Le désastre du cégep anglais

La nouvelle étude de l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA), publiée aujourd’hui, est dévastatrice. Elle sonne le glas pour tous ceux qui croyaient encore, naïvement, que l’accès élargi au cégep anglais ne conduisait pas à une intégration en anglais. La conclusion de cette enquête exhaustive, la plus vaste menée sur la question à ce jour, est sans appel: la fréquentation du cégep anglais mène à l’utilisation de l’anglais dans la vie privée, en public, au travail, dans les commerces et dans la consommation de biens culturels. Étudier dans un cégep anglais, c’est s’éloigner de la communauté nationale francophone québécoise pour rejoindre la majorité anglaise continentale.

Cette enquête magistrale nous apprend que:

  • 93% des allophones du cégep français utilisent principalement le français dans les commerces en tant que clients, contre près de 40% pour ceux qui vont au cégep anglais;
  • 81% des allophones du cégep français travaillent principalement en français, contre40% pour ceux qui fréquentent un cégep anglais;
  • 35% des allophones du cégep français utilisent principalement le français à la maison, alors que cette proportion s’effondre à près de 4% pour ceux qui étudient dans un cégep anglais;
  • 85% des allophones du cégep français ont des amis francophones, contre 15% au cégep anglais;
  • 45% des allophones du cégep français préfèrent écouter des films en français, contre un famélique 3% au cégep anglais;
  • Près de 56% du temps d’écoute télévisuelle chez les allophones du cégep français est consacré à des émissions en français, contre 22% au cégep anglais.

Même les francophones de langue maternelle sont systématiquement attirés vers la culture anglaise dès qu’ils fréquentent un cégep anglais. Si 97% des francophones fréquentant le cégep français utilisent principalement le français dans les commerces, ils ne sont que 64% au cégep anglais. Si 91% des premiers travaillent en français, ils ne sont que 60% des seconds à le faire. Si 65% des francophones du cégep français écoutent des films en français, cette proportion chute à 12% pour ceux fréquentant un cégep anglais.

Quant aux anglophones, leur intégration est si catastrophique que la situation semble irréversible: sur un échantillon de plus de 600 anglophones, aucun n’est passé du secondaire anglais au cégep français. Aucun comme dans zéro, niet, NOTHING. Les anglophones ayant étudié en anglais rejettent systématiquement le cégep français et l’ensemble des anglophones de langue maternelle au cégep anglais sont imperméables à toute forme d’utilisation de la langue française comme langue d’usage. Tournant le dos à une société de Québécois qui (sur)financent pourtant leurs institutions, les anglophones du cégep anglais ne sont que 0,3% à écouter du cinéma en français et seulement 4% à avoir des amis francophones. Des résultats aussi homogènes nous obligent à considérer au mieux ces anglophones comme des gens incroyablement fermés à la société québécoise, au pire comme des racistes méprisant la nation qui leur consent pourtant le privilège d’une éducation publique beaucoup mieux financée que ce que suggère leur poids démographique.

BANG! Vous entendez ce bruit? C’est celui de l’effondrement de l’argumentaire de ceux qui croient qu’il n’est pas nécessaire d’appliquer la Loi 101 au cégep. Cette étude démontre exactement le contraire. Il n’y a plus de faux-fuyants. On ne peut plus fuir nos responsabilités nationales en se cachant derrière le mythe de « l’intégration douce » des immigrants. L’intégration douce, ça ne marche pas, surtout quand les cégeps anglais, devant théoriquement s’adresser à une minorité historique anglaise formant 5,4% de la population, reçoivent près de 16% du budget total alloué au réseau collégial – le triple de ce que justifie le poids démographique des anglophones de langue maternelle nés au Québec. La seule chose qui soit douce, en ce moment, c’est notre dos, pendant qu’anglophones et allophones s’essuient les pieds sur celui-ci et qu’ils profitent de l’argent de nos impôts pour refuser de s’intégrer à notre communauté nationale.

