Molle république

J’en ai marre des mous. Sérieux. Pour vrai. Je ne suis plus capable. Ils me sucent mon énergie vitale et m’obligent à leur remettre à la face toutes leurs contradictions. Un mou, c’est toujours entre deux mondes, entre deux positions. Ça dit blanc quand ça fait noir, ça pense noir quand ça dit blanc. Un mou, ça ne mène à rien. Du vent, de la distorsion, du bruit de fond, des idées qui s’envolent et que n’agrippent jamais ceux qui auraient le pouvoir ou le talent d’en faire quelque chose de concret.

Tenez, prenez ce type. Il parle à qui veut l’entendre, depuis quelques mois, de République. La République ceci, la République cela. Tu manges République, tu baises République, ton étron c’est le divin joyau de la transformation du pouvoir citoyen en merde républicaine. Nous sommes tous des citoyens, des enfants de la République en attente de LA CONSTITUTION qui saura concrétiser ce désir.

Or, le type, ce grand Républicain parmi les enfants de Républicains souhaitant la République, me contait à quel point il s’empressait de parler anglais à une de ses amies américaines vivant actuellement au Québec. Pourquoi? Pour pratiquer son anglais, quoi donc. Voyez-vous, le type qui ne peut débiter trois mots consécutifs sans le mot République se dépêche, au même moment, de parler une langue étrangère sur le territoire du Québec. Vous y comprenez quelque chose?

Oh, mais n’allez pas lui reprocher. La République, elle est ouverte, la République, elle est grande, la République elle est fine. Et le type de me citer son amour des républicains irlandais, ces grands patriotes oeuvrant à la constitution d’une société leur permettant d’assurer la survie de leurs idéaux. Sauf que… Les Irlandais ont perdu leur langue. Ils ne sont plus que 3% à avoir le gaélique irlandais comme langue principale. Le français se porte mieux en Saskatchewan que le gaélique en Irlande. Oh oui, elle est belle la République, elle règle tout la République!

De tout temps, les idées magiques ont eu bonne presse. L’humain aime rêver. Ça fait partie de nous. Les idées complexes, on déteste – trop compliqué! Alors amenez-nous un truc simplet, genre la-République-qui-règle-tout et on embarque. On oublie nos réels objectifs, on s’enterre un peu, et on embarque sur le Titanic d’une idée en apparence merveilleuse mais qui, dans les faits, ne règle absolument rien.

Qu’on me comprenne bien: la République n’est ni bonne ni mauvaise. C’est une idée, un concept. Mais la vraie réalité derrière ce concept et cette idée ne doit pas être occultée: on doit vouloir la République pour assurer notre survie collective et non pas comme un simple apparat pour ourler d’or la jupe de notre disparition. Que vaut une République où notre langue deviendrait l’équivalent du gaélique, une langue-morte parlée seulement dans quelques foyers retardés?

Ces mous, ces Républicains prêts à écrire une CONSTITUTION mais incapables de concevoir l’objectif réel – assurer la survie du peuple québécois – font-ils réellement avancer notre cause? Que vaudrait un pays indépendant et une République si elle avait l’anglais comme langue réelle principale?

À un moment, dans l’histoire d’un peuple, il faut en finir avec les mous, avec les carriéristes, avec les opportunistes. Tourner le dos aux malotrus qui se proclament patriotes mais qui nous tirent dans les jambes à grand coup de locutions anglaises. Il faut oser se tenir debout, contre la tempête, et affirmer que notre combat est celui de l’identité, de la langue et que rien – pas même la République – ne saurait nous en distancer.

Les mots veulent dire quelque chose. Et mieux vaut un système imparfait où nous obtenons des gains concrets pour la survie de notre langue et de notre identité qu’un système imaginaire rose-bonbon consacrant notre fin et drapant d’un linceul républicain notre existence collective en terre d’Amérique. Mieux vaut une saine dose de radicalisme qu’une mollesse n’ayant de finalité que la disparition finale.

