La dette ? Mais payez-la, Bon Dieu !

 

 

On vit dans un monde d’images et de symboles, de croquemitaines et de fantômes. Ainsi, les USA sont à vivre une terrible déprime, parce qu’on leur dit qu’on ne croira plus qu’ils peuvent rembourser leur dette… Ah bon ! Vraiment ? Avec les nouvelles règles qu’ils se sont eux-mêmes imposées, après un psychodrame télévisuel loufoque qui a duré des jours, les Américains vont sans doute bientôt devoir environ USD $ 15 000 000 000 000, (que j’appelerai ci dessous 15 trillions (15 T), n’en déplaise à l’Académie qui voudrait que je parle de milliers de milliards)

Revenant aux choses sérieuses, 15 trillions est beaucoup d’argent, bien sûr, mais ne disons pas de bêtises. On évalue les actifs des USA à 59 trillions de dollars. C’est environ 4 fois le montant de sa dette. On ne fait pas faillite parce qu’on est endetté du quart de son patrimoine. C’est sans doute le moment, toutefois de se demander à quoi on joue. Aux USA, aujourd’hui, on joue a nier la réalité et à se faire peur.

Il faut comprendre d’où sort cette dette. Le systeme capitaliste américain, basé sur la production et la consommation d’un masse de biens industriels, a compris depuis Roosevelt qu’il ne survivrait pas sans que les consommateurs aient l’argent nécessaire pour acheter ce qui est produit. Il n’était pas possible de permettre une concentration de la richesse qui ne garderait plus la demande effective.

De « libéral » au sens strict, le système est donc devenu « néolibéral », reprenant et donnant aux « Perdants » du jeu de la production la part de l’argent des Gagnants nécessaire pour que les roues continuent de tourner. Après l’échec d’abord du Fascisme puis du Communisme, on en a fait autant dans tous les autres pays développés. Par la fiscalité, les services sociaux et autres mécanismes de « péréquation » au sens littéral du terme, on a ajusté l’offre et la demande de biens et services pour que cette dernière soit effective.

Évidemment c’est du socialisme, mais aux USA on préfère ne pas le dire trop fort, pour ne pas choquer la population qu’on a convaincue de ne PAS vouloir partager. On a donc mesquiné plus qu’ailleurs sur la part du travailleur au moment du partage du revenu découlant de la production. On a calculé sa part au plus serré, de sorte qu’année après année, on ne lui a pas donné ce qu’il fallait pour que sa demande soit parfaitement effective.

Il n’en fallait pas moins que la production soit entièrement vendue, sans quoi ce n’est pas seulement la valeur de l’excédent non vendu que perdrait le producteur; c’est son captal investi dans la production qui ne vaudrait plus rien s’il apparaissait que la demande serait insuffisante pour que ses produits s’écoulent à profit.

Comment rendre la demande effective ? La réponse qui saute au yeux est de payer davantage les travailleurs qui sont l’essentiel des consommateurs. Mais les Capitalistes ne voulaient pas du tout. Les payer plus ? Vous rigolez ! Si on ne va pas chercher tout ce qu’on peut, on ne s’amuse plus !

Comment concilier, alors, que le revenu du consommateur reste bas, mais qu’il achète de plus en plus ? Simple. ON LUI OFFRE UN CREDIT ! Au lieu de rémunérer justement son travail, on va PRÊTER de l’argent aux consommateurs jusqu’à ce que leur demande soit effective. On va leur faire crédit.

Cet argent qu’on leur prête vient naturellement de ceux qui ont plus d’argent que de besoins à satisfaire. Les « Gagnants » du jeu… Comment convaincre les Gagnants de prêter leur argent ? En leur offrant un intérêt; en leur disant qu’on leur donnera plus dans un an ou dans dix ans. Le Gagnant inscrit sa créance dans ses livres et il est heureux: il a gagné plus !

Il a sacrifié un pouvoir de consommer immédiat dont il n‘avait pas besoin, en échange d’un bout de papier qui confirme qu’il a gagné davantage. On passe dans un monde d’IMAGES ET DE SYMBOLES. La dette que crée le credit passe à la Banque, puis à l’État et le jeu continue…

Mais il y a un os. Les biens consommés ne sont plus là. Le travailleur à qui l’on a prêté les a VRAIMENT consommés, car il en avait besoin. Si le débiteur remboursait sa dette, le créancier verrait qu’il n’y a plus rien à acheter avec cet argent. On peut compliquer indéfiniment l’équation – on enseigne comment le faire à Harvard et ailleurs – mais si on la simplifie et qu’on supprime les parenthèses il ne reste que des biens réels qui ont la valeur de leur utilité…. Et du papier.

