SES PRINCIPALES CIBLES SONT LES PRÉSIDENTS ET PRÉSIDENTES DES PAYS ÉMERGENTS
En moins de deux ans, cinq des plus importants chefs d’État en Amérique Latine sont atteints d’ un cancer, mettant leur vie en danger.
Ce fut d’abord, l’actuel président du Paraguay, Fernando Lugo, vint par la suite l’actuelle présidente du Brésil, Dilma Roussef alors qu’elle se préparait à sa compagne présidentielle. Le troisième cas est celui d’Hugo Chavez, président du Venezuela, suivi de celui d’Ignacio Lula, ex président du Brésil et toujours très influent en Amérique latine et dans le monde. Le tout dernier cas est celui de la présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez, nouvellement élue avec la plus forte majorité jamais atteinte dans l’histoire du pays.
Qu’ont-elles en commun ces personnes? Quatre d’entre elles assument présentement des responsabilités de chefs d’État et le cinquième, ex chef d’État, Luis Ignacio Lula, est pressenti par plusieurs pour occuper des fonctions importantes dans le processus d’intégration de l’Amérique latine et éventuellement au sein de la Communauté des États latinos américains et des Caraïbes (CELAC), récemment fondée par l’ensemble des 33 chefs d’États de la région. Ils ont également en commun d’œuvrer pour une société plus juste, une démocratie plus participative et une unité régionale plus forte et plus indépendante.
Ils sont tous et toutes de grands démocrates, comptant sur un fort appui populaire. Ils sont tous et toutes de foi chrétienne, ne pouvant, de ce fait, être considérés comme des communistes, athées, n’ayant aucune croyance en Dieu. Des arguments largement utilisés au siècle dernier pour combattre les groupes révolutionnaires et, dans le cas du Chili, un gouvernement démocratique. Forts de leur démocratie et de leur foi, les adversaires doivent trouver d’autres motifs de propagande pour les discréditer et d’autres astuces dont ils ont seuls le secret pour s’en débarrasser. Les assassinats qui se vendaient relativement bien à l’opinion publique dans les années 1960-1980, ne peuvent plus l’être aussi facilement dans les temps que nous vivons. Il faut tout de même sauver l’image d’une certaine morale. Si tuer un communiste était œuvre juste, tuer un croyant l’est beaucoup moins.
Toujours est-il que devant cette épidémie de cancers chez les Présidents et Présidentes, Chavez s’est interrogé de la façon suivante : «Serait-il étrange qu’ils aient développé une technologie pour inoculer le cancer sans que personne n’en soit au courant?» Cette phrase de Chavez, totalement sous forme interrogative et sans identifier qui que ce soit, a fait le tour du monde, enveloppée et coiffée, toutefois, de toutes les insinuations possibles. En somme, Chavez, ce radical évoque l’existence une technologie américaine visant à inoculer le cancer et les Etats-Unis en seraient les instigateurs.
Il s’agit d’un évènement rarement vu, affectant, en une période relativement courte, les principaux leaders d’une Amérique latine en éveil et en transformation profonde. Nous savons que les adversaires de cette mutation profonde ne négligent aucun moyen pour faire échouer ces projets d’intégration régionale et de démocratie participative. Il est certain que si pareille technologie existait, ces adversaires seraient les premiers à en faire usage. Ce ne sont pas des considérations morales ou éthiques qui les en empêcheraient. S’ils ont été capables, par le passé, d’assassinats les plus atroces (Plan Condor), ils seraient encore plus disposés pour ce type d’assassinats, mieux couverts et comme plus naturels. En somme, un assassinat sans péché et sans mauvaise conscience. Un assassinat dont seul le destin pourrait répondre.
Point n’est besoin d’être extrémiste et radical, comme les médias officiels veulent le suggérer, pour soulever la question qu’a soulevée Chavez. Incroyable de voir jusqu’à quel point les médias officiels et certains intervenants, je suppose en service commandé sur les sites d’information alternative, s’acharnent à faire de Chavez un radical extrémiste, sans mesure aucune, anti américain et rajoutez-en. Il est d’abord et avant tout celui que plus de 60% de son peuple veulent comme Président. Il est également celui que respectent beaucoup les 33 chefs d’État de l’Amérique latine et des Caraïbes. Il fait partie de ces leaders qui ont de la culture et de l’ouverture. Ce n’est pas pour rien que nos médias lui donnent très peu la parole et que la machine à « diaboliser » fonctionne à plein régime. S’il fallait que le Québec ait un tel leader pour porter la flamme de l’indépendance et de la souveraineté, nous n’en serions pas là où nous en sommes! De quoi rêver!
Je profite de l’occasion pour vous souhaiter à tous et à toutes une Bonne et Heureuse année 2012
Oscar Fortin
Québec, le 29 décembre, 2011
Note: mise au point par Chavez lui-même: