Il n’y a pas de secret pour réussir; c’est le fruit de l’apprentissage du travail acharné et des leçons tirées de l’échec.
Colin Luther Powell
Certains millénaristes estiment que la fin du monde aura lieu le 21 décembre 2012, date correspondant à la fin du calendrier maya en compte long, soit 13.0.0.0.0 ; Wiki, 13
L’éducation non marchande, devenue éducation marchande, ou comment l’éducation a été soumise à la logique de l’économie capitaliste de marché. Ricardo Petrelle, L’éducation, victime de cinq pièges
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La « revue » de presse
Jusqu’à 13% des élèves échouent à leur première tentative à l’épreuve uniforme de français, un test obligatoire pour obtenir un diplôme d’études collégiales.
C’est ce que révèle l’Évaluation de programme Épreuves uniformes en langue d’enseignement et littérature dévoilée mercredi par le ministère de l’Éducation.
Environ 35 000 élèves se présentent chaque année pour passer ce test.
Le taux de réussite est assez stable depuis le début du millénaire, frôlant le 87% en 2006, la donnée la plus récente incluse dans le document du Ministère. Rue Frontenac, Marilou Séguin
Bidons la réussite
Les élèves de cinquième secondaire qui subiront aujourd’hui (6 mai) leur examen de français auront droit à une nouvelle épreuve aux exigences réduites. La rédaction d’un texte argumentatif étoffé, obligatoire depuis 22 ans pour tous les élèves de cinquième secondaire, a été remplacée par la composition d’une simple lettre ouverte destinée aux visiteurs d’un site web hébergé par le ministère de l’Éducation.
Quelle mouche a donc piqué le Ministère pour qu’il change la formule de l’examen au moment même où les premiers enfants de la réforme doivent le subir? Avait-on à ce point peur des résultats que l’on a voulu éliminer toute possibilité de comparaison? Rima Elkouri, Cyberpresse, ( La réussite Bidon)
L’argument (sic) de Madame Courchesne est le suivant : « «Je ne suis pas une spécialiste comme Mme Chartrand, mais sincèrement je ne vois pas de différence entre exprimer une opinion et avoir un argumentaire, m’a-t-elle dit-elle hier. Quand on exprime une opinion, on a forcément un argument.»
Si Madame Courchesne ne connaît pas la différence, elle n’a qu’à lire des blogues comme celui des 7 du Québec…
Mangeons des œufs
En fouinant, j’ai retrouvé une page sur Facebook. Page crée par des élèves dans le but de partager certaines craintes et divers trucs. J’ai des idées d’argument, vous voulez contribuer? 8, 260 membres. Le lien ne fonctionne plus… Ou n’est plus accessible à tous.
On peut toutefois cocher que les élèves ont été mis au courant du contenu de l’examen.
Il y avait quatre pages… J’ai picoré au hasard… Non pas dans le but de ridiculiser ou de discréditer les élèves, mais de laisser le champ libre à des découvertes et à vos « arguments » sur une génération ou deux probablement victimes du ballonnement des experts en éducation.
Discussion
– J’ai vue au nouvelle hier que l’examen sur l’engagement étais d’un niveau secondaire 3 avec peu d’argumentation car la réforme veut qu’on aille des bonne notes pour que les gens pensent que en fin de compte la réforme c’est une bonne chose et qu’on devrait la remettre car sposément , la réforme sen vas l’année prochain…e =/ en touka, le texte ”Une étudiante engagée à transmettre ses passions pour favoriser l’action ” et le texte tirer du livre POST-SCRIPTUM ” Aimer c’est agir” sont des textes qui vous servent vraiment a rien sincérement pour contre l’engagement le texte qui vous sert le plus c’est ” Les valeurs des gégépiens : Portrait d’une Génération” et on pourrai soulinier le fait que moins de 1 personne sur 5 fait du bénévolat sinon les gens pour l’engagement, le fait que Les canadien font 197 millions d’heures de bénévolat est une bonen chose et le texte ”très engagés, les jeunes rejettent la politique traditionnelle” sont des bons textes .
– la question et bien trop evident: les jeune du quebec devraient tils s’engager plus? ou kelke chose ki resemble a sa
– J’ai besoin de 3 arguments, est-ce que quelqu’un peut m’aider? S.V.P
– uais masi phil. on aime mieu prevoire…. c mieu en parler pour avoir une opinion de faite . et mercii antoine. ta mmp as idee commen je sauterais de joie!
