Suspendues par les pattes, les cailles sont étourdies par électrocution, avant de se faire trancher la gorge par une guillotine électrique. «Ici, je dois dire une prière musulmane comme quoi je suis là pour égorger les cailles», a expliqué Jamel Anes, boucher à la ferme de gibier El Rancho. Quelques secondes plus tard, une seconde guillotine finit de trancher la tête des petites volailles. Bienvenue dans un abattoir halal, qui respecte les rites dictés par le Coran.
Pourtant, pour que la viande soit vraiment halal, « il faut que l’animal soit égorgé vivant sans être préalablement étourdi ». En cherchant des informations ailleurs que sur Wikipédia pour ce billet… je suis tombé sur un commentaire d’une dénommée Karine Lamy, musulmane, qui relate ce même article de La Presse sur un blogue islamiste, Al kanz :
Il y a de quoi être perplexe… D’un côté, cela induit en erreur le lecteur moyen sur la réelle portée de « la méthode d’abattage rituel au sens strict » (dhabiha), et c’est bien sûr du n’importe quoi pour un musulman pratiquant et au courant.
Vous vous douterez bien que je ne prendrai pas la défense des musulmans qui se sont fait rouler et se feront rouler par El Rancho. Quand ta religion te prescrit la cruauté envers les animaux pour manger de la viande et que cela ne te fait pas résonner une cloche, il y a un gros problème, en tout cas éthique. Mais s’il faut absolument se référer à une position religieuse, je préfère amplement la position des sikhs :
Pour les sikhs, la consommation de viande est permise uniquement si l’animal a été tué rapidement, sans souffrance et sans rituel religieux. La viande halal leur est donc, entre autres, interdite.
Et le plus beau, c’est qu’il n’y a pas besoin de se convertir au sikhisme pour considérer les choses de cette manière, ça va de soi. Quel être sensé veut faire souffrir un autre être, même dans le but ultime de le manger?
J’ai lutté de toutes mes forces pour ne pas écrire sur la remise du rapport (sur la commission en lien avec la nomination des juges) par Michel Bastarache. Parce que c’était écrit dans le ciel que ça ne donnerait pas grand-chose de plus que ce que la majorité imaginait. J’illustrerais cela comme suit : Bastarache, avec son jupon qui dépassait, a fabriqué un gros pansement pour Charest. Mais le problème, c’est que ce pansement n’est pas assez gros pour empêcher l’hémorragie…
En fait, c’est le début de l’article de Geneviève Lajoie (du Journal de Québec) qui m’a fait changer d’idée :
Ne voyez-vous pas l’absurdité là-dedans? Surtout quand on constate qu’il a lavé par son rapport son ami John James Charest. Le processus est perméable aux influences, mais celui qui devrait normalement être le plus influent, ou du moins un minimum, soit le Premier ministre, ne l’aurait pas été du tout? Et on se surprend du cynisme de la population!
Tout cela démontre bien les limites de la démocratie comme elle se passe actuellement. Jean Charest gaspille environ 5 millions des deniers publics pour laver sa réputation et en plus ça ne fonctionne pas, il est toujours aussi sale. Ce rapport est pour lui une raison de s’accrocher au pouvoir et cela lui donne en plus de la crédibilité, mais seulement dans son dialogue intérieur…
Il a beau se péter les bretelles, ça ne fera pas fléchir la pression des citoyens et de plus en plus de gens influents pour une large commission sur les liens corrompus entre certains politiciens au pouvoir et les compagnies (dans son sens le plus large) faisant affaire avec le gouvernement.
Cette commission, au-delà de ce qu’on peut lui trouver de positif, n’aura été qu’une bûche de plus pour nourrir ce feu.
Cliquez sur l’image pour agrandir. Image Flickr de: Martin Beek
Par François Marginean
« Le monde à l’envers » dépeint la vie dans un village typique. Ce tableau de Pieter Brueghel est une illustration de la folie des hommes. Vous trouverez une note sur quelques-uns des près de 100 proverbes connus qui sont représentés dans ce travail complexe. Certains ne se traduisent pas parfaitement, mais on peut avoir une idée de ce qui se passe. Il semble que très peu de choses ont changé en quatre cents ans.
Bienvenue dans le la-la land. Un monde à l’envers où l’état d’esprit déconnecté de la réalité est la norme. Un état d’esprit caractérisé par des attentes irréalistes ou un manque de sérieux; un lieu réputé pour son activité frivole. Frivole: qui est superficiel et s’attache à des choses futiles. Futile: langage soutenu qui n’a pas beaucoup de valeur ou d’intérêt. Dans le la-la land, on y mène des guerres humanitaires, on attaque des convois d’aide humanitaire, les victimes sont des agresseurs et les agresseurs se transforment en victimes. Dans ce monde fantastique, on donne des Prix Nobel de la Paix à des criminels de guerre, des médailles à des massacreurs et les psychopathes gèrent le monde. Ce qui est toxique devient un remède et bon pour la santé. On y distribue des vaccins inutiles et dangereux à une population cobaye contre des pandémies inexistantes, mais il est interdit de se servir de la pharmacie de la nature.
Les mots. Ils servent non plus à communiquer et à informer, mais plutôt à manipuler la perception de la réalité et finir par créer des réalités virtuelles, un monde mental déconnecté de la réalité dans lequel sont engluées les masses. Pour ce qui est des quelques malheureux penseurs indépendants, activistes pour la paix et dissidents politiques qui demeurent, ils sont accusés d’être des ennemis d’État, terroristes, extrémistes politiques, fous, théoriciens du complot et de menace à l’ordre établi. Certains sont passés maitres dans la manipulation des mots et de la perception de la réalité. Ils sont les Rois du la-la land, les Pharisiens des temps modernes moyenâgeux. Le règne de la loi est à deux vitesses optionnelles où certains sont au-dessus d’elle et d’autres sont en-dessous.
Dans ce monde merveilleux et irréel, un pays neutre comme le Canada, sous la gouverne de Stephen Harper, se métamorphose en « pauvre caniche de l’État sioniste d’Israël » et souligne la venue du premier ministre israélien en visite au Canada dans la foulée d’une autre tuerie d’Israël envers des militants d’une flottille de la liberté apportant de l’aide humanitaire à des citoyens emprisonnés dans un camp de concentration des temps modernes, la Bande de Gaza. Des personnes comme Stéphane Gendron s’en étonne peut-être, mais c’est la réaction normale d’un étranger lorsqu’il débarque à la-la land.
Bienvenue au Canada! C’est en ces termes que Stephen Harper a souligné la venue du premier ministre israélien […] Dégueulasse et répugnant. J’ai jamais eu honte à ce point d’être Canadien. […] Un gouvernement digne des plus grands criminels contre l’Humanité. Dix-neuf personnes tout juste exécutées, l’odeur de sang encore sur le bras d’Israël qui nous déverse depuis hier sa désinformation à travers les micros du monde entier : «Nous avons dû agir envers ces terroristes infiltrés par l’Iran et le Hamas». Mensonge et démagogie meurtrière.
Stephen Harper -au lieu de convoquer l’ambassadeur d’Israël à son bureau et lui demander des comptes -en rajoute : «Je suis désolé que cet événement porte ombrage à votre visite. Mais je suis ravi que nous ayons pu nous rencontrer dimanche soir et aujourd’hui. Nous avons eu des discussions importantes. Bienvenue au Canada encore une fois.» J’ai mal d’entendre ces paroles aussi stupides de la bouche d’un chef d’État comme le nôtre.
