Igor et Grichka Bogdanov remettent ça une fois de plus. Ils écrivent un deuxième livre sur l’origine de l’univers. En fait, ce qu’ils présentent est leur recherche du sens à donner à cet univers où nous vivons. Ils ne sont pas les premiers à se poser la question, on le sait.
La question fondamentale est : Par quel « miracle » l’univers a-t-il surgit de rien il y a 13,7 milliards d’années?
Aujourd’hui, nous pouvons déceler trois propositions de réponse à cette question :
1) La plus simple – mais aussi la moins scientifique – consiste à défendre l’idée selon laquelle l’Univers, la conscience et la vie sont le résultat d’un formidable «hasard cosmique» et de rien d’autre. Dans ce cas, la vie est apparue «par hasard» et notre existence est parfaitement arbitraire. Comme l’affirmait en son temps, Jean-Paul Sartre, «le monde est absurde».
2) Deuxième proposition : celle des univers «parallèles». Selon les défenseurs de cette idée, l’univers dans lequel nous vivons ne serait que la version «gagnante» d’une infinité d’univers stériles. L’existence de l’univers «ordonné» dans lequel nous vivons n’aurait rien de remarquable puisqu’il serait perdu dans une multitude d’univers chaotiques. Disons-le sans détour; bien qu’à la mode, cette hypothèse n’est pas plus scientifique que la précédente et même, est moins logique, puisque les autres univers parallèles, étant « stériles » ne peuvent être viables, c’est-à-dire : « ne peuvent survivre ». Conséquemment, cette proposition représente l’équivalent d’un seul univers créé « complet et viable » depuis son début. Ce n’est pas du tout ce que nous observons, puisque l’univers continue d’évoluer encore aujourd’hui. Ce qu’il ne ferait pas s’il était déjà « complet et viable ».
3) Troisième proposition qui semble le plus en lien avec la science, celle d’un Univers unique et structuré par des lois physiques. Dans ce cas, l’évolution cosmologique ne laisse rien au hasard et la vie apparaît comme la conséquence inévitable d’un scénario dicté, avec la plus haute précision, par les lois de la physique. Remarquons tout de suite que la science s’est rattachée aux deux propositions précédentes, selon l’époque de leur apparition, avec autant de vigueur qu’elle le fait actuellement à cette troisième proposition. Ce « fait » nous indique l’une de deux possibilités : soit que la science évolue, ou, que les scientifiques se servent d’elle pour appuyer n’importe laquelle de leur proposition. De toute façon, le nom de « science » appliqué sans les données scientifiques en cause, n’a aucune valeur en soi. De plus, changer la source « Dieu » pré-existant pour une source « lois physiques » pré-existantes n’explique absolument rien de plus que ne le fait le « créationisme ».
La réponse la plus « prometteuse » me semble, quand même, être dans la troisième proposition. Par contre, elle a son petit défaut : Ce sont des mathématiciens qui se sont appropriés de cette explication. Par conséquent, il leur est indispensable que la prémisse initiale de l’univers soit « mathématique ». Pour que cela soit, puisque les mathématiques seraient des « lois de base », les mathématiciens sont circonscrits à l’époque primitive où existent déjà des « lois mathématiques de base » et ne peuvent reculer plus loin que cette époque.
De sorte que nous sommes encore loin de l’apparition de l’univers, puisque celui-ci est apparu au moment même où il n’y avait « rien », même pas de lois de base. Autrement dit, les mathématiques font partie de l’univers. Donc son apparition ne peut pas être une « complétude » mathématique mais plutôt une « potentialité » mathématique qui devra évoluer.
Mais avant d’aller plus loin, revenons aux questions philosophiques que se posent les scientifiques: Dieu avait-il le choix?
Vers les années 1925, Einstein avait affirmé : «En tout cas, moi, je suis convaincu que Dieu ne joue pas aux dés.» En 1951 son affirmation s’était transformée en question : «Est-ce que Dieu avait le choix lorsqu’il a créé l’Univers?» Sa réponse fut sans ambigüité : « Non il n’avait pas le choix! »
Quarante ans après Einstein, un savant anglais, sir Roger Penrose, de l’université d’Oxford, s’est posé la même question. Et là encore, sa réponse, très argumentée par des calculs savants, est la même que celle d’Einstein: le Créateur n’a aucune liberté de choix.
Dans leur deuxième livre, les frères Bogdanov décident, encore une fois, de baser leur recherche sur la notion du temps. Ils parlent de temps « de chez nous » et du temps « imaginaire ». Pour eux, le temps « imaginaire » est un temps « qui ne s’écoule pas »; donc, le temps AVANT… le temps « de chez nous ». Ils lui enlèvent l’énergie et le mouvement pour qu’il ne « s’écoule pas ». En fait, ils n’apportent rien de neuf à la question, puisqu’ils parlent, en réalité, du « temps figé » avant tout mouvement. Une sorte d’état (et non d’existence)« présent » continuel et statique.
La raison de leur approche biaisée sur le temps est assez simple à comprendre : ils n’osent pas aborder (ou peut-être le font-ils ailleurs) le fait prouvé que l’état de « temps figé » se manifeste à deux « endroits » ou deux « moments » complètement opposés dans l’histoire de l’univers. Le premier se trouve lorsque l’énergie est complètement absente et le deuxième, lorsque l’énergie est à son maximum. Autrement dit :
1) lorsque tout mouvement est totalement absent; tellement absent que même le temps est figé, et
2) lorsque le mouvement atteint sa vitesse maximale : la vitesse de la lumière, vitesse où le temps « se fige ».
Ils trichent une fois de plus lorsqu’ils représentent « l’instant zéro » comme étant la « singularité initiale » d’où émerge l’univers actuel (Ils ne sont pas les seuls à le faire en Astrophysique, évidemment).
