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L’Autre Monde 14 janvier 2013 : Mouvement « Freeman on the land » et la liberté vs le système légal commercial / Vaccination / BP et le pétrole du Golfe du Mexique


L’Autre Monde 14 janvier 2013 : Mouvement « Freeman on the land » et la liberté vs le système légal commercial / Vaccination / BP et le pétrole du Golfe du Mexique

Nombre d’émission: 219
Diffusion en direct : Lundi à 15:00h

Animateur(trice) : François Marginean
Réalisateur(trice) : François Marginean

Archives d’émission

Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L’Autre Monde 14 janvier 2013

90 min / Radio de l’UQAM, CHOQ FM

Au programme cette semaine: 

Apprenez davantage sur le mouvement « Freeman on the land », où on apprend la différence entre votre personne en chair et en os et votre personne légale et ce que cela implique pour vous à tous les jours et votre liberté. 

 
Nous abordons encore une fois le sujet de Fukushima et les conséquences des retombées radioactives sur la populations et la faune – les dernières nouvelles sont de très mauvais augure. 
 
Nous touchons aussi au sujet des vaccins et de la médecine moderne. Nous terminons avec une synthèse de la situation économique mondiale.
C’est en rendez-vous le lundi dès 15h pour l’émission la plus écoutée de CHOQ FM, la radio officielle de l’Université du Québec à Montréal ! 
 

***Hyperliens vers les sources des informations discutées sur l’émission d’aujourd’hui, cliquez ici!

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Classé dans Actualité, François Marginean

Quebecor = contrôle de l’information?

Parfois, l’actualité ne cesse de nous titiller. Après avoir fait des démarches sur un sujet, j’ai abandonné, et puis là, je m’y remets, armé de quelque chose comme une coïncidence.

Gilbert Lavoie du Soleil soulève un doute sur le contrôle que ferait Quebecor de l’information. À la base, il s’agit d’une chronique d’Éric Duhaime « dénonçant la position d’Amir Khadir sur le Plan Nord ». Les faits :

Vendredi soir, Quebecor a d’abord publié, puis retiré de son site canoe.ca un texte du journaliste Taïeb Moalla donnant la réaction de Khadir à cette chronique. Censure? La question a vite fait le tour des réseaux sociaux.

Ce même doute, je l’ai eu voilà pas si longtemps alors que je cherchais à retrouver une vidéo d’un segment d’une émission de Jean-Luc Mongrain. Cet extrait avait fait le tour de la blogosphère et des médias sociaux, même Patrick Lagacé en avait parlé :

Montée de lait épique de Jean-Luc Mongrain, de LCN, sur le contrôle médiatique du Parti conservateur. La méthode qui « sent le totalitarisme », selon Mongrain. Exagération, bien sûr, sauf que l’exagération est peut-être la seule réponse possible au délire conservateur, démontré avec panache par l’animateur, images à l’appui : on voit des journalistes se faire tasser par des taupins du Parti, pour les empêcher de poser des questions.

Là où le bât blesse, c’est que la vidéo a été retirée du site YouTube depuis. Et, pour avoir fait le tour du site de l’émission Mongrain, j’ai pu remarquer que toutes les vidéos sont maintenant hébergées directement sur le site (ce qui semble le rendre plus lent, en plus), mais aucune trace du populaire extrait, ni de toute vidéo hébergée sur YouTube (il y a maintenant plutôt de très courtes capsules, sortes de pubs pour l’émission, ainsi que des entrevues). J’ai pris la peine de faire une demande de renseignement via un formulaire sur le site, sans autre réponse qu’un message formaté me promettant une réponse.

Je sais que c’est bien mince, mais on parle quand même d’un changement advenu pas très longtemps après la montée en épingle virale de ladite vidéo. Oui, il reste encore une entrée de blogue en date du 7 avril où les propos de l’émission sont synthétisés, mais il n’y a rien comme des images pour convaincre du sérieux d’un propos. Justement, je la cherchais, à la veille de la dernière élection fédérale, pour prouver à un utilisateur Twitter que le Parti Conservateur s’appliquait manifestement à contrôler les médias.

