trop de complaisance, trop d’articles d’intérêt général et pas assez critique.

Drôle de hasard. M. Jean Gagnon, chroniqueur économique débute une nouvelle carrière. Certes nous verrons six fois par année sa chronique dans le magazine Reflet de Société à compter du numéro de juin prochain. Mais le plus intéressant est la naissance de son blogue qui traitera de l’actualité économique et financière avec un regard critique ainsi qu’une analyse des événements qui marqueront l’actualité, dont certains pourraient avoir un impact sur les décisions économiques et financières que vous aurez à prendre.

Jean Gagnon, c’est 25 ans d’expérience dans l’industrie des services financiers. Une belle façon de mieux connaître les coulisses de ce monde complexe et fascinant de l’économie et des marchés financiers. Jean Gagnon, c’est aussi dix ans de journalisme.

Jean Gagnon a su piquer ma curiosité dès ses premiers billets. Quand la bourse a connu un prodigieux bond de 39%, Jean Gagnon nous a ramené sur terre en questionnant la solidité de cette remontée. Dans la vente du Canadiens de Montréal, le ministre des finances Raymond Bachand a été questionné sur le prêt de 100 millions qu’il voulait octroyer pour «sauver» le Canadiens de Montréal. Pierre Karl Péladeau et la famille Desmarais n’ont pas été mis à l’écart du questionnement de M. Jean Gagnon, Barack Obama et les banques américaines non plus.

M. Gagnon répond directement sur son blogue et participe aux différents débats économiques soulevés. Je vous invite à lui poser vos questions sur l’actualité économique et financière et à animer le débat social par votre présence.

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11 Commentaires

Classé dans Actualité, économie, Raymond Viger

11 réponses à “L’actualité économique et financière a maintenant son critique

  1. Aimé Laliberté

    J’espère que M. Gagnon expliquera à ses lecteurs le fonctionnement du système monétaire, le papier monnaie sans valeur intrinsèque, le fractionnement des réserves des banques etc., mais j’en doute car s’il le faisait il ne serait probablement à l’emploi de celui qui paye son hypothèque.

    En anglais, on dit :  »The blind leading the blind »…

    En français on dit :  »Au pays des aveugles, le borgne est roi ».

  2. Aimé Laliberté

    Pardon, c’est plutôt :  »Au royaume des aveugles, le borgne est roi ».

  3. Je seconde Aimé. Il pourrait nous parler aussi du transfert des fonds publics vers les institutions bancaires privés au Canada et la création d’un nouveau déficit avec les intérêts qu’on devra rembourser… au mêmes banquiers.

    Aimé, je vous suggère d’aller lui proposer vos idée sur son site web, comme Raymond nous suggère de le faire.

  4. Bonjour M. Laliberté.

    Merci de votre commentaire. Cela me permet de préciser une chose très importante. M. Gagnon a un blogue indépendant et bénévole, sans aucune attache. C’est ce qui fait qu’il peut se permettre d’égratigner et de questionner ceux qui méritent de l’être. Si vous avez remarqué dans ces premiers billets, il ne verse pas dans la dentelle.

    Ne vous gênez pas pour lui présenter vos commentaires et propositions de billets. Il se fera un plaisir d’en débattre.

  5. Aimé Laliberté

    Raymond,

    Si M. Gagnon veux apprendre quelque chose, c’est plutôt à lui de venir faire un tour ici.

    Je ne sens nullement le besoin d’échanger avec ceux qui vivent la grande illusion.

  6. Aimé Laliberté

    Raymond,

    Je trouve d’ailleurs plutôt prétentieux le titre de votre article.

    Ce que je comprends des articles de M. Gagnon, c’est qu’il véhicule la même vision faussée de l’économie et du système monétaire que les médias de masse.

    Je me demande ce qui te fais penser qu’il est  »le » critique de l’économie au Québec.

    Voyons donc!

  7. Bonjour M. Laliberté.

    D’une part, je n’ai pas la prétention de dire que Jean Gagnon est le seul critique économique au Québec. Cependant, un des reproches qui a été fait à plusieurs reprises c’est que les chroniqueurs économique sont trop feutrés et n’ont pas assez de mordant.

    D’autre part, j’espère que vous avez lu ces premiers billets avant d’affirmer que Jean Gagnon véhicule les mêmes visions que les médias de masse.

    Finalement, ne vous inquiétez pas, M. Gagnon va venir lire l’ensemble des commentaires. J’espère que vous serez du nombre qui pourront suivre les débats et y participer.

  8. Aimé Laliberté

    Raymond,

    Pourtant ton titre laisse entendre que M. Gagnon est une autorité, sinon LA sommité, en la matière.

    J’ai visité son blog et lu les articles en référence, dont un ou l’on prétend que les gouvernements devraient injecter encore plus de fonds publics pour sauver les entreprises en difficulté.

    Moi, je ne crois pas au communisme, et ce genre d’argumentation tend vers le communisme, l’abolition de la propriété privée et la taxation abusive et à l’infini des citoyens.

    J’ai également lu les autres articles et je ne crois pas le monsieur particulièrement compétent en économie ou en finances et, surtout, je constate qu’il vit à fond dans l’illusion financière, ne comprenant même pas que l’argent n’existe pas.

    Alors, non, je n’ai pas grand chose à discuter avec M. Gagnon.

  9. Bonjour M. Laliberté.

    Quand M. Gagnon ramène la position de Paul Krugman en mentionnant que Barack Obama ne fait qu’acheter du temps et qu’il se fait prendre dans des demi-mesures, je le trouve réaliste et pas illusionné à outrance.

  10. Aimé Laliberté

    Voyons donc Raymond.

    Tu penses que c’est raisonnable d’endetter le peuple américain (ou canadien) pour sauver les banques et autres entreprises et institutions financières qui devraient normalement être mises en faillite.

    Je répète. Je ne suis pas un communiste. Donc, pour moi, cette situation n’a aucun bon sens et viole toutes les règles du système dans lequel je croyais vivre.

  11. C’est un ou c’est l’autre. Soit qu’on mette l’argent nécessaire pour vraiment faire du sauvetage et régler le problème, soit qu’on ne mettre rien et qu’on les laisse fermer. Le problème c’est que le politique fait des entre-deux qui ne font que gagner du temps, qui nous coûte cher et qui nous garde dans le même trouble.

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