MAI-68 LE CONTRAT SOCIAL; MAI 2012 FIN DE LA TREVE !

 
 

 
 

Mai-68, les pavés jetés des barricades parisiennes font encore rêver les nostalgiques du Grand Soir des enragés et font cauchemarder ceux que terrorise la révolte populaire. Les opportunistes d’hier, incorrigibles idéalistes, proclament aujourd’hui le retour des grands jours de Mai-68 et d’un nouvel oracle révolutionnaire. Quelles leçons peut-on tirer de Mai-68 ? De ces conclusions, comment peut-on éclairer la route entamée le printemps dernier ?

QUESTION ET INVESTIGATION

L’un d’entre vous s’est-il déjà demandé pourquoi la plupart des leaders étudiants de cette génération ont mal tourné ? Étrange malédiction s’acharnant sur ces fils de petits-bourgeois n’est-ce pas ? Pourquoi autant de néo-fascistes, de révisionnistes, d’opportunistes, de chauvins-nationalistes issus des rangs du mouvement étudiant et s’épandant à tout vent ?

Deux témoignages nous serviront de guide dans l’exploration de cette grande esbroufe étudiante.  L’essai d’une universitaire, M. Marion « Conséquences et héritage de Mai-68 dans la société actuelle », qui présente le point de vue d’une intellectuelle sur cette série d’événements turbulents (1). Le deuxième témoignage est tiré des cahiers du maoïsme « Les aspects positifs des maoïstes dans les années 1968 en France : La Gauche Prolétarienne » (2).

LA CONJONCTURE  ÉCONOMIQUE  SOCIALE  ET  POLITIQUE  DE  MAI-68  

Un marxiste aborde toujours l’étude d’un contexte socio-économique par un examen circonstanciel des conditions matérielles concrètes. Si en 1960 la France comptait 310 000 étudiants universitaires, dix ans plus tard on en dénombrait 850 000 et la croissance se poursuivit, ininterrompue, jusqu’en 1990 (1 300 000 étudiants post-secondaires). Il en fut de même dans tous les pays occidentaux. En ce temps-là l’État n’attaquait pas le droit aux études universitaires, au contraire, il en favorisait l’accès de façon à fournir un personnel scolarisé et de bonne qualité aux entreprises américaines se ruant à la conquête des marchés européens florissant. À l’époque, la deuxième puissance économique mondiale était formée par les oligopoles américains installés en sol européen (3).

L’impérialisme américain était à l’apogée de sa croissance et de son hégémonie. Les bombardements au napalm décimaient l’héroïque peuple vietnamien martyr qui menait une véritable guerre patriotique pour bouter l’assassin étatsunien hors d’Indochine.

La dame Marion résume ainsi cette période d’effervescence atlantiste succédant au Plan Marchal : « C’est dans une période de plein emploi, de prospérité, au plus fort des Trente Glorieuses, libérée des guerres coloniales (sic) que cette situation « insaisissable » a explosé. Jusqu’à cette fin des années soixante, l’ordre du monde issu de la défaite nazie est bipolaire Est et Ouest se font faceMai 68 est un moment charnière qui marque la fin d’un monde.» (4).

Madame Marion poursuit : « Mai-68 marque le passage culturel d’une époque à une autre. La génération du baby-boom, née après la guerre, affirmait ses vingt ans en 1968 et prenait la parole. Contre ses aînés (conflit intergénérationnel ?) elle va refuser et ébranler ce partage du monde. C’est un double refus du modèle capitaliste et du modèle stalinien qui inspire les années soixante. La jeunesse est antifasciste et anti-impérialiste.» (5). 

Il faut se rappeler qu’en 1955 Zhou Enlai, Soekarno, Nehru, Nasser et le prince Sihanouk s’étaient réuni à Bandung, en Indonésie, pour promouvoir une soi-disant troisième voie, celle des non-alignéscelle d’un « troisième monde », à contrario du camp socialiste et du monde capitaliste comme s’il existait un troisième système d’économie politique sur Terre. Madame Marion ne parvient d’ailleurs pas à décrire ce « nouveau » monde issu de Mai-68 (6). La théorie des «Trois mondes» aura fait long feu.   