Personne ne tombera des nues si j’écris que le lien est facile à faire avec le penchant idéologique que prend Quebecor, via ses médias, vers la droite. Alors, magnifier la parole d’Éric Duhaime en supprimant la réplique va tout à fait dans ce sens. Et, à moindre mesure, supprimer du web cet extrait d’émission rend un tout petit petit service à notre nouveau gouvernement canadien de droite, quelle que soit la raison d’effacer ces archives disponible pour le public. Parce que ce n’est pas rien de le faire, dans un contexte où la transparence est de plus en plus importante, socialement.

Je le répète, mon doute ne tient pas sur grand-chose. Et c’est bien pour cette raison que j’avais décidé de ne pas écrire là-dessus. Mais cette histoire soulevée par Gilbert Lavoie agit comme le faisceau d’une lampe de poche pour mettre cette autre en lumière.

Les doutes ne sont bien sûr pas des faits, mais s’ils continuent de s’accumuler, ça deviendra de plus en plus inquiétant.

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Quelques irritants de la dernière semaine

Jean Gagnon Dossier Actualité économique

La démocratie à son meilleur

Le Congrès américain a finalement adopté samedi dernier par un vote serré de 220 à 215 la réforme de l’assurance des soins de santé mise de l’avant par le président Obama. On s’attaquera maintenant à l’étape de l’adoption par le Sénat, ce qui ne sera pas une sinécure.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on tente d’en arriver là chez les démocrates. On a qu’à se rappeler qu’au début des années 1980 le sénateur Edward Kennedy était même venu au Québec pour s’informer du programme mis en place par Claude Castonguay. En 1993, Hilary Clinton, devenue première dame, avait fait de la question de l’assurance-santé son cheval de bataille, mais sans succès.

Le vote de samedi dernier illustre bien comment plusieurs démocrates s’opposent toujours à certains éléments de la réforme. Avec 258 membres élus au Congrès, les démocrates disposent d’une solide majorité. Mais pour en réunir 220 en faveur du projet de loi, il a fallu un compromis que j’ai trouvé vraiment irritant. Pour obtenir la majorité, il a fallu que l’ensemble des représentants démocrates acceptent un amendement au projet de loi qui limitera l’utilisation des fonds gouvernements pour payer les avortements.

Dans un régime d’assurance maladie avec participation du privé et du public comme on tente de mettre en place aux États-Unis, on devine que les fonds publics visent à couvrir principalement les plus démunis. Il semble donc qu’aux États-Unis, ceux-ci n’auront pas la même opportunité de payer pour un avortement que les mieux nantis. Cet exercice au Congrès américain samedi dernier n’est sûrement le plus bel exemple de ce que la démocratie peut nous apporter. C’est désolant que le débat sur le droit à l’avortement se retrouve galvaudé de la sorte.

Il suffirait d’être aussi riche qu’eux

Ministre du développement économique depuis le 23 juin, Clément Gignac a prononcé son premier grand discours devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Dans la conclusion de son exposé. il disait :” Mon rêve c’est que le niveau de vie des québécois qui est présentement inférieur de l’ordre de 10 %, à celui de l’Ontario, puisse au cours de la prochaine décennie rejoindre ou même dépasser celui de la province voisine. Ce jour-là, les québécois ne se verront plus de la même façon au sein de la fédération canadienne et le reste du Canada ne nous percevra plus de la même façon “. Et il en rajoute, selon ses propos rapportés par le journaliste Sylvain Larocque de La Presse Canadienne :” Et pour connaître assez bien les autres canadiens qui vivent dans les autres provinces, la journée où le niveau de vie du Québec va dépasser celui de l’Ontario, ou même la moyenne canadienne, je peux vous garantir que le reste du Canada ne nous regardera plus de la même façon. Et je pense que ce sera aussi un élément de grande unité nationale”.

Ai-je bien compris ? Les différends entre les québécois et les anglophones des autres provinces proviennent du fait que l’on est pas assez riches ? Ah bon. Moi qui croyait que la source de ces différends provenait plutôt de la défense d’une identité culturelle.

Mais pour le reste, j’ai bien aimé l’enthousiasme que met le nouveau ministre dans l’élaboration de la stratégie de développement économique du Québec.

Encore Air Canada

Notre transporteur national continue de perdre de l’argent, et son président nous informe qu’il veut changer la culture d’entreprise.

Bien qu’Air Canada vient d’annoncer un bénéfice net de 277 millions de dollars pour le troisième trimestre, il ne faut pas croire que la compagnie va mieux pour autant. C’est que ce bénéfice provient uniquement du fait que le dollar canadien s’est apprécié. En effet, le résultat tient compte d’un gain de change de 295 millions. En fait, ce ne sont pas les avions d’Air Canada qui volent haut, mais plutôt le dollar canadien.