– donc, en gros, si tu dis que tu es pour l’importance des jeunes à s’engager, tu dis quoi ?
– tes trois arguments
– c’est 2 arguments en …
– C’est une lettre ouverte, tu peux avoir un seul argument si tu fais ca ben comme faut
-ok, mais devrait-t-on obliger les jeunes à s’engager dans quelque chose à l’école ?
– ça serrait ça mon texte serrait : Au québec, il y a peu de gens qui font du bénévolat, cette province à un des ratios les plus bas au Canada. Il manque beaucoup d’engagement au Québec, même pour les étudiants du cégep et du secondaire. Devrait-t-on faire en sorte que les jeunes s’implique plus dans des causes scolaire ? A mon avis, je ne crois pas qu’on devrait oubliger les jeunes a s’impliquer dans des causes à l’école. Il est de toute évidence que les jeunes du Québec ont des priorités plus importante et qu’ils sont plus individualisme.
– Ça, serrai mon texte
– daprès moi sa peu pas marcher.. ou en tout cas selon ma prof… elle ns a dit que sa pouvait pas être seulement sur les jeunes et l’engagement.. fallait qu’il y ait un autre angle d’approche en plus… jsé pas si tu vois ske jve dire?? jcrois qu’il va y avoir un liens avec disons l’avenir ou se touver un emploi… kes ke vs en penser??
– sa sera une question plus ouverte, laissant ouverture à diverse opinion aps uniquement concentré sur L’engagement à l’école..
– – –yah toujours les chances que ça ne parles pas des jeunes mais c’est sure que ça parle d’engagement, mais bon. si ça parle pas de jeune. la question serrait quelque chose comme : l’engagement est-t-il une priorité à respecter.
– ouais mais jsuis presque sur que les jeunes vont être mélé la dedans
– Je pensais plus à > Les jeunes devraient-ils être plus engager dans la société ?
– Oublier c’est le gouvernement, ils veulent nous sensibiliser à l’engagement
non parce que ce genre de question laisse trop de place a des anecdotes et des expériences personnele et ils veulent surtout pas sa!
– haha c’est pas asseque on repon par oui ou non que l’exam sera plus facile… justement parce qu’on peut repondre par oui ou non ça pourrait parraitre trop simpliste.. donc ça corse les choses. et aussi, dans une lettre ouverte, il faut prendre position,et ça change pas grand chose si on repon par oui ou non ou par pour ou contre. on sen fou. faut juste s’attendre a prendre position. et perso je pense que ça va etre une question du type:
rédigez une lettre au ministre de l’éducation pour leur montrer le point de vue d’une représentante du benevolat chez les jeunes. ou je ne sais quoi sinon rédigez une lettre d’opinion qui viserait à influencer les jeunes dans leur engagement.
– Ça pourrait être aussi : Est-ce que les jeunes au Québec s’engagent assez ?
– C’est vrai…. damn it !
– okk mais se srait koi tes arguments dans ce cas la??
– à date perso, je me concentre sur les possibilité d’emplois et la politique comme aspect
– moi c possibilité d’emploi, accomplissement personnel … tt lmonde parle de politique mais on dirais que jai mm pas lu sa dans les textes.. peu tu men dire lus svp
– non carry se trompe, car les question ke on px repondre par des oui ou non nexite pas! – – C’est tjs des kestion a developement..
– ahh c trop vrai sa!!!
– Si c’est la question : Est-ce que les jeunes au Québec s’engagent assez ? Mes argument pour ”pour” sont : Il s’implique dans une vaste variété de type d’engagement , les avantages que le bénévolat peuvent leur donner.
Ouais mais t’as oublié qu’a notre oui ou non, faut appuyer notre propo avec des Argument influencant notre pensé!
– nan ya une différence entre dire oui ou non et être pour ou contre .. sa peut être deux types de questions différentes d’après moi
–ce ke jvx dire par developement personel c comme: le benevolat est une ativité tres enrichissante… pour parfaite leur education, leur developement personel et sutout, une meilleur confiance en soi
– Oui, mais abituelement, les question poser ne peuvent jamais etre repondu par des oui ou non. sinon cela serait trop facile! Pour ma part, jnais jamais vus une kestion pouvant se repondre par des oui ou non. Les question ont tjs rapport avk un development!
– Oui et non se rapporte aussi a un Dév. Tsé l’appuis d’un argument/oppinion. LA BASE D’UN TEXTE ARGUMENTATIF.
