Dossier Santé (3ieme partie): Cuba – L’apartheid médical

Ceci est la 3ieme partie de mon <a href="http://www.minarchisteqc.com/tag/dossier-sante/ dans lequel j’explore divers systèmes de santé à travers le monde dans le but de démontrer comment notre système pourrait être amélioré en puisant des idées qui ont déjà fait leur preuve ailleurs. Afin de répondre à certains de mes critiques, cette semaine, je ferai une survol du système de Cuba, non pas parce que je crois que c’est un exemple à suivre, mais au contraire, démontrer pourquoi ce n’est pas un exemple à suivre. Les preuves que que m’apprête à vous montrer sont plutôt concluantes à cet effet.

Pourquoi Cuba?

Comme je l’ai mentionné plus tôt, je n’ai certainement pas choisi Cuba parce que c’est un modèle à suivre. Considérez plutôt que c’est peut-être le futur d’un Québec de plus en plus socialiste. Malgré la propagande castriste gaiement perpétrée par des idiots utiles comme Michael Moore. Il s’avère que le système Cubain est un système à trois vitesses. Une pour l’élite du Parti Communiste, une pour les touristes et une autre pour les cubains ordinaires. La seule différence entre les touristes et l’élite cubaine, c’est qui paie et qui ne paie pas pour les soins. Les touristes paient bien sûr en pésos convertibles, dont la valeur est fixée au dollar américain. Pour les cubains ordinaires, la situation est tout autre.


Cuba en chiffres.

Canada Cuba
Population (2007) en millions 32 876 11 268
Âge médian 39 37
PIB par habitant ($ PPA int.) 35 310 N/D
Dépenses de santé % du PIB (2006) 10,0 7.7
Dépenses de santé par habitant ($ PPA int.) 3 673 674
Espérance de vie à la naissance (2007) 81 78
Nbre de Médecins par 10 000 habitants 19 59

Nbre d’infirmières et sages-femmes par 10 000 habitants

101 74
Nbre de lits d’hôpitaux par 10 000 habitants 34 49

(Source: OMS)

Si on ne se fiait qu’aux statistiques, le système cubain semble impressionnant. Il semble faire beaucoup avec rien. Mais les statistique de l’OMS proviennent du gouvernement de chaque pays respectifs. Si on peut dire que la plupart des pays occidentaux ont bonne réputation par rapport à leur transparence, ça n’a jamais été le cas de gouvernements communistes, comme ceux de la défunte URSS et de Cuba, qui par le passé n’ont jamais hésité à fournir des statistiques bidon pour bien paraitre et qui maintiennent tout le contrôle de l’information en restreignant le la liberté d’expression et la liberté de presse. Il ne suffit que de visiter les sites d’organismes comme Amnistie Internationale, Human Rights Watch et Reporteurs Sans Frontières pour constater la volumineuse documentation contre Cuba au niveau des droits humains et de la liberté d’expression. L’URSS était notable pour gonfler leurs statistiques de production industrielle. Lorsque le rideau de fer est tombé, on s’est bien rendu compte que l’URSS était un tigre en papier. Que le système de santé cubain soit également un tigre en papier, ne devrait surprendre personne. Par exemple, le faible taux de mortalité infantile cache le fait que Cuba a un des taux d’avortement les plus élevés au monde, presque 5 fois celui du Canada. Ça pourrait laisser croire qu’à Cuba, on avorte tout fœtus qui pourrait avoir une défectuosité quelconque. D’autres facteurs tendent aussi à démontrer que les statistiques de Cuba sont trompeuses.

Financement

Tous les soins, pour ce qu’il y a, sont financés par le gouvernement cubain qui en retour, taxe 95% des revenus de ses citoyens. Pour un système qui est supposé être gratuit, je trouve qu’en réalité il coûte affreusement cher en termes du pouvoir d’achat des cubains ordinaires qui ne gagnent environ $20 par mois. Si d’ailleurs vous allez vérifier les statistiques de l’OMS sur le PIB par habitant et le pourcentage d’habitants vivant en dessous de $1 par jour, comme par hasard, ces statistiques sont non-disponibles. D’après mes calculs très conservateurs, la dernière de ces statistiques doit englober plus de 95% de la population. Si le nombre de médecins et infirmières de Cuba parait impressionnant, c’est que le régime cubain s’en sert comme monnaie d’échange pour obtenir des denrées, comme du pétrole vénézuélien, par exemple.

La prestation des soins.

À Cuba, tous les soins sont prodigué dans des hôpitaux gérés par le gouvernement cubain. Toute forme de clinique privée y est bien sûr illégale. Il existe quelques hôpitaux modernes comme celui qu’a visité Michael Moore pour son film « Sicko ». Rien n’est trop beau pour les apparatchiks et les touristes et leurs dollars. Mais la grande majorité des hôpitaux cubains sont vétustes et dilapidés. Michael Moore a demandé à ce que les patients qu’il a emmené avec lui soient traités « exactement » comme les cubains ordinaires et n’était que trop heureux de gober tout ce que les autorités cubaines lui ont dit, sans même vérifier. S’il avait vu comment les cubains ordinaires sont traités, il aurait été horrifié. Les images valent mille mots, alors vous n’avez qu’à regarder la photo ci-haut et la photo ci-contre pour avoir un aperçu de ce qu’un cubain ordinaire subit lorsqu’ils sont hospitalisés. Dans la photo ci-contre, on voit un patient dans un lit dont le matelas ne serait utilisé que par des sans-abris au Québec et les deux pieds dans sa propre merde!

