« Frais de scolarité » démontre une administration frauduleuse générale!!!

 


N’ayant pas, personnellement, vraiment autre chose que la conviction du besoin de « l’instruction gratuite » dans notre société, je dois m’en remettre à des gens « compétents » qui se trouvent dans le milieu universitaire.

Comme, par exemple, Robert Lacroix, ancien recteur de l’UM et Michel Trahan, ancien vice-recteur de l’UM. Ils ont écrit le rapport Bourgogne, sorti en février 2007.

Ils affirment :

On se rend compte qu’ils affirment que la gratuité de scolarité jusqu’à l’université est très possible, mais qu’elle est actuellement empêchée à cause de la mauvaise gestion faite par l’administration provinciale du Québec. Pour arriver à ce constat, ils suivent une logique parfaitement normale appliquée à l’administration de la Province. Ils ajoutent que le « modèle gratuit » du financement universitaire est remis en cause dans plusieurs pays.

Par contre, ils ne mentionnent pas tout de suite, la « toute autre logique » qui semble prévaloir de plus en plus partout dans le monde capitaliste, comme étant responsable du « changement de cap » dans les « plans sociaux » de ces pays. C’est d’ailleurs, cette « nouvelle logique », donc « anormale », qu’ils annoncent adopter pour la suite de leur rapport.

N’arrivant pas à leur but de justifier une hausse des frais au moyen d’une logique normale, ils décident de faire leur étude « en fonction d’une toute autre logique ».

Il faudrait m’expliquer pourquoi nous devons accepter une « toute autre logique » lorsque la « première logique » démontre une mauvaise administration de la part de l’État? Sommes-nous « logiquement » obligés d’accepter cette mauvaise gestion?  Raisonner en fonction d’une toute autre logique pour protéger une mauvaise administration, devient alors parfaitement « illogique ».

Cette « toute autre logique » adoptée par les deux auteurs, reprend le raisonnement en plaçant en vedette, les gains futurs des étudiants. Remarquons tout de suite que cette base est une « réalité hypothétique » qui n’existe pas encore et qui n’est qu’une supposition plus ou moins exacte, selon la nature du futur travail de l’universitaire. Un archéologue n’aura pas les mêmes revenus qu’un  cardiologue et un ministre au gouvernement n’aura pas le même salaire qu’un ministre du culte. Pas besoin d’un doctorat en administration pour comprendre cela.

Par contre, les gains des recteurs, vice-recteurs, professeurs, sous salaires plus ou moins « faramineux », remerciés avec prime de départ et réembauchés sous contrat, sont des « gains actuels » résultants de la mauvaise gestion des autorités présentes. En fait ce sont des « fraudes légales » que nous retrouvons partout, à tous les niveaux de la gestion publique. On les retrouve également dans la gestion privée, mais, dans le privé, elles ne sont pas du tout des « fraudes », parce qu’elles n’impliquent pas « l’argent du peuple »; elles n’impliquent que les profits de cette société privée qui peut en disposer comme elle l’entend.

C’est exactement pour cette raison que l’administration publique, ne pouvant pas légalement disposer à son gré des argents du peuple, justifient leurs rémunérations importantes par la nécessité de s’attirer les meilleurs administrateurs qui, autrement, iraient au « privé ». Cette excuse ouvre la porte à toutes les situations d’intérêts individuels et donc, de fraudes légales supposées « acceptables ».

Il apparaît tout de suite que les lois gérant l’entreprise publique ne peuvent pas être les mêmes que celles gérant l’entreprise privée.

N’ayant pas les « mêmes lois », nous ne pouvons pas nous servir de la « logique du privé » pour gérer l’administration publique. Par conséquent, la notion de « rentabilité » ne doit détenir aucune importance dans la « gestion du publique ». La rentabilité ressort du « privé »; seule l’efficacité est attribuable au « publique ».

Et pourtant, on ne cesse de parler de « rentabilité » à tous les niveaux, même au niveau de la santé publique. Que doit-on penser de vouloir « rentabiliser » la santé publique? Je n’ose même pas approfondir la question (même si c’est exactement ce que l’on constate de plus en plus. On « rentabilise » en terminant avec des déficits. Ça ne vous semble pas curieux? Un constat est cependant incontournable: On ne peut certainement pas y parler « d’efficacité »).

Ces règles pour le « publique », devant être différentes du privé, sont d’ailleurs la notion de base du système de « budget » gouvernemental. Un budget voté est, au départ, une somme maximale vouée à la réussite d’un projet.

Lorsque le budget d’un projet est dépassé, c’est là un signe de mauvaise gestion, de mauvaise planification ou de malversations durant le projet.  Lorsqu’un budget s’avère être plus gros que la dépense qui fut nécessaire à la réussite du projet, cela démontre une mauvaise planification et mauvaise évaluation des coûts du projet. Les deux cas démontrent des « failles administratives ».

C’est d’ailleurs pourquoi, à une certaine époque, les directeurs de projets, s’assuraient d’avoir un surplus de « financement », dans l’évaluation de leur budget, pour réussir leur projet. Par la suite, ils dépensaient, à la fin du projet, ce « surplus financier» de toutes les façons possibles pour s’assurer d’atteindre le coût prévu par l’évaluation initiale, de sorte que leur budget ne serait pas amputé d’aucune façon l’année suivante. L’administrateur démontrait ainsi, son « excellente » gestion. Il est cependant évident que, déjà, à ce moment-là, nous étions face à une « fraude » de l’argent public. Cette fraude existait à tous les niveaux; même au niveau des départements des universités (Un chef de département d’université, de ma famille, m’avait expliqué le « principe »).

