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En ligne droite

 

Ce qui va suivre est un exemple flagrant de biais que la droite économique extrémiste peut nous servir. Parfois, c’est plus difficile à débusquer, mais là c’est tellement gros qu’il n’y a que les gens profondément pris dans ces préceptes idéologiques pour s’y laisser prendre.

En gros, l’Antagoniste nous sert un discours comme quoi l’égalitarisme que prônent les gauchistes est idiot et surtout fautif, puisque l’indice qui le mesure (GINI) donne des résultats plus égalitaires pour des pays pauvres comme l’Éthiopie, la Tanzanie, le Bénin et la Guinée que les États-Unis. La question qu’il soulève pour appuyer son point est :

 

Si je vous donnais la possibilité de vivre dans l’un des 5 pays […], quel serait votre choix ?

 

Ce qui est évident, c’est que le choix des pays à comparer avec les États-Unis est comme un chemin pour accompagner la pensée vers où on veut qu’elle aille. On pose une question et on donne carrément la réponse. Pourtant, un tout autre choix de pays dans la liste donnerait un questionnement beaucoup moins évident. Et comparer avec des comparables, ce n’est pas un luxe, c’est de l’honnêteté intellectuelle.

Dans la liste des pays riches plus égalitaires que les États-Unis (avec une cote GINI de 0,408 — 0 étant le plus égalitaire, 1 le moins égalitaire), il y a entre autres le Japon (0,249), l’Allemagne (0,283), la France (0,289), le Canada (0,331), la Suisse (0,331), l’Australie (0,352) et l’Angleterre (0,360). Mais, bien sûr, le propagandiste n’aurait pas choisi un de ces exemples puisque ça bifurque trop du chemin qu’il veut nous faire emprunter.

Parenthèse : je dois être profondément gauchiste puisqu’à choisir entre les États-Unis et le Japon pour émigrer, je choisirais sans nul doute le Japon, même en ne sachant pas leurs cotes GINI respectives…

Voilà pour la démonstration.

Pour ce qui est de l’égalitarisme, pour ma part, j’ai conscience que c’est bien utopique dans sa forme pure. Je ne crois pas possible ni souhaitable qu’un pays atteigne le chiffre magique de 0. Mais pousser ouvertement pour plus d’inégalités, non merci!

En tout cas, ce billet-là, c’est ce qu’on appelle se tirer dans le pied. Une chance que la contribution de la droite à la blogosphère ne se résume pas à ça. J’ai même l’impression que c’est un attrape-nigaud, que c’est voulu comme ça pour attirer les demeurés, les influençables, genre ceux qui se targuent pourtant très sérieusement d’être des libres-penseurs…

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Amour sans frontière

 

Deux amoureux se sont inventé un projet pour voyager ensemble: aidés d’Équiterre, ils vont dresser un portrait des réseaux cyclables d’Allemagne, de Suisse et de Hollande, pour inspirer le Québec.

Dominic Desmarais Dossier Famille, Environnement

Mark Schanzleh et Amélie Racine se sont rencontrés en Nouvelle-Zélande. Lui découvrait ce pays à vélo, elle, en voiture. Lui, originaire des Pays-Bas, elle du Québec. Mark a tout quitté pour venir rejoindre Amélie à Montréal. Ils viennent de partir pour un séjour de 6 mois en Allemagne, en Suisse et aux Pays-Bas. Mark et Amélie vont pédaler et s’informer sur le réseau cyclable de ces trois pays cités en exemples pour leurs aménagements cyclistes.

«On va voir si les services sont vraiment adaptés aux besoins des touristes. On veut rencontrer les penseurs, ceux qui ont eu l’idée des réseaux cyclables. Quel a été le rôle des gouvernements? Des commerçants? Est-ce qu’il y a un engouement général? On va assister à des congrès. On va créer un réseau», dit Amélie.

Boutique de plein-air et cyclo-tourisme

Mark est arrivé le 4 janvier à Montréal. Il repartait de zéro, après avoir vendu et remisé ses biens au Pays-Bas. Il ne parlait pas français. «Comme il n’est pas autorisé à travailler ici, on voulait créer notre emploi. On voulait ouvrir une boutique de plein-air, on souhaitait trouver un projet de voyage… Pas juste pour voyager. Pour travailler. Des fois, tu remets des choses à demain et tu ne les fais jamais.»

«Je connaissais Jeunes professionnels à l’étranger, un programme fédéral pour les moins de 30 ans. Notre projet a été accepté.» Il faut souligner qu’Amélie avait été sélectionnée par le Réseau de veille en tourisme de la Chaire de tourisme de l’UQAM. Au retour, le rapport du jeune couple pourra inspirer le Québec si la province se décide à développer un véritable réseau cyclable.

Équiterre et le vélo

Les deux tourtereaux ont bâti un projet qui leur ressemble : voyager, respecter l’environnement, apprendre, rencontrer des gens… «On s’est tourné vers l’organisme environnemental Équiterre puisqu’on partait à vélo. On s’est dit qu’on pouvait faire un geste concret.»

Le jeune couple partagera avec l’organisme les sommes amassées auprès des commanditaires qui leur donnent un certain montant pour chaque kilomètre. Une façon écologique de se déplacer.

On a sollicité des commanditaires, innovateurs, différents de la masse, avec un programme environnemental. On a été très sélectifs, car avec Équiterre, il y a des restrictions imposées par leur code d’éthique. On partage les dons avec Équiterre.» Leur site est traduit en 4 langues: français, anglais, néerlandais et allemand.

Du cyclisme international

Plus que tout, ce projet est une ouverture vers l’avenir du couple. Un pari en quelque sorte. «Pour nous, c’est d’être en mesure d’avoir une business ensemble. C’est dans nos projets et ça va marcher, on sait qu’on est capable si on veut développer d’autres entreprises.»

Mark et Amélie reviendront dans la prochaine édition nous raconter leurs aventures outre-mer. On peut suivre leur itinéraire sur leur site à l’adresse: www.equicycle.com ou encore leur écrire à info@equicycle.com.