Conscient de cette réalité, le président Calin Rovinescu, qui est revenu à la direction de la compagnie au printemps après 5 ans passés chez le courtier Genuity Capital à s’occuper entre autres choses des financements d’Air Canada, a déclaré que des changements structuraux sont nécessaires pour assurer la pérennité de l’entreprise. Et pour y arriver, il préconise en priorité un changement dans la culture de l’entreprise.

Désolé, mais c’est trop pour moi. M. Rovinescu était là lors de la faillite de l’entreprise en 2002. Il en a orchestré la restructuration en 2004. Et c’est aujourd’hui qu’il découvre qu’il faut changer la culture de l’entreprise.

Je crois qu’il identifie très mal le problème. Ce n’est pas la culture de l’entreprise qu’il faut changer, mais celle des dirigeants. Air Canada doit cesser d’être une vache à lait pour ses dirigeants qui continuent de s’enrichir de façon éhontée alors que l’entreprise continue de crouler sous le poids des pertes et des dettes, et que le personnel et la clientèle en font les frais.

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Classé dans Actualité, économie, Jean Gagnon

J’ai voté pour le chaos

Jean Gagnon Dossier Actualité économique

N’avez-vous pas comme moi ce sentiment désagréable que l’on vient de rater un autre rendez-vous électoral ? On a beau prétendre à une opposition plus forte à l’hôtel de ville de Montréal au lendemain de l’élection municipale du 1er novembre, j’ai bien peur que l’on revive plutôt une situation absolument semblable à celle des quatre dernières années, avec les conséquences économiques désastreuses qui ne sauraient être évitées.

Car il n’y a pas pire frein au développement économique, ainsi qu’à la justice sociale il va sans dire, que la corruption érigée en système. Et c’est justement dans cet état que l’équipe Tremblay avait laissé l’administration de la métropole québécoise à la veille de l’élection. André Noël et Michèle Ouimet du journal La Presse, ainsi qu’Alain Gravel à Radio-Canada, en avaient clairement fait la preuve au cours des derniers mois.

D’où surgira-t-elle cette opposition qui freinerait la décomposition lente mais assurée du tissu social et économique de Montréal ? De Louise Harel ? Son allocution de dimanche soir montrait clairement comment dépassée elle était par tout ce qui a été mis à jour depuis son saut en politique municipale. De Richard Bergeron ? Malgré les grands pas en avant qu’a pu réalisés sa formation politique, j’ai bien peur qu’il demeure la troisième roue du chariot. Et c’est peut-être le plus loin qu’il pouvait se rendre de toute façon. Il ne m’a pas démontré durant cette campagne qu’il avait l’envergure nécessaire pour prendre les rennes de la ville, compte tenu surtout de l’état dans lequel elle se trouve.

Pourtant, j’ai voté pour lui. Parce qu’il était le plus faible en terme d’intentions de vote. J’ai cru durant un moment que du chaos jaillirait la solution. Je ne souhaitais pas qu’il gagne. En fait, je souhaitais que personne ne gagne. Ou plutôt, qu’ils perdent tous. J’aurais souhaité une égalité entre les trois candidats. Un résultat si serré qu’aucun d’eux n’aurait pu prétendre à la victoire.

Mais avec le résultat que l’on connaît, tous les trois semblent tout à fait à l’aise de nous dire maintenant que la population leur a confié un mandat clair. L’un dirige, les deux autres surveillent. N’en avez-vous pas assez de ces discours ne comportant que les mêmes vieux clichés indigestes ?

Je souhaitais une situation totalement chaotique à l’hôtel de ville qu’elle aurait forcer le gouvernement québécois à bouger. À instituer cette commission d’enquête publique si nécessaire, si l’on espère un jour pouvoir faire un ménage durable à l’hôtel de ville.

Une situation tellement chaotique qu’il aurait fallu reprendre cette élection, mais cette fois avec des candidats différents. Non pas des gens qui auraient tremper dans cette suite de magouilles qui a caractérisé l’administration Tremblay. Non pas des gens qui seraient là simplement pour rallonger une carrière politique usée et arrivée à terme. Mais plutôt avec des gens qui auraient une vision d’une métropole moderne, urbainement saine, où l’essor économique servirait l’ensemble de la population.

