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La religion comme bâton dans les roues de l’éducation sexuelle

Par Renart Léveillé

Pour le billet que j’ai publié mardi dernier, j’ai essayé de me tenir le plus près possible des faits. Pour ceux qui ne l’ont pas lu, j’y relatais l’histoire d’un ami enseignant qui va être suspendu trois jours par le directeur de son école parce qu’il a distribué des documents traitant de la sexualité à ses élèves.

Je veux y revenir parce qu’un des soupçons que j’ai quant à la raison de cette suspension a été soulevé dans un commentaire que j’ai eu sur Facebook en lien avec cette affaire. Et ce commentaire vient d’un autre enseignant qui raconte qu’un collègue à lui a été suspendu 5 semaines. Et la cause : des parents très religieux et très organisés. Je n’en doute point, ça pourrait tout à fait être cette même raison pour ce qui est de mon ami. Et, vous vous en douterez bien, ça me fait sortir la boucane par les oreilles!

Personnellement, je n’ai aucune patience quand il s’agit de la religion qui tente d’entrer d’une façon ou d’une autre dans l’espace commun. Et c’est bien de ça qu’il est question quand des ultrareligieux tentent de mettre des bâtons dans les roues de l’éducation sexuelle des jeunes. J’en viens même à me demander si l’abandon des cours de FPS avec la Réforme ne trouve pas plus ou moins sa source dans un lobby du genre…

Parce que là ils ont tellement le beau jeu. Le gouvernement s’est lavé les mains du problème en relayant la tâche aux profs et aux parents. Et, c’est bien connu, la plupart des parents sont mal à l’aise avec la sexualité (gracieuseté de notre civilisation judéo-chrétienne), et ça doit pas mal être la même chose avec les enseignants… Il ne reste qu’à ces brebis la tâche de débusquer les exceptions comme mon ami et d’appuyer sur le bouton-pression!

Alors, vivement le retour des cours d’éducation sexuelle. Des gens compétents qui vont faire le travail de démystification, des parents normaux qui vont être contents, et pour les autres, qu’ils continuent leur vaine croisade… En espérant qu’on en entendra de moins en moins souvent parler, et qu’ils finiront par disparaître. Optimisme, quand tu nous tiens…

Certains me trouveront sans doute trop dur, mais j’assume tout à fait mon propos. Dans un monde où la science nous montre que la sexualité est une chose normale, hautement humaine et importante pour l’équilibre mental de l’individu, ceux qui voudraient qu’elle soit régie par des préceptes doctrinaires archaïques m’apparaissent réellement anormaux.

Je sais bien que de pointer la normalité est dangereux. Surtout quand la normalité est pour beaucoup synonyme d’immobilité, que le terme inspire le contraire de la créativité. Mais ce n’est pas de cette normalité dont il s’agit. Plutôt celle-là qui donne une chance à quiconque d’avoir un bon départ dans la vie. Le choix, qui vient avec la connaissance, n’est-ce pas le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un jeune?

Parce que d’enfermer les jeunes dans le noir jusqu’à ce que leurs hormones les poussent à expérimenter (ou pire, à se replier sur eux-mêmes devant l’épouvantable de l’inconnu), cela me semble beaucoup plus nocif. Les sujets, comme la contraception, les infections transmissibles sexuellement, etc., ne manquent pas. Et on voudrait laisser toutes ces questions à la merci de la religion : ce qu’il y a de moins « mis à jour » en terme de sens sur la planète?

Les gens peuvent bien croire en Dieu, ce n’est pas tellement ça le problème. C’est l’application aux réalités terrestres qui branle dans le manche! Certains pourraient faire ressortir l’importance de la tradition qui vient avec la religion, qui vient avec Dieu, mais il s’agit d’aujourd’hui, pas d’hier! L’écho de la réalité d’il y a (soi-disant) deux-mille quelques années (en tout cas du côté chrétien) est bien insuffisante pour nous aider aujourd’hui, à moins d’y mettre une énergie folle pour en extirper quelque chose. Si je ne m’abuse, nous avons la liberté de mettre notre énergie ailleurs, et c’est bien contre cette liberté que les ultrareligieux se battent.

Pour ma part, je me bats aussi, mais avec ces quelques mots. Soyez du nombre.

(Image : formfaktor)

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La laïcité, ou nettoyer l’ardoise

Par Renart Léveillé

Dans mon billet de la semaine dernière, concernant la lubie catholique du maire Jean Tremblay, par boutade, je soumettais un anti-souhait :

(Et je ne veux lire personne déclamer que la laïcité est un complot de la religion athée…)

Mon collègue des 7 du Québec, Yan Barcelo, l’a en quelque sorte brisé, en titrant un billet récent : « Le laïcisme, nouvelle religion ». Malheureusement, il ne creuse pas tellement dans cette direction dans son texte, mais promet de le faire en conclusion dans un futur billet.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas bien difficile d’imaginer ce qu’aura l’air ce prochain billet quand pour lui le laïcisme est « un nouveau terrorisme intellectuel ». Pour arriver à une formule aussi chargée que celle-là, il faut visiblement être du côté, ou des croyants, ou du conservatisme moral, ou des deux.

En laissant quand même de côté les suppositions, j’en viens à me dire que les croyants (enfin certains) sont tellement pris dans leur monde qu’ils ne peuvent comprendre que les manifestations de leur foi peuvent être agressant pour d’autres, non-croyants et croyants d’autres confessions. À partir du moment où il est possible pour un croyant de prier en silence (même en étant en public), et que ce serait bien l’accommodement le plus raisonnable pour tous, crier haut et fort son supposé droit de prier à haute voix est le comble de la mauvaise foi…

Je vais prendre un exemple simple : le métal (dans le sens du style de musique). Si un maire décidait de faire jouer en début de réunion une pièce musicale de ce style, tout le monde serait d’accord pour dire que cela n’a pas sa place (même si personnellement le métal m’agresse vraiment moins qu’une prière, même pas du tout, d’ailleurs). Les amateurs de métal ont des occasions de se réunir pour en écouter ou ils le font en solitaire. La plupart sont des gens civilisés qui comprennent que leurs goûts musicaux ne doivent pas être imposés aux autres. Pourquoi certains croyants ne comprennent-ils pas cette évidence?

Je les entends déjà rétorquer que la prière est un héritage de notre passé, mais pas le métal, ce qui justifierait là toute cette croisade du maire (ainsi que ses forts appuis). Globalement, je ne nie aucunement cet héritage en pensant que la prière n’a pas sa place, puisque je vis sur cette planète : je sais que nous sommes en civilisation judéo-chrétienne, avec ses valeurs intrinsèques; valeurs que je ne peux nier en bloc, même si, séparément, elles me semblent avoir besoin d’un examen… Mais accepter le fait que c’est un héritage important veut-il dire pour autant qu’il faille cautionner ces manifestations de piété d’un autre temps, cette religiosité qui n’a plus sa place dans un monde (occidental) où adhérer à la religion n’est plus, heureusement! un préalable à l’acceptation d’un individu à la société?

Et encore, la tentative de lier par la force la laïcité (et même l’athéisme) à la religion dans son sens dogmatique est menée par la peur. C’est essayer de tout mettre sur un pied d’égalité pour espérer gagner des points. C’est chercher à imposer dans le débat un handicap à l’autre partie : c’est le réflexe de ceux qui se sont peinturés dans un coin, de ceux qui sont acculés au mur. La laïcité, c’est tout simplement nettoyer l’ardoise, repartir sur des bases plus propres, plus respectueuses de chacun, puisque chacun se « garde une petite gêne » en public quant à ses croyances, d’autant plus les personnes en situation de pouvoir, hein? Monsieur Tremblay!

Et puis, est-ce que le laïcisme a ses prières, son iconographie comme la religion? Idem pour l’athéisme? Oh! que non! Et ce n’est pas parce que le terme « doctrine » peut être utilisé pour nommer une religion ou un système de pensée qu’ils sont pour autant synonymes. Démagogie, quand tu nous tiens…

Dans le fond, qu’est-ce qu’on perd à réserver les affaires publiques aux affaires publiques? Absolument rien, les gens religieux sont bien libres de se pavaner avec leur foi avant et après les réunions. Si ça peut leur faire plaisir, je ne m’empêcherai pas en retour de ressentir à leur endroit un parfait mépris.

(Photo : analogian)

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La grande décision des chinois

Par Jean-Pierre Bonhomme

Image Flickr par chribou

La semaine dernière les Chinois ont pris une décision qui constitue un tournant dans l’histoire du monde moderne. Ils viennent de limiter à 250,000 le nombre de voitures particulières que les citoyens de Péking peuvent acheter (ou vendre) dans  l’année.

C’est le premier pays à affronter ainsi le complexe industriel de l’automobile (qui mène le monde ou à peu près).

Ce n’est pas que le chiffre est apaisant. L’arrivée annuelle d’un pareil parc automobile dans une ville ne peut passer inaperçu. Mais c’était davantage auparavant; l’auteur ne se rappelle plus des chiffres exacts à cet égard; mais il se souvient d’avoir été victime d’embouteillages monstres dans la capitale de l’Empire du milieu;  les autoroutes de huit voies –suspendues – ne suffisaient déjà plus il y a cinq ans. On se souviendra du fameux embouteillage – de dizaines de kilomètres sur la route qui mène au Tibet – blocage qui a fait souffrir les automobilistes et les camionneurs et qui a coûté cher à la nation. Il se souvient aussi des longs embouteillages sur la route qui mène de Boston à Cape Cod par ces beaux weekends d’été.

La décision chinoise vient défier les lois du marché. Elle désespère les commerçants garagistes dont certains – on le  craint – feront faillite. C’est un geste louable et que les États dits riches ne pourront poser car, chez eux, les lois du marché sont plus inflexibles que les décrets gouvernementaux. Soit. Mais ne félicitons pas trop les Chinois. Il est vrai que la Chine, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis est en train – le mot est juste – de construire divers réseaux de trains rapides et que cela pourra décongestionner la cité; un peu. Mais c’est dans la conception même de la ville que la Chine aurait pu donner l’exemple. Au lieu d’imiter en tous points les Américains et de laisser le marché privé concevoir exclusivement l’urbain en fonction de l’automobile, elle aurait pu aménager la cité un peu plus pour les piétons et pour les véhicules à deux roues.