Cet univers actuel est un univers ayant trois dimensions. De sorte que la « grosseur » minimale possible pour un univers ayant trois dimensions est un univers ayant un volume composée des longueurs les plus petites possible, c’est-à-dire, la longueur de Planck, soit : 10-35 m. et nous savons que cette longueur n’est pas possible avant le « temps de Planck », soit : 10-43 sec après l’instant zéro.
Conséquemment, la « singularité initiale » n’a aucune possibilité d’apparaître à l’instant zéro. C’est, là aussi, une confirmation que les lois mathématiques ne peuvent pas être à la base de l’origine de l’univers puisque toute mesure avant l’instant de Planck est inexistante. La seule implication mathématique possible à l’origine de l’univers, est le calcul « probabiliste » qui, lui, est basé (mais on ne le dit jamais) sur un mouvement évolutif : Potentialité->possibilité->probabilité-> et finalement, réalité. En gros, plus la somme du calcul probabiliste nous rapproche de UN, plus on se rapproche d’une réalité; plus cette somme du calcul se rapproche de ZÉRO, plus on se rapproche d’une impossibilité. Il devient évident qu’une somme tout juste « non nulle », c’est-à-dire positivement infime, comme simplement 0+ (zéro positif),n’est pas une impossibilité mais bien, une potentialité.
Ces deux petites « tricheries » dans le dernier livre des frères Bogdanov discréditent alors toutes propositions qu’ils peuvent faire sur l’origine de l’univers. Par contre, comme il y a du « bon » dans tout, ils nous indiquent là où il ne faut pas tricher. Ce qui dégage un peu plus, la piste qui mène vers la réponse visée.
Laissons les frères Bogdanov à leurs « convictions » interrogatives et reprenons le parcourt à partir du point où nous fumes détournés de la piste :
« Dieu ne joue pas aux dés! » et « Dieu n’a pas le choix de créer l’univers tel qu’il est ».
Adoptons, une fois (et non une Foi) pour toutes, la position du « raisonnement objectif » au lieu de celle d’une « objectivité raisonnable ». Car, tous le monde le comprendra, se contenter d’un raisonnement impartial strictement sur ce qui constitue un « objet », limite énormément les possibilités qui s’ouvrent à un raisonnement, tout aussi impartial, sur ce qui constitue un « sujet ».
Au départ, l’existence de Dieu ne peut pas être ni confirmée ni infirmée. Qu’on le veuille ou non, une absence de preuve est loin d’être une preuve. Alors soyons intellectuellement honnêtes et simplifions les deux énoncés en enlevant le facteur « Dieu ».
Nous nous retrouvons alors devant un raisonnement objectif qui dit: « L’univers n’a pas d’autre choix que de devenir ce qu’il est actuellement! ».
Un simple constat sur le principe à la base même de l’évolution, nous donnera la clef pour comprendre pourquoi l’univers est tel qu’il est, sans avoir la possibilité de devenir autre chose que ce qu’il est. Cette loi de base de l’évolution, que nous constatons partout, est que « seul ce qui est viable peut continuer d’évoluer ; ce qui n’est pas « viable » meurt et est recyclé dans la nature ».
On parle ici, évidemment, des systèmes organiques (organismes) composés de ses éléments de base. On perçoit le principe facilement dans l’histoire de la vie qui se transmet d’une « génération » à l’autre, pour ne jamais disparaître en soi. La mort n’est pas le contraire de la vie mais un simple recyclage des composés de base. La mort n’appartient qu’à un arrangement, ou un agencement, qui n’est plus « viable » et n’a aucun lien réel avec la vie elle-même; sauf celui qui fait que la vie en est indépendante puisqu’elle est, en soi, continuelle et donc immortelle. La vie n’apparaît pas « ex nihilo »; elle est apparue à un moment donné comme conséquence de l’évolution et continue de se transmettre depuis cette époque.
Par contre, on constate cette loi de base de l’évolution « disparition/recyclage » au tout début de l’apparition de l’univers. Effectivement, on observe que les particules fondamentales de l’univers évoluent continuellement parce que le mouvement d’expansion de l’univers change l’environnement de ces particules. Celles-ci doivent nécessairement s’adapter pour « survivre » dans chacun des nouveaux environnements évoluant (ayant de moins en moins de chaleur et de pression). C’est ce qui fait changer, par exemple, un quark Top en les autres quarks successifs; ou les neutrons, qui ne peuvent pas supporter leur « nullité zéro » plus longtemps que quinze minutes avant de se transformer en proton. Ou encore, les neutrinos Tauiques en neutrinos muoniques pour ensuite se transformer en neutrinos électroniques. L’évolution est une conséquence de changements environnementaux qui, eux, sont à l’origine, une conséquence de l’expansion de l’univers.
Une fois que ce constat est établi, qu’arrive-t-il si nous allons jusqu’à accepter la possibilité que cette loi de base de l’évolution apparaisse tout simplement à l’instant zéro?
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il arrive que nous trouvons alors la réponse à la question de l’origine de l’univers :
L’instant zéro est un état à énergie manifestée « nulle », qui a cette caractéristique unique, de ne pas être « néant », même s’il est « rien »…… pour l’instant. Le zéro de cet « instant » est positif. C’est un « 0+ ». Autrement dit : cet état est « rien » mais peut « devenir » quelque chose. C’est un « instant » à énergie potentiellement « non nulle ». Et c’est là où on abandonne les mathématiques « dures » pour aborder les mathématiques « soft » du calcul probabiliste.
Lorsque nous reculons jusqu’à l’état de potentialité (tout premier stage après celui de « néant » (zéro impossible) du calcul probabiliste), alors là, nous pénètrons dans le monde des « mathématiques philosophiques » et nous sommes obligés de prendre en considération un philosophe appelé Shakespeare. Celui-ci, démontrant un maximum d’empathie, s’installe à la place de l’univers et se pose la question : « Être ou ne pas être? ».