– Euf qu’il s’engage de mani;eres différente que les anciennes génération : Mafifestation etc. Ils veulent que leur voix soient entantu. Dans fe fond c’est le Texte Les jeunes revandiquent la politique traditionnelle.
bon. pour les arguments pour:
1. crée des liens entre génération
2. developpe la communication
3. developpe le sens d’entraide
4. deeloppe un reseau de contact plus grand ( bon pour la business a long terme)
5. toujours bien vu pour un employeur ou meme pur etre acepter dans les grandes universités
6. experience utant social que prof.
7.cofniance en soi
8. permet de décrocher de sa realité pour consacrer du temp au autre. ( bon pour stress)
9. maintenant, il y a plusieurs domaines par exemple sport. c’est une bonne facon pour un sportif de contribuer a sa société tout en practiquan sa passion.
Contre:
1. manque de temp.
2. avant d’aider quelqu’un il faut d’abord s’aider soi meme ( ind)
– hahaWow t’es en Feux Cath!
sa se voi pas que je suis pour….
– ouin. surtout bcp jfai bcp danglicisism!!!!
– bonnne chance a totu lemonde. si vous voulez bien reussi faut dormir et demian matin – tout le monde mange des oeuf!!!!! vive les protein
– jje suis d’accord, mais bon je m’attend à tout demain…. donc un échec de ma part…
(Ici, le dernier commentaire…)
– LOL sposément c’est sencé d’être l’examen le plus facile de l’histoire des examens de secondaire 5 au québec ( d’après les nouvelles … BULL SHIT TOTAL j’imagine ) ouais … yont dit que l’examen étais autant dures qu’un examens de français secondaire 3 en écriture. Tout ça pour faire remonter la réforme dans l’estime des parents et que nos notes paraissent mieux comme ça les gens penseront que la réforme marche.
Pas bête…
Ces jeunes sont du Secondaire 5. Vous pouvez argumenter que le style télégraphique permet bien des raccourcis. Correct pour les échanges familiers… Mais ils ont tout de même réussi à passer le 4e secondaire.
Argument : Raisonnement donnant une preuve appuyant ou allant contre une proposition.
Opinion : du latin opinio, opinion, avis, idée préconçue, préjugé, conjecture, croyance, illusion.
Vous allez dire que le « groupe » n’est pas représentatif de l’ensemble? Je ne crois pas non plus. Mais c’est loin d’être l’exception comme vous seriez tentés de penser. Le « moins plus pire » est nombreux.
Les correcteurs corrigés
Je garde contact avec des correcteurs de ces examens. J’en ai rencontré deux pour sonder leur opinion, l’atmosphère, et cueillir des renseignements sur les procédures.
Je vous épargne la longueur et les tableaux des consignes « précises » qui ressemblent à un projet de la Nasa qui s’ingénue de trouver le moyen pour se rendre de la lune à la Terre…
En bref :
1- Les élèves ont le droit de s’exprimer en mélangeant la nouvelle et l’ancienne orthographe.
2- Les correcteurs –spécialistes en français – sont supervisés par des technocrates : le taux d’échecs ne doit pas dépasser les 13%. Cette règle s’applique également aux corrections du français dans les cégeps.
Ce qui fait loucher les propos de journalistes qui analysent les réussites par les documents du ministère. Comme ici : Évaluation . Pourquoi 13%? Pourquoi, depuis quelques années 87% des élèves réussissent-ils?
Étant donné que je commence à être wikiodépendant, je vous donne le site pour le chiffre
13.
Excusez, mais ça m’amuse de trouver les « raisons » d’autant de producteurs de documents et d’un chiffre tout aussi mystérieux.
Pour ne pas trop vous ennuyer, je vais limiter la liste à 5 :
1. le numéro atomique de l’aluminium, un métal pauvre ;
2. une bière brassée à Marseille ;
3. le nombre de pains dans une « douzaine de boulanger », dans la culture anglo-saxonne ;
4. le nombre de degrés de la pyramide sur le verso du billet américain de 1 $ ; ( comme dirait l’allemand : Sehr Interessant!… )
5. le nombre de personnes à table pendant la Cène ;
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Si l’échec donne de l’eczéma aux gens du ministère, on a trouvé la crème pour guérir l’épiderme ulcéré des échecs scolaires.
Avant on donnait une pomme à la maîtresse d’école en arrivant. Maintenant, c’est le ministère qui fournit le verger au complet pour pateliner ( B. −Empl. trans, vieilli. Traiter quelqu’un avec des manières doucereuses, une affabilité insinuante et feinte pour s’attirer son estime ou sa bienveillance) les élèves.