Ras-le-bol
Comment expliquer à Stephen Harper le triste sort d’un enfant emprisonné parce qu’il n’a d’autre arme que des pierres pour se défendre contre un État meurtrier digne des pires années de l’apartheid en Afrique du Sud? Ce même Israël qui a tué sa famille tout en le reléguant dans une prison à ciel ouvert autour d’un mur de 25 pieds de haut, dans les immondices et le manque de matières de première nécessité ? Et on s’étonne que le germe du terrorisme puisse prendre racine à Gaza ?
Qui sème le vent récolte la tempête. Voilà la devise de l’état illégitime d’Israël. Et je ne suis pas le seul à le penser. Plusieurs juifs en ont ras le bol de cet État guerrier qui utilise la Shoah pour faire taire toutes les critiques et qui nous plante le pseudo-terrorisme qu’il a lui-même attisé pour justifier ses actes de barbarie. Israël possède l’arme nucléaire, mais on s’émeut que l’Iran puisse en faire autant. On a pendu Saddam Hussein pour son crime envers les Kurdes, mais on a passé l’éponge sur le massacre de populations palestiniennes au nom de la sécurité nationale. (Source)
Trois points importants: armes nucléaires israéliennes, l’Iran et Saddam Hussein. Il en sera question dans un instant. À cela, un quatrième point s’ajoutera: la Corée du nord et le nucléaire. Mais pour le moment, Israël, l’intouchable.
Puisque le blocus israélien contre la bande de Gaza viole la loi internationale, Israël a perpétré un acte illégal de guerre en attaquant la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales, peut importe qui a attaqué en premier. Donc si l’état de siège médiéval est illégal, chaque action qu’Israël entreprend pour faire respecter ce blocus est nécessairement un crime.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU affirme que le blocus israélien imposé à la bande de Gaza est « illégal et doit être levé ». La fonctionnaire des Nations Unies, Navi Pillay, a déclaré « qu’il est interdit par le droit international humanitaire d’affamer des civils comme méthode de guerre, et… qu’il est également interdit d’imposer une punition collective contre les civils ». (Source)
La loi internationale
Mais dans le la-la land, cela ne tient pas la route. La loi internationale n’est qu’une illusion, un mirage holographique. Punition collective, un crime de guerre? Pour qui? Si les tribunaux de Nuremberg ont monté chapiteau pour juger les crimes de guerre et contre l’humanité des nazis, les beaux rideaux cachaient les ficelles du vainqueur pour produire un beau spectacle de poudre aux yeux et travestir ce qui aurait pu devenir une vraie loi internationale uniformément appliquée. Bien sûr, quelques individus durent être torturés pour les aider à avouer leurs crimes, alors que les plus éminents cerveaux de la machine nazis furent rapatriés tranquillement aux États-Unis sous le projet Paperclip pour fourbir les rangs de la future CIA et de la Nasa et que les plus grands crimes de la guerre commis par les Alliés étaient simplement ignorés: le massacre par le feu et les bombes des civils de Dresde et l’anéantissement par deux bombes atomiques de deux villes japonaises (largement chrétiennes) remplies de civils .
Loi internationale? Voici d’autres valeureux exemples de son application dans le monde du la-la land:
• L’Irak fut attaquée en 2003 sous le prétexte que Saddam Hussein y cachait des armes de destruction massive, alors les inspecteurs de l’ONU savaient déjà qu’il n’y en avait plus depuis 1991, date de la première guerre contre l’Irak sous George H.W. Bush père. Le fils Bush a dû d’ailleurs admettre publiquement qu’il n’y avait effectivement aucune arme chimique ni biologique en Irak. Cependant, Saddam Hussein devait être pendu rapidement, après un procès bâclé et organisé de A à Z par les conquérants, d’après des allégations selon lesquelles Saddam Hussein aurait commis des crimes de guerre et des exactions contre son peuple. Mais les raisons principales expliquant la précipitation pour le pendre rapidement étaient d’éviter qu’il révèle au monde qu’il était un homme de la CIA et qu’il fut mis en place avec l’aide de celle-ci, mais aussi que dans les années 80, au sommet de la guerre Iran-Irak alors que ces deux pays faisaient l’utilisation d’armes biologiques et chimiques, c’était l’américain Donald Rumsfeld qui était à Bagdad pour serrer la main de Saddam et lui apportait de l’aide militaire et stratégique en vendant des armes biologiques et chimiques à l’Irak. Le but des États-Unis était alors de déstabiliser l’Iran. Le résultat est qu’environ 3 millions d’Irakiens ont trouvé la mort depuis 1991, tué directement et indirectement par les guerres et les sanctions internationales contre ce pays. (Source)
• La guerre « humanitaire » de 1999 en Yougoslavie: le « médiamensonge » était que les Serbes commettaient un génocide sur les Albanais du Kosovo, alors qu’on apprendra plus tard que c’était une invention pure et simple de l’OTAN, comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel. Le véritable objectif fut d’imposer la domination de l’Otan sur les Balkans et sa transformation en gendarme du monde, incluant l’installation d’une base militaire US au Kosovo. Les conséquences: deux mille victimes des bombardements de l’OTAN, pollution de plusieurs régions à l’uranium appauvri et nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’OTAN. Le Kosovo est maintenant le lieu de transit pour la drogue Afghane et les mercenaires de la guerre, les profiteurs de la mort Dyncorp et Halliburton, se font prendre à gérer un réseau d’esclaves du sexe, d’enfants et de femmes en Yougoslavie suite à la guerre « humanitaire » de 1999 et rien n’a encore été fait contre ses compagnies et les rayer les contrats que ces compagnies ont avec le gouvernement américain.
Slobodan Milosevic, qui se défendait depuis quatre ans au Tribunal international de la Haye contre 66 chefs d’accusations de génocide en Yougoslavie, était une menace embarrassante pour l’OTAN et les Américains qui ont réellement commis des crimes de guerres durant leur guerre « humanitaire » de 1999. C’est que l’OTAN et les É-U ont bombardé des centaines d’installations civiles, des infrastructures publiques telles que des ponts, des écoles, des médias, des stations de traitement des eaux, sans compter l’utilisation d’uranium appauvri, tandis que seulement quelques installations militaires furent touchées. Milosevic était sur le point de témoigner de ces crimes, à l’aide Milan Babic qui était dû pour apparaitre en Cour, mais dans la même semaine Milosevic sera trouvé mort et Milan Babic se suicidera, chacun dans leur cellule de la Haye. L’avocat de Milosevic découvrira une lettre écrite par ce dernier la journée précédant sa mort, déclarant que les docteurs tentaient de l’empoisonner en le traitant avec des mauvais médicaments, lui qui souffrait de problèmes cardiaques. Il demandait son transfert vers Moscou pour être traité. Le sang de Milosevic contenaiteffectivement des traces de médicaments qui n’étaient pas recommandés pour lui.
Comme on peut le voir, la loi internationale et le bon sens prennent un drôle de sens au la-la land. Dans ce monde à l’envers bizarroïde et paradoxal, les plus forts sont protégés et on frappe sur les plus faibles. Les terroristes sont les gentilles victimes et les victimes sont les méchants à anéantir. Un génocide devient une libération démocratique et humanitaire.
Comment y arrive-t-on? Facile: par la manipulation des mots et des images, par la désinformation et la propagande.
