Vivre en société a permis à l’homme la division du travail et l’apprentissage en commun: les deux grands pas en avant qui ont accéléré son évolution. La condition essentielle de cette évolution a été la diffusion de l’information. L’information est le sang d’une société, la communication sa circulation. Une société a un besoin essentiel d’information qui va croissant au rythme où le changement s’y accélère et où les échanges s’y multiplient.
On communique, dans une société, mais émetteurs et récepteurs ne sont pas sur un pied d’égalité. L’auditeur ne peut toujours écouter qu’un seul message à la fois, mais le locuteur peut s’adresser à plusieurs, ce qui est bien utile pour l’ordre et le développement de l’autorité; celui qui parle à le pouvoir et c’est celui qui a le pouvoir qu’on écoute.
Les moyens modernes de communication, cependant, ont tant exacerbé cette inégalité entre la capacité de dire et d’entendre que le citoyen moderne se contente souvent d’écouter. « Informer » — qui est une source cruciale du pouvoir — a été récupéré politiquement par l’État pour devenir propagande et par la structure économique dominante pour devenir publicité. Une situation qui n’est idéale ni pour la propagation des connaissances et donc le progrès de l’humanité ni, surtout, pour l’exercice honnête de cette forme de gouvernance qu’on appelle démocratie.
Elle est Idéale, toutefois, pour l’exercice d’une forme autoritaire de gouvernance. Celle qui peut reposer sur la manipulation de l’information et qui permet donc de respecter la forme extérieure de la démocratie, sans que les citoyens ne s’écartent jamais des choix qu’on veut qu’ils fassent, puisque ces choix sont les seuls qu’ils puissent raisonnablement faire à partir de la vision du monde qu’on leur a transmise.
C’est ce système de démocratie « médiatique » qui prévaut dans nos sociétés occidentales. Cette forme efficace de gouvernance a été compromise par l’avènement de l’Internet qui passe le micro à tout le monde. Le doute s’est installé. Ainsi, le résultat des récentes élections municipales à Montréal, qui a reconduit au pouvoir une administration qui sue la corruption par tous ses pores. Une remise en question s’impose.
L’explication rassurante de ce qui s’est passé à Montréal est qu’il ne s »agit que d’un vice de fonctionnement : les voix du bien contre le mal se sont divisées et un scrutin à deux tours aurait résolu ce problème. Vous croyez ? Peut-être, mais il y a une explication plus brutale. Celle que la population voit le processus démocratique comme une manipulation, ne CROIT plus à la démocratie … et ne vote plus. C’est hélas le raisonnement que semblent avoit fait plus de 60% des électeurs
Le système peut réagir à ce défi par un contrôle plus strict de l’information, ou par une gestion plus pointue des réactions à la transparence. Dans le premier cas, il faut une censure de plus en plus difficile à exercer et une montée progressive de l’autoritarisme. Dans le second, une pression est simplement exercée sur l’interprétation des faits, ce qui équivaut à une transformation ciblée, plus ou moins subtile, des critères éthiques eux-mêmes. Je ne porte pas de jugement sur la valeur morale de cette option.
Il existe une troisième option, qui serait que le pouvoir veuille s’adapter à la volonté populaire, mais elle est trop improbable pour que l’on perde ici du temps à en discuter. Je pose donc l’hypothèse que la seconde solution sera retenue et que le système préférera s’en remettre à sa capacité de parfaire ses mécanismes de manipulation, plutôt que de risquer une dérive ostensible vers le dictatorial.
Si on accepte cette hypothèse, une nouvelle structure d’information peut et doit être mise en place, qui soit manipulable au palier des interprétations, mais désormais VRAIE quant à son contenu objectif et parfaitement transparente. Dans une société technologiquement avancée comme la nôtre, cette structure pourrait être celle décrite ci-après et dont les éléments seraient ceux qui correspondent aux exigences du processus d’information lui-même. Je n’en donne ici que le schéma.