L’indépendance, la République, oui. Mais le français et l’identité d’abord. Toujours, et à jamais.

Louis Préfontaine

Publié  aussi sur le site de Louis Préfontaine

18 Commentaires

Classé dans Actualité, Louis Préfontaine

18 réponses à “Molle république

  1. Jean-Marie De Serre

    Bien dit Monsieur Préfontaine. J’en ai connu une couple de mous Québécois récemment , qui te conseillent ; de ramper et de sucer.=== À la première erreur qu’ils font sur Facebook , je vais tout simplement leur souhaiter BONNE FÊTE.
    J.M.D.S.

  2. Sébas

    A quoi sert de sauver une langue si tout le reste (i.e. le plus important, comme des valeurs fondamentales de ‘Vie’), se perd ?

    J’ai déjà été un Louis Préfontaine,,, aujourd’hui je me trouve ridicule.

    Et cela ne veut pas dire que je ne suis pas fier de mes ancêtres et surtout de la façon qu’ils protégaient leur héritage, i.e. SANS passer par le collectivisme étatique… qui rend MOU et LACHE presque tout le monde.

    Le collectivisme étatique, c’est comme passer un pacte avec le diable !
    Non ! C’est: c’est passer un pacte avec le diable…

  3. Terez L.

    @Sébas

    C’est que, pour les acquérir, nos valeurs fondamentales de vie, c’est à travers une langue qu’on le fait. Certaines langues n’ont pas de mots ou très peu pour certaines choses. Par exemple, nous n’avons que peu de mots pour définir la neige alors que les Inuits en ont toute une panoplie.

    Lisez Max Weber, vous vous rendrez compte que certaines valeurs ont une langue et une culture.

    Quand à ce que vous mettez sur le dos du collectivisme étatique, je le mettrais plutôt sur le dos de l’individualisme désocialisé et monétarisé. Quand on n’est plus capable de se cultiver le moindre légume ou fines herbes et de se cuisiner un simple sandwich, je ne suis pas certaine que ce soit de la faute du seul état actuel. Je crois que le problème est un peu plus complexe et a plus à voir avec l’idéologie de la croissance à outrance et l’appropriation de la planète par quelques oligarques qu’avec la privatisation ou la collectivisation des profits.

    Les entreprises ont tout intérêt à ce que nous soyons dépendants de leurs produits. Sinon, à qui vendront-ils leurs autos, leurs vaccins ou leurs cours? Et quand ils manquent de consommateurs, ils ont tout intérêt à ce que l’état vienne les sauver. Le collectivisme étatique sert les entreprises bien avant la communauté des humains. Privatiser les profits et socialiser les pertes! Tel est le mot d’ordre depuis quelques siècles déjà!

    Faire des économies d’échelles. Une seule langue, une seule compagnie de semences, une monnaie unique, le rêve quoi! Pas d’alternatives. Des corporations trop grosses pour qu’on les laisses tomber et des consommateurs captifs de ces entités obèses.

    Vous croyez vraiment que sous la monarchie, c’était mieux? Que les courtisans n’étaient pas mous et lâches? Et si vos ancêtres protégeaient leur héritage sans passer par le collectivisme étatique, pouvez-vous m’indiquer quand le changement de régime a t-il eu lieu? N’est-ce pas la monarchie qui les a autorisé à s’installer dans ces nouvelles colonies? Au Québec, ne vit-on pas encore aujourd’hui dans une monarchie constitutionnelle?

    Alors, expliquez-moi comment nos ancêtres pouvaient protéger leur héritage sans passer par le collectivisme étatique tout en étant collectivement les sujets de Sa Majesté, la reine d’Angleterre?