Ces fameux « surplus de budget », furent dépensés, peu à peu en s’orientant vers des « obligations particulières » qui s’adressaient à des individus (au moyen de sous-contrats ou de services particuliers. On ne pouvait pas toujours acheter de plus en plus de matériel inutile ou changer les équipements de bureaux à tous les six mois). Ce fut là, le commencement des détournements d’argents vers des particuliers. Ce n’était pas vraiment nouveau puisque le dernier intendant de la Nouvelle France, François Bigot a fraudé le gouvernement français exactement de la même manière. De nos jours, on justifia assez rapidement, ces détournements par des règles ou lois que l’on mit en place (Ce que Bigot ne pouvait pas faire).

Aujourd’hui, le système est devenu « pratique courante » et ce comportement frauduleux se déroule de façon « légale ». On peut ajouter que « ‘l’efficacité frauduleuse » a augmenté, puisque la majorité des projets dépassent le coût d’évaluation initiale.

Où est donc l’écueil qui a fait couler la « gestion honnête » des argents du peuple?

La réponse est assez facile à trouver. La raison est simplement que le montant d’argent attribué à chacun des budgets est laissé dans les mains des directeurs de projets.

Ceux-ci devraient simplement avoir la possibilité, non pas de « payer les coûts » du projet, mais plutôt de remettre les factures, reliées à leur projet, au ministère des finances; qui lui aurait le devoir de s’assurer de la légitimité totale de chacune des factures. Actuellement, la légitimité de la facture est reléguée à la garantie donnée par l’individu responsable de la réussite du projet, et n’est pas vérifiée sérieusement au ministère des finances. Le responsable du projet est alors, définitivement, en position de «conflit d’Intérêts » parce qu’il gère un « Budget public ».

Ces pratiques étant, aujourd’hui, généralisées, voyons la qualité administrative de notre gouvernement dans le Budget provincial pour 2012 :

1)      La somme des déficits de 2009-2010 à 2013-2014 s’élève à 12,7 milliards de dollars et reste pratiquement inchangée par rapport à celle prévue l’an dernier.

Un déficit budgétaire indique, comme nous l’avons vu plus haut, « un signe de mauvaise gestion, de mauvaise planification ou de malversations durant le projet » (Le projet ici étant l’administration de la Province). D’ailleurs, on peut lire dans le Budget : « Après un rebond plus élevé qu’attendu en 2010, la croissance du PIB réel du Québec devrait retrouver un rythme plus près de son potentiel historique et se situer à 2,0 % en 2011 et à 2,2 % en 2012. ». Difficile de justifier alors un déficit. On confirme donc, dans ce budget 2012, que la « mauvaise gestion » n’est pas nouvelle dans l’administration publique.

Mais on la justifie de la façon suivante : « En particulier, pour l’année 2009-2010, le déficit budgétaire du Québec de 3,2 milliards de dollars représente 1,0 % de son PIB, alors que ceux de l’Ontario et du gouvernement fédéral représentent respectivement 3,3 % et 3,6 % de leur économie ».

On veut nous faire accepter la malversation parce que « c’est pire ailleurs ». C’est toujours le même argument du gouvernement quel que soit le sujet discuté (Santé, éducation, prix de l’essence, criminalité etc.). Nos autorités gouvernementales ne démontrent aucune vision vers un « idéal social ». Elles se contentent de pressuriser de plus en plus la population sous l’excuse constante que « De toutes façons, au Québec, on est moins mal foutus qu’au Bangladesh! »

« En 2012-2013, l’objectif de déficit de 1,5 milliard de dollars est maintenu, conformément à la Loi sur l’équilibre budgétaire. ». Le budget étant de 73 milliards, le pourcentage déficitaire devient 1,09%. Rappelez-vous qu’en 2009-2010 le déficit était de 1.0% du PIB (3,2 milliards) et qu’en 2011-2012 on le dit de 1,5 milliards; donc la moitié moins qu’en 2009-2010; mais, curieusement, il représente toujours 1,09% du PIB. Donc, il est évident que les dépenses gouvernementales ne cessent d’augmenter.

Quant on se rappelle que le gouvernement actuel avait promis de faire le maximum d’effort de « retenu » à un niveau de 62%, laissant seulement 38% à être l’effort de la population, on peut conclure certains constats, sans avoir besoin de « spécialistes » pour nous expliquer comment arriver à considérer cela comme de « l’excellente gestion ». La logique, devant les faits, démontre que c’est de la très mauvaise gestion administrative appuyée sur de la « fausse information » tout simplement.

Revenant à la « logique d’un cerveau normal », est-il « acceptable » que le gouvernement ne puisse pas « réajuster » son administration pour effacer un petit déficit de 1,09% dans son budget? Est-ce qu’une mère de famille, même monoparentale, ne peut pas effacer un déficit prévu de 1,09% dans son budget en réajustant son « administration »? N’importe quel étudiant ne se doit-il pas d’administrer son budget mieux que le démontre l’administration gouvernementale. Une entreprise privée ne doit-elle pas administrer de façon a effacer un 1,09% de déficit prévu en remaniant son administration? D’autant plus que le ministre des finances indique clairement que :

« La croissance économique se poursuit

Après s’être établie à 1,6 % en 2011, la croissance économique se poursuivra à un rythme de 1,5 % en 2012, pour s’accélérer à 1,9 % en 2013 ». On remarque tout de suite que ces croissances économiques sont toutes plus élevées que le déficit de 1,09%. Ce qui nous indique que les dépenses gouvernementales sont TOUJOURS en plus grande progression que la croissance économique. Ce qui n’est pas un signe d’excellence pour l’administration, il va sans dire. Et si tout ça découle du fait que je comprends mal le Budget, arrangez-vous donc pour qu’il soit compréhensible et cessez de le complexifier un peu plus à chaque année.