Dans l’état actuel des choses les piétons, à Péking, ont l’impression de marcher sous un chapelet d’ «échangeurs» Turcot. Et cela s’avère partout… à commencer par la ville de Bangkok qui vient de se donner des «échangeurs» gigantesques tout bétonnés qu’ils sont en plein dans le centre ville. Cela juste au moment où Boston, avec son Big Dig, vient, à coups de milliards et pour des raisons esthétiques, a éliminé ses voies suspendues au cœur de la cité.

Il n’est pas dit que les aménagistes, les architectes et les urbanistes régleront tout cela.

Il se trouve, parmi eux, des banlieusards qui ne pensent qu’à se rendre rapidement à la maison de périphérie pour aller couper du gazon. Mais si nous voulons devenir heureux dans la vie et ne pas pourrir dans les embouteillages il faudra bien, un jour, faire agir la raison. Le raisonnable se trouve certes – au moins un peu – dans les universités.

Choisir les bons universitaires, les laisser libres, paraît être mieux que de laisser toutes les décisions aux mains des promoteurs privés.

N’est-il pas évident que la popularité de la maison particulière – y compris celle des «monster houses» – tient au fait qu’en périphérie les terrains, les terres sont sous-évalués?

Rappelons à nouveau que, pour régler cela, l’ancien premier ministre René Lévesque, dans son premier programme, avait proposé la municipalisation des sols. Il en aurait ainsi coûté plus cher d’aller s’installer dans les champs de patate et moins cher pour rester en ville. Pour cela les politiques, conseillés par les aménagistes et les architectes, auraient usé d’imagination pour construire des appartements (en copropriété de préférence) plus amènes pour les familles et où la qualité de vie aurait été au moins aussi intéressante qu’en banlieue. Il est évident qu’il se crée, en périphérie, de riches réseaux vitaux intéressants. Mais le coût social d’une fuite généralisée des familles vers l’excentricité parait trop lourd à porter. Il peut paraître snob de le dire, mais dans une majorité de cas urbains, la civilisation se développe dans les murs de la cité. Cela est facile à voir. Les interactions interpersonnelles sont plus faciles à établir. L’auteur de ces lignes, en tout cas, a, depuis 60 ans choisi de vivre dans les murs et, pour lui, les avantages dépassent les inconvénients.

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Classé dans Actualité, Jean-Pierre Bonhomme

Résistez !

Ceci est mon dernier billet sur les 7 du Québec … je tiens à remercier Mr Allard qui m’a ouvert cet espace pendant quelques mois, ainsi que les commentateurs qui ont bien voulu se pencher sur le partage proposé … à tous, merci, bon chemin !

Si la plupart de mes messages ( à part ma lecture de l’actualité) ici ou sur mon blog parle du cheminement vers le déconditionnement du mental, base minimale vers une libération mentale puis spirituelle, il reste que je suis vivant, actif, et non pas en train de me promener en robe blanche avec des fleurs dans les cheveux… devenir conscient, c’est aussi faire des choix dans la vie quotidienne qui refletent notre cheminement … un article du Activist Post donne quelques points sur lesquels vous pourriez vous aussi vous pencher , même en étant encore un citadin , par contre, le temps commence franchement à être compté, alors bougez !! bien qu’interpellant les citoyens américains, vous reconnaitrez facilement les actions à prendre, quel que soit votre pays :

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« Le systeme politique “démocratique” est clairement sous la coupe d’un cartel ploutocratique. Les banques multinationales ont détourné l’économie et sont en train de piller le public de ses biens. Les gouvernements locaux sont criblés de dettes insurmontables et impayables. Nos droits se reduisent en peau de chagrin. Des crimes qui ameneraient des citoyens normaux en prison sont maintenant perpétrés ouvertement par les élites et leurs organizations en toute impunité; et peut-être pire, la structure du pouvoir est en train d’établir un contrôle systémique de l’internet pour museler la dissidence.

De ce fait, il parait impossible d’effectuer de véritables changements. Quoiqu’il en soit, le contraire est totalement possible. La seule raison réele pour laquelle le systeme actuel est maintenu, est que la majorité des gens l’accepte.

Ceci dit, le changement n’interviendra pas en changeant la structure politique par le vote, car peu importe la noblesse d’esprit des protagonists, ils devront toujours jouer un jeu corrompu et faussé. Le changement ne viendra pas de protestations violentes ou par un hacktivisme cybernétique offensif; ceci n’incitant qu’au enforcement de l’État policier déjà en place.

Nous nous devons d’arrêter de supporter le systeme, individuellement, de façon a le changer.

Parce que notre démocratie representative est devenue une fraude et que les medias et les cours de justice sont gelés pour les oligarques, notre seule action possible devient la rébelilon non-violente, une personne et une communauté a la fois. Nous pouvons exposer les crimes et l’immoralité de la coporatocratie par la désobéissance civile et l’objection de conscience. Nous avons la possibilité de punir les compagnies multinationals qui commettent des fautes flagrantes sur l’humanité et l’environnement simplement en les boycottant. De plus, nous pouvons reconquérir de maniere pacifique notre liberté en devenant de moins en moins dependant du systeme pour nos besoins de base.

Voici dix solutions pour un activisme non-violent:

1. Acheter local: Un des cartels le plus puissant qui a ses tentacules dans le(s) gouvernement(s) est le cartel de l’agro-alimentaire. Son agenda a toujours été de controller les resources de base de la nourriture telles que le blé, le maïs, le soja ou le riz. Le meilleur moyen de conquérir ce cartel est de consommer et de manger local: produisez votre propre alimentation, rejoignez et contribuez a des cooperatives locales et engagez vos voisins dans une communauté pour plus de solutions locales au probleme de la nourriture. Les cooperatives locales sont également un excellent moyen de commercer localement des productions artisanales voire meme des services. De maniere évidente, faites de votre mieux pour éviter les OGM et mangez bio des que et aussi souvent que possible. Enfin, soyez vocaux et actifs contre les OGM et le cartel qui contrôle les instances gouvernementales de l’agriculture et de ses agences de sécutité a la consommation et production.

2. Devenez plus autonôme: Notre société moderne nous a rendu dependants de quelque chose ou de quelqu’un autre que nous-mêmes pour la plupart des nécessités de la vie telles que l’électricité, la nourriture, l’eau, les soins médicaux, la sécurité et l’éducation. Cette dépendance nous livre pieds et poings lies a l’État cartélisé. Ainsi, la seule entité qui a le pouvoir de nous redonner la liberté est nous-mêmes et nous pouvons reprendre notre indépendance par l’auto-suffisance.
Être auto-suffisant veut dire apprendre les techniques qui vous aideront vous et votre famille a survivre les marasmes de l’économie et autres situations d’urgence.
Ceci vous aidera sans doute également a être moins dépendant de votre fonction sociale dans la mesure ou cela vous fera devenir un producteur indépendant plus utile, et potentiellement un leader de votre voisinage et de votre communauté vers une production plus efficace et éloignée au plus possible de toute dépendance

3. Être en meilleure santé: L’augmentation du rythme de vie semble offrir énormément de distractions quant a l’importance de vivre une vie saine, équilibrée et libre. Notre monde moderne offer beaucoup de choix faciles tells que le fast food a a place de produits frais, la télévision a la place de la lecture, de l’exercice ou de la meditation; l’internet et son réseau de “socialisation” au lieu de relations personnelles empiriques, etc… Identifiez les zones de manqué dans votre vie et changez en consequence de façon a améliorer votre santé, votre condition physique, vos facultés mentales et intellectuelles and votre evolution spirituelle. Ces domains sont ceux qui nous maintiennent a la fois dans les bons et les mauvais moments, et non pas les téléphones portables, les jeux électroniques et le monde virtuel.

4. Achetez de l’argent et de l’or: Les Etats-Unis ont besoin d’une révolution monnétaire avant que le dollar ne soit sujet a un effondrement complet.
Comme toute révolution, ceci doit commencer par une action de rebellion de la base. Le meilleur moyen de commencer est de convertir votre dollar qui se dévalue en argent ou or physique. Ceci va punir les banques, tres spécifiquement JP Morgan et le reserve fédérale ainsi que protéger vos acquis financiers. De plus, si le dollar continue a s’effondrer, l’argent et l’or vont tres certainement redevenir des monnaies d’échange viables de nouveau dans la société, comme cela l’est déjà dans une bonne partie de l’état du Michigan. Acheter de l’argent au poids est quleque chose que tout le monde peut faire et cela est maintenant plus que recommandé.

5. Exposez l’agenda: Cet “agenda” est celui de la consolidation de la richesse, du pouvoir, et du contrôle dans tous les domanes possibles et imaginables. L’élite transnationale est en phase de tout controller de maniere unique, ce qu’ils appellent “dominance totale (NDT: full spectrum dominance en anglais) des economies et des sociétés. En d’autres mots, la souveraineté nationale, locale et individuelle est finie. Il est tres important d’engager votre communauté locale, spécifiquement les leaders locaux et les forces de police, a reitérer leurs voeux de servir la communauté et l’intérêt general sous couvert de la Constitution et de ne pas suivre les orders et requisitions illégales fédérales. Surtout, ne pas se laisser aller a la tentation de l’apathie des que vous commencez a compendre les rouages du systeme de contrôle. Ces systemes de contrôle comptent en premier lieu sur l’ignorance des citoyens, ensuite sur leur manqué de courage a réagir. De fait, dites haut et clair ce en quoi vous croyez, tel que la paix, la liberté, l’égalité et la justice avec plus de force encore que ce pour quoi vous hurlez n’être par d’accord.

6. Boycott: Aux Etats-Unis (et en occident), il est evident qu’un systeme a été développé économiquement pour une seule chose fondamentale: la consommation. Ceci est LA valeur qui a été donnée a chacun des sa naissance. Ainsi, une des meilleures façon d’exprimer votre opinion et votre mécontentement est avec votre porte-feuille. Chaque achat que vos faites va soit donner plus de puissance ou de perte de marché par le boycott a cette structure corporatiste et industrielle. Renseignez-vous sur qui est le veritable propriétaire et de quelles pratiques inhumaines résultent les produits que vous achetez; de cete façon, vous pourrez prendre des decisions importantes, réfléchies et intelligentes qui supporteront votre santé et feront la promotion de l’égalité et de la justice.
Additionnellement, il est tres important de connaitre la nature réelle des produits que vous achetez, ainsi vous ne serez pas victime de la publicité éhontée faite et des leurres du gros business. Rejoignez ou créez des campagnes d’information pour éduquer les consommateurs et forcer pour un meilleur étiquettage des produits pour que ce soit plus facile a la fois de s’y reconnaitre et aussi de boycotter en consequence.

