Archives mensuelles : décembre 2011

Le Ministère de l’Éducation est-il bien informé sur les besoins de nos jeunes?

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Conseil supérieur de l’éducation et le Ministère de l’Éducation

Pour connaître les besoins des jeunes et préparer ses réformes, le ministère de l’Éducation mandate le Conseil supérieur de l’éducation de préparer un rapport aux 2 ans.

Raymond Viger Dossiers Éducation, Taxage et intimidation, Décrochage

Pour faire son rapport, le conseil supérieur de l’éducation veut consulter les différents partenaires impliqués dans la scolarisation des jeunes.

En tant qu’organisme communautaire, avec une semaine de pré-avis, je reçois un texte de présentation de 14 pages accompagné d’un questionnaire à développement de 6 pages. Le document de présentation nous propose de leur faire parvenir un mémoire sur nos positions et nos propositions en matière d’Éducation pour éviter le décrochage.

Comme si je n’avais que cela à faire d’attendre de telles demandes du ministère de l’Éducation. Surtout qu’on est un organisme communautaire non subventionné. Un organisme communautaire qui se demande sans cesse comment on va faire pour payer le loyer.

Spécialistes de l’éducation VS généralistes des jeunes

Les “spécialistes” du conseil supérieur de l’éducation, qui ne pensent qu’éducation, se donnent 2 ans pour faire leur rapport mais demandent à des généralistes du communautaire de déposer un mémoire en 1 semaine!

Parce que dans le communautaire nous devons opter pour une approche hollistique, c’est-à-dire que nous sommes concernés par l’éducation du jeune, sa consommation d’alcool et de drogue, des gangs de rue, le suicide, sa sexualité, les MTS, le Sida, l’intimidation…

Consultation… adéquate?

De plus, pour obtenir de meilleures réponses, il faut avoir le temps de prendre un certain recul dans la préparation des réponses. Ce qui ne pourra malheureusement pas être le cas.

Le conseil supérieur de l’éducation pourra marquer dans son rapport que le communautaire a été consulté. Madame la ministre de l’Éducation pourra se pêter les bretelles à dire que les différents partenaires l’ont été. Mais l’ont-t-ils été adéquatement? J’en doute.

Scolarisation des jeunes VS intimidation à l’école

Je remarque que dans la scolarisation que le ministère de l’Éducation veut offrir aux jeunes, on ne parle pas de l’intimidation que les jeunes vivent à l’école. Que dire du témoignage de Nathalie, une mère de famille, qui se fait dire par la DPJ de ne pas envoyer sa fille à l’école pour éviter l’intimidation? Pendant ce temps, les intimidateurs continuent de fréquenter l’école. La direction de l’école ne fait rien. La DPJ ne fait rien.

Il est vrai que si un jeune comme Maxime Collard fait une marche contre l’intimidation à l’école, nous verrons la Ministre de l’Éducation marcher à ses côtés et dire non à l’intimidation. Mais concrètement, que faisons-nous?

Si des jeunes se sont suicidés à cause de l’intimidation qu’ils vivent, il y en a combien qui décrochent de l’école toujours à cause de l’intimidation? Combien de jeunes se retrouvent à l’école terrifiés et dans de mauvaises conditions pour être scolarisés adéquatement?

Autre texte sur le Taxage et intimidation

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Classé dans Actualité, Raymond Viger

Quelques bons voeux nationaux


Bien des gens, par les temps québécois qui courent, se demandent si la nation française d’Amérique, qui a son centre politique au Gouvernement du Québec, pourra vivre correctement pendant les décennies qui viennent; ou bien celle-là ne se transformera-t-elle pas en quelques fragments historiques disséminés sur les rives du Saint-Laurent. La Laurentie, en somme, ne deviendra-t-elle pas l’habitat d’une communauté qui a perdu son âme et qui ne sera plus qu’une caricature des États-Unis? Le français n’ayant plus la valeur civilisatrice qui lui est actuellement propre…?

Eh bien moi aussi, en ce début d’année, je le crains et je crois pouvoir dire que certains gestes radicaux doivent être nécessairement posés qui pourraient changer le cours des choses si tant est qu’il reste un brin de volonté communautaire dans l’âme collective. Je vais en nommer quelques uns, ici, qui ne sont pas excessifs mais qui sont tous nécessaires pour que le Québec ait une présence qui compte dans la réalité des trois Amériques et dans le monde. Ce sont des actions qui pourraient être entreprises avant que je ne meure, ce qui n’est pas une question de décennies, et qui seraient porteuses d’espoir ici et ailleurs. Elles sont raisonnables et raisonnées :

–       Le Gouvernement du Québec et son Assemblée nationale doit créer un ministère de l’aménagement, de l’architecture et de l’urbanisme afin de mettre de l’ordre dans le développement urbain. Jusqu’ici le développement urbain du Québec se fait au profit d’intérêts particuliers insensibles et voraces. L’intérêt commun n’est pas pris en compte; l’imagination créatrice et rassembleuse, en ce domaine, n’y trouve pas son compte. Les énormes sommes d’argent dépensées pour former les aménagistes et les architectes ne servent qu’à peu de choses et ceux-ci pourraient raisonnablement mieux servir la nation; il faut se rappeler que l’initiateur de la soi-disant révolution tranquille, René Lévesque, avait proposé, dans son premier programme, de «municipaliser les sols…»; il est nécessaire que le Québec se donne les moyens d’être exemplaire dans le domaine de la conception des villes, ceci pour rendre service. Il n’est pas bon qu’en ce domaine nous soyons de simples imitateurs des États-Unis, eux qui nous donnent Detroit et Cleveland.

–       La ville de Montréal, la vraie ville, celle de l’île de Montréal, n’est pratiquement plus québécoise. Elle est devenue Canadian par l’intégration des immigrants à la culture anglaise. Si la tendance persiste le Québec perdra la moitié de sa force culturelle et le gouvernement du Québec deviendra celui d’une gentille province insignifiante (irrelevant en anglais). Si ce n’est pas cela que la collectivité veut, il y a des gestes à poser. L’État doit donner son enseignement en français au niveau des collèges et au niveau des universités. Donner l’enseignement en anglais à la progéniture des 50,000 immigrants (qui s’installent tous à Montréal à chaque année) c’est suicidaire. En tout cas il n’est pas raisonnable qu’un peuple permette ainsi sa déconfiture;

–       Le seuil au-delà duquel la population française de Montréal n’est plus capable d’intégrer la masse actuelle des immigrants est dépassé. Cela a été démontré dans des études récentes. Il suffit du reste de raisonner raisonnablement pour le percevoir à l’œil nu. Alors il devient évident que le nombre d’immigrants à Montréal doit être réduit de moitié, environ, – c’est le chiffre avancé dans les études – pour permettre une relative intégration de ceux-ci à la nation d’ici;

–       La minorité anglaise de Montréal (de souche) compte pour à peu près dix pour cent de la population du Québec. Or celle-ci est desservie par deux gigantesques universités anglaises alors que la population française, elle, n’en a que deux. Et l’une d’elle, l’UQAM, à l’architecture repoussante, est confinée à l’est de la ville; l’autre, est cachée derrière la montagne. Le geste à poser est d’intégrer l’université Concordia du centre-ville, qui dessert les immigrants, au réseau des Universités du Québec et de franciser les cours. Une université anglaise – gigantesque – au centre-ville c’est assez! Deux ce n’est pas raisonnable. Et puis, après tout, c’est la collectivité française de Montréal qui a payé pour Concordia… La brasserie  anglaise Molson a bien contribué à l’essor de Concordia, c’est vrai, mais qui sont les buveurs  – jusqu’à maintenant – si ce n’est pas nous?