Un budget ce n’est pas un mystère : les dépenses ne doivent pas dépasser les revenus; et si elles les dépassent, il vous faut vérifier où il y a eu une mauvaise gestion et possiblement des malversations. D’ailleurs, le vérificateur général en trouve à chaque année et tout ce que vous faites est d’en trouver des « justifications » de plus en plus complexes, en banalisant celles que vous ne pouvez justifier. À qui le vérificateur général doit-il s’adresser, dans ce cas, pour faire rectifier la situation? Il n’y a personne d’autre que vous qui en a le pouvoir!!!

Il n’est point besoin de lire le budget de 2012 en entier pour se rendre compte que la seule logique qui y est appliquée est, justement, cette « toute autre logique » dont parlaient Mrs Lacroix et Trahan dans leur rapport Bourgogne.

Reste à savoir si un « plan social » est l’équivalent d’un « plan comptable » pour l’amélioration du bien-être de la société. Reste également à savoir si une augmentation de  la dette est justifiable pour faire des investissements dans un « Plan nord » où dans la mise en vente de nos ressources naturelles, au prix de renier le « plan social » signée au niveau international, qui exige que nous nous orientions vers « la gratuité totale de l’instruction universitaire ».

Rien, dans l’administration actuelle, n’indique une quelconque importance des citoyens, autre que celle d’une importance de pourvoyeurs « comptabilisés » au niveau de l’économie et des finances. Le facteur « social » dans cette administration n’a aucune place quelle qu’elle soit. Ce n’est qu’une affaire de gros sous. Cela est d’autant plus critique qu’il est question de NOS GROS SOUS À NOUS. Reste à découvrir où vont ces gros sous. Peut-être que la commission d’enquête Charbonneau nous en livrera une certaine indication?

L’administration actuelle est peut-être « légale », mais elle ne l’est que parce que la fraude fut graduellement « légalisée », institutionnalisée  et que la gestion actuelle est totalement dépourvue de toute « logique administrative » normale. Comme citoyen, on ne peut qu’être très « mal à l’aise » devant la logique administrative gouvernementale.

Il est devenu incontournable que la manifestation étudiante actuelle est un « débat social » tout en étant, également, une contestation de la qualité administrative de nos gouvernements. Ce ne sont pas les étudiants, seuls, qui sont en cause, mais toute notre société. Il est important d’en prendre conscience avant de qualifier nos futurs dirigeants « d’enfants-rois-gâtés« .

Si vous y regardez de près, les gâteries sont plutôt « très acides ».

De plus il faut remarquer que ces étudiants nous orientent graduellement vers une « démocratie participative« . Ce qui est beaucoup plus valable que la « farce représentative » actuelle. Notre devoir est de les épauler.

Dans un budget de 73 milliards, il devrait être possible de trouver facilement un petit 350 millions? Faites vérifier le budget par une mère monoparentale; elle trouvera bien. Ensuite, laissez-là vérifier le reste de l’administration; la commission Charbonneau n’aura plus besoin de demander l’aide de « délateurs », j’en suis convaincu.

André Lefebvre

P.S. Si centpapiers n’est pas rétabli et qu’il n’y a pas de nouveaux « déclencheurs » pour moi durant la semaine, je reviendrai à l’histoire des « Canayens » la semaine prochaine. De plus, si centpapiers a été saboté à cause des articles qu’on y trouvait, on peut s’attendre que Les 7 du Québec le soit, lui aussi, très bientôt.

34 Commentaires

Classé dans Actualité, André Lefebvre

34 réponses à “« Frais de scolarité » démontre une administration frauduleuse générale!!!

  1. Excellent article !

    PJCA

  2. En effet, excellent article qui nous rappelle et le besoin est, que ça n’est pas nous, le peuple, le ti-peuple, que ces « à la solde » servent.

  3. patrice Léonard

    Richard Martineau dit qu’il a une pensée pour les étudiants qui vont prendre leurs sessions étudiantes à cause de la grève, à LCN le matin.

    M.Martineau, moi j’ai une pensée pour les 7000 étudiants qui pourront plus accéder à l’université à cause de la hausse de 1625$.

  4. Elyan

    En effet, excellent article que j’attendais d’ailleurs. Merci. Plusieurs étudiants sont des dinosaures en sursis. Souhaitant qu’ils voient au-delà de leurs besoins immédiats, ceux plus immenses qui seront criants dans peu de temps et qui les toucheront comme nous tous afin qu’ils en fassent les enjeux de leur lutte, ce passage peu agréable qu’ils vivent présentement étant le prélude au grand bal des laissés-pour-contre, une sorte d’entonnoir pour diviser ceux qui doivent vivre de ceux dont on tolérera l’existence pourvu qu’ils soient discrets et peu exigeants.

    Considérant que plus les enjeux seront grands, plus grands devront être leurs sacrifices, il n’est pas raisonnable de prétendre pouvoir nager indéfiniment dans une piscine qui se vide d’eau parce qu’on a retiré le bouchon. Ceci est valable pour tous les nageurs.

    Encore et toujours solidaire. Voyons si nous pouvons apprendre à devenir plombiers.

  5. Patrice Léonard

    Désolé, J’ai fait une erreur dans le texte

    Richard Martineau dit qu’il a une pensée pour les étudiants qui vont perdre leurs sessions étudiantes à cause de la grève, à LCN le matin.