Bien sûr, ce résultat était statistiquement presqu’impossible. Mais j’y ai rêvé, l’espace du court instant où j’ai fait ma croix.

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Classé dans Actualité, économie, Jean Gagnon

L’illusion de la reprise

Jean Gagnon Dossier Actualité économique

Tout faire pour se sortir de la crise sans penser aux conséquences qu’auront à plus long terme les moyens utilisés.

Cette façon de faire des gouvernements à l’échelle de la planète depuis le début de la crise économique et financière l’an dernier devrait connaître son aboutissement un peu plus tard cette semaine lorsque le gouvernement américain publiera son premier estimé de la croissance économique pour le troisième trimestre, soit la période terminée le 30 septembre.

C’est que le chiffre sera positif, et ce pour la première fois depuis cinq trimestres. En effet, le consensus des économistes prévoit une croissance économique de l’ordre de 3% chez nos voisins du sud pour la plus récente période de trois mois.

Ce ne sera pas une surprise pour Wall Street, car là, on célèbre déjà un retour à la croissance depuis plus de six mois. En effet, la bourse est à la hausse de plus de 50 % depuis le 9 mars. Mais attention, car une certaine nervosité semble maintenant s’installer.

Pour Main Street, les réjouissances risquent d’attendre. Le taux de chômage aux États-Unis atteint déjà 9,8 %, et il pourrait toucher éventuellement jusqu’à 11 %, toujours selon le consensus des économistes.

Les actions des gouvernements

Des programmes gouvernementaux sans précédents ont permis ce retour à une croissance positive. Malheureusement, les effets de plusieurs de ces programmes ne seront pas récurrents. Pensons à tous ces travaux d’infrastructure que les gouvernements ont mis en place en catastrophe pour ne pas que l’emploi s’écroule complètement. Ils ne dureront pas éternellement.

Mais aussi, l’industrie automobile a été soulevée de terre par le programme <cash-for-clunkers> par lequel le gouvernement subventionnait les individus qui se défaisaient de leurs vielles <minounes> pour s’acheter une nouvelle voiture ou un nouveau camion. Les ventes d’automobiles ont explosé au mois d’août, mais déjà en septembre elles retombaient.

Enfin, la construction domiciliaire a repris un peu de vigueur aux États-Unis grâce à l’instauration d’un crédit d’impôts de 8 000 $ accordé aux acheteurs d’une première maison. Cette mesure doit prendre fin dans quelques mois, et déjà l’industrie s’active pour qu’elle se continue. Pas de doute, ce 3 % de croissance provient des actions gouvernementales.

Il ne faudrait pas croire que les consommateurs prendront bientôt la relève des gouvernements. En effet, après quelques mois de reprise, l’indice de confiance des consommateurs américains vient de chuter à nouveau, selon l’enquête du Conference Board. L’indice est passé de 53,4 à 47,7. Ce n’est pas aussi faible qu’en février dernier lors des pires moments de la crise, mais cela indique tout de même que la confiance des consommateurs a plafonné très rapidement.

J’ai bien peur, que dans un an ou deux tout au plus, il ne restera que les déficits des gouvernements pour témoigner des plans de sauvetage et de relance. On aura raté l’occasion de faire le grand ménage des institutions financières et de recentrer l’économie vers autre chose que l’automobile et l’immobilier. Mais pour l’instant, l’illusion de la reprise masque les leçons que nous aurions pu tirer de cette crise.

Chez–nous ?

Et bien le Québec aussi devra composer avec un déficit budgétaire supérieur aux estimations de 3,9 milliards faites en mars dernier. Ce sera plutôt 4,7 milliards. Comme pour l’Ontario, comme pour l’ensemble du Canada, et comme pour les États-Unis. Et on révise également à la hausse pour l’an prochain, soit 4,7 milliards au lieu de 3,8. C’est ce que le ministre des Finances, Raymond Bachand, vient tout juste d’annoncer. Le ministre nous dit que le Québec a dû faire face à une situation plus difficile que prévu. Ne trouvez-vous pas étonnant que depuis six mois les gouvernements s’appuyaient sur des hypothèses trop optimistes ? Je crains que cette façon de jouer à l’autruche en ce qui concerne l’impact sur les déficits et d’attendre l’évidence avant d’admettre toute la gravité de la situation nous préparent des lendemains pénibles ?