7. Politique locale: Ne perdez pas votre temps et votre énergie sur les politiques d’États. Ceux-ci ont été achetés il y a longtemps par des instances financiers supérieures qui financent leurs campagnes électorales a coup de dizaines de millions. Au lieu de cela, soyez impliqués dans la politique des villes et des initiatives communautaires. Le future sera rebâtit de la base, a commencer par votre communauté de voisinage. La politique locale est le levier par lequel vous pouvez influencer des changements notables. Tout ce qui peut être fait pour virer les produits chimiques de votre eau potable, jusqu’a virer la TSA de votre aéroport local, ou refuser le recrutements militaire et les centre de fusion de l’information dans votre environnement en contestation de la guerre factice contre le terrorisme; tout cela peut-être fait au niveau local. Chaque petite victoire enverra des ondes de choc dans les autres communautés ainsi que dans le pays. Soyez sûr de bien documenter les étapes menant a la victoire locale et partagez, diffusez l’info aux autres pour créer une emulation de terrain.

8. Refus de l’effort militaire: Ne contribuez pas a l’effort de ces guerres frauduleuses et criminelles en Afghanistan et en Iraq et ne succombez pas a la pression mise de ne pas “être un patriote”. Il y a de tres nombreux groupes de veterans qui ont vus a travers les mensonges des gouvernements qui ont induits de nombreuses morts inutiles, ainsi qu’a la destruction du pays. Il n’y a en fait rien de oplus patriotique que de demander que nos troupes soient utilisées pour renforcer le pays et non l’affaiblir. Pour certaines personnes, il n’y a aucune excuse a entrer en guerre, jamais et le fait de de perpétrer la guerre assure l’affliction du pays. C’est une affirmation profonde de courage que de vivre par ses convictions. Ainsi, si s’opposer aus guerres illegales et crimininelles est votre conviction la plus profonde, devenez objecteur de conscience et contribuez a la paix et non a la guerre. Comme Gandhi le disait en son temps: “Il n’y a pas de voie de la paix, la paix est la voie.”

9. Arrêtez d’utiliser les banques: Les banques ont prouvé avec le temps qu’elles étaient une des formes les plus immorales de la planete. Au-dela de leur style maffieux, frauduleux de casino Wall Street style ainsi que de la fraude des prêts immobiliers/expulsions/repossessions, ces institutions profitent égalament grassement des guerres, des trafics de drogue au Mexique et ailleurs et de la tonte generalisée du public. Certaines trouvent leurs actions si horribles qu’elles préferent declarer banqueroute plutôt que de donner de l’argent. A l’extrême, nous ne devrions plus endorser des banques ou toutes insitutions financiers engages dans les prêts a intérêts, les cartes de credit, les prêts d’achat de véhicules etc… Utilisons des petites banques locales en dehors des cartels financiers. Une autre action efficace est de commencer a supporter une monnaie locale en compétition avec la monnaie de singe de l’état. A l’échelon federal, nous pouvons influer pour que nos élus supportent les effort de Ron Paul afin de légaliser des monnaies compétitives a l’échelle nationale.

10. Résistance a l’impôt: Devenir un resistant a l’impôt est une action de désobéissance civile puissante et a risqué pour le citoyen, a mons d’être un des privilégiés comme Geithner qui ne paie pas d’impôt. Quoi qu’il en soit, alors que le systeme bipartite est une farce prouvée, le gros business gagne a tous les coups et la volonté du peuple n’est plus représentée dans les medias et les coures de justice; ainsi les citoyens n’ont plus d’autre recours que la désobéissance civile pour se faire entendre et agir efficacement comme moyen de rebellion non-violente sous toutes ses formes. Le boycott de l’impôt est souvent utilisé par les objecteurs de conscience pour ne pas justifier l’utilisation de l’argent du contribuable vers le développement militaire et les guerres illégales, l’autorisation de la torture, le développement de l’État policier et les sauvetages financiers frauduleux des banques lors de crises économiques. D’autres boycotteurs de l’impôt sur le revenu refuse de le payer en expliquant qu’il est de fait illegal et anticonstitutionnel.

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J’y rajouterai un 11 perso :
11 Informez vous, apprenez à discerner la vérité de la propagande, la Connaissance protége, lisez, lisez, mais réfléchissez au lieu de lire 45 articles par jour sur 10 blogs et juste gober, apprenez à vous faire confiance, à suivre votre intuition …
Non pas une intuition basée sur vos émotions qui viennent de vos croyances, de votre culture, de votre mari/femme, de vos conditionnements, de votre religion, non, l’intuition qui vient de votre cheminement à rejoindre votre centre, là où Est le « JE » derriere la personnalité quotidienne ..Y a des « techniques », apprenez et pratiquez… quand vous aurez « travaillé » à rejoindre plus facilement ce centre là, ce silence intérieur, cette connection, vous arrêterez de gober aussi bien les conneries du systéme que les conneries délivrées par ceux qui se pensent en marge du systéme mais qui en fait sont juste une simple mesure de contrepoids et qui s’effondreront face à la réalité de la situation versus leurs fantasmes.

En passant, sur les 10 points de l’article , j’en remplis 8 .. la politique locale, bof, et l’achat d’or ou d’argent, ben je préfére investir dans du concret ( outillages, génératrices, graînes, cave froide… par exemple) et acquérir différentes compétances manuelles utiles ( charpenterie, menuiserie, électricité, mécanique…) en plus de mes compétances professionnelles…

Ça fait 20 ans que je le dis : arrêtez de voter, arrêtez d’utiliser les banques, consommez local, devenez autonome , arrêtez de nourrir le systéme, il ne tient que par votre production et votre manière de consommer et par vos peurs des « si » .. y a pas un « illuminati » ou un « reptilien » ou un « vénusien » qui peut vous obliger à faire ce qui ne vous tente pas, alors déconditionnez vous et agissez , résistez !!

Fin de transmission
Marc

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

2011: Bons voeux aux éclaireurs !!

« N’allez pas où le chemin vous mène, allez au contraire là où il n’y a pas de chemin et laissez une piste. » Ralph Waldo Emerson


« Éclaireurs : celui qui a pour mission de partir en avant, d’observer les lieux et rapporter les informations susceptibles d’aider ceux qui sont restés en arriere « 

En ce début 2011, nous vivons dans une société humaine moribonde. Parce qu’ils ne favorisent ni l’égalité ni la fraternité, tous les systèmes politiques sont des échecs sur le plan humain. Nous sommes également rendus dépendants de la mécanique de la consommation, du profit, du labeur contraint, de la compétition ainsi que des injustices et violences qui en résultent. Une simple lecture objective de notre actualité au quotidien suffit à voir les limites atteintes, il n’y aura plus de retour, les choses ne redeviendront plus ce qu’elles étaient …

Ce n’est pas seulement un échec, nous sommes en train de verser dans la dictature.

Toute tentative de restaurer quelque chose de plus sain est automatiquement imbriquée dans le moule dont nous sommes les artisans et les victimes.
Nous sommes dans une impasse qui fait fleurir les prédictions les plus sombres. Tout le monde un minimum conscient le pressent, il faudrait une catastrophe mondiale pour que ce systéme soit ébranlé, parce que trop monumental, trop enraciné maintenant pour être changé. Pourquoi vouloir changer ceux qui ne le veulent pas ?

Alors, vous, les Éclaireurs que j’ai l’honneur de croiser sur ce blog et ailleurs dans cet espace virtuel, vous portiez en vous cet appel secret bien avant qu’on ne se rencontre … pas celui de la révolte, celui de la conscience. Vous acceptez que la société des hommes ait suivi ce chemin, mais vous en esperez un autre … nous savons qu’on ne pourra pas refaire le monde, mais ça serait quand même insensé de ne pas essayer hein ?

Les éclaireurs n’ont plus besoin d’explications, de théories, de connaissances, le plus gros des sacs ont été posé, ils savent ce qui est, parce qu’ils ont dans leur coeur la référence qui leur indique leur emplacement au carrefour qui se présente, juste avant la dernière ligne droite que sera cette année 2011 …
Porteurs d’une connaissance au delà des mots, les éclaireurs ont cet espoir qui n’a pas été enseveli sous les masques et les ambitions du systéme. Il y a beaucoup d’éclaireurs, prêts depuis longtemps, attendant le signal pour se rassembler. Je vous vois comme une famille dispersée dont les membres se retrouvent ici et là, dans le rêve de cette réalité ou dans le rêve du virtuel, je vous aie croisé, peintres, artistes, paysans, chercheurs, blogguers, jeunes, vieux, hommes ou femmes de tout âge, ayant déjà fait vos choix de vie et cheminant dans votre réflexion …

Le paradis et l’enfer sont en nous; leurs portes sont très proches l’une de l’autre; avec la main droite nous pouvons en ouvrir une et avec la main gauche nous pouvons en ouvrir une autre. D’un simple changement du mental, notre être est transformé et nous passons de l’enfer au paradis et du paradis à l’enfer. Chaque fois que nous agissons inconsciemment, sans vigilance, nous sommes en enfer; chaque fois que nous sommes alerte et agissons en pleine conscience, nous sommes au paradis.
Nous ne voulons pas d’une révolution sanglante, nous voulons re-inventer le rêve .
Nous n’avons plus l’exaltation des missionnaires ou des nouveaux croyants, nous sommes déjà pénétrés de la joie simple d’être vivants, du désir de partager, nous ne sommes plus attachés aux dogmes qui veulent dissocier le monde de l’Esprit et celui de cette dimension, nous ne sommes pas repliés dans une philosophie ou une religion de reclus, nous sommes simplement des porteurs d’une Conscience qui s’éveille, de mots qui se sément et d’énergies qui s’échangent …

Je vous salue, les temps approchent où la flamme va vaciller face au grondement du monde, la folie des populations , la peur va s’installer subtilement comme une maladie, il faudra rester centré sur cette dernière ligne droite à travailler à une prise de conscience collective., en paix, en conscience, ensemble .. merci d’être là, bonne année mes amis !

Marc Lafontan

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

2011 : quel vent dirigera votre bateau ?

Un juriste dit : Mais qu’en est-il des nos Lois, maître ?
Et il répondit : Vous vous délectez à établir des lois, mais vous éprouvez un délice plus grand encore à les violer. Tels des enfants jouant au bord de l’océan, qui construisent avec persévérance des châteaux de sable, puis les détruisent en riant. Mais pendant que vous construisez vos châteaux de sable, l’océan apporte d’avantage de sable à la plage, et quand vous les détruisez, l’océan rit avec vous. En vérité, l’océan rit toujours avec l’innocent.


Mais que dire de ceux pour qui la vie n’est pas un océan, et pour qui les lois humaines ne sont pas des châteaux de sable, mais pour qui la vie est une roche, et la loi un ciseau avec lequel ils voudraient la tailler à leur propre image ? Que dire du paralysé qui hait les danseurs ? Que dire du bœuf qui aime son joug, et pour qui l’élan et le daim de la forêt sont des choses égarées et vagabondes ? Que dire du vieux serpent qui ne peut plus perdre sa peau, et pour qui tous les autres sont nus et sans pudeur ? Et de celui qui arrive le premier à la fête du mariage et qui, repu et fatigué, s’en va clamant que toutes les fêtes sont des forfaitures et les convives des hors-la-loi ?
Que dirais-je d’eux sinon qu’ils se tiennent aussi dans la lumière, mais tournent le dos au soleil ?
Ils ne voient que leurs ombres, et leurs ombres sont leurs lois.Et que signifie le soleil pour eux, si ce n’est ce qui projette les ombres ? Et qu’est-ce que reconnaître les lois, sinon se baisser et tracer leurs ombres sur le sol ?

Mais vous qui marchez face au soleil, quelles images dessinées sur le sol peuvent vous arrêter ?
Vous qui voyagez avec le vent, quelle girouette dirigera votre course ?
Quelle loi de l’homme vous contraindra, si vous ne brisez votre joug sur aucune porte de prison faite par l’homme ?
Quelle loi craindrez-vous, si vous dansez et ne trébuchez sur aucune chaîne de fer forgée par l’homme ?

Khalil Gibran

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

Un Joyeux Noël et de l’espoir pour l’humanité

Par François Marginean

Après cette longue année mouvementée, voici arrivé la fin de 2010 avec cette période des réjouissances qu’apporte Noël et le Jour de l’An. Nous avons couvert une multitude des sujets les plus chauds, incluant la « pandémie » de grippe A/H1N1, la catastrophe de BP dans le golfe du Mexique, les dessous de la crise économique mondiale, la fraude du réchauffement climatique, l’attaque barbare en eaux internationales par Israël de la flottille d’aide humanitaire destinée aux Palestiniens, la chute des médias traditionnels, la montée de la tyrannie, du terrorisme et de ses véritables origines, du fonctionnement du système, de la fluoration et de beaucoup d’autres. Vous pouvez d’ailleurs retrouver la compilation complète de tous ces articles sur Les Nouvelles Internationales.

Bien que cela puisse être parfois déprimant, nous devons nous rendre compte d’une chose qui est très positive: l’information circule et la conscience des individus et de l’humanité ne cesse de croître. Si nous voyons des mensonges, de la corruption, de la collusion et des fraudes partout, c’est que nous en avons pris conscience plus que jamais auparavant. Cette ère du pouvoir brut se termine et une nouvelle prend définitivement sa place. Il s’agit de l’ère de l’éthique et de la conscience universelle. Nous sommes en route vers une conscience universelle de co-création. Mais avec le pouvoir, vient la responsabilité devant la vie.

Alors, en ce temps des fêtes, au lieu de discuter de sujets difficiles et peut-être un peu déprimants, je préférerais jeter un regard à ce qui est positif. Malgré tout, je conserve une confiance inébranlable en l’esprit humain et l’humanité. La science est en train de prouver que la pensée est littéralement créatrice, qu’elle influence l’organisation de la matière et même des particules. Plus ça va, plus on réalise que la pensée est créatrice et que l’intention joue un rôle primordial dans les processus de la création, d’où notre prise de conscience graduelle que nous sommes des êtres co-créateurs. Est-ce la signification profonde de l’homme créé à l’image de Dieu?

En conséquence, il apparait donc que rien n’est plus important que ce que nous pensons. Dans cette perspective, on commence à comprendre pourquoi il y a tellement d’argent dépensé pour influencer et contrôler ce que l’on pense. Il y a clairement des avantages à maintenir une population dans la peur et l’insécurité. Il y a des raisons évidentes de mal informer les gens, de les arroser de désinformation, de propagande et de mensonges. De les abrutir via le système d’éducation. De les faire sentir impuissants et incapables de se gérer soi-même. Mais à force de manquer de vision pour nous-même en tant qu’humanité et pour notre futur, nous risquons de mettre en marche les mécanismes de notre propre disparition. Plusieurs peuples et civilisations sont venus et disparus. Nous ne serions certainement pas les premiers ni les derniers.

Certains peuples n’ont pas su s’imaginer de futur et donc, ils n’en ont jamais eu. Il faudrait songer à éviter ce piège.

La plus ancienne loi de l’univers est celle-ci: «Ce à quoi vous portez attention, est ce dont vous prenez conscience».

Ce dont nous sommes devenus plus conscients en 2010, c’est l’état de pourriture du système et aussi que nous sommes menés par des gens qui sont majoritairement inconscients et insensibles, sans empathie pour la vie en général. N’est-ce pas là la définition même de la psychopathie? Si cela a pu être possible, c’est parce que nous avons laissé les choses aller, nous avons remis notre pouvoir entre de mauvaises mains, s’en remettant à des autorités extérieures au lieu de l’autorité intérieure. Nous sommes responsables de l’état du monde. Même si nous n’avons pas directement causé tous les maux auxquels nous faisons face en tant qu’humanité, population mondiale, nous en sommes responsables en notre ignorance, notre indifférence et acceptation de l’inacceptable. Mais cela change, imperceptiblement en premier lieu, mais attention au jour où cela devient apparent dans la dimension physique, car ce jour-là, tout devient possible.

L’univers et la vie ont un agenda, un sens et donc un but. Ils tendent tous deux vers plus de conscience et tout est instrument pour y parvenir. Si c’est en passant par l’expérience de fraudes monumentales, de manipulations et de sacrilèges contre la vie, ainsi soit-il. La vie est implacable. Nous avons le libre-arbitre, nous sommes libres de ne pas suivre le sens de la vie garant de la joie de vivre et de la satisfaction profonde et durable de la vie, mais nous ne sommes pas libres d’en subir les conséquences. Je vous le rappelle, des civilisations entières se sont détruites elles-mêmes, à plusieurs reprises, dans cette longue aventure de l’humanité. La vie et l’univers sont patients. S’il faut recommencer à partir de zéro, ainsi soit-il. Ceux qui ont le plus à perdre, c’est nous. Nous avons reçu le cadeau inestimable – la vie – et notre responsabilité est d’en faire le meilleur usage. Lourde responsabilité, d’où la crise d’adolescence que l’humanité traverse présentement. Nous sommes en train d’évoluer et de devenir une espèce adulte, plus mature et consciente. Voilà la vue d’ensemble qui nous manque parfois, noyés que nous sommes dans la vie quotidienne et ses aléas.

Malgré tout, ces regrettables évènements nous poussent à évoluer et faire grandir notre conscience. Et cette conscience grandit avec l’amour. Tout a un sens.

Nous sommes en train de redéfinir notre réalité et de nous redéfinir nous-mêmes en tant qu’espèce. Nos motifs, nos valeurs et ce que nous voulons être. C’est probablement ce qui se passe avec Noël aussi. Plusieurs, dont moi le premier, se plaignent de la commercialisation de Noël. Les grands magasins commencent à vendre les items de Noël au mois d’août et on voudrait nous faire croire que tout a rapport avec la valeur des cadeaux que nous distribuons. Noël est dénaturé et vidé de son sens. Bien sûr, pour la religion chrétienne, c’est la naissance du Christ et tout ce que cela signifie. Mais pour le non-pratiquant que je suis, cela signifie davantage une question de valeurs qui nous animent. C’est la famille, les amis, l’amour et la joie. C’est le partage, tendre la main et penser à l’autre. Noël, c’est donner et célébrer en famille et entre amis, être heureux, tous ensemble. Au lieu de se plaindre de la commercialisation de Noël, il nous suffit d’en faire ce que nous voulons. Ce n’est certainement pas à propos de celui qui a le plus gros cadeau, mais plutôt de profiter de ce moment pour réfléchir et méditer sur le sens de la vie en général et sur le sens de sa propre vie, incluant nos valeurs, ce que nous voulons être et ce dont nous voulons vraiment faire l’expérience, de manifester cette intention et d’être intègre.

Car si l’humanité a un espoir, c’est au coeur de chacun d’entre nous qu’il se trouve. Le Christ, c’est un symbole qui signifie «la bonne nouvelle». De nombreux prophètes ont incarné cette bonne nouvelle qui signifie qu’il est humainement possible et réalisable d’atteindre ce niveau d’achèvement et d’harmonie intérieure. C’est l’incarnation d’un niveau de conscience élevée qui nous a été démontré. Là réside toute l’importance du message et du symbole. Voilà la tâche essentielle de chaque être humain face à la vie: s’harmoniser intérieurement et s’orienter dans le sens de la vie. L’ennemi commun que nous avons tous, c’est la vanité, ou vanitas – ce qui est vide de sens. Il nous faut délaisser l’amour du pouvoir pour retrouver le pouvoir de l’amour. Il faut chercher constamment la victoire sur la vanité, mais éviter qu’elle ne se transforme en vanité de la victoire.

Un moyen de demeurer humble devant la vie est de prendre conscience du côté sacré de la vie, ce qui n’a rien d’une religion, mais tout d’un sentiment de religiosité face à tout ce qui EST. De prendre régulièrement le temps de contempler ce côté sacré de la vie, d’être plein de gratitude face à tout l’univers et de montrer notre appréciation pour toute la création. Nous en faisons partie, nous ne sommes pas à l’extérieur de la création, de la vie, de l’univers et même de Dieu, pour les croyants. Il n’y a pas que des lois dans le monde physique, le monde extérieur, gérant le fonctionnement de la matière. Il existe aussi des lois immuables déterminant le fonctionnement du monde intérieur. Les découvrir, c’est aussi révéler le sens de la vie et les conditions de satisfaction de notre être. Ces lois n’ont rien à voir avec les dogmes religieux, le moralisme ou l’amoralisme. Ce sont des lois biogénétiquement fondées. Voilà, en fin de compte, pourquoi l’autorité extérieure est toujours appelée à être un échec. Seule l’autorité intérieure détient la vérité et toutes les réponses. Nous savons tous faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal… à part peut-être les psychopathes inhumains jonchant cette planète. À nous d’en prendre conscience et d’agir conséquemment.