L’étude reprend également une partie de la conclusion d’une analyse sur l’intégration des immigrants publiée plus tôt cette année:

« L’attirance pour le français passe par le développement d’un sentiment d’appartenance à la « communauté » francophone. Ce sentiment d’appartenance se nourrit ainsi de liens sociaux établis au sein de réseaux francophones, grâce à des relations commerciales, de travail ou d’affaires, grâce à la participation à la vie de quartier, à des manifestations culturelles, à des activités de certaines associations ou à la vie politique à différents paliers, et grâce à la fréquentation de lieux de culte, par exemple. Pour toute personne – c’est donc le cas pour les immigrants et pour les québécois anglophones –, le sentiment d’appartenance à la société se développe souvent beaucoup plus par la multiplicité des liens avec divers groupes sociaux précis que par le fait de se sentir inclus dans une collectivité nationale. »

En clair, on ne s’intègre pas à la communauté québécoise nationale parce que nous sommes gentils, aimables, parce que nous présentons nos fesses à toutes formes de bottes et que nous nous faisons violence pour accommoder l’autre. On s’intègre à la communauté québécoise parce qu’on y établit des liens sociaux, amicaux, professionnels et qu’on participe à un milieu de vie résolument français. Et ces liens s’opèrent en anglais lorsque le milieu collégial offre un accès généralisé à une culture anglophone américaine et globalisée favorisant l’intégration continentale au détriment de l’intégration nationale.

Ce n’est donc pas ce sempiternel à-plat-ventrisme québécois déguisé en ouverture qui incite les allophones à s’intégrer en français, mais plutôt notre capacité à leur offrir un milieu de vie francophone à un âge où ils font leurs choix professionnels et se tissent des réseaux qui leur serviront pour le reste de leur vie.

AGIR MAINTENANT

On ne peut plus se permettre d’attendre: il faut appliquer la Loi 101 au cégep dès maintenant et en finir avec un déséquilibre du financement pénalisant les cégeps francophones. Il est inadmissible que nous continuions à sur-financer des cégeps anglophones au-delà du poids démographique des anglophones de langue maternelle et que nous permettions aux allophones de rejeter notre communauté nationale au profit d’une culture anglophone menaçant notre capacité à assurer la survie du seul État français d’Amérique du Nord.

L’application d’une telle loi linguistique s’avère non seulement en conformité avec l’esprit de la Loi 101, qui exprimait le désir de ne financer un réseau public anglophone que pour la minorité anglaise historique, mais il s’agit également d’une normalité internationale. Rappelons-le: nous sommes une des seules nations au monde à financer deux réseaux d’éducation parallèles et publics dans deux langues différentes et sur un même territoire. Cette exception, où nous sous-finançons notre propre réseau national au profit d’un réseau anglophone qui devrait servir strictement aux anglophones « de souche », constitue une aberration et mène à la situation catastrophique exposée dans cette étude.

L’application de la Loi 101 au cégep, loin d’être une mesure radicale, constitue plutôt un ajustement découlant de l’amer constat que, trente-trois ans après que la loi originale ait permis l’intégration des allophones en français au primaire et au secondaire, la normalisation des études dans la langue nationale aux niveaux inférieurs n’incite pas massivement les allophones à choisir ni le cégep français, ni l’université française. Pire: le fait d’avoir fréquenté le réseau d’éducation francophone au primaire et au secondaire et/ou d’avoir vécu pendant toutes ces années au Québec ne permet pas de réduire l’influence de la culture anglophone dans les échelons éducatifs supérieurs.

L’échantillon de cette enquête est si important (plus de 3000 répondants) et la méthodologie si rigoureuse qu’il s’avère impossible de rejeter les conclusions sur le caractère anglicisant de la fréquentation d’un cégep anglais. Cette enquête nous met le nez dans la pourriture d’une décennie d’inaction linguistique à un moment où se généralisent les signaux d’alarme quant au recul de notre langue commune. Cette odeur fétide, c’est celle de notre incapacité persistante à intégrer les immigrants à la culture québécoise et de notre manque de courage politique pour enfin réaliser l’essentiel de l’esprit de la Loi 101: un réseau public francophone intégrant l’ensemble des citoyens en français, du primaire à l’université, avec une stricte exception pour les anglophones nés au Québec.

