Je lis la revue Relations, celle des Jésuites, depuis l’âge de 18 ans. C’est-à-dire depuis une soixantaine d’années. Cela me donne une certaine perspective sur cette aventure bien québécoise de la pensée. Je vois, aujourd’hui, que la saveur jésuite – pas étrangère à la qualité de l’intellect – est quasi disparue; le Québec, d’évidence, n’est pas un très bon terreau pour la Compagnie de Jésus.
Dans le dernier numéro, celui de septembre, par exemple, on ne voit qu’une seule signature suivie de ces deux lettres caractéristiques «s.j.» et c’est celle d’un prêtre latino-américain. On me permettra d’être un peu nostalgique de ces temps où l’esprit des jeunes religieux d’ici formé à la dure s’exprimait de facon éclatante et claire. Je n’étais pas toujours d’accord avec eux, mais il me fallait de bons arguments pour oser contester.
Aujourd’hui, la rédaction s’est laicisée et féminisée. La direction compte trois femmes et un homme, celui-ci, M. Jean-Claude Ravet, est rédacteur en chef. C’est le nouvel ordre des choses. Les hommes d’ici, au fond, ont apparemment moins de choses à dire et le disent moins souvent.
Je ne me plains pas. Car le porte-voix Relations poursuit, grosso modo, les mêmes objectifs qu’avant. La chose sociale, sous tous ses aspects, est prise en compte, décortiquée et évaluée à vaux l’eau, comme ce dossier de ce mois sur l’engagement de la jeunesse… Cet engagement pour la chose sociale, celui du moment présent, se trouve en quelque sorte dans le prolongement de celui qui dominait lorsque j’étudiais le latin au Collège Sainte-Marie; c’est-à-dire au moment où il ne manquait pas de grands esprits jésuites en rhétorique ou en philosophie; tout comme en éléments latins du reste!
Et c’est ainsi que Relations prenait le parti social de promouvoir le syndicalisme tout autant que le christianisme; les deux étant du pareil au même. Je sentais, toutefois, que le corps professoral, comme la revue Relations elle-même, défendaient du même coup la nation québécoise en son essence (on disait canadienne-francaise à l’époque). Pour eux l’existence collective était tout aussi réelle que l’individuelle et que les injustices à combattre étaient tout aussi collectives qu’individuelles autant nationale que sociales.
Je me demande si, par les temps qui courent, il y a cette même ardeur, chez les élites qui scribouillent, à défendre (collectivement) le petit contre le fort? Le petit, culturellement, en Amérique du Nord, c’est principalement le peuple québécois, qui ne compte pratiquement pas d’alliés sur le plan international; lui qui se trouve laissé à lui-même et dont la culture est constamment grignotée au point où elle tend à disparaître par dilution.
Dans son éditorial de septembre, le rédacteur en chef, M. Ravet, s’en prend au péril – bien réel – que représente la poussée vers la droite à travers le monde, une vague qui apporte ses frissonnements jusqu’au Canada anglais et parfois au Québec. Il s’élève contre «un certain appel (nationaliste et généralisé) à la vertu comme à une innocence ou à une pureté perdue» et ceci aurait sa racine dans «la peur de l’étranger et l’obsession sécuritaire».
Il faut se demander, ici, s’il n’y a pas une distinction à faire. Ne faut-il pas établir que certaines situations nationales, comme celle du Québec, doivent être corrigées, protégées, au motif de la justice sociale et que cela n’a rien à voir avec l’extrême droite? Si je dis, par exemple, comme je le crois, que le seuil d’immigration, au Québec, devrait être réduit de moitié – pour diverses raisons – comme cela a été proposé récemment par des experts, est-ce que je dois être classé parmi les fascistes?
Je suis certain que je ne pense pas ces choses par «peur de l’étranger». Je les pense parce que la culture francaise d’ici aurait pu – est-ce possible encore? – avoir un effet calmant par rapport à la violence américaine. Un effet civilisateur peut être…! C’est parce que je veux «conserver» ma culture dans ce qu’elle a de meilleur : il y a des seuils d’immigration au-delà desquels les sociétés d’accueil meurent. Moi je veux vivre individuellement et collectivement. Il me semble que ces choses là devraient être dites et écrites plus souvent – au moins en filigrane – sans qu’il y ait autour de cela des odeurs d’extrémisme.
Jean-Pierre Bonhomme
Les jésuites
Dans le dictionnaire c’est écrit :
Société de Jésus fondé en 1534 par Ignace de Loyola
Lutte entre Jésuite et Janséniste au XVII
(Janséniste : Port-Royal 1585-1638)
Jésuite : Personne qui recourt a des astuces hypocrites.
