Archives quotidiennes : 31 août 2010

L’incroyable arnaque de BP: le puits (B) qui n’a jamais été colmaté

Madames et messieurs, British Petroleum (BP) a menti à toute la population – encore une fois – à propos de ce qui se passe réellement dans le golfe du Mexique suite à l’explosion de la plateforme du Deepwater Horizon le 20 avril dernier, qu’elle louait de l’opérateur Transocean Ltd.

Sauf que cette fois-ci, la manipulation de la réalité dépasse tout entendement. Suite aux efforts infructueux continuels durant tout l’été de colmater la plus importante fuite de pétrole de l’histoire des États-Unis, BP a plutôt opté pour tromper la population en présentant un colmatage d’un autre puits. Vous avez bien lu: BP, avec l’aide de l’administration Obama et des médias traditionnels, ont procédé à un spectacle orwellien de miroirs et de fumée en colmatant un autre puits que celui qui avait explosé le 20 avril.

Ces affirmations ne sont pas à prendre à la légère et elles sont soutenues par des évidences et preuves qui sont soumises à l’examen des lecteurs et des lectrices.

Tout d’abord, il est important de prendre connaissance du document officiel produit par British Petroleum conjointement avec le US Minerals Management Service (MMS). Selon ce document public, il existe deux puits dans la région où le déversement s’est produit. Le premier, le Puits « A » (Well A), a été percé plus tôt cette année et a rencontré des problèmes et fut par la suite colmaté et abandonné. Cela a été confirmé lors de l’émission américaine « 60 minutes » de CBS par un témoin, Mike Williams (vidéo disponible ici). Par la suite, le Puits « B » (Well B) a été percé pour finalement résulter en l’explosion et la destruction de la plateforme du Deepwater Horizon. (Prendre note que dans le document se trouve une erreur de rédaction à la page 10 du MMS PDF concernant la coordonnée Y pour le Puits B. La coordonnée est correctement inscrite en page 3 et 11. Vous remarquerez que la personne (dyslexique?) qui a écrit le rapport a inversé un ‘1’ et un ‘4’ à la page 10. Ceci est important parce qu’une grande confusion pourrait en résulter: la véritable coordonnée du Puits B devrait être Y=10431494, et non pas Y=10434194)

Cela est clairement visible en première page du document de BP et du MMS. BP a reçu la permission du MMS de percer deux puits dans le bloc « 252 Mississippi Canyon Area » (MC252). La localisation du bloc porte le numéro OCS-G 32306 et à l’intérieur de celui-ci se trouve inscrit le Puits A et le Puits B qui furent tous deux prévus et approuvés par le MMS. Voilà l’information cruciale que BP, le gouvernement américain et les grands médias ont omis de révéler au public. Tout cela est clairement indiqué sur la carte fournie par BP à la page 3 du même document, où il est possible de voir exactement le positionnement du Puits A et B. En page 8, dans la section « Tentative Schedule of Proposed Activities« , on peut y voir le début proposé des travaux des deux puits et du délais de 100 jours accordés pour réaliser les travaux aux deux emplacements qui sont décrits comme devant être « percés et ensuite temporairement abandonnés ». Il semble que BP et Transocean n’ont pas su respecter les délais prescrits, mais il n’en demeure pas moins que deux puits ont été percés; le Puits A et ensuite le Puits B.

Venant soutenir l’évidence que ces deux puits furent bel et bien percés, se trouve cet autre document officiel datant du 27 avril 2010 concernant les deux autres puits de secours devant être percés d’urgence pour intercepter et aider à colmater le Puits B qui a explosé le 10 avril 2010, entrainant la destruction du Deepwater Horizon. Ces deux puits de secours portent les noms de Puits « C » et Puits « D », tel que visible en première page.