Du papier qui atteste la propriété d’une richesse fantôme et qui concède le POUVOIR, mais seulement si on maintient la foi du charbonnier qu’ont les débiteurs en ce que disent les médias et la crainte révérentielle envers les riches qui subsiste d’une époque préindustrielle où il y avait pénurie plutôt qu’abondance. Si la confiance disparait, on risque l’anarchie. La société peut exploser en individus dont chacun voudra s’occuper de ces affaires « à la Tea Party », mais aussi peut-être regler ses comptes « à la Kackzynski ». Si ça commence, nos enfants n’en verront pas la fin de leur vivant.

Aujourd’hui, la confiance craque Pourquoi et a cause de qui est une autre histoire, dont nous parlerons un autre fois, mais il y a un problème urgent à régler. La solution est simple et facile : REMBOURSER LA DETTE. Il faut le faire en se souvenant que cette dette représente l’écart entre ce qu’il aurait fallu payer au travailleur pour rendre la demande effective et ce qu’on lui a versé. Doivent la rembourser ceux qui en ont profité.

On rembourse donc la dette en imputant à chaque citoyen ou personne morale sa quote-part de la dette publique, au prorata de sa richesse La dette publique des USA est d’environ 15 T (USD$ 15 000 000 000 000) et la valeurs totale du patrimoine d’environ 60 T. On peut faire les calculs exacts sur Internet, mais on n’en est pas à un milliard près. Si on réclame de chacun 25% de ses actifs, on peut rembourser intégralement la dette. Et ce n’est pas une coïncidence si ceux qui rembourseront seront largement les même que ceux qu’on remboursera..

Les détenteurs de la dette seront remboursés par ceux qui détiennent la richesse. Ceux qui n’ont rien ne payent rien. Injuste ? Simple constat de l’évidence que vouloir réclamer des pauvres est une mauvaise plaisanterie. Ceux qui n’ont rien que leur travail à donner ne rembourseront rien, car tout ce qu’on leur donne pour leur travail est le minimum indispensable pour consommer ce qui est produit et qui doit être consommé. Si on triche, la structure industrielle s’effondre et les riches n’ont plus en main que des monceaux de ferraille pour produire des biens qui ne se vendent pas et des liasses de papiers-créances.

C’est la même classe socio-économique qui remboursera et qui sera remboursée – sauf la dette aux détenteurs étrangers qui exigera une autre négociation – mais il y aura des ajustements. Tous les nantis ne sont pas également exposés à la dette publique, mais ils doivent tous en supporter le fardeau au prorata de leur richesse. Une perte pour certains, mais entre riches on se prête les uns les autres; c’est une partie importante du jeu…. Et ils auront tous une paix sociale qui risquerait autrement de devenir une illusion.

Ceux qui ont beaucoup, bien sûr, feront les frais de l’opération à la hauteur de leur richesse, mais n’oublions pas que cette richesse s’est accumulée en sous-payant le travail…. ce qui a été la cause principale du credit consenti pour équilibrer la consommation a la production. Y a-t-il d’ailleurs vraiment une autre solution ?

Tout se fera en douceur, car la dette est une série d’échéances à rencontrer. Si l’État reprend son pouvoir régalien de battre monnaie – comme il devrait le faire – la perception de la taxe sur le capital pour rembourser la dette n’aura pas à se plier aux échéances de remboursement ce celle-ci. Une inflation sagement contrôlée pourra permettre les ajustements qui semblent opportuns.

De plus, même si l’imputation aux contribuables est immédiate, le paiement de leur contribution à l’État peut être fixé sur 5 ans, 10 ans, voire plus… en échange d’un intérêt à payer sur le solde. Ne serait-il pas jouissif qu’au lieu d’une dette publique sur laquelle les citoyens payent des intérêt, l’État dispose désormais d’une CRÉANCE sur ses citoyens bien nantis qui constituerait pour tous une rente ?

Pierre JC Allard

11 Commentaires

Classé dans Actualité, Pierre JC Allard

11 réponses à “La dette ? Mais payez-la, Bon Dieu !