Autres textes : Dossiers Famille, Environnement

Témoignage: l’impuissance d’un père

Casse-tête quotidien

Vaincre la violence

Conflit de génération, dossier famille

CAP libre: éducation alternative pour jeunes décrocheurs

Amour sexe et societe

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Classé dans Actualité, environnement, Raymond Viger

La tragédie grecque

La Grèce et le reste de l’Europe retiennent beaucoup l’attention ces temps-ci. Un signe avant-coureur de ce qui risque de se passer un peu partout dans la monde avant très longtemps. Le plan de sauvetage de la Grèce par l’Allemagne, la Banque centrale européenne et le FMI est ni plus ni moins que du vol de grand chemin qui transfère la richesse des moins nantis vers les grandes banques françaises et allemandes qui étaient les plus gros détenteurs de la dette grecque. Il ne faut pas se leurrer, nous payons tous pour ce sauvetage.

Le problème, c’est que cette solution n’en est pas une. La Grèce n’est pas sortie du bois pour autant. Pour éviter de faire défaut, il leur faut faire des coupes draconiennes dans leur budget, chose que les observateurs doutent fort et augmenter le fardeau fiscal de leurs citoyens qui sont déjà fortement taxés. Assez fortement d’ailleurs pour que les hausses de taxes soient totalement inefficaces, parce que comme l’économiste Arthur Laffer l’a démontré avec sa célèbre courbe, passé un certain point les hausses de taxes causent une diminution des revenus de l’état au lieu de les augmenter. Les grecs ont beau mettre leur pays à feu et à sang, ça ne les aidera pas à sortir de l’impasse. Ils n’arriveront pas à conserver leurs privilèges quoi qu’ils fassent. Dans un an ou deux, le gouvernement grec retournera voir le parlement européen avec le chapeau tendu. Un second sauvetage sera probablement nécessaire pour éviter qu’ils ne soient encore pris en défaut. Mais il est peu probable que le reste de l’Europe puisse les aider cette fois-la. La solution logique serait d’accepter la faillite. Au moins, les banquiers mangeraient leurs bas et les grecs pourraient essayer de reconstruire et s’adapter à la réalité. Ils pourront remercier leurs politiciens de les avoir roulés avec des fausses promesses qui ne pouvaient pas possiblement être tenues.

Pendant ce temps, l’Espagne et le Portugal sont aussi en difficulté et maintenant qu’on a « sauvé » la Grèce, il sera difficile de ne pas faire de même pour eux. Où va s’arrêter la folie? Les États-Unis ne sont pas vraiment en meilleure posture. Leur dette touche maintenant la marque de 94% de leur PIB et ils n’incluent pas les dettes de Fannie Mae et Freddie Mac qui ont été nationalisés et donc sont la responsabilité du trésor américain, ni les dettes actuarielles de la sécurité sociale, de Medicare et Medicaid qui totalisent 60 billions (trillions en anglais). En ajoutant ces obligations, le gouvernement américain aurait une dette qui dépasse 500% de son PIB. C’est beau la comptabilité créative. Contrairement aux pays de la zone Euro, les américains peuvent utiliser la planche à billet pour monétiser leur dette et ils le feront probablement. Dites-moi, qui d’entre vous croit qu’on peut s’enrichir en imprimant de l’argent à partir de rien? Tous les détenteurs de dollars américains vont en souffrir, les plus pauvres en particulier. Parce qu’éventuellement, une dette astronomique remboursée avec l’aide de l’assouplissement quantitatif ne peut aboutir qu’à un résultat: la destruction de la devise.

Certains y voient la fin du capitalisme, mais c’est plutôt la fin des monnaies fiduciaires. Comme dans toutes les autres expériences du passé à tenter de faire fonctionner une économie avec de l’argent de papier créé ex nihilo, comme la monnaie de cartes en Nouvelle France ou les assignats français ou les continentals et les greenbacks américains; cette nouvelle expérience avec ce type de monnaie se soldera par l’échec et l’effondrement. La raison est simple: nous ne pouvons pas remplacer du capital réel créé par l’épargne par de l’argent créé à partir de rien. Cet argent n’ajoute rien à la richesse et au contraire, il ne sert qu’à diluer la richesse qui existe déjà. L’épargne est une fraction de notre production que nous mettons de côté pour consommation future ou pour l’investir. L’argent que les banques produisent à parti de rien est en réalité une dette. Depuis des décennies, nous vivons sous l’illusion que cet argent-dette nous rend plus riches, alors qu’en réalité il nous appauvrit. Ce n’est pas l’économie de marché elle-même qui cause le transfert de richesse des pauvres aux riches, c’est le système de fausse monnaie que nous lui avons greffé et dont le marché pourrait très bien se passer. C’est aussi ce système qui a permis l’apparition de l’état-providence qui en dépend pour financer ses programmes sociaux et sa bureaucratie toujours plus obèse. Lorsque les banques s’effondreront, l’état-providence tombera également, affamé parce qu’aucune quantité de taxation directe ne pourrait le soutenir.

Ceux qui comprennent vraiment le fonctionnement des marchés savent que la stimulation artificielle de l’économie par la création monétaire et la manipulation des taux d’intérêts, sème les graines de sa propre destruction. En 2001, suite à l’éclatement de la bulle Nasdaq, l’économie américaine aurait dû passer à travers une sévère récession. Seulement, George Bush et Alan Greenspan ont refusé de laisser l’économie se réorganiser et ont baissé le taux d’intérêt à 1%. La récession qui aurait dû corriger les marchés à cette époque n’a jamais eu lieu, mais ça n’a fait que pelleter le problème vers l’avant. La nouvelle injection de crédit facile est venue nourrir une nouvelle bulle, la bulle immobilière et cette fois encore, ils ont réduit les taux à 0,25%. Notre classe politique, se reposant sur de dangereux mythes économiques, ne cesse de vouloir essayer de guérir un patient victime d’une overdose en pompant toujours plus de drogue dans son système. Il vient un temps ou la drogue n’a plus d’effet (c’est la fameuse « trappe de liquidité » keynésienne), mais ce qu’ils refusent de comprendre, c’est les dommages qu’ils causent. Comme pour le cas du drogué, les principaux organes commencent à défaillir parce qu’on refuse de laisser le système éliminer le poison. Les gouvernements de ce monde seront bientôt à cours de moyens et l’effondrement est inévitable.