Articles interdits: la sauge, la cardamome, le cumin, la coriandre, le gingembre, confiture, halva, le vinaigre, la muscade, le chocolat, conserves de fruits, graines et noix, des biscuits et des bonbons, des croustilles, du gaz pour les boissons gazeuses, fruits secs, viande fraîche, du plâtre, le goudron, le bois de construction, ciment, fer, glucose, sel industriel, plastique / emballages en verre / métal, de la margarine industrielle, bâches pour des huttes, tissus pour vêtements, cannes à pêche, filets de pêche, des bouées, des cordes pour de pêche, des filets en nylon pour les serres, les couveuses et les pièces de rechange pour les couveuses, les laiteries pour les étables, les systèmes de tuyaux d’irrigation, cordes pour attacher les serres, les planteurs pour les jeunes arbres, appareils de chauffage pour élevages de poules, des instruments de musique, du papier de format A4, matériel pour écrire, carnets, journaux, jouets, rasoirs, machines à coudre et pièces de rechange pour automobile. (Source)
Israël, l’Iran, la Corée du Nord et les armes nucléaires
Au la-la land, les États-Unis peuvent oblitérer deux villes japonaises avec des bombes atomiques et augmenter la prolifération nucléaire en aidant le Pakistan et l’Inde à se procurer un tel arsenal. Israël peut posséder son propre arsenal nucléaire sous les radars depuis des décennies et vendre sa technologie à des États tyranniques. Mais l’Iran, qui se soumet aux inspections internationales, qui est signataire de l’Accord de non-prolifération nucléaire et qui se plie aux exigences de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), ne peut même pas espérer produire de l’électricité sans être menacé d’être attaqué militairement dû à des doutes qu’elle chercherait à produire des armes nucléaires sous son programme nucléaire civil pacifique. Les deux poids deux mesures sont la norme dans ce monde.
Le président Barack Hussein Obama a donné l’ordre à l’armée américaine de se préparer à l’éventualité d’un conflit avec la Corée du Nord et envoie tout un contingent pour mener des exercices navals et anti-sous-marins avec la Corée du Sud. Pourtant, la belligérance nucléaire nord-coréenne est presque exclusivement une création du gouvernement américain en ce sens qu’ils ont armé l’État stalinien à la fois directement et indirectement, par l’intermédiaire de marchands d’armes mondiaux sous leur contrôle, à savoir le Dr Abdul Qadeer Khan. Bien qu’ils aient étiqueté la Corée du Nord comme faisant partie de « l’axe du mal », le gouvernement américain a financé avec enthousiasme le programme nord-coréen d’armement nucléaire à toutes les étapes. Tant les administrations Clinton que celle de Bush ont joué un rôle clé en aidant Kim Jong-Il à développer les forces nucléaires nord-coréennes à partir du milieu des années 1990.
Tout comme pour les armes chimiques et l e programme d’armes biologiques de Saddam Hussein, Donald Rumsfeld et les États-Unis ont joué un rôle clé dans l’armement de Kim-Jong-Il. Rumsfeld était l’homme qui a présidé à la signature d’un contrat de 200 millions de dollars pour fournir des équipements et des services de construction de deux stations à réacteurs à eau en Corée du Nord dès janvier 2000, alors qu’il était directeur général d’ABB (Asea Brown Boveri). Wolfram Eberhardt, un porte-parole d’ABB, a confirmé que Rumsfeld était à presque toutes les réunions du conseil au cours de sa participation à la société.
Rumsfeld prenait simplement le relais de l’administration Clinton qui, en 1994, avait décidé de remplacer les réacteurs nucléaires construit par la Corée du Nord par des réacteurs nucléaires à eau légère. Les soi-disant «experts» financés par le gouvernement ont fait valoir que les réacteurs à eau légère ne pouvaient pas être utilisés pour fabriquer des bombes. Mais selon Henry Sokolski, directeur du Non-proliferation Policy Education Center à Washington, «les REL peuvent être utilisés pour produire des dizaines de bombes au plutonium de qualité militaire en Corée du Nord et en Iran. Cela est vrai de tous les réacteurs à eau légère – un triste fait que les décideurs américains ont réussi à dissimuler ».
[…] Le Département d’État américain a affirmé que les réacteurs à eau légère ne pouvait pas être utilisés pour produire du matériel de qualité militaire et pourtant, en 2002 ils exhortaient la Russie de mettre fin à sa coopération nucléaire avec l’Iran pour la raison qu’il ne voulait pas voir l’Iran avec des armes de destruction massive. À l’époque, la Russie construisait des réacteurs à eau légère en Iran. Selon le Département d’État, les réacteurs à eau légère en Iran peuvent produire des bombes nucléaires, mais en quelque sorte, la même règle ne s’applique pas à la Corée du Nord.
En avril 2002, l’administration Bush a annoncé qu’il libérerait 95 millions de dollars de dollars des contribuables américains pour commencer la construction de réacteurs à eau légère «sans danger» en Corée du Nord. Bush a soutenu que d’armer le dictateur mégalomane Kim Jong-Il d’une capacité de produire une centaine de têtes nucléaires était « vital pour les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis ».
La construction des réacteurs a finalement été suspendue, mais la Corée du Nord avait une autre source à travers laquelle ils pouvaient obtenir les secrets nucléaires essentiels pour bâtir un arsenal de bombes atomiques – un agent de la CIA et contrebandier international d’armement: AQ Khan.
En 2004, le Dr Abdul Qadeer Khan, le père du programme pakistanais de la bombe atomique, a admis avoir partagé la technologie nucléaire par l’intermédiaire d’un réseau de contrebande dans le monde entier qui comprenait des installations en Malaisie et qui a fabriqué des éléments clés pour les centrifugeuses.
Collaborateurs de Khan, la B.S.A. Tahir dirigeait une entreprise de façade (front company) à Dubaï qui livrait des composantes de centrifugeuses à la Corée du Nord. Malgré le fait que les autorités néerlandaises se méfiaient des activités de Khan, la CIA les a empêché de conduire son arrestation à deux reprises depuis 1975. […] (Source)
Washington est soupçonné d’avoir autorisé les activités de Khan, parce que le Pakistan était un allié clé dans la lutte contre les Soviétiques dans le tournant des années 70 et 80. À l’époque, le gouvernement américain a financé et armé les moudjahidines, comme Oussama bin Laden (Tim Osman), qui deviendront plus tard l’Al-Qaïda. Ils ont été formés par de renseignement pakistanais pour combattre les troupes soviétiques en Afghanistan. En 2005, l’ancien président pakistanais Pervez Musharraf reconnu que Khan avait fourni des centrifugeuses et de leurs plans de conceptions à la Corée du Nord. Donc grâce à leur politique D’aider la Corée du Nord à construire des réacteurs à eau légère, et grâce à la CIA et son agent AQ Khan qui a été protégé à chaque étape du processus, ils ont aidé la Corée du Nord à développer les moyens de construire un arsenal nucléaire et donc, le gouvernement américain lui-même est directement complice dans l’armement nucléaire du dictateur nord-coréen Kim Jong-Il qui menace maintenant de les utiliser contre l’allié américain de la Corée du Sud.