    Expliquez-moi aussi comment on pourrait généraliser le salariat sans collectiviser le fétichisme de la valeur? Vous voyez, on se mord la queue, on revient à la valeur. Si je n’adhère pas à votre pyramide des valeurs, celle-ci s’écroule. Et si je n’adhère même pas à l’idée que l’anglais est la langue qui doit servir dans les échanges, où s’en va-t-on? C’est certain, je suis à la veille de vous faire passer a piece of cake pour une bouchée de pain. Le luxe est essentiel et l’essentiel est un luxe. Ça semble être votre philosophie.

    Heureusement que le ridicule ne tue pas.

    La bio-diversité est importante. Les langues en font partie.

  4. Pierre Schneider

    Tiens, tiens, une nouvelle version où Louis ne dit plus qu’il vaut mieux demeurer une province…Que de bla-bla-bla pour défendre un obtus qui refuse d’apprendre l’anglais langue seconde et qui condamne ceux qui, comme moi et plusieurs autres indépendantistes, patriotes et républicains, n’ont aucune peur d’être ouverts sur le monde et n’ont pas honte de lire Shakespeare dans le texte intégral.

  5. Sébas

    @ Terez L.:

    A quoi sert de discuter… si nos façons de voir/d’analyser le monde (i.e. nos prémisses de bases…), sont irréconciliables ?

    Je ne pense pas du tout comme vous… et cela me prendrait au moins 5 pages de textes pour répondre comme je le voudrais.

    J’avoue que je n’ai plus la patience de confronter votre façon de penser.

    Mais je vais quand même vous partager ceci:

    En tout cas, malgré que je la (i.e. notre langue), massacre plus souvent qu’autrement -surtout lorsque j’écris-, j’aime ma langue et tout ce qu’elle «porte» en elle.

    J’ai surtout ce que nos ancêtres ont fait pour la préserver… sans l’aide de l’état…
    En réalité, c’est contre toutes les interventions de l’état (anglo), qu’ils ont «travaillé»…

    J’ai été éduqué dans un milieu qui s’exprime dans un français impeccable… mais ce milieu est autant étatique (révisionniste, social-démocrate, etc), que vous… alors je ne suis un peu «tout mélangé» par rapport à mon amour pour cette langue.

    Je me comprends en tout cas et je ne m’attends pas que vous rentriez dans «mon» monde ou mode de pensée…

    ***

    Pour votre analyse sur les corporations, je vais vous dire que je suis d’accord avec plusieurs pans de celle-ci, mais pour moi -et c’est vraiment clair dans ma tête (mais avant, je parlais et pensais exactement comme vous: je vous jure!)- c’est TOUJOURS l’état (les fmi, omc, banque mondiale -donc des créatures supra-étatiques- de ce monde, inclus), qui permet à ces corpos d’exister/d’opprimer, comme elles le font.

    Je ne m’attends pas à ce que vous soyez d’accord, car je sais exactement pourquoi vous pensez comme vous le faites… Cela a l’air prétentieux, mais ne l’est pas, car je considère que ne n’ai aucun mérite de «voir» ce que je vois. Je n’ai pas décidé de rien de ce que je suis…

    Mais je n’ai vraiment plus la patience pour vous amener à comprendre LA réalité… qui n’a rien à voir avec les «package deal» idéologique que sont la gauche et la droite…

    J’ai du lire -et MÉDITER- des milliers et des milliers de textes pour comprendre et me déprogrammer.

    Je n’ai que la force de porter mes «frères et soeurs» dans mes prières…

  6. Sébas

    2 corrections:

    «J’aiME surtout ce que nos ancêtres ont fait pour la préserver…»

    «alors JE SUIS un peu «tout mélangé» par rapport à mon amour pour cette langue.»

    et p.s.:

    Terez L.,

    Je sais que si quelqu’un m’avait répondu comme je viens de le faire (lorsque j’étais un étatiste), j’aurais mal réagi, alors désolé d’avance pour ce message…

    Je ne suis pas parfait, loin de là, et j’aimerais pouvoir faire de la télépathie avec tous mes interlocuteurs, pour qu’ils puissent «voir» tout ce que je vois, et ce, dans un «éclair»…

    Et j’aimerais que les autres qui voient ce que je ne vois pas/comprends pas, puissent faire la même chose avec moi.