Que reste-t-il de cette mystique voie des non-alignés ? Où sont les pays non assujettis à une puissance impérialiste ou à une autre ? Nous savons déjà qu’en 1956 le camp socialiste a été miné par les révisionnistes Khrouchtcheviens si bien qu’aujourd’hui les pays du globe sont assujettis à un monde unipolaire soumis aux lois du marché capitaliste que J.K. Galbraith présente ainsi : « L’économie de marché est volontiers décrite comme un héritage ancien. En l’occurrence, c’est une escroquerie, ou plus exactement une erreur communément admise. Trop de gens apprennent l’économie dans des manuels qui entretiennent encore les dogmes de la production concurrentielle des biens et des services et de la capacité d’acheter sans entraves. En fait, il peut n’y avoir qu’un ou quelques vendeurs assez puissants et persuasifs pour déterminer ce que les gens achètent, mangent et boivent. » (7).

Voilà déjà une immense différence entre Mai-68 et Mai-2012. En 45 ans l’horizon géostratégique, idéologique et politique s’est dégagé et si le monde est toujours bipolaire il confronte désormais le monde du travail socialisé, sans pouvoir mais plein d’espoir contre le monde du capital privatisé, décadent, omnipotent et désespéré.

L’ÉPANOUISSEMENT INDIVIDUEL – LE DROIT AU BONHEUR !

Poursuivons notre investigation des caractéristiques de ces soulèvements étudiants. Madame Marion écrit : « Mai 68 exalte l’épanouissement de l’individuson droit au bonheur, contre la rigidité des hiérarchies et des disciplines.Dans le monde entier, des mouvements contestataires analogues retentiront. Mai-68 entraîna d’importants changements culturels. De nouvelles valeurs dont la naissance d’une contre-culture, c’est à dire d’une révolution dans le domaine des rapports sociaux (sic). On assista à une brusque évolution des mœurs, une façon de penser le monde différemment : Mai 68 a accéléré la conquête par les femmes de leur égalité et a vu naître un questionnement sur l’éducation. ». Surfant sur cette vague réactionnaire Huntington, intellectuel fascisant, présentera la théorie raciste du «clash» des civilisations pour défendre le droit d’intervention militaire « humanitaire » au bénéfice des puissances impérialistes guerrières (8).

Hédonisme, égocentrisme, individualisme, féminisme petit-bourgeois – à la Hillary Clinton – seraient  des acquis de cette révolte d’éphèbes encore glabres. Rappelons à dame Marion que de nouveaux rapports sociaux sont obligatoirement le construit du développement de nouvelles  forces productives et d’un nouveau mode de propriété des moyens de production. Quel fut le nouveau mode de production sociale initié en Mai-68 ? Ne cherchez pas, il n’y en a pas.

En ce qui concerne la nouvelle façon de penser le monde et sa contre-culture – j’en cherche les traces tangibles. Quelle contre-culture peut-on observer dans les galas de vedettes qui payent pas leurs dettes; les festivals d’été bon enfant; la musique éclectique et décapante; la littérature crypto-féodale désolante; le cinéma hollywoodien violent et décadent; en ce nouveau millénaire déprimant ? 

Pour ce qui a trait à l’évolution des mœurs et du mode de penser, la mutation était déjà en cours suite à la domination capitaliste sur la planète toute entière après l’effondrement du camp socialiste. Le travail émancipateur de la femme, le contrôle des naissances, la baisse de la mortalité infantile, l’allongement de la vie utile et l’alphabétisation des populations ont suivi partout l’industrialisation et les hausses de productivités dans les champs et les ateliers plutôt que la diffusion de la «Révolution culturelle» de la petite bourgeoisie « virtuelle », démocratique, électoraliste et libertaire de Mai-68.

LES ACCORDS DE GRENELLE ET LE CONTRAT SOCIAL

Un marxiste questionne toujours la composition de classe des contestataires qui ont tenté de se dégager une place dans l’échelle d’ascension sociale déjà lourdement encombrée dans la France des grandes Écoles aristocratiques ? Marion répond : « Des centaines de milliers d’intellectuels, de cadres, de médecins, d’étudiants, d’artistes et de chercheurs se sont lancés dans l’action et ont tenté de changer le monde et de réinventer la société ». Pour créer une nouvelle société il faut d’abord renverser la précédente – hégémonique et jalouse de ses privilèges de classes. Où sont passé les ouvriers et les masses prolétarisées dans ce capharnaüm de révoltés ? Quelqu’un pourrait-il me présenter cette société qu’ils auraient soi-disant réinventée ? Rien ne ressemble davantage à la société capitaliste d’avant Mai-68 que celle observée après Mai-68.