Malgré la crise financière mondiale, les dépenses militaires mondiales ont presque doublées au cours des dix dernières années, pour atteindre 1,53 trillions de dollars en 2009, selon un think-tank suédois. Dans son édition 2010 Annuaire, le Stockholm International Peace Research Institute, ou SIPRI, a déclaré que les dépenses entre 2008 et 2009 ont augmenté de 5,9 pour cent. Les États-Unis demeurent les plus grands dépensiers, eux qui représentent environ 54 pour cent de l’augmentation, selon le rapport. Les données montrent également que l’Asie et l’Océanie sont en rapide augmentation dans leurs dépenses militaires. Les turbulences financières mondiales ont peu d’effet sur les gouvernements qui continuent de vouloir moderniser leurs forces armées, même dans les pays dont les économies ont été les plus durement touchées, selon le porte-parole du SIPRI, Sam Perlo-Freeman. Il poursuit en expliquant que « pour les grandes et moyennes puissances – comme les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil – les dépenses militaires représentent un choix stratégique à long terme qu’ils sont prêts à faire même dans une conjoncture économique difficile ».
La-la land: Le pétrole de BP et le gouvernement corrompu
Dans cette contrée du non-sens, les experts transforment la vérité en mensonges rapidement, sans cligner des yeux. Les images d’oiseaux imbibés de pétrole brut et de plages souillées, combinée à une méfiance générale vis-à-vis l’industrie et le gouvernement, font qu’il est difficile pour un public sceptique de croire qu’il n’y aura pas d’effet grave pour la santé provenant de la marée de pétrole dévastatrices dans le Golfe du Mexique, mais pourtant, les experts nous affirment que les dégâts auront des effets mineurs. Pour le prouver, BP se dépêche à dissimuler les animaux morts et à interdire les journalistes d’accéder aux endroits les plus touchés par le désastre. Une équipe de CBS s’est même vu menacée d’être mis sous arrestation s’il leur prenait l’étrange idée de filmer et de prendre des photos de la marée noire. La Garde côtière et BP travaillent à l’unisson dans ce travail édifiant de cacher la vérité à la population. Leur dernier accomplissement à être révélé est l’orchestration de la réponse suite à la fuite du geyser de pétrole qui impliquait de ne pas montrer au public les vidéos et les images qui démontraient une situation infiniment pire que ce qu’ils décrivaient devant les médias, dont une vidéo qui montrait un torrent de pétrole se déversant dans le golfe du Mexique.
Qu’à cela ne tienne, BP prévoit tout de même verser les dividendes de l’ordre de $10 milliards à ses actionnaires. Ce qui est frappant, c’est de se rendre compte à quel point l’histoire se répète, mais qu’on n’apprend toujours rien de nos erreurs du passé. En 1979, à peu près les mêmes acteurs étaient responsables de deux autres fuites de pétrole désastreuse, l’une sur les côtes de l’Alaska et l’autre au large du Mexique, Ixtoc, qui fut la plus grande catastrophe pétrolière jusqu’à aujourd’hui.
La-la land: L’OMS, le H1N1 et les compagnies pharmaceutiques
Un rapport conjoint sur le traitement de la grippe H1N1 a constaté que certains scientifiques qui ont conseillé aux gouvernements de stocker des vaccins et médicaments, avaient déjà été à la solde de grandes compagnies pharmaceutiques. Tandis que ceux qui avaient décidé de se servir de leur cerveaux, de faire leurs propres recherches et exercices de la pensée critique, le reste de la population les ridiculisait en les traitant de conspirationnistes. Pourtant, il s’avère aujourd’hui que ces recherches étaient fiables et légitimes:
Les scientifiques qui ont rédigé les directives essentielles de l’Organisation mondiale de la Santé pour conseiller les gouvernements à stocker des médicaments en prévoyance d’une pandémie de grippe, avaient dans le passé été payés par les compagnies pharmaceutiques qui allaient profiter de façon très lucrative de l’hystérie, selon un rapport publié aujourd’hui.
Une enquête menée par le British Medical Journal et le Bureau du journalisme d’enquête, […] montre que les recommandations de l’OMS publiées en 2004, ont été rédigées par trois scientifiques qui avaient déjà reçu un paiement pour d’autres travaux de Roche, qui fabrique le Tamiflu, et de GlaxoSmithKline (GSK), fabricant de Relenza. (Source)
Voici un autre dossier à lire dans la revue Protégez-vous de mai 2010. Un dossier québécois sur la collusion entre l’industrie pharmaceutique et le monde médical, sur les études bidons réalisées par des équipes de scientifiques financées par les compagnies elles mêmes, rédigées par des « écrivains fantômes » et cautionnées par des éminents scientifiques qui n’ont jamais participé aux études.
« Coïncidence troublante, 95 des 170 experts qui ont participé à l’édition la plus récente du DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l’Association américaine de psychiatrie, la « bible » des psychiatres en Amérique du Nord et en Europe, entretenaient des liens financiers avec l’industrie. »
« Il n’est donc pas étonnant, relève-t-il, que « certains nouveaux médicaments, notamment pour traiter l’hypertension et la schizophrénie, s’avèrent en fin de compte cliniquement moins efficaces que leurs prédécesseurs bien qu’ils soient vendus jusqu’à 10 fois plus cher. »
« Au total, les pharmas investissent plus de 60 000$ dans chacun des quelques 700 000 médecins étasuniens; au pays, ce montant serait de l’ordre de 20 000$. »
« Cela va du financement commercial des universités aux essais cliniques biaisés, des pseudo-publications scientifiques à l’abaissement régulier des seuils de facteurs de risque pour certaines maladies, de l’éducation continue des médecins aux visites incessantes des représentants pharmaceutiques, qui nous apportent des échantillons gratuits. Sans oublier le financement des congrès, les repas payés à l’hôpital ou au cabinet, les réunions commanditées et les soupers-conférences dans de grands restaurants. »
« Même le médecin le plus compétent n’est plus en mesure d’obtenir des informations neutres et objectives lui permettant de prescrire les produits les plus efficaces pour ses patients. » Marc-André Gagnon, Université McGill
« À l’arrivée, on finit donc par se retrouver avec une littérature biaisée ».
« Plusieurs études indiquent que les essais financés par l’industrie sont de trois à cinq fois plus susceptibles de fournir des résultats favorables que ceux qui sont réalisés avec des fonds indépendants. »
« Les abus sont si fréquents que la plupart des grandes pharmas doivent régulièrement répondre d’accusations de pratiques commerciales frauduleuses. En 2004, par exemple, Pfizer a accepté de payer 450 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites engagées à son encontre aux États-Unis. »
« De 2004 à 2009, Pfizer, Eli Lilly, Bristol-Myers Squibb et quatre autres compagnies ont ainsi déboursé plus de sept milliards en amendes et pénalités de toutes sortes. »
« Les pharmas débordent d’imagination. L’an dernier, à l’occasion d’un procès en Australie, on a découvert que pour faire mousser les ventes de son très controversé anti-inflammatoire Vioxx, Merck avait créé un faux journal médical, publié sous le label d’Elsevier, un éditeur scientifique réputé. »
Bienvenue à la-la land… le monde du n’importe quoi.
Il existe un problème conceptuel d’envergure lorsqu’on parle du Canada, de l’économie, de ses lois, de son fonctionnement en général ainsi que la place que nous y occupons et le rôle que nous jouons dans cette machine.
L’image que vous voyez provient du site de la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC). Vous pouvez trouver cette page en cliquant ici. Ce que vous avez devant vous est la preuve ultime que le Canada n’est pas un pays, tel qu’exposé dans ce texte précédent: Le Canada, ce pseudo-pays; mais bien une compagnie privée enregistrée sur la SEC.
