D’autres mesures fiscales à venir
De plus, l’indexation du régime fiscal à un peu plus de 2 %, la hausse de 500 $ à 1 000 $ de la déduction accordée aux travailleurs et la bonification du crédit d’impôt pour le maintien à domicile d’une personne âgée sont autant de moyens qui, appliqués dès le 1er janvier, devraient réduire de 800 millions de dollars la charge fiscale des particuliers.
« En 2003, le contribuable québécois payait, en moyenne, 592 $ de plus que ses voisins des autres provinces. Dès l’an prochain, cet écart sera ramené à 269 $ », conclut M. Tomassi. guidemtnord
Joli rappel! Hein? C’est là tout le problème… Nous consommons des promesses.
Je regardais les oiseaux mangers des vers dans mon potager. Toute une bande de petits Tomassi en culottes courtes… Et ils chantent toujours le même joli refrain.
Tom Assis
Vous vous méfiez de M. Tomassi?
C’est un chérubin de garderie. Un ange… Il a des ailes plantées dans le dos comme les sculptures de Jobin.
Le roi de la patate chaude.
L’insignifiant édulcoré.
La brèche du parti libéral.
Mais il n’est pas dangereux. Il est langé comme un bébé dans ses couettes d’argent, de discours engraissés aux savons des pousses de couennes de cochons.
Ils ne sont pas tous comme « ça ». Mais ils se divisent pour régner…
Vous rêvez en pensant qu’il est dangereux.
Vous ne voyez que la couchette du lardé.
Dans un système mondialiste, c’est une écharde au doigt. Point. Et toutes les poules qui cacaillent au parlement ne sont que du même mouillement.
Comme disait mon beau-père, si la visite arrive, on ajoutera de l’eau à la soupe…
***
C’est une douceur M. Tomassi. Le monde a besoin de douceurs acides. Comme la tomate.
En fait, il ressemble à une carte postale des années 50. Gribouillée dans un coin de cerveau plus conformiste qu’un gardien de musée.
Et tous les jours, tous les jours nous avons des nouvelles de la carte postale dans tous les journaux.
Nous voilà choqués, honteux, disgracieux, postillonnant sur cyberpresse, à la télé, et dans tous les ailleurs possibles.
La corrida des veaux dans l’enclos des pis. On leur fournit chaque jour le tétage dont ils ont besoin.
De mal en pis. Comme ils disent…
C’était en 2003
Je parle de la « promesse » de M. Tomassi.
Dans le « piaillage », la mémoire a tendance à oublier.
Les politiciens ne sont plus que les graffitis collés au mur de brique du parlement. Ils s’entrent-barbouillent eux-mêmes, se croyant dans une lutte importante. Des lutteurs dans la boue… Pendant que le solide, lui, efficace, roucoule dans l’arrière décor, se vautrant, s’enrichissant, ricanant à voir ces engrangés de luxe « parlementer ».
Ne nous demandons pas pourquoi il y a tant de corruption. La corruption a le temps de faire son propre « réingineering » pendant la longue pause de l’inaction.
Il en est passé des politiciens sous les ponts.
2010
Comme disait le poète :
Sous le pont Mirabeau coule le cent… Le dollar, l’argent, l’or, et les cévéistes de passage…
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcool
Transposez.
Pas fou le poète! Les politiciens sont comme l’eau, ils passent… Goutte à goutte.
Mais nous, nous sommes – en société – les locataires d’un pont, affriandés par le spectacle de la rivière. Hypnotisés par les reflets du soleil sur l’eau.
Et nous voulons qu’ils démissionnent. Comme si on voulait se débarrasser d’une goutte pour refaire la rivière.
Il viendra bien une autre goutte pour nous trouer le front de la goutte qui fait déborder la vase :
Mélange de matières organiques et de terre qui forme un dépôt au fond de l’eau.
En fait, ils s’arrangent pour être sédimentés au fond de la petite rivière du temps. À l’abri, formant une couche solide pour la « génération » suivante de gouttes d’eau.
C’est comme ça qu’ils restent « solides ». Car à travers l’eau brouillée, ils s’arrangent entre eux, se perpétuent dans le futur par un peuple figé, à la fois agacé, et qui participe au jeu de cartes.
On ne peut pas leur faire plus plaisir…
Envoyons-leur des fleurs! … Félicitons-les! Pendant que M. Tomassi fait de la jonglerie avec sa défense basée sur le même principe que le découpage aux ciseaux auquel se livrent les enfants des garderies, on a l’âge de sauter et de barbouiller les sociétés.
C’est beau les dessins d’enfants…
Les desseins d’adulte, ça l’est moins…
Il paraît que la peau se régénère à tous les sept ans. C’est l’âge du mandat du PLQ. Normalement, il aurait passé de la garderie au primaire.
J’en veux un peu – et nous en voulons tous ( si seulement nous aurions pu nous souvenir) de décembre 2008.
Je donne toujours la chance au coureur.
Aux coureurs de fonds?
Je n’ai pas de préjugés. En politique, on coure tous le marathon des fonds…
Je suis toutefois obligé de constater que décembre 2008 était une période charnière pour donner au gouvernement libéral la chance de prouver qu’il pouvait être honnête dans sa démarche.
C’est bien là la grandeur puérile de M. Charest qui s’acharne à dire qu’il a enrichi le Québec.
Il faut lire à travers les lignes de son facies, comme ces gens qui lisent dans les rides des mains, pour constater qu’il a l’air déçu. Je pense qu’il aurait aimé… Le reste n’étant que « politique » et combat. Un jeu qu’il affectionne… Combattant!
Mais c’est anémiant pour un peuple que de payer autant de jouets à des gamins « de la trempe de M. Tomassi ».
Au fond, au fond des fonds et du tréfonds, M. Tomassi est pour un temps le jouet de M. Charest.
Pendant qu’on s’attaque à ceux qui font des ronds dans l’eau, ce cercle s’agrandissant en vaguelettes, nous oublions la cible : le mieux-être des citoyens.
La véritable corruption
Vous vous demandez à quoi je veux en venir avec cette réflexion aux dentelles étranges?
À ceci…
Pendant qu’on ne fait rien, le regard tourné vers la petite corruption – bien coûteuse, il faut l’avouer – la grande, elle, ne perd pas de temps.
Les garderies, c’est « tout petit ». Les gros joueurs profitent du surplace des structures désuètes des sociétés en affinant leurs techniques de corruption.
Eux, ils l’ont, le « réingineering ».
Le résultat de l’efficacité d’une « pègre » mondialiste est si évident qu’il met en danger des pays : Grèce, Japon, Potugal Québec, et ceux à venir. Car si on ne règle pas la dette vers 2014, on rejoint les rangs des cartes de crédit boursoufflées.
Les Godman Sachs ne discutent pas en circuit fermé : ils agissent.
La visite s’en vient… Ajoutons de l’eau à la soupe…
Gaëtan Pelletier