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La Bourse et/ou la vie!?

 

Par Renart Léveillé

Les récents soubresauts de la Bourse donnent des sueurs froides à certains plus qu’à d’autres, mais au final le risque reste somme toute assez généralisé. Si le château de cartes s’effondre, les répercussions se feront sentir partout.

C’est pourquoi il serait intéressant de regarder la dynamique sociétale qu’accompagne le système de la spéculation boursière. Puisque justement ce jeu est plus qu’un simple jeu. On pourrait aller jusqu’à dire que la santé de la société en dépend : dans l’optique où l’économie y compte pour beaucoup, étant donné qu’elle est liée à la satisfaction des besoins essentiels. L’économie est bien sûr aussi très liée aux autres besoins (ceux qui ont entre autres été créés pour l’alimenter dans la fuite en avant de la croissance rapide) mais nous nous entendrons pour pointer l’importance de la survie (ou le confort) du plus grand nombre. Et avec en tête qu’une crise financière importante ne fait jamais en sorte que « les derniers seront les premiers »…

Alors, il est très facile de faire une ligne directe entre la spéculation boursière et l’équilibre sociétal, pour ne pas dire le bonheur social (selon le contexte actuel, sans pour autant occulter son imperfection et ses problèmes). Il serait donc honnête d’affirmer que la pérennité du bonheur social n’est pas entre les mains de tous, mais bien entre les mains d’une élite ayant les moyens financiers de mettre son poids dans la balance (de la Bourse). Parce qu’il faut se le dire franchement, ce qu’on pointe comme étant « la confiance dans les marchés » a tout à voir avec l’individualité, rien avec la collectivité.

À la base, les choix d’un investisseur ne concernent que son propre investissement. Il n’a pas de lien avec la causalité externe dans son cheminement décisionnel. Son but n’est que de préserver ou de faire fructifier son portefeuille, ce qui semble tout à fait légitime d’un point de vue individualiste. Pourtant, c’est l’addition de décisions de non-confiance dans les marchés qui est dangereuse pour le château de cartes (l’externalité que le spéculateur n’a pas en tête lors de sa prise de décision transactionnelle). Beau paradoxe.

Dans la possibilité d’un krach, suite à un effet domino, c’est là où la multiplication d’individualités ne va pas dans un sens positif pour le plus grand nombre : c’est par conséquent l’individu contre la collectivité. Devant ce paradoxe, serait-il utile de se poser la question à savoir pourquoi un pouvoir décisionnel aussi important est laissé à des individus qui n’ont qu’un intérêt individuel, et qui en plus n’ont aucunement conscience de son hypothétique portée collective? Sans oublier l’intrinsèque absence de coupables! (C’est à dire que le point de départ d’un effet domino ne pourrait être pointé, ni même accusé s’il pouvait être pointé; donc, aucune imputabilité possible.)

Mis à part la possibilité de faire de l’« investissement socialement responsable », il semble que l’éthique échappe tout à fait à cette activité. Et la morale de même. Il est toujours seulement question de profitabilité pure sans calcul de responsabilité. C’est pourquoi il serait bien difficile de culpabiliser qui que ce soit. Cependant, la question reste la même : sommes-nous à la merci d’un pouvoir extérieur à la société, puisque ce pouvoir n’a jamais en tête le bien de son ensemble (même si le système financier participe quand même à faire « rouler l’économie »)?

Toute cette analyse donne à penser que le système actuel n’a jamais pris en compte dans sa construction ses incohérences. C’est comme si le château de cartes avait un système d’autodestruction activé par un levier que personne ne voit, mais que quiconque peut accrocher par inadvertance (l’inadvertance étant ici la peur de tout perdre). Nous pouvons sérieusement nous demander si ce système est déjà désuet dans son évolution quand même récente. Au lieu d’un système d’autodestruction, il lui faudrait un système d’autorégulation. L’on pourrait pointer comme solution l’État ou son absence, mais cela serait beaucoup trop facile…

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La folie ordinaire

 

Par Renart Léveillé

Mon titre, je l’ai piqué à Charles Bukowski, celui qui publiait en 1972 « Erections, Ejaculations, Exhibitions, and General Tales of Ordinary Madness », traduit simplement par « Les Contes de la folie ordinaire ». Je m’en sers dans un autre sens : et par cela je vais tenter de questionner, et la folie, et l’ordinaire, aujourd’hui, devant le verdict renversant de « non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux » du cardiologue Guy Turcotte.