Pour terminer, j’aimerais vous partager une pensée qui sera mon cadeau de Noël pour, chers lecteurs. Il s’agit d’un passage du livre du Docteur Marianne Sedar, à la découverte de soi-même, basé sur la pensée et l’oeuvre de Paul Diel, que j’estime énormément pour sa lucidité à propos du fonctionnement du monde intérieur, ayant débouché sur l’élaboration de La psychologie de la motivation.

Pour ma part, je vous souhaite donc un vrai Joyeux Noël!

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Comprendre d’une part ce que la vie exige de chacun de nous et, d’une autre part, comment et pourquoi – pour quels motifs – nous nous détournons de cette exigence est le seul moyen de retrouver un critère de valeur sensé et de nous affranchir de tous préjugés, les croyances ou les superstitions qui nous conditionnent depuis l’enfance.

Nul ne peut changer les circonstances de sa vie passée, l’éducation qu’il a reçu,le milieu dans lequel il a grandi, les influences qu’il a subies, les frustrations de toutes sortes dont il a souffert. Mais chacun peut prendre conscience de la manière dont il réagit face à ces circonstances, de son attitude en face des accidents de la vie, et finalement des motifs qui le pousse à réagir toujours de la même manière. Pourquoi l’un se sent-il toujours coupable et inférieur? Pourquoi un autre n’admet-il jamais qu’il ait tort? Pourquoi un autre se prend-il sans cesse en pitié chaque fois qu’il lui arrive quelque chose de déplaisant? Pourquoi a-t-on peur de vivre? Pourquoi tant de personnes sont-elles angoissées, déprimées, inquiètes? Pourquoi souffre-t-on d’insécurité et de solitude?

Il y a le monde et la vie avec ses drames et ses conflits, et il y a notre manière propre de réagir face à eux. Cesser de réagir selon l’ornière creusée par nos motifs inconscients, par tous les faux jugements de valeur que nous avons emmagasinés, et agir selon des motifs plus justes et un critère plus satisfaisant est la seule démarche qui puisse faire de chacun un être responsable, libre et heureux de vivre.

Cela, c’est vivre pleinement. C’est devenir entièrement soi-même. C’est accepter de se voir tel que l’on est et c’est accepter les autres tels qu’ils sont. C’est donc devenir capable d’aimer authentiquement.

Comment y parvenir? En écartant les masques dont on est tenté de s’affubler, les comédies que l’on est tenté de se jouer, les mensonges que l’on est tenté de se raconter dans l’espoir vain de se prouver que l’on est bien tel que l’on «devrait» être. Pour devenir soi-même, il faut donc se connaître et se connaître c’est, avant tout, être capable de dépister toutes ces tentations qui menacent notre être authentique.

Être soi-même c’est finalement admettre que l’on est tour à tous bon et mauvais, juste et injuste, tendre et cruel, jaloux, possessif ou envieux et désintéressé et généreux, au lieu de se réduire à l’un ou l’autre de ces aspects de soi. C’est intégrer tous les sentiments, les émotions, les désirs qui font partie de nous-mêmes afin que de leur confrontation résulte une attitude plus sensée et plus satisfaisante.

Il ne s’agit pas de se changer par un effort de volonté, mais de s’accepter. Car s’accepter avec sa force et ses faiblesses, c’est changer. Se donner pour but de changer est au contraire refuser d’assumer ce que l’on est. C’est projeter dans un avenir plus ou moins lointain son espoir de mieux vivre. C’est se préparer sans cesse à vivre alors que la vie est ici et maintenant.

Se découvrir soi-même à chaque instant, sans se condamner ni se justifier, et à travers soi, découvrir l’humanité entière est l’expérience qui donne à la vie son prix et sa richesse. Cette expérience est à la portée de tous ceux qui cherchent à s’orienter dans un monde incertain et secoué, à trouver la voie de l’épanouissement.

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Depuis des années nous assistons, impuissants, à une détérioration croissante de la qualité de la vie – de notre vie. L’incommunicabilité entre les êtres, l’indifférence générale, le «chacun pour soi» qui en témoignent, sont devenus mots courants de notre langage, lieux communs ou presque exprimant un état de fait, une réalité avec laquelle chacun s’habitue à vivre et dont il ne se sent pas personnellement responsable. L’absence de motivation dont souffre une partie de la jeunesse n’est qu’une autre manière d’exprimer ses réticences, ses hésitations, son manque d’enthousiasme à l’égard de cette réalité qu’il lui est demandé d’assumer comme si elle était l’unique réalité de la vie: une vie sans amour et sans joie, une vie réduite à sa seule dimension matérielle, économique, une vie horizontale, linéaire et quantitative.

Dans cet océan d’indifférence quotidienne, seules surnagent les passions politiques et religieuses. Mais elles dressent l’homme contre l’homme par la conviction sur laquelle elles se fondent de détenir la vérité, à l’exclusion de tout autre. Reste la science. La science porteuse de tout l’espoir du XXe siècle. Mais une science dont il faut bien dire qu’elle est en train d’accélérer notre chute en réduisant l’être humain à l’état de matière, en niant l’esprit humain sous prétexte qu’il n’est pas constatable.

Crise de civilisation, décadence de la société, perte de nos valeurs morales, quels que soient les termes employés, ne recouvriraient-ils pas tous une même question angoissée: notre passion de vivre, notre passion pour la vie, serait-elle éteinte? Le courage, l’espoir et la foi en la vie nous auraient-ils abandonné? Nos âmes seraient-elles mortes, étouffées par nos préoccupations matérielles, nos tracas quotidiens, par les menaces de toutes sortes – chômage ou guerre – qui pèsent sur le monde et qui ne le spiritualisme des religions, ni le matérialisme scientifique ne nous apprennent à affronter calmement, véridiquement.

Entre la religion qui exalte l’esprit au détriment de la matière et le matérialisme scientifique qui exalte la matière au détriment de l’esprit, n’y a t-il pas place pour autre chose, d’autres certitudes, d,autres valeurs à partir desquelles nous pourrions réinventer notre vie? Entre le moralisme de la religion et l’amoralisme de la science entre lesquels le monde vacille alternativement, n’y aurait-il pas place pour une autre morale, une morale authentique sur laquelle nous pourrions fonder notre vie et l’épanouir? Qui ne serait pas fondée ni sur une idéologie spiritualiste, ni sur une idéologie matérialiste, qui ne serait pas croyance mais certitude, qui donnerait à notre existence une orientation et un sens, qui pourrait enfin nous servir de critère de valeur et donc de guide pour penser mieux, pour aimer mieux. Un guide pour mieux vivre, qui nous conduirait vers la satisfaction profonde de nous-mêmes et de la vie.

Un tel critère existe et au milieu de la désorientation angoissée et angoissante qui est la nôtre, il est possible à chacun de nous, individuellement, de le découvrir au fond de lui-même et de ranimer ainsi son espoir en la vie et sa joie de vivre. Paul Diel disait toujours: «Je ne vous offre pas une croyance mais une expérience».

Cette foi en la justice de la vie n’est autre que la certitude sentie et réfléchie que la vie a un sens et des lois, que s’y opposer conduit inéluctablement à la souffrance psychique, affective et même corporelle, et que s’y conformer nous conduit vers la liberté, la joie de vivre et l’amour.

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Classé dans Actualité, François Marginean

Imagine


Quand nous avons déménagé ici en forêt boréale à l’extreme nord du Lac St Jean, il y a …. quelques années maintenant (déjà ?), on se disait qu’on aurait la paix, dans la nature pour faire pousser une flopée de gamins et de chiens … Juste derriere notre terrain on a une rivière, une belle chûte d’eau , la forêt, le soleil du nord qui te cuit et te rougit, les roches ferreuses , la mousse, les loups, les ours, les orignaux, les couleurs, les senteurs, pas de voisineurs, pas d’inspecteurs, pas d’emmerdeurs.


Notre toute petite municipalité endettée a récemment vendu la chute d’eau à une compagnie qui va développer un barrage dont l’électricité va permettre d’alimenter une mine plus au nord… mine qui devrait fournir, bien évidement, du travail à la population locale maintenant qu’ils ont rasé / replanté / débroussaillé toute la forêt locale jusqu’au cercle artique pour la 3 ième fois en 40 ans, et que l’industrie du bois est en faillite et que les arbres sont sous l’attaque de la « tordeuse » vu qu’ils n’ont pas replanté en diversité mais juste mis aux 6 pieds du pin norvégien non adapté à notre place et donc plus enclin à attraper les maladies… bref , tout le monde est content, la municipalité va faire du bacon, les chômeurs vont miner, l’État subventionne à tour de bras pour remplir la boîte à vote aux prochaines élections, le journal local fait de beaux portraits de tout ce monde avec de belles dents blanches ben content, pis la nature, ben on s’en calisse, ça repoussera ben, pis on est tellement loin de tout , faut bouffer et payer les dettes, y a que les citadins pour brailler sur une chute dont tout le monde se calisse de toute façon , pis y en a d’autres des chutes de toute façon, back off le grano … ok.

Presque tous les matins quand je me réveille je me demande si je devrais écrire sur ce blog ou aller exploser ce foutu barrage.

Ceux qui sont au pouvoir ont réussi à rentrer dans la tête du monde de nous associer à eux, pour que nous fassions partie de ce ‘nous’ et devenions inséparables d’eux. De cette façon ils ne peuvent être mis en jeu, remis en cause ou renversés sans nous attaquer nous-mêmes. C’est le but ultime du nationalisme, de fusionner une nation entière dans un accord avec les dirigeants, de sorte qu’aucune action, et peu importe son obscénité, ne soit remise en question.

L’esclave ne peut arracher sa chaîne du mur de la démocratie, hey , c’est la majorité qui a décidé, majorité élue par le vote qui représente la preuve que tout va bien dans la bulle démocratique et qu’on a donc choisi , assume ton opinion bonhomme, t’as participé …. ils ont d’ailleurs piqué la pattern au chistianisme, pour quivous êtes né du péché parce qu’Adam et Eve ont désobéi à Dieu. C’est incroyable d’ailleurs à quel point on peut étirer une fiction. Bref, cette vie est une punition, vous devez souffrir. Cette misère, cette souffrance, cette anxiété, vous les avez créées vous-même, et tout ce que vous pouvez faire, c’est souffrir patiemment afin d’être récompensé dans une vie future. En politique c’est pareil. T’as voté ? souffre, et attends la prochaine élection.