Qu’est-ce qui viendra par la suite est un mystère. Certains semblent croire qu’une dictature mondiale émergera de l’effondrement du système actuel. J’espère sincèrement que ce ne sera pas le cas. Tous ceux et celles qui désirent rester maitres de leur destinée ont tout intérêt à combattre cette éventualité. Comme le soulignait Lord Acton, le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. Les dictature sont rarement des havres de liberté.

Ne soyez pas si surpris par ma dénonciation dans ce billet. Le système monétaire et bancaire actuel sont la plus grande fraude jamais perpétrée dans l’histoire et aucun libertarien qui se respecte ne soutient ce système. Ron Paul n’est-il pas le fer de lance du mouvement pour abolir la Réserve Fédérale américaine? Ce système n’a rien à voir avec un marché libre et tout à voir avec une économie planifiée. L’effondrement qui vient ne sera pas le résultat d’un capitalisme sauvage, mais de près d’un siècle de planification centrale monétaire et d’inflation monétaire à outrance.

Pour ceux qui ont une affinité avec la langue de Shakespeare, je vous suggère de regarder ce documentaire et abandonner vos lunettes roses.

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Classé dans Actualité, économie, Philippe David

La Judée déclare la guerre à Obama

«Le premier devoir d’un historien est de comprendre, mais il semble qu’on cherche progressivement à se servir de l’histoire à des fins politiques», s’inquiète l’historien René Durocher, de l’Université de Montréal. Cela est vrai dans plusieurs domaines de l’histoire. Jean-François Nadeau, qui prépare un doctorat en histoire à l’Université du Québec à Montréal, dénonce l’«esprit de procès» qui pourrit le débat historique. «On ne veut pas comprendre, dit-il, on veut juger». Ces deux historiens parlaient de la façon dont l’histoire est étudiée et utilisée au Québec, mais je pense que ces remarques s’appliquent très bien à l’ensemble de l’histoire du monde et plus particulièrement au sujet de cet article.

Paul Craig Roberts a récemment déclaré ceci dans son dernier article, lui qui a décidé de lancer la serviette dans la lutte pour la vérité:

Aujourd’hui, les Américains sont dirigés par la propagande. Les Américains ont peu d’égard pour la vérité, peu d’accès à celle-ci et peu d’habilité pour la reconnaitre. La vérité est une entité qui n’est pas la bienvenue. Elle est dérangeante. Elle est hors de portée. Ceux qui osent l’énoncer courent le risque d’être étiquetés  « anti-américains », « antisémites » ou de théoriciens du complot.

Ceci étant dit, je prends la chance qu’il se trompe et vous présente dans son intégralité un texte écrit par Gilad Atzmon, traduit de l’anglais, dont vous pouvez trouver l’original sur son site personnel. L’auteur est juif israélien, né en Israël en 1963, et il s’est ensuite établi en Grande-Bretagne. Il est un musicien accompli, saxophoniste de Jazz et poète. Gilad Atzmon est aussi un auteur prolifique et ses populaires rédactions sont publiées un peu partout dans le monde.

Dans un autre remarquable article publié récemment, il expose les courants sous-jacents de l’extrémisme juif. Jusqu’à maintenant, presque personne a osé exposer le fait historique concernant la déclaration de guerre de la Judée mondiale contre l’Allemagne, bien avant que toute action allemande soit entreprise contre les juifs. Pourtant, cela expliquerait en grande partie la raison pour laquelle nous avons eu une horrible guerre qui a tué plus de 60 millions d’Européens.

L’article de Gilad Atzmon que je vous présente plus bas, survient suite à la controverse et la tempête diplomatique qui fut créé après l’annonce d’un projet de construction de 1 600 nouveaux logements dans une zone de Cisjordanie occupée, plan condamné par le vice-président américain Joe Biden qui était alors en visite en Israël pour tenter de relancer les discussions de paix au Proche-Orient. L’annonce du projet de construction de nouveaux logements pour des colons dans une zone annexée à Jérusalem fut une réelle claque au visage et a provoqué un vif mécontentement de la part de Joe Biden qui a alors déclaré que les politiques israéliennes mettaient en danger les intérêts américains et les troupes stationnées dans la région. Voir cet article et celui-ci pour plus détails)

Il y a donc beaucoup de colère juive contre Obama pour le simple fait que le vice-président et le Secrétaire d’État ont énoncé leur désaccord envers le massive trahison israélienne des intérêts américains en autorisant une large prise de possession de territoire dans Jérusalem-Est. Les véritables tyrans tolèrent bien mal la critique. Les États-Unis n’auraient qu’à menacer de couper l’aide financière annuelle de plus de 3 milliards de dollars à Israël pour se bien se faire comprendre et appliquer une véritable pression, mais hélas, nous pouvons tous voir qui est maître en la demeure. Cet article est une excellente explication du véritable extrémisme juif. Je vous invite à le lire et apprendre énormément de ce courageux et honnête juif, Gilad Atzmon.

François Marginean

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La Judée déclare la guerre à Obama
Par Gilad Atzmon (www.gilad.co.uk)

La semaine dernière, nous avons pu lire au sujet de l’agression de l’AIPAC contre le président Obama. Les médias ont rapporté que le lobby juif en Amérique avait ôté ses gants de velours. L’AIPAC a ouvertement décidé d’augmenter les pressions sur les dirigeants américains et, en particulier sur le Président Obama.