Dans un contexte où notre nation ne compose que près 2% de l’Amérique du Nord, où nous avons un lourd héritage de passivité vis-à-vis de notre propre existence et où l’influence anglaise est en constante progression au fur et à mesure que le Canada français – cette zone-tampon – disparait et que l’hégémonie culturelle étatsunienne s’impose, l’inaction n’est plus un choix.

Nous sommes des dormeurs dans une maison en feu. Si nous refusons consciemment d’entendre les nombreux signaux d’alarme – comme cette nouvelle étude – et d’agir en conséquence pour sauver notre peau, nos descendants, c’est-à-dire la minorité de francophones s’articulant autour de bantoustans éparpillés et regroupés autour du Saint-Laurent, seront sans pitié sur nous et ne pourront que se gratter la tête pour chercher à comprendre de quelle façon un peuple s’étant presque libéré du joug colonialiste dans les années 1960 et 1970 a pu choisir de s’écraser de nouveau et de laisser le poids d’une Histoire ingrate se charger de calciner jusqu’au souvenir de son existence.

À l’heure où le français recule au Canada, au Québec et à Montréal, il faut agir maintenant ou accepter notre disparition.

LouisPréfontaine

http://louisprefontaine.com/2010/09/07/etude-irfa-cegep-anglais

9 Commentaires

Classé dans Actualité, Louis Préfontaine

9 réponses à “Le désastre du cégep anglais

  1. Céline Lagacé

    Ça fait déjà quelques années que je m’évertue à essayer de faire comprendre au québécois de mon entourage qu’aucune loi, aussi exigeante soit-elle, ne fera jamais progesser le français au Québec. De tout temps, les peuples qui ont survécu aux écueils de la vie et qui par conséquent ont conservé leur culture, leur langue et leur religion sont les peuples qui se sont multipliés en faisant des enfants. Le problème de la langue ne se posera jamais en Chine ou en Inde. En outre, de nos jours, les québécois ont de plus en plus de misère à maîtriser leur langue. Avec la révolution dite tranquille, malheureusement les québécois on jetté le bébé de leur culture avec l’eau du bain. En regardant la commission Bouchard/Taylor, je me demandais sincèrement: «qu’est-ce que les québécois d’aujourd’hui ont a offrir aux immigrants? Dites-moi pourquoi un immigrant au Québec ne serait pas enclin à préférer l’anglais alors qu’il aura de la difficulté à se trouver un travail sans cette langue dans notre mer Nord-Américaine? J’avoue que québécoise «pure laine» j’ai moi-même de la difficulté à m’y retrouver dans notre société québécoise d’aujourd’hui.

  2. anonyme

    « Le problème de la langue ne se posera jamais en Chine ou en Inde »
    En Chine je ne sais trop. Mais en Inde, ne parlent-ils pas l´anglois, n´y a -t-il pas le problème de l´anglois, qui avec le développement de l´Internet et de l´informatique, progresse de plus en plus, plus vite que le nombre d´enfants?

  3. Kevin

    J’ai une question pour toi.

    Allophone, c’est un terme extrêmement fourre-tout. Prenons un Haitien et un Indien.

    L’indien parle l’anglais comme langue seconde, l’haitien parle le français. Je suis prêt à te gager n’importe quoi que l’haitien ira au cegep francophone et aura des ami francophone et travaillera en français. Je suis prêt à te gager n’importe quoi que l’indien ira au cegep anglophone, aura des ami anglophone et travaillera en anglais.

    Tes belles statistiques ne veulent strictement rien dire, tu assumes naivement qu’un allophone parle une seule langue et en observant que les allophone qui vont au cegep en anglais ont majoritairement un train de vie en anglais, tu assumes qu’ils se sont assimilé vers l’anglais. Tes conclusions sont fausses parce que ta prémisse est fausse.

    Tu es tellement extrémiste, la prochaine étape c’est retirer le droit de vote à ceux qui ne parlent pas suffisamment français. Tu as un horrible double standard qui t’autorise à forcer les anglophones dans des cégep francophone mais tu serais complètement indigné du reste. Tu es prêt à n’importe quoi contre les anglophones (oups, excuse moi, POUR les francophone!!) mais tu jouerais la victime si le fédéral avait des loi liberticide, la même chose que tu proposes mais pour l’équivalent anglais.