    M.Martineau, moi j’ai une pensée pour les 7000 étudiants qui pourront plus accéder à l’université à cause de la hausse de 1625$.

  6. Patrice Léonard

    @André Lefebvre

    Le site Centpapiers va être rétabli jeudi de cette semaine.

  7. Monsieur Andr/ Lefebvre , j<esp'ere que tous les /tudiants vont lire cet article pour qu<ils voient c<est quoi un<<VRAIE PROF<<. J<esp'ere que tous les feseux de show de la t/l/ et les journalistes , vont le faire aussi.

    Bravo , rien 'a redire de mieux que Monsieur Allard ,
    Jean-Marie De Serre.

  8. « Le site Centpapiers va être rétabli jeudi de cette semaine. »

    Yesssss!!!! Bravo!!!

    Et merci à tous.

    Le travail qui est fait sur les 7 du Québec et sur centpapiers est d’une importance capitale pour la société. Il démontre qu’il existe toujours énormément de choix dans notre « Plan de société ». Et ce n’est certainement pas celui de « balancer les livres » après que la « clique » a fini de se servir.

    Amicalement
    André Lefebvre

  9. Patrice Léonard

    @André Lefebvre

    « P.S. Si centpapiers n’est pas rétabli et qu’il n’y a pas de nouveaux « déclencheurs » pour moi durant la semaine, je reviendrai à l’histoire des “Canayens” la semaine prochaine. De plus, si centpapiers a été saboté à cause des articles qu’on y trouvait, on peut s’attendre que Les 7 du Québec le soit, lui aussi, très bientôt »

    Le 2 mars dernier, les étudiants de Mc Gill ont fait un OPEN HOUSE qui est devenu hors contrôle en haut de chez moi. La police a dû procéder à l’évacuation de tous les étudiants vers 2 heures du matin.

    Suite à l’événement du 2 mars dernier; l’OPEN HOUSE de l’université Mc Gill.

    Le site Centpapiers a subi un bris majeur dans la même nuit.

    Trois heures après l’intervention policière, j’étais plus capable de me connecter sur le site de Centpapiers. Le lendemain, le 3 mars, j’ai constaté le même problème impossible de me connecter encore sur le site internet. J’ai compris qu’on voulait peut-être m’empêcher de publier quoi que ce soit.

    Ces possibles que les photos que j’ai prises lors de l’intervention policière à 2 heures du matin ont contribué à motiver certaines personnes à saboter, le site de Centpapiers? Les policiers du poste 44 m’ont demandé où seraient publiés mon article et les photos. J’ai répondu sur le site de Centpapiers et sur mon blogue, le propriétaire de l’immeuble Denis Plante m’accompagnait avec les policiers.

    Sur les photos que j’ai prises, on voit l’immeuble de M.Plante avec les policiers et les étudiants lors de l’intervention policière.

    Puisque le propriétaire vend la bâtisse présentement.

    J’ai pensé que les photos que j’ai prises pouvaient peut-être empêcher le propriétaire de vendre son immeuble.

    Le propriétaire Denis Plante est un ancien employé chez IBM. M.plante travaille présentement comme; chargé de projet internet pour une entreprise.

    Comme le proprio est un expert en informatique et qu’il voulait à tout prix m’empêcher de prendre des photos la nuit du 2 mars.

    J’ai décidé de rencontrer le propriétaire de l’immeuble pour avoir sa version des faits?

    Selon le propriétaire Denis Plante, il s’agit d’une pure coïncidence!

    L’événement du 2 mars et le site de Centpapiers brisé la même nuit.

    Coïncidence ou pas?

    J’aimerais dire au propriétaire Denis Plante et aux étudiants de l’université Mc Gill que je n’ai pas l’intention de publier les photos du 2 mars, à condition qu’on arrête de saboter le site internet Centpapiers.

    Comme je l’ai dit, le site Centpapiers va être rétabli ce jeudi et j’espère ne plus avoir de problèmes.

  10. Merci pour cette explication qui pourrait être la réalité.

    Il est plus que temps que des cours, au primaire et au secondaire, se donnent sur la nature d’un système démocratique. Quand j’entend, encore ce matin, Line Beauchamp dire: « Nous avons été élu démocratiquement et nous avons pris une décision. »

    Il est évident qu’elle ne sait pas ce qu’est la démocratie. Le système démocratique n’a jamais été d’élire un roi et sa cour, ou un tyran et sa « clique »; le système démocratique est d’élire des « délégués » à l’administration qui ont pour mission de « faire ce que le peuple désire, comme il le désire ». Rien d’autre. Jusqu’à maintenant, ce gouvernement n’a jamais rien fait de tel.

    Avec un pourcentage d’insatisfaction, à son égard, de plus de 70%, je n’oserais jamais parler d’avoir été « élu démocratiquement ».

    C’est ce genre de « raisonnement » démocratique, polluant l’esprit social actuel, qui permet de faire disparaître un « journal du citoyen », pour garantir « le bien de l’ensemble ». Comme si le « bien de l’ensemble » est le bien de la clique au pouvoir.

    On se dirige directement vers une révolution sans que personne au pouvoir ne s’en rende compte. Après des années de désintéressement de la population envers la politique, ces « décideurs » abusent exponentiellement et ne se rendent même pas compte du danger auquel ils exposent la société. Il ne sont pas « bouchés ordinaire ».