Peut-être que c’est pour cette raison, quand j’accuse le gouvernement, le capitalisme, le complexe techno industriel , la culture dans son ensemble ou les croyances et autres dogmes religieux et les -ismes, beaucoup de gens se mettent sur la défensive, comme si j’avais insulté leur mère.


Nous sommes donc le problème selon eux. C’est nous les incompétants. On leur fournit notre production, notre argent, notre vie parfois, et nos gestionnaires sont en train de nous dire que nous sommes coupables et responsables. J’utilise du papier toilette donc je suis responsable de la déforestation. Je conduis une voiture donc je suis responsable du réchauffement global. Et peu importe si je n’ai pas créé les systèmes qui en sont la cause et que ce soit eux qui aient crée ces multiples chaos. Je n’ai pas créé l’exploitation forestière industrielle. Je n’ai pas créé l’économie pétrolière. La civilisation détruisait la planète depuis bien longtemps déjà avant que je naisse, et continuera – à moins que moi et d’autres, dont le monde naturel, stoppent tout ça – après ma mort.

Nous tuons la planète, je dis. Bien, non, pas moi, mais merci de me penser si puissant. Parce que je prends des douches chaudes, je suis responsable de l’assèchement des aquifères. Et bien, non. Plus de 90% de l’eau utilisée par les humains l’est par l’agriculture et l’industrie. Les 10% restants sont partagés entre les municipalités (qui ont des terrains de golf à entretenir et un systéme de distribution défaillant) et les humains réels. Nous détruisons 107000 hectares de forêt par jour, et bien, non, je ne détruis pas. C’est sûr, je consomme du bois et du papier, mais ce n’est pas moi qui ai fait ce système. Quand je coupe un arbre j’en replante deux, des feuillus si possible. Si nous avons des troupes en Afghanistan, c’est pour protéger notre démocratie … et bien non, je vois bien que c’est pour leur piquer leur pêtrole avec tout un agenda économique derriere, d’ailleurs moi j’ai rien contre les afghans, j’irai bien fumer une pipe avec l’ancien du village. Si nous devons payer de nouvelles taxes au carbone, c’est parce que je conduis un pick up 4×4. Et bien non, comment se fait il depuis le temps que les compagnies de bagnoles n’aient pas inventé un moteur moins polluant ? quand t’habites icitte, tu ne drives pas une trotinette pour sortir d’un rang de 12 km en bouette ou en slush … Mon poele à bois fait un trou dans l’ozone ? mais que fait l’armée Us en Irak et ailleurs qui produit 75% des gaz à effet de serre ? du tourisme haut de gamme ? Si le gouvernement n’a pas d’argent pour monter un meilleur systéme d’éducation pour nos enfants ou aider des personnes agées survivant dans la misére , c’est parce que nous ne sommes pas assez taxés, y a pu de fric dans les caisses … Et bien non, je file déjà 30% de ma paye alors qu’il est prouvé que les plus riches en payent moins que moi en gagnant 100 fois plus que moi .. où est la partage du fardeau fiscal ? comment vous gérez nos impôts gang de tarlas aux salaires faramineux ? si le gouvernement donne des milliards qui étaient introuvables auparavant pour les écoles mais que là ils les ont pour sauver des banques c’est parce qu’elles sont trop importantes pour les laisser faire faillite après avoir joué au loto de la bourse, et bien non, je dis qu’elles nous ont déjà plumé assez, qu’elles crévent sacrament…

En fait, quel que soit le sujet, ceux qui prétendent gouverner nous remettent la faute sur le dos et payer les conséquences tout simplement parce que c’est plus payant que de rêgler la cause. Ça me fait vraiement penser à une multitude mouches qui ne foutent rien à part tournoyer et te donner de la marde parce que ta bouse n’est pas assez grosse pour les nourrir …

Voici l’histoire réelle: Si je veux stopper la déforestation, je dois démanteler le système qui en est responsable.Point.

Plus nous laissons ceux au pouvoir nous convaincre qu’on peut nous blâmer pour nos actions, plus nous serons incapables de séparer ce que nous faisons de ce que nous sommes forcés de faire ou de ce que les dirigeants font en notre nom.

Je ne pense pas que la plupart d’entre nous, en dehors du monde réduit de la blogosphére, aient conscience de ce qui se passe réellement dans le monde. Et encore, on pourrait se demander ce que les « blogophages » font concrétement de l’info récoltée à part virer parano … La population lit les journaux, regarde la télévision, va à des causeries politiques ou religieuses, mais tout ce que cela leur fournit ce sont des explications superficielles. Comment rêgler les conséquences, jamais la cause. Ah Monsieur, qu’est ce qu’ils sont pourris les politiciens, mais à la prochaine élection, ça changera ! Mais si on peut aller au-delà de tout cela, en laissant de côté le superflu et en observant d’assez près, on voit à quel point l’humanité se détériore et dégénère. Travail, rythme de vie, éducation, nourriture, médicaments, pollution du corps et de l’esprit, technologies inutiles, zombie nation, atlantide bis, Pompei en attente, prenez vot billet , poussez pas derriere….

La dégénérescence survient quand on dépend totalement de l’extérieur, c’est-à-dire quand la matière – ce qui est matériel – est devenue le plus important.

Nous avons scindé la terre comme si elle nous appartenait – ton pays, le mien, ton drapeau, son drapeau, la religion d’ici et celle de l’autre, là-bas.
Le monde, la terre est divisée, en morceaux. Nous nous battons et nous disputons pour la possession, et les politiciens exultent de pouvoir maintenir cette division, sans jamais considérer le monde comme un tout. Ils n’ont pas l’esprit global sauf quand le fric rentre sous la bannière du commerce et des délocalisations. Jamais ils ne ressentent ni ne perçoivent l’immense potentiel de n’avoir pas de nationalité ni de division. Diviser pour rêgner est un des enseignements de Machiavel qu’ils ont bien retenu. Toi noir, moi blanc, toi chomeur moi payeur d’impôts, toi pédé moi hétéro, toi laid moi beau, toi « pov con » moi power.
Ils préférent ne pas se pencher sur la laideur de leur pouvoir, de leur position, de leur sentiment de supériorité, sur leur psychopathie. Ils sont comme vous et moi, mais ils occupent le siège du pouvoir avec toute la mesquinerie de leurs désirs et de leurs ambitions et les entorses à la morale qu’il a fallu faire pour enfin arriver au sommet. Ainsi, ils assurent la survivance d’un comportement « tribal » que l’homme a toujours eu à l’égard de l’existence. Australopithéques en chasse au mammouth ou ruée dans Wall-Mart un jour de soldes, même combat, sauf que l’Humain est maintenant devenu aussi obése qu’un mastodonte avec la merde qu’il ingurgite. Ils n’ont pas l’esprit libre de tout idéal ou idéologie, l’esprit qui dépasse les divisions entre les races, les cultures, et les religions que l’homme a inventées et soutenues pour perpetuer une élite au pouvoir et se replier dans la peur.

Les gouvernements seront nécessaires tant que l’homme ne sera pas sa propre lumière, tant qu’il ne mettra pas de l’ordre et de l’affection dans sa vie quotidienne, et qu’il ne portera pas un soin attentif à son travail, à ses observations, à son apprentissage. Il préfère être dirigé dans ses actes, comme il l’a été depuis toujours, par les anciens, les prêtres, les gourous, les économistes, les staticiens, les mathématiciens, les gratte-papiers et autres pousse crayons inutiles. Et il accepte les ordres de ceux-ci, leurs curieuses pratiques destructrices, comme s’ils étaient des dieux incarnés, comme s’ils connaissaient toutes les conséquences de cette vie si extraordinairement complexe.

Y a-t-il une différence entre ce qui arrive dans le monde extérieur et ce qui se passe à l’intérieur de nous ? Il y a, dans le monde, de la violence, une course en accéléré vers le précipice, une crise après l’autre, il y a des guerres, des divisions entre nationalités, des différences religieuses, raciales et communautaires, un ensemble de concepts systématisés se dressant contre un autre. Est-ce différent de ce qui se passe à l’intérieur de nous-mêmes ?
Nous voulons faire quelque chose dans le monde, avoir de meilleures institutions, de meilleurs gouvernements, etc., mais jamais nous n’admettons que nous avons créé ce monde tel qu’il est. Si nous ne changeons pas, il ne pourra changer.

Peut-on découvrir pourquoi on ne change pas ? Est-ce parce qu’on espère qu’il se trouvera quelqu’un d’autre pour mettre de l’ordre dans le monde et qu’on n’aura plus qu’à s’y glisser ? Pensez vous réellement qu’un politicien va soudainement surgir de ce systéme et en changer les paramêtres ? Qu’un nouveau jesus Christ ou une entité ou des Et vont soudainement débarquer et nous dire qu’il faut arrêter ? que 2012 va permettre de remettre les pendules à l’heure pendant que vous regardez les aiguilles de l’horloge en plein deni de la situation actuelle ? Est-ce parce que nous sommes indolents, psychologiquement paresseux, inefficaces ?

Nous sommes toujours des hôtes sur cette terre, avec l’austérité que cela implique. L’austérité est plus profonde que le renoncement des possessions ou une « simplicité volontaire » grand mantra des baby-boomers vieillissant du plateau et de sa culpabilité aux excés de jeunesse et de chemises fleuries à Woodstock qui les ont mené aux BMW et aux condos. Ce mot d’austérité a également été spolié par les religions… la mafia aime aussi l’austérité, surtout celle des caveaux de la banque du Vatican. Personne ne veut être austére, sauf ceux qui sont en bas de l’échelle sociale et qui la vivent sans pouvoir la nommer.

Pourtant, l’austérité n’avait pas de sens là-haut, dans la solitude de la Nature qui ne se comptabilise pas en ressources mais simplement en Être, en des multitudes de pierres, de petits animaux, de végétaux. Et dans le lointain, au-delà des collines, la grande mer des arbres brillait, étincelait des milles épines sous le gel et la rivière courait, courait, courait …..