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Classé dans Actualité, économie, Jean Gagnon

Israël = État voyou? Sionisme = racisme?

Mon billet de la semaine dernière, au sujet de la loi « Hate Crimes Prevention Act of 2009 », a provoqué beaucoup de débats, et de mon côté un intérêt encore plus marqué pour toutes les questions qui touchent à la situation palestino-israélienne.

En fin de semaine dernière, j’ai discuté avec un de mes meilleurs amis, qui est aussi professeur d’histoire, et qui s’intéresse beaucoup à l’actualité internationale, décortiquant les nouvelles, autant du côté des médias « officiels » que des médias alternatifs. Je lui ai parlé de la discussion qui se passait ici, et il m’a pointé un texte trouvé sur alterinfo.net, qui « serait » une allocution de Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, censurée par la presse. Un avertissement sur le site annonce que la source « est un document PDF qui ne garantie nullement sa véracité », ajoutant aussi : « À lire avec les précautions d’usage »… Néanmoins, ce passage est très intéressant :

Peu de gens savent qu’Israël est le seul État dont l’admission [à l’ONU] était conditionnelle. En vertu de la Résolution 273 de l’Assemblée Générale, Israël a été admis à condition d’accorder à tous les Palestiniens le droit de retour dans leur foyer, et une compensation pour les biens perdus ou endommagés, selon la Résolution 194 de l’Assemblée Générale, paragraphe 11. Il suffit de dire qu’Israël n’a jamais respecté ces clauses, et n’en a jamais eu l’intention.

Depuis 60 ans, Israël viole ses conditions d’admission, et depuis 60 ans l’ONU ne fait rien. Elle a observé qu’Israël accumule souffrance sur souffrance en Palestine, et viole le droit international en toute impunité.

Pour l’allocution, que ce soit vrai ou faux, le contenu est totalement vérifiable, et je n’ai pas trop pris de temps pour le découvrir. Outre Wikipédia, un excellent article paru au journal Le Devoir relate tout cela.

Dans mes recherches, je suis aussi tombé sur un autre truc intéressant. Le 22 mars 1975, la résolution 3379 de l’ONU « décrète que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». Elle fut révoquée en 1991 (résolution 46/86). Israël a mis la révocation de cette résolution comme condition de sa participation à la Conférence de Madrid, et la pression exercée par l’administration du Président états-unien Georges H.W. Bush a fait le reste…

Je n’ai pas encore écrit comment je perçois tout cela et déjà je sens que ça parle. Est-ce que ça vous parle?

On m’a dit que je n’avais pas bien fait mes devoirs. Là je pense avoir une bonne note…

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Un gouffre représentatif

3x4Il y a bien longtemps que je n’ai pas effleuré un thème qui m’est pourtant cher, soit la souveraineté du Québec. Je pourrais l’expliquer sommairement par le seul fait que sur le web il n’y a pas grand monde à convaincre, parce que s’y trouver démontre bien qu’on est dans une dynamique active, et donc peut-être moins indécis politiquement. Enfin, personne ne m’a jamais dit ouvertement que je l’avais convaincu de regarder la souveraineté du Québec comme une avenue possible et souhaitable.

Pourtant, à regarder l’actualité, je ne cesse de me dire que ci et que ça est une bonne raison, que de vivre dans un pays à nous serait une tout autre expérience : qu’on cesserait au moins de blâmer les autres quand il y a des problèmes et qu’on se retrousserait sûrement plus les manches. Optimisme quand tu nous tiens! Mais bon, entre le statu quo où on est vivant (dans son sens le plus neutre) et un pari dont le résultat n’est, par définition, aucunement garanti, il y a une tendance tout à fait normale vers le premier choix. Et c’est là où l’appui à la souveraineté, qui se situe toujours grossièrement entre 30 et 40%, est impressionnant.

Mais pour revenir au ci et au ça, la lecture du dernier sondage Léger Marketing fait bien ressortir comment nous sommes mal représentés à Ottawa. Avec 12% d’appui populaire au Québec, le parti conservateur se retrouverait à peu près au même point que l’ADQ… si le ROC ne faisait pas partie du calcul. Étant donné que la souveraineté du Québec ne m’effraie pas, je suis capable de faire la soustraction : on n’aurait pas quelqu’un de la trempe de Stephen Harper à la barre si c’était autrement. Et je ne parle même pas de Jean Charest

Je vous invite à poursuivre votre lecture du côté de Pierre Bluteau qui expose deux autres bonnes raisons de faire l’indépendance.