À Cuba, des médicaments ordinaires comme l’aspirine, l’acétaminophène, l’ibuprophène et les antibiotiques sont très rares et ne sont trouvables que dans des magasins réservés à l’élite et les touristes dont les prix sont en $US ou en Euros, ou sur le marché noir. Les gants de latex sont tellement difficiles à obtenir, que les chirurgiens doivent les réutiliser. Les défenseurs du système cubain sont vites à blâmer l’embargo américain, mais cet argument est une coquille vide. Il impliquerait que les États-Unis seraient la seule source de médicaments sur laquelle Cuba pourrait compter et ce n’est certainement pas vrai. Cuba a un bon nombre de partenaires commerciaux qui ont accès à tous les médicaments dont Cuba pourrait avoir besoin et qui ne demanderaient pas mieux que de leur vendre.

Dans la réalité, un patient cubain qui fait un séjour à l’hôpital doit fournir ses propres vêtements, ses draps, sa nourriture, ses médicaments et son fil de sutures. De plus, quelqu’un de sa famille devra prendre soin de lui la plus grande partie de son séjour. C’est ça le système cubain. Tout ça est documenté. Seuls les amis du régime vont tenter de prétendre le contraire.

Conclusion.

Certains considèrent à tort que Cuba est un modèle à suivre. Seulement, aucune personne saine d’esprit ne considèrerait adopter ce système. Bien des opposants de l’inclusion du privé dans notre système de santé, brandissent le spectre de la médecine à deux vitesses. L’exemple de Cuba démontre conclusivement qu’un système 100% public et socialiste est une garantie d’équité. En réalité, il démontre plutôt que ce genre de système mène inévitablement à une plus grande iniquité: un apartheid médical.

Sources:

For Cubans, a bitter pill – National Post, July 7,2004.

The Myth of Cuban Health Care

« Sicko » Presents False View of Cuba’s Health System

Cuba’s Healthcare Horror

‘The Cuban model doesn’t even work for us anymore’: Castro

The Incidence of Abortion Worldwide

OMS: Statistiques Sanitaires Mondiales 2010

Cuba’s Healthcare: Medical Apartheid

Autres articles dans ce dossier:

  1. Dossier Santé: Introduction
  2. Dossier Santé (1ere partie): La Suisse
  3. Dossier Santé (2ieme partie): Singapour

19 Commentaires

Classé dans Actualité, Philippe David, santé

19 réponses à “Dossier Santé (3ieme partie): Cuba – L’apartheid médical

  1. sopadeajo

    Vous y allez un peu fort avec vos photos.On peut être contre le socialisme, sans pourtant accuser le régime cubain, pour autant ,de traiter ses malades (ou ses prisioniers) de cette façon là. Je ne crois que ces photos là ne soient pas des photos truquées pour nuire le régime Castriste. On peut accuser ce régime d´être une dictature, sans pour autant faire des falsifications de photos. Par contre , j´ai passé quelques heures dans deux prisons au Costa Rica à San José et une ville dont je ne me souviens plus du nom, en 1975 (ou 74) et en 1976 une semaine à San Salvador (El Salvador) et je puis affirmer que c´était exactement comme dans la première photo. Un lit avec un matelat absolument infect. Quelque chose d´absolument dégoûtant et inhumain, quelque soit le délit qu´ait commis le pauvre prisonnier enfermé dans de telles conditions. Par contre la semaine passée à San Salvador, avait l´avantage que je dormais par terre sans matelat ni couverture ni draps. C´était dur por le dos et la tête et le corps et pour le moral, mais ça dégoûtait moins que les matelats purulents.
    Quand à la deuxième photo, j´espère que ce n´est pas à Cuba. Elle détruirait absolumment , le peu qu´il me reste de mon ancienne adhésion au communisme (trompé que j´étais par ceux qui se disaient communistes et qui idéologisaient là dessus). En fait, ils trompent tous ceux, qui sincèrement, veulent lutter contre la pauvreté, contre l´injustice d´être né dans des familles sans ressources économiques, etc… Je dois dire que ce sont les socialistes en mon pays , en fait, pas les communistes, qui ne gouvernent pas, qui m´ont complètement dégoûté du socialisme. Il suffit de les voir corrompre, voler et trahir le socialisme, et le pays, pour perdre toute foi. Je crois, cependant que la deuxième photo, n´est pas une photo du Cuba. Castro es sans doute, techniquement un dictateur, mais pas un salaud, je ne crois pas. Il faudrait identifier le pays pour pouvoir le dénoncer internationnellement.
    PS: j´ajoute que les conditions inhumaines dans lesquelles sont traîtés les prisonniers de droit commun (ou politiques) sont des conditions inhumaines connues par les étatsunis, qui pourtant, assurent que les pays, à régimes amis, sont démocratiques (parce qu´amis des étatsunis).
    Il suffit de voir comment sont traités les prisonniers ou les malades , pour se rendre compte que ces pays sont loin de vivre en démocratie, en plus d´être terriblement pauvres .

  2. sopadeajo

    Philippe David, identifiez la source de vos photos, le pays d´origine de vos photos. Le Cuba est et a été, très probablement, un espèce d´essai loupé où l´économie n´a pas fonctionné. Mais si l´économie ne fonctionne pas, peu de choses fonctionnnent, c´est vrai et c´est tragique.
    Cependant il serait bon que vous reconnaissiez, que les étatsunis, et l´opposition cubaine à Miami et en Floride on fait exactement le contraire de ce qu´ils auraient du faire: Ne pas faire d´embargo économique du tout; et au contraire, commercer naturellement avec le Cuba, socialiste ou non. Ils ont en fait appliqué des mesures de type interventionniste communiste, comme le blocus économique, ce qui est non seulemet pardoxal, mais con aussi et cela fait souffrir le régime, mais aussi la population. Sans faire de l´anticommunisme, on peut se rendre compte, dans cette vidéo faite par des amis de la musique cubaine , dans les rues de La Habana, de l´étendue du désastre en voyant les voitures de l´ère de Batista (dictateur, lui aussi) qui ne pouvaient presque plus rouler….Et on fermait les yeux, c´est vrai…On peut apprécier également que les inmeubles sont dans de piètres conditions, malgré leur historicité. Mais ce n´est pas si étrange que cela, j´ai visité Cadix, dans la riche capitaliste Ibérie et toute la partie vieille historique, très semblable à celle de La Havana était dans des conditions déplorables.

