J’ai été intepellé, il y a quelques minutes, par l’appel au secours sur Rue 89 d’une prof d’italien perdue a l’Education nationale qui a quatre heures de déplacements quotidiens qu’elle doit faire à ses frais… Son message m’a intepellé, mais surtout un commentaire qu’il a suscité. Ça ma fait réfléchir et je vous partage cette réfléxion…
« Autant que ça sorte de notre poche plutôt que de la leur, non ? » …. dit un prof sarcastique
Sauf que, puis qu’on s’adresse ici a une majorité de contribuables qui ne sont pas profs, il faudrait dire « Autant que ça sorte de LEUR poche plutôt que de la nôtre… « . Tout le monde a compris.
Nous ne sommes plus une société de solidarité, visant une certaine excellence, mais un cheptel exploité avec cupidité par une toute petite classe d’exploiteurs. Au sein du troupeau, dans les champs, c’est chacun pour soi pour l’accès au trèfle et à la luzerne. Et si l’autre part pour la boucherie, c’est une bonne nouvelle puisque que ce n’est pas soi. Pas encore.
Entre le corporatisme du syndicat et celui du fonctionnariat, on ne fait son job avec un peu de soin que si l’on est un Saint Pierre Claver égaré. Au diable l’éducation et les élèves. Au diable les autres.
Le crime du Système n’a pas été seulement de nous appauvrir, mais de tuer la solidarité et de transformer un peu tout le monde en demi-con et en demi-salaud. A quoi bon le bac ou l’agrégation, s’il ne s’agit que de décliner plus élégamment que tout ça est de la merde et les autres des pléiades d’enculés ?
Pour l’éducation, on pourrait agir. Pour la santé, la justice, la culture, le travail aussi. On pourrait régler la crise financière.Facilement. Mais après ? Est-ce que l’on veut vraiment vivre ensemble ?
http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/12/900-les-objectifs-ns/
Apres, il n’y a rien. On ne s’aime plus vraiment, les uns les autres. N’IMPORTE QUOI qui apporterait un valeur a respecter, un projet de société ou un but à la vie serait le bienvenu. Tous les moyens seraient bon, mais ils sont tous mauvais. De sorte que l’Occident pense a laver la crasse de ses mains sales au vitriol et à se suicider pour se distraire. Tuer des méchants, puis finir par une guerre.
http://nouvellesociete.wordpress.com/2011/06/26/quand-lindividu-se-fache...
Et ça, ca mène è tuer des adolescents en Norvège, et àtuer un peu de tout le monde en Libye. Mondo cane. Une réaction de chiens en cage.
L’Occident a un problème simple qu’on rend infiniment complexe. Se trouver un sens et des valeurs. Au moins une. On en fait un problème pour agrégés. Il y a des siècles qu’on se veut complexes. Les particules simples sont devenues infiniment complexes. On voit les Hare Krishna et l’on ne comprend pas… mais ils sourient
Quand on ne veut pas chanter des cantiques mais sourire quand même, on pense à ne plus tant se casser la tête. On pense à une foi. Nous en avions une, mais elle a bien servi, on veut du neuf…
Alors en regarde autour… et on voit que lq vraie force de l’Islam – qu’on peut voir aussi comme un danger – ce n’est pas qu’il envahit le territoire, c’est qu’il investit les esprits. C’est qu’il propose une solution simple. On ne peut pas ne pas y penser.
http://nouvellesociete.wordpress.com/2010/08/09/songe-dune-nuit-dete-lis…
Pierre JC Allard