J’ai pensé intituler ce texte : « Terra, une inspection de routine », mais en plein mois d’août, j’ai craint que les vacanciers ne le prennent pas trop au sérieux. Or, IL L’EST ! Enfin presque… Avant de le lire, je vous enjoins donc de lire d’abord les trois articles en liens juste ci-dessous. On vous y donnera des faits. Comme d’habitude, on ne vous dira rien entre les lignes, on vous jettera en pâture un fait isolé, confiant que vous vous inquiéterez juste assez pour réagir comme on veut que vous réagissiez, mais pas plus. On ne souhaite pas que vous vous intéressiez aux changements de paradigme. Il y a des gens que le Système paye pour ça…
http://www.usinenouvelle.com/article/la-penurie-de-medicaments-sur-le-bureau-de-l-afssaps.N157233
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/la-pénurie-médicaments-menace-le-canada-201742525.html
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Terra, en transit, (circa 2000 A.D. Temps Local)
De : Agent Adonaï
À : Archives akashiques et al.
Copies : Dieu, Postérité.
J’ai profité d’un bref passage dans l’Espace-Temps pour une inspection de routine sur Sol III (alias Terra, Earth, Urantia), où est en cours une intéressante expérience d’évolution de conscience liée à la matière, basée sur un développement aléatoire de la combinaison ADN.
Disons, pour résumer, que tout se passe bien, malgré les inévitables frustrations inhérentes à cette utilisation de la matière qui exige que les entités individualisées ne puissent vivre qu’en s’assimilant les unes les autres par digestion et que leurs programmes mémoires soient remis à jour à peu près aux soixante-dix ans en temps local. La motivation demeure forte.
Depuis ma dernière visite (1000 A.D. Temps Local), malgré quelques phases d’obscurantisme, science et technologie ont progressé normalement et croissent désormais à un rythme exponentie.l L’espèce dominante ( Homo sapiens sapiens) a maintenant déchiffré son code génétique et peut donc commencer à comprendre ses propres paramètres. À la prochaine visite, vers 3000 A.D. , elle se percevra peut-êtredans le contexte de l’expérience dont elle est le sujet, permettant que débute une communication.
Pour l’instant, la spécificité de cette expérience sur Terra – et donc son intérêt parmi l’infinité de celles en progrés – tient surtout à l’originalité de ses essais sur les modes de gouvernance.
On sait depuis bien longtemps que le but de ceux qui gouvernent, est toujours d’obtenir de ceux qui sont gouverné un maximun de biens et services en y mettant eux-mêmes un minimum d’effort et en ne devant supporter d’eux qu’un minimum de récriminations.
Ce qui sur Terra a commencé par l’esclavage et les coups de trique est donc devenu démocratie, au fur et à mesure qu’on a compris chez les dominants qu’il est plus efficace de faire des promesses que des menaces et que le fin du fin est une population qui a des besoins qu’elle ne peut satisfaire qu’en faisant ce que ses chefs lui disent de faire.
Cette approche – gérée, par le contrôle des ressources et des moyens de production, puis peaufinée par celui d’une monnaie qui permet de corriger au niveau des symboles ce que la réalité pourrait commettre de petites bavures – a longtemps permis l’exploitation du cheptel humain inférieur de façon sereine.
Depuis 50 ans, avec un systeme de transfert de la richesse basé sur la consommation d’énergie – un besoin auquel nul n’échappe au prorata de sa consommation – et la perception d’un intérêt présenté comme une loi de la nature, le capitalisme sur Terra a atteint une quasi-perfection.
Récemment, raffinements supplémentaires, le paiement de cet intérêt nécessaire à la stabilité de la richesse a pris la forme de jeux d’écriture byzantins arbitraires, incomprehensibles aux âmes simples et discrètement notés dans des dossiers eux-mêmes dématérialisés. On pense de plus à taxer la consommation d’énergie en tout-virtuel par une de taxe carbone . On peut difficilement faire mieux.
Seule ombre au tableau, le contrôle de l’exécution des ordres par la distribution des recompenses, facile a appliquer dans une situation de pénurie constante, ne l’est plus avec l’avènement par l’industrialisation d’une situation d’abondance globale. Le point faible du systeme est la necessité de garder le besoin vivace pour que les ordres soient exécutés et des erreurs d’ajustement peuvent mener à des problèmes locaux, genre famine en Afrique de l’Est et donc a des insatisfactions.
À du mécontentement, même, quand des millions d’individus meurent de faim, alors que les ressources humaines, matérielles et techniques étant surabondantes, la logistique de l’opération de les nourrir serait trivial. Pire, quand on constate qu’un simple conditionnement des habitudes d’accouplement aurait suffi pour qu’ils ne naissent pas…. Comment faire mieux ?
La solution évidente serait de mettre fin à la lutte historique pour les produits d’alimentation, en permettant une légère surproduction globale de nourriture, en conformité avec un plan lui aussi global de production, de transformation et de distribution des aliments necessaries, selon la demande estimée. Le défi crucial serait de maintenir la motivation. Les elites de Terra y travaillent déja, par le développement planifié de certaines assuétudes.
Des tests préliminaires ont prouvé, en effet, que des dépendances peuvent être créées dont l’effet est irrésistible, aussi bien chez les humains que ches les souris blanches. La stratégie consiste donc, en deux (2) volets :
a) à universaliser d’abord l’usage de drogues, et b) à mettre en place une couverture universelle, commençant par les pays développés, qui mettra chaque individu sous la tutelle directe d’un médecin lui prescrivant tous les médicaments nécesaire a sa santé… et les l’anxiolytique/euphoriques qui lui garantiront l’état de béatitude optimal compatible avec l’exécution efficace des tâches qui lui seront confiées.
Cette seule béatitude attendue devrait suffire a créer une dépendance forte, mais, pour plus de sécurité, des ajouts chimiques actifs au niveau des neuro recepteurs peuvent être ajoutés pour garantir l’assuétude. La dose étant renouvelée sur une base hebdomadaire, ce suivi médical permettra un contrôle parfait de.la population.
Parmi les nombreux avantages, celui de stabiliser rapidement la démographie, qui donne certaines inquietudes, ainsi que la longévité dont le coût-bénéfice, dans l’état actuel de nettoyage du profil génétique général de l’espèce devient présentement négatif entre 65 et 85 ans selon les cas. mais pourrait être allongée à la hauteur de la résistance du matériau biologique de base. Ajoutons la paix universelle et le respect parfait de l’ordre établi.
Où en est-on de ce breakthrough ? Le système met les bouchées doubles pour trouver le soma parfait, en développant des drogues qui demeurent illicites le temps que le système puisse en étudier tous les effets sans avoir à en assumer la responsabilité des inévitables effets secondaires négatifs occasionnels. Il s’interroge aussi sur l’opportunité de laisser le recherche et la production des medicaments à l’entreprise privée – avec le danger propre aux systemes de pouvoir héréditaires de passer peu a peu la main à des generation moins douées – ou de confier ce qui deviendra rapidement le secteur le plus important de la production et la gouverne effective de la société à un État dont les mécanismes auraient grandement besoins d’être améliorés.
La decision n’est pas prise, mais les rumeurs de pénuries qui commencent à circuler, avec la belle unanimité d’un réseau d’information totalement sous la houlette de la classe dominant,e laissnte présager de rapides changements. Peut-être conviendrait-il de planifier une visite exceptionnelle dans un siècle sur Terra pour voir où Sapiens en sera rendu de sa santé et des manipulations par ses elites.
A.