Voir aussi cette courte vidéo qui révèle leur mensonge. La coordonnée X, dans le coin en haut à gauche de l’écran du ROV (ROV est un sigle en anglais pour Remote Operated Vehicle – littéralement, « véhicule commandé à distance ») est ce qui nous intéresse. Elle est en fait inscrite à côté de la lettre « E » pour « East », mais lorsqu’on retourne au plan initial d’exploration que BP a fourni, cela signifie l’axe X sur la carte du fond marin. L’image de la vidéo est quelque peu floue, mais il est possible d’y distinguer: « E: 1202512.35 ». Quelques secondes plus tard, on peut apercevoir une autre coordonnée: « E: 1202879.69 ». Ensuite, quelques autres secondes après, lorsque la scène change de nouveau, le ROV se situe à « E: 1202496.94 ».

De retour au document PDF ci-haut mentionné du Minerals Management Service — BP a demandé les permis pour forer le Puits A situé à « X:1202803.88 » et le Puits B à « X: 1202514.00 ». Aussi clair que le jour. Deux puits furent percés, rapporté seulement qu’à une ou deux reprises par les médias.

BP répand de la désinformation. Ces deux images comparatives (cliquez pour agrandir) prouvent bien l’existence des deux puits forés, à deux emplacements distinctifs.

Ci-dessous, vous trouverez des images supplémentaires pour documenter tout cela davantage.

Ici, une image du plan de BP pour le forage du Puits A, suivi d’une capture d’écran de la seconde des trois prises de vue provenant de la vidéo ci-haut:

Voici une autre vidéo capturée le 13 juin 2010 montrant le ROV à « X: 1202800.32 », bien que les chiffres changent légèrement alors qu’il est ballotté par le courant océanique. Ceci n’est qu’à un cheveu de « X-1202803.88 », où le Puits A se trouve, et cette fine distance est celle du ROV le séparant de l’équipement lui-même. Le ROV fait donc face au Puits A:

Maintenant que le Puits A a été repéré, lieu où se trouve les véhicules commandés à distance de BP, voici des images plus rares. Changement de site: on aperçoit l’emplacement du Puits B, tel que documenté dans les plans que BP a soumis au gouvernement, suivi par les captures d’écran de la première et troisième scène de la première vidéo de RT présentée ci-haut.

En ne faisant paraitre dans le médias que l’existence d’un puits alors qu’il en existe véritablement deux, soit que BP ment délibérément ou donne de la fausse information pour tenter de lancer les observateurs sur de fausses pistes. Deux puits, deux emplacements distincts, deux têtes de puits et tout le reste de l’équipement. Nonobstant ces faits, les vidéos des sous-marins Skandi montrent le Puits A sur les réseaux télévisés comme étant le puits qu’ils prétendent avoir colmaté, alors qu’on peut clairement apercevoir un puits à l’endroit « B » qui continue toujours de rejeter du pétrole dans la vidéo Youtube .

Maintenant que l’existence de ces deux puits est bien établie, bien que BP a officiellement dénié cette information, allant jusqu’à nier avoir reçu la permission de percer le Puits B, comment savoir si BP a réellement présenté des images du colmatage du bon puits, c’est-à-dire du Puits « B » qui a explosé le 20 avril et déversé des milliards de litres de pétrole, au lieu du « A »?

Il suffit simplement de porter attention aux coordonnées de positionnement ultra-précises des robots sous-marins que BP a utilisé pour travailler sur les puits et qui nous ont fourni les images vues à la télévision, et de les comparer avec les coordonnées citées dans le document de BP et du MMS (Ceci est exposé en détail dans cette série de 4 vidéos).