Tiens, regardez ça et prenez un break du texte :

Ne restez pas assis sur le rivage à spéculer à propos de la rivière ; sautez dedans et suivez le courant de cette prise de conscience, et vous trouverez par vous-même à quel point sont extraordinairement limitées nos pensées, nos sentiments, et nos idées. Nos projections des dieux, sauveurs, maîtres – tout cela devient si évident, si puéril. La connaissance de soi est le début de la compréhension ; sans cette connaissance, les contradictions et les conflits existeront toujours. Et pour connaître le processus total de soi-même l’on n’a besoin d’aucun expert, d’aucune autorité. La soumission à l’autorité n’engendre que la crainte. Aucun expert, aucun spécialiste ne peuvent nous montrer comment comprendre le processus de notre moi. Chacun de nous doit s’étudier soi-même. Vous et moi pouvons mutuellement nous aider en en parlant, mais personne ne peut mettre au jour nos replis secrets, aucun spécialiste, aucun sage ne peuvent les explorer pour nous.

Là est la vraie Révolution selon ma perception.
Ce que vous êtes, le monde l’est.

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Le monde est ce que vous êtes

« Tu dois être le changement que tu souhaites voir dans le monde. » Gandhi

Bon dimanche à tous. Il est écrit quelque part que les 12 jours précédants Noël sont la résonnance des 12 mois qui viennent de s’écouler dans l’année, cette déchirure dans le Temps permettant à chacun de faire un retour en arriere et contempler son action … Après quelques billets où j’ai tenté de calligraphier mon experience selon ma couleur, je vous propose un choix de palettes provenant d’autres peintres … on est, selon ma perception, sur une dernière ligne droite au niveau de notre société … on peut considérer ce point de vue sous l’angle catastrophique, ou telle une fourmi sachant que l’hiver arrive, se préparer en conséquence , matériellement et mentalement , chacun selon son harmonie de couleurs et sa saison … alors, qu’avez vous fait cette année ? Tout est notion de choix.Votre choix.

« Un point commun à tous les prétendus opposants au système les réunit dans leur incompétence, celui de l’incapacité d’analyser la situation, et de se servir d’outils justes et limpides. (..) On ne peut donc rien attendre de ce système, ni des partis politiques. Les quelques authentiques opposants au système de domination ne seront jamais élus, et n’obtiendront jamais suffisamment de couverture médiatique pour instruire la population. Nous le savons. Que reste-il donc ? Que faire face à la gravité d’une telle situation ?Il est temps de s’allier, de se réunir – non pas pour combattre un système imbattable – mais pour organiser une résistance active : celle de l’avenir, de la vie. Il est temps de se demander ce dont on a réellement besoin pour la vie, de organiser afin de ne pas avoir à subir la dictature à venir. « (J.Teil)

« …Les hommes sont des machines. Les machines doivent être aveugles et inconscientes, elles ne peuvent pas être autrement, et leurs actions doivent correspondre à leur nature. Tout arrive. Personne ne fait rien. ‘Progrès’, ‘civilisation’, au sens propre, n’apparaissent que par des efforts conscients. Ils ne peuvent pas apparaître d’actions mécaniques inconscientes. » (Gurdjieff – 1912)

« Lorsque nous voyons que presque toute notre existence n’est que répétition mécanique, nous quittons automatiquement ce schéma et rentrons dans l’observation. (Qui suis-je ? Jean Klein)

« En tant qu’individus, nous faisons l’expérience douloureuse d’un enfermement continuel. Le corps, les émotions et le mental semblent nous soumettre à leur dictat. Dans ces conditions, nous sommes comme des esclaves.L’être humain est prisonnier d’une perception de lui-même qu’il ne remet pas en question et quand, par hasard, il effleure sa véritable nature, la peur s’empare de lui et il retourne compulsivement à sa prison. Il est possible de mettre fin à cet enfermement par une détermination impérieuse à franchir le barrage de la peur et des symptômes psychologiques, physiques ou émotionnels qui se manifestent au seuil de la révélation de notre nature véritable. Cette détermination ne demande pas de qualité particulière, sinon cette grande inspiration à ne plus demeurer prisonnier.

Nous devons être « présents » et faire l’expérience sans détour de « ce qui est », à tout moment, quelle que soit la nature de « ce qui est ». Que nous vivions un malaise ou une satisfaction, nous accompagnons, sans manipulation, sans fuite et sans entretenir non plus, ce qui se manifeste.Cette attitude va immanquablement éveiller la peur qui, dans un premier temps, nous conduira certainement à reproduire nos schémas de fuite. Nous préférons la prison à ce qui commence à se révéler. Mais cette ferme inspiration à ne plus être prisonnier amènera sa récompense.

(Thierry Vissac)

« Il n’est pas besoin d’opter pour un nouveau mode de vie qui, inéluctablement, deviendrait un système comme tout autre. Lorsque l’attention est bipolaire, on observe au début le soi-disant monde extérieur mais l’accent est mis sur les mouvements intérieurs. Ensuite, ces mouvements, les sympathies et antipathies, deviennent eux-même objet de l’exploration. De cette manière nous devenons plus intimes avec nous-mêmes, plus conscients de la façon dont nous fonctionnons d’instant en instant dans la vie de tous les jours. (Jean Klein)

« La première chose est de réaliser que le problème du monde est le problème de l’individu ; c’est votre problème et mon problème, et le processus du monde n’est pas séparé du processus de l’individu. Ils sont un phénomène commun, et donc ce que vous faites, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, est beaucoup plus important que d’introduire une loi ou d’appartenir à un parti ou un groupe particulier de personnes.

C’est la première vérité dont il faut prendre conscience, cela est évident. Une révolution dans le monde est essentielle, mais la révolution selon un modèle particulier d’action n’est pas une révolution. Une révolution ne peut avoir lieu que lorsque vous, l’individu, vous comprenez vous-même et de ce fait, créez un nouveau processus d’action. Certes, nous avons besoin d’une révolution parce que tout part en pièces – les structures sociales se désagrègent, il ya toujours et encore plus de guerres.Nous sommes au bord d’un précipice, et, bien entendu, il doit y avoir une sorte de transformation, car nous ne pouvons pas continuer comme nous sommes.
La gauche offre une sorte de révolution, et la droite propose une modification de la gauche.
Mais ces genres de révolutions ne sont pas des révolutions ; elles ne permettent pas de résoudre le problème, parce que l’entité de l’homme est beaucoup trop complexe pour être comprise par le biais d’une simple formule. Et comme une révolution constante est nécessaire, elle ne peut commencer que par vous, avec votre compréhension de vous-même. C’est un fait, c’est la vérité, et vous ne pouvez pas l’éviter, quelle qu’en soit votre angle d’approche.

Après avoir vu la vérité de cela, vous devez établir l’intention d’étudier l’ensemble du processus de vous-même parce que, ce que vous êtes, le monde l’est : Si votre esprit est bureaucratique, vous allez créer un monde bureaucratique, un monde stupide, un monde de la paperasserie ; si vous êtes avide, envieux, borné, nationaliste, vous allez créer un monde dans lequel il y a le nationalisme, qui détruit les êtres humains, une structure sociale fondée sur la cupidité, la division, la propriété, et ainsi de suite.

Alors, ce que vous êtes, le monde l’est, et sans votre transformation, il ne peut y avoir aucune transformation du monde.

Mais, s’étudier soi-même exige un soin extraordinaire, une flexibilité extraordinairement rapide, et un esprit alourdi par le désir d’un résultat ne peut jamais suivre le mouvement rapide de la pensée.
Ainsi donc, la première difficulté est de voir la vérité que c’est l’individu le responsable, que c’est vous le responsable de l’ensemble du désordre, et lorsque vous verrez votre responsabilité, l’autre difficulté sera d’établir l’intention d’observer, et donc de provoquer un changement radical en vous-même.
Nous comparons et jugeons parce que nous sommes conditionnés à tout regarder dans notre vie, avec condamnation, comparaison ou justification ; jamais à regarder les choses telles qu’elles sont, sans rien de tout ceci. Alors, vous constaterez que la vie devient très simple : il suffit d’observer.

(Œuvres collectées, Krishnamurti)

Pour faire face à soi-même de façon scientifique nous devons accepter les faits tels qu’ils sont, sans accord, désaccord ou conclusions. Ce n’est pas une acceptation mentale, d’idées, mais une acceptation totalement pratique, fonctionnelle. Cela demande simplement de la vigilance.( Jean Klein)

Cette attitude nouvelle et naturelle qui consiste à s’ouvrir à « ce qui est » à tout instant n’est pas une nouvelle manipulation de l’ego spirituel. Ce n’est pas une autre de ces actions entreprise dans l’espoir d’atteindre quelque niveau « plus élevé » ou quelques états « plus agréables ». Si nous demandons à nous ouvrir de cette façon, nous ne faisons que perpétuer la névrose du coureur spirituel. Si nous nous ouvrons sans attente à ce qui est, une clarté nouvelle va rapidement se révéler. Une clarté simple, sans feu d’artifice mais qui porte en elle la réponse à nos attentes véritables. Nous libérons une énergie et une clarté bridée par nos instincts de protection. Ce nouveau regard sur la vie quotidienne est le sens profond de l’enseignement. Nous sommes enseignés naturellement, sans cesse et de manière lumineuse par toute chose.

Etre ouvert à cet instant, et au suivant, au suivant, sans lassitude, sans attente, sans anticipation, est l’éveil spirituel. (T.Vissac)

En pratiquant cette impeccabilité dans chacun des actes de sa vie quotidienne, le chercheur de vérité reçoit des aides impersonnelles, qui émanent du vivant. Un peu ce que les chrétiens appellent la grâce divine, mais sans dieu. Pour sortir du contexte religieux qui est inapproprié, disons que les aides reçues par le guerrier impeccable s’apparentent à ce que le psychanalyste Carl Jung appelle des synchronicités. Juan Matus les désigne sous le nom de pouvoir personnel. L’impeccabilité, pour le chercheur, c’est la condition de toute interprétation du voir, hors conditionnement, hors croyance, hors conclusion pré-fournie par d’autres ce qui devient l’Initiation, à un autre système cognitif. Par système cognitif, je me référe à la définition courante de la cognition : « les processus qui permettent d’appréhender la vie quotidienne, processus qui incluent mémoire, expérience, perception, ainsi que la maîtrise de toute forme de syntaxe ». .. non, vous n’êtes pas en dehors de la matrice, mais vous venez de mettre un pied hors ses illusions avec un rayon d’action élargi ..