La discorde et le gagne-pain
Les correcteurs n’étant pas d’accord avec ces directives, sont allés se plaindre aux techno-sirupeux – sorte de kapos – de la philosophie du ministère.
Quelle fut la réponse?
13.
Tout le monde « a pris son trou »… On les a tout simplement menacés de les remplacer. Ils sont en file indienne, bien plumés de la langue, qui attendent leur tour. Et ils craignent de perdre leur emploi.
Quel est le mot pour ça? Intimidation, chantage, menace, pression, et… terrorisme. ?
Jogging sur bananes…
La réussite de la réforme semble bien meilleure au MELS que dans les écoles.
Le grand changement est le suivant : des enseignants au cégep – six ans d’université : un bac, deux ans de maîtrise et un an de pédagogie – n’ont plus de pouvoir ni de jugement?
Si je ne me trompe, c’est l’équivalent de la formation de médecins?
Votre enfant, Monsieur, a eu 72 % dans la propre reconnaissance de ses valeurs personnelles?” Et le parent de dire: “Oui, mais pourquoi ce n’est pas 68 %? Ou pourquoi ce n’est pas 69 %, 70 %, 80 %?”.» Selon le député de Mirabel, les enseignants n’ont pas «les outils nécessaires» pour faire ces distinctions. Le Devoir .
Dans les années 60, avec un brevet A ou B ( 13 – c’était un bon chiffre – ou 14 ans de scolarité), on arrivait à de meilleurs résultats.
Vingt ans de scolarité pour se faire diagnostiquer incompétent par un « nélu » qui s’occupe d’éducation en chambre à air, c’est …désopilant. Je désopile donc!…
Ce technocrate, lui, ne semble pas l’avoir cette compétence, mais a les outils pour tricoter une maille à l’envers et un rapport à l’endroit.
Ce si intéressant 13% d’échecs n’est pas le résultat des élèves, c’est le résultat de distorsions optimisées et rendues officiel par un montage…
Une chose est certaine : ces gens-là savent conter…
Kaléidoscope, page du Journal de Québec, 2008
À partir de maintenant, ils ont fini d’en arracher…
Sauf que, ce qu’on ne dit pas, c’est que les profs, pour suppléer à leurs faiblesses en français, doivent suivre des cours donnés par un enseignant spécialisé en français.
Étirons! C’est est le citoyen « cynique » qui paye…
Qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose se voit bientôt forcé de les fermer sur tout. Jean-Jacques Rousseau. (Émile ou l’éducation).
Mais le drame des drames, c’est qu’en « dialoguant » avec les nouveaux enseignants, ils finissent par trouver la situation normale…
Les nègres Dr
Anodin? La grande réussite de la « technocrassie » c’est le pouvoir de menotter même ceux qui ont – ou qui devraient avoir – la capacité de penser et de rectifier ces « modèles » d’éducation.
Nous voilà avec des nègres instruits, stérilisés par la menace, servants de messe pour la religion du business.
Nos Dr nègres sont devenus le nouveau prolétariat du capital mondial.
Blanc coton.
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P.S. : C’est le temps d’exprimer votre exéma….
Prenez note qu’il en existe des « articulés », et voyez à quel point ils le sont de par cette lettre envoyée au journal Le Devoir:
Antoine Bressani – Élève de la cinquième secondaire au Collège Jean-de-Brébeuf
Excellent texte. Très intéressant même s’il est un peu long.
Mais c’est curieux, après l’avoir lu, je suis resté avec l’impression que le taux d’échec était constant depuis des années à 13%, ce qui est faux. Je relis le texte et je ne trouve pas précisément pourquoi je conserve cette impression.
Heureusement, en consultant le lien sur l’évaluation de programme, j’ai pu constater la vérité: à l’exception des années 2000 et 2001, la tendance à la baisse est évidente. 2006, avec son 87% de réussite a été la pire année depuis 1998. Peut-être la seule où la « règle du 13% » a été utile.
Désolant… mais que peut-on y faire ? On n’a pas fait de noeud et le tricot s’est défait. Tentez de discuter avec votre diplômé du Secondaire V. Impossible, car il ne voit pas le monde que vous voyez. Il voit un patchwork de faits et d’événements qui ne sont pas reliés les uns aux autres.