    🙂

  7. Sébas

    Un exemple d’un texte qui démontre que la droite et la gauche, c’est de la frime:

    http://magazinenagg.blogspot.com/2010/07/le-fmi-ce-fin-renard.html

    Et oui c’est moi qui a écrit un commentaire suite au texte.

    Je le dis encore car c’est vraiment important:

    Je pensais et parlais exactement comme vous et Philippe (l’auteur du texte en rubrique), avant que je ne comprenne comment fonctionne vraiment l’économie et toutes les interventions de l’état dans celle-ci. Et je répète que cela ne fut vraiment long et pénible comme parcours.

  8. Sébas

    Dernier message à Terez L.:

    Un exemple d’un texte qui démontre que la droite et la gauche, c’est de la frime:

    http://magazinenagg.blogspot.com/2010/07/le-fmi-ce-fin-renard.html

    Et oui c’est moi qui a écrit un commentaire suite au texte.

    Je le dis encore car c’est vraiment important:

    Je pensais et parlais exactement comme vous et Louis P. (l’auteur du texte en rubrique), avant que je ne comprenne comment fonctionne vraiment l’économie et toutes les interventions de l’état dans celle-ci. Et je répète que cela ne fut vraiment long et pénible comme parcours.

  9. Terez L.

    @Sébas

    Dans quelle partie de mon texte avez-vous pris que je serais une étatiste? J’ai seulement dit que la langue, contrairement à ce que vous affirmez, est importante, parce que c’est l’outil de transmission des valeurs, justement.

    Vous avez l’air de croire que les valeurs sont plus importantes que la langue, comme si préserver sa langue n’était pas une valeur.

    Je me considère comme une radicale. Ce mot vient de racine et s’applique aux êtres qui poussent à la verticale. Alors, vos concepts de droite et de gauche, je ne saurais vraiment pas quoi faire avec ça.

    Cessez de penser que vous êtes le seul à lire et à comprendre. Ce n’est pas parce que Louis, ou moi, ne partageons pas vos idées que nous ne comprenons pas pour autant. Nous tirons des conclusions différentes et c’est notre liberté de le faire. Quand quelqu’un ne partage pas vos idées, il ne partage pas vos idées, point. Ce n’est pas parce qu’il ne comprend pas, ou parce qu’il est illettré ou manque de culture. Je suis certaine que vous êtes capable de nous trouver des arguments plus valables.

    Et en passant, le FMI, l’OMC, la Banque Mondiale et les États sont des corporations. S’il y a quelque chose que je ne comprends pas, ce sont vos interprétations.

  10. Sébas

    De 1, vous êtes une étatiste…

    Le reconnaitre, c’est quand même pas trop demander, non ? Je lis vos réponses depuis des mois et des mois et j’en ai vraiment marre… de toutes ces contorsions mentales.

    Pour ça:

    «Cessez de penser que vous êtes le seul à lire et à comprendre. Ce n’est pas parce que Louis, ou moi, ne partageons pas vos idées que nous ne comprenons pas pour autant. Nous tirons des conclusions différentes et c’est notre liberté de le faire. Quand quelqu’un ne partage pas vos idées, il ne partage pas vos idées, point.»

    Tout est relatif?

    Toutes les idées se valent?

    Non merci.

    Vous pouvez rester dans votre monde, moi je cherche LA réalité en tout, parce que je SAIS qu’elle existe.

    LA nature humaine est unique

    LA fausse monnaie EST.

    L’ÉTAT qui oppresse depuis des millénaires, EST. Et il n’est jamais notre ami.