On se rend tout de suite compte que c’est là, la seule « incertitude » (question) existante pour l’état « instant zéro», avant le début de l’univers. Rien d’autre ne peut s’appliquer à un état de « potentialité » initiale non manifestée. Et cette question ne peut donc être autre, que la seule source et la seule cause possible de la manifestation initiale de l’énergie primordiale qui a fait apparaître notre univers.
On peut facilement le comprendre quand on compare notre propre réaction face à une petite question personnelle à laquelle on n’a pas de réponse. Plus cette question est existentielle, plus elle s’amplifie d’un instant à l’autre pour nous amener à une fébrilité de plus en plus importante jusqu’à ce que nous obtenions la réponse. L’intensité de la fébrilité causée par une inquiétude existentielle peut même atteindre, chez certains, le point de ne plus vouloir exister.
La question intellectuelle posée est, sans contredit, de nature énergétique et ne peut qu’être une énergie qui s’amplifie au pro rata de la prise de conscience de l’incertitude de la réponse. L’évolution de la question débute par une simple remarque pour s’amplifier rapidement en une inquiétude insupportable d’une énergie incroyable. Remarquons également, qu’au départ, lors de l’apparition du questionnement, nous assistons à l’émergence d’une infime conscience « non nulle » qui est loin d’être « omnisciente ». Elle n’est qu’une « inquiétude« ; mais elle est fondamentale. Par contre, l’univers n’a pas besoin de plus.
L’énergie du questionnement, ou de l’inquiétude, au sujet « d’être ou ne pas être », prenant de l’intensité, devient insupportable et surtout incontrôlable. L’énergie, amplifiée à son maximum, explose dans une manifestation d’une recherche factuelle de la « preuve de sa réalité » existentielle. Ce qui résulte en l’explosion du Big-bang. L’univers se doit de commencer à manifester sa « recherche existentielle » parce que s’il ne le fait pas, il devient « néant » au lieu de « rien »; et comme « néant » ne peut pas « être », même là, l’univers n’a pas le choix. L’univers s’est manifesté parce qu’il voulait « survivre » pour « être réellement ». Il ne pouvait pas continuellement « n’être que potentiellement ». Tout comme le neutrino qui ne peut pas n’être que « zéro » pendant plus de 15 minutes; il se doit d’exprimer sa « réalité » UN en devenant proton.
Ce que nous observons scientifiquement dans les faits, c’est qu’au temps de Planck (10-43 sec après l’instant zéro) il se produit une explosion d’énergie inconcevable qui fait apparaître notre univers tridimensionnel. Il devient alors indiscutable que c’est durant cette « ère de Planck », qui a duré 10-43 sec, que l’énergie nulle de l’instant zéro, est passé à un état « non nulle » pour ensuite s’amplifier, au point d’être impossible à être contenue dans l’univers de Planck (ère de Planck). C’est à ce moment-là, à 10-43 sec après l’instant zéro, que tout a explosé. En fait, « l’univers de Planck » a explosé pour devenir notre univers tridimensionnel et c’est aussi là, à cet instant précis, que se situe le Big-bang.
Quant à la question au sujet de l’implication du choix ou du hasard? Elle ne se pose même pas, puisque le hasard et le choix s’éliminent d’eux-mêmes suite à la condition « sine qua non » d’être « viable » pour survivre et continuer son évolution. La condition de « viabilité » pour évoluer, élimine le choix, puisque toutes les « possibilités » doivent être tentées. Elle rend impossible le hasard, également, puisqu’elle détermine progressivement, une seule voie possible de cette évolution. Quoi de plus identique à la prémisse de la troisième proposition plus haut?
L’augmentation de l’entropie que nous constatons est simplement le résultat de la spécificité progressive du trajet évolutif accompli, par l’univers, dans sa recherche de « viabilité » de plus en plus pointue, afin de parvenir à une viabilité future, complète et indiscutable. L’entropie n’est pas une évolution de l’ordre vers le désordre, mais plutôt une évolution de la simplicité vers la complexité, ou encore, d’une généralité vers une spécificité. J’aurais pu dire, également, l’évolution d’une potentialité vers sa réalité.
Un résumé du processus serait : Ce qui ne fait que simplement « être » un état primordial, développe un « esprit » (conscience) dont l’inquiétude énergétique s’amplifie au point qu’il soit obligé d’agir pour éviter de « ne pas être ».
On observe également que la « conscience » primordiale « non nulle » acquiert constamment, de plus en plus d’informations issues de l’expérience évolutive en cours. La somme actuelle d’informations n’est qu’une conséquence de la loi de viabilité, indispensable au cheminement de l’évolution vers la « réalité » finale. De sorte que toutes les informations accumulées antérieurement sur le sujet « viabilité », se retrouvent dans ce qui est issu de la dernière évolution. Celle-ci fournira d’autres informations plus précises qui se « concrétiseront » dans l’évolution (ou la génération évolutive) suivante.
Je ne sais évidemment pas qui est cet « état primordial »; tout ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, nous sommes tous : « Je suis ».
Ce dernier constat du « Nous sommes tous: Je suis! » est celui de la situation qui se retrouve à l’avant-dernier stage évolutif qu’on appelle: la probabilité; y suivra, inévitablement, cette réalité finale dont je viens de parler.
Amicalement
André Lefebvre
A toujours décortiquer, analyser, séparer, morceler, diviser, découper, trier, etc… on en vient à des hypothèses toutes plus contradictoires et farfelues les unes que les autres; on s’embrouille (et on embrouille les autres) car on a perdu « une vue d’ensemble » . Le mental ne trouvera jamais ce qui le dépasse.