«Les récentes déclarations de l’administration Obama concernant la relation des États-Unis avec Israël est un sujet de grave préoccupation», a indiqué l’AIPAC dans sa déclaration. La réaction de l’AIPAC tombe juste après une fin de semaine de récriminations et d’exigences de la part des États-Unis, suite à l’annonce provocatrice d’Israël selon laquelle il avait donné son approbation préalable à la construction de 1600 appartements supplémentaires destinés à des colons juifs dans un quartier palestinien de l’Est de la ville de Jérusalem occupée. Contrairement au président Obama, qui semble avoir d’autres priorités telles que le projet de loi de réforme des soins de santé et la reprise économique des États-Unis, l’AIPAC affirme savoir quels sont les « véritables » des États-Unis et la manière dont ces intérêts doivent être poursuivis. «L’administration devrait faire un effort conscient pour s’éloigner des demandes du public et de tout ultimatum unilatéral visant Israël, avec qui les États-Unis partagent des intérêts élémentaires, fondamentaux, et stratégiques». L’AIPAC a également suggéré que les dirigeants américains se concentre sur une éventuelle confrontation avec l’Iran. «L’escalade rhétorique de ces derniers jours ne peut que nous détourner du travail de fond qui doit être fait en réponse au problème urgent que pose la course de l’Iran à l’arme nucléaire».

Les lobby juifs n’y vont jamais avec le dos de la cuillère lorsqu’il est question de faire pression sur des États, des dirigeants mondiaux et même des superpuissances. Le comportement de l’AIPAC, la semaine dernière, m’a rappelé la déclaration de guerre juive contre l’Allemagne nazie, en 1933.

Peu de gens sont conscients du fait qu’en mars 1933, bien avant qu’Hitler devienne le leader incontesté de l’Allemagne et commence à limiter les droits des juifs allemands, le Congrès juif américain annonça l’organisation d’une manifestation massive au Madison Square Garden et a appela à un boycott américain des produits allemands.

Évidemment, je ne pense pas qu’Obama ait quoi que ce soit en commun avec Hitler. Il n’y a vraiment pas grand-chose de commun entre les deux leaders, en termes de philosophie, d’attitude vis-à-vis de l’humanisme ou de vision de la paix mondiale.(1) Toutefois, il est difficile de fermer les yeux sur la similitude entre le comportement de l’AIPAC la semaine dernière et la conduite qui fut celle de l’American Jewish Congress en 1933.

Le 24 mars 1933, le Daily Express (Londres) a publié un article annonçant que les Juifs avaient déjà lancé leur boycott contre l’Allemagne et menacé de déclarer une «guerre sainte». L’Express exhortait les juifs du monde entier à boycotter les produits allemands et à manifester activement contre les intérêts économiques allemands.

L’Express a indiqué que l’Allemagne était «désormais confrontée à un boycott international de son commerce, ses finances, et son industrie… à Londres, New York, Paris et Varsovie, les hommes d’affaires juifs sont unis dans une croisade économique».

Les textes juifs ont tendance à outrepasser le fait que l’ordre d’Hitler du 28 mars 1933 ordonnant un boycott contre les magasins juifs et des marchandises, était une escalade en riposte directe à la déclaration de guerre à l’Allemagne lancée par les dirigeants juifs du monde entier. En fait, la seule enclave juive qui est prêt à admettre l’ordre historique des événements qui ont conduit à la destruction du judaïsme européen, c’est la secte antisioniste juive orthodoxe connue sous le nom de Juifs de la Torah. Je suppose que, de même, une fois que la relation se sera dégradée entre l’Amérique et ses lobbies juif, les idéologues juifs tribaux seront les premiers à oublier que c’est l’établissement juif américain qui a fait tant d’efforts pour nourrir l’animosité inévitable.

Si vous vous demandez pourquoi les politiciens juifs répètent exactement les mêmes erreurs encore et encore, la réponse est simple. Les juifs ne connaissent pas leur histoire juive, car il n’y a pas d’histoire juive.

Il se trouve que l’histoire juive est un ensemble de fables liées maladroitement ensemble pour présenter une fausse image d’un récit victorieux. L’histoire juive est un ensemble de taches aveugles groupés par le mythe, des fantasmes et des mensonges, afin de présenter l’illusion d’un récit du passé cohérent et un vague semblant de chronologie. Le professeur israélien Shlomo Sand nous a enseigné que les sionistes, et dans une certaine mesure, leurs rivaux bundistes, étaient loin d’être gênés d’«inventer» l’histoire de leur nation juive. Mais il va plus loin, même l’Holocauste, qui pourrait être un angle d’éclairage important dans la réflexion juive, a été transformé en un chapitre rigide qui perpétue la cécité. Comme vision du passé, il est là pour cacher et dissimuler, plutôt que révéler et informer. Dans un livre d’histoire juive, vous ne pourrez rien lire sur la «déclaration de guerre de la Judée contre l’Allemagne nazie». Dans les textes d’histoire du peuple juif, la chronologie démarre toujours quand la souffrance des Juifs débute. L’histoire juive transcende et existe au-delà de la notion de causalité. Elle nous persuade que la persécution des Juifs vient de nulle part. Le texte historique juif évite les questions nécessaires pour expliquer pourquoi l’hostilité évolue jour après jour, pourquoi les Juifs se font des ennemis si nombreux et si facilement?

Manifestement, les dirigeants de l’ AIPAC sont en train de répéter les graves erreurs de leurs prédécesseurs du Congrès juif américain. Ils n’apprennent rien de leur histoire, car il n’existe pas le moindre texte historique juif duquel on puisse retenir quelque chose. En lieu et place de texte historique, les juifs ont l’Holocauste, qui est un événement ayant mûri en devenant une religion.
La religion de l’Holocauste est évidemment judéocentrique jusqu’à la moelle. Il définit la raison d’être des juifs. Pour les juifs, elle signifie une fatigue totale de la diaspora, elle considère le Goy comme un potentiel meurtrier « irrationnel ». La nouvelle religion juive prêche la vengeance. Elle va jusqu’à instituer un nouveau Dieu juif. Au lieu de l’ancestral Yehova, le nouveau Dieu juif est « le juif » lui-même : cet être courageux et futé, celui qui a survécu au génocide ultime, au plus sinistre des génocides, celui qui a ressurgi des cendres et qui est allé de l’avant vers un nouveau commencement.

Jusqu’à un certain point, la religion de l’Holocauste signale l’abandon du monothéisme juif, puisque chaque Juif est un Dieu ou une Déesse en puissance. Gilad Shalit est le Dieu ‘innocence’, Abe Foxman c’est le Dieu antisémitisme, Madoff est le Dieu de l’escroquerie, Greenspan est le Dieu de la ‘bonne économie’, Lord Goldsmith est le Dieu de la ‘feu vert’, Lord Levy est le Dieu de la collecte de fonds, M. Wolfowitz est le Dieu du nouvel expansionnisme américain et l’AIPAC est l’Olympe américain où des êtres humains élus par les Américains viennent implorer la miséricorde et le pardon d’être des Goyim et d’oser, à de rares occasions, dire la vérité sur Israël.