    C’est tellement drôle ton étude.. :

    « 45% des allophones du cégep français préfèrent écouter des films en français, contre un famélique 3% au cégep anglais; »

    Moi je suis 100% francophone, j’ai fait mon cegep 100% en français et j’écoute 100% de mes films en version originale!!! Puisque 95% des films que j’écoute sont en version originale anglaise… j’écoute 95% de films anglais. Suis-je un traitre à la nation?

  4. Aimé Laliberté

    Dans la vie, il y a ceux qui veulent vivre librement et être heureux, et il y a ceux qui veulent contrôler leurs voisins et imposer leur vision du monde aux autres.

  5. Aimé Laliberté

    Louis,

    C’est incroyable les conneries que tu écris.

    Tu reprends continuellement l’argument à l’effet que le réseau d’éducation anglophone serait, à ton avis, surfinancé compte tenu de la population anglophone ou allophone, peu importe.

    On dirait que t’es même pas au courant des paiements de péréquation.

    Hein!? C’est quoi ça?

    Les paiements de péréquation, c’est l’argent transféré par Ottawa aux provinces moins bien nanties, comme le Québec!

    Ah oui? C’est combien d’argent ça coudonc?

    C’est environ 8 milliards $ et plus par année que LE RESTE du Canada paye pour que tu puisses aller à l’école aux frais de la Reine mon Ti-Louis, en français à part de ça, si ça te tente.

    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/201004/05/01-4267574-transferts-federaux-664-millions-de-moins-pour-le-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1

    Mais c’est pas suffisant pour les gens comme toi.

    Parce que dans le fonds, avoue-le, Louis, tu n’aime pas les Anglais, pas plus que tu aimes les noirs, les jaunes, les basanés et les autres qui ne sont pas comme toi.

    Si le reste du Canada pensaient comme toi, ti-Louis, ça fait longtemps que tu parlerais anglais et que tu aurais été assimilé, comme tu dis.

  6. Kevin

    @ Aimé

    Tu charries en lui disant qu’il écrit des niaiseries, sa démarche logique comporte une faille donc son jugement comporte une faille. C’est pas des niaiseries pour autant.

    Prenons l’exemple de ce que tu parles. Selon Louis, les universités anglophones reçoivent un pourcentage « X » du financement public des universités. Il regarde le pourcentage des anglophones dans la population du Québec, celle-ci est la moitié ou le tier de la valeur « X ». Il en conclut donc que le financement des universités anglophones est sur-représenté et que c’est une mesure discriminatoire contre les francophones et donc il faut que le gouvernement change ça.

    Ce que l’histoire ne raconte pas, c’est que lorsqu’on dit un anglophone, c’est très vague. Anglophone pour langue d’usage quotidien? Anglophone pour langue maternelle? Anglophone pour (A. anglais / B. français / C. bilingue). On peut très bien être né anglophone et avoir marié une gère-mène québécoise et parler exclusivement le français dans un lieu de travail québécois. On peut très bien… être l’inverse. Les pourcentages ne peuvent donc pas se comparer puisque ce n’est pas la même chose pour les 2 définitions

    Peu importe, puisque McGill est une université « anglophone » parce que c’est la langue d’enseignement…. mais combien de francophones et d’allophones y vont? Avec ce que je disais au paragraphe précédent, la définition même d’anglophone devient extrêmement malléable et peut vouloir dire une chose et son contraire.

    Ce qui serait « intéressant » serait d’avoir une comparaison des ratio financement/élèves. Même à ça, la taille des universités influence ce ratio (établissement plus petit a besoin de plus d’argent par m2 donc par élève nécessairement). La qualité de l’institution devrait peut-être aussi influencer le financement… McGill est une université anglophone qui a un pourcentage de francophone et d’allophone parlant le français qui est assez impressionnant. Anyway… si un jeune immigrant parle sa langue, le français et l’anglais… il doit mériter d’aller à la meilleure université du coin hein!

    Tout ça pour dire que c’est comparer des pommes avec des bananes, ça rend l’observation complètement futile.

    Exemple, cette fois-ci dans l’article actuel :
    « 81% des allophones du cégep français travaillent principalement en français, contre 40% pour ceux qui fréquentent un cégep anglais »

    En premier lieu, il faudrait formuler ça différemment.