  11. Centpapiers de retour, mon café goûte meilleur ce matin, grâce à cette nouvelle. Merci et vivement jeudi.

  12. Elyan

    Notre démocratie, reflet d’un pouvoir déconnecté des citoyens depuis de nombreuses années n’a pas besoin d’appartenance politique pour justifier ses fourberies. Plus le pouvoir est silencieux, plus il faut craindre qu’il ait le vent dans les voiles là où la discrétion le dessert. On nous aura pondu de façon silencieuse, de nombreux tristes clones de stade olympique. On compte nos économies derrière la porte du haut côté, on joue même au poker avec.

    Peu avant le budget, plusieurs lois (1) à caractère financier ont été modifiées presque simultanément, par un curieux hasard, dans le dessein probable de légitimer certaines transactions, dépenses ou autres dossiers financiers déjà en cours mais n’ayant pas l’autorisation légale d’être menés à terme. Il fallait donc légitimer l’existence de ces dossiers afin d’en organiser le bien-fondé, leur pertinence étant un luxe secondaire qui doit nous échapper. Se dessine d’ailleurs une fuite de capitaux à couper le souffle, dorénavant légalisée, là où un boom immobilier deviendrait nécessaire. De la haute voltige financière. Il lui manquait quelques permissions pour aller de l’avant.

    Ce qui ressort de ces lois pour une néophyte comme moi est la confirmation que je n’ai nul besoin de lunettes pour les lire mais plutôt d’un masque à gaz. Dans une litanie d’éléments en apparence inoffensifs, saupaudrés dans les textes au gré du creuse-encore-plus-tu-vas-y-passer-ta vie (pendant ce temps-là nous sommes au bord de la plage), se dessine la volonté d’accroître, sinon de donner tous les pouvoirs aux organismes d’autoréglementation (ceux-ci étant à toutes fins pratiques indépendants de l’état), ayant le pouvoir de s’autoréglementer et surtout celui d’être passeblement hermétiques. De plus certains organismes, comme l’OCIAQ (organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec) sont dirigés par des gens ayant apparence de conflits d’intérêts. L’OCIAQ, dont le président est monsieur Serge Brousseau de Remax, compte 11 membres à son conseil d’administration, dont 8 sont courtiers en immobilier.
    http://www.bureaudelaconcurrence.gc.ca/eic/site/cb-bc.nsf/fra/03341.html
    http://thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/processus-reglementaire

    Ce qui se complique devient encore plus compliqué. Inclinons-nous. La loi se subordonnerait aux règlements qui sont établies par différents organismes non gouvernementaux et elle pourrait donc de façon préméditée se déclarer non avenue à plusieurs chapitres. Ainsi faire appel d’autres lois la chapeautant deviendra à toute fin pratique inutile en cas d’apparence d’illégalité ou d’abus, car ces lois ne s’adressent pas à nous bien qu’elles consistent à permettre par contre qu’on se serve de notre argent. Une façon de décentraliser le pouvoir en appliquant un principe de subsidiarité qui nous conduit tout droit au principe de suppléance, c’est-à-dire au seuil du confiez-nous votre destin en toute confiance car vous n’avez plus tellement le choix.

    Suis-je obligée de croire qu’on menotte la loi et qu’on nous réduira ainsi au silence? Apparemment lorsque la poudre aux yeux ne suffit plus il faut passer aux grands moyens. Cherchons les illusionnistes, nous aurons déjà une piste. J’ai un indice: nous les payons pour nous tromper. J’ai un deuxième indice: ils ont tous le sourire.

    Le Québec ne tend présentement que vers la réalisation possible ou impossible (il semble que peu lui importe car tant qu’il brasse l’argent il en tombe qui se perd et que l’on voit moins) de méga projets, tous plus discutables les uns que les autres (nucléaires, gaziers, miniers, électriques), en ce sens que s’il est permis de s’attendre à des retombées autant les envisager de façon sécuritaire en prévoyant plutôt se mettre à l’abri. N’a-t-on pas honte de n’avoir pas cru bon se rappeler que l’on était élu pour représenter les intérêts du peuple, alors que les acteurs de ce burlesque n’ont même pas la décence de faire semblant de nous montrer que nous sommes autre chose que des spectateurs et que, comme cela devient coutume, ils nous ont invités lorsque le spectacle était déjà commencé, tout juste pendant l’entracte?

    Où sont les Greenpeace de ce pays? Où sont les citoyens que l’on traîne en laisse car ils n’auront bientôt plus que les moyens de faire le tour de leur pâté de maisons? Ils sont de plus en plus spectateurs impuissants des multiples atteintes à leurs droits de citoyens et on a le culot de leur vendre le spectacle par le biais des médias de toutes sortes mais d’origine similaire (je peine à accorder au pluriel). Nous sommes loin d’une société participante. Très bientôt nous ne pourrons plus discerner. Nous peinons déjà à le faire. Et on passe sous silence ceux qui ne voient rien, n’entendent rien et ne savent rien.

    (1) Loi modifiant diverses dispositions législatives concernant principalement le secteur financier, adoptée fin novembre 2011
    Loi sur les instruments dérivés adoptée le 1er mars dernier
    Loi sur la fiscalité municipale modifiée le 1er mars dernier
    Le gouvernement travaille au projet de loi 4 (Loi permettant aux municipalités d’octroyer un crédit de taxe à certains propriétaires d’immeubles résidentiels touchés par une hausse de leur valeur excédant la moyenne de façon significative) présentée par le ministre des affaires municipales et de l’occupation du territoire, Laurent Lessard. (Joli le: et de l’occupation du territoire… désignation faisant dorénavant partie d’un processus d’appellation contrôlée: Plan nord)

    J’ignore si l’exercice de comparaison des valeurs peut s’appliquer lorsque tout est incomparable, du moins pour le commun des mortels. Allez savoir si un complexe de 40 logis qui serait situé dans le rang croche de la pitoune du nord sera mis en comparaison avec 40 camps de chasse. Excéder une moyenne de façon significative, on s’entend qu’il y a matière à interprétations. Plus vague que ça, ça devient abstrait.