–        Pour rester dans le domaine de l’éducation, justement, il est nécessaire d’établir de vastes programmes d’échange d’instituteurs et de professeurs avec les pays de langue française du monde  – des programmes bien financés – pour enrichir le vocabulaire des enseignants au contact du français international. Pour élargir l’horizon de la compréhension, aussi. Ce sera un moyen concret de stopper la glissade vers le dialecte et les farces plates.

–       Nous avons bien glosé sur le fait que l’entraîneur de l’équipe de Hockey Canadien ne parle pas la langue officielle du Québec. Moi je me suis dit que là n’était pas l’essentiel. Les propriétaires de l’équipe MM. Molson, ont tout fait pour que les joueurs de l’équipe ne soit pas de la nation québécoise; il n’y en a pratiquement plus. Le scandale, dans tout cela, ce n’est  pas le fait qu’un employé de Molson ne parle pas la langue du pays. Le scandale c’est que les joueurs ne soient pas eux-mêmes du pays et que l’équipe, dans les faits, soit devenue – avec la complicité des médias – une équipe Canadian, une équipe étrangère au lieu où elle se trouve. C’est comme s’il n’y avait pas de brésiliens dans l’équipe brésilienne! Est-ce raisonnable? Le geste à poser? C’est de cesser de boire la bière Molson, pour commencer; ensuite c’est d’obtenir, par la force de persuasion de l’État, une participation gouvernementale dans la propriété de l’équipe. Tout ce symbolisme, qui nous fait disparaître de la carte sportive doit changer.

Ces moyens et bien d’autres doivent être pris pour que notre nation  vive et déploie son âme collective dans l’univers. Si cela ne devait pas être possible par manque de volonté ou par simple indifférence, les conséquences seront très graves. Il s’agira de la disparition d’une culture qui aurait pu propager des valeurs de bon goût, de compassion et de persévérance. Je sais que ma perception des choses est radicale. Et je me méfie du nationalisme; du mien pour commencer. Mais mon long parcours journalistique m’a donné un point de vue qui perçoit la nécessité de débloquer bien des choses; ceci sans présumer des formes que pourrait prendre la vie politique.

Bonne année.

Jean-Pierre Bonhomme

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Les résolutions de la nouvelle année

 

La fin d’une année fait place à un nouveau cycle. À une nouvelle année qu’on espère plus prospère si les infortunes furent nombreuses. Ou tout aussi belle, si on a nagé dans des eaux douces, portés par les vents favorables du courant, et non l’inverse.

Est-il important de prendre de nouvelles résolutions au début de l’année? Je le crois. Histoire de mettre de l’ordre dans les idées et de faire le point sur les objectifs de vie et les actions à poser pour les réaliser.

Selon Carlos Castaneda, écrivain et anthropologue né en Amérique du Sud, «on ne change pas les choses, on change sa façon de voir les choses.» Ainsi, un regard objectif sur soi aide à établir des résolutions réalistes. Dresser une liste des choses qui déplaisent, mais qu’on ne peut changer, et une liste des choses qu’on peut changer est un exercice qui fait de l’ordre en-dedans de soi et permet de faire ressortir les priorités.

Les résolutions prises peuvent se jouer sur deux paliers : la responsabilité personnelle et la responsabilité sociale.

La responsabilité personnelle

Prendre une résolution aide à suivre une discipline. Une résolution est une sorte de vision intérieure qui donne l’énergie de passer à l’action. Une vision, c’est voir de l’intérieur AVANT la réalisation d’une chose. Comme le peintre qui jette sur la toile le dessin de ce qu’il a vu intérieurement. Ou l’architecte qui dessine un plan de construction d’un édifice en a d’abord eu la vision.

La résolution, soit pour se débarrasser d’une chose nuisible ou pour réaliser un désir profond, est le contraire de la pensée magique qui garde une personne dans un état passif «d’attente» alors que la résolution s’appuie sur la discipline et l’action.

En faisant le bilan de l’année qui vient de passer, on en arrive à s’interroger sur les choses qu’on veut améliorer. «Qu’est-ce que je peux faire de mieux cette année? En quoi puis-je m’améliorer? Comment puis-je devenir une meilleure personne, un personne plus accomplie?»

C’est le moment de se rappeler que les mêmes causes produisent les mêmes effets. S’il y a une insatisfaction quelconque dans notre vie, il est souhaitable de découvrir s’il ne se cache pas en soi la répétition d’un pattern, d’un conditionnement négatif ou d’une croyance, qui apporte le même résultat insatisfaisant, quels que soient les changements entrepris. Car il arrive qu’on fasse des changements pour se sortir d’une impasse et de conditions difficiles et retomber dans les mêmes situations au bout de quelque temps. Un nouvel amour qui n’apporte pas plus d’harmonie; un nouveau travail qui fait replonger dans les mêmes conflits; un déménagement qui ne règle pas le vide et l’ennui. Il n’est pas facile de voir ses défauts, pourtant il est essentiel de corriger ceux qui nuisent à l’harmonie avec les autres.

RÉALISER UN DÉSIR PROFOND EN SOI

On a tous un ou des rêves enfouis dans le cœur – des rêves qu’on garde souvent pour soi, de crainte de faire rire de soi ou de semer le doute quant à leur réalisation par des commentaires négatifs tels «Tu vois trop grand … tu ne seras jamais capable». Ces désirs puissants et profonds qui nous accompagnent sans cesse sont un appel de l’être intérieur. C’est notre responsabilité personnelle de nous réaliser pleinement et de prendre les dispositions nécessaires pour y parvenir.

Pour 2012, compassion, entraide et solidarité

Des mots qui tournent souvent dans ma tête : compassion, entraide et solidarité.

LA COMPASSION

Compassion d’abord pour nous-mêmes, puisque nous avons la responsabilité de notre bien-être, et bien sûr pour les autres. Se mettre à la place de l’autre, comme c’est difficile! Difficile de comprendre que les autres ne pensent pas nécessairement comme nous, ce qui engendre des distorsions dans la communication.

Se mettre à la place des autres, d’abord pour comprendre le sens de ce qu’ils disent. L’auteur Emmet Fox a déjà écrit : Nos vrais problèmes dans la vie proviennent de l’inharmonie de nos relations humaines. Ce ne sont pas les épreuves, le manque d’argent, les conditions extérieures qui nous affectent le plus, c’est d’abord la qualité des relations avec nos semblables. Quand nos relations sont harmonieuses, il est beaucoup plus facile de traverser les obstacles, d’accepter les choses telles qu’elles sont, et de conserver la joie de vivre.»