  1. Il faudrait refaire les calculs, car la dette totale et combinée est de plus de 200 TRILLIARDS de beaux dollars. On est loin du 25%…

    NPR: A National Debt Of $14 Trillion? Try $211 Trillion!

    Laurence J. Kotlikoff, President Reagan’s senior economic adviser, explains to NPR why the real national debt is not $14 trillion but a whopping $211 trillion.

    Les États-Unis sont en banqueroute. C’est terminé. La seul chose qui les maintenait en vie est le fait que le dollar US était encore jusqu’à aujourd’hui la devise d’échange internationale. Ses jours sont maintenant comptés. La bourse iranienne du pétrole est ouverte et va bientôt commencer à vendre son pétrole en d’autres devises. La Chine a dû retirer 30 000 Chinois de la Libye et a perdu ses ententes d’exploitation de pétrole. Bref, la Chine est en beau fusil contre les USA. Pensez pas qu’ils vont être gentils lorsque va venir le temps de laisser le dollar US. Ils se préparent depuis déjà un bon moment. La Russie aussi.

    La source du problème aux États-Unis et en Europe, est que notre système bancaire et monétaire est basé sur le système fractionnaire et la DETTE. Dès que ce système entre en fonction, il y a toujours plus d’argent qui est dû qu’il n’en existe!

    D’où la spirale sans fin vers les bas fonds. De plus en plus en accéléré. Le crash économique est inhérent et indissociable comme conséquence de ce système. C’est sa nature même, son essence.

    La classe moyenne n’est pas en train de disparaitre pour rien. Les terroristes financiers nous tiennent par la gorge avec ce système basé sur la dette et les intérêts composés.

    C’est un vol en plein jour, un transfert massif et historique de la fortune public vers les poches de ces quelques banquiers privés à qui on a laissé le pouvoir de création de la monnaie, notre pouvoir le plus précieux, en tant que peuple qui aspire à la liberté et la dignité humaine.

    Un banquier de la côte ouest avait déjà avoué d’ailleurs qu’il était IMPOSSIBLE de rembourser ces dettes nationales, tôt ou tard, c’est le crash inévitable. C’est un jeu d’illusions pour nous faire croire que nous sommes libres alors que nous sommes des esclaves économiques.

    Mais comme disait si bien Orwell, la liberté c’est l’esclavage.
    L’ignorance est la force.
    La guerre est la paix.

    Elle s’en vient cette Troisième guerre mondiale. C’est de cette manière que les États-Unis ont essayé de se sortir des dernières dépressions. C’est une constante historique, en fait.
    La Libye et le reste de l’Afrique était sur le point se s’affranchir de ce système et créer leur propre monnaie basée sur l’or et leur propre banque centrale, indépendante de Wall Street et de la City de Londres.

    Bang! Les frappes militaires. Saddam Hussein avait commencé à vendre son pétrole en euro, bang! Pendu au bout d’une corde.
    Même chose en Yougoslavie sous Milosévich. Idem pour le fascisme allemand et italien qui avaient basé leur monnaie sur le travail, un succès tel que Hitler fut nommé « Man Of The Year » par le Times Magazine. Mais c’était s’éloigner du système des banquiers internationaux privés et cela aurait pu donner des mauvaises idées… bang! un boycotte international fut monté contre l’Allemagne et elle fut réduite en poussière.

    Pensez à cela quelques minutes. Pensez-vous vraiment maintenant que l’économie américaine et mondiale s’écroule par magie, ou par « hasard » ?

    « Les crises financières seront dorénavant scientifiquement planifiées. »
    – Charles Lindbergh, membre du Congrès US, 1913

    Nous avons à faire à des terroristes financiers.

    Dealons avec la réalité. Le plus tôt serait le mieux.

  2. decembre

    François M je suis 100% d’accord. On est réveillés et on deal avec la réalité mais rien à faire tant que la révolution ne sera pas dans la rue, que nous devrons nous battre avec la police puis l’armée, nous, les désarmés que nous sommes. Qui aura le courage du premier sacrifice de sa vie ?

  3. Ce qui fascine, c’est de constater que plus souvent qu’autrement, les Perdants redonnent le pouvoir aux Gagnants du jeu.