Les documents de BP montrent la localisation du Puits A à « X:1202803.88 » et leur ROV indique « X-1202802.63 ». Les plans d’exploration de BP indiquent que le Puits B devait être foré à « X:1202514.00 » et leur ROV apparait positionné en face d’un différent puits avec d’importantes fuites de pétrole situé à « X-1202476.56 ». Les coordonnées des ROV ne peuvent jamais être exactement les mêmes que celles indiquées dans le document de BP, parce que ces dernières sont l’emplacement précis du centre du puits. Pour avoir exactement les mêmes chiffres à la décimale près, les ROVs devraient filmer directement à l’intérieur des caissons des puits, ce qui est, évidemment, impossible. De plus, les robots sous-marins doivent maintenir une certaine distance entre eux et du centre du puits pour être en mesure de filmer ce que BP veut voir.

Note de l’auteur: Les deux paragraphes suivants et les deux vidéos qui leur sont liés comportent une erreur puisqu’on nous montre bel et bien le Puits B. Ceci est une malheureuse confusion de votre humble serviteur qui sera corrigée avec les bonnes sources et évidences dès mardi le 7 septembre 2010, dans la suite de cet article, revu, corrigé et avec de notables ajouts. Néanmoins, cela n’enlève rien au fait qu’il existe au moins DEUX puits forés par BP. En fait, d’autres preuves seront apportées dans la deuxième partie ce mardi.

Merci de votre compréhension et aussi aux lucides lecteurs et lectrices qui ont noté cette erreur!

François Marginean, 5 septembre 2010, 09:53

Un exemple frappant de ce tour de manège est disponible dans cette vidéo de MSNBC du 18 juin 2010 à l’émission Countdown de Keith Olbermann. Alors que Olbermann et son invité discutent du Puits B, les coordonnées que montre le ROV indiquent qu’on nous montre en réalité le Puits A:

BP  a annoncé au monde entier que le puits (B) ayant explosé le 20 avril et entrainé la perte du Deepwater Horizon aurait finalement été colmaté entre le 16 et le 19 juillet 2010. Notez bien encore une fois les coordonnées du ROV dans cette vidéo de BP datant du 16 juillet 2010. BP prétend avoir colmaté le Puits B alors qu’on nous montre des images du Puits A:

Voilà. Le Deepwater Horizon forait au second site et BP a menti. Tout ce qu’on a besoin de faire est de regarder les images et les coordonnées du Puits A et Puits B pour constater qu’il y a effectivement deux sites, deux puits exploités et que les deux avaient d’importantes fuites et qu’on nous a présenté, à la fin juillet, le Puits A qui semble avoir été proprement colmaté.

Nous aurions évidemment besoin d’explications de la part de BP et du gouvernement américain pour faire la lumière sur tout cela, mais nous pouvons théoriser de façon assez précise que l’explosion géante qui est provenue du fond marin et remontée jusqu’à la surface à travers la plateforme de forage, la faisant ainsi exploser, fut assez puissante pour aussi endommager le Puits A, qui se trouve qu’à quelques dizaines ou centaines de mètres du Puits B. Des rapports ont indiqué que le bloc obturateur de puits (BOP) aurait été projeté à des kilomètres de distance du site du Puits B par la force de l’explosion.

Il est alors fort possible que les deux puits furent endommagés et que le Puits B, où le Deepwater était en train de travailler, est totalement détruit si l’histoire du BOP est correcte. BP a probablement présenté le site A dans 99,9% des cas pour faire en sorte qu’il puisse mettre en place cette charade de remplacement du bouchon sur celui-là, qui avait initialement été colmaté en 2009 avant la venue de l’ouragan qui avait soufflé dans la région. Ils ont accidentellement laissé les images en direct des ROVs Skandi rouler à quelques reprises et heureusement, des gens qui ne savaient pas ce qu’ils avaient entre les mains les ont téléversés (uploaded) sur Youtube. Elles ont par la suite été trouvées – trois vidéos du pétrole provenant d’un puits que BP déclare n’avoir jamais construit.