De fait, après des mois d’échauffourées larvées, en tournante dans différentes capitales européennes, le mouvement souleva Paris. Le grand capital international choisit de tout miser sur la bataille de France et d’y casser définitivement le mouvement. Le Président français Charles de Gaulle était une pointure à la hauteur de cette mission contre-révolutionnaire. Effectivement, le mouvement des casseurs revendicateurs fut brisé en France où les accords de Grenelle assurèrent le rehaussement du SMIC (salaire minimum) et un « enrichissement » relatif de l’aristocratie ouvrière française. La bureaucratie syndicale, la gauche caviar et révisionniste, et le grand capital venaient de signer une trêve sociale qui devait durer quelques dizaines d’années en Occident (9).

Aussitôt, les capitales occidentales emboîtèrent le pas et accordèrent des conditions similaires à leurs étudiants, à leurs aristocraties ouvrières et à leurs « bobos » chiens de garde du système d’exploitation. Les accords de Grenelle marquèrent la fin du mouvement des récalcitrants de Mai-68. La grande bourgeoisie d’affaire venait d’acheter la paix sociale sur le dos des peuples néo coloniaux qu’il fallait maintenant assujettir fermement. La stratégie guerrière de sujétion des peuples mortifères allait régler cette affaire et mener moult guerres « humanitaires » sous les yeux de cette gauche veule et collaboratrice.

Un aspect intéressant de la révolte étudiante de Mai-68 effraie l’intellectuelle universitaire qui proteste vertement : « Mai 68 a malheureusement vu naître des groupuscules armés anarcho-communistes qui pensaient que la libération du peuple devait passer par la violence. » (10). Gauche Prolétarienne fut un acteur éphémère de ce courant opportuniste militant. Toutes ces organisations opportunistes se saborderont au début des années 80 sur ordre de leur puissance de tutelle.

LES PRINTEMPS DU SOULÈVEMENT – LA FIN DU CONTRAT SOCIAL OCCIDENTAL

Les récentes révoltes populaires tonitruantes apparaissent comme des protestations contre la répudiation des accords de Grenelle par les bourgeoisies impérialistes mondiales empêtrées dans des crises économique, financière, boursière et monétaire récurrentes dont le monde occidental ne parvient plus à s’extraire. Les crises succède aux crises et l’impérialisme vacille sur ses bases, c’est l’éruption de la fin… Le chômage catastrophique frappe les États surendettés auprès des banquiers et des requins de la finance qui rançonne les peuples du monde entier. 

L’impérialisme américain bat en retraite et se voit contesté dans toutes ses néo colonies en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. L’Amérique est en faillite et ne parvient pas à vaincre le peuple afghan révolté mais mal armé; qu’à cela ne tienne le courage peut vaincre un F-18. Les villes américaines en banqueroute sont offertes à l’encan et Barack Obama a demandé à l’armée américaine d’être prête à intervenir sur le territoire étatsunien pour réprimer toute velléité de révolte plébienne américaine. Les sénateurs américains sont aux abois et la super puissance économique chinoise rôde dans l’antichambre de l’empereur à l’affût d’une proie à capturer. La conjoncture présente n’a rien à voir avec les perspectives triomphalistes de Mai-68. Mai-2012 marque la fin des accords de collaboration de classes et la fin du contrat social signé en Mai-68.  

Si en Mai-68, Cohn-Bendit et Krivine  surent menés à leur gré les ébats de la gente estudiantine en médecine, en droit et en administration, en Mai-2012, les leaders étudiants jouent sur la corde raide et les troupes étudiantes, fils de prolétaires dans les CEGEP, filles d’ouvriers enragées dans les facultés, ont rejeté l’entente de compromis signée par les estafettes devant la Ministre de l’Éducation. En Mai-2012, les choses ont changé aux pays des insurgés.

En Mai-2012 les grèves étudiantes résistent aux hausses des droits de scolarités (1675 $ ou 80 % sur cinq ans). Les frais de scolarité sont une portion des frais de reproduction de la force de travail que l’État veut remettre à la charge des fils et des filles d’ouvriers. C’est l’expulsion de milliers d’étudiants de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie paupérisée considérés comme indésirables dans les universités aux ressources raréfiées, aux débouchés limités et dont la mission est dorénavant de soutenir directement l’effort concurrentiel et productif des monopoles impérialistes « nationaux » en guerre pour leur survie dans ce monde impérialiste unipolaire où les loups impérialistes chassent les hyènes impérialistes.