D’abord, il faut capter l’information à sa source, aussi exhaustivement que possible, puis que celle-ci soit universellement diffusée Elle doit alors pouvoir faire l’objet d’une contestation et d’une réponse de la part de tous ceux auprès desquels elle l’a été, ce qui en garantit la véracité et l’authenticité. Cueillette et contrôle exhaustifs exigent que tout le monde ait accès au micro. Quiconque apprend quoi que ce soit doit pouvoir le transmettre librement à tous sans censure, sous réserve d’en porter le responsabilité devant la loi.
Cette liberté d/’informer génère une masse énorme de renseignements. Il faut donc que l’information transmise soit organisée et structurée, que les principes de son organisation soient connus de tous et fassent eux-mêmes l’objet d’une diffusion universelle prioritaire. On doit enseigner à trouver l’information avec la même urgence qu’on met à enseigner à lire. Ne pas le faire est une manoeuvre pour garder le peuple dans l’ignorance.
Le véhicule nécessaire et suffisant pour transmettre cette masse d’information est l’Internet. Comprenons bien que rien ne doit interdire que qui que ce soit puisse aussi publier quoi que ce soit, sur Internet ou sous tout autre format, mais tout ce qui est information publique doit être publié par l’État sur Internet. C’est là que s’exprime le droit de l’individu à l’information, droit auquel correspond une responsabilité de l’État d’informer.
L’État s’acquitte de cette responsabilité en posant deux (2) gestes : a) Il fournit à tous les citoyens un accès individuel ou collectif gratuit à Internet ; b) il gère le processus de publication et de structuration de l’information. À quelques restrictions près concernant le respect de la vie privée et la sécurité publique, tout doit être publié. À l’individu de juger par la suite si l’information qu’il reçoit d’autres sources confirme ou contredit celle qu’il reçoit de l’État, auquel cas l’État doit avoir des comptes à rendre.
Dans cette structure, tout le monde peut et devrait être un joueur amateur ; c’est ce qui en garantit la crédibilité. Chacun peut jouer comme reporter apportant des faits bruts, comme journaliste les mettant en contexte et les agençant impartialement pour leur donner un sens objectif, ou comme chroniqueur pour les interpréter et aider chacun à se former une opinion personnelle. Mais à ce jeu, doivent aussi intervenir des professionnels.
Il doit y avoir des reporters de métier, des investigateurs professionnels – autonomes ou regroupés en agence de presse. Il doit y avoir des journalistes chevronnés, capables d’expliquer le sens de ce qui se passe et aussi des chroniqueurs, des experts qui peuvent faire les liens et façonner l’opinion publique en influençant, pour le meilleur ou pour le pire, ceux qui leur font confiance. Ces professionnels doivent être rémunérés. Comment ? Par le biais d’une structure à trois (3) volets.
a) L’État doit créer une agence de presse où travailleront ceux qui veulent se faire un métier de chercher l’information et, au premier chef, ceux qui le font déjà pour les agences ou les médias traditionnels. On réglera avec leurs syndicats les conditions de leur embauche et de leur rémunération. Leur nombre et ces conditions évolueront et nous verrons ci-après comment c’est le public qui en sera le juge. Leurs contributions sont publiés à l’état brut.
b) L’État doit créer une « rédaction » ou salle de presse, à laquelle se joindront tous les journalistes de tous les médias qui choisiront de le faire. Chacun pourra au départ se faire reconnaître dans un ou quelques domaines de spécialité ou d’expertise et sa tâche consistera à écrire sur les sujets de cette compétence à partir des données brutes que fourniront les agences de presse et reporters autonomes, amateurs ou professionnels. Chacun pourra aussi écrire sur tout autre sujet, mais son statut comme auteur sur ces sujets sera celui d’un amateur et non d’un professionnel.