Est ce que vous vous rendez compte à quel point, individuellement, vous avez déjà un pouvoir de changement ?

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Politique et culs bénis

« Le Prince », écrit en 1532, est un fantastique condensé des pratiques politiques du temps de Nicolas Machiavel… ce qui ne manque pas de piquant lorsqu’on s’aperçoit que nos hommes politiques appliquent encore et toujours ces mêmes principes….

Dés le départ du livre, le prince a bel et bien pris le pouvoir et doit faire en sorte que désormais, les mesures qu’il appliquera lui permettent de le conserver. Se posent alors un certain nombre de questions, très concrètes, liées à la morale et à l’action politiques, notamment dans leurs relations à la fortune et au gré des événements. De quelles qualités le prince doit-il faire preuve pour que son peuple le craigne et le respecte tout le temps de son règne ?

Machiavel nous apprend que « la religion est bonne seulement si elle soutient l’Etat ou une « hiérarchie », ou bien sert des fins hiérarchiques. En utilisant la religion, on peut ajouter des « sanctions divines » à des instructions auxquelles les gens n’auraient autrement eu aucune raison d’obéir. Nous pouvons donc voir que n’importe quelle forme de « hiérarchie » prend sa force dans le contrôle des autres : Le chef doit SEMBLER être religieux, même s’il ne croit pas ni ne pratique aucune religion. »On pourrait effectivement relier ce concept au campagne de marketing des candidats politiques quand ils ciblent certains groupes religieux d’électeurs …. mais ça m’a fait penser également au livre de Jeremy Scahill « Blackwater : l’ascension de l’armée privée la plus puissante du monde » (Actes Sud Collection). » où il décrit bien un autre prince : Erik Prince, fondateur de Blackwater , à l’origine de crimes de guerre, corruption, assassinats de témoins, proxénétisme, tortures, déportations, c’est un chrétien conservateur âgé de 40 ans, converti au catholicisme romain, cet ancien commando des Marines voue un culte aux croisades, au point de s’être inspiré des Templiers et de leurs signes de reconnaissance pour communiquer avec certains de ses frères d’armes. Probablement membre de l’Ordre de Malte. Probablement jésuite. Ce milliardaire, fils d’une famille influente de Républicains, prétend ne pas « être guidé par l’argent » et admet tout au plus avoir le « cœur d’un guerrier ». C’est un proche de Garry Bauer, l’un des membres du « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC – fameux pour sa prédiction du 9 sept 2001), ainsi que de Rumsfeld ou Cheney.

On notera au passage les liens étroits entre Mr Prince et la famille Bush ( membres entre autre de la Fellowship Christian Foundation, subventionnée par Prince et appelée communément La Famille -dont Barack Obama, les Clinton et Bono du groupe U2 font également partie- ) et les Chevaliers de Malte, organisation du Vatican, « hommes de fer et de foi » selon leurs propres termes …

Car en plus des histoires de mercenaires arborant des insignes de croisés pendant leurs combats, et se nommant les « derniers croisés de l’Empire » , on retrouvera au milieu de ce labyrinth politico-religieux Alvin « Buzzy » Krongard, ex-numéro 3 de la CIA, et surtout Cofer Black, directeur de la Cia en contre-terrorisme en 2001, actuellement vice président de Blackwater. Il est celui qui a été à l’origine des enlévements de terroristes à l’étranger et gardés au secret dans les prisons de la CIA à Malte.. Il est vrai qu’il ne cache pas son adhésion, lui non plus, aux Chevaliers de Malte… A remarquer, l’Ordre militaire de Malte est reconnu par L’ONU et dispose donc de passeport/valise diplomatiques etc etc bien qu’il ne représente aucun territoire ni pays .

Le parlement européen a d’ailleurs publié un document par le reporter Giovanni Claudio Fava qui confirme les connections entre Blackwater et Malte, ce qui devrait m’éviter de voir ce billet tomber sous le couperet conspirationniste.

Revenons à notre Machiavel qui écrit : « A voir et écouter [le Prince], il devrait sembler toute foi, intégrité, humanité et religion… car les hommes jugent généralement plus avec les yeux qu’avec la tête, car tout le monde peut voir mais peu ont besoin de ressentir… Laissez donc un prince viser la conquête et le maintien de l’Etat, et les moyens seront toujours jugés honorables et seront loués de tous, car l’homme commun se fait toujours prendre par les apparences. « 

J’imagine que c’est ce qu’avait en tête Pie XI lorsqu’il honora Mussolini en le consacrant membre de l’Ordre papal de l’Éperon d’or. Dans un de ces discours, il a dit la phrase suivant : « C’est précisément la fonction de la justice sociale d’imposer aux membres de la communauté tout ce qui est nécessaire au bien commun. ».

On notera que le pape actuel, ancien boss de la Congrégation pour la doctrine de la foi ( Ex Inquisition) a pris immédiatement comme bras droit Luis Ladaria Ferrer, ( Opus Dei aussi appelé La Compagnie de Jésus , noyau dur politique chapeautant entre autre les Jésuites et les Chevaliers de Malte).

« «Hommes noirs, d’où sortez-vous ? Nous sortons des dessous de la terre, moitié renards, moitié loups. Notre règle est le mystère. Nous sommes les fils de Loyola » chantent les Jésuites en choeur …
Quatre siècles et demi après la mort de son fondateur Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus tient toujours une place fondamentale dans l’Église et dans l’entourage des papes. Elle est présente sur tous les fronts – l’essor du christianisme en Chine, la mondialisation, la révolution Internet, les biotechnologies et les interrogations éthiques qui l’accompagnent, l’environnement, le face-à-face avec l’islam – et on retrouve son influence derriere la politique actuelle globale … on pourrait également s’étaler sur leur influence historique dans d’autres religions, avec par exemple l’histoire sur les jésuites ayant déboulé au Tibet, le Père Antonio d’Andrade entre autre y étant reçu en 1624 dans des lamaseries comme étudiants en théologie, et où ils rédigèrent des dictionnaires et des traités en tibétain après quelques années. Les universitaires occidentaux rédigent actuellement leurs thèses à partir d’authentiques traités de Bouddhisme Tibétain écrits par … des jésuites … à noter également comment la hierarchie autour du Dalaï Lama est structurée excatement de la même façon que la Compagnie de Jesus, Himmler également recréera la structure militaire identique aux jésuites .. si un jour je veux m’amuser à structurer le pouvoir obscur style à la Da Vinci Code, je ferai un billet là dessus …à chacun de creuser à son rythme le terrier du gros lion noir jusqu’à Cybéle et le  mont Palatin….

« Hey Sarközy de Nagy-Bocsa, t’as l’air à bien aimer Malte ? »

« L’amour est tenu par une chaîne d’obligations qui, vu que les hommes sont égoïstes, est brisée chaque fois que cela sert leur but ; mais la peur est maintenue par la crainte d’une punition qui ne faillit jamais. » [Extrait du livre : Le Prince]
Nous voyons donc que la « peur » ou la « culpabilité » seront prédominants dans les outils du pouvoir , même si cela est exprimé subtilement. Si la religion ne maintient pas la culpabilité du péché originel et la peur de l’enfer, le deuxième cercle du conditionnement sera renforcé par les lois, l’éducation et la morale de l’époque. Le 3 ième cercle sera la force.

« Le pouvoir et l’autorité peuvent être obtenus le plus facilement là où les gens croient que l’obéissance est moralement appropriée. Machiavel enseignait que l’autorité est préférable à la coercition ( dictionnaire : action de contraindre) , car la coercition est une méthode terriblement inefficace pour contraindre à l’obéissance. Cela requiert des ressources énormes de « tenir un pistolet » sur la tête des masses. Et à la fin, le pouvoir brut n’est pas adéquat pour garder une population entière dans le droit chemin par l’utilisation de la force.Ainsi donc, un prince astucieux exploiterait le pouvoir des émotions et gérerait les passions plutôt que de guider les hommes par la raison. Le prince doit faire usage des passions humaines de l’amour, de la haine, de la peur, du désir de gloire et de pouvoir, et même de l’ennui. »

Ce passage m’a rappelé le « Tittytainment » :

Le mot tittytainment fut utilisé en 1995 par l’idéologue néolibéral Zbigniew Brzezinski, membre de la commission trilatérale et ex-conseiller du Président des États-Unis Jimmy Carter, pendant la conclusion du premier « State Of The World Forum », dans l’Hôtel Fairmont de la ville de San Francisco. L’objectif de la rencontre était de déterminer l’état du monde, de suggérer des objectifs et des objectifs désirables et proposer des principes d’activité pour les atteindre, et d’établir des politiques globales pour obtenir sa mise en œuvre. Les chefs réunis à San Francisco (Mikhaïl Gorbatchev, George Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc..) sont arrivés à la conclusion que l’arrivée de la dénommée Société 20:80 est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète. 80% de la population restante ainsi s’avérera superflu, ne disposera pas de travail ni d’occasions d’aucun type et nourrira une frustration croissante.
Hans-Peter Martin, Harald Schumann, dans leur livre Le piège de la mondialisation Ed. Solin Actes Sud, écrivent page 12 :
« L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».
Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.

Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré. 

Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on a dessiné au Fairmont »
Je dis ça en passant, mais Zbigniew Brzezinski est prof à la Jesuit Georgetown University, a eu une éducation jésuite et est également membre décoré de l’ordre de Malte .

Selon ma perception, aujourd’hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre. Certains d’entre nous sont prêts à tout au nom de Dieu, du profit, du pouvoir ou pour conserver leur mode de vie aussi inadapté que gaspilleur, même si cela conduit à la fin du monde.
A l’opposé, d’autres cherchent avec sincérité des solutions valables aux problèmes humains, sociaux, économiques et politiques de notre planète. Ces derniers incarnent une conscience supérieure de ce qu’est la Vie.

A mesure qu’un nombre de plus en plus grand d’entre nous intégrera cette conscience, nous nous rapprocherons de la masse critique. Voilà l’essentiel. C’est une condition que l’humanité peut maîtriser. Pour cela, nous devons nous rassembler et choisir d’évoluer consciemment, dans la cocréation, vers un nouveau monde.

Au niveau individuel, c’est la prise de conscience qui est la clé. Au niveau collectif, c’est notre nombre. Entre les deux, la masse critique est la solution.

(Extrait du 100 ième singe source)

Fin de transmission
Marc Lafontan

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