La religion de l’Holocauste est le stade ultime dans la dialectique juive; c’est la fin de l’histoire juive parce qu’elle est la forme la plus profonde et la plus sincère d’ ‘amour de soi’. Plutôt que d’inventer un Dieu abstrait préférant les juifs pour en faire son peuple élu, dans la religion de l’Holocauste les Juifs découpent et retirent la substance de la moelle divine. Le juif, tout simplement, s’élit lui-même. C’est pourquoi la l’identité politique juive se transcende au-delà de la notion de l’histoire. Dieu est le maître de cérémonie. Et le nouveau Dieu juif ne peut être soumis à des événements humainement contingents. Le nouveau Dieu juif, entendre par là « le juif », ne fait que réécrire les fables au service de la tribu, dès que le besoin s’en fait sentir. Cela peut expliquer pourquoi la religion de l’Holocauste est protégée par des lois, alors que n’importe quel autre chapitre et n’importe quelle autre narration de l’histoire peuvent être débattus ouvertement par les historiens, les intellectuels et les gens ordinaires.

Comme on peut le deviner, avec une telle vision du monde si intensément centrée sur soi, il n’y a plus beaucoup d’espace pour l’humanité, pour la grâce ou pour l’universalisme. Il est loin d’être clair si les juifs pourront un jour guérir collectivement de leur nouvelle religion. Toutefois, il est crucial que tout humaniste s’élève contre la religion de l’Holocauste qui ne peut que répandre la malheur, la mort et le carnage.

1. Contrairement au président Obama qui a reporté son voyage en Extrême-Orient à seule fin de rencontrer le PM israélien et qui a envoyé son secrétaire d’État pour apaiser ses adversaires juifs promettant davantage de confrontation avec l’Iran, Hitler en fait a plutôt réagi avec colère à la pression juive.

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Classé dans Actualité, François Marginean

Allemagne 1940 – Israël 2009

François Marginean

Images en collaboration avec le site What Really Happened de Michael Rivero –

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Eugénisme & darwinisme social

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Darwinisme social

Le darwinisme social est une déformation de la théorie de la sélection naturelle, faisant passer celle-ci du statut d’explication de l’évolution des êtres vivants à celui de précepte appliqué aux populations et sociétés humaines. Le darwinisme social participe, à la fin du XIXe siècle, à l’émergence des thèses racialistes et eugénistes.

Cette théorie est basée sur l’idée de la «sélection des plus aptes» pour survivre (Survival of the fittest). Le darwinisme social suggère donc que l’hérédité (les caractères innés) aurait un rôle prépondérant par rapport à l’éducation (les caractères acquis). Il s’agit ainsi d’«un système idéologique qui voit dans les luttes civiles, les inégalités sociales et les guerres de conquête rien moins que l’application à l’espèce humaine de la sélection naturelle» (Source)

Les plus importants personnages à être de ce courant de pensée sont Thomas Malthus, et Francis Galton, un cousin de Charles Darwin, qui fonda l’eugénisme et Herbert Spencer. (Source)

Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier scientifiquement plusieurs concepts politiques liés à la domination par une élite, d’une masse jugée moins apte. Parmi ceux-ci notons le colonialisme, l’eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie considère légitime que les races humaines et les êtres les plus faibles disparaissent et laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre (Ernst Haeckel).

De nos jours, le darwinisme social inspire encore certaines idéologies d’extrême droite.

Le malthusianisme est une politique prônant la restriction démographique, inspirée par les travaux de l’économiste britannique Thomas Malthus

Le malthusianisme du XIXe siècle justifia l’égoïsme des personnes et groupes favorisés par la fortune, en paraissant théoriser l’idée que les pauvres étaient responsables de leur état, et que toute entreprise en leur faveur était non seulement inopérante, mais même contraire à leurs intérêts. (Source)

Origines et brève histoire de l’eugénisme

La notion de ségrégation des personnes considérées inaptes à la reproduction date de l’antiquité. La pseudo-science eugénique qui a suivi avait pour but «d’améliorer» la race humaine. Ce mouvement eugénique est apparu au 20e siècle en deux aspects d’une philosophie commune à propos de la valeur humaine. Le britannique Sir Francis Galton inventa le mot « eugénisme » en 1883. Il le percevait comme une philosophie morale pour améliorer l’humanité en encourageant les sujets plus doués et en santé à avoir plus d’enfants. L’approche idéologique de Galton est communément connue pour être de l’eugénisme positif. Au tournant du dernier siècle, les idées de Galton furent importées aux États-Unis au moment même où les principes d’hérédité de Gregor Mendel étaient découverts. Les eugénistes américains croyaient avec une ferveur religieuse que les concepts mendéliens déterminants la couleur et la taille des pois, du maïs et du bétail gouvernaient aussi le caractère social et intellectuel de l’homme.

D’une autre part, l’eugénisme négatif préconise d’empêcher les personnes les moins favorisées par la vie de faire partie de la population sélectionnée et autorisée à se reproduire pour préserver les aptitudes de l’humanité. Les mouvements eugéniques aux États-Unis, en Allemagne et en Scandinavie ont favorisé l’approche négative.

En 1898, Charles B. Davenport, un biologiste américain important, débutait en tant que directeur d’une station de recherches en biologie basée à Cold Spring Harbor où il expérimentait avec l’évolution de plantes et animaux. En 1904, Davenport recevait des fonds de la Carnegie Institution pour fonder la Station d’expérimentation évolutive. L’Eugenics Record Office ouvra en 1910 pendant que Davenport et Harry H. Laughlin commencèrent à faire la promotion de l’eugénisme (Source). En 1936, les contributions de Harry Laughlin à l’hygiène raciale en Allemagne ont été reconnues avec un diplôme honoraire de l’Université de Heidelberg. 