    1 + 1 = 2

    Etc

    ***

    Vous dites:

    «Et en passant, le FMI, l’OMC, la Banque Mondiale et les États sont des corporations. S’il y a quelque chose que je ne comprends pas, ce sont vos interprétations»

    Comme la banques centrale américaine et comme le Canada. Mais cela change rien à rien à LA réalité: ce sont DES états qui ont donné naissance à ces corporations.

    Et je vous gage que vous croyez que L’onu travaille pour le bien de l’humanité…

    ***

    Vous voyez le monde selon DES THÉORIES, droite-gauche, je ne vois pas le monde comme ça, car je ne suis PAS dans la théorie, mais dans LA réalité

    Restez avec vos idées et opinions basées sur l’idée que «tout est relatif» (et vous êtes 100% libre de le faire, affirmer le contraire et de la mauvaise foi de votre part), et moi je vais continuer ma quête, sans vous et les ÉTATISTES comme vous.

    Merci

  11. Terez L.

    @Sébas

    Heureusement que vous savez mieux que moi ce que je pense. En plus de pouvoir voir à travers mes murs comme mes ex-voisins, vous pouvez lire dans mes pensées.

    Vous êtes vraiment trop fort. Je n’ai plus qu’à aller me coucher.

    J’espère juste que je ne rêverai pas… Des fois que vous sauriez plus que moi, demain matin, à quoi j’ai rêvé.

  12. La « république » est le produit de la révolution, non pas le fait de « mous ».

    Toutes les langues ont droit de cité. Au Québec, la langue de la majorité c’est le français dont il nous appartient d’assurer l’enracinement et le rayonnement.

    Pour ce qui est de toutes les autres langues, elles ne valent certainement pas moins que la nôtre et chacune d’entre elles constitue un joyau du patrimoine culturel mondial. En défendant notre langue, ce sont toutes les langues que nous protégeons.

  13. Kevin

    @ Terez L.

    Vous vous faites planter comme c’est pas possible par Philippe David depuis je ne sais pas trop combien de temps. Vos messages sont toujours remplis d’incohérence, de confusion et de mélange de concepts. Vous associez les subventions et les corporations aux libre-marché, vous associez individualisme et libre-marché dans une acrobatie intellectuelle particulièrement amusante.

    Je ne prends même pas le temps d’expliquer, de détailler ou de nuancer, c’est inutile. Vous avez votre vision, vous n’avez pas de remise en question et d’esprit critique. Tout comme Sébass, j’ai eu votre vision et la vision de L. Préfontaine pendant longtemps (bah pas si longtemps, j’ai eu de la chance) et je ri de voir mon ancien manque de cohérence.

    Peu importe, vous êtes divertissante, je prend moins de plaisir à lire des auteurs sérieux qui ne sombrent pas dans un relativisme endormant qu’à lire Préfontaine ou vous. C’est comme un show d’humour.

    Continuez votre bon travail

  14. Terez L.

    @Kevin

    Si je suis si mélangée, c’est bien la preuve que ma vision ne relève ni de la droite, ni de la gauche, mais est un peu plus personnelle que celle de tous ces gens qui ont tous leur maître à penser. Quand on a pas de guide, on s’égare parfois. C’est le prix à payer pour tracer son propre chemin.

    Quand au relativisme, il faudrait spécifier si vous parlez de relativisme moral ou de relativisme culturel, ce qui est très différent. Car je n’adhère nullement au relativisme moral.

    Que voulez-vous, on ne peut pas tous avoir la Vérité révélée comme ce fut le cas pour vous? Certains doivent chercher et lire beaucoup pour arriver à peu de savoir et de cohérence.

    Comme vous dites, vous avez eu de la chance. Pour ce qui est de la modestie, par contre, je pense que vous avez encore des croutes à manger. Évitez seulement de les manger en riant, vous pourriez vous étouffer. Le monde ne s’en remettrait pas.