    De toutes façons, il faut se souvenir qu´il faut comparer Cuba avec le Panama ou le Costa Rica ou le Honduras. Pas avec la France ou le étatsunis.
    Et que des régimes étatisés de sécurité sociale, établis par des gens de droite et anticommunistes, comme Franco en Espagne, existent et fonctionnent bien avec gratuité totale de médecins et à 80 % des médicaments, sauf les délais d´attente pour les opérations et certains spécialistes, et sauf la possibilité de choisir le médecin.
    Et pour finir; monsieur Philippe David, comment expliquez vous l´ incroyable réussite des sportifs cubains en athletisme et dans pas mal de sports collectifs ? J´avais étudié le nombre de leurs médailles lors des jeux Panaméricains; je crois me souvenir qu´ils avaient autant de médailles que tout le reste des pays Ibéroaméricains ensemble.
    Il faut donc reconnaîte qu´il y avait, malgré tout un certain savoir faire et une certaine fierté du peuple cubain, malgré les pénuries, malgré le blocus, et peut être aussi, malgré (ou avec) les frères Castro…

  3. sopadeajo

    De toutes façons, il faut se souvenir qu´il faut comparer Cuba avec le Panama ou le Costa Rica ou le Honduras ou mème le Mexique. Pas avec la France ou le étatsunis ou le Canada.
    Comparer le Cuba avec le Canada en systèmes de santé n´a pas beaucoup de sens. Disparités des PIB respectifs, différences de culture ,de climat , de situation géopolitique;population indigène ou noire très importante, blocus économique, et ce n´est pas une excuse pour défender Cuba; mais il existe malheureusement encore…cruellement encore, mème s´il n´explique pas à lui seul tous les dysfonctionnements.

  4. sopadeajo

    Ce que pense du régime le poète et chanteur Cubain Silvio Rodriguez:

    Il faut rappeler aussi, que, en principe, à ma connaisance, tout cubain qui nécessitât d´une intervention médicale ou chirurgicale , y avait droit, ce qui n´etait pas le cas des autres pays de la région.Et en principe, les médecins ne manquaient pas, puisque ils en envoyaient un peu partout: au Venezuela, en Angola, en Bolivie…

  5. @ Sopadeajo

    Vous y allez un peu fort avec vos photos.On peut être contre le socialisme, sans pourtant accuser le régime cubain, pour autant ,de traiter ses malades (ou ses prisioniers) de cette façon là. Je ne crois que ces photos là ne soient pas des photos truquées pour nuire le régime Castriste. On peut accuser ce régime d´être une dictature, sans pour autant faire des falsifications de photos.

    Faites une recherche Google image sur « Cuban Health Care » et vous trouverez plusieurs images comme celles-ci. De plus, si vous regardez la vidéo que j’ai mis, elle montre ces mêmes conditions dans des hôpitaux cubains et la vidéo porte le logo du History Channel américain. Si vous prenez la peine de visiter les liens que j’ai fournis en référence, vous trouverez des descriptions similaires.

    Dans mes deux chroniques précédentes, je me suis fait casser les pieds avec la soi-disant prouesse du système cubain. Ceci devrait mettre les choses en perspective.

    De toutes façons, il faut se souvenir qu´il faut comparer Cuba avec le Panama ou le Costa Rica ou le Honduras. Pas avec la France ou le étatsunis.

    Blâmez, M. Guillemette. Il n’a jamais été mon intention de même discuter du système cubain.

    Et pour finir; monsieur Philippe David, comment expliquez vous l´ incroyable réussite des sportifs cubains en athletisme et dans pas mal de sports collectifs ? J´avais étudié le nombre de leurs médailles lors des jeux Panaméricains; je crois me souvenir qu´ils avaient autant de médailles que tout le reste des pays Ibéroaméricains ensemble.

    Vous est -il arrivé de penser pourquoi, alors que beaucoup de ses citoyens crevaient de faim et que des tracteurs rouillaient dans les champs, l’URSS continuait de rafler toutes les médailles aux Jeux Olympiques? Les régimes communistes ont toujours eu un sens des priorités tordu. Cuba utilise le peu de ressources qu’elle a afin de bien paraitre sur la scène mondiale, au lieu de prodiguer des vrais soins médicaux à ses citoyens.

  6. Sayan

    @David

    Comparer Cuba avec les pays du G20 c’est comme comparer l’équipement d’un centre universitaire a Montréal et celui d’un CLSC aux îles de la madeleine.

    Et pourtant ! …J’ai des amis cubains, dont une qui est infirmière a Vilato. Et ils ne seraient pas trop d’accord avec vous. Il est vrai que certains endroit ont ce niveau de misère ( vos photos ) mais de prétendre que c’est l’ensemble du système est ridicule et complètement faux.