    La titrisation semblerait pouvoir se profiler, puisque pour convaincre pleinement les investisseurs (je n’ai malheureusement aucun autre terme approprié pour désigner les gens qui tireront profit de cette nordicité, sauf celui sous lequel ils seront présentés, même si le terme investisseurs est tout à fait discutable) il faut pouvoir loger la populasse. Qui l’eut cru… Ainsi donc les beaux dollars qui quitteraient la voute des québécois pourraient faire place à de jolies actions (puisqu’ils la quittent majoritairement de cette façon, il fallait donc trouver un moyen de pouvoir les faire sortir), actions qu’on aura nous-mêmes financées pour permettre la construction d’immeubles dorénavant nécessaires. On rachèterait ainsi notre propre argent. A quel prix? ouf seuls les plus pessimistes ont le droit de répondre. On a travaillé à mettre en place le cartel de l’immobilier. Bénissons le plan nord. Il y manque quelques volets essentiels, comme la mise en place de subventions (…)
    http://www.conseiller.ca/nouvelles/l%E2%80%99incorporation-des-courtiers-immobiliers-bloquee-par-des-incoherences-fiscales-26757
    http://www.lexinter.net/JF/titrisation.htm
    http://www.oaciq.com/articles/achat-actions-usage-exclusif-logement

    Peut-être n’est-ce qu’un scénario de science-fiction. Mais cela paraît un scénario tout à fait possible. Après tout, tout semble si transparent dans notre société, il faut le faire exprès pour douter. Comme dirait l’autre (ne me demandez pas qui): excusez-la!
    Les situations de ce récit étant purement fictives, toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. Toute ressemblance avec des situations futures confirmera qu’elles étaient fictives à ce moment-ci.

  13. Madame ELyan , tapez : Commission municipales du Qu/bec , fond/ en 1929.
    Ensuite , allez ‘a Commission municipale WiKI.
    Minist/re des Affaires municiplles des R/gions et de l<Occupation du territoire du Qu/bec.
    Municipalit/ locale du Qu/bec ,
    Municipalit/ r/gionnale de Compt/
    Documents et liens externes.

    Ayoie sacrament , ]ca se passe au Qu/bec et j<ai les 2 pieds drette dedans.

    J<ai encore fait des fautes , mais cela a commenc/ avec le Qu/bec.

    Cest tout simplement d/gueux ce syst’eme ,
    Jean-Marie De Serre.

  14. A.L.

    Patrice Léonard…

    Qu’est-ce qui vous a fait penser que le party bruyany en haut de votre logis était plus qu’un simple fait divers?

    Comment se fait-il que les policiers semblaient informés que vous alliez publier ces photos?

    Au bout du compte, pour quelque chose comme une querelle de voisins, vous invitez le service de police à visiter le site de CP. C’est intéressant.

    Vous devriez réfléchir à ce que vous faites, au lieu de jouer au détective.

  15. A.L.

    Patrice Léonard,

    La façon de régler un problème entre co-locataires est que tu vas parler à ton co-locataire pour en arriver à une entente sur le bruit, les heures de party, musique, etc.

    Si tu ne peux t’entendre, tu envoie une lettre à ton locateur pour qu’il fasse cesser le trouble de bruit, en lui disant que si le problème n’est pas réglé, tu vas déposer ton loyer à la Régie du logement.

    La solution facile… on appele la police.

    La police… c’est pour quand tu pense que ta vie ou ta sécurité ou celle d’une autre personne est en danger, mais 90 % des appels reçus par les policiers sont pour des chicanes de ménage, chicane de voisins et autres trucs du genre. Il y a des cas ou une mère appelle le poste de police parce que son ti-cul veut pas aller à l’école, ou faire le ménage dans sa chambre, ou manger ses légumes.

    C’est là qu’on est, au pays des cerfs-volants!

  16. Patrice Léonard

    « Comment se fait-il que les policiers semblaient informés que vous alliez publier ces photos?»

    La police m’a demandé pourquoi je prenais les photos?

    J’ai répondu pour publier.

    Sur les photos que j’ai prises, on voit l’immeuble de M.Plante avec les policiers et les étudiants lors de l’intervention policière.

  17. A.L.

    Et pour la 1ère question …
    ‘Qu’est-ce qui vous a fait penser que le party bruyant en haut de votre logis était plus qu’un simple fait divers?’, vous répondez quoi exactement?

  18. Patrice Léonard

    « La solution facile… on appele la police.»

    C’est le propriétaire de l’immeuble M.Plante; qui a décidé d’appeler la police parce qu’il a reçu plusieurs plaintes des locataires, à cause du bruit.

    Ce n’est pas moi, qui a appelé la police.

  19. A.L.

    Ah, ok, je comprends. J’ai déjà eu des voisins comme ça. J’ai déménagé.

  20. Elyan

    Monsieur De Serre, merci. Il semble bien qu’alors qu’il n’y a que des arbres, des moustiques et de l’eau, certains se ruent déjà aux guichets. Il ne manque que les vrais investisseurs finalement. Vous me direz c’est secondaire et je vous croirai sans hésitation. Au plaisir.

    S’il n’y avait que le nord qui soit atteint, quoique dans la désignation du territoire livrée (et livré) aux investisseurs étrangers sa superficie représente 72% du Québec, mais le sud est lui-même comateux et on tarde à le mettre sous perfusion. Il nous reste bien peu de place pour pleurer.