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Rue Frontenac: blogue pour journaliste sans média

Dossier Rue Frontenac Raymond Viger

Sans avis, sournoisement, l’équipe Québécor de Pierre Karl Péladeau profite du week-end pour déclarer un lock-out, cadenassant les locaux du Journal de Montréal. Ce sont 253 journalistes qui se retrouvent du jour au lendemain sans travail et près de 2 millions de lecteurs par semaine qui seront privés des nouvelles que leur livrait leur quotidien.

Pierre Karl Péladeau annonce de son côté qu’avec les pertes de revenus des petites annonces, de la publicité qui glisse vers l’Internet, de la compétition des journaux gratuits, le prix du papier qui augmente… le Journal de Montréal ne peut plus respecter les engagements pris dans les négociations des contrats de travail de ses employés. Coupure de salaire, diminution du personnel, augmentation des heures de travail sans être payé… Et voilà que le budget est à nouveau équilibré et que le Journal de Montréal pourrait continuer sans histoire.

Les employés et leur syndicat ne l’entendent pas de la même façon. Refusant de se plier à des arguments comptables et financiers, les journalistes se retrouvent maintenant devant un lock-out. Le Journal de Montréal ne s’empêchera pas de continuer à publier son quotidien.

Je suis attristé de voir que le conflit se limite à deux positions extrêmes avec deux partis qui ne semblent pas vouloir et être prête à travailler en équipe. Pourquoi l’arrivée de l’Internet et de son pouvoir d’attraction pour les budgets publicitaires ne seraient pas une occasion pour bonifier le quotidien papier? Pourquoi ne pas trouver ensemble de nouvelles façons de travailler qui pourrait être bénéfique pour tout le monde, autant les journalistes, que la partie patronale, sans oublier les lecteurs?

Les journalistes se retrouvent sur le trottoir. Ils ont parti rapidement et efficacement leur site Internet et leur blogue: Rue Frontenac. Profitez-en pour lire un nouveau type de nouvelles. N’oubliez pas de laisser des commentaires sur les blogues présentés.

Le Journal de Montréal sans journaliste

Je vais être honnête avec vous, je ne lisais déjà plus le Journal de Montréal depuis un bon petit bout. Je manque de temps et j’ai dû faire des choix.

J’étais curieux de voir comment le Journal de Montréal se débrouillait pour publier son quotidien. Je viens d’ouvrir le Journal de Montréal du 29 janvier. Chapeau pour la page 2. Le rédacteur en chef, Dany Doucet signe un virulent article sur la tempête de neige. Un titre, un chapeau, 3 photos avec bas de vignettes. Il n’y manque que le texte!!!

En tournant les pages, on y voit une majorité de textes qui proviennent d’agences: Presse Canadienne, Agence France Presse, Reuthers, Associated Press et même l’agence QMI, la nouvelle agence de Québécor.

Le Journal de Montréal est publié oui, mais je ne peux pas dire que c’est un média pour autant. Prendre des textes d’agence ne peut pas être une forme de journalisme en soi. C’est correct d’avoir des textes d’agence pour se dépanner sur des événements que l’on n’a pas pu couvrir. Mais un média (digne de ce nom), ne peut pas en faire sa principale source d’information.

Un texte d’agence peut se retrouver intégralement dans plusieurs médias différents simultanément. Le texte d’agence est vendu et rendu disponible à tout le monde en même temps. Rien d’original dans un tel texte.

Parce qu’un média doit avoir une âme. Et cet âme provient de ses artisans, c’est-à-dire des journalistes qui font parti de la boîte.

Autres textes sur Rue Frontenac

RueFrontenac.com, une presse libre et indépendante en Haïti

L’heurejuste.ca: Lyne Robitaille du Journal de Montréal VS Raynald Leblanc du syndicat en grève / lock-out

Tout le monde en parle: syndicat des journalistes du Journal de Montréal et Richard Martineau

Controverse sur le conflit Journal de Montréal et ses grévistes avec Guy A Lepage à Tout le monde en parle

Blogue Rue Frontenac: le nouveau journal des journalistes sans média

Journal de Montréal en lock-out; un média sans journaliste

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Classé dans Actualité, Raymond Viger

Pot particulièrement pourri électoral

pot-pourri-des-chefs

Petite chronique électorale que je vais démarrer en citant un billet de Burp :

Jean Dussault, journaliste politique, était invité hier midi à […] Radio-Canada pour discuter des élections provinciales. Dussault a alors affirmé que, des 41 députés adéquistes élus lors des dernières élections, 28 n’avaient pas fait campagne. Ça veut dire qu’ils n’ont pas ouvert de bureau, n’ont pas installé de ligne téléphonique, n’ont pas dépensé un sou, ne sont jamais sorti de leur maison.