  15. Kevin

    Oh pitié, vous n’appréciez pas le relativisme moral… pourtant vous aimez beaucoup justifier les dépenses de l’état et vous aimez tellement les programmes sociaux.

    Pour vous il est concevable de prendre de l’argent à des citoyens pour le donner à d’autre citoyens (en engraissant des fonctionnaires au passage) mais pas de subventionner les entreprise ou whatever ce à quoi vous vous opposez.

    Pourtant c’est du vol dans les deux cas… Vous parlez d’indépendance intellectuelle…… pfff comique hehehe. Essayer de comprendre le fonctionnement de l’humain sans faire appel aux expérience des autres est complètement stupide. Mes raisonnements s’appuient sur un raisonnement logique par une base solide.

    Par exemple ; il est interdit de tuer, peu importe les circonstances. Même si ta blonde te trompe avec ton meilleur chum, tu n’as pas plus le droit de tuer. La justification de quelquechose ne se fait pas sur une base émotive mais rationnelle.

    Dans votre cas, vous justifiez le vol par un raisonnement émotif. Si un transfert de richesse est bon à vos yeux, vous l’appuyez. C’est ça du relativisme moral. À vos yeux, les loi peuvent être manipulées par la société puisqu’elles résultent d’un « choix de société.

    C’est de cette façon que je vois des imbécile heureux demander qu’on rende illégal tout port de signe religieux, c’est de cette façon qu’on justifie le monopole de la Commission Canadienne du Lait., c’est de cette façon qu’on justifie le CRTC qui n’est rien d’autre qu’un ministère de la propagande en version light.

    Peu importe, je ne veux pas vous convaincre, vous êtes une perte de temps. Vos réflexions sont totalement émotives et basées sur rien d’autre qu’un jugement de valeur dans le moment présent.

    En passant, de dire que vous n’êtes pas dans mon niveau de discussion (ou celui de Philippe David, qui est largement supérieur) n’est pas de l’arrogance. Il y a largement suffisamment d’étatistes qui sont conséquent dans leurs positions pour ne pas perdre mon temps.

    By the way, vous dites que je crois avoir la « Vérité »… bordel ce n’est pas être dogmatique que de dire que le ciel est bleu et non orange!! Nos différents ne sont pas ceux de convictions mais seulement de perception…

  16. Terez L.

    Excusez, je ne savais pas qu’écrire un commentaire dans un blogue était un concours réservé à l’élite intellectuelle de la nation. Et que vous pouvez juger de l’idéologie de quelqu’un suite à une vingtaine de commentaires, et non de textes.

    Continuez donc votre beau monologue.

  17. Kevin

    Bin non c’est pas une question d’élite intellectuelle. J’en serais bien loin moi-même!

    Je parle d’intellectuel au sens de l’intellect, capacité de réflection, de démarche logique cohérente.

    Vous parlez d’élite intellectuelle, d’universitaires, d’experts, d’économiste, docteurs, etc.

    En fait je méprise beaucoup de ceux qui font partie de « l’élite intellectuelle ». Par exemple la plupart des économistes sont des étatistes qui comprennent plus le fonctionnement de l’algèbre que de l’économie. Leur éducation était tellement rigide et abstraite qu’ils ont tenté de le regarder comme un bâtiment au lieu de le considérer comme un système aussi vivant que ceux qui en font partie (l’économie, comme la mécanique, le bâtiment, la physique, la sociologie et l’électronique sont des systèmes complexe avec plusieurs facteurs qui dirigent leur fonctionnement).

    Plusieurs psychiatres vont aussi inutilement complexifier les interaction humaines et faire des corrélations inutile. En bout de ligne, les recherches de chacun amène un meilleur portrait global mais certains sont particulièrement risible lorsqu’on regarde leurs travaux.