    « 81% des finissants du cégep français travaillent majoritairement dans leur langue d’enseignement et 19% travaillent majoritairement en anglais. »
    « 60% des finissants du cégep anglais travaillent majoritairement dans leur langue d’enseignement et 40% travaillent majoritairement en français. »

    C’est bien ça qu’on compare non? Parce que lorsqu’un finissant du cégep français travaille en français, son équivalent c’est qu’un finissant du cégep anglophone travaille en anglais. Le 40% devient 60% parce qu’on est au Québec et j’assume que personne au Québec ne travaille majoritairement en hindou (bin oui certains immigrants dans des job d’immigrants… mais c’est négligeable).

    De ce fait, on remarque qu’une bonne partie des finissants des cégep anglophones travaillent majoritairement en français…. mais c’est normal puisque au Québec, la majorité des emploi sont avec des interlocuteurs francophones.

    De toute manière, je sais pas pour vous mais je suis allé au cégep en français et c’est pas ma langue d’enseignement qui détermine ma langue de travail… C’EST MES CLIENTS SI ILS SONT ANGLO OU FRANCO… Le but de l’article c’est de montrer que la langue d’enseignement influence la langue de travail (Louis veut montrer que les étudiants de cégep anglophone travaillent moins souvent en français et donc que d’appliquer la loi 101 sur les cégep est nécessaire). J’ai travaillé longtemps avec la moitié de mes clients anglophones donc de dire si la majorité de ma journée est en anglais ou en français… c’est difficile. Si on parle de la langue des logiciels que j’utilise, ils sont souvent en anglais mais quelques fois en français. Je dirais 75-25.

    En bout de ligne, faire un lien entre la langue d’étude et la langue de travail… c’est comparer deux choses avec peu de liens au Québec, un environnement de travail qui jongle beaucoup avec l’anglais et le français.

    De toute manière Louis, je suis heureux de te laisser paniquer, le cataclysme que tu annonces n’arrivera jamais et c’est aussi bien comme ça. Les québécois n’ont aucune intention de cesser de parler le français et c’est aussi bien comme ça. Le français est la seule langue d’usage pour la majorité du territoire du Québec. Ce sont des milliers de kilomètres carré et des millions d’habitants pour qui il est presque impossible d’établir un dialogue précis avec la majorité d’entre-eux en anglais. Je suis né sur la rive-sud de Québec et j’habite actuellement Montréal… sérieusement, tenter de faire des statistiques et des comparaisons pour paniquer, c’est un peu futile. Anyway ton but ce n’est pas une belle harmonie, c’est un territoire avec 100% de francophone qui parle à 100% français entre-eux. Si ils sont bilingues ou pas, tu ne t’en soucie guère, l’important c’est le territoire au complet qui s’appelle Québec, 100% franco.

    Hey au pire on négocie ça? on enlève Montréal jusqu’à St-Hyacinthe et on ramasse tout ce qui est anglo jusqu’au sud et au nord, avec les réserves, on crée une nouvelle province et ce qui reste du Québec (beaucoup moins de monde mais tout pure laine), c’est à toé!!! Écoute tu l’as ta province francophone. En plus pas de danger que ça change, la majorité parlent même pas anglais!

    Je sais que ça ne t’intéressera pas alors j’ai pensé à la place qu’on pourrait annexer la moitié de l’Ontario (mais juste prendre Ottawa, on laisse Toronto au reste du Canada). Le seul problème, c’est que le jour où ce changement arrivera, le déclin du Québec Francophone sera amorcé puisque la moitié de la population seulement sera francophone!!!!!!!! Tu imagines? En si peu de temps, une aussi forte baisse!!?

    (message subtil, les statistiques, c’est maléable… les frontières géopolitiques, c’est une grosse joke et ça ne veut rien dire)

  7. Aimé Laliberté

    Kevin,

    Dans le fonds, tu trouves cet article aussi minable que moi, mais tu ne veux pas faire de peine à Louis.

  8. Bob

    Tout le monde a le droit d’etudier dans le domaine et la langue qu »ils veulent

    c’est leur choix

    arretez de disavantager les anglais

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