L’ENTRAIDE ET LA SOLIDARITÉ

Les Québécois se souviendront de la tempête du verglas survenue en 1998. Ce fut l’occasion d’une entraide et d’une solidarité qui, en dépit de la situation critique, du manque d’électricité et du froid, a fait redécouvrir des joies simples, celles de l’entraide et de la solidarité.

J’habitais à cette époque dans le quartier Snowdon et vraiment, à part ma propriétaire et sa famille, et une femme qui habitait l’édifice voisin, je n’étais jamais entrée en relation avec mes voisins. La tempête du verglas a dénoué les réserves. Tout le monde se parlait dans la rue, venait donner un coup de main au déneigement, s’entraidait. Les gens semblaient plus détendus et souriants que d’habitude. Ce fut une merveilleuse occasion de descendre dans la rue et de communiquer avec les autres. Le sentiment d’entraide a aidé les gens à mieux traverser cette situation.

La responsabilité sociale

Une résolution pour une responsabilité sociale? Oui, une résolution pour servir la communauté.

«Que puis-je faire pour améliorer cette société que je critique facilement?» Une implication amène à poser des gestes concrets et non seulement à rester passivement dans la critique.

Selon les goûts et les compétences de chacun, il y a plusieurs créneaux dans lesquels on peut agir. Une implication au niveau municipal, par exemple, se tenir au courant des réels enjeux qui se jouent dans notre ville ou arrondissement, affirmer son point de vue. Échanger avec les autres citoyens. Agir au lieu de subir. Être présent pour voter en faveur ou défaveur d’un projet. Participer à une cause qui nous rejoint, ou se joindre à un groupe de manifestation lorsqu’une injustice nous atteint.

Il n’y a pas que la politique pour exprimer sa responsabilité sociale. Il y a le vaste domaine du bénévolat. Auprès des malades, des enfants, des campagnes de financement. Organiser des collectes à notre travail pour des organismes de charité. Se joindre à un organisme d’écoute pour ceux qui sont isolés.

Enfin, me semble-t-il, l’essentiel n’est pas tant le secteur dans lequel nous choisissons d’intervenir que dans la manière dont nous nous impliquons et servons. Communiquer la joie de vivre et le meilleur en soi, c’est servir dignement la communauté qui nous entoure.

Je vous souhaite une année 2012 enrichissante sur tous les plans.

Carolle Anne Dessureault

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LA RUSSIE LACHERAIT-ELLE LA SYRIE ? COMMENT NAVIGUER ENTRE DEUX MERS ?

 

« La Russie lâche Damas et l’ONU s’agite », titrait le journal Libération le samedi 17 décembre (1). Le quotidien jaune – propriété du milliardaire Édouard de Rothschild – s’agite depuis quelques mois, à l’unisson avec quelques autres torchons français, et réclame une agression ‘humanitaire’ contre la Syrie victime d’infiltration d’escadrons de la mort, de snipers et de mercenaires bénéficiaires de l’aide française, turque, israélienne et américaine (2).

 

Le journal obéissant à son créancier – officier de l’État-major Sarkozyste – se réjouit vertement du revirement diplomatique russe, qui,  jeudi le 15 décembre 2011 présentait à l’ONU un projet de proposition sur la Syrie coincée entre la Caspienne et la Méditerranée.

 

Le lecteur qui ne lirait que le titre et le chapeau de l’article aurait la fausse impression que le Kremlin capitule complètement et s’apprête à soutenir une résolution à «la libyenne» au Conseil de sécurité de l’ONU. Autant dire que les aviations franco-britannique et israéliennes obtiendraient l’autorisation de bombarder  la population civile, massacrant des milliers de syriens sous prétexte d’empêcher leur massacre – un ‘remake’ du tragique drame libyen, du « déjà vu », écriraient les scénaristes hollywoodiens.

 

La lecture attentive de l’article  révèle cependant la véritable nature du projet de résolution que le cynique ambassadeur français à l’ONU a qualifiée de «manœuvre russe» pour duper la ‘communauté internationale’. En effet, dans son projet de proposition le Kremlin suggère de condamner les violences de toutes les parties (y compris des djihads soutenus par l’OTAN et des snipers payés par la CIA) et dénonce l’illégal approvisionnement en armes et munitions des escadrons de la mort implantés en Syrie par quelques puissances étrangères, une allusion évidente à la France, la Turquie, Israël et les États-Unis (3).

 

La position de la diplomatie russe a très peu changé si ce n’est qu’elle a effectivement pris l’initiative d’une proposition de résolution au Conseil de sécurité afin de permettre aux journalistes à la solde de l’AFP, de Libération, du Monde, du Figaro, de TF1 et TF2 d’accréditer le mensonge d’un soi-disant  isolement de Damas sur la scène internationale, ce qui est strictement faux. Un grand nombre de pays soutiennent le gouvernement syrien légitime mais les médias occidentaux ne le rapportent pas.

 

Chacun est cependant en droit de se demander le pourquoi de ce compromis de la diplomatie russe qui avait jusqu’ici condamné tout rififi en Syrie? Quelques pages plus loin le journal Libération fournit réponse à cette question.

 

Après dix-huit ans de négociation entre le Kremlin et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) – les États-Unis ayant récemment levé leur véto – la Russie fait son entrée à l’OMC. Voilà pour les trente deniers (4).

 

Le plus long marathon de tractation de l’histoire de l’OMC se solde par la capitulation de Washington et la victoire du parangon de l’organisation. Cependant le peuple russe ne doit rien attendre de cette adhésion si ce n’est l’asservissement de leur économie nationale aux diktats de cet organisme de commerce international. L’Europe est depuis longtemps assujettie à cette dictature avec les résultats financiers et commerciaux que l’on sait.

 

La politique et la diplomatie sans principe des puissants de ce monde donnent souvent lieu à ce type de tractation : La Russie trahit la Syrie pour le bénéfice des États-Unis qui en retour accommodent la Russie auprès de l’OMC – et la roublarde Russie  tente de ne pas livrer le supplicié et de finasser sur le libellé du papier à déposer au Conseil de sécurité. Car la Russie maintient une vieille alliance de guerre avec la Syrie et elle entretient une base militaire à Tartous sur la Méditerranée. Les puissances impérialistes jouent ainsi sans état d’âme avec la vie des peuples qui leur sont assujettis.

 

L’éditorialiste du journal Le Monde, informé de la manigance russe pour obtenir son ticket d’entrée à l’OMC, sans accoucher du libellé de résolution souhaité propose comme alternative de créer un «groupe de contact» sur la Syrie, auquel le premier intéressé, le gouvernement syrien légitime, ne serait pas convié, ni la Chine, ni les nombreux pays qui supportent la Syrie. Seuls y participeraient la Russie stipendiée, la Ligue Arabe de triste renommée, et la ‘communauté internationale’ de Sarkozy et d’Obama, c’est-à-dire les quelques pays qui présentement arment et financent illégalement les djihadistes infiltrés, les bandits en liberté et les snipers payés par leurs affidés et qui sévissent contre la population syrienne dans les rues d’Homs et d’Alep (5).