  4. Bonjour, je sais que mon commentaire paraîtra hors contexte, mais je pense qu’il présente un sujet hyper chaud et très important. C’est la dette que nous avons contracté envers la planète et envers nous même… envers toute notre humanité, en quelque sorte…

    Samedi passé, le 6 août, j’ai filmé et questionné la gardienne de la Cloche de la Paix d’Hiroshima de Montréal, au Jardin botanique.

    La Cloche de la Paix d’Hiroshima, don de la ville d’Hiroshima à Montréal pour son Jardin Botanique, a résonné 66 fois le 6 août 2011, 66 ans après que la première bombe fut larguée sur Hiroshima, le 6 août 1945, à 8h15…

    À 10h15, le 6 aout 2011, cette cloche a résonné 6 fois en ma présence (visionnez la vidéo. En fait, j’ai mis 2 vidéos sur Youtube sur cet vidéo-entrevue magique. Une vidéo courte de 3:49 et une de 9:51 minutes).

    Les 2 vidéos sont sur : http://hiroshima.horsdutemps.info avec infos, photos et +.

    La vidéo version courte :

    La version de 9:51 min :

    Je ne vous cache pas que je considère ce moment magique, capté avec ma caméra, comme un grand cadeau de la vie…

    Pierre Girard

  5. Sayan

    M.Allard, sauf votre respect, vous n’avez pas les bon chiffres…

    Avant de lire en profonbdeur votre article, je tenais a rectifier les chiffres au plutôt !

    Excellent graphique, en temps réel de la dette Américaine et ses détails :

    http://www.usdebtclock.org/

    US National debt
    15 Trillions

    US Total debt
    55 Trillions

    US Unfunded Liabilities
    115 Trillions

    US Gross Domestic Product ( GDP )
    15 Trillions

    US Total assets
    76 Trillions

    Total des dettes ( ça frôle effectivement les 200 trillions )
    Total des « valeurs » ( GDP et Actifs totaux ) ( moins de 100 trillions )

  6. Le Gaïagénaire

    Monsieur Allard,

    Nonobstant les chiffres, sur lesquels achoppent les commentaires, il me semble que votre message réside dans votre dernier parapraphe.

     » Une créance sur ses citoyens les plus nantis « . Vous souvenez-vous de la récente demande d’exemption présentée par les fiduciaires Bronfman auprès du ministre du revenu de Québec ?

    Savez-vous qu’actuellement en philo au CEGEP, il est inculqué aux étudiants que la stabilité politique et sociale de la Société dépend d’une nombreuse classe moyenne, car la classe pauvre serait composée de voleurs envieux des biens d’autrui et que la classe des nantis serait composée de voleurs qui ont les moyens de mettre leurs avoirs à l’abri des voleurs et de l’État voleur…

    C’est pour circonscrire cet évitement fiscal que la TPS et la TVQ sont en place ici et qu’elles seront mise en place aux USA.

    En ce qui concerne la dette étrangère voir le lien suivant que j’ai trouvé dans un article d’Oscar Fortin http://www.debtocracy.gr/indexen.html
    sur Vigile dans lequel article sont soulevés des questions sur la dette odieuse que « Harpeur » crée pour aider un pays étranger qui nous possèdent…dans les sens propres et figurés.

  7. Sayan

    @ Le Gaïagénaire

    « …en philo au CEGEP, il est inculqué aux étudiants que la stabilité politique et sociale de la Société dépend d’une nombreuse classe moyenne… »

    J’ignorais cela ( en mon temps, on nous apprennait autre choses ) et je ne peux m’empêcher d’avoir un sourire sarcastique en le lisant. Bien que je suis d’accord avec ce principe, notre modèle sociétaire évolue présentement dans le sens opposé ! Les faits sont là, le fossé s’aggrandit entre les classes. Il y a de plus en plus de pauvres, les riches deviennent ultra-riches et la classe moyenne est en train de disparaitre.

    C’est un paradoxe intéressant, qui une fois de plus vient nous démontrer la différence entre « ce qui devrait être appliqué » et « ce qui est appliqué ». Le problème ? Il n’y a personne pour mettre en marche « ce qui devrait ( et DOIT ! ) être appliqué. Car le gros bon sens est une conscience collective. la prise de décision se fait d’un point de vue individualiste, par une poignée d’individu. En gros, on demande a des individus, qui sont rendu là où ils sont rendu en n’ayant pensé qu’à leur propre intérêts ( et ceux de leurs ‘ptit amis ) de penser en fonction de la collectivité. Alors que la main qui nourrit, ne viens PAS de la collectivité.