Pour trouver la Source de la vie, il faut aller à un autre niveau. C’est par l’expérience personnelle, un senti intérieur, une recherche sincère et constante du coeur et de l’âme qu’on peut s’approcher peu à peu de la certitude qu’il existe un Grand Chef d’orchestre qui connait la partition que tous et chacun de nous avons à jouer dans la grande Symphonie cosmique. Avec patience, tolérance et surtout beaucoup d’Amour, Il nous guide, nous soutient, nous encourage, nous corrige et un beau jour, nous arrivons tous (sans exception) à jouer parfaitement notre morceau. Développer un lien avec la nature vivante nous aide à comprendre, à partir de l’intelligence du coeur, quelles sont les grandes Lois qui la régissent. Alors, quelle Joie nous ressentons à ce moment! Avec l’expérience que nous acquérons peu à peu, nous serons bientôt prêts à entreprendre l’étude d’un extrait musical plus compliqué. Voilà mon interprétation de l’origine et du sens de la Vie. Ne la trouvez-vous pas plus simple à comprendre et surtout plus poétique?
Devant ces questionnements aussi complexes sur cet univers, encadré dans le temps et l’espace, qui interpellent l’homme depuis des millénaires je ne sais trop quoi dire. Toutefois, un jour je me suis posé la question de savoir ce qu’il y avait au-delà de cet univers, enfermé dans le temps et dans l’espace. Pour y trouver une réponse sensée, je me suis dit qu’il fallait d’abord commencer par fermer ma fenêtre (les yeux) qui donne sur cet espace pour, éventuellement, y découvrir par le dedans de moi-même l’existence d’autres dimensions. C’est alors que j’ai réalisé que le monde de l’esprit et celui des liens de coeur et de solidarité échappaient à l’espace et au temps. Tout en s’alimentant de l’univers dans lequel nous vivons, ils permettent d’en franchir les limites par l’intériorité. Ainsi, chaque être humain a en lui des ressources qui lui permettent de passer du « dehors » au « dedans », de l' »extérieur » à l' »intérieur ». L’esprit, les pensées, la conscience, la vérité, la beauté, la bonté appartiennent à un univers qui transcende celui de l’espace et du temps dans lequel nous nous trouvons. Si nous ne faisons que regarder avec les yeux, nous resterons inévitablement dans le champ de l’espace et du temps.
Cette approche, sans doute simpliste pour plusieurs, ouvre peut-être une avenue pour découvrir un autre monde au-delà du temps et de l’espace. À ce titre, la mystique qui s’est manifestée à travers de nombreux personnages de l’histoire pourrait nous conduire à découvrir un autre monde d’une nature totalement différente de celui dans lequel nous sommes retenus.
@ Estelle
» Ne la trouvez-vous pas plus simple à comprendre et surtout plus poétique? »
À comprendre? Certainement pas; surtout si « Le mental ne trouvera jamais ce qui le dépasse »; mais poétique, extrêmement. Merci.
@ Oscar Fortin
« C’est alors que j’ai réalisé que le monde de l’esprit et celui des liens de coeur et de solidarité échappaient à l’espace et au temps. »
C’est ce qui s’appelle « prendre conscience de « l’être ».
« Si nous ne faisons que regarder avec les yeux, nous resterons inévitablement dans le champ de l’espace et du temps. »
C’est pourquoi la « pensée » réagit à la « vue ».
« Cette approche, sans doute simpliste pour plusieurs, ouvre peut-être une avenue pour découvrir un autre monde au-delà du temps et de l’espace. »
Simple plus que simpliste; et pour tous, enfin je l’espère, puisque l’entropie est l’évolution de la « généralité » vers la « spécificité ».
« …pourrait nous conduire à découvrir un autre monde d’une nature totalement différente de celui dans lequel nous sommes retenus. »
J’aurais dit: compléter le monde « réel » en y ajoutant ce qui manque à celui où nous semblons être retenu, mais auquel on peut échapper, partiellement et temporairement, en fermant les yeux pour « réfléchir ».
Le lien http://www.cieletespace.fr/node/8909…à vous de juger!
L' »AFFAIRE BOGDANOFF » :
LIBERTE, SCIENCE ET JUSTICE,
DES SCIENTIFIQUES REVENDIQUENT LEUR DROIT AU BLAME
Nous, scientifiques signataires de cette lettre, souhaitons tout d’abord rappeler que l’analyse détaillée des thèses et articles publiés par les frères Bogdanoff a montré à l’envi qu’ils n’ont pas de valeur scientifique, comme il ressort entre autres d’un rapport du Comité National de la Recherche Scientifique, que le journal Marianne a récemment rendu public.
Rappelons aussi que ces thèses seraient pour l’essentiel un patchwork de travaux publiés antérieurement par d’autres auteurs, comme l’a admis leur directeur de thèse dans une interview de 2002 au Figaro.
Rappelons enfin que les dysfonctionnements de la communauté scientifique, qui ont abouti à ce que les frères Bogdanoff publient néanmoins des articles et obtiennent le grade de Docteur de l’Université de Bourgogne, ont été également analysés, par exemple dans un texte publié en 2002 par la Société Française de Physique, signé de son vice-président, et ont suscité de salutaires auto-critiques comme le « mea culpa » de certains membres de leurs jurys ou des éditeurs de la revue Classical and Quantum Gravity.
La communauté scientifique ne pouvait donc être plus claire dans son jugement, confirmé par le fait que les travaux des Bogdanoff n’ont pas eu d’impact sur le développement de la science, comme le prouve le très faible nombre de citations de leurs articles dans les banques de données scientifiques.
L’affaire aurait dû en rester là mais les deux frères ont réagi à ces appréciations négatives de la communauté scientifique par des attaques « ad hominem » par voie de presse, comme l’illustre par exemple un article de Paris-Match de septembre 2011, et par des attaques en justice, dont Alain Riazuelo vient de faire les frais.
