Andre Lefebvre
Les “faits” resteront toujours les “faits:
À bien y regarder, ces représentants de “l’affreuse monarchie” ne sont pas aussi affreux qu’on pourrait l’imaginer sans photo. Vous pouvez les comparer à toutes les photos de la démocratie que vous pourrez trouver; Harper, Obama, Sarkosy, Cameron etc… ils arrivent tous, plus que “deuxième”, à mon point de vue.
Kate et William se sont beaucoup amusés à la maison Dauphine, à Québec. Les jeunes ont fait des trucs de magie et d’adresse. Le prince à jouer au “foot sur table” avec l’un d’eux et lorsqu’il est parti il s’est adressé à eux en disant:
“N’acceptez jamais d’être dévalorisé. Et si jamais certains tentent de le faire, rappelez-vous qu’il y a un prince, quelque part sur la Terre, qui vous admire beaucoup!”
Savoir, à chaque fois, “focuser” son attention sur la personne à qui on s’adresse est un exploit, lorsqu’on fait un bain de foule. Le jeune couple royal est passé maître en ce domaine. Croyez-vous que c’est “payer trop cher” 1,5 millions pour donner ce que recoivent ces enfants québécois de la part de ces deux représentants de la monarchie?
Comme a commanté un intervenant anonyme: “Je préfère payer 1,5 millions pour ce que donne le couple royal à la société, que payer 6 @ 7 millions pour les “Hells Angels””.
Voici ce qu’ils ont donné aux Québécois:
Après la cérémonie du “Droit de citée” à Québec, le premier ministre Jean Charest a rétorqué à une question du maire Labeaume sur le couple royal: “Effectivement! Nous n’avons “entendu” que de bonnes choses!!!” Tout le monde a éclaté de rire en pensant aux manifestations des anti-monarchiques. Jean Charest est toujours aussi “rapide” dans ses traits d’esprit. C’est une chose que je ne peux vraiment pas lui enlever.
Par contre tous ont respecté le droit de se manifester des anti-monarchistes. Pour une fois, ils ont reçu des félicitations. On a dit qu’ils avaient produit une manifestation “civilisée”. Ce qui n’est pas peu dire, et qui a dû dérouter les “forces de l’ordre”.
Le premier ministre s’est également montré “haïssable” durant la “cuisine” à Montréal:
La princesse Kate, terminait un amuse-gueule quand il s’est approché pour la regarder faire. Aussitôt qu’elle a déposé l’amuse-gueule terminé, il s’en est emparé et l’a bouffé”. Il est ensuite reparti à la table où il devait, supposément, “travailler”. Tous le monde s’est amusé, principalement les étudiants en cuisine d’hotellerie, et le protocole était absolument “relaxé”..
L’une des étudiantes a même enlevé un instrument des mains de William pour le “corriger” dans son maniement de l’ustensile. Jamais le protocole traditionnel n’aurait accepté cela.
Nous somme devant un “remaniement” du protocole de la monarchie. Il faut souligner que Kate et William sont terriblement “attirants” et sociables; ils en deviennent “attachants”, qu’on le veuille ou non. De plus, il faut souligner que la monarchie, quoiqu’importante dans la structure de notre “fédération”, n’en est qu’un “revêtement”.
On doit l’avouer: La boîte monarchique qui contient le “cadeau démocratique” est beaucoup plus attrayante que le cadeau lui-même; qui, lui, est pourri. Cela fait du bien au moral de s’attarder à regarder la “belle boîte”.
Quant au Royal 22e régiment,à Québec, il fut plus qu’à la hauteur. L’égal de ce qui peut être vu à Londre; et ce, incluant le “bouc”. Le maire Labeaume a décidé de faire de cette fête du “droit de citée” de la ville de Québec, une fête importante à partir de l’an prochain. Je crois qu’il a parfaitement raison. C’est là une vraie fête “historique”.
Cette visite du couple royal pourrait, si on le voulait, nous faire comprendre combien il est important pour une société de sourire, d’être heureux et de participer à manifester son plaisir et sa joie en tant que société. La vie est belle seulement lorsqu’on fait en sorte qu’elle le soit; et ce n’est certainement pas la SAQ qui doit s’en charger.
Malheureusement, ce n’est pas du tout “l’accent” qui est véhiculé par nos autorités gouvernementales, sociales et économiques. Le plaisir et le bonheur du peuple n’est acceptable que lorsque c’est “payant”. Pour notre malheur à tous, la discorde est beaucoup plus payante que le bonheur.
N’ai-ja pas lu dernièrement que “l’accent” est un poison?
La question devient: Sommes-nous obligé de l’accepter?
Amicalement
André Lefebvre