    On dirait un encan de liquidation:
    http://www.plannord.gouv.qc.ca/portrait/index.asp

    L’été dernier, on avait mis en place quelques subtilités qui expliqueraient ou ne manqueront pas d’expliquer bientôt les disponibilités financières limitées dans certains secteurs, dont les CEGEPS et les universités. Il faut voir à quel point on a restreint dans cette loi les possibilités que l’argent aboutisse ailleurs que dans le jackpot.

    Loi concernant principalement la mise en œuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 17 mars 2011 et l’édiction de la Loi instituant le Fonds du Plan Nord: «5.1. Le ministre peut prendre, sur le Fonds de financement institué en vertu de la Loi sur le ministère des Finances (L.R.Q., chapitre M-24.01), toute somme qu’il prête au Fonds du Plan Nord.
    Toute somme versée au Fonds du Plan Nord en vertu d’un tel emprunt est
    remboursable sur ce fonds.

    Fonds de financement institué:
    http://www.finances.gouv.qc.ca/fr/page.asp?sectn=8&contn=21

  21. Alleway , Centpapier de retour , à quelle condition ? J’aime mieux Les 7 du Québec. Je vais vous lire quand même , pour voir ce que vous avez appris des Québécois(CANAYENS).
    Jean-Marie De Serre.

  22. Patrice Léonard

    Le rétablissement du site internet Centpapiers se fait progressivement.

    Merci, pour votre patience.

    Patrice

  23. Merci pour votre travail

    André

  24. Monsieur Lartiste12 , je savais qu’il y avait une anguille sous la roche , 2 aussi saloppes pas étonné non plus. Mais , je les ai mis en quarantaine et les ai empêché de sortir. === J’ai ouvert m’en donné , ayoie sacrament , toutes et tous des Tites-Pitounnes D’Israël et des Ti-Pitous.

    P.S. On dit Israël que pour faire diversion.

    J’y ai vu en premier , Julie Couillard et Maxime Bernier , Nathalie Normandeau et Jean Charest , etc.etc.etc. et à la fin , Line Beauchamp , Liza Frülla , Pauline Marois et (un clône de Jean Charette) pis mon ami Yvon Vallière.

    Tapez Yvon Vallière Wikipédia , le pédagogue et psychologue des reletions  »HUMAINES ».

    Les jeunes , étudiants , ne manquez pas vos cours , servez-vous du  »WEB » . === Renseignez-vous et dénoncer , ça les fa chier.
    Jean-Marie De Serre.

  25. Patrice Léonard

    @André Lefevre

    Le technicien du site Centpapiers Philippe David m’a dit que le site CP n’avait pas été piraté ou saboté, le 3 mars.

    Donc, j’ai proposé de transférer le site internet CP, sur un autre serveur.

    Le site de Centpapiers a subi un bris majeur; le PHP n’est plus supporté sur notre hébergeur VPSville. La solution la plus propice consiste à changer d’hébergeur avec une redirection masquée, ce qui n’occasionnera aucun souci pour les utilisateurs du site. Pour ce faire, Centpapiers doit dans un premier temps récupérer l’argent pour l’hébergement payé d’avance chez VPSville. Après le technicien du site, va transférer le PHP récupéré à partir d’un « Backup » sur un autre hébergeur.

    Aujourd’hui, j’apprends que le site Centpapiers a été la cible d’un hacker de haut niveau qui vise des intérêts internationaux?

    « De plus, si centpapiers a été saboté à cause des articles qu’on y trouvait.»

    Aujourd’hui, ce n’est pas ma faute si le site ne fonctionne pas correctement.

    Patrice

  26. Patrice Léonard

    Précision, c’est le site Centpapiers qui a été piraté ou saboté le 3 mars.

    Je n’ai pas parlé à Philipe David le 3 mars.

  27. Patrice Léonard

    Selon Philipe David, le PHP n’est plus supporté par le serveur.

    Alors, J’ai regardé deux choses;

    1.La version du PHP pour le site.

    2.La version du serveur de base de données MySQL chez son hébergeur.

    Comme la version du PHP pour le site Centpapiers est bonne en l’occurrence la version 5.

    J’ai dit à M.David de transférer le site sur un autre serveur.

    Ce qui a été fait.

    Maintenant, je peux accéder au site centpapiers sauf que le site est très lent.

    Pourquoi le site Centpapiers est lent?

    1. un problème avec la bande de transmission.

    2. Le code source du site Centpapiers n’est pas optimisé.

    3. un problème avec le « Time To First Byte » .

    Je ne pense pas que votre site a été piraté.

    C’est un problème informatique tout simplement.

    Cordialement.

    Patrice

  28. Patrice Léonard

    Les nouveaux maîtres du monde

    « Le déni de service distribué (DDoS)
    Une attaque par déni de service distribué vise à saturer un service afin de le rendre inaccessible. Les cibles typiques de ce type d’attaque sont les serveurs web. Une fois saturés, ils vont rendre indisponibles le ou les sites internet qu’ils hébergent. Initialement, le déni de service (DoS) était réalisé par un hacker isolé depuis une seule machine. Mais la technique a rapidement évoluée vers une attaque réalisée à partir d’un maximum de machines, d’où l’appellation « distribué ». Ces machines « zombies » auront été préalablement infectées par du code malveillant transmis par exemple sous la forme d’un e-mail piégé. L’infection est le plus souvent effectuée en toute discrétion, sans effets visibles sur le système. L’objectif du hacker est d’y installer, en toute discrétion, les outils nécessaires au lancement de la future attaque. Une fois son armée de machines zombies constituée, le hacker peut lancer une attaque simultanée depuis l’ensemble des ordinateurs corrompus. En face, le serveur va « tomber » sous le nombre de requêtes.»

    http://www.arte.tv/fr/3914790,CmC=3946008.html

  29. patrice Léonard

    Je félicite les étudiants qui bloquent les sites internet du gouvernement libéral.