 

Un tel «groupe de contact» sur la Syrie comploterait contre le peuple syrien à l’identique du groupe de contact créé il y a des années sur la question de la colonisation et de l’occupation de la Palestine par les criminels de guerre  sionistes avec pour seul résultat d’assister avec complaisance au bombardement de Gaza, la ville martyr, et de condamner le Hamas d’avoir résisté à son extermination.

 

La Russie défend ici ses intérêts impérialistes et joue la vie des syriens pour obtenir quelques avantages pour les siens – la France et les États-Unis défendent leurs intérêts impérialistes – et complotent pour faire tomber le gouvernement de Bachir Assad inféodé au Kremlin afin d’y imposer un nouveau gouvernement inféodé à l’Élysée. Quel intérêt y a-t-il dans tout cela  pour le peuple syrien ?

 

Tous ces puissants comploteurs espèrent que par la suite la route de Téhéran sera ouverte pour les hordes barbares européennes et les légions étrangères du Nord. Tous ces malfrats oublient que Bagdad sous domination iranienne bloque toujours la route vers les puits iraniens et que le Détroit d’Ormuz est toujours aussi vulnérable aux armes de Téhéran  (6).

 

Triste «Printemps arabe» où des révoltés souffrent et meurent Place Tahrir, à Tunis, au Bahreïn ou à Sanaa pensant contribuer à libérer leurs pays ravagés par la peste impérialiste d’une alliance comme d’une autre, d’un camp comme d’un autre,  chassant un tyran avant qu’un autre s’installe sur le trône des «Rois nègres arabes» pour imposer les mêmes soumissions, les mêmes trahisons, les mêmes collaborations avec les puissances qui ont manigancé pour les imposer. Toute cette mascarade porte le nom de démocratie bourgeoise en néo-colonie ; c’est de cette parodie de démocratie impopulaire que les peuples arabes doivent se défaire. Le pouvoir des peuples arabes est dans la rue, juste au bout du fusil (7).

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(1)    «La Russie lâche Damas à demi-mot, l’ONU s’agite» Libération. Samedi-dimanche 17.12.2011. Page 10.

 

(2)    «L’ambassadeur américain à Damas recrute des insurgés». Silvia Cattori. 27.11.2011. http://www.silviacattori.net/article2426.html <http://www.silviacattori.net/article2426.html>

 

(3)    http://www.dailymotion.com/video/xmjfm2_1-2-webster-tarpley-intervient-depuis-la-syrie-s-t_news?start=0#from=embediframe <http://www.dailymotion.com/video/xmjfm2_1-2-webster-tarpley-intervient-depuis-la-syrie-s-t_news?start=0#from=embediframe>

 

(4)     «La Russie intègre finalement l’OMC». Libération. Samedi-dimanche 17.12.2011. Page 19.

 

(5)    «Il faut créer un groupe de contact sur la Syrie». Le Monde. Lundi 19.12.2011. Page 1.

 

(6)    http://www.france-irak-actualite.com/article-150-000-collaborateurs-irakiens-abandonnes-par-les-troupes-americaines-94155578.html <http://www.france-irak-actualite.com/article-150-000-collaborateurs-irakiens-abandonnes-par-les-troupes-americaines-94155578.html>  .

«Menacer l’Iran et préparer l’invasion de la Syrie». Robert Bibeau. 17.11.2011. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27724 <http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27724>

 

(7) «Le plan américain de Grand Moyen-Orient bat de l’aile.». Robert Bibeau.  19.10.2011.  http://www.centpapiers.com/le-plan-americain-de-%C2%ABgrand-moyen-orient%C2%BB-bat-de-l%E2%80%99aile/84557 <http://www.centpapiers.com/le-plan-americain-de-%C2%ABgrand-moyen-orient%C2%BB-bat-de-l%E2%80%99aile/84557>  et  http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=5694

 

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Classé dans Actualité, Robert Bibeau

Registre d’armes d’épaule!!!

Registre d’armes d’épaule

Dans un article traitant du registre des armes à feu, on lit :

« Pourtant, voici ce qu’a écrit ma collègue Louise Leduc, en juillet dernier, après la publication des dernières données sur la criminalité par Statistique Canada.

«Il faut remonter à plusieurs décennies pour constater un taux de criminalité aussi bas que celui de 2010 au Canada. Dans le document Statistique sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2010, Statistique Canada confirme la tendance: le nombre d’homicides au Canada est à son plus bas depuis le milieu des années 60, et le nombre de tentatives d’homicide, en baisse de 14% cette année, est aussi à son plus bas depuis 1977. »

Si  je ne suis pas un parfait imbécile, « au milieu des années 60 », il n’y avait pas de registre d’armes à feu. Alors comment peut-on aujourd’hui prétendre que ce registre est nécessaire à la prévention de crimes et surtout : qu’il sauve des vies?

De plus selon les statistiques, à partir de 1961 le taux de criminalité a, semble-t-il, commencé à monter. Curieux puisque le registre des armes à feu a été créé en 1995, soit 34 ans plus tard.

De 1962 à 1994 les crimes avec violence sont passés de  41 028 @ 303 745 cas.

Voyons les statistiques des crimes avec violence depuis 1995, donc depuis la création du registre des armes à feu :

1995 = 295 702 (une baisse de 8 000 cas; reste à établir la date exacte du registre des armes à feu avant d’y voir une relation possible)

1996 = 296 748 cas

1997 = 296 737

1998 = 296 369

1999 = 291 330

2000 = 301 875

2001 = 309 101 (On dépasse maintenant le nombre de 1994, de plus de 6000 cas, 6 ans après la création du registre).

2002 = 303 294 (Retour au nombre de 1994)

2003 = 304 515  (et ça regrimpe).

Nous devons nous rendre aux statistiques de 2007 pour comparer à ce que nous avons ici parce qu’à partir de 2004 on change la présentation du nombre total par un taux (allez savoir pourquoi) :

2007 = 306 559 (remarquez que, malgré le changement, on parvient tout juste à redescendre plus bas que le nombre de 1994).

Dans le rapport statistique canadien de 2009, on précise que :

« Le taux national d’homicides est demeuré stable au cours des 10 dernières années

La police a déclaré 610 homicides en 2009, soit un homicide de moins que l’année précédente (tableau 5). En dépit des fluctuations annuelles, le taux d’homicides est demeuré relativement stable au cours de la dernière décennie (graphique 5) et il est demeuré bien en deçà du sommet atteint au milieu des années 1970. »  (Le fameux tableau 5 donne 443,284 crimes violents).

Voyons donc le rapport de 1995 qui donne le nombre de crimes violents pour plusieurs  années antérieures :

1994 =  303 745 cas

1993 =  310 201

1992 =  307 512

1991 =  296 962

1990 =  269 503

1989 =  248 579

1988 =  232 606

1987 =  219 381

1986 =  204 917

1985 =  189 822

1984 =  179 397

1983 =  172 315

1982 =  168 646

1981 =  162 228

1980 =  155 864

1979 =  147 528

1978 =  138 972

1977 =  135 745

1976 =  136 935

1975 =   135 424

1974 =  126 053

1973 =  117 764

1972 =   110 468

1971 =   108 095

1970 =  102 361

1969 =   95 084

1968 =   87 544

Voyez-vous un SOMMET de crimes violents dans la décennie 1970 vous??? Voyez-vous plus de 443,284 crimes violents dans la décennies de 1970 vous???