Alain Riazuelo, chercheur du CNRS à l’Institut d’Astrophysique de Paris, avait pris connaissance d’une ébauche de la thèse de Grichka Bogdanoff que celui-ci avait envoyée à un collègue, et sur laquelle les frères Bogdanoff s’appuient dans leur livre « Au commencement du temps ». Après l’avoir analysée il l’a postée sur son site personnel. Mal lui en a pris: il a subi un interrogatoire policier et a été assigné en justice par Grichka Bogdanoff qui lui a intenté un procès, non pour en avoir critiqué le fond, mais pour avoir reproduit et diffusé ce document sans son autorisation. Cette diffusion a été considérée par la justice comme une entorse à la loi, bénigne vue la légèreté de la peine: Alain Riazuelo a été condamné à une amende avec sursis et un euro de dommages et intérêts.
Nous souhaitons d’abord dire ici que nous soutenons sans réserve Alain Riazuelo, qui a défendu la Science avec conviction, détermination et courage.
Nous souhaitons aussi dire avec force que cette décision de Justice ne doit en aucun cas être interprétée comme une condamnation de l’analyse qu’Alain Riazuelo a faite de ce document. Une telle analyse relève en effet de l’activité professionnelle des chercheurs dont un des rôles est d’étudier, de juger et, dans le cas présent de rejeter, tout travail se réclamant de leur domaine d’expertise.
De manière plus générale, la communauté scientifique a le droit, voire le devoir de blâme, lorsqu’il s’impose, et doit avoir la liberté de pouvoir argumenter ses jugements comme il lui semble, liberté qu’aucune pression, médiatique, policière ou judiciaire, ne doit altérer.
Agnès Acker (Observatoire de Strasbourg), Nabila Aghanim (Institut d’Astrophysique Spatiale, Orsay), Aikel Ajmia (Université Paris Sud XI ), Evelyne Alecian (LESIA Observatoire de Paris-Meudon), Jean-Michel Alimi (CNRS – Observatoire de Paris-Meudon), Marie-Christine Angonin (Observatoire de Paris-Meudon UPMC), Alexandre Arbey (Observatoire de Lyon), Frédéric Arenou (GEPI Observatoire de Paris-Meudon), Monique Arnaud (CEA Saclay-Service d’Astrophysique), Pierre Astier (CNRS-UPMC), Jean-Luc Attéia (Université de Toulouse), Jean Audouze (CNRS-Institut d’Astrophysique de Paris), Hervé Aussel (CNRS – AIM Paris Saclay), Costas Bachas (LPT Ecole Normale Supérieure), Marc Bailly-Bechet (Université Claude Bernard Lyon 1), Christophe Balland (Université Paris Sud), David Baratoux (Université de Toulouse), Rémi Barbet-Massin (CPGE Henri IV Paris), Fabio Barblan (Observatoire de Genève), Domingos Barbosa, (Radioastronomy Group, Institut de Télécommunications, Portugal), Sarah Barelier (UC San Francisco), Didier Barret (CNRS Université de Toulouse 3), Paul Bartholdi (Observatoire de Genève), Frédéric Baudin (CNRS-Université Paris 11), Jean-Philippe Beaulieu (CNRS-Institut d’Astrophysique de Paris), Raoul Behrend (Observatoire de Genève), Xavier Bekaert (Université de Tours), Arnaud Belloche (Max-Planck Institut für Radioastronomie Bonn), Daniel Benest (CNRS – Observatoire de Nice Université de Nice Sophia), Alain Benoit (CNRS Institut Néel Grenoble), Jean-Philippe Bernard (IRAP Université de Toulouse 3), Olivier Berné (CNRS Université Toulouse), Carlos Bernstein (Lab. 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Bourgogne), Bruno Guiderdoni (Centre de Recherche Astrophysique de Lyon), Bruno Guillet (Universite de Caen Basse Normandie), Delphine Hardin (CNRS-UPMC), Patrice Hello (LAL Université de Paris-Sud Orsay), Fabrice Herpin (Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux), Jean-Louis Heudier (Observatoire de la Cote d’Azur), Henk Hilhorst (Université Paris XI), Pierre Hily-Blant (Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble), Peter Horvathy (LMPT Université de Tours), Elsa Huby (LESIA Observatoire de Paris), Cyril Hugonie (UM2, Montpellier), Emmanuel Humbert (Université de Tours), Jean Iliopoulos (Ecole Normale Supérieure), Bruno Iochum (Université Aix-Marseille), Dan Israël (CNRS-Institut d’Astrophysique de Paris), Gérard Jasniewicz (Université Montpellier 2), Pierre Jean (Université de Toulouse 3), Marc Joos (LRA ENS – LERMA Observatoire de Paris), Eric Josselin (Université Montpellier II), Marie Jourdain de Muizon (Observatoire de Paris-Meudon), Jean Kaplan (APC Université Denis Diderot), Pierre Kervella (LESIA Observatoire de Paris), Marc Knecht (CNRS Université Aix-Marseille), Laurent Koechin (IRAP Université de Toulouse), Christoph Kopper (CPHT Ecole Polytechnique), Ivan Kostov (IPhT CEA Saclay), Quentin Kral (LESIA, Observatoire Paris-Meudon), Daniel Kunth (Institut d’Astrophysique de Paris), Fabien Lacasa (Université Paris-Sud XI), Guilaine Lagache (Institut d’Astrophysique Spatiale Orsay), Jean-Michel Lamarre (LERMA Observatoire de Paris), Xavier Lambert (Université de Toulouse II), Laurent Lamy (LESIA Observatoire de Paris), Mathieu Langer (Institut d’Astrophysique Spatiale, Orsay), David Langlois (CNRS APC Université Denis