1534 c’est aussi la découverte de l’Amérique.
Quel drôle de hasard, vous trouvez pas ?
Ana t’aime
P.S. : lorsque tu as faim et que tu as la Foi… Tu dessèche un figuier plutôt que de lui faire avoir du Fruit !??
Matthieu chapitre 21 versets 18 @ 22
Monsieur Jeran-Pierre Bonhomme , je ne sais si ce que je vais écrire va être filigrane , mais bon. === Ce n’est pas aux élites qui scribouillent à défendre le »Petit’, contre le fort , c’est aux »Petits » à se mettre à la gagne pour se défendreet essayer de savoir.
Ma culture est celle du temps où tout pour moi était péché , alors que les Anglais(protestant Ti-Charles les grandes oreilles) n’ont qu’à se mettre à genoux sur la place publique pour être pardonné. === Mais cela a changé depuis que je connais » INTERNET » et quest
Et qu’est-ce que cela va être lorsque la haute-vitesse sera accessible pour tous et à bas prix. === Le »PEUPLE » n’aura plus peur , il va savoir. Présentement , il n’y a que vous , quelques autres et moi(un ti-peu , qui savons, === En basse-vitesse il n’y a rien d’accessible et c’est pour cela que les ÉLITES ne se forcent pas trop pour la rendre accessible partout.
L’immigration , est-ce que l’on accepte beaucoups d’immigrants au Vénézuéla ou en Bolivie ? === Personnellement , plus d’immigrations tant que l’on aura pas réglé le problème des getthos du Québec(Juifs et Chrétiens. === On chiale contre les Musulmans et les juifs on ne peut même pas prononcer leur nom.
Monsieur Bonhomme , soyez sans crainte la »CULTURE QUÉBÉCOISE » française a de l’effet mais surtout pas calmant , mais sûrement civilisateur pour la »PLANÈTE ».
Mononsieur , vous parlez aussi de droite et d’extrémiste , cela provient peut-être cette culture du Hellénisme et modifié par les Judéo-Chrétiens.
Jean-Marie De Serre.
Monsieur Alain Bellemare , vous dites à : vieillesse à l’horizon que la droite la gauche c’est du pareil au même.
Peut-être , mais si la droite(extrème) religieuse = le Pharisaïsme , la gauche religieuse représente quoi ?
Pharisien,enne = > Membre d’une secte juive apparue au 11ième S. av J.C. qui prétendait observer rigoureusement et strictement la loi de Moïse mais qui dans l’Évangile est accusé de formalisme et d’hypocrisie.
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Ignace de Loyola , en 1534 se mit au service du Pape
Ignace de Loyola(gentilhomme) , en 1543 se mit au service du Pape , suite à une blessure il se livra à une retraite »MYSTIQUE » et forme un groupe que Paul 111 transforma en ordre les Jésuites en 1540. Société de Jésus qui est le Roi des Juifs , ¸a me dit quelque chose cette société.
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Janséniste = adepte bourgeoisie parlementaire , gallicane et austère.
Gallicanisme = > Doctrine ayant pour objet la défense des franchises de l’Église de France9gallicane) à l’égard du Saint-Siège
Monsieur Alain Bellemare alias Mc_AB , le 22 mai à 09:44 un Monsieur Alain B. à : Israël = État voyou ? Sionisme = racisme ? Les 7 du Québec , a donné la définition de Brith(alliance en hébreux) donc Brith signifie ( British ). J’ai résumé le commentaire , j’espère l’avoir bien fait.
Ne resterait plus que j’apprenne que la Queenne bien aimé de Harper a le Siège saint elle-aussi.
Monsieur Bellemare , je n’ai donné suite où la Vieillesse pour ne pas vous réveiller , mais lorsque ce sera fait ceux qui savez , s’il y a des choses que l’on doit savoir , redites-nous.
Monsieur Bellemare , votre dictionnaire c’est lequel ? Moi c’est le Petit LAROUSSE illustré 1991 , les Français n’avaient pas encore à modifier trop.
Je pense que toute cette affaire de religion on devrait interdire cela dans tous les Gouvernements et ce à partir du Municipal. On en a déjà parlé et il faudra encore en parler , car les SALOPPES qui dirigent se servent de Dieu pour justifier leurs Salopperies et ils assasinnent au nom de Dieu.
Jean-Marie De Serre.