Pour être franc, je n’ai aucunement suivi cette histoire, sinon de très loin (alors, je ne me suis pas trop fait manipuler par les médias). Le jeune père que je suis n’est aucunement capable de savoir (même si je l’ai quand même su, comme beaucoup d’autres choses…) des détails comme celui que Guy Turcotte a eu « conscience de ce qu’il faisait, quand il a entendu son fils lui dire d’arrêter ». Sentir son coeur virer à l’envers, le moins souvent possible… Et pour cette raison, je ne devrais même pas pouvoir écrire à ce sujet, encore plus parce que je n’ai pas assisté au procès, comme le rappelle la spécialiste en droit criminel Véronique Robert.

J’en prends note, mais je continue de voir qu’il y a un trop grand écart ici entre la Justice et ce que la moyenne des gens est capable d’en comprendre, surtout à la suite de ce verdict. Et ça me fait revenir à mon titre. On a l’impression que ce verdict rend la folie ordinaire. Plus précisément, que toute folie (ou ce que l’on considère comme tel devant la loi) est égale. Que la folie qui gagne quelqu’un suite à des problèmes relationnels est égale à la folie de quelqu’un qui est en proie à des épisodes schizophréniques, par exemple, qui sont franchement plus du domaine génétique.

Si vous voyez où je veux en venir, c’est que rien dans les gestes de Guy Turcotte n’écarte l’histoire d’amour déchue. L’absurdité ne se retrouve que dans la teneur des gestes, pas dans ce qui y mène, dans le sens où la vengeance soutire le pire de l’humain, en tout cas au niveau du fantasme. Nous comprenons que le père cocufié ait fantasmé le pire (tuer ses enfants) pour détruire la mère qui ne voulait plus être son épouse, et c’est bien là où se trouve la capacité de faire « la distinction entre le bien et le mal » et « d’apprécier la nature et la qualité de ses actes ». Mais c’est tellement lié qu’il est difficile de croire que le chemin pour se rendre du fantasme à la réalité soit seulement de la pure folie. Comment Guy Turcotte a-t-il pu se perdre en chemin alors que tout le reliait au noyau de son trouble? Il y a dans la folie cette irrationalité que je n’arrive pas à percevoir dans ce cas-ci, puisque le lien de cause à effet me semble fluide. Le meurtre des enfants représente le comble de la vengeance et c’est ce qui a été fait. Guy Turcotte semble s’être planté lui-même ce germe comme un drogué consomme ce qui peut le rendre inconscient de la réalité. Mais un meurtrier drogué ne s’en tire pas même s’il était « inconscient » lors de l’acte, comme me l’a indiqué un ami avocat. Alors, la différence entre les deux me semble ténue.

Le jury a décidé qu’il s’était perdu en route dans la folie et je ne comprends pas, comme beaucoup de gens. Comme le blogueur Patrick Lévesque, je crois que notre « système de justice a […] une responsabilité envers les citoyens, soit de les éduquer. Cette responsabilité est essentielle afin de conserver sa crédibilité, ce qui est en retour essentiel au maintien d’un système de droit, l’un des piliers de notre vie démocratique. Au-delà du choc, de la colère, de la tristesse, il est temps de passer à la compréhension. Les explications doivent venir; elles doivent être fournies rapidement, et elles doivent être fournies en tenant compte des émotions que vit en ce moment le grand public (dont je fais partie) ».

J’ai bien relu le texte de Véronique Robert, hyperlié plus haut, qui s’y connaît beaucoup plus que la majorité, et pourtant je ne comprends toujours pas. Quand j’y lis que le jury a décidé, « à l’unanimité, que « le monstre » était vraiment en état de déséquilibre mental au moment des faits », je me dis qu’il faut bien de toute façon être « en état de déséquilibre mental » pour tuer ses enfants, c’est un pré requis : une personne équilibrée mentalement ne va pas faire ça. Et pourtant, je ne doute pas que ce raisonnement ne fasse pas le poids au niveau de la Justice. Mais bon, je ne suis pas juriste. Et ça doit être le problème de la majorité de la population qui n’est pas d’accord avec ce verdict.

Voilà, la question de la folie est posée. Et elle n’est surtout pas simple. Quant à l’ordinaire, le choix du terme est peut-être abusif en soi, mais il sert au moins de contrepoids. La folie comme concept ultime ne peut pas être remise en question. En l’acoquinant à l’ordinaire je le rendais au moins un peu plus malléable. Et, il n’y a pas de doute pour moi, le concept de folie au niveau de la Justice est très discutable.

C’est ce que bien humblement j’ai essayé de faire ressortir ici.

 

(Photo : amandajane)

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Abstention, proportionnelle, coalition, etc.

Par Renart Léveillé

Cyberpresse publiait un texte d’opinion de François Geoffroy, professeur de littérature au collège Montmorency, ayant pour titre : « Pourquoi je n’irai pas voter ».