c) L’État doit créer enfin un « aréopage » de chroniqueurs, dont il est entendu que la tâche consiste à émettre des opinions en s’appuyant sur les faits bruts et sur l’interprétation des faits par les journalistes. Les chroniqueurs peuvent être biaisés, mais leur réputation dépendra de leur sincérité à admettre qu’ils le sont. Participeront au départ à cet aréopage les chroniqueurs les plus populaires des médias actuels, mais c’est le verdict populaire qui en modifiera vite la liste:
Que doit-on publier ? TOUT. Quand on ne pense plus papier mais pixels, ce qui peut être publié sur un site de l’État – qui pourrait s’intituler simplement « Information» – n’est plus limité que par ce qu’il est possible de structurer efficacement. Tout ce que publient les reporters, journalistes et chroniqueurs, amateurs aussi bien que professionnels est publié et demeure indéfiniment accessible.
C’est le positionnement, cependant, qui détermine la visibilité relative des nouvelles. Au « Fil de presse » les nouvelles apparaissent par ordre chronologique. Dans la section « Nouvelles », c’est un comité des journalistes qui choisit la préséance d’apparition des articles et leur positionnement de parution de départ, sur une page générale et sur les pages spécialisées qu’on jugera bon de créer. Dans la section « Chroniques », c’est la popularité du chroniqueur au cours de la semaine précédente qui détermine le positionnement initial de ses articles.
Une heure plus tard, cependant, c’est le nombre des lectures qui déterminera le repositionnement d’heure en heure par la suite des articles et des chroniques, selon le nombre de demandes de lectures qu’elles ont reçues dans leurs sections respectives
Les reporters, journalistes et chroniqueurs professionnels devraient toucher un salaire de base auquel s’ajouteraient des primes selon le nombre de demandes de lecture qu’auraient suscité leurs textes. Tout le monde peut, à sa demande, être publié dans « Information », sans préjudice à son droit de publier lui-même sur internet.
Les « amateurs » seront aussi rémunérés. Pour chacune de leurs contributions, ils recevront une prime plus modeste, mais au prorata de la rémunération d’un professionnel de la même catégorie – nouvelles ou chroniques – ayant reçu un nombre identique de lectures. Un index alphabétique de tous les auteurs d’articles, amateurs comme professionnels nous donnerait la liste des textes qu’ils ont publiés et nous dirait aussi combien chacun a eu de lecteurs.
Cette forme d’autogestion de l’information par les professionnels de l’information eux-mêmes semble la façon la plus pratique d’en assurer l’impartialité, mais il faut y ajouter un contrôle citoyen. La gestion de la publication et diffusion des textes doit donc dépendre d’une Régie autonome de l’Information, sous l’égide d’un « Conseil de presse ».
Ce Conseil consistera en deux (2) sections. La première sera composé de douze (12) citoyens, élus pour la durée d’un mandat (5 ans) renouvelable à l’occasion de chaque élection générale et la seconde de trente (30) citoyens choisis au hasard pour un mois. Ces derniers seront rémunérés pour leur peine à leur revenu actuel plus 15 % et jouiront à la fin de leur mandat du droit inconditionnel de réclamer de leur employeur leur réintégration dans leur fonctions précédentes.
Toute décision du Conseil de presse doit l’être à la majorité de chacune des deux (2) sections. En cas de désaccord, c’est le Tribunal qui tranchera immédiatement et toutes affaires cessantes, tout appel étant entendu lui-meme avec la même priorité.
Nul travailleur de l’information ne sera forcé de se joindre à « Informations », mais on peut supposer que les travailleurs de Quebecor en lock-out – et ceux de Gesca qui pourraient l’être bientôt – trouveraient avantageux d’accueillir cette proposition. Au gouvernement de décider comment il devrait dédommager les journaux et groupes de presse actuels auquel rien n’interdira de poursuivre leurs activités, mais dont il est clair que celle-ci seront perturbées par l’arrivé de ce nouveau media plus crédible… et gratuit
Surtout que, sur le site « Information », il n’y a pas d’autre publicité que celle gratuite, considérée d’intérêts publics. La diffusion de l’information facilitant l’accès des consommateurs aux produits offerts sur le marché est traitée autrement. J’en parle ailleurs – voir le lien – car c’est un tout autre sujet.