  18. Terez L.

    @Kevin

    Si vous cessiez de présumer toutes sortes d’idioties à mon sujet, on pourrait peut-être commencer à se parler pour vrai. Vous présumez que lorsque je parle d’élite, je parle des experts et des universitaires. Qu’est-ce qui vous porte à présumer cela? C’est un des problèmes, dans ces blogues. Il suffit de faire une déclaration qui semble correspondre à une pensée étiquetée de droite ou de gauche, ou étatiste ou libertarienne, pour qu’on soit immédiatement étiqueté selon cette idéologie. Les gens se prennent tous pour Jojo Savard. Ils lisent dans les pensées et déduisent toute une idéologie à partir d’une simple phrase.

    La réalité est beaucoup plus complexe que ça. Je ne sais pas où vous prenez tout ce que vous prétendez que je serais supposer penser? Pour vous, les Inuits étaient-ils étatistes avant l’arrivée des blancs? Si oui, je m’en confesse, je dois être étatiste sans le savoir, puisque quand je parle de communauté ou du nous je me réfère plutôt à ce genre de communauté ou à ce type de nous. Et que lorsque je parle de partage, je pense à des savoirs concrets, plutôt qu’à des billets de banque.

    Si je les compare à mon âge, mes commentaires sur des blogues sont extrêmement récents. Je ne suis pas une professionnelle du commentaire, ni de l’écriture. Mais j’ai beaucoup lu et réfléchi durant ma relativement longue vie. Si je suis maladroite dans l’expression de ma pensée, j’ai trop lu et trop réfléchi pour accepter que vous tentiez de me mettre dans vos petites cases étroites et mal aéré, et ce, en généralisant suite à un commentaire ou une simple phrase. On ne peut pas donner une définition complète de tous les concepts qu’on utilise dans un simple commentaire. Mais, vous, vous semblez capable de deviner quelle définition de quel concept j’utilise, juste par une simple phrase. Chapeau! Vous êtes très fort.

    Si vous pensez que le fait que Philippe David s’amuse à me planter est suffisant pour faire de même, tout ce que vous démontrez, c’est que vous êtes un mouton. Ben oui, mettons-nous à dix autour de la dame pour la massacrer. Si vous croyez démontrer ainsi votre virilité, je vous jure que c’est que vous vous méprenez sur ce qu’est la véritable virilité. Les gangs de rue ne sont pas un modèle à suivre.

    Quand je publierai des articles (des vrais articles et non des réactions aux articles) sur ce site, vous pourrez critiquer mon manque de professionnalisme. Pour l’instant, ce n’est pas le cas, je suis une amateure, une dilettante qui ne vise qu’à inciter les gens à se poser des questions. Je ne suis peut-être pas très douée, mais au moins, j’essaie. C’est certain que lorsqu’on ne tente rien, on ne risque rien.

    Quand on se contente de faire des attaques personnelles sans apporter rien de nouveau ou de contradictoire au débat, on ne prend pas grand risque non plus.

    Si au lieu de m’attaquer, vous pensiez dialogue, on pourrait peut-être s’apporter quelque chose.

    Juste dommage.

    Si vous voulez juste commencer à comprendre un peu dans quels questionnements, je me situe, je vous indique ce lien. Je ne gagne pas ma vie par mon intellect, je suis une artisane, je tiens à vous le préciser.

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1993_num_44_6_409500

    Et même si j’adhère en partie à ce qui est dit dans cet article, celui-ci ne saurait être une réponse complète à toutes mes questions.

    Bref, j’aimerais bien avoir toutes vos certitudes. Quand à moi, j’ai des théories (Théo rit de moi), des questionnements et des doutes. J’ai aussi des idéologies qui me parlent plus que d’autres. Mais c’est tout.

    Bon, allez, maintenant, vous pouvez me planter. Comme on ne peut plus être raciste ou homophobe, ou sexiste, il faut bien planter les gens qui ne pensent pas comme nous. C’est tout ce qui nous reste. Il ne faudrait surtout pas s’en priver!

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