Voilà bien la preuve flagrante que la vieille façon de faire est complètement inutile. Les élections se font médiatiquement. Même si je hais les pancartes électorales, je pense qu’elles influencent plus que le tripotage d’épiderme, que le becquetage de poupons. Au moins, elles rappellent d’aller voter… Et les rassemblements ne servent que de décor pour nourrir le factuel si cher au journalisme. Wow! des gens se sont déplacés pour aller écouter des politiciens!

La politique devrait être le royaume des idées, mais tout est axé sur le paraître. C’est le concours à savoir comment diriger la perception de la population. À la télé, Mario Dumont a misé sur la variété où il avait plus de chance de la contrôler cette perception. Mais son problème, c’est qu’il n’a pensé qu’à court terme…

À ce sujet, j’aimerais citer un excellent commentaire de Noisette Sociale laissé sur le blogue Le Satellite Voyageur :

Les téléspectateurs du dimanche soir ont deux choix devant eux. TLMEP ou Dieu Merci. TLMEP n’est pas une émission intellectuelle à proprement parler mais elle l’est certainement beaucoup plus que Dieu Merci. Les gens qui regardent TLMEP se soucient nécessairement un tant soit peu de l’actualité politique.

Je crois sincèrement que plus le public est intello, moins il est réceptif à l’ADQ.

Par contre, le public qui préfère Dieu Merci à TLMEP est probablement beaucoup plus réceptif au discours populiste de l’ADQ. Une bonne partie de ce public doit être du genre à trouver ça important qu’on voit nos politiciens dans des contextes moins sérieux. Mario Dumont est probablement au courant que ça. Il sait qu’avec sa performance, il va sûrement aller chercher des votes de sympathie. C’est son électorat-cible.

Rien à rajouter.

Autre sujet, le blogueur de Scotch et Sloche se pose la question à savoir comment démêler la promesse de Charest d’abolir la taxe de vente sur les produits culturels Québécois. Parce qu’il y a réellement des cas dilemmatiques, comme « Arcade Fire ou Celiiiiine, Québécois signés sur un label » états-unien, pour ne nommer que ceux-là.

Les élections, du côté des citoyens, serait-ce beaucoup l’art de séparer le bon grain de l’ivraie?

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

C`est un rendez-vous!

Telle une machine spatiale prête à être lancée, les pilotes se mettent en place et se préparent. Me voici en poste, fin prêt à vous entretenir les jeudis, de concert avec les autres auteurs de ce nouveau site. Je décortique l`actualité internationale depuis une dizaine d`années et ce, à raison de plusieurs heures par jour. Cet effort s`est transformé en un site dont je prends soin depuis 3 ans, Les Nouvelles Internationales, et d`une émission de radio Internet, L`Autre Monde.

Maintenant, c`est Les 7 du Québec.

Mon but est de partager des pièces d`information qui passent inaperçues, mais qui sont pourtant primordiales pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit et pour percer le voile de la désinformation et de la propagande. J`ai pour mon dire que si une population est bien éduquée et bien informée, elle ne sera plus manipulable et pourra alors choisir en vraie liberté son destin.

Nous serons 7 à vous proposer des points de vue différents et des sources d`information à explorer. Vous serez responsables d`en tirer vos propres conclusions. Nous ne sommes pas ici pour vous dire quoi penser, mais plutôt pour stimuler votre réflexion et vous inviter à l`action.

Prenez part à cette belle aventure, car ce sont nous, citoyens, qui en ouvrant le dialogue ensemble reprenons le rôle des médias de masse qu`ils n`arrivent plus à remplir: la recherche de la vérité, défense de la liberté et de nos droits et surveillance étroite de nos gouvernements et autres pouvoirs de ce monde.

N`hésitez pas à laisser vos commentaires, questions et autres réflexions. Je vous répondrai du mieux que je peux!

C`est un rendez-vous!

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Classé dans François Marginean