Moi, ce que je vois est que le nombre de crimes violents de 1979 (maximal de la décennie) a doublé en 1995; et que ce fameux SOMMET s’installa plutôt en 2001, c’est-à-dire 6 ans après la création du registre d’armes à feu, avec un dépassement de 132,000 cas de crimes violents en 2008, sur ceux de 2001.

On ajoute également dans le rapport de 2009 :

« Les tentatives de meurtre ont augmenté de 10 % en 2009 »

Voici un graphique des crimes violents fourni dans le rapport de 2009 :

On remarque qu’à la date de la création du registre d’armes à feu, en 1995, on se situe au niveau 1000 du graphique.

On remarque la hausse constante  de ces crimes depuis 1962 mais on ne remarque pas, du tout, une diminution importante après 1995 suite au registre.

Il est donc indiscutable que le registre n’a rien à voir avec l’augmentation ou la diminution des crimes violents. Si les armes d’épaule avaient été responsable de l’augmentation de crimes violents depuis 1962, ces crimes seraient presque disparus après 1995; et c’est loin d’être le cas. Les crimes violents actuels sont énormément plus nombreux que ceux de la décennie 60 – 70 et 80 où les chasseurs n’étaient pas des cibles faciles pour calmer les peurs imaginaires de la population.

Remarquez que 1995 est aussi la date du référendum sur la souveraineté au Québec. Est-il possible que ce registre ait été créé pour rassurer Jean Chrétien  face à la grogne prévisible de la population québécoise devant ses escroqueries pour  combattre le OUI?

Lorsqu’un homme envoie sa femme vérifier une intrusion dans sa demeure pendant qu’il se cache dans une garde-robe, on peut penser qu’il a des « frousses » injustifiées assez facilement.

Sans parler du 43 millions qui a servit à cette escroquerie des commandites, dont la décision finale de la court fédérale vient d’obliger le gouvernement à remettre $200,000 dollars chacun, à Jean Chrétien et à la succession de son bras droit M. Jean Pelletier, pour dépenses encourues afin de se « défendre » des  commentaires « inappropriés » du juge John Gomery suite à l’enquête des commandites.

Il avait déjà reçu $25,000, mais le juge François Lemieux, un vrai Père Noël, a décidé d’accorder à un Chrétien, quelques jours avant la naissance du Christ, un montant supérieur aux dédommagements normalement consentis qui se chiffrait à $36,205.20 selon le procureur général du Canada.

Quelque chose comme 188,794.80 dollars de trop.

Pouvoir décréter un tel jugement, sans révolte du peuple, est là l’avantage indiscutable de l’existence du régistre des armes d’épaule; on ne peut le nier.

Joyeux Noël et Bonne Année!!!!

Amicalement

Elie l’Artiste

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Quidam Lambda chez Papa Noël

« Pour moi » – dit Quidam Lambda, en entrant dans la boutique – « ce sera du fric. Rien que du fric ! »

Papa Noel soupira dans sa barbe blanche. Encore un autre ! Qu’est-ce qu’on fait quand on a un entrepôt plein de cadeaux, mais qu’on a tous ces n’importe-qui qui disent n’importe quoi et ne demandent que la même camelote qu’ils ont vu dans la pub des banquiers? Bon, on essaye…

Du fric, du fric… Moi je veux bien, fiston, j’en ai des trillions de dollars dans mes caisses. Même qu’on annonce une vente pour bientôt. Tu préfères de l’euro ? Je passe un coup de fil à Draghi et on remet ça… Mais pas d’échanges et pas de garantie, hein… !

Pourquoi vous me regardez comme si j’étais un con, Papa ?

Parce que les dollars ne se bouffent pas et les euros pas davantage. Tu as gobé la pub des fabricants de monnaie et tu demandes du fric, alors que moi qui en ai vu des Noel, depuis des millénaires, je sais qu’au fond ce que tu veux ce n’est pas du papier, mais de vrais biens et de vrais services… alors je pense que tu vas être déçu.

– Vous me proposez quoi ?

– De la santé, de l’éducation, de la justice, de la culture, de la démocratie, de la sécurité… etc. Il y a plein de bonnes choses qui sont là ! Il suffit de les prendre. Mais attention ! Ca ne s’imprime pas et ça vient en pièces détachées. Alors, il va falloir travailler un peu…

– Travailler ? Je ne demande pas mieux. Mais le chômage …

– On t’a vraiment bourré le crâne de bêtises ! Le travail, c’est l’effort pour mettre des idées ou des choses ensemble pour qu’elles soient comme tu veux qu’elles soient. Si ça prend moins de travail, tant mieux, mais tant que ce que tu veux n’est pas là, dans ta main, il y a du travail à faire. Dire qu’on manque de travail est une colossale absurdité.

– Mais le chômage…

– Le chômage, ce n’est pas manquer de travail, c’est manquer d’emplois. Ca arrive quand tu produis quelque chose et qu’on ne te paye pas assez pour l’acheter. Parce que tu n’as pas d »argent, tu ne l’auras pas. Celui qui te l’a fait produire ne le vendra pas et cessera d’en produire. Non seulement tu n’auras pas ce que tu voulais, mais tu n’auras pas de travail non plus, car tu n’as pas accès aux outils pour travailler et en produire. Bien bête…

– Ca semble bien bête en effet… Personne n’a pensé a ça ?

– Oh que si ! Mais on se chamaille sur les parts de celui qui travaille et de celui qui fournit les outils. On ne règlera pas la question aujourd’hui… Les gens sont têtus…

– Rien à faire en attendant ?

– En attendant, j’ai un kit ici qui pourrait être assemblé rapidement et qui te ferait plaisir car il te donnerait du fric, mais du fric avec un production à la clef, pas seulement des piles de billets qu’on imprime. On appelle ça : « revenu-travail garanti »

– Un nouveau concept ?

– Pas vraiment. L’idée c’est que tout le monde travaille et que tout le monde a donc de l’argent. Ça aussi, on y avait pensé. Ce qui est nouveau, c’est qu’auparavant – il y une génération – pour mettre tout le monde au travail il fallait le faire au pif, alors il y avait des bavures. Pierre gagnait trop, Paul pas assez  Il y avait trop de boulangers, pas assez de cordonniers… ou le contraire. Du chômage tout le temps, une crise par ci par là. Chômage, crise… Maintenant, avec les ordinateurs, on peut ajuster. Enfin, on pourrait, on ne le fait pas… »

Ce que Papa Noel veut nous dire, c’est que maintenant, avec l’informatique moderne, on peut savoir de combien de travailleurs nous avons besoin dans chaque catégorie professionnelle que nous choisissons de définir. En fait, on peut définir autant de catégories professionnelles qu’on a de combinaisons de compétences en demande sur le marché du travail. Et on peut savoir de combien de travailleurs nous avons besoin dans chacune. Il n’y a aucune raison pour qu’il y ait du chômage

La demande de travail, ça change tous les jours, mais nous pouvons la prévoir pour demain, après-demain… Les besoins de main-d’oeuvre, on peut les voir fluctuer en temps réel.

