Je m’inspire d’une expression déjà employée par Monsieur Jean-Pierre Charbonneau dans un discours prononcé à «L’Amicale des Anciens Parlementaires du Québec.»
Il s’agit de l’expression béton idéologique.
C’est exactement à quoi ressemblait dimanche dernier LE DÉBAT DES CHEFS.
Sauf pour Madame Françoise David, la porte-parole féminine de Québec Solidaire, qui s’est démarquée par une attitude reflétant authenticité et respect, les trois autres chefs sont restés coincés dans le ciment des idées.
J’ai été extrêmement déçue de vois une fois de plus que nos politiciens étaient passés maîtres dans l’art d’attaquer, de donner des coups bas, de critiquer, de crier, de détester.
Car, ne nous y trompons pas, il s’agit de haine. Ces personnes ne s’aiment pas du tout, et si ce n’était d’une certaine image de contrôle qu’elles se doivent de donner à la population, elles se dévoreraient à pleines dents. Sans remords.
Nous avons assisté à un débat fermé. Aucune ouverture. C’est tellement triste à voir.
Individuellement, je ne peux les blâmer totalement. C’est plutôt la manière de faire qui est désuète et à condamner, cette manière de ne voir que les travers et faux pas de l’adversaire, sans jamais reconnaître les bons côtés. Cette vision en béton stupide est en train de craquer de partout. Est-ce cela une réelle communication? Si ces personnes ne peuvent se respecter, comment peuvent-elles régner avec respect?
Le peuple, bien gentil souvent, mais pas si bête au fond, en a vraiment assez.
Nous voulons voir des gens qui se parlent en adultes.
Dimanche soir, M. Charest, M. Legault et Mme Marois, avaient l’air d’enfants se chamaillant dans un fond de cour.
Le béton idéologique, c’est une sorte d’infirmité. Une incapacité de comprendre le point de vue de l’autre. Il conduit à une vision partisane, bornée. Le discernement fait défaut.
On dit souvent qu’on a le gouvernement qu’on mérite.
Que chacun, le 4 septembre prochain, fasse un vote de cœur! Et non un vote en béton idéologique!
Carolle Anne Dessureault