En 1904, le Carnegie Institution établissait donc ce complexe de laboratoires à Cold Spring Harbor sur le Long Island qui stocka des millions de fiches sur des Américains ordinaires alors que les chercheurs planifiaient de neutraliser des familles, des lignées de sang et des populations entières. De Cold Spring Harbor, les eugénistes plaidaient auprès des législatures des États-Unis ainsi que des agences de services sociaux de la nation et autres associations en faveur de leur idéologie. Cela entrainera, avec l’aide de différentes théories sur la dégénérescence, notamment de l’américain Harry Clay Sharp et son équipe médicale, la première loi eugénique des États-Unis qui sera passée en 1907 en Indiana avec l’appui du président Woodrow Wilson, rendant la stérilisation obligatoire pour les «dégénérés».

L’idéologie de l’eugénisme deviendra ensuite communément présente dans la culture populaire américaine entre 1920 et 1930.  Bien que certains eugénistes appuyaient en privé l’euthanasie et même le génocide de ceux jugés inaptes, le mouvement eugénique américain se limitait à appuyer la pratique légalisée de stérilisation obligatoire. Mais cette idéologie sera particulièrement populaire parmi la classe dirigeante, les scientifiques et plusieurs intellectuels de l’époque. Des éléments de cette philosophie seront alors appliqués dans une trentaine d’états américains comme politiques nationales et prendront forme de lois de stérilisation, de ségrégation, de restrictions maritales et d’immigration. En 1909, la Californie deviendra le troisième état à adopter de telles lois et deviendra un épicentre pour le mouvement eugénique américain. Quelques 65 000 Américains seront stérilisés contre leur gré des suites de ces politiques, sans compter les mariages interdits et les milliers qui furent mis à l’écart en des «colonies», isolés.

L’eugénisme serait demeuré un sujet bizarre et peu populaire s’il n’y avait pas eu l’important financement de philanthropes corporatifs, spécifiquement celui de la Carnegie Institution, la Rockefeller Foundation la fortune des chemins de fer de Harriman. Ils faisaient bande commune avec certains des scientifiques les plus respectés de l’Amérique provenant de prestigieuses universités telles que Stanford, Yale, Harvard et Princeton. Ces universitaires ont embrassé la théorie et la science raciale et ont ensuite trafiqué les données pour servir leurs buts eugéniques et racistes. (Source)

Pendant ce temps, l’eugénisme prenait de l’ampleur en Allemagne – avec l’aide de l’Amérique. En 1927, la Rockefeller Foundation financera la construction du Kaiser Wilhelm Institute of Anthropology, Human Genetics, and Eugenics à Berlin. Le directeur, Eugen Fischer, collaborait avec Charles Davenport dans la gestion de la Fédération Internationale des Organisations Eugéniques. Pour l’occasion du Congrès international d’eugénisme à Rome en 1929, ils écrivirent une note à Mussolini l’encourageant à aller de l’avant avec l’eugénisme à «une vitesse maximale». (Source)

La Rockefeller Foundation aida le programme eugénique allemand et finança le programme sur lequel Josef Mengele travaillait avant d’être mis en charge d’Auschwitz. L’idée eugénique nazi fut calquée sur le modèle américain avec ses propres lois eugéniques déjà en vigueur dans plusieurs états dont la Virginie, visant les handicapés de toutes sortes et autres jugés inférieurs pour ne pas les laisser se reproduire, incluant les populations autochtones. Le Canada n’est pas en reste avec ses propres politiques envers les autochtones et le scandale des écoles résidentielles.

Ainsi donc, l’ignoble docteur SS Josef Mengele avait supervisé des expérimentations faites par les équipes de docteurs SS sur les détenus d’Auschwitz, avec l’aide de IG Farben qui conduisait aussi ses propres expérimentations sur des humains, alors que la compagnie pharmaceutique Bayer suivait avec intérêts les développements.

IG Farben était la seule compagnie allemande dans le Troisième Reich qui opérait son propre camps de concentration. Au moins 30 000 travailleurs-esclaves sont morts dans ce camps. C’est n’est pas par coïncidence que IG Farben a construit des installations à Auschwitz, c’est dû au fait que ses travailleurs (pour un total d’environ 300 000 personnes) étaient principalement des esclaves.

Les gestionnaires de IG Farben furent jugés et déclarés criminels de guerres par le Tribunal de Guerre de Nuremberg de 1946-47, ainsi que 24 gestionnaires de Hoechst, Bayer et BASF qui furent trouvé coupables de meurtres à grande échelle, esclavagisme et autres crimes contre l’humanité. Après la guerre, IG Farben a été scindé en différentes entités, soit BASF, Bayer AG et Hoechst (maintenant devenu Aventis qui développe les OGM, entre autres). Bayer a été rétabli sous le nom de Farbenfabriken Bayer AG en 1951, changeant son nom pour celui qu’on connait maintenant, Bayer AG en 1972. Bien que le Bayer d’après WWII est une entité légale différente de celle qui a précédé IG Farben et celle qui s’est ensuite jointe à IG Farben, une ligne directe de continuité peut être tracée entre le personnel, l’infrastructure et la technologie de ces trois incarnations. Ces compagnies pharmaceutiques ont un passé très trouble et on devrait en être conscient. Ceci est à retenir et sera important pour la suite de ce dossier en plusieurs parties à venir.

Adolf Hitler et le Troisième Reich ont été financés en partie par la droite américaine. Parmi les plus importants personnages ayant financés le Parti nazi allemand dans les années 1930 et les années suivantes se trouvent la famille Harriman, l’arrière grand-père de George W. Bush, George Herbert Walker et son grand-père Prescott Bush. À travers l’industrialiste Fritz Thyssen, la W.A. Harriman and Company et la Union Banking Company propriété de Precott Bush, la famille Bush a vendu pour plus de $50 millions de bonds allemands à des investisseurs américains. Selon le Sarasota Herald-Tribune, «La fortune familiale des Bush provient du 3e Reich». L`histoire remonte à 1924, quand Interessen Gemeinschaft Farben (I.G. Farben), une compagnie allemande manufacturant des produits chimiques, commença à recevoir des prêts provenant des banquiers américains, créant graduellement l’immense cartel I.G. Farben.