Diderot)), Maud Langlois (Centre de recherche astrophysique de Lyon), Jean-Pierre Lasota (CNRS Institut d’Astrophysique de Paris), Pierre Lauginie (Université Paris-Sud Orsay), Julien Lavalle (CNRS Université Montpellier II), Patrick de Laverny (Observatoire de la Cote d’Azur), Sébastien Lebonnois (CNRS-UPMC), Yveline Lebreton (GEPI Observatoire de Paris), Vincent Le Brun (Laboratoire d’Astrophysique de Marseille Université d’Aix-Marseille), Régis Le Cocguen (Observatoire de Paris), Michèle Leduc (CNRS Laboratoire Kastler Brossel), Alain Léger (Institut d’Astrophysique Spatiale Orsay), Roland Lehoucq (CEA Saclay), Pierre Léna (Observatoire de Paris), François Lignières (Université de Toulouse 3), Marceau Limousin (Laboratoire d’astrophysique de Marseille), Bruno Lopez (Observatoire de la Côte d’Azur), Jean-Claude Lorin (Muséum National d’Histoire Naturelle), Raphaël Loubère (CNRS-Université de Toulouse), Denis Loustau (INRA Bordeaux Aquitaine), Brice Lousteau (Université de Toulouse), Jean-Pierre Luminet (CNRS-Observatoire de Paris-Meudon), Bruno Macke (CNRS Université Lille I), Jacques Magnen (CPT Ecole Polytechnique), Fabien Malbet (Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble), Gary Mamon (Institut d’Astrophysique de Paris), Michel Marcellin (CNRS-LAM, Marseille), Jean-Baptiste Marquette (CNRS UPMC – IAP), Jérome Martin (CNRS-Paris 6), Fabrice Martins (LUPM – CNRS & Université Montpellier II), Gérard Massacrier (CRAL Observatoire de Lyon), Philippe Mathias (Université de Toulouse), Jean Matricon (Université Paris VII Denis-Diderot), Loïc Maurin (Université Paris-Diderot), Simona Mei (Observatoire de Paris), Brice Ménard (Johns Hopkins University), Georges Meylan (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne), Claire Michaut (LUTH Observatoire de Paris), Roya Mohayaee (Institut d’Astrophysique de Paris), Léonard Monsaingeon (Institut de Mathématiques de Toulouse), Miguel Montargès (Observatoire de Paris – Meudon), Bertrand Monthubert (Université de Toulouse 3) , Jean-Louis Monin (Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble), Patrick Mora (CNRS-Ecole polytechnique), Christophe Morisset (UNAM Mexico), Benoît Mosser (Observatoire de Paris), Frédérique Motte (CNRS AIM Paris-Saclay), Fabrice Mottez (Observatoire de Paris), Martine Mouchet (Université Paris-Diderot, APC), Stéphane Munier (CNRS-École Polytechnique), André Neveu (UM2, Montpellier), Pasquier Noterdaeme (Institut d’Astrophysique de Paris), Eric Nuss (LUPM, Université Montpellier 2), Nathaniel Obadia (CRAL – ENS Lyon), Alain Omont (CNRS-Institut d’Astrophysique de Paris), Henri Orland (IPhT CEA Saclay), Jean Orloff (Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand), Laurent Pagani (LERMA Observatoire de Paris), Reynald Pain (CNRS-UPMC), François Pajot (CNRS-Université Paris Sud), Murray Patterson (Lab. Biométrie et Biologie Evolutive Univ. Lyon 1), Georges Paturel (CRAL Observatoire de Lyon, Université Lyon 1), Thibaut Paumard (Observatoire de Paris), Roser Pello (Université de Toulouse), Guy Pelletier (Université de Grenoble 1), Simon Penel (Lab. Biométrie et Biologie Evolutive Univ. Lyon 1), Daniel Péquignot (Observatoire de Paris-Meudon), Jose-Philippe Perez (Université de Toulouse), Laurence Perotto (CNRS-Université Joseph Fourier), Guy Perrin (LESIA Observatoire de Paris), Denis Pesme (CPT Ecole Polytechnique), Eugénie Pessia (Lab. Biométrie et Biologie Evolutive Univ. Lyon 1), Patrick Peter (CNRS-Institut d’Astrophysique de Paris), Patrick Petitjean (Institut d’Astrophysique de Paris), Daniel Pfenniger (Observatoire de l’Université de Genève), Bernard Pire (CPT Ecole Polytechnique), Cyril Pitrou (Institut d’Astrophysique de Paris), Etienne Pointecouteau (CNRS – Université de Toulouse), Hélène Posbic (GEPI – Observatoire de Paris-Meudon), Philippe Prugniel (Université de Lyon), Jean-Loup Puget (Institut d’Astrophysique Spatiale, Orsay), Denis Puy (Université des Sciences Montpellier II), Eric Ragoucy (CNRS-LAPTH Université de Savoie), Damien Rambaud (IRAP, Université de Toulouse), Laurent Ravera (CNRS – Université de Toulouse), Véronique Receveur-Bréchot (Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille), Alban Rémillieux (CRAL Observatoire de Lyon, Université Lyon 1), Serge Reynaud (CNRS Laboratoire Kastler Brossel), Laurence Rezeau (Université Pierre et Marie Curie), Johan Richard (Université Lyon 1), Michel Rieutord (Université de Toulouse), Francois Rincon (CNRS – Université Paul Sabatier Toulouse 3), Christophe Ringeval (Uniersité de Louvain), Carlo Rizzo (Université Toulouse 3), Jérôme Rodriguez (Service d’Astrophysique – CEA), Matthieu Roman (APC Université Paris Diderot), Françoise Roques (Observatoire de Paris-Meudon), Cyrille Rosset (CNRS-APC-Paris 7), Daniel Rouan (Observatoire de Paris-Meudon), Nicolas Rougier (INRIA), Boudewijn Roukema (Centre d’Astronomie – Université Nicolas Copernic, Pologne), Carlo