La Securities and Exchange Commission (SEC) est l’organisme fédéral américain de règlementation et de contrôle des marchés financiers. C’est en quelque sorte le «gendarme de la Bourse» américain. (Source)
La compagnie privée «CANADA» fonctionne alors comme une société privée qui échange et transige sur les marchés boursiers et est inscrite comme telle à la SEC. Les Canadiens et Canadiennes sont ainsi des actionnaires de cette société et sont soumis à ses stratus qui passent pour des «lois», à ses taxations et impôts, et au pouvoir de ce gouvernement de facto qu’est le Parlement impérial à Ottawa tant et aussi longtemps qu’ils acceptent de faire partie de cette «société».
Déjà plusieurs hommes et femmes libres ont décidé de quitter cette société, cette compagnie privée, pour retrouver leur souveraineté individuelle et se soustraire aux statuts et à la juridiction du Canada qui ne s’appliquent qu’aux membres consentants de cette société (privée). Voilà le remède.
Lorsque le gouvernement s’endette en empruntant de l’argent à des banquiers privés pour mener des guerres à l’étranger, pour donner de l’argent des fonds publics à des banques canadiennes privées, ou pour la dépenser de toute autre façon odieuse, il le fait en garantissant le remboursement sur votre dos, sur votre labeur et celui des futures générations.
Ces instruments de négociation financiers sont échangés sur la SEC et leur valeur est assurée par vous. Tant que vous faites partie de cette société, vous lui appartenez. C’est la signification du «Security» de la Securities and Exchange Commission.
Et on va vous taxer à mort – pour votre sécurité –
Donc, un dispositif de «sécurité» extrêmement couteux et inutile puisqu’il ne règlera pas le problème qui a fait en sorte que Abdulmutallab ait pu se retrouver sur le vol 253.
Mais le gouvernement persiste (et les terroristes gagnent) à nous dire qu’il va falloir augmenter la sécurité dans les aéroports, se soumettre à des fouilles à nu virtuelles, faire du profilage ethnique à fond, attendre en file des heures, le temps de nous créer de nouveau une illusion de sécurité et de nous faire frire aux rayons X potentiellement mutagènes et cancérigènes.
Qu’à cela ne tienne, l’imposition d’un État policier est plus important et on va vous refiler la facture, bien sûr. Nous finançons joyeusement notre propre descente en enfer. Et ça coute cher, vous savez.
Alors, Ottawa a annoncé la semaine passée que tous les voyageurs aériens étaient pour payer ces nouvelles mesures de sécurité (inutiles) que nous n’avons jamais demandées et qui ne seraient pas nécessaires si les services secrets américains n’avaient tout simplement pas laissé monter Abdulmutallab à bord du vol vers Détroit.
On a appris que le cout serait de 1,5 milliard de dollars dur les cinq prochaines années. Pour couvrir ces dépenses inutiles et liberticides, les voyageurs devront débourser $2,50 de plus pour un vol simple au Canada, $4,37 pour un vol intercontinental et $8,91 pour un vol international. Ces nouvelles taxes devraient entrer en vigueur le 1er avril si le Parlement les approuve.
Bien sûr, John Baird, le ministre des transports, a déclaré qu’il s’agissait de «frais d’utilisation et non pas d’une taxe». On a peur du mot, vous savez. Donc, ce n’est pas une taxe, c’est… une «taxe», quoi. Et elle va venir siphonner encore plus d’argent de nos poches, tuer un peu plus l’industrie du tourisme et affaiblir les compagnies aériennes qui sont déjà en mode survie.
Norm Payne, un consultant pour Uniglobe Travel explique que «si vous prenez un vol d’ici vers Londres ce soir, le prix du billet est de $764. Les taxes sont de $394. Si vous ajoutez un autre $8 ou $10 pour la taxe sur la sécurité, cela signifie que la moitié du prix du billet est en taxe».
Mais Baird insiste, ces nouvelles mesures viennent en réponse à l’attentat de Noël par Umar Farouk Abdulmutallab et sont qualifiées de «nécessaire pour assurer la sécurité des voyageurs».
En conclusion, toutes les raisons sont bonnes pour CANADA Inc. pour vous taxer à mort et vous imposer une quantité grandissante de «lois» (statuts) liberticides, parce que ce qui est bon pour cette société privée n’est pas votre bien commun, mais bien son propre profit personnel, à vos dépends.
Ploutocratie n. f. (gr. Ploutos, richesse, et kratos, pouvoir). Gouvernement où le pouvoir appartient aux classes riches.
Fascisme n. m. (it. Fascismo). Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé par Mussolini sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme. Doctrine et pratiques visant à établir un régime hiérarchisé et totalitaire.
A/H1N1, l’OMS & les compagnies pharmaceutiques
Absolument incroyable, mais parfaitement prévisible. Les compagnies pharmaceutiques ont manipulé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour abaisser sa définition d’une pandémie afin qu’ils puissent profiter financièrement de la propagation de la grippe porcine. La charge provient d’une audience d’enquête du Conseil d’Europe sur la manière dont la « pandémie » a été gérée et est, par ailleurs, fortement rejetée par l’OMS.
Les critères pour déclarer une pandémie d’influenza H1N1 ont été modifiés à la baisse tout juste quelques semaines avant que l’OMS annonce qu’il y avait une pandémie à l’échelle de la planète.
Les critiques soutiennent que cette décision a été le résultat de l’influence des compagnies pharmaceutiques, désespérées de rentabiliser les milliards de dollars qu’elles avaient investi dans la recherche et le développement de vaccins contre-pandémies après la peur de la grippe aviaire de 2006 et 2007.
La conséquence est que des millions de personnes ont été vaccinées contre une maladie bien bénigne; et cet argent aurait pu être utilisé pour traiter et aider des gens dans le besoin. Seulement qu’au Québec, cette fausse campagne contre le A/H1N1 nous aura coûté plus de 200 millions de dollars.
La grippe saisonnière tue annuellement entre 250 000 et 500 000 personnes, en moyenne. La grippe du A/H1N1 a tué jusqu’à date 14 000 personnes dans le monde. Pandémie? Mortelle?
Les gouvernements tentent maintenant de se débarrasser de leurs vaccins qu’ils avaient commandés durant la vague d’hystérie et certains sont mêmes à considérer de les donner!
Les corporations peuvent maintenant acheter les politiciens légalement aux États-Unis. Un jugement rendu par la Cour suprême des États-Unis autorise maintenant les corporations de financer autant qu’elles le désirent, sans aucune limite, les politiciens à Washington. On vient tout simplement légaliser l’achat de la politique par le secteur privé. Le contrôle du pays et de la politique passe ainsi à des compagnies privées. En d’autres mots, les compagnies viennent de recevoir le statut de « personne naturelle », comme nous possédons. Donc, une entité fictive, une corporation, qui est immortelle qui et peut posséder des moyens infiniment plus puissants que ceux d’un homme ou d’une femme en chair en os comme vous et moi, peuvent maintenant utiliser leurs moyens pour influencer et financer la politique des États-Unis.
C’est la fin des États-Unis. Et c’est le début du fascisme pur et simple. Mussolini définissait le fascisme exactement de cette façon: l’union, la fusion du gouvernement avec les corporations.
En réalité, ça fait des années que le secteur privé, le complexe militaro-industriel, le secteur bancaire et financier, contrôlent les États-Unis de facto. Maintenant, c’est officialisé, légalisé, directement dans notre visage.
Bienvenue dans cette nouvelle ère de la montée officielle du fascisme en puissance.
Pendant ce temps, à Guantanamo…
La Cour a décidé, encore aux États-Unis, que les détenus à Guantanamo ne sont pas des « personnes », sous la loi américaine.
Mais les corporations le sont!?!?!?!