Le Puits B est encore là, si tout cela est correct, toujours détruit et ce à point tel qu’il est impossible de le colmater à son embouchure. Et même s’il pouvait l’être, BP a rapporté avoir trouvé des fuites provenant du caisson, signifiant que même s’il arrivait à colmater avec succès ce puits, le pétrole continuerait de s’échapper du caisson fracassé ainsi que du fond marin où plusieurs cheminées se sont formées. Mais on a déclaré à la population qu’il n’existe pas, alors on s’imagine que c’est le cas. Même si ces images prouvent le contraire.

François Marginean

Autres articles à consulter dans cette série sur la catastrophe de BP:
BP, les médias et Obama mentent: impossible de colmater le volcan de pétrole

Pandémie de pétrole

Deepwater Horizon – Le geyser de pétrole se poursuit

Le Tchernobyl des pétrolières

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Le bonheur à 10h10

Étant donné que le temps  n’est pas, pour moi, de l’argent, et que l’argent ne fait pas le bonheur, j’ai tout à gagner en perdant mon temps.

Pierre-Henri Cami

Le bonheur est un papillon qui, poursuivi, ne se laisse jamais attraper, mais qui, si vous savez vous asseoir sans bouger, sur votre épaule viendra peut-être un jour se poser.(Nathaniel Hawthorne)

***

Le trou

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.

Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.
Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché.
Un Scientifique calcula la profondeur du trou.
Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs.
Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.
Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine.
Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.
Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une Pratiquante de la pensée positive l’exhorta : Quand on veut, on peut !
Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe.
Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d’empirer.

Puis un enfant passa, et lui tendit la main…

***

Sondage

J’ai fait une capture d’image d’un sondage sur le bonheur et l’argent. D’habitude il y a entre 4000 et 5000 répondants. On en était à 22 310.

Le bonheur, c’est comme ses lunettes qu’on cherche : vous l’avez sur le nez. Il faut se résoudre un jour à avoir deux paires de lunettes : l’une pour chercher l’autre… J’ai gardé mes vieilles des années 70, à la David Koresh,   dirigeant d’une secte à Waco : elles sont tellement lourdes que rien qu’en les portant je dépense des calories.

Je maigris à vue de nez…

***

Le Canada est  actuellement devenu le pays le plus convoité par ceux qui désirent immigrer.  Si on se fie à certaines études, les demandes en immigration sont tellement élevées que si le gouvernement les acceptait toutes, la population du pays atteindrait le double de ce qu’elle est présentement : 60 millions.

Deux fois plus  de gens voulant devenir riches … dans un pays riche.

Les années 50

Après que les canadiens-français – et bien d’autres nations –  eurent passé à travers la crise des années 30, en se nourrissant de carottes, de navet, de pommes de terre et autres légumes racine qui réussissaient à survivre à l’hiver, il se passa un phénomène singulier : le mal de vivre.

Le mal de vivre?

C’est assez simple : une fois les besoins primaires satisfaits notre « homo questionnus »  balbutia  le   rébus de « sa propre existence ». Désormais, il n’est plus plusieurs, il est UN.

C’est l’éclosion d’un nombril qui faisait partie d’un corps social.

Le nombre de livres et de recettes sur la réussite individuelle a été multiplié par cent, voire mille.

Et la célèbre expression : «  Je travaille sur moi ».

Ce qui fit la fortune des vendeurs. Le bonheur comme projet de vie. Le bonheur se fabrique. Le bonheur au travail. Etc.

(En voici un qui date de 2005. Trente ans de recherches…   La psychologie du bonheur, Mihaly Cskszentmihalyi )

Pendant ce temps, à l’autre bout du monde, on cherchait encore de l’eau et du riz.

De l’évier jusqu’ au petit coin

Le porteur d’eau délivré des seaux et de la recherche  des latrines, notre ami, Walter Clauset,  commença à se promener d’une l’un à l’autre. Cet exercice activa ses neurones.  Ou les endormit…

Il fut alors affecté du même syndrome que le poisson : il ne savait pas qu’il nageait dans l’eau.

Et on est tous aveugles de l’air également…

Maintenant capable d’arroser sa voiture avec un boyau, notre « homo difficultus » se rongeait les neurones comme les angoissés  se grignotent  les ongles.