Au Québec, le gouvernement Charest a trouvé un milliard de crédits pour soutenir la recherche appliquée destinée à développer des instruments et des procédés de productivité afin de permettre aux impérialistes québécois de concurrencer leurs adversaires chinois, indiens, vietnamiens ou coréens. Les monopoles impérialistes des pays occidentaux ne peuvent concurrencer les oligopoles asiatiques sur le terrain de la production de la plus-value absolue (valeur des marchandises moins les bas salaires et les petits bénéfices marginaux). Ils ne leur reste qu’à espérer pouvoir les concurrencer sur le terrain de la plus-value relative (valeur des marchandises multipliée par la surproduction due à l’innovation). C’est ici que se situe l’effort du gouvernement Charest, le laquais, qui voudrait aider ces entreprises à hausser leur productivité, et donc leur profitabilité, pour le bénéficie de leurs actionnaires affamés de surprofits. 

Les étudiants en sciences sociales, en arts et en sciences humaines sont pour lui superflu et devraient se chercher un emploi dans les mines du Nord québécois… ironisait Charest.  Les jeunes québécois révoltés ne cherchent pas à réinventer la société, ni à vivre une sexualité débridée, non plus qu’à marcher dans les souliers d’Épicure, leur révolte n’est pas individuelle et égoïste mais collective et fraternelle et elle vise à défendre les droits d’association, de grève, de manifestation, d’expression et d’éducation de toute une génération contre les attaques policières et judiciaires et contre l’individualisme empressé des briseurs de grève écervelés.

Aujourd’hui en Europe aussi bien qu’en Amérique l’horizon idéologique s’est dégagé. Les  enragés de Mai-68, les révisionnistes, les opportunistes d’antan,  vaquent à leurs professions au sein de la hiérarchie de l’État providence déclinant qui leur a assuré une carrière bien payé à même les surprofits arrachés aux néo colonies. Ces temps sont révolus et les mesures d’austérité frappent aujourd’hui tous les contingents de la classe ouvrière occidentale, aussi bien que les bataillons de la petite bourgeoisie effarouchée, leurs alliées, qui doit cependant accepter l’hégémonie de la classe prolétarienne sur les combats. La grande bourgeoisie ne sera jamais leur alliée.

Les révisionnistes et les opportunistes n’ont plus audience auprès de cette génération qu’ils disaient apathique et apolitique jusqu’au jour où les étudiants ont vidés les CEGEP et les facultés universitaires qu’ils ont fermés. Ceux-là se battent pour gagner leur vie et non pas pour imaginer un fugace paradis de la contre-culture.

Les révoltes de la jeunesse de 2011-2012 sont le fait de jeunes issus de la classe ouvrière dont le pouvoir d’achat dégringole alors que les profits s’envolent, ainsi que de segments de la petite-bourgeoise déclinantes. Il est là notre espoir, ceux-là n’ont plus rien à perdre, l’État providence en décrépitude les ayant poussés au chômage et dans des emplois précaires mal payés d’où ils ne pourront s’extirper qu’en brisant l’étau qui les accable et c’est ici que nous les attendions.

Si en Mai-68 les syndicalistes de la CGT et de la CFDT françaises et les traitres du Parti Communiste Français se sont présentés à Grenelle – réclamer trente deniers pour leur trahison du mouvement des révoltés – en Mai-2012 le mouvement ouvrier a peu bougé si ce n’est les manifestations de balcon et les tintamarres de casseroles dans les rues des métropoles. C’est que la trahison des opportunistes, au début des années 80, a laissé des stigmates dans la conscience ouvrière et désarmé idéologiquement le prolétariat et les couches populaires.