Rovelli (Université Aix-Marseille), Lionel de Sá (CEA/DSM/SAp & LERMA Observatoire de Paris), Yves Sacquin (DSM/Irfu/SPP CEA/Saclay), Pierre Salati (Université de Savoie), Reza Samadi (LESIA – Observatoire de Paris), Daniel Schaerer (Université de Genève & CNRS), Thomas Schucker (Université Aix-Marseille), Franck Selsis (Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux), Didina Serban (IPhT CEA Saclay), Arnaud Sevin (LESIA Observatoire de Paris), Gaetano Sivo (Onera & Université Paris 13), Paul Sorba (LAPTH Université de Savoie), Geneviève Soucail (Université de Toulouse), Mark Spivakovsky, (CNRS-Institut de Mathématiques de Toulouse), Danièle Steer (Universite de Paris 7), Jean-Francois Sygnet (CNRS-Institut d’Astrophysique de Paris), Richard Taillet (Université de Savoie), Isabelle Tallon-Bosc (CNRS Observatoire de Lyon), Michel Tallon (CRAL – Observatoire de Lyon), Jean Thioulouse (Lab. Biométrie et Biologie Evolutive Univ. Lyon 1), Pascal J. Thomas (Institut de Mathématiques de Toulouse), Éric Thiébaut (CRAL-Observatoire de Lyon), Frank Thuillier (LAPTH Université de Savoie), Petar Todorov (Observatoire de Paris), Bernard Trégon (CNRS LKB ENS Paris), Laurence Tresse (Laboratoire d’Astrophysique de Marseille), Marie Treyer (Laboratoire d’Astrophysique de Marseille), Roland Triay (CPT Université Aix Marseille), Jean-Francois Trouilhet (Université Toulouse 3), Sylvaine Turck-Chièze (SAp/CEA Saclay), Jean-Philippe Uzan (CNRS-Institut d’Astrophysique de Paris), Farrokh Vakili (Observatoire de la Côte d’Azur), Bruno Vallette (Université de Nice Sophia-Antipolis), David Valls-Gabaud (CNRS, Observatoire de Paris), Ludovic Van Waerbeke (University of British Columbia), Michel Vaquie (CNRS, Institut de Mathématiques de Toulouse), Charlotte Vastel (Observatoire Midi-Pyrénées), Sébastien Vauclair (Cosmodiff Toulouse), Olivia Venot (Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux), Jean-Claude Vial (Institut d’Astrophysique Spatiale, Orsay), Vivian Viallon (IFSTTAR Univ. Lyon 1), Alfred Vidal-Madjar (Emerite, IAP-CNRS-UPMC), Alain Vienne (IMCCE Université de Lille), Daniel Vignaud (Universite de Paris 7), Jacques Vigué (LCAR, CNRS – Université de Toulouse, UPS), Chrsitiane Vilain (LUTH Observatoire de Paris-Meudon), Loïc Villain (Université de Tours), Frédéric Vincent (Université Paris 7), Rolf Walder (CRAL – ENS Lyon), Francois Wildi (Observatoire de Genève), Wilson Richard (Université Pierre et Marie Curie), Jean-Paul Zahn (Observatoire de Paris), Claire Zaïdi (Société Picxel), Philippe Zarka (CNRS-Observatoire de Paris), Yves Zolnierowski (Université de Savoie)
MRD!!! Les Bogdanov gagnent en importance!!! Ce qui n’aide pas mon article!!! 🙂
La Cause première, quoi qu’elle soit, est TOUT et rien ne peut donc faire que ce qu’elle devient soit autre que ce qu’il est délà en sa nature de devenir. Elle ne peut être libre. C’est un non sens. On peut donc toujours parler d’une potentialité qui devient réalité.
Ce tout s’il est UN ne peut être conscient, puisqu’il n’existe pas de terme relatif qui le limite et lui confère une identité. Il n’y a de moi que par opposition à un non-moi.
Le UN sans son reflet ne serait pas conscient et le non-moi lui est donc concomitant, existant comme l’UN de toute éternité. On peut dire que le non-moi est le potentiel et le moi le réalisé. On peut dire que la Conscience nait du Chaos, mais on peut dire, plus simplement, que l’UN et son reflet – qui est tout ce qu’il n’est pas – forment un couple éternel et indissociable
C’est ce à quoi en arrive la conscience, « les yeux fermés », c.a.d sans apports extérieurs. Nous savons que les Indiens et les Chinois le savaient il y a des millénaires, mais il n’y a aucune raison de douter que La PREMIERE CONSCIENCE LE SAVAIT déjà de toute éternité et sans artefacts.
On a appris depuis à le dire autrement, mais c’est un effet des apports extérieurs qui découlent de la ‘réalisation du potentiel’ qu’on se soit crée des vocabulaires pour exprimer ce qui est une connaissance intuitive
C’est un autre effet du même développement « en extension’ de ce qui a toujours été là « en compréhension » qu’on parle aujourd’hui de matiêre et d’energie comme si ces règles issues du Big Bang étaientt un point 0, alors que notre intuition, qui est une donnés immédiate de la conscience, nous suggère qu’il y a eu une cause à cet effet…
Que les lois de la nature physique aient créé la conscience me semble moins éclairant que d’admettre que ce soit cet impératif de la conscience de n’exister qu’en paire avec son reflet qui se soit manifesté, entre autres, en créant matière et énergie et donc l’univers physique. Un simple jeu, parmi une éternité et une infinité d’autres actes de conscience. Heureusement.
PJCA
http://nouvellesociete.wordpress.com/2010/07/20/pour-en-finir-avec-dieu…-et-avec-latheisme/
Monsieur Lartiste12, est-ce que vous avez parlé à tous ceux cités plus haut de : ARAPAO ?