Angoissé. Torturé. Anxieux. Puis enfin, le grand mot : stressé.

Débarrassé de vilaines tâches, mais appesanti par une multitude naissante de maux jusque-là inconnus, fut soudainement déboussolé.

Vinrent les grandes questions :

D’où vient cette auto?

Qu’elle est cette auto?

Où vont toutes ces autos?

Vite! Big Pharma is here!

Les benzodiazépines… Il ne dort plus : il y a des mouches sur le pare-brise de son auto. Ça l’agace…

Gloup!

Je n’y connais rien, mais O, c’est pour Oui, N, c’est pour  Non, CI, c’est pour impossible, et H3C c’est pour haché trois fois et Coupé. C’est brillant comme structure! On dirait quelqu’un en détresse psychologique ressoudé par une structure chimique.

Bang! Guéri pour la nuit…

Imaginez un habitant de la planète en train d’arroser sa laitue avec un compte-gouttes tout en regardant à la télévision un type essayant de faire lustrer son auto d’un geyser de pompier!

C’est là la relativité du « bien-être » et du mal-être. Du moins dans les besoins dits primaires. Le questionnement est un luxe de l’ère moderne à la portée de tous.

On dit : « Bien dans sa peau »… Pourquoi pas dans son âme?

Le singe avorté

Si le singe est devenu « intelligent » en allant chasser dans les fourmilières à l’aide d’une branchette,   la nécessité étant la mère  de toutes les inventions.

Mais plus maintenant…

Imaginez qu’un bon samaritain décide d’aider les singes  en leur donnant chaque jour trois fois le nombre de fourmis dont ils ont besoin dans un plat.

Plouf!

Le darwinisme est en …danger.  Le singe développera une dépendance à son bon  samaritain et s’allongera en attendant son repas. Plus besoin d’inventer d’outils.

Vous pouvez bien faire payer le singe par une grimace, mais il finira par savoir qu’il n’aura pas son plat de fourmis s’il ne la fait pas.

J’en connais plusieurs qui grimacent au travail.

Être heureux à 10h10

Le bonheur arrive de temps en temps. On ne le provoque pas. On peut bien l’appeler. Il ne vient pas. Et parfois il arrive sans qu’il soit demandé. De la visite. De la grande visite!

Le « bonheur » est une pointe dans une sorte d’ondes  d’un  graphisme des « états d’âme ».

S’il n’y a pas de temps pour être « heureux », il y a les autres. Les autres, autres que ce « moi » faisant partie d’un tout.

Ce PDG qui a une île dans le Fleuve Saint-Laurent, et qui est relié au reste du monde en hélicoptère, c’est peut-être là le rêve d’une parcelle de félicité : avoir la paix.

Hélas! Il n’y a plus de cours de cuisine à l’école où l’on apprenait aux filles à devenir des mères. Il n’y en a pas eu vraiment non  plus pour apprendre comment se déroule une vie. Comment y faire face.

On  s’occupe  à construire (sic) des abeilles et des fourmis.

Quant à l’interaction des humains donnant naissance à des humains, on en parle peu.

Personne n’est une île, mais tout le monde veut son île.

Si tout le monde a une fortune pour acheter des tomates, qui donc produira des tomates?

***

Je crois que nous sommes tranquillement devenus des analphabètes incapables de lire une réalité de ce monde : il n’y a pas de vie sans rapports humains. Et la qualité de ces vies dépend de l’attention que nous portons aux autres. Car les autres, c’est comme l’eau qui entoure les îles…

Elles n’existeraient tout simplement pas.

La vie est un voyage vers les autres.

Nous ne savons plus lire dans les yeux.

Nous ne savons plus lire l’heure.

Bouger, c’est risquer…

Nous somme un tout petit peu morts…

À 10h10.

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Classé dans Actualité, Gaëtan Pelletier