    Dans les circonstances, cuba se débrouille pas trop mal. Faut vivre là-bas pour connaitre les rouages de ce qui s’y passe vraiment. Le régime de Castro est loin d’être un modèle de démocratie MAIS , sans Castro, Cuba serait un autre Irak. Avez-vous pris la peine d’étudier la situation en Irak DEPUIS l’invasion Américaine ?! Cuba est un club de vilégiature en comparaison…

    Bref, bien sûr que le modèle Cubain n’est pas un bon exemple. Mais il ne faudrait pas tomber dans un dénigrement facile juste pour calmer les ardeurs d’un enragé du clavier dont la vision et l’objectivité s’arrête a moins d’un cm de son nez.

    P.S.: Bien sûr que Moore ( comme TOUT autre documentariste ) a montrer le côté de la médaille qui soutient son argument, en laissant l’envers de côté. Ceci dit, History Channel Américain et le réseaux FOX : loin d’être objectif ! Du pro-USA a pleine pelle. Ils ont Cuba en adversion, RIEN ne peut être positif a Cuba. Disons, que comme Moore, ils montrent ce qui leur convient. C’est-a-dire ce qui poli le blason US et terni celui de leur ennemi.( Ils ont bien travaillé a démentir, avec acharnement, les faits qui démontrent que le 11 septembre est un inside job )

    P.P.S.: J’aime bien votre présentation sur la santé, et j’ai hâte de lire la suite ( un peu moins ce genre de compromis inutile pour plaire a m.Guillemette )

  7. sopadeajo

    Et avez vous pensé, qu´une organisation appellée la CIA, qui a d´énomes moyens financiers, falsifie des photos ou bien prend des photos d´autres pays dela région, qui eux, sont capitalistes, pour accuser le Cuba de tout. Si vous avez de la haine envers le communisme et le socialisme, je puis vous comprendre. J´ai dit que les socialistes (et les communistes qui dépendent d´eux et de ce qu´ils volent) de mon pays (qui sont des voleurs, des corrupts , des salauds, et qui se fichent absolumment de la répartition de la richesse ou de l´élimination de la pauvreté, parce qu´ils ne veulent que le pouvoir qu´ils ont obtenu au dépent d´autres; qu´ils se fichent même éperdumment du socialisme qu´ils disent faussement défendre…).
    J´ai compris depuuis que les SOCIALISTES et les COMMUNISTES sont des salopards qui nous trompent, qui ne sont même pas socialistes ou communistes, qui ne veulent, ces fils de pute, que prendre le pouvoir et ne plus le lâcher, comme les frères Castro ou autres.
    Cependant dire connement que tout est mauvais est la pire des méthodes pour les combattre.
    Mais votre manière de combattre le communisme et le socialisme, de combattre ces saligauds est exactement LA MAUVAISE MANIERE; celle qui fait le plus d´adeptes du côté des communistes (faux communistes) parce que ceux qui vivent dans la misère des bidonvilles en Amérique Latine savent fort bien que c´est vous, Philippe David qui mentez, en omettant, pour sauver le capitalisme amer-Y-cain, que le capitalisme au sud de Washington (au sud du Rio Grande) ne fonctrionne tout simplement pas, N´OFFRE QUE DE LA MISÈRE.
    Il faut faire une analyse plus poussée des raisons de cette misère du capitalisme chez les populations à dominante indienne et noire.
    Si vous avez lu l´un de mes écrits, j´y dis que j´ai fait de la prison au Salvador et au Costa Rica dans des conditions inhumaines pour tous (pas seulement pour moi). Pourquoi ne publiez vous pas ces photos là quand on parlera de l´Amérique non WASP et des terribles disfonctionnements antidémocratiques dans ces pays pourtant capitalistes, pourtant aves certificat de démocratie octroyé par les étatsunis qui sont leurs amis, qui les soutiennet politiquement.

    En criticant bêtement tout le communisme ,à la manière CIA, à la manière étatsunis, en faisant de grossières considèrations, en voyant la paille chez le voisin mais pas la poutre chez soi au sud du río Grande, vous ne faites qu´augmenter le nombre de personnes, souvent honnêtes qui entrent dans les rangs deu communisme, parce qu´ils veulent sincèrement lutter contre la misère de ce monde, avoir une autre vie; mais se font ensuite tromper par des tyrans cyniques comme Castro, mais pas si entièrement mauvais comme les peint la CIA.
    Je suis en traîn de vous dire que vous êtes en traîn de PRODUIRE DES COMMUNISTES; pas le contraire.

  8. Kevin

    Je comprend vraiment pas le problème de sopadeajo…

    Vous déclarez des pays (de merde) « capitalistes » et vous vous empressez de dire que c’est reconnu par le gouvernement américain et bla bla bla mais…

    C’est quoi le capitalisme? Je ne me fatigue pas plus longtemps, c’est complètement insignifiant cette direction de la situation.

    Merci à Philippe de nous montrer ce dossier sur Cuba, je suis surpris que le Grand Sylvain Guillemette, qui aime tellement Cuba, n’ait pas encore répondu!

  9. @ Kevin

    Merci à Philippe de nous montrer ce dossier sur Cuba, je suis surpris que le Grand Sylvain Guillemette, qui aime tellement Cuba, n’ait pas encore répondu!

    Oh, il a répondu ses insignifiances habituelles sur CentPapiers.

  10. @ Sopadeajo

    Et avez vous pensé, qu´une organisation appellée la CIA, qui a d´énomes moyens financiers, falsifie des photos ou bien prend des photos d´autres pays dela région, qui eux, sont capitalistes, pour accuser le Cuba de tout.

    Pourquoi croyez-vous que je cite plusieurs sources? Je me suis donné la peine de faire de la recherche un petit peu. C’est pourquoi je peux me permettre de dire que ce que j’avance est raisonnablemnt cohérent.

