De Guindonville à Oka, la loi doit s’appliquer

Vous êtes propriétaire d’un terrain. Vous avez tous les papiers, le terrain lui-même est sur le territoire du Québec, dans une municipalité reconnue. Vous allez visiter votre propre terrain, y faire des travaux pour la sécurité des citoyens, et on vous insulte, on vous menace de mort, on s’attaque à votre voiture. La police arrive. Pour vous protéger, croyez-vous? Erreur! Elle vous demande de quitter les lieux et n’a pas l’intention de faire quoi que ce soit contre ceux qui ont violé la loi – notre loi. Deux poids, deux mesures. Il y a une loi pour les Québécois, et une autre pour les autochtones.

Richard Ducharme, de la compagnie Norfolk, qui possède le terrain, a bien raison: « C’est peut-être une région sensible, mais c’est une région qui fait partie du territoire intégral du Québec. Elle est assujettie au code civil du Québec, ces terrains sont sous la juridiction de la ville de Oka et ils sont enregistrés au cadastre officiel du Québec. » Ne s’agit-il pas là de la plus pure des vérités? Dans quelle sorte de société vivons-nous si nous ne pouvons pas garantir les droits de ceux qui ont respecté toutes les règles du jeu et qui se font aujourd’hui floués par des gens préférant présenter poings et menaces plutôt que d’agir en personnes civilisées?

Imaginons une situation analogue. Tiens, pourquoi pas l’ancienGuindonville, à Val-David. En 2003, suite à un règlement municipal décidant de transformer le terrain en stationnement, des gens ont été expropriés, on a démoli leurs maisons, ils ont tout perdu. A-t-on demandé à la ville de discuter, de trouver un compromis? A-t-on demandé aux démolisseurs de faire demi-tour à cause du chahut causé par leur présence? Non. On a envoyé la police, on a délogé les manifestants de force et on a tout rasé. Ce n’étaient pas des Mohawks armés jusqu’aux dents qu’on a arrachés à leur tranquille existence; ce n’étaient pas des « Warriors » criminalisés: c’étaient des enfants, des familles, des personnes âgées.

C’étaient des Québécois.

Quand la loi du Québec doit être appliquée et qu’il faut faire face à des Québécois, on éprouve soudainement beaucoup moins de scrupules. On applique la loi, simplement. « Désolé madame, votre maison va être détruite, mais c’est la loi, si vous n’êtes pas contente vous savez pour qui ne pas voter dans quatre ans. » Bingo, c’est si facile. Nous sommes grands, nous sommes une démocratie, nous appliquons la loi. C’est ce qui différencie un État de droit d’une République de banane: la loi est légitime, les règlements sont démocratiques, et la police a le mandat de les appliquer.

Mais dès qu’il est question des autochtones, ou d’autres minorités – on se souvient que la ministre Courchesne avait modifié le calendrier scolaire pour accommoder des écoles juives – tous nos beaux principes prennent le bord. Soudainement, plutôt que d’appliquer des lois et règlements pour tous, on désire l’accommodement, la discussion, le dialogue, la « non-provocation ». Vous imaginez? La loi qui, contre les Québécois, s’applique d’elle-même, est devenue provocation contre les minorités!

Alors qu’à Guindonville on a démoli et que la police a constitué – avec justesse – le bras armé de la loi, à Oka, elle se refuse à jouer son rôle et elle demande à un individu dans son droit le plus strict et possédant légalement un territoire, de ne pas y avoir accès. Pire, elle ne fait rien contre les manifestants qui le menacent. Deux poids, deux mesures, vous dites?

Il faut tracer une limite

On peut être sensible aux revendications territoriales des autochtones, mais il faut tracer une limite. Il n’est pas plus question pour nous de leur redonner l’île de Montréal qu’il ne serait justifié pour les Acadiens de réclamer toutes les provinces maritimes du Canada sous prétexte que ces provinces sont devenues anglaises après la Déportation – et le génocide – qu’ils ont subi en 1755. L’Île-du-prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et le sud du Nouveau-Brunswick sont principalement anglaises; Oka appartient au territoire du Québec. C’est injuste, mais c’est ainsi. Le passé ne peut être entièrement réparé. On ne peut pas plus redonner l’Amérique aux dizaines de peuples autochtones qu’on ne peut empêcher l’arme atomique d’exister. Il faut bâtir à partir de ce que nous avons, aujourd’hui.