Les passagers aériens n’ont « aucun droit » de refuser les scanners corporels en Angleterre
Les passagers voulant voyager par avion n’auront aucun droit de refuser les fouilles virtuelles par scanner corporel lorsque ces appareils seront introduits à l’aéroport de Heathrow la semaine prochaine, ont confirmé des ministres. L’option de subir une fouille corporelle à la main telle qu’offerte dans les aéroports américains ne sera pas disponible en Angleterre; ce qui constitue une brèche béante dans le droit à la vie privée sous l’Acte des Droits Humains.
Haïti et le racket de la protection occidentale et corporative
Pour chaque dollar des payeurs de taxes que le gouvernement américain a décidé de déployer pour aider Haïti, seulement environ 1 cent est pour Haïti. Pour chaque dollar d’aide humanitaire que les Américains dépensent, 40 cents vont à l’appareil militaire US, payer pour la sécurité, les recherches et les équipes de secours, incluant le navire hôpital de la Navy USNS Comfort. Un autre 36 cents va au financement de l’assistance d’urgence de la US AID. Uniquement 10 cents ont déjà été dépensés pour de la nourriture.
Il demeure que selon les informations disponibles, Haïti dispose de réserves de pétrole encore plus importantes que le Vénézuela, ainsi que de l’or et de l’iridium. Les compagnies minières attendaient un bon prétexte pour pouvoir mettre le pied sur l’île depuis quelques années déjà. Cela explique peut-être l’occupation/invasion de cette nation par les forces de l’ONU et des États-Unis. L’Union Européenne va aussi envoyer sa police à Port-au-Prince.
Les troupes des Nations Unies ont par ailleurs utilisé du poivre de Cayenne contre une foule d’Haïtiens affamés qui faisaient la queue pour recevoir de la nourriture dans le camps monté sur la place présidentielle. « Ils ne sont pas violents, seulement que désespérés. Ils ne veulent que manger » a déclaré Fernando Soares, un colonel de l’armée brésilienne. « Le problème est qu’il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde ».
Et voilà pour les opérations de relations publiques et de photos montrant l’armée US distribuant de la nourriture et du réconfort pour les gens désespérés. Cette occupation n’est qu’une main mise militaire sur Haïti ultimement pour le profit corporatif provenant des riches ressources en pétrole, or et autres minéraux.
Conclusion
Allons-nous, collectivement, avoir la sagesse et le courage de reconnaître la face de bête, maintenant qu’elle montre son visage sous différentes formes dans notre réalité; ou allons-nous ignorer les signes des temps comme l’ont fait les Allemands, les Italiens et le reste de la communauté internationales il y a quelques générations à peine, par indifférence et naïveté?
Il y a de ces choses qu’on sait, mais quand on se les refait remettre en pleine face, elles puent. C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai cliqué sur le lien donnant la réponse à la question d’un blogueur : « Combien ça coute à fabriquer les cochonneries que l’on achète? »
Ça m’a mené sur le site Sympatico, section Finances, où on explique combien ça coute approximativement produire un CD :
Le coût pour convertir les chansons d’un musicien en un CD inclut le prix de l’enregistrement et du mixage audio. Il faut aussi payer les droits d’auteur et la licence pour la distribution. Avec les dépenses supplémentaires des matières premières et de l’artwork, James Wilkinson de Goldirock Records évalue le coût de production pour une grande nouveauté à 2,50 dollars. L’album Dangerous – Remastered [de Michael Jackson] se vend présentement à 14,99 dollars.
Le site donne quelques autres exemples. L’iPod Nano (8 Go) coute 96 dollars à produire, « un chiffre qui n’inclut pas le coût de la main-d’œuvre », et il est vendu à l’Apple Store 169 dollars. Pour 300 grammes de café, le plus récent prix était de 85 cents, pour une revente de 5 dollars, après « avoir été torréfié, moulu et emballé ». Pour le riz, c’est 33 cents versus 3 dollars pour un kilo. Les souliers de course, 10 dollars versus 80 dollars (« ce chiffre n’inclut pas les budgets des compagnies en ce qui concerne la recherche et développement, la publicité et le transport »). Les jeans, 20 dollars versus 70 dollars.
D’un autre côté, on apprend que Sony ne fait pas de profit avec sa Playstation 3, mais se rattrape un peu avec son lecteur Blu-ray : 115 dollars versus entre 300 et 350 dollars. Apple avec son iPhone 3G en fait beaucoup moins que les premiers exemples : un prix de vente à 299 dollars pour un cout de production de 208 dollars. Et pour terminer, la voiture électrique Tesla se vend environ 120 000 dollars pour un cout de production de 90 000 dollars.
Je ne remettrai pas en cause ici l’idée du profit, mais il faut avouer qu’il y a de l’abus pour quelques produits, comme les CD de musique. Et il semble que les consommateurs prennent leur revanche en ce moment avec les possibilités de téléchargement illégaux, et même légalement, puisqu’on peut se payer des chansons à la pièce. Mais loin de moi l’idée de blâmer toute l’industrie de la musique. Elle était une pompe à fric pour les grands « majors », pas vraiment pour les petits joueurs, puisque pour ces derniers il n’y a pas de volume, enfin si peu.
Mais pour des produits comme le riz, aliment de base d’une grande partie de l’humanité, c’est tout à fait déraisonnable. Il y a comme une odeur de prise d’otage qui se dégage. L’article dit clairement que malgré une baisse de près de la moitié (de 62 cents à 33 cents le kilo), le prix coutant était à la hausse en 2008. En sachant cela, j’ai le loisir d’opter pour d’autres aliments, et je pourrais très bien arrêter mon raisonnement là…
Les agences gouvernementales comme Santé Canada et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis ont comme mission la protection de la santé publique. Enfin, c’est ce qu’on en dit et c’est ce qu’elles prétendent. Mais est-ce que les faits confirment ces prétentions? Voyons voir.
Nous avons tous entendu ces avertissements de ne pas trop consommer de poisson, car il contient des taux de mercure qui peuvent être nuisibles à la santé humaine. Le mercure est toxique sous toutes ses formes organiques et sous tous ses états chimiques. Son utilisation est souvent règlementée, voire interdite.
L’effet de la toxicité du mercure chez l’homme se dévoilant sous sa forme vapeur commence par les voies respiratoires, pour se solubiliser dans le plasma, le sang et l’hémoglobine. Par le sang, il attaque les reins, le cerveau et le système nerveux. Le risque chez les femmes enceintes est aussi présent : cette toxine se déplace facilement au travers du placenta pour atteindre le fœtus. Même après la naissance les risques sont perdurent puisque le lait maternel est aussi contaminé. (Source)
À la fin du mois de janvier, on apprenait qu’une nouvelle étude avait trouvé des traces de mercure dans le sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS selon le signe anglais de High fructose corn syrup). Presque la moitié des échantillons de sirop de maïs à haute teneur en fructose commercial testés contenaient du mercure. Cet ingrédient se retrouvait dans environ un tiers des 55 produits de marques populaires de breuvage et nourriture testés dans l’étude, tel que le pain, les céréales, les barres de déjeuner, yogourt, soupe et condiments. En moyenne, les nord-américains consomment 12 cuillères à thé de HFCS par jour, ce qui est environ 5.5 fois les limites acceptables de mercure fixées par l’EPA qu’une personne peut absorber par jour. Le plus inquiétant, c’est les jeunes et autres grands consommateurs peuvent consommer jusqu’à 80% plus de HFCS que la moyenne.