Je suis conscient que cette proposition est bien dérangeante et écrase de gros doigts de pied. À peu près tout sera fait pour qu’elle ne soit jamais mise en place. Si vous croyez qu’elle devrait l’être, il faudra donc que vous vous battiez pour qu’elle le soit. Transmettez la RAPIDEMENT à tous les sites et à tous les médias que vous connaissez. Si vous le faites, il y a une chance, seulement une chance, que j’en vois la réalisation de mon vivant.
Pierre JC Allard
Toute proposition de régulation (et de démocratisation) du phénomène informatif est positive. Il faut essayer que les agences de presse (Reuter,FP,Efe,..) ne soient pas les seules à contrôler et diriger et décider ce qui est « informable » tout en cachant (et n´informant donc pas) ce qu´ils veulent qui ne soit pas « informé ».
Nous nous souvenons tous de l´énorme importance que l´information contrôlée par le grand capital spéculatif (le même qui provoque les crises périodiques financiéro-spéculatives) donnait à la chute des murs (de celui de Berlin, par exemple).
On écoutait tous les jours à la radio, à la television, et on lisait dans les journeaux en première page ,pendant de longues années , »la honte » du mur de Berlin.
Depuis, ils ont pourtant construit d´autres murs physiques (et non physiques aussi) dont personne ne parle, dont le silence qui entoure ces murs est presque absolu dans les médias.
Il s´agit par exemple du mur construit par Israël en Palestine dans leur politique d´exclusion raciste et ethniciste-nazi des Palestiniens. Et du mur entre le nord riche et le sud pauvre construit par les etatsuniens à la frontière du Mexique pour que les Mexicains pauvres ne puissent entrer aux etatsunis riches. Ni Bush ni Reagan si actifs contre le mur de Berlin, ne disent rien cette fois et silence absolu dans les médias: personne ne parle de honte ni de discrimination, ni d´apartheid, alors qu´il s´agit précisément de cela. Les médias font de la censure en cachant les informations qu´ils ne veulent pas que les gens sachent, qu´ils veulent qu´elles soient oubliées dans le grenier de l´histoire.
Un autre exemple est celui des boat people Africains qui traversent le détroit de Gibraltar (la mer est un mur parce que L´Europe ne leur permet pas de travailler, ne leur donne pas de visas.Ils sont surveillés par la Garde Civile avec des radars et des moyenes électroniques pour qu´ils ne passent pas ce mur de mer). Là aussi le silence des médias est fracassant, ahurissant et montre bien que la démocratie n´existe point dans le monde des médias qui contrôlent l´opinion publique, mais justement n´informent point. Contrôler ce que puisse penser le peuple c´est le contraire d´informer dans un premier abord et d´analyser lors d´une deuxième approche. Nous sommes très très loin d´une situation médiatique de véritable information.
Pierre,
Je suis bien d’accord qu’une démocratie en santé a besoin d’une information de qualité mais aussi d’électeur capable de comprendre et suffisamment motivé à la politique pour bien s’informé et bien digéré cette information dans son contexte afin de faire le meilleur choix parmi les candidats disponibles. Plus important que l’information, la connaissance et la capacité de bien raisonner, d’éviter les amalgames en tout genre. Les gens sont noyés dans le flot d’information et désabusés par la politique avec l’avalanche de défauts parfois anecdotiques.
il faut conserver et renforcer le service public de Radio Canada et éviter la même erreur que le monopole du système de santé publique du QC qui devient lourd a gérer et peu performant. J’aurai aimé avoir une information sur les candidats de mairie d’arrondissement de Montréal. oui je sais ça en fait du monde et les TV focalisent sur seulement quelques têtes, c’est bien compréhensible avec les contraintes de la TV et des journaux papiers.
Sinon la corruption ne fait pas tout, il faut regarder le Bilan global et le choix était délicat avec les 3 principaux candidats pour les élections municipales a Montréal.
La justice est capable de punir un gestionnaire compétent & corrompu mais pas un gestionnaire médiocre & honnête.