Nous pouvons former en continu les travailleurs dont nous avons besoin pour un marché du travail qui change, en ajoutant de petits modules a leur compétence. On peut aussi prévoir les grandes vagues de fond et changer à moyen terme les grandes orientations de l’éducation, en se gardant des passerelles pour les imprévus.

On peut établir une politique EFFICACE de ressources humaines, de sorte qu’il n’y ait jamais plus de chômage, autre que frictionnel entre deux emplois, ou entre un emploi et une formation de recyclage. Des intermèdes de non-travail si courts, dans un paysage de plein emploi généralisé, que la prise en charge du revenu du travailleur pendant ces périodes ne représenterait pas une dépense insupportable ni même significative pour la société.

Dans ce contexte, on peut garantir à chaque travailleur son revenu assuré en contrepartie d’un travail qu’on peut aussi lui assurer. Ce n’est pas un rêve; c’est une possibilité technique immédiate. C’est aussi une exigence sociale incontournable.

Le changement de paradigme nécessaire, c’est de comprendre que, dans une structure de production en transformation rapide, la sécurité d’emploi n’a plus aucun sens. Elle est NUISIBLE. C’est la sécurité du revenu qui importe, maintenant; c’est cette sécurité que l’État doit offrir et c’est celle que les travailleurs doivent exiger.

Le revenu garanti, ça ne doit pas être une pitance pour ceux qui perdent leur emploi; ce doit être le plein salaire de chacun selon la certification de sa compétence par l’État. Le travailleur a DROIT à ce revenu. C’est le DEVOIR de l’État d’utiliser les services des travailleurs. On ne doit exiger du travailleur que sa disponibilité et sa volonté de travailler à exécuter les tâches qu’il a été formé pour faire.

… – « alors » – conclut Papa Noel – « en régime de « revenu-travail garanti » tu cherches comme aujourd’hui un emploi aux conditions que tu veux, mais, si tu n’y arrives pas, tu te présentes au ‘Bureau du Travail’, tu prends l’emploi qu’on te donne et tu seras payé le revenu garanti correspondant à ta qualification. Ca te va ? »

– Super ! Mais comment croyez-vous que l’État pourrait assumer une telle responsabilité ? »

– En faisant son boulot qui est de prévoir. En acceptant que la formation professionnelle au sens large, qui est un élément crucial de l’éducation, doit s’ajuster au marché du travail. Vous, les Quidam Lambdas, devez surtout comprendre qu’un régme de « revenu-travail garanti » n’est pas une utopie : c’est le régime dont jouissent déjà les fonctionnaires ! Exigez-en autant.

– C’est un beau cadeau, mais en plus de l’éducation et du travail, vous parliez aussi de santé, de cultureculture de sécurité, de démocratie

– Oui, j’ai tout ça sur les tablettes.. Mais c’est la haute-saison et je suis bien vieux…. Pourquoi ne vas-tu pas jeter un coup d’œil toi-même dans l’entrepôt ?

Pierre JC Allard

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NAISSANCE DE LA CONSCIENCE DES CONSCIENCES

  Il y a de ces périodes où les évènements se bousculent plus intensément et plus rapidement qu’à certaines autres époques. Nous vivons tous, comme individus, comme sociétés et comme peuples, dans des «  bulles » qui constituent, à un moment ou l’autre, ce qu’est le monde pour nous. Un vieux proverbe yiddish dit : «  Pour le ver qui vit dans un radis, le monde entier est un radis . » C’est vrai pour nous qui vivons dans une culture, dans un système politique, dans une croyance religieuse, dans un système économique et qui pensons qu’en dehors de ces formes d’appartenance, c’est le néant. Ces « bulles » sont nos repères jusqu’à ce que nous en sortions.

L’histoire nous enseigne qu’il y a de ces « bulles » qui éclatent sous la pression de consciences qui n’arrivent plus à s’accommoder d’un monde qui étouffe et déshumanise. Les plus âgés se souviendront des années 1950 et 1960, marquées par l’éclatement de bulles dans plusieurs secteurs. Il y a eu l’éclatement de la bulle sociale avec la montée des mouvements sociaux, celle des travailleurs et des syndicats, celle des luttes révolutionnaires en Amérique latine, en Afrique et en Asie. On se souviendra de mai 1968, en France, mais aussi de toutes les autres manifestations importantes dans les pays du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest. Il y a eu, également, l’éclatement de la bulle morale et religieuse que les mouvements hippies des années 1960 et la tenue du Concile Vatican II illustrent merveilleusement bien. Plus près de nous, n’assistons-nous pas à l’éclatement de la bulle de systèmes économiques et politiques qui nous retiennent dans un monde de moins en moins crédible, de plus en plus exclusif, discriminatoire et fermé aux exigences d’une conscience humanitaire ouverte à tous les peuples de la terre ?

Si « la bulle des cavernes », il y a de cela des millénaires, n’a pu retenir l’arrivée de l’ « HOMO SAPIENS », l’HOMME PENSANT, et qu’il en fut de même des autres « bulles » qui se sont formées tout au long de son histoire, comment n’en serait-il pas de même pour celles qui nous enferment aujourd’hui dans un monde qui nous garde à l’étroit ? Le père Teilhard de Chardin, ce grand paléontologue du siècle dernier, bien connu pour sa vision sur l’évolution de l’Univers et de l’Homme, disait «  qu’un courant héréditaire et collectif de réflexion s’établit et se propage : l’avènement de l’Humanité à travers les Hommes » . Selon cette pensée, l’évolution de l’HOMO SAPIENS suit son cours. Son développement dans l’Histoire se mesure à la qualité de l’HUMANISME dont il est l’incarnation.

Un regard rapide sur le monde qui nous entoure nous laisse plutôt avec la déprime. Les oligarchies et les empires continuent à faire la loi et à imposer leurs volontés aux deux tiers de l’Humanité. Ils ont la force des armes, celle de la corruption et de la manipulation. Un peu plus, nous les prendrions pour des dieux alors que le monde auquel ils nous convient est fondé sur le mensonge, l’hypocrisie, l’exploitation et la cupidité. Une situation pratiquement irréversible, tellement les moyens sont disproportionnés entre les uns et les autres. Pourtant, il y a quelque part une CONSCIENCE qui n’a pas abdiqué et qui porte la force de ce «  courant héréditaire et collectif  » à laquelle ces forces stagnantes de l’évolution ne sauraient résister. Ne vivons-nous pas à une époque où la «  conscience des personnes et celle des peuples » se trouvent à la croisée des chemins où elles doivent faire siens, soit les impératifs d’une Humanité inclusive ou soit la cupidité d’une Humanité qui en exclue les deux tiers ? N’est-ce pas là le défi que les personnes et les peuples devront relever en ce XXIème siècle ?