Il fait à sa façon la démonstration que chaque vote n’a pas le même poids :

Les dernières élections fédérales ont démontré par l’absurde les limites du système actuel. Le Bloc, avec 1 379 565 voix, y a remporté 49 sièges. Les Verts, avec 940 747 voix… aucun.

Bien que je sois très d’accord avec l’utilisation de l’adjectif « absurde », ce qu’il oublie dans son calcul, concernant le Bloc, c’est que ce parti n’a de candidats qu’au Québec, ce qui multiplie quand même sa représentativité. Avec un taux de participation de 59,1%, 1 379 565 voix au Québec, c’est autrement plus représentatif que les résultats des Verts au Canada. Comme on dit, ne comparons pas des pommes avec des oranges…

Sinon, il est bien vrai que notre système fait des laissés pour compte comme les électeurs du Parti Vert. Mais son texte, malgré son propos abstentionniste, me semble seulement un bon argumentaire pour un système proportionnel. Et, à la place de « rejoindre le rang des désabusés », il serait beaucoup plus constructif, par exemple, de se faire le chantre dudit changement de système et de quand même se déplacer pour « envoyer annuellement à peu près la valeur d’un timbre-poste en financement public au parti de [s]on choix ». En tout cas, ça serait clairement moins défaitiste. Ce défaitisme qui tient beaucoup trop lieu de conscience politique, par les temps qui courent.

Alors, qu’est-ce que ce serait si tous les citoyens (un peu d’utopisme ici) talonnaient tous les partis politiques quant à leur position sur un changement de votation pour un système de style proportionnel? (Un référendum sur la question? Oups! désolé, n’importe quoi sauf un référendum… Pourquoi? Parce que.) En plus, ça serait une bonne cause pour rejoindre les gens qui ne votent plus, par dégoût du système, comme ceux que je décris plus haut. Mais bon, quand le cynisme aigu a bien grugé un citoyen, il est bien difficile d’espérer une guérison… à moins que…

Et puis, question de continuer sur la lancée d’une évolution du système, juste l’idée d’accepter comme légitime (par tout le monde) la gouvernance par coalition serait déjà un bon début. Parce qu’il faut le rappeler, une coalition n’est pas une invention du diable… Personnellement, j’espère qu’un hypothétique gouvernement minoritaire conservateur se transformera assez rapidement en un gouvernement de coalition, et qu’il donnera de bons résultats (en tout cas, question représentativité, c’est déjà un pas en avant). Et surtout, qu’il durera.

À partir de là, tout est possible. Pourquoi pas une concertation des partis en coalition pour un système proportionnel? (Étant donné que personne n’est en situation majoritaire, ce qui on le sait, tend à refroidir les ardeurs pour le changement — s’il faut le rappeler, un gouvernement majoritaire a rarement la majorité des votes.) Et, bien sûr, un retour de François Geoffroy au bureau de scrutin aux prochaines élections!

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2012 et le calendrier maya – L’évolution de la conscience

Ce à quoi vous prêtez attention….
Est ce dont vous devenez conscients.
La plus vieille loi de l’Univers.

Les Prophéties provenant du calendrier Maya disent que nous sommes dans les temps d’un grand éveil et du retour attendu depuis si longtemps de Quetzalcoalt, le Serpent à Plumes. Comme tous les serpents des anciennes cultures, Quetzalcoalt représente la profonde sagesse et le schéma des mouvements de la création.
Le profond respect offert à Quetzalcoalt n’était et n’est pas donné à une personne ou à une idole, mais en considération des actions et des pensées de chaque être qui, à travers les temps, a poursuivi jusqu’à n’importe quel degré, une plus grande sagesse envers lui-même et ses compagnons humains. (Source)

On entend souvent parler du calendrier maya et de 2012 ces derniers temps, la plupart du temps comme étant la fin des temps, la fin du calendrier et de la venue de différents cataclysmes et potentiellement la fin du monde. Scénarios catastrophiques et prophètes de malheurs se sont bousculés pour profiter de l’engouement, jusqu’à Hollywood qui en a fait un film. Mais qu’en sait-on réellement? Presque rien. Que des conjonctures et des prédictions plus ou moins vagues, sans plus.

Au menu se trouvent des tremblements de terre, changements des pôles magnétiques terrestres, alignements des corps célestes, bombardement de la planète par des rayons cosmiques et autres phénomènes sont attendus pour la fin du calendrier maya. Mais qu’en est-il véritablement? Est-ce vraiment la fin des temps? Qu’est-ce que ce calendrier maya?

Pour vous donner une autre perspective à propos de cela