    Les sites suivants sont indisponibles;

    Le ministère de l’Éducation.
    http://www.mels.gouv.qc.ca/

    Aide financière aux études.
    http://www.afe.gouv.qc.ca/fr/calculPB/fraisUniversites.asp

    Droits de scolarité
    http://www.droitsdescolarite.com/

    Vive la résistance étudiante!!!

  30. Patrice Leonard

    Merci aux étudiants, pour avoir bloqué les sites du ministère de l’Éducation sur une durée de trois jours.

    VIVE, la résistance étudiante.

    Patrice

  31. Elyan

    Un petit conseil: il serait beaucoup plus judicieux que les étudiants se penchent sur la lecture des lois amendées et abrogées le 1er avril dernier. Ils y trouveront la panoplie des atteintes aux droits et liberté des citoyens. On peut encore saisir l’ampleur de ces atteintes vu la disponibilité (….) des versions antérieures de ces lois heureusement pas toutes manquantes et le recoupement plus aisé que l’on peut encore faire entre les lois abrogées (dont certaines n’ont gardé qu’un ou deux articles encore en vigueur qui deviendront périlleux à consulter vu la caducité de la loi qui les chapeaute) et celles qui les ont remplacées et dont on a quelquefois reformulé les noms..

    Certaines de ces lois amendées ont prévu des articles encore non en vigueur et, à leur lecture il devient plausible que leur gel temporaire dessert la mise en place de certains processus qui seraient autrement controversés pour ne pas dire illégaux.

    On a donc majoritairement contourné ou abrogé tout ce qui mettait en priorité les notions de transparence et d’accès à l’information. Celles qui sont conservées, sont restreintes à une pièce de la maison et encore, à plusieurs égards on ne pourra avoir accès complet vu le partenariat privé-public et la responsabilité en partie relayée à des organismes nommés pour administrer les ministères, formés sur le modèle des entreprises et devant maintenant eux-mêmes protéger la confidentialité de renseignements vu le caractère privé de leur mode public… Nous nous buterons donc à opposer nos droits à ceux d’autres citoyens prenant part au partenariat.

    Pour mieux débuter, concentrez-vous sur l’article 53 de la Loi sur l’administration financière qu’on a muselé dans la LOI SUR LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT (article 13.4) et dans la LOI SUR LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (article 11.4), considérant qu’elle autorise le ministre des Finances à faire, entre les fonds, les virements résultant d’un emprunt et selon l’article 54: Le ministre est autorisé à faire, entre les fonds, les virements résultant d’une avance.

    LOI INSTITUANT LE FONDS DU PLAN NORD
    5.1. Le ministre peut prendre, sur le Fonds de financement institué en vertu de la Loi sur le ministère des Finances (chapitre M-24.01), toute somme qu’il prête au Fonds du Plan Nord.

    Quels sont les fonds de financement institué? … inutile de se creuser les méninges c’est évident.

    Où étaient les endormis de l’opposition qui ne manqueront pas de récupérer le vent d’opprobre à leur profit alors qu’ils ont été si nuls à nous défendre qu’à leur place j’aurais honte de me présenter en public?

  32. Patrice Léonard

    La ministre Line Beauchamp propose aux étudiants une commission pour mieux gérer les finances des universités. Je suis outré de voir qu’il faut faire 63 jours de grève pour se faire proposer de combattre la gestion frauduleuse des universités. En principe, la population en générale s’entend à voir une saine gestion des finances, dans les services publics. La ministre Beauchamp ne veut pas discuter de la hausse des frais de scolarité avec les étudiants, afin d’épauler, le premier ministre Charest dans la récente hausse des intentions de vote pour les libéraux. Dans cette optique, la ministre n’est vraiment pas intéressée de régler la crise étudiante. D’ailleurs, j’appuie les professeurs qui demandent la démission de la ministre Line Beauchamp.

    Jean Charest se fait du capital sur le dos des étudiants. En profitant du conflit étudiant pour remonter dans les intentions de vote. M.Charest voulait avoir les deux mains sur le volant à la dernière élection. Maintenant qu’il dirige un gouvernement majoritaire, jean Charest, ne me semble pas en mesure de gérer la crise étudiante adéquatement, en laissant trainer en longueur le conflit étudiant pour en tirer profit sans se soucier des étudiants et de la population.

    Selon Éric Duhaime à LCN, Jean Charest souhaite déclencher des élections parce que le gouvernement Charest a augmenté dans les intentions de vote en s’opposant à la hausse des frais de scolarité de 1625$. Dans le fil de presse à LCN, on mentionne aussi que 53% de la population sont maintenant favorables au gouvernement plutôt qu’à la revendication des étudiants. J’ai l’impression qu’on gère la crise étudiante au Québec comme s’il s’agissait de l’élection du premier ministre? Ça explique pourquoi le conflit étudiant n’avance pas. Jean Charest est le meilleur pour utiliser des stratagèmes, oui, mais le pire premier ministre du Québec.

  33. Ben oui! Comme si JJ était tu-seul à bord.
    Ben non, mon,onc Paul, ses séides, ses semblables et tout ce qui représente la poubelle droitiste sont là.
    Quand est-ce que, qu’est-ce que ça va prendre, oui, quand, le ti-peuple s’affranchir-t-il du prêt-à-penser???

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