Archives quotidiennes : 11 juillet 2012

Zizanie, masques et mots creux ? À part çà, quoi de neuf ?

 
 
 

NOTA BENE: (Ceci est du “Bibeau-en-vacances”, reconstitué à partir de deux (2) de ses commentaires sur CentPapiers.)

 
 
Je crois que le Camarade Allard me pardonnera de m’appuyer sur son article récent pour en corriger deux (2) erreurs qui à mon avis doivent l’être.  Mais d’abord, disons que j’aime bien sa façon d’introspecter le mandarin Lisée, qui s’approche subrecticement de l’assiette au beurre péquiste à la veille du changement de la garde programmé pourl’automne qui vient…

La bourgeoisie empêtrée a pour habitude de demander au peuple de trancher entre ses deux factions rivales dans les situations de tension sociale. Une façon de tester ses deux poulains (lequel saura le mieux mystifier-duper le peuple et se faire valoir comme l’étalon de l’avenir au service des riches). On aura compris que je crois que le vieux canasson Charest n’a aucune chance de remonter sur le podium et qu’il doit laisser la place à la «jeune étalon» Pauline, anxieuse de se promouvoir et de placer son mari -souverainiste-fédéraliste-souverainiste – à la tête de quelque société d’État publique québécois pour faire du fric avec nos impôts.

Cela dit, la première erreur de taille dans l’article  de Pierre JC, c’ est que  le PQ n’a jamais été le refuge des gauchistes… à moins que l’on ne qualifie de gauchiste l’ex-porte parole de l’Union «Bolchévique» pro-impérialisme québécois lors du référendum de 1980, en opposition au groupe EN LUTTE et PCO, deux groupuscules gauchistes pro-impérialistes canadiens.

Beaucoup on fait cette erreur de penser que les capitalistes financiers canadiens, comprenant leur section québécoise, voulaient réellement scissionner ou débattre de constitution con-fédérative, alors qu’ils se disputaient simplement les oripaux nationaux canadiens pour savoir qui empocherait la cagnotte québécoise.  Ce sont les aristocrates ouvriers et leurs centrales syndicales qui ont noyauté le PQ, pas les gauchistes.

Les organisations gauchistes dissoutes, ces petits-bourgeois se sont ensuite répandus dans les organisations électorales de droite et social-démocrates … ils y sévissent encore. Quelques uns oeuvrent en ONG financés par le grand capital via leur État despotique.

Une seconde erreur. La description que fait l’ami Pierre des révoltes de palais au sein de la Nomenclatura péquiste est presque parfaite, mais encore une fois il commet une petite erreur.  Croit-il que seule la jument Pauline – la mandarine désignée pour devenir “calife à la place du calife” – s’est enferrée dans cette dramaturgie de fin de règne ?

ERREUR, Pierre. Tous les empereurs successeurs de Cesar (Lévesque) ont toujours fait le grand ménage avant de se présenter à la populace sur le balcon de l’Hotel de ville pour proclamer «Vive le Québec Libre», justement à l’heure ou ils trahissaient leurs légions de legionnaires en se présentant juste comme un bon gouvernement. Comme un mouchoir de rechange…

PLUS PAULINE S’ÉLOIGNERA DU RÊVE BRISÉ DE L’INDÉPENDANCE IMPOSSIBLE – PARCE QUE REJETTÉ INEXTERMIS PAR LE PEUPLE QUÉBÉCOIS PAS DU TOUT OPPRIMÉ, mais oppresseur des peuples autochtones –  … ET PLUS PAULINE PROCLAMERA HAUT ET FORT  “Vive le pouvoir québécois  – (sous entendu, « juste pour moi« ) –  “Indépendant qui m’aime me suive…! – (sous entendu « et les autres, hors de ma vue, manants… !)

Quand Pauline aura le mors bien aux dents, elle seule décidera du moment du référendum auto-sacrificiel.  Et il ne viendra jamais, car Pauline veut le pouvoir et sa classe de tutelle n’a plus rien à faire de ces reliquats d’indépendantistes en marchette.  Madame Ferretti, c’est bien fini. Faut se recycler mes amis.

Robert Bibeau (in absentia)

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