Si, un jour, nous décidons de morceler un peu plus notre territoire pour satisfaire les ambitions de minorités pratiquant l’exclusion raciste de ses habitants blancs, refusant d’apprendre notre langue et méprisant jusqu’à la plus fondamentale de nos lois, ce sera un choix qui devra être respecté. Mais en attendant, la loi s’applique, le terrain possédé par Norfolk est sur le territoire du Québec et la police devrait faire son travail, en garantir l’accès à son propriétaire et arrêter quiconque viole la loi.

Si nous acceptons de vivre dans le traumatisme de la crise d’Oka de 1990, si nous écoutons les sirènes de la défaite agitées par des ministres à-plat-ventristes prônant le refus d’appliquer notre loi sur notre propre territoire pour ne pas « envenimer la situation », ce ne serait pas seulement la « situation » qui « s’envenimerait », mais ce serait notre propre capacité à former une société cohérente où les lois s’appliquent pour tous qui serait menacée. En reculant collectivement devant une bande de voyous armés qui méprisent nos lois, nous ouvririons la porte aux pires des demandes, aux plus folles revendications, aux pires dérogations à cet esprit pourtant si noble qui devrait nous habiter: celui de faire partie d’une société qui traite chacun des siens de la même manière.

Aujourd’hui, l’État québécois recule sur son propre territoire contre une bande de Mohawks. Demain, qu’en sera-t-il? Quel message lance-t-on à tous ceux qui ne rêvent que de détruire nos lois, d’affaiblir notre territoire et de s’attaquer à nos valeurs?

Bloquez la route, menacez de mort, et on vous écoutera. C’est cela qu’on leur dit.

Voilà bien le pire des messages.

De Guindonville à Oka, dans un État de droit, la loi doit s’appliquer. C’est tout. Si la loi est injuste, qu’on la modifie, mais en attendant, qu’on envoie la police et qu’on permette à cet honnête citoyen de jouir de son terrain. Entre les inconvénients possibles d’une offensive policière et la certitude d’un terrible recul si on laisse une minorité dicter sa loi à la majorité, le choix est clair.

Louis Préfontaine

18 Commentaires

Classé dans Actualité, Louis Préfontaine

18 réponses à “De Guindonville à Oka, la loi doit s’appliquer

  1. Aimé Laliberté

    J’essaye de commenter cet article, mais ça ne fonctionne pas.

  2. Aimé Laliberté

    @Louis

    C’est quand même incroyable les choses que tu écris:

    ‘Mais dès qu’il est question des autochtones, ou d’autres minorités…’

    Quand les premiers colons sont arrivés, les Indiens étaient une majorité au Canada, et les colons était la minorité.

    Si tu passais un peu de temps à étudier les autochtones, tu verrais qu’à leurs yeux tu es un Européen, et un immigrant.

    Cela est un fait historique.

    Les autochtones ont divers droits, que tu ne connais pas, qui résultent soit de traités qu’ils ont signés, soit du fait qu’ils étaient les premiers occupants de la terre ou du terrain concernés, soit du fait qu’ils ne reconnaissent pas l’autorité du gouvernement fédéral (ou provincial) sur le territoire qu’ils occupent.

    Il y a aussi la Déclaration des droits des peuples autochtones adoptée en 2007 par les Nations Unies et appuyée par un grand nombre de pays signataires, mais pas le Canada.

    http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/fr/drip.html

  3. Aimé Laliberté

    Donc, il existe plusieurs facteurs qui font que le bout de papier de Richard Ducharme/Norfolk ne veut pas dire qu’il peut faire n’importe quoi, n’importe ou, sans égards aux droits des gens qui vivent dèjà là depuis des centaines d’années.

    Le lien qui suit décrit la position des Autochtones d’Oka concernant Richard Ducharme de la compagnie Norfolk.

    Essentiellement, on lui reproche d’avoir orchestré une confrontation avec les Autochtones d’Oka, afin d’obliger la ville d’Oka à lui racheter son terrain à fort prix.

    Les revendications territoriales des autochtones d’Oka sont bien connues.

    Les agissements de Richard Ducharme de la compagnie Norfolk sont perçus comme une provocation à l’endroit des Mohawks qui habitent cet endroit depuis toujours.

    http://www.turtleisland.org/news/news-oka.htm

  4. Sayan

    @Aimé

    …Tu connais sûrement l’expression « mettre tout ses oeufs dans le même panier »…Puisque tu l’appliques candidement. Je respecte ton opinion a l’égard des « descendants » de ceux que nos « ancêtres » ont chassé de leur territoire et bousculé sans impunité.

    Mais là s’arrête tout corrélation avec le présent sujet.