    Si vous avez de la haine envers le communisme et le socialisme, je puis vous comprendre.

    Personnellement, je n’ai pas de «haine» proprement dite contre le communisme. Basé sur des études d’économistes tels que Hayek, von Mises et Böhn-Bawerk, le système communiste est un système socio-économique caractérisé par une centralisation des moyens de productions sous la coupe de l’état et la planification centrale de l’économie. Ces économistes ont démontré en premier lieu qu’au point de vue économique, ce système ne permet pas de faire de calcul économique basé sur un système de prix et par conséquent ne fournit aucune information à ses planificateurs sur qu’est-ce qui devrait être produit et en quelles quantité. C’est pourquoi le communisme mène inévitablement à l’appauvrissement. En deuxième lieu, la planification centralisée d’une économie requiert de la coercition pour que la population se plie aux volontés du planificateur et en conséquent ce genre de système mène inévitablement à moins de démocratie et moins de liberté et ultimement à la prise de contrôle par des dictateurs mégalomanes. L’histoire abonde d’exemples: Staline, Mao, Hitler, Pol pot…

    Pour ces raisons, je désapprouve fortement du communisme, mais je n’appellerais pas ça de la «haine».

    Mais votre manière de combattre le communisme et le socialisme, de combattre ces saligauds est exactement LA MAUVAISE MANIERE; celle qui fait le plus d´adeptes du côté des communistes (faux communistes) parce que ceux qui vivent dans la misère des bidonvilles en Amérique Latine savent fort bien que c´est vous, Philippe David qui mentez, en omettant, pour sauver le capitalisme amer-Y-cain, que le capitalisme au sud de Washington (au sud du Rio Grande) ne fonctrionne tout simplement pas, N´OFFRE QUE DE LA MISÈRE.

    Pardon, mais dites-moi de quel régime capitaliste sud-américain vous parlez, parce que pour la plupart, ils sont menés par des gouvernements socialistes. Et si vous consultez l’indice mondiale des libertés économiques, vous verrez que la plupart des pays sud-américains n’ont pas beaucoup de liberté économique et donc seront toujours moins prospères. Les pays les plus prospères au monde sont ceux qui sont généralement les plus libres. C’est ça le capitalisme. C’est la liberté de pouvoir transiger quand on veut, avec qui on veut et de pouvoir consacrer nos efforts à améliorer notre propre sort. Le capitalisme ne veut pas simplement dire que les moyens de production sont en mains privées. Dans un régime fasciste, les moyens de productions ont beau être dans des mains privées, mais le gouvernement dirige tout de même l’économie centralement, ce qui mène aux mêmes dérives anti-démocratiques que le communisme. Ces régimes sont aussi loin du capitalisme que l’est le communisme. Les régimes auxquels vous faites référence sont plus fascistes que capitalistes.

  11. sopadeajo

    Je parlais des pays amis des étatsunis, au Sud du Texas, pour lesquels les étatsunis ont émit un certificat de démocratie parce que ce sont de régimes amis et cela va du Mexique jusqu´en Argentine. Il n´ya que le Venezuela et un peu la Bolivie qui sont considérés par Washington comme des « dangereux ». Et en fait, ils ont raison: Chávez est un mauvais clown qui ne croit en rien ,qui ne joue qu´à se déclarer socialiste. J´aimerais bien , cependant, que les choses soient si limpidement simples comme vous l´affirmez parce que vous approchez la caricature et le binairisme quand vous affirmez qu´il suffit du libre marché total pour entrer dans la démocratie et dans le règne du bien-être économique. Et je vous le dit, j´aimerais presque que cela soit vrai. Mais c´est trop simple por que cela puisse être vrai.
    Si cela est vrai que le libre échange économique pur rend riche et rend démocratique, pourquoi tant de gouvernements, d´après vos propres dires, s´acharnent à être socialistes ou fascistes ou interventionnistes étatalement, sans voir que las solution consiste à suivre, d´après vos dires, le chemin opposé ? Pourquoi ces gouvernements se trompent-ils tellement, pourquoi choisissent-ils le mauvais chemin ?
    PS: Je demande cela en toute sincérité, je ne fais pas de double jeu ou de l´ironie. Je suis sincère. C´est une question que je pose et que je me pose.
    Si le chemin vers la richesse et vers la démocratie est simpelement celui que vous dîtes, pourquoi choisissent-ils le chemin contraire ????
    Et donc, si vous aviez raison, que devrions nous faire pour convaincre ceux qui choisissent le chemin opposé?
    PS: Je continue à être persuadé que même si vous aviez complètement raison, il faudrait ménager tous ceux qui sont communistes parce qu´ils croient SINCEREMENT que c´est la meilleure façon de distribuer la richesse d´une nation, de vaincre l´injustice de la pauvreté et de la précarité économique dans le monde. Il est vrai qu`il y en a d´autre qui eux, savent fort bien qu´ils ne veulent que la conquête du pouvoir, que d´être califes à la place du calife. La tragédie consiste dans tous ceux qui sont sincères mais sont trompés par les cyniques au pouvoir, une fois le communisme ou le régime socialiste établi.

    Et pour finir, puisque vous dites que les régimes Iberoaméricains sont presque tous socialistes ou socialistes/fascistes pourquoi ne prenez vous pas un de ces pays, par exemple le Mexique, ou la Bolivie, plutôt que le Cuba ?