En Amérique Latine, des personnes et des peuples répondent à ce défi en redonnant la parole à leur conscience et en répondant oui à une HUMANITÉ toujours plus inclusive. Les oligarchies, les hiérarchies et l’Empire s’y résistent. Tous les arguments et tous les moyens sont bons : corruption, assassinat, désinformation systématique et diabolisation de ceux et celles qui en sont l’inspiration. Par contre, l’histoire de l’évolution nous enseigne qu’autant les forces de la matière n’ont pu retenir, il y a des milliers d’années, l’émergence de l’HOMO SAPIENS, autant les forces oligarchiques et ses alliés ne sauront retenir l’émergence de l’HOMME NOUVEAU, CONSCIENCE DES CONSCIENCES. Le combat de David contre Goliath se poursuit, mais la force physique ne peut en aucun temps rivaliser avec la force morale des consciences.

Je regrette que nos médias se fassent si peu l’écho de l’émergence de cette HUMANITÉ INCLUSIVE et de ceux et celles qui s’en font les prophètes et les instigateurs. Je me considère un privilégié, assis aux premières loges, lorsque je lis les réflexions de Fidel Castro, que j’écoute les propos d’Évo Morales, président de la Bolivie, cet homme hors du commun, que j’entends Cristina Fernandez, cette femme toute frêle, réélue à la présidence de l’Argentine avec la plus forte majorité de toute son histoire. Que dire de l’inspiration que portent les discours d’Hugo Chavez, ce président du Venezuela que nos médias voudraient voir mort. Je suis émerveillé de l’arrivé à la Présidence de l’Uruguay, d’un homme, Jose Mujica, dont la trajectoire a été un long chemin de croix, 15 années en prison, torturé, humilié, mais resté toujours serein et fidèle à lui-même. Il est avant tout, un aimant de son peuple, de la justice, de la vérité, et de beaucoup d’humanité. Une véritable préfiguration de cette HUMANITÉ à laquelle nous aspirons tous et toutes et à laquelle nous somme conviés. Je ne saurais taire l’arrivée de cette autre femme, Milda Roussef, à la tête du plus important pays de l’Amérique latine, le Brésil. Elle a connu, elle aussi, ce qu’était la prison et la torture sous les régimes militaires et oligarchiques.

Ce n’est certainement pas en écoutant Harper, Sarkozy,  Obama ou Hilary Clinton que je vais trouver ce fil d’Ariane conducteur et inspirant de l’évolution de l’homme et de la femme vers UNE HUMANITÉ INCLUSIVE.

«  L’Issue du Monde, les portes de l’Avenir, l’entrée dans le super-humain, elles ne s’ouvrent en avant ni à quelques privilégiés, ni à un seul peuple élu entre tous les peuples ! Elles ne céderont qu’à une poussée de tous ensemble, dans une direction où tous ensembles peuvent se rejoindre et s’achever dans une rénovation spirituelle de la Terre.  » (Teilhard de Chardin, Le Phénomène Humain, p. 245) .

Joyeux Noël à vous tous et toutes. La flamme d’un monde nouveau n’est pas éteinte. Elle porte l’espérance à toute personne de bonne volonté

Oscar Fortin

Québec, le 25 décembre 2011

http://www.dailymotion.com/video/xmh7me_chavez-c-est-le-fmi-qui-dirige-l-europe-pas-les-peuples_news  

http://www.legrandsoir.info/Copenhague-l-heure-de-la-verite.html (Fidel Castro)

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Richard Martineau et Pauline Marois


Les femmes en politique

Le 16 décembre dernier, Pauline Marois est invitée à l’émission Franchement Martineau. Les nouvelles TVA présentent un extrait de l’entrevue. Nous n’y voyons que du sexisme à l’envers et des justifications d’une politicienne plus près de la retraite que de la victoire.

Raymond Viger Dossiers Politique, Pauline Marois, Médias

Après avoir écouté les Nouvelles de TVA, j’ai l’impression que Pauline Marois est sur la défensive et qu’elle fait du sexisme à l’envers.

  • Quand une femme est fatiguée, on se demande si elle peut faire le travail, pour un homme, c’est qu’il a travaillé fort…
  • Quand une femme hausse la voix, elle est hystérique. Pour un homme c’est un leader qui est capable de diriger son équipe…

Une telle présentation ressemble à une perdante qui justifie ses échecs et qui met ça sur le dos du sexisme.

Avec ce billet, je me préparais à taper sur la tête de Pauline Marois pour son sexisme à l’envers en concluant que lorsqu’un politicien en est rendu à trouver ce genre de justifications c’est que sa carrière politique est terminée.

Je fais quelques recherches pour trouver la source de ces citations dans l’émission de Richard Martineau.

Responsabilité journalistique et éthique

Pauline Marois a été l’invitée de Richard Martineau à son émission Franchement Martineau. Une longue émission où Pauline Marois fait un bilan complet non seulement de la dernière année, mais un retour sur l’évolution du Parti Québécois depuis 1995.

Les citations de Pauline Marois, prises dans son entrevue globale, ne sont que quelques instants dans un bilan complet. Richard Martineau a fait un excellent travail très professionnel. Cependant, écouté aux Nouvelles de TVA, ces citations prises hors contexte, nous donnent l’impression que Pauline Marois fait du sexisme à l’envers et que toutes les difficultés du Parti Québécois proviennent de cette difficulté des femmes à gagner leur égalité.

Cela change la teneur de mon billet. Les Nouvelles, en nous présentant quelques petites citations prises hors contextes ont la capacité d’altérer le sens du message global tout en influençant beaucoup de gens. Les téléspectateurs des Nouvelles resteront avec l’image et les impressions que les quelques citations auront suscitées.

La question qui demeure: cette présentation de Pauline Marois aux Nouvelles de TVA est-elle une simple erreur ou une orientation partisane des Nouvelles de TVA?

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Un Noël de lumière et de service

Le temps de Noël est l’occasion pour chacun de prendre contact avec l’Enfant qui se trouve en nous. Lorsqu’on prend conscience de ce fait – ce n’est pas donné à tout le monde – Noël n’est plus un fardeau, un remède contre la peur, une fuite en avant par les plaisirs de la consommation. C’est la joie de constater que la naissance, la renaissance ce n’est pas que pour « les autres ». C’’est pour soi et cela a des conséquences sociales!

Ceci dit ce grand symbole de l’Étoile qui veille à la venue de l’enfant dans l’Étable doit bien vouloir dire quelque chose de concret pour ce qui concerne la vie ordinaire. Cette grande image doit bien vouloir nous aider à corriger le tir, à enrichir la vie dans la mesure de ce qui est possible?

C’est en m’interrogeant sur cette question que je me suis arrêté à une phrase surprenante de l’Évangéliste Mathieu. (La chrétienté en son entier, il est bon de s’en rappeler, est fondée sur les trois Évangélistes synoptiques Mathieu, Marc et Luc et sur cet autre, Jean, qui écrit d’une manière plus personnelle; cela devrait donner un certain poids à leurs propos!). En me posant la question, donc, j’ai lu ceci au chapitre 23 Verset 10 : « Refusez le titre de guide, vous n’avez qu’un seul guide, c’est le Christ! », nous enjoint Mathieu. (nouvelle traduction Bayard).