Si nous sommes d’accord pour affirmer que le mercure est très toxique pour les gens, affectant et endommageant le système nerveux central et le cerveau, au point où on prend le soin d’avertir la population de ne pas trop manger de poisson, pourquoi est-il acceptable alors d’utiliser un préservatif dérivé du mercure (le thimérosal) dans plusieurs vaccins que l’on injecte à nos enfants et aux personnes âgées? Ou encore, dans les remplissages dentaires qui contenaient du mercure, comme les dentistes le faisaient il n’y a pas si longtemps?
Le thimérosal est un agent de conservation à base de mercure utilisé dans le procédé de fabrication des vaccins et contenu dans certains flacons de vaccin à doses multiples afin de prévenir la croissance bactérienne et fongique et de stabiliser le vaccin de façon à en préserver l’efficacité dans le temps.
La quantité de thimérosal contenue dans les doses administrées aux bébés est minime et il ne permet pas une accumulation de mercure sanguin (démontré en 2003). Contrairement au méthyl mercure présent partout dans l’environnement, le mercure présent dans le thimérosal des vaccins, l’éthyl mercure, ne s’accumule pas dans l’organisme.
De nombreuses études, effectuées auprès d’environ 1 million d’enfants (au total), soit au Canada (Montréal), aux ÉU, en Angleterre, au Danemark, ne trouvent aucun lien entre les doses données de vaccins contenant du thimérosal et le développement de l’autisme. Pour ces études , une revue des dossiers des enfants a été effectué jusqu’à l’âge de 10 ans (études publiées en 2002, 2003, 2004 et 2006). (Source)
Ils ont intérêt à avoir raison, car le nombre de poursuite en justice pour les cas d’autisme causés par le mercure contenu dans les vaccins continuent d’augmenter à un rythme effarant et si le lien venait qu’à être démontré, ce sont des poursuites de l’ordre de milliards de dollars qui seront entamées contre le gouvernement et les compagnies pharmaceutiques.
Aux États-Unis, il y avait en 2008 plus de 4 900 poursuites en justice cherchant des indemnisations pour les dommages causés par le mercure contenu dans les vaccins pour enfants. Le lien a toujours été refusé par les compagnies pharmaceutiques et par le gouvernement. Mais pour la première fois, il y a eu une poursuite l’année dernière qui fut admise en cour par le gouvernement américain.
Il s’agit d’un cas d’une fillette qui a développé de l’autisme après avoir reçu une batterie de vaccins. La poursuite contre le gouvernement fut admise en cour de justice après que le personnel médical de la HHS Division of Vaccine Injury Compensation (DVIC) ait revu son cas pour en venir à la conclusion que « la demande de compensation était appropriée ». Les docteurs ont concédé que la fillette était en bonne santé et s’était développée normalement jusqu’à l’âge de 18 mois, moment où elle a reçu une batterie de vaccins contre neufs maladies d’un seul coup, dont deux qui contenaient du thimérosal. Quelques jours plus tard, elle commençait une spirale descendante dans une cascade de maladies et de problèmes pour se terminer sept mois plus tard avec un cas d’autisme diagnostiqué par le docteur Andrew Zimmerman, un important neurologiste de la clinique de neurologie de l’hôpital pour enfants Kennedy Krieger. Elle présentait des symptômes d’autisme comme la perte de réponse à des directions verbales, perte de capacités du langage, pas de contacts visuels, perte du lien relationnel avec autrui, insomnie et des hurlements incessants, pour ne nommer qu’eux.
Une enquête du gouvernement américain admet maintenant le lien possible entre l’autisme et les vaccins. Les cas d’autisme sont passés de 1 enfant sur 100 000 il y a vingt ans, à 1 enfant sur 175 aujourd’hui, chiffre du Centers for Disease Control and Prevention. Les doses vaccinales ont augmentées de trois fois aux États-Unis. Lorsque les effets cumulatifs des quantités de thimérosal que les enfants reçoivent à travers la trentaine de vaccins furent finalement mesurés en 1999, la FDA a découvert que les jeunes enfants recevaient plus de 100 fois les doses maximales sécuritaires fixées par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) dès l’âge de 18 mois.
Pour les parents qui voudraient en connaitre plus sur les ingrédients contenus dans les vaccins avant de les injecter dans le sang de leurs enfants, il y a une liste des ingrédients que vous pouvez consulter ici. En plus du thimérosal, vous découvrirez que plusieurs contiennent plusieurs autres ingrédients à faire sourciller, tel que des organismes génétiquement modifiés (OGM), des organismes clonés, des virus vivants, des fluides d’animaux , du formaldéhyde, des éléments d’aluminium, du MSG et plus.
À Chicago, le Homefirst Medical Services traite des milliers d’enfants qui n’ont jamais été vaccinés. Le docteur Mayer Eisenstein a déclaré que des 30 000 ou 35 000 enfants non-vaccinés qu’ils ont traités au fil des ans, aucun cas d’autisme ne fut répertorié. Même situation pour les enfants des Amish qui ne sont pas vaccinés.
Ainsi donc, au lieu de prendre la chance suicidaire d’avouer que le mercure dans les vaccins et les remplissages dentaires sont nocifs et toxiques, la FDA qui était prise dans un paradoxe en nous avertissant du danger de la présence du mercure dans le poisson en même temps qu’elle nous assure que celui contenu dans les vaccins et les remplissages dentaires est sans danger, a décidé de déclarer que le poisson contaminé au mercure est sain et sans danger pour les bébés, les enfants et les femmes enceintes.
Puisque déjà engagée sur cette route de la protection des intérêts des compagnies pharmaceutiques, alimentaires et du gouvernement au détriment de la population, la FDA a récemment annoncé que la mélamine contenue dans la nourriture pour enfants était aussi sans danger pour la santé et même chose pour le Bisphénol-A que le Canada vient de bannir.
Bayer et les produits contaminés au HIV et l’hépatite C
Dès que la FDA a découvert le problème, ils ont demandé à Bayer de ne pas vendre ces produits contaminés aux États-Unis, tout en prenant soin de garder l’affaire silencieuse. Bayer continuera de vendre consciemment pendant plus d’un an des produits contaminés à des hémophiles de pays étrangers comme le Canada, l’Angleterre, l’Espagne, le Japon, Taiwan, la France, l’Argentine, la Malaisie, l’Indonésie, Hong Kong, Singapour, le Mexique, le Costa Rica, le Brésil, les Philippines et à plus de 7000 Américains alors même qu’ils avaient une nouvelle version plus sécuritaire. Il est estimé qu’environ 15 000 canadiens sont décédés du SIDA causé par la contamination des produits de Bayer. (Voir toutes les sources concernant ce dossier ici)
Étant donné que la logique capitaliste d’une compagnie est de faire de l’argent à tout prix, la compagnie a décidé de vendre ses produits contaminés au détriment de la vie de milliers de personnes qui furent par la suite contaminées par le HIV en utilisant les produits de Bayer, question de rentabiliser leurs investissements. Telle est la logique du système.
Baxter et le virus H5N1 de la grippe aviaire
Baxter International Inc.a admis le mois dernier que ses produits saisonniers contre la grippe étaient contaminés avec un virus vivant actif de la grippe aviaire de type H5N1. Un officiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’ils suivaient de proche l’enquête ouverte autour des évènements qui ont eu lieu dans les laboratoires de Baxter à Orth-Donau, en Autriche. Ce qui reste sans réponse sont les circonstances entourant l’incident dans ces laboratoires.