  12. Kevin

    @ Sopadeajo

    Bon bin j’imagine que je vais passer un peu de temps pour vous répondre

    « Je parlais des pays amis des étatsunis, au Sud du Texas, pour lesquels les étatsunis ont émit un certificat de démocratie »

    De quoi parlez vous?? Est-ce que la démocratie est décernée par certification?? Non. La couleur rouge est rouge, même si je dis qu’une pomme (rouge) est verte, elle n’est pas verte, elle reste rouge. Ce n’est pas parce que les USA déclarent un pays comme « démocratique » qu’il l’est réellement. De toute manière, la démocratie est un terme extrêmement fourre-tout donc vos distinctions entre les pays ne tiennent strictement sur rien. Prochaine question :

    « Pourquoi ces gouvernements se trompent-ils tellement, pourquoi choisissent-ils le mauvais chemin ? »

    Parce que vous assumez que les gouvernements ont pour but votre enrichissement et votre bonheur… ou les liberté de la nation ou la sauvegarde de la langue ou n’importe quel terme vague et insignifiant qui peut rendre certaines foules hystériques.

    Le but de ces gouvernement, c’est leur propre pérénité. Peu importe le politicien sur cette planète, son but est et sera toujours son propre avancement. Vous verrez très très très très très (puissance 10) rarement un politicien sacrifier sa carrière politique pour mettre en place un système plus efficace ou plus juste.

    Le socialisme et le fascisme ont l’avantage d’être extrêmement attrayant pour les imbéciles. Ce sont des systèmes qui promettent indépendance (production par l’état), richesse (tout est fabriqué par « nous », on sauve des job!), sécurité (NOUS contre EUX), bonheur (nous allons aider les pauvres) et finalement, l’espoir patriotique de se dire « moi je suis grand, je suis un (insérez la nationalité de votre choix) »

    Bah en fait c’est pas être imbécile, si on écoute ce qu’ils disent, c’est merveilleux!!!! Mais… il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas!!! Les effets pervers et à long terme de ces politiques de planification centrale font en sorte que le système s’effondre! C’est normal et naturel et peu importe ne nombre d’expériences, ça ne fonctionnera jamais. Pour la même raison qu’on ne peut construire une maison solide en paille. C’est simplement impossible. La maison vas se faire démolir par la force de la nature et le système socialiste par la force de la société. Vous pouvez tenter de nier les loi de l’offre et la demande, elles continueront d’exister puisqu’elles sont le fruit des interactions sociales et donc de la structure même de notre cerveau. C’est pas plus compliqué que ça.

    « Et pour finir, puisque vous dites que les régimes Iberoaméricains sont presque tous socialistes ou socialistes/fascistes pourquoi ne prenez vous pas un de ces pays, par exemple le Mexique, ou la Bolivie, plutôt que le Cuba ? »

    Parce que ça n’était pas dans ses plan mais Guillemette était trop pénible alors il s’est assuré de ne plus avoir à le subir. Je le cite :

    « Blâmez, M. Guillemette. Il n’a jamais été mon intention de même discuter du système cubain. « 

  13. sopadeajo

    J´ai pris le soin de chercher sur Google images »health care in Honduras » in El Salvador et in Mexico. Faites-le et vous serez surpris de voir de vos propres yeux que les statistiques semblent mentir, que ce ne sont pas, d´après ces images des pays sous développés, que tout va bien en somme dans les pays amis des étatsunis et qu´il n´y a donc qu´à Cuba que la CIA a pris grand soin de faire sa propagande conne et méchante, par laquelle elle n´obtient d´ailleurs que des résultats négatifs. Les manoeuvres informatives de l´agence américaine font des adeptes du communisme par milliers beaucoup plus que des adeptes des systèmes parlementaires, quand on s´aperçoit qu´ils ne font que mentir. C´est la tactique de se former un ennemi continuellement pour pouvoir justifier les énormes dépenses militaires et les interventions néocolonialistes partout où les pays sont ,non pas mauvais ou antidémocratiques, mais trop faibles pour résister.

    http://www.google.com/images?hl=es&biw=1117&bih=576&gbv=2&tbs=isch%3A1&sa=1&q=health+care+in+honduras&btnG=Buscar&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=

  14. @ Sopadeajo

    Je parlais des pays amis des étatsunis, au Sud du Texas, pour lesquels les étatsunis ont émit un certificat de démocratie parce que ce sont de régimes amis et cela va du Mexique jusqu´en Argentine. Il n´ya que le Venezuela et un peu la Bolivie qui sont considérés par Washington comme des « dangereux ». Et en fait, ils ont raison: Chávez est un mauvais clown qui ne croit en rien ,qui ne joue qu´à se déclarer socialiste. J´aimerais bien , cependant, que les choses soient si limpidement simples comme vous l´affirmez parce que vous approchez la caricature et le binairisme quand vous affirmez qu´il suffit du libre marché total pour entrer dans la démocratie et dans le règne du bien-être économique. Et je vous le dit, j´aimerais presque que cela soit vrai. Mais c´est trop simple por que cela puisse être vrai.

    Et pourquoi ça ne pourrait pas être si simple? Pourquoi faut-il rechercher la complexité? À la base, la société est supposée exister au bénéfice mutuel de tous ces membres. Toute relation humaine d’égal à égal doit reposer sur le respect mutuel et la coopération volontaire. Vous ne resteriez pas longtemps ami avec quelqu’un qui ne vous respecte pas ou qui essaie de vous contraindre à accepter sa volonté. C’est exactement la nature de l’état. L’état, c’est la force et la contrainte. Je suis d’accord pour dire qu’une société a besoin d’un minimum de cette force et cette contrainte pour faire régner l’ordre et protéger les faibles, mais doit-il régir tous les aspects de nos vies? Je ne crois pas.