    Pour ton information, ce ne sont pas les autochtones d’Oka qui posent problème. Car ceux-ci ont aussi peur que nous de ceux qui font LEUR lois, sans égard au reste. Ils sont menés par le bout du nez par une bande de criminel Mohawks. Lesquels, soit-dit en passant ne sont même pas d’ici !! Ils sont américains. ( Tu sembles friand d’histoire, tu devrais savoir ce point )

    Donc, ces criminels marginaux américains tentent depuis plus de 150 ans de réclamer ces terres sous prétexte qu’ils partegent le même sang que ceux qui les habitaient avant l’arrivé des Européens. Et même en cour supérieur, ils échouent. Car ce ne sont pas leur terres.

    Pour le problème actuel, les autochtones d’Oka supportent en majorité la simple chose que m.Ducharme voulait faire ; couper un arbre malade qui menace de tomber sur la maison du voisin, un autochtone.

    Une petite bande de criminel Américians, ( la plupart d’ex-militaire ) qui font des millions de profits avec le traffic d’armes, et d’autres bien.

    Ils font peur car ils n’ont pas de morale et sont plus armés que la police et la GRC réunis. Rien a voir avec les valeurs ancestrales des autochtones.

    J’ai des amis autochtones, et de les mettres dans le même panier que ces derniers est une terrible insulte a leur yeux.

    P.S.: Si l’on suit ton argument; TU n’es pas chez toi.. Le terrain que tu occupes, a été réclamé de force par les mêmes Européens que tu condamnes. Tu serait complice d’une invasion territoriale. Que fais-tu pour réparer ce tort ?!

    Et tout les afro-américains de ce continent auraient le droit de réclamer vengence pour tout les tort a leur ancêtres causé par les caucassiens du continent. Et les juifs vis-a-vis les Allemands, et les autochtones d’amérique du sud de brûler et condamner tout ce qui est Espagnol ?! Ainsi de suite…

    Tout ça, pour justifier d’empêcher un propriétaire d’aller corriger un bête problème de sécurité ( vis-a-vis un autochtone ! ) dont il est responsable ? ( sur papier du moins )

    C’est pour combler ce candide manque de logique que les lois ont dû être inventés. Le gros bon sens n’étant pas inné a tous.

  5. Aimé Laliberté

    Sayan,

    C’est vrai qu’il y a eu plusieurs problèmes internes chez les Mohawks d’Oka.

    Je n’étais pas au courant de tout ce que tu racontes, et je ne me prononce pas sur la valeurs des revendications territoriales des Mohawks d’Oka, et ce n’tait pas mon intention d’insulter qui que ce soit.

    Je dis simplement que les revendications des Mo0hawks d’Oka existent. Tu prétends que c’est de la frime. Je ne sais pas.

    Mais tout le monde sait ou devrait savoir que de construire des immeubles sur ce bout de terrain, ça va causer des problèmes.

    On peut dire qu’il faut respecter le droit de propriété du développeur, mais on peut aussi dire que ce développeur est prêt à rompre la (fragile?) paix sociale à Oka pour une poignée de dollars.

  6. Jean-Marie De Serre

    Sayan , vous dites un bête problème de sécurité ( vis-à-vis un autochtone ! ) dont il est responsable ? ( sur papier du moins ). Le Monsieur n’avait qu’à aller à la Municipalité et se faire dégager par  » Écrit  » de cette responsabilité précise.=== Je me répète ; crisser leurs la paix aux Autochtone.===C’est pour combler ce candide manque de logique que les lois ont dû être inventées. Le gros bon sens n’étant pas inné à tous. Monsieur Sayan ça a du sens ce que vous dites , mais pour au temps de Moise , ça pas duré longtemps 2 heures environ. Comme il avait été éblouie en haut de la côte et redescendant presque rendu en bas , il s’est enfargé sur une roche et il a cassé les  » TABLES DE LA LOI « . Les Scribes ont recollé les morceaux tant bien que mal , mais chacun à leur façon.=== De là résulte ; la Loi sur les compétences Municipales , le Code Municipal , le Code Civil du Québec , mais pas celui d’ailleurs , le Code Criminel et peut-être d’autres.=== J’ai fouillé et j’en ai conclus que le Code Civil du Québec est 1/2 fois trop épais et que le Code criminel ne devrait pas avoir plus que l’épaisseur du CODE CRIMINEL ANNOTÉ 2010 au lieu du près de 4 pouces qu’il a le 20 août 2010.
    Jean-Marie De Serre.