Regardez la caisse des dépots qui avait enregistré une perte comptable de 40.000 M$ et tout cela le plus légalement du monde (semble t’il) par incompétences et prise de risque excessifs. Comme cotisants que preferez vous ?
La vérité d´Internet quoiqu´on dise faussement que nous sommes dans une nouvelle ¿ère? est celle-ci: la censure dès que l´on critique:
Ce qui suit est un copié collé:
« Bonjour sopadeajo,
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Message posté le:
07/11/2009 05:59:33
Votre message :
Ces sondages sont des manipulations de la démocratie. On obtient (dans ces sondages faussés) exactement ce que l´on veut obtenir. Du mensonge pur.
Sur l’article :
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/11/05/01002-20091105ARTFIG00708-2012-dsk-battrait-sarkozy-au-second-tour-.php
Sur l’article :
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/11/05/01002-20091105ARTFIG00708-2012-dsk-battrait-sarkozy-au-second-tour-.php »
Il s´agissait d´un sondage paru sur Le Figaro où l´on prétendait démontrer que les Français préféraient Dominique Strauss Kahnn comme candidat aux prochaines présidentielles, parce qu´un sondage téléphonique (sur 900 personnes ) le disait ainsi.
Ile est tout à fait évident que c´est faux, parce qu´il y a trop d´options aux présidentielles, que 900 candidats choisis au hasard puissent préférer un candidat spécifié à tous les autres. La manipulation est claire. Et de toutes façons 900 personnes ne sont pas assez de personnes.
Il est sûr que c´est l´une des nombreuses manipulations que les ¿démocraties? occidentales font croire qu´il s´agit d´un vrai choix. En fait Le Figaro est en train de faire de la propagande gratuitement pour Strauss Kahnn ,¿socialiste??,ce qui est ahurissant puisqu´ils sont au Figaro, et se disent, de droite.
J´avais donc écrit ceci:
« Ces sondages sont des manipulations de la démocratie. On obtient (dans ces sondages faussés) exactement ce que l´on veut obtenir. Du mensonge pur. »
Les censeurs ont censuré non pas parcque les mots fussent agressifs: « manipulation, faussé, mensonge… », mais parce que c´était de la vraie critique.
Remarquez bien qu´il n´y a aucun insulte à personne ni à aucune institution (ni volonté d´insulte).
L´Internet c´est en fait cela : si vous critiquez on vous censurera automatiquement. Vous ne pouvez participer à l´Internet des médias que si vous êtes des supporters cons et acritiques, comme au football.
Et c´est la définition que je propose de l´Internet:
Un endroit qui censure systématiquement, mais qui fait cependant croire le contraire, que l´on paticipe enfin. On ne participe point: on est des supporters cons, et l´Internet est un bluff.
Remarquez bien que ce qu´ils disent au Figaro c´est qu´en 2012 Strauss Kahn battrait Sarkozy par 51 % contre 49 % au deuxième tour.
Quiconque a fait un peu de mathématiques (et de mathématiques électorales) sait que c´est de la folie de prédire scientifiquement une élection dans 3 ans. Et tout le monde sait que les facteurs externes sont presque ausi importants que les facteurs internes (qui souriera le plus à la télévision lors des derniers 15 jours avant l´élection….)
@ Paul Napoli:
» Plus important que l’information, la connaissance et la capacité de bien raisonner »
Bien sûr, mais c’est une autre variable et sur laquelle notre impact ne peut être qu’à plus long terme. Ne change en rien l’opportunité d’une Régie autonome de l’information..
De la même façon, il faudrait mettre en place des systèmes de sélection plus discriminant des décideurs publics et un suivi plus pointilleux de leurs activités… mais c’est un autre débat.
http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/09/14/les-fonctionnaires/
PJCA
@ Sopadeajo:
Vous apportez un exemple concret du problème de diffusion de l’information auquel nous faisons face. Multipliez par des milliers, des millions…
http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/10/24droit-de-parole/
PJCA