En 1928, Henry Ford et la Standard Oil Company (les Rockefellers) ont fusionné leurs avoirs avec IG Farben et dès le début des années trente, il y avait plus d’une centaine de corporations américaines qui avaient des branches et partenariats en Allemagne. Les fonds financiers de I.G. Farben en Amérique étaient contrôlés par un holding nommé Americain I.G. Farben, et figuraient sur son conseil d’administration des gens comme Edsel Ford, President de Ford Motor Company, Chas. E. Mitchell, President de Rockerfeller’s National City Bank of New York, Walter Teagle, President de Standard Oil New York, Paul Warburg, Chairman de la FED (Federal Reserve) et frère de Max Warburg, financier de l’effort de guerre en Allemagne, Herman Metz, un directeur de la Bank of Manhattan, contrôlée par les Warburgs, et un nombre d’autres membres, dont trois qui furent jugés et accusés de crimes de guerre pour leurs crimes contre l’humanité.

Un article du Philadelphia City Paper (1/18/01) par Robert Lederman a révélé que, «Les Rockefellers, DuPonts, General Motors, et Henry Ford, banques et les compagnies de transport opérées par la famille Bush ont été des joueurs cruciaux dans l’établissement du pouvoir industriel derrière le 3e Reich». Ces compagnies ont versé des millions de dollars dans IG Farben, le géant chimique qui fut au cœur de la machine de guerre d’Hitler. IG Farben avait une branche américaine, contrôlée par les Rothschild, par l’intermédiaire des Warburg (Paul Warburg, qui dirigeait, durant sa création, la banque centrale privée qu’est la Réserve Fédérale en 1913, siégeait aussi en tant que directeur d’American IG). IG Farben était chargée de l’organisation du camp de travaux forcés à Auschwitz et était en réalité une division de la Standard Oil, laquelle appartenait officiellement aux Rockefeller (l’empire des Rockefeller fut fondé par les Rothschild).

Les lois raciales

Les Rockefeller avaient leur protégé à la direction de l’Institut Kaiser Wilhelm, le docteur fasciste Ernst Rudin, un psychiatre suisse. Quelques mois plus tard, Hitler prend le contrôle de l’Allemagne et l’appareil Rockefeller-Rudin devient une section de l’État nazi. Le régime nommera Rudin à la tête de la Société d’hygiène raciale (Racial Hygiene Society). Rudin et son équipe, faisant partie du Groupe de travail d’experts en hérédité (Task Force of Heredity Experts) chapeauté par le chef SS Heinrich Himmler, ont façonné les lois de stérilisation allemande. Décrite comme étant une loi Modèle Américain (American Model law), elle est adoptée en juillet 1933 et est fièrement publiée dans l’édition du mois de septembre 1933 de la revue Eugenical News (USA) avec la signature de Hitler. Le Dr Alexis Carrel du Rockefeller Institute et un prix Nobel ont publiquement applaudi Hitler pour prôner le meurtre massif de patients souffrant de problèmes mentaux et de prisonniers. En 1932, le mouvement eugénique mené par les Britanniques désignera le poulain des Rockefeller, le Dr Rubin, pour être le président de la Fédération de l’eugénisme au niveau mondial. Le mouvement réclamera l’élimination ou la stérilisation de ceux qui ont une hérédité déficiente causant un fardeau public.

Sous les nazis, les compagnies de produits chimiques IG Farben et la Standard Oil of New Jersey des Rockefeller formaient une seule firme de fait, fusionnées par des centaines d’arrangements de cartel. IG Farben était dirigé par la famille Warburg, partenaire bancaire de la famille Rockefeller et dans le design de l’eugénisme de l’Allemagne nazie. Suivant l’invasion de la Pologne en 1939, la Standard Oil promettait de conserver leurs fusions avec IG Farben même si les États-Unis entraient en guerre. Cela sera exposé en 1942 par le comité d’enquête de Harry Truman et le président Roosevelt pris des centaines de mesures légales durant la guerre pour faire cesser le cartel de Standard-I.G. Farben d’approvisionner la machine de guerre ennemie. (Source)

Rockefeller est ses copains banquiers privés étaient impliqués dans l’eugénisme et les exterminations de masse jusqu’au cou. L’ancien président de la Standard-Germany, Emil Helfferich, témoigna après la guerre que les fonds de la Standard Oil ont aidés à payer les gardes SS du camp d’Auschwitz. Suivant la Deuxième guerre mondiale, le mouvement eugénique des Rockefeller a fait un changement de façade pour se distancer des nazis maintenant discrédités. En 1950, les Rockefeller réorganisent le mouvement eugénique américain et y ajoute le contrôle du nombre de la population mondiale et des groupes d’avortement. La Société d’eugénisme (Eugenics Society) change son nom pour la Société pour l’étude de la biologie sociale (Society for the Study of Social Biology). «Le nom a été changé parce qu’il devenait évident que les changements de nature eugénique en viendraient à justifier d’autres raisons que l’eugénisme, et que d’y attacher cette étiquette aurait pour effet de nuire plus que d’aider à leur adoption. Le contrôle des naissances et l’avortement se sont révélés être des grandes avancées eugéniques de nos temps. Si elles avaient été avancées pour des raisons avouées d’eugénisme, cela aurait retardé ou arrêté leur acceptation», commentait Frederick Osborn, responsable du fonctionnements de l’organisation à cette époque. (Source)

Le reste est histoire. L’eugénisme perd la face publiquement, mais l’idéologie ne meurt pas parmi l’élite, elle devient seulement «underground». Elle sera renommée «science génétique» et sera abritée sous son toit. Cette idéologie recommence à montrer son visage hideux sous différentes formes dans nos sociétés, dont le thème de la dépopulation mondiale, tel que discuté tout autant dans leurs propres documents que dans leurs rencontres, par de nombreux personnages fortunés et influents, programmes gouvernementaux et militaires et d’organisations mondiales.