  7. Sayan

    @m.De Serre

    « Le Monsieur n’avait qu’à aller à la Municipalité et se faire dégager par » Écrit » de cette responsabilité précise. » Bien sûr… Et il pourrait aussi se crisser des dangers qu’un arbre tombe sur la maison de quelqu’un qui a demandé qu’on le coupe. Le gars veut prendre ses responsabilités et on le blâme pour ça ? Si l’arbre tombe, les Mohawks blâmeront qui vous croyez ?? Et puis la municipalité ne fera pas un tel geste; ils ne peuvent pas laisser la responsabilité aux Mohawks car ils se crissent bien de nos lois.

    Vous croyez que quiconque peut se « délaisser » de ses responsabilités juste en le demandant ?! Désolé de vous le dire, mais je trouve cela plutôt naïf.

    « crisser leurs la paix aux Autochtone » … Sous quels prétexte ?! La paix sociale fragile ?! C’est là que nous ne sembler pas comprendre. Les autochtones n’ont des problèmes que parce qu’une poignée de criminels sans scrupules ont pris les guides de ces communautés. Prenez le temps d’en jaser avec les autochtones; ils vivent dans la peur et l’incompréhension. Oui les blancs ont ruiné leurs valeurs ancestrales, mais aujourd’hui le problème perdure et alimente la répulsion des blancs envers eux – JUSTE a cause des injustices et des « faux » avantages fait a leur égards. Avantages qui bénéficient majoritairement aux criminels. Avantages mis en place pour acheter une paix artificielle et incohérente, car nos dirigeants ont peur des Mohawks et de leur pouvoir. – Il est là , le véritable problème.

    Ce n’est pas d’harceler ces communautés, c’est de leur permettre de vivre comme tout l’monde et d’enfin gagner le respect du reste de la population.

    Si tout les criminels avaient la même librerté que les Mohawks, nous viverions dans un enfer que vous n’osez pas même imaginer. Il n’est pas logique que quelques dizaines controlent la vie des milliers de leurs semblable et qu’ils menacent la vie des millions d’autres avec le traffic d’armes, de drogues et autres crimes.

    Vous réclamez qu’on fiche la paix aux autochtones, alors débarrassez-les de ces criminels Mohawks ! Ils ne demandent que ça…
    Et comment comptez-vous y arriver sans lois ?!

  8. Aimé Laliberté

    Cher Sayan,

    Je comprends ce que vous expliquez. Je savais qu’il y avait eu de sérieux problèmes internes à Oka il y a quelques années, quand le poste de police a été encerclé par la population locale, mais je ne savais pas ce que vous racontez dans votre commentaire.

    Je connais aussi des Mohawks qui se plaignent des imposteurs qui parfois même sont des descendants européens, qui se font passer pour des autochtones et qui négocient avec le gouvernement fédéral ou provincial au nom d’un groupe particulier d’autoctones, sans aucune autorisation.

    Je ne doute pas de ce que vous dites, mais ce projet de construction n’aidera pas la situation.

  9. Jean-Marie De Serre

    Monsieur Sayan , je suis  » l’Autochtone  » de Tingwick et je n’ai pas de Mohawks pour m’aider.=== Je me sers justement de ces lois et règlements dont vous parlez pour essayer de m’en sortir. Tout ce que je peux vous dire pour l’instant c’est que les Jésuites ont aussi enseigné aux Autochtones , mais les Mohawks fallait qu’ils mettent eux aussi leur doigt dans le trou pour croire et faut qu’ils continuent à le faire s’ils veulent garder un minimum de leur tradition passé.=== J’ai posé cette question à Monsieur André Joncas , quelle est la valeur des Lois du Code Civil du Québec en 2010 ? J’attends la réponse. Pourriez-vous me répondre : vous ? Si vous parvenez à me dire je vais m’étendre sur le sujet des Lois.
    Jean-Marie De Serre.

  10. Sayan

    @Aimé Laliberté

    « mais ce projet de construction n’aidera pas la situation. »
    Je suis tout a fait de votre avis sur ce point. Et vous avez raison de souligner les abus et les impostures qui viennent nuire a la situation. La problématique autochtone est bien plus complexe qu’elle n’y parait.

    Bien sûr, je soutiens que les lois devrait être appliqués ( par transparence et pour rétablir l’ordre ) mais je vous concède que ce n’est pas suffisant. Les autochtones ont droit a plus de respect de notre part et un sérieux coup de pouce pour revaloriser ces derniers à la véritable place qu’ils occupent dans notre histoire. Il y a beaucoup a faire pour rétablir la situation et je crois qu’il faut d’abord éliminer les pommes pourrites du panier ! …Tant du côté des politiciens qui ne font qu’envenimer le problème en fermant les yeux que du côté des quelques Mohawks criminels de haut niveaux qui font tant de tort a l’ensemble du problème.