    À la base, qu’est le commerce sinon un échange volontaire? Un fermier cultive la terre et produit une récolte au bénéfice de tous. Le fait-il en songeant aux personnes que cette récolte va nourrir, où le fait-il dans l’espoir que lorsqu’il amènera sa récolte au marché, il en retirera plus qu’il a investi? Croire que le fermier travaille par altruisme est de nier la nature humaine. Le profit que le fermier réalise lui permet de survivre et améliorer son niveau de vie. Il est naturel pour lui d’espérer avoir ce profit. Qui pourrait le lui reprocher? Mais le fait demeure que dans la poursuite de son profit personnel, ce fermier fournit un bien essentiel et apprécié par la société. Si cette recherche du profit est morale pour le fermier, elle l’est tout autant pour le forgeron, le menuisier, le médecin, le tenancier de bar, le restaurateur, etc. Chacun à sa façon produisant des produits et services appréciés par la société. Le commerce et la recherche du profit n’est donc pas un vice. C’est plutôt une intéraction essentielle dans une société. Cet intéraction, c’est de façon très simplifiée, une des bases du capitalisme. Ces échanges peuvent facilement se produire sans aucune intervention de l’état.

    Alors où commencent les problèmes, est-ce lorsqu’au cours de nombreux échanges, certains finissent par faire plus que d’autres? Est-ce quand certains autres, jaloux des succès, font appel à l’état pour intervenir en leur faveur pour freiner le succès de ceux qui ont plus de succès qu’eux? Où que certains autres feront appel à l’état pour les protéger de la compétition et s’assurer une position dominante sur le marché? Est-ce l’état ou le marché qui est réellement l’origine de l’exploitation de l’homme par l’homme? Par définition, un état puissant et coercitif n’est-il pas le summum de l’exploitation?

    Un philosophe français du nom d’Étienne de la Boétie fût probablement une des premiers à poser des questions sur l’existence de la tyrannie. Il s’est interrogé sur la nature même de l’état et la tendance de l’humanité à volontairement se soumettre à cette entité. Pourtant, au 14e siècle, époque où vivait De la Boétie, le monde était largement dominé par des brutes absolutistes qui faisaient subir les pires sévices à leur peuple et presque perpétuellement en guerre contre leurs voisins. Pouquoi donc choisissons-nous de vivre sous la domination de brutes sanguinaires? De la Boétie en est venu à la conclusion que même les pires tyrannies s’établissent avec le consentement du peuple. Sans ce consentement, la tyrannie ne pourrait durer longtemps. J’ai un petit problème avec cette conclusion: elle néglige de considérer qu’une fois la tyrannie installée, les tyrans feront tous les efforts pour désarmer et affaiblir le peuple et éliminer leurs opposants. De la Boétie sous-estime aussi cette habileté que les politiciens ont d’amadouer le peuple par la peur et la manipulation.

    Tout ça pour dire que le problème de l’exploitation de l’homme par l’homme, tant décrié par ceux qui ont une conscience sociale, ne provient pas du commerce ou des industries, il provient de l’état qui est l’outil ultime des exploiteurs. Lorsque l’état est limité au rôle de simple protecteur, nous prospérons. Lorsque l’état nous domine, notre situation ne fait que se détériorer.

    Si cela est vrai que le libre échange économique pur rend riche et rend démocratique, pourquoi tant de gouvernements, d´après vos propres dires, s´acharnent à être socialistes ou fascistes ou interventionnistes étatalement, sans voir que las solution consiste à suivre, d´après vos dires, le chemin opposé ? Pourquoi ces gouvernements se trompent-ils tellement, pourquoi choisissent-ils le mauvais chemin ?

    Les gouvernements de ce monde sont dirigés par des êtres humains qui ont leur propres motivations et leurs propres intérêts. Règle générale, les politiciens sont rarement motivés par le bien commun, quoiqu’ils font de grands efforts pour donner cette impression. Comme toute autre personne, la motivation primaire du politicien est de conserver son emploi et ses privilèges. Pour lui, ça veut dire se faire ré-élire pour un autre terme. Ses décision doivent donc filtrer à travers un prisme autour de la question « qu’est qui va rapporter le plus de votes? » En principe, le politicien est supposé travailler pour les intérêts de leurs électeurs. Dans la réalité, la masse des électeurs n’a aucune cohésion et n’ont que des intérêts divergents. Les gens ordinaires ne peuvent pas s’organiser entre eux pour faire pression sur les politiciens. Ils ont des vies à mener et n’ont pas le temps de descendre dans les rues pour protester toutes les mesures qui leur déplaise, même si ultimement ils sont ceux qui vont payer le prix de ces mesures. Seuls ceux qui peuvent se regrouper ne une organisation comme les syndicats, les associations d’affaire ou les groupes environnementaux. Ce sont eux qui influencent les gouvernements.

    Et pour finir, puisque vous dites que les régimes Iberoaméricains sont presque tous socialistes ou socialistes/fascistes pourquoi ne prenez vous pas un de ces pays, par exemple le Mexique, ou la Bolivie, plutôt que le Cuba ?

    Sylvain Guillemette, sur les 7 et sur CentPapiers ne cesse d’amener l’exemple de Cuba en opposition à tous les systèmes de santé que je présente. Je présenterais un système de santé martien et il parlerait encore de Cuba. J’ai voulu lui clouer le bec. Présentement, il hurle à la tromperie et au mensonges et au sophismes, mais les preuves de ce que j’avance sont partout sur l’internet et j’ai confiance que les gens ne sont pas dupes.