Je me disais que naître au monde à l’occasion de Noël , soit prendre contact avec mes forces nouvelles, toutes pimpantes, ce serait me transformer en « super guide » de l’humanité et amener ainsi tout le monde au paradis de la perfection. Il parait donc que j’avais tort.

Le témoin de l’existence de Jésus nous exhorte plutôt à devenir des serviteurs de l’humanité. Il nous recommande de ne pas nous mettre à la place de Dieu – dont les stratégies nous sont inconnues – et de nous mettre à l’écoute des besoins de chacun.

C’est une perspective différente de celle d’un général Pinochet, « catholique » affiché, qui se permettait, en guide absolu, de déterminer ce qui était « bon pour le peuple » même s’il fallait torturer 30,000 dissidents et en jeter autant à la mer.

Les personnes qui ont beaucoup souffert  résistent souvent à l’idée de devenir « serviteurs »; ils ont été parfois blessés par des « maîtres » et ils veulent devenir « leaders » à leur tour, peut-être pour mieux se protéger contre « les Grands ». L’Évangéliste semble nous dire que cette attitude n’est pas pratique. Elle mènerait plutôt à l’impasse. Il conseille la modestie comme règle de conduite. Et ce n’est pas facile à accepter. Pas plus que le message précédent un peu plus haut dans la page,  qui conseille d’aimer son prochain : il n’est pas facile d’aimer ceux qui nous méprisent!

Je me souviens que les Chinois, ces vieux sages, vont dans le même sens. « Allez à la réunion, nous disent-ils, exprimez votre message, et si ledit message n’est pas entendu, retournez sur vos terres ». Il est bon de se rappeler cette expérience ancienne : imposer les idées mène à la guerre; on en a des exemples par les temps qui courent…

Ceci dit Mathieu cite des paroles de Jésus selon lesquelles la modestie, l’absence d’orgueil ne signifie pas la pauvreté de la culture. « Vous êtes la lumière du monde! », nous rappelle-t-il. La lumière, justement, c’est ce que nous célébrons à Noël :la lumière « qui éclaire vos semblables ». Ainsi donc, il nous faudrait songer, à Noël, à devenir de meilleurs « éclaireurs », pas des despotes qui s’imposent, qui imposent des idées.

Je deviens un meilleur luminaire, justement, si je me nourris de connaissances et si je prends contact avec l’ « Enfant en soi » – celui de Noël – qui représente l’amour. Dans la vie pratique cela peut consister, pour commencer, à bien se renseigner, à bien se former. L’étude c’est l’huile qui nourrit la mèche!

Le rayonnement qui s’ensuit montrera les choses. Il montrera qu’il y a des laideurs dans les coins de notre vie et dans notre ville; l’ignorance empêche de voir! La connaissance montrera à tous quelles sont les choses à changer.

Dans notre quartier, par exemple, ce serait de montrer à chacun que les stationnements de Radio-Canada, exagérément expropriés, devraient servir à loger des gens. Cela permettrait d’enrichir le quartier par la construction d’immeubles nouveaux destinés aux classes moyennes ordinaires tout en aidant certaines familles moins riches à y avoir accès. Mais un accès à un beau quartier; pas à un quartier tout croche. Les concours d’architecture aident ainsi à améliorer les choses. La beauté, il faut le redire,  fait du bien et la beauté… c’est pour tout le monde!

Ce serait, autre exemple, de montrer que les fils (électrique et téléphoniques),  suspendus un peu partout dans le quartier doivent être enlevés. On se rappellera que, lors de la fameuse crise de verglas, le ministre Chevrette avait annoncé que « les fils seraient dorénavant enfouis ». Ils ne le sont pas encore! C’est dangereux d’une part, et cette laideur, d’autre part, diminue la valeur des propriétés.

C’est ça,  à mon humble avis, être chrétien : montrer les choses qui ne vont pas, en soi et dans la ville; faire la lumière par amour.

Jean-Pierre Bonhomme

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Un conte pour le jour de Noël


 

Lorsque je me suis retrouvée seule avec mes deux filles, il y a de cela bien des années, notre premier jour de Noël s’annonça bien triste, étant habituées de le passer dans la famille de leur père. Pour briser la morosité de mes filles – et la mienne – je proposai que nous allions au cinéma au centre-ville où on passait un conte en bandes dessinées. Je crois que c’était La Belle et la Bête. Cette activité nous fit beaucoup de bien. En revenant à la maison le soir, nous marchions bras dessus bras dessous, émues, apaisées et même joyeuses.

 L’année suivante, mes filles suggérèrent elles-mêmes de renouveler l’expérience. Si bien qu’au fil des ans, aller au cinéma à Noël devint pour nous une tradition qui nous procurait plaisir et bonheur, et à laquelle nous ne voulions pas déroger. Nous pouvions, avant ou après le cinéma, accepter des invitations, mais le moment de l’après-midi était sacré pour nous. Il arriva même que des membres de la famille ou amis intimes se joignent à nous. Aujourd’hui, mes filles ayant leurs obligations familiales, nous avons dû mettre fin à ce rituel, mais nous en gardons un souvenir très tendre.

Les contes sont universels. Les messages qu’ils transmettent sont positifs, axés sur l’amour, le service et la générosité, les vraies valeurs et l’entraide tout en montrant les côtés sombres de l’être humain. En ce qui me concerne, écouter un conte me donne de l’énergie, me nourrit vraiment. En ce jour spécial qui célèbre la fête de l’amour, du partage et du rassemblement, il est bon de se connecter à des valeurs archétypales qui transcendent les petites tracasseries du quotidien. Souvent, ils peuvent nous inspirer des solutions à nos problèmes.

Plusieurs cinémas montréalais et en région présenteront des contes à Noël. Pour n’en nommer que quelques-uns, citons Cheval de guerre de Steven Spielberg (à déconseiller toutefois aux jeunes enfants); Mission Noël présenté pour toute la famille; Conte de Noël de Charles Dickens, – un classique toujours agréable à revoir – réalisé par Walt Disney.

Bien des personnes s’ennuient à Noël. Qui n’aiment pas particulièrement les réunions familiales autour d’un repas, ou qui sont seules, ou pour toute autre raison.

Pourquoi ne pas aller voir un conte au cinéma? Cette activité peut se faire seul, en couple, en famille ou entre amis.

Bien sûr, il y a ceux qui ne peuvent se déplacer. Ceux qui sont malades. Ceux qui sont démunis financièrement. Ceux qui vivent dans la rue. Ceux qui souffrent mentalement.

Si j’avais une baguette magique et que je pouvais écrire un conte qui se réaliserait, je créerais une société pleine d’hommes et de femmes de bonne volonté, où l’isolement et la pauvreté n’existeraient pas, où les inégalités seraient abolies, parce que l’entraide et la compassion seraient des valeurs fondamentales pour cette société, pas seulement en théorie, mais surtout dans la pratique.

Pour ceux qui auront la joie de vivre un merveilleux Noël, je fais le voeu que votre joie rayonne autour de vous et rejoigne le plus de gens possible. Le bonheur est bon à partager.

Je vous souhaite un très Joyeux Noël.

Carolle Anne Dessureault

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