Certains des produits contaminés qui contenaient un mélange du virus de la grippe H3N2 et de virus de la grippe aviaire H5N1 ont été vendus à des sous-contractants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne.
L’incident de contamination, qui est sous enquête dans quatre pays européens, est devenu apparent après qu’un des sous-contractants en République tchèque ait inoculés des furets avec les produits de Baxter résultant en la mort de ceux-ci. Les furets ne meurent normalement pas suite à l’exposition du virus humain H3N2. Les autorités de la santé publique qui ont décrit l’incident de « sérieuse erreur » de la part de Baxter, ont assumé que la mort des furets signifiait que le virus H5N1 contenu dans ces produits était vivant et actif.
Ce processus de mélange entre deux virus est nommé évolution par réassortiment des gènes. « C’est une des deux manières dont les épidémies virales se produisent » rapportait un article de The Canadian Press.
Un certain nombre de virus à ARN, dont le génome est constitué de plusieurs fragments, possèdent la propriété, lors d’une infection d’un même hôte par deux virus proches, de pouvoir échanger les différents gènes. Ce processus original est appelé réassortiment.
Les virus de la grippe A constituent un modèle bien connu d’évolution par réassortiment. Il s’agit de virus à génome segmenté, comprenant huit fragments d’ARN. Expérimentalement, par co-infection de cellules permissives au moyen de virus différents, il est possible de générer de nouveaux virus par le réassortiment des gènes lors de l’assemblage des virus. Ce phénomène existe également dans la nature et constitue un des supports de l’évolution des virus grippaux.
Les virus de grippe A (H2N2 et H3N2) apparus lors des deux dernières pandémies en 1957 et 1968 résultent de réassortiments génétiques entre virus humains et aviaires. Il a été postulé que le porc aurait joué le rôle de l’hôte intermédiaire au niveau duquel, à la faveur d’une co-infection, les réassortiments se seraient produits. (Source)
Il n’y a pas eu de suggestion jusqu’à maintenant qu’il y a eu réassortiment dans le cas de Baxter. Il demeure que cette histoire a des implications importantes. Le virus aviaire H5N1 est potentiellement mortel mais se transmet encore difficilement aux humains. Par contre, le virus de la grippe H3N2 est facilement transmissible et contagieux. Si une personne venait qu’à être exposé aux deux virus simultanément, elle pourrait servir d’incubateur à une nouvelle variété hybride qui pourrait se transmettre facilement aux autres personnes.
Cependant, il est important de souligner qu’un aspect clef de cette histoire est qu’il est virtuellement impossible pour un virus de la grippe aviaire de faire son chemin jusque dans des vaccins « par accident ». La conclusion choquante à laquelle on en vient est que cet évènement ne pouvait pas être un accident. Pourquoi? Parce que Baxter International adhère à quelque chose nommé BSL3 (Biosafety Level 3) – un ensemble de protocoles de sécurité en laboratoire pour prévenir la contamination croisée du matériel. Sous ce protocole de conduite BSL, il est impossible pour un virus vivant et actif de contaminer du matériel pour la production de vaccins destiné à être acheminé à des vendeurs autour de la planète.
Ceci nous laisse avec seulement deux possibilités pour expliquer ce grave incident:
Possibilité #1: Baxter ne se conforme pas aux directives de sécurité BSL3, ou bien ils négligent tellement leur travail qu’ils causent des erreurs monumentales qui menacent le reste de l’humanité. Si c’est le cas, alors pourquoi injectons-nous ces vaccins de Baxter à nos enfants?
Possibilité #2: Un employé dérangé (ou un plan psychopathe de la direction) est présent à Baxter, où des virus vivants de la grippe aviaire ont été intentionnellement placés dans le matériel pour vaccins dans l’espoir qu’ils soient injectés à des humains, déclenchant ainsi une épidémie globale de la grippe aviaire.
Cette épidémie entrainerait une hausse instantanée de la demande pour les vaccins contre la grippe aviaire. Les profits des fabricants de vaccins comme Baxter pourraient être astronomiques si une telle panique avait lieu.
Avant que les anticomplotistes s’énervent trop, il faut se rappeler que c’est exactement ce qui s’était passé à l’automne 2005, alors que la panique avait été semée par le gouvernement de Bush qui disait qu’un minimum de 200 000 personnes pourraient mourir de la prochaine épidémie de grippe aviaire, un nombre pouvant atteindre 2 000 000 de personnes seulement qu’aux États-Unis. Cette campagne de peur avait justifié l’achat massif de 80 millions de doses de Tamiflu, un vaccin qui s’est révélé être par la suite pratiquement inutile. Les États-Unis avaient placé une commande de 20 millions de doses à 100 dollars l’unité, pour un total de 2 milliards de dollars. Mais qui fabrique le Tamiflu? La compagnie Roche, qui a reçu les droits de vente et de marketing exclusifs de Gilead Sciences Inc. il y a une quinzaine d’années. Gilead Sciences Inc. est la compagnie qui a développé le Tamiflu. Qui en était le directeur, deux ans avant d’être nommé au poste de Secrétaire à la défense dans l’administration Bush? Donald Rumsfeld. L’homme même qui possédait encore des actions dans la compagnie qui était pour profiter énormément de la panique créée par le gouvernement Bush. (Source)
Voilà donc ce qu’on propose à la population: une cure de grippe aviaire et de mercure. Rien de moins. Tout est normal, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Rassurez-vous, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Viande halal : entre opportunisme et cruauté
La Presse a publié le 13 juin dernier trois articles sur le sujet des produits halal. Dans le premier, « Produits halal en plein essor: un marché de 632 milliards », on peut y lire :
Pourtant, pour que la viande soit vraiment halal, « il faut que l’animal soit égorgé vivant sans être préalablement étourdi ». En cherchant des informations ailleurs que sur Wikipédia pour ce billet… je suis tombé sur un commentaire d’une dénommée Karine Lamy, musulmane, qui relate ce même article de La Presse sur un blogue islamiste, Al kanz :
Il y a de quoi être perplexe… D’un côté, cela induit en erreur le lecteur moyen sur la réelle portée de « la méthode d’abattage rituel au sens strict » (dhabiha), et c’est bien sûr du n’importe quoi pour un musulman pratiquant et au courant.
Vous vous douterez bien que je ne prendrai pas la défense des musulmans qui se sont fait rouler et se feront rouler par El Rancho. Quand ta religion te prescrit la cruauté envers les animaux pour manger de la viande et que cela ne te fait pas résonner une cloche, il y a un gros problème, en tout cas éthique. Mais s’il faut absolument se référer à une position religieuse, je préfère amplement la position des sikhs :
Et le plus beau, c’est qu’il n’y a pas besoin de se convertir au sikhisme pour considérer les choses de cette manière, ça va de soi. Quel être sensé veut faire souffrir un autre être, même dans le but ultime de le manger?
La position du blogue Poste de veille est encore plus tranchée que la mienne. On y dénonce l’halal pour deux autres raisons, au-delà de la cruauté : « parce que les frais de certification sont refilés aux consommateurs, qui financent ainsi des organisations aux visées plus politiques que religieuses, et que notre labeur contribue à l’enrichissement d’un clergé islamique parasitaire », « parce que consommer halal, c’est encourager la progression de la charia dans la société. »
Ça porte à réfléchir, bien sûr, mais ce qui m’a le plus frappé, c’est un commentaire que l’on peut trouver à la suite du billet :
En effet, ce sujet est plus problématique qu’il en a l’air.
18 Commentaires
Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé
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