PARTI – IDÉOLOGIE – RÉVOLUTION

Sans un parti formé de révolutionnaires aguerris, solidement organisés et implantés dans la classe, dirigés par une idéologie marxiste-léniniste il n’y a pas eu en Mai-68 et il n’y aura pas en Mai-2013 de révolution prolétarienne nulle part sur Terre. Que ce soit le soulèvement des jeunes arabes, les révoltes ouvrières en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Grande-Bretagne, en Islande, ou la révolte étudiante au Québec, ou tout autre mouvement de grève ou de résistance populaire sur le front économique de la lutte des classes, il ne pourra déboucher sur une révolution politique victorieuse tant et aussi longtemps que la classe ouvrière, la seule classe irréductiblement révolutionnaire, ne sera pas organisée et regroupée dans un parti révolutionnaire et ces partis regroupés en une internationale communiste marxiste-léniniste.

Mai-68 a été l’exploit des fils et des filles de la petite bourgeoisie qui aspiraient à de meilleures positions dans l’échelle sociale dont l’horizon leur semblait bouché. Heureusement, dans le cours du mouvement, certains jeunes militants ont tenté de s’organiser. Malheureusement, leur inexpérience, leur ignorance de la science marxiste-léniniste, leur origine petite-bourgeoise vacillante les a fait butés aux premiers dangers et ces organisations « infiltrés » se sont sabordées aux premières embuches qu’ils ont  heurté. 

Il reste à espérer que les nouvelles organisations « progressistes » ressurgis comme des champignons dans la mouvance des « révolutions » populaires récentes sauront tirés les enseignements de ces expériences lointaines pour se doter d’une conscience et d’une organisation de classe pour l’établissement de la dictature du prolétariat.

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(2)   Cahiers du maoïsme. Revue Marxiste-Léniniste-Maoïste. Édition 2009. Paris. France. 

(3)   J.J. Servan-Schreiber.  Le Défi Américainhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Servan-Schreiber

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(6)   http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Bandung

(7)   http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Kenneth_Galbraith

(8)   http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Huntington

(9)   http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-fin-du-pacte-social-occidental-99099

(10)                       http://www.oboulo.com/summary/addToCart?id=34165&docId=34165&navid=&do=ADD_CART&cm=n  

6 Commentaires

Classé dans Actualité, Robert Bibeau

6 réponses à “MAI-68 LE CONTRAT SOCIAL; MAI 2012 FIN DE LA TREVE !

  1. Il y en a encore, de la contestation. 2012 l’a bien montré mais on pourrait ainsi tamiser chaque année. Graine à graine, il se perpétue, l’héritage contestataire, non révolutionnaire, limité-libertaire… de Mai:

    http://ysengrimus.wordpress.com/2008/05/28/mai-68-mai-88-mai-08-%E2%80%93-des-graffitis-de-l%E2%80%99ere-intermediaire/

    Oh, qu’il est donc interdit d’interdire de dire…
    Paul Laurendeau

  2. @ PL

    On les voit où, les graffiti ????

    Pierre JC

  3. Monte dans ton chronogyre et retourne dans le Paris de 1988. Sur les topos signalés, ils y sont. Sinon, que puis-je pour te péréniser l’essence du graffiti qui est la parousie en ritournelle de l’art éphémère…

    Monsieur Bibeau a vraiment bien raison de dire que sans le soliveau que sera « un parti formé de révolutionnaires aguerris, solidement organisés et implantés dans la classe, dirigés par une idéologie marxiste-léniniste », on va, justement, continuer de fricoter fofollement dans le grafilli éphémère…

  4. Monsieur Paul Laurendeau , vos révolutionnaires aguerris , seront formés par qui ? André-Compte de Sponceville était-ce un marxiste-léniniste ?

    Moi je suis un Québécois-Canayen et j’y comprends de plus en plus , presque plus rien.
    Jean-Marie De Serre.

  5. « vos révolutionnaires aguerris seront formés par qui ? »

    Par Robert Bibeau et ceux et celles qui, comme lui, arrivent à maintenir un marxisme rigoureux malgré la petite décote bidon de ce temps… Il y en a plus que vous ne le pensez, de ces penseurs et penseuses révolutionnaires, dans le cru, mon bon De Serre. Et quand ils vont converger, ça va pas traîner…

  6. Monsieur Paul Laurendeau , il y en a 14 et plus ici , c’est énorme. Le Web se chargera du reste. Suffit juste de ne plus raconter d’histoire pour épatter la  »GALERIE » comme Monsieur Sponceville. Faut que les  »CITOYENS » comprennent aussi.

    Vous êtes pas mal  »BON » vous aussi ,
    Jean-Marie De Serre.

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