Il me semble que l’on a déjà discuté là-dessus de ; j’ai été , je suis et nous serons.
Personnellement , je disais que Dieu à l’origine était une »FEMME » et que quelque part il lui manquait quelque chose.
Un scientifique des questions de l’existance(Avant c’était le Clergé Romain) , c’est un aussi fuckés que les rejetons de »ANDRÉ COMPTE-SPONCEVILLE ». === Si oui , méchante gagne de malades qui pensent en FRANCE…….. Imiganez , les fuckées , qui pensent aux States………..
Jean-Marie De Serre.
@ PJCA
« Il n’y a de moi que par opposition à un non-moi. »
Et « d’Être » que par opposition au « non-Être ». Il semble bien que nous soyons assez d’accord. 🙂
@ JMDS
Je n’oserais jamais leur parler de ARAPAO. 🙂 Je viens de terminer une discussion sur le boson de Higgs, avec un physicien qui, comme la plupart de tous les autres, n’écoutent même pas ce que peut leur dire une personne qui, a leurs yeux, est une fourmis (d’après son affirmation). 🙂 Ils sont tordants ces scientifiques qui basent leur raisonnement strictement sur les maths. Curieux tout de même qu’ils s’emploient beaucoup plus à énumérer des qualificatifs personnels à l’intervenant qu’à discuter de propositions alternatives.
Si la discussion vous intéresse, elle commence au bas de la page. Remarquez que le physicien n’a posté aucun message avant mon intervention; ce qui n’est pas pour en diminuer la valeur à mes yeux 🙂
http://www.sur-la-toile.com/discussion-234320-10-C-est-quoi-tout-ce-pataques-autour-du-Boson-de-Higgs-.html
Amicalement
André Lefebvre
100 flafla : tu es ri-di-cule citer cette « pétition » de « scientifiques ». Autant que les soit disant « chercheurs » qui ont signé ce torchon. Ils me font penser à ces grands prêtres de l’antiquité qui ne comprenaient rien aux progrès de leurs hommes de science. Ils me font penser à ces inquisiteurs qui brulaient les « mécréants » sur le bûcher. Bref, tu l’auras compris, je n’ai que du mépris pour ces « hommes de science » incapables de faire de la vraie science. Ils critiquent les Bogdanoff parce que ces étranges jumeaux sont géniaux. L’avenir de la cosmologie passent par des esprits libres, comme eux. Certainement pas par les signataires de cette « pétition » qui resteront à jamais enfermés dans leurs bureaux minables qu’ils appellent leur « labo »!
»Ils critiquent les Bogdanoff parce que ces étranges jumeaux sont géniaux. » Comme argumentaire de la »vraie science » , M. Gunzig, cela est-il plus solide ou représentatif? Bien sur, revisiter certains passages de Maurice Zundel, dans »l’homme passe l’homme » par exemple, ouvre davantage les horizons de la discussion mais pour l’instant je me contente de soulever une observation sans poser de jugement. Toute la question n’est pas tant dans le sujet lui-même que le traitement de son contenu et principalement de la genèse de ce dernier. Surtout, monsieur, gardons nous des inquisiteurs qui sommeillent en nous mêmes et laissons nous nous étonner par la profondeurs du silence troublant de ces espaces infinis, comme le disait Pascal*.
*permettez, au passage, une citation ridiculement approximative.
Au plaisir,
@ Artiste12
Mon cher André, vos propos prouvent que vous êtes très proche de la « nature ».
Je demanderais à la secte des « cent flaflas » combien parmi eux ont jeûné intégralement pendant au moins 20 jours ?
Sans cette « initiation » doublée d’une ontogénèse, comme le disait St-Ex. ils ne sont que des champignons.
A+
J’espère ne pas avoir donné l’impression d’être d’accord avec les frères Bogdanov. Ce n’est pas le cas. Par contre, je suis d’accord avec eux dans le sens de ne pas accepter sans questionnement ce qui est véhiculé par, non pas la science, mais certains scientifiques.
J’appuie le raisonnement objectif plutôt que l’objectivité raisonnable; comme je l’ai signifié dans l’article. pour moi, la raison va plus loin que l’objet.
Amicalement
André Lefebvre
@Lartiste12 , j’ai été sur le lien , de Boson-de Higgs , à la fin le dernier grand paragraphe et après : Mais dis-moi ? pourquoi appelle-t-on le boson de Higgs : << la particule de Dieu'' ?
Parce que sans elle , l'univers ne peut pas exister.
C'est évidemment un dur coup pour Dieu et son boson , si on peut le remplacer par de la << glu(e) '' .
C'est drette comme je disais , quelque part les Jésuites ont modifié quelque chose en cours de route , c'est que la '' FEMME'' , c'est elle qui a les ''BOSSES'' et où tu peut faire trempette dans la ''GLUE DIVINE'' et rien ne changera jamais. J'en ai déjà parlé les poupées gonflables et les crosseuses automatiques seront toujours = au néant.
Donnez-moi le nom d'un seul JÉSUITE , Scientifique , psycho, philo(off) , pédagogue , scientifique etc,etc,etc, qui peut dire le contraire ?
Jean-Marie De Serre.
Monsieur André Lefebvre , c’est énorme de comme pas rassurant de voir comment ceux qui ont pensé avant vous :Papi , les 7 etc,s’il y en a d’autres que je ne connais pas embarquez , avant le 2012/07/11;14:02.
Jean-Marie De Serre.
@ L’artsiste 12
Nous sommes toujours d’accord. Nous discutons pour ajuster nos vocabulaires. C’est ce que font aussi la majorité des gens, à cette distinction près qu’ils s’identifient plus à leur vocabulaire qu’à la réalité, de sorte qu’alors que nous parvenons a un consensus ils s’évertuent surtout à rendre leurs désaccords compatibles sans jamais enrichir leur pensée d’un iota….
PJCA