    L’évolution humaine se précise ( a une vitesse hallucinante ) vers l’individualisme. Alors les choses ne vont qu’empirer… Dans le court et moyen terme a tout de moins.

    Bref, ces « goinffres » qui forment les plus nantis n’ont pas de satiété en ce qui concerne le pouvoir et l’argent. La couche juste en-dessous, sont des aspirants-goinffres, obsèdé par l’idée de monter le dernier échelon. Malheureusement pour le reste d’entre-nous ( environ 98% de la population ) ce sont ceux-ci qui tirent les ficelles. Et ils ne les tirent que dans le but de s’enrichir et de gagner en puissance. L’altruisme est une maladie pestilente pour ces gens.

    Alors il faut cesser de rêver…. RIEN, hormis une catastrophe rendant la résurrection impossible, ne pourra renverser la tendance. Car elle est vicéralement individualiste. Le 98 % de la population n’a qu’un pouvoir de représentation, de manifestation, etc. Les décisions sont et seront prises par des individus, individualiste soumis inlassablement à la tentation de s’enrichir et gagner en puissance. C’est dans la nature humaine, dès qu’elle n’est plus une collectivité.

    Là où la panique risque de s’installer, c’est justement a l’idée que la folle course a laquelle ils s’adonnent tous transforme la classe moyenne en une race en voie d’extinction. Alors qu’ils ont besoin de nous, ils ont besoin de leur « précieux payeurs ». C’est ainsi désormais, car à l’inverse de leur prédécesseur, ils ne pensent plus ni n’agissent plus a long terme ( en « générations » ) Leur individualisme, les pressent à réussir LÀ maintenant, à tout gober sur la table a buffet. Plus question de « travailler » à l’héritage des grandes familles… C’est à LEUR retraite à la quelle ils travaillent. Et indirectement, à creuser le fossé qui est en train d’éradiquer la classe moyenne.

    Ce qu’ils ne saisissent pas le risque de tout faire effondrer par leur insouciante avidité.

    P.S.: Pour ce qui est de la TPS – TVQ, l’ironie veut que justement, les pauvres en sont exempts et les riches ont les moyens de ne pas les payer… Alors c’estqui le « cave » qui se fait encore avoir ? M.Classe moyenne !

  8. ert-.,tre,.-

    Votre explication est intéressante. Je suis preneur, adjugé !!! J’ai bien compris que pour se maintenir riche un pays doit produire continuellement. Donc, créer des emplois pour la cause. La cause directe étant l’investisseur/consommateur. Créer des guerres, engager des soldats, des formateurs pour former d’autres formateurs qui formeront d’autres soldats etc. La population vieilli, alors ouvrons les frontières, nous aurons des soldats parmi la population migrante, ça nous permet de créer des centaines de milliers d’emploi pour l’encadrement de cette population migrantes. Avec l’arrivée de ces derniers il faut créer des emplois nouveaux dans le domaine sécuritaire. Créer des organisations humanitaires qui peuvent nous procurer des dizaines de milliers d’emploi qu’on pourra utiliser dans les pays contre lesquels nous avons imposé l’embargo. Voyant les choses autrement : d’abord les investisseurs sont pour la plupart étrangers. Ils investissent là où il y a consommation. Les jeunes consomment plus que les personnes âgées. Les pays du sud sont peuplés de jeunes avec une croissance de plus de 5 % en moyenne contrairement aux pays du nord. La population migrante commence à rebrousser chemin. Je conclu en disant que l’acte de décès du capitalisme est signé en 2008 c’est-à-dire 18 ans après la mort du communisme. Sa mort est douce et silencieuse comme la mort du communisme.et il n’y a pas lieu de s’alarmer car ils n’ont plus les moyens du verbe.

  9. Certains commentaires sur la dette publique US globale sont plus interessant que l’article de Pierre. Sans rentrer dans les détails comptable, je pensais que la dette publique US était au moins le double de la dette fédérale US (14 T$) avec les dettes provinciales et municipal mais j’étais encore loin du compte avec cette estimation a 211 T$ !

    Les prochaines années vont être riche en événements marquants et historiques/

  10. I really like your article, I have bookmark your site, will check back. Thank you!

  11. But I will follow your feed, I wish to re-visit your blog.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s