  15. sopadeajo

    Vous oubliez entre autres que les nations ne sont pas toutes sur un même pied d´égalité. Il suffit de passer du Texas au Mexique pour se rendre compte que le paysage humain, social et économique est , soudain,tout à fait différent. Vous proposez cependant la même solution: un marché hyper-libre pour des situations extraordinairement différentes. N´importe quel mathématicien ou physicien vous dirait que les conditions initiales sont déterminantes dans l´evaluation des phénomènes et des solutions des phénomènes à venir (sans être un spécialiste, je fais référence aux équations différentielles, à la topologie et à la résolution de ces équations differentielles dans la prédiction de l´avenir dans les systhèmes complèxes: le temps atmosphérique par exemple).
    Il y aussi le phénomène des positions initiales dominantes de certaines nations.Par exemple la position initiale dominante des étatsunis, actuellement, dans plusieurs domaines de l´industrie ou des services. Comment, par exemple, puis-je, non pas au Mexique ou en Bolivie, mais même en Europe, prétendre pouvoir développer une industrie des microprocesseurs ou des systèmes d´exploitation ou des chercheurs d´Internet face au pouvoir de Intel, AMD, Microsoft ou Google ??? Ne sommes nous pas, en fait, dans la réalité, dans une situation exactement à l´opposé de ce que vous préconisez ? Une situation où l´on ne peut faire de la concurrence en aucune façon aux grandes corporations, qui sont par ailleurs de plus en plus grandes et de moins en moins concurrancées par d´autres entreprises, puisque les plus petites sont absorbées par les grandes presque jour à jour…

    Vous allez me répondre, je le sais, parce que vous l´avez déjà fait, que ces grandes entreprises sont grandes et même uniques (un seul grand système d´exploitation (SO) dans le monde (les UNIX ,gratuits pourtant, avec 7 % de marché, ne comptent pas)) ; parce que elles n´ont pas suivi les règles du marché libre et ont béneéficié de l´aide de l´état; des états dans chaque nation.
    Comment voulez vous, si ,Intel, AMD, Microsoft, Google, ont reçu, d´après vos dires, de l´aide des états, que nous puissions leur faire concurrence, nous en Europe, sans aucune aide étatale cette fois?
    Et s´ils n´ont pas reçu d´aides étatales, comment expliquez vous que, dans ce que serait alors un système de libre échange, de libre concurrence, la tendance générale soit à la diminution du nombre des entreprisees, du nombre des banques, du nombre de ceux qui pourraient concurrencer ??

  16. sopadeajo

    Un autre exemple de complexité économique. En Economie (dont je ne sais pourtant presque rien), il n´y pas que les variables économiques (par exemple: taux de chômage ,taux d´inflation, taux de croissance du PIB/habitant, pouvoir d´achat des salaires médians,…). Il y a aussi d´autres variables presque psychologiques ou sociologiques ou….

    Examinons cet exemple à la lueur du libre commerce, du laissez faire, laissez passer, de la libre concurrence, de la justesse et mathématicité de l´etablissement des prix des denrées et des services.

    Microsoft Windows qui coûte 50 € ou plus est utilisé par 90 % des propriétaires d´ordinateurs.
    Les systèmes gratuits (0 €) Unix sont utilisés par 10 % des propriétaires d´ordinateurs.

    La théorie économique du libre échange et de la justesse de l´établissement des prix, ne devrait-elle pas prédire le contraire?

    Microsoft Windows ne devrait-il être utilisé que par 10 % des propriétaires ?????

  17. @ Sopadeajo

    Il y aussi le phénomène des positions initiales dominantes de certaines nations.Par exemple la position initiale dominante des étatsunis, actuellement, dans plusieurs domaines de l´industrie ou des services.

    Il y a deux cent ans, le monde était dominé par la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France et l’Espagne. Les États-Unis faisaient figure de pays du tiers-monde. Mais ils ont évolués et se sont enrichi en grande partie avec la libre-entreprise. Alors que veut dire la position initiale dominate? Pourquoi les européens ont perdu leur dominance d’il y a deux cent ans. Pourquoi les États-Unis sont-ils présentement en train de perdre la leur? En économie, la richesse va au plus productif. Le plus productif est celui qui a à subir le moins d’entraves. C’est aussi simple que ça

    Vous allez me répondre, je le sais, parce que vous l´avez déjà fait, que ces grandes entreprises sont grandes et même uniques (un seul grand système d´exploitation (SO) dans le monde (les UNIX ,gratuits pourtant, avec 7 % de marché, ne comptent pas)) ; parce que elles n´ont pas suivi les règles du marché libre et ont béneéficié de l´aide de l´état; des états dans chaque nation.

    Un exemple: les lois sur la propritété intellectuelle ont une portée internationale et donnent un monopole complet au détenteur du copyright. Vous ne croyez pas qu’il s’agit d’un énorme avantage? La plupart du temps, les diverses règlementations qu’on impose à diverses industries ont tendance à protéger les gros joueurs bien établis au détriment des nouveaux ou plus petits joueurs. C’est ce qui limite la compétition et produit l’effet que le nombre de compétiteurs diminue. Sans ces entraves, la situation serait le contraire.

  18. Louise Prins

    Je ne partage pas l’opinion de l’auteur et les faits ne corroborent pas non plus ladite opinion. Par ailleurs, selon le rapport de l’OMS, la position de Cuba se situe 2 points sous les États-Unis et 9 points sous le Canada … et 2 points au dessus de la Nouvelle Zélande, soit 39e sur 191 pays …

    Source: Mesure de performance des systèmes de Santé OMS : http://www.who.int/healthinfo/paper30.pdf

    Mettre le National Post comme source c’est …. comique.

    Par ailleurs, à quand la droite va-t-elle finir par faire la différence entre le socialisme et une démocracie sociale !!!

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