Il a des liens à faire. Des rapport de causes à effets. Quand les plus simples nous échappent… on est mal barré. il suffit de faire sauter quelques liens… et tout devient possible sur un plan, bien sûr, mais en pratique, ça ne marche pas.
Une délicieuse jeune femme avec qui j’ai habité un peu me disait : « Dommage que tu doives travailler , avec l’argent que tu gagnes ou pourrait voyager… » Il y a eu aussi, il y a quelques années, cet intellectuel qui a prouvé que l’indéoendance du Québec était rentable, en comptabilisant les contribution fédérales dans les revenus du budget d’un Québec indépendant…
Si les liens ne sont pas là, que peut-on faire ? Les Indépendantistes veulent aujourd’hui recupérer du fédéral des pouvoirs que l’État canadien n’a plus depuis longtemps… Les Libertariens qui croient que tout irait mieux dans une société où chacun ferait ce qu’il veut, ce qui n’est pas ce que l’Histoire nous montre. Mais encore faut-il connaître l’Histoire…
C’est à l’école qu’il aurait fallu enseigner à faire des liens; maintenant il est trop tard. Quand, il y a deux décennies, je proposais un système d’éducation différent, on aurait pu faire le virage et en voir les effets. Maintenant, on le fera bien, un jour, mais il faudra rebâtir a partir de zero.
De zéro, car tout est foutu au palier des objectifs et des critères eux-mêmes. Il faudra au moins 30 ans pour batir un systeme d’éducation, car il faudra éduquer d’abord ceux qui le bâtiront.
http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/08/26/une-education-humaine/
Carpe diem.
PJCA
@ Jack
D’après ce que je sais de mes « sources », la règle du 13% semble de plus en plus s’appliquer… Ce qui ne fait qu’empirer le problème.
@ Pierre,
Il y a derrière tout ça une erreur fondamentale: les « intellectuels » qui cultivent le mode intellectuel pour l’intellect n’ont pas d’affaire dans ce milieu. Comme ailleurs également.
Manque de sens pratique…
On ne règle pas une chose trop complexe qui ne fonctionne pas en ajoutant de la complexité, mais en simplifiant.
Je me souviens d’une phrase de votre « Éducation humaine »: « Ça ne coûterait pas plus cher… ».
Pendant des années j’ai donné un petit cours d’économie à des pauvres: « Comment faire fructifier votre argent ». C’est le titre… Or, les pauvres n’en ont pas. Ils ils ne savent pas gérer le peu qu’ils ont… Il faut alors avoir recours à d’autres organismes pour rectifier ces erreurs…
Apprendre à gérer, c’est apprendre à tirer le plus possible du peu que l’on a .
Petrella dans une conférence sur les 5 pièges de l’éducation dit ceci:
« L’éducation comme instrument de survie à l’ère de la compétitivité mondiale, ou comment l’éducation a été transformé en un « lieu » où l’on apprend une culture de guerre ( mieux réussir que les autres et à leur place ») plutôt qu’un culture de vie ( « vivre ensemble avec les autres dans l’intérêt général »).
Voilà notre citoyen devenu l’ennemi du citoyen, incapable de comprendre la soudure nécessaire des citoyens dans une société commune. L’autre n’est pas un étranger.
Je puis vous dire que j’ai vu les dégâts de telles perceptions dans le milieu.
La réussite est une réussite individuelle.
Pas étonnant qu’on assiste à une série de nouveaux modèles de frustrés, ou certains prennent la recette des « bandits à cravate » pour se hisser…
C’est ce qu’ils ont appris.
Je serais curieux de leur demander de définir ce qu’est une société.
Ne serais-ce pas la première chose à leur apprendre?
Des liens, comme vous dites. Des liens entre le gouvernement, le citoyen, et les autres.
On le sait, on ne changera pas l’individu, ou certains, mais on a tout de même une chance d’améliorer les systèmes qui feraient de meilleurs citoyens.
Intéressant. Je réfléchissais aux extraits des conversations entre élèves qui discutent du contenu de l’examen, tout en lisant le commentaire de gaetanpelletier, particulièrement la citation suivante: » l’éducation a été transformé en un “lieu” où l’on apprend une culture de guerre ( mieux réussir que les autres et à leur place”) plutôt qu’un culture de vie ( “vivre ensemble avec les autres dans l’intérêt général”) »
Ne trouvez vous pas que l’échange des étudiants témoigne d’une aptitude à l’organisation et à l’entraide face à l’épreuve? Moi si! Je trouvais ça rafraichissant et intelligent!