  11. Sombre Déréliction

    La destruction de Guindonville est l’histoire d’une belle saloperie, naturellement si on se sert de cela pour justifier d’autres actions, ça risque d’être beau.

    L’histoire des terrains de Norfolk est différente parce que ces terres sont en négociations pour être remises aux Mohawk, qui les considèrent comme étant sacrés. Je crois que le problème, c’est que Norfolk, demande une somme exagérée pour remettre ces terres entre les mains de l’État afin que celui-ci puisse les remettes entre les mains de la communauté Mohawk.

  12. Jean-Marie De Serre

    Monsieur Louis Préfontaine , vous êtes-vous relu ? Surtout le premier paragraphe.=== Messieurs , Sayan et Aimé Laliberté , avez-vous lu et relu le premier paragraphe de Monsieur Préfontaine ? Moi je l’ai fait , car je fais le lien de ce premier paragraphe ; avec moi , les Autochtones et les Palestiniens .=== J’ai un fond dominant sur un fond servant dans la Municipalité de Tingwick avec servitude de passage perpétuelle , donc sur le territoire du Québec qui est dans un Canada  » SOUVERAIN  » , allo la PLANÈTE. === Tout se joue présentement à l’International , on va voir si les  » FRANÇAIS  » à Napoléon , vont protéger le bateau plein de  » FEMMES  » qui vient de partir pour donner de l’aide à Gaza. === On verra pour moi après demain , je les ai moi aussi : les papiers.
    Jean-Marie De Serre.

  13. sopadeajo

    Il faut cependant ne pas oublier que les minorités indigènes (autochtones) du Québec sont au Québec ce que le Québec est au Canada. Il y a aussi le fait qu´historiquement, ils étaient là avant nous! Il faut donc de l´indulgence envers leurs revendications, si elles ne sont pas manipulées par les unionistes anglophiles (je parle depuis l´Europe, sans connaître le fond de la question (ni la forme); mais bien plus qu´une poule, je suis capable de dire si une omelette est savoureuse ou non; et les problèmes culturels-nationaux sont similaires all over the world).

  14. sopadeajo

    « De Guindonville à Oka, dans un État de droit, la loi doit s’appliquer. C’est tout. Si la loi est injuste, qu’on la modifie »
    C´est loin d´être aussi simple: ¿la loi Québecoise ou la loi Canadienne ou bien encore the British Rule???

    La loi c´est tout à fait relatif et c´est la loi du vainqueur, pas celle du vaincu. Par exemple, sous l´occupation romaine de l´Europe occidentale, la loi n´était pas notre loi. C´était leur loi. Elle pouvait par ailleurs être meillure (ou pire) que les notres (nos lois). Mais c´était une loi étrangère.

  15. sopadeajo

    La photo de tête d´article me fait penser à celle-ci:
    http://www.elpais.com/fotogaleria/Fotos/dia/elpgal/20100817elpepuint_1/Zes/10
    They could be friends, could they?

  16. Louise

    Suite à la lecture de tous vos commentaires, j’aimerais tout simplement apporter mon point de vue. Pour l’instant, la discussion semble se baser sur les autochtones d’Oka. Pour ma part, je vis dans une ville à proximité d’une communauté Mohawks. Lorsque j’étais à l’université, j’ai suivi un cours en droit et ce professeur (avocat) était justement pour la défense des autochtones. Tout ce qu’il apportait comme arguments, étaient que la Loi qui régissait le pouvoir des Autochtones remontaient dans les années 1887 et qu’au fil des années, rien n’avait changé dans cette Loi. Je pourrais vous dire personnellement que c’est vrai pour l’avoir vécu dans ma ville…

    Cet avocat dénonçait le droit des autochtones en mentionnant que cette loi était établie dans toutes les réserves et que ceux-ci n’avaient même pas le droit d’acheter ou de consommer des boissons avec alcools alors que tous les autres peuples pouvaient en consommer à volonté sans restrictions chez soi. Pour ma part, j’imaginais simplement la frustration de ce peuple… Non pas simplement au niveau de la consommation de boissons ce qui a engendré énormément de conflits d’ailleurs, mais simplement au niveau de la liberté des Peuples ! Une loi qui était toujours en vigueur à l’époque de mon cours…

    Malgré toutes les fausses allégations au niveau de l’histoire, je pense que nous avons tous des appartenances à chaque peuple… et que nous choisissons de croire à celle qui nous correspond le mieux présentement… en attendant l’Unité de tous les Peuples !

    Louise

  17. sopadeajo

    La violence aux étatsunis vue depuis le Québec (on reconnaît l´accent Québecois),..Un truc vraiment marrant…

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