Ce sera l’objet de la deuxième partie de ce dossier à trouver la semaine prochaine: Eugénisme et l’agenda de dépopulation mondiale

François Marginean

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Afghanistan et le pavot: alternative à la guerre

Afghanistan et le pavot: alternative à la guerre

Raymond Viger Dossier Alcool et drogues

arton2882 La présence de soldats canadiens en Afghanistan a pris un visage différent lorsque les médias nous ont présenté des soldats canadiens morts au combat. Dès lors, des gens ont demandé le rapatriement des soldats canadiens de l’Afghanistan.

En se référant à un article publié par Jean-Claude Leclerc dans le Devoir du 23 octobre 2006, les problèmes que connaît l’Afghanistan pourraient être résolus autrement.

Les États-Unis ont dépensé 780 millions de dollars pour tenter vainement d’éradiquer le pavot en Afghanistan. Même les talibans ultrareligieux, avaient interdit cette culture et n’avaient pu l’éliminer. Les Nations unies estiment à plus du tiers du produit national brut de l’Afghanistan l’importance de ce commerce illégal. L’héroïne qu’on en tire fait plus de victimes dans le monde que les conflits militaires. Aucune plante de remplacement n’est aussi payante. En s’en prenant à la culture du pavot, Washington menace avant tout la subsistance des fermiers et des cueilleurs, de quoi les pousser du côté des insurgés.

Le pavot sert à fabriquer l’héroïne, une drogue illégale qui fait des ravages. Mais elle sert aussi à fabriquer la morphine et la codéine que l’on retrouve dans la fabrication de médicaments contre la douleur. Des pays riches (États-Unis, Royaume-Uni, France, Japon, Allemagne, Australie, Canada) consomment la quasi-totalité de ces médicaments. Le reste du globe, soit 80 % de la population, en est privé.

Une meilleure stratégie existe pourtant, signale le professeur John Polanyi, un chimiste canadien et Prix Nobel : légaliser la culture du pavot et fabriquer des médicaments. En doublant la production afghane de pavot, on fait d’une pierre deux coups: aider l’économie de ce pays et soulager les patients des pays pauvres qui en sont privés. En recyclant le pavot dans le marché des médicaments, on prive les trafiquants de revenus colossaux. L’achat de ce pavot devenu légal coûterait 600 millions de dollars, beaucoup moins que ce qui est dépensé pour tenter de l’éliminer!

Une solution où tout le monde en sort gagnant, dans la paix et l’harmonie. Tout le monde ou presque. Les groupes criminalisés derrière le pavot et les fabricants d’armes qui se nourissent de la guerre vont en prendre pour leur rhume. Mais n’est-ce pas l »objectif ultime d’une politique internationale?

photo :thomieh

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Doit-on légaliser la prostitution?

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Raymond Viger Dossier Prostitution et Sexualité

Pendant plusieurs décennies, j’ai pensé que la légalisation de la prostitution permettrait d’aider les filles qui font la rue et règlerait tous les problèmes. Mais je ne peux négliger les résultats dans les pays l’ayant légalisée. Après avoir fait des recherches plus approfondies, je suis maintenant fondamentalement convaincu que la légalisation de la prostitution a plus d’effets pervers que d’avantages. Il est trop facile de se débarrasser de la question et de répondre hâtivement.

Les effets de la légalisation

Depuis maintenant dix ans, des pays tels l’Australie, les Pays-Bas et l’Allemagne ont légalisé la prostitution. Pour certains, ils n’arrivent pas à en gérer les effets pervers, pour d’autres, ils voudraient revenir en arrière.

En légalisant la prostitution, nous amenons des entrepreneurs (ex-pimp) à pouvoir être exigeants envers les filles travaillant dans leur nouveau bordel légal. Lorsque la fille devient un peu trop vieille (exemple 23 ans) ou qu’elle commence à avoir l’air magané, on la remplacera rapidement pour satisfaire la clientèle. Dans l’entreprise privée, quand une employée n’est plus rentable, on la remplace. C’est la jungle de l’offre et de la demande, là où le client a toujours raison et que la rentabilité prime sur tout.

Qu’adviendra-t-il des filles qui se feront mettre à la porte des bordels? Retour à la rue? Ceci explique peut-être pourquoi dans les pays ayant légalisé la prostitution, on retrouve trois fois plus de prostituées qui font la rue.

Et ces filles retournées à la rue ont-elles plus de sécurité et de plaisir à exercer leur métier? D’une part, un client prendra une fille qui fait la rue plutôt que celle qui se retrouve dans un bordel légal parce qu’elle coûte moins cher, parce que le client est violent et qu’il n’est pas admis dans le bordel, parce qu’il a des exigences telles que faire l’amour sans condom… D’autre part, les citoyens risquent d’être encore moins tolérants envers les filles de la rue: «On a légalisé la prostitution, ce n’est pas pour te revoir dans la rue. Retourne dans ton bordel!».

Plus près de nous, dans un domaine similaire, on peut se demander si la légalisation des danses à 10$, a permis d’augmenter la qualité des conditions de travail des danseuses? Qu’est-il advenu des filles qui dansaient mais qui ne veulent pas se faire tripoter ou faire une pipe dans les isoloirs? Est-ce qu’avec la légalisation des danses à 10$, on a éloigné les groupes criminalisés des bars? Pourquoi en serait-il différent en légalisant la prostitution?

La répression et ses effets pervers

Seules les prostituées de la rue sont visées. Les autres formes de prostitution sont légales. Cependant, la répression apporte aussi des conséquences. On leur donne des contraventions, criminalise les personnes, les met en prison. Nous entendons aussi parler d’histoires d’horreur. Des filles battues et violées par des clients qui ne peuvent porter plainte parce qu’elles sont considérées comme des criminelles, des policiers qui les font chanter pour avoir des informations sur ce qui se passe dans le milieu… Une opération répressive ne fait que déplacer les gens d’un quartier à l’autre.

Quels sont les autres choix?

Se limiter à seulement deux choix extrêmes tel que légaliser ou criminaliser nous amène dans un cul de sac. La Suède, quant à elle, criminalise les clients. Les prostituées sont considérées comme des victimes et peuvent recevoir aide et soutien. La formule semble bien fonctionner jusqu’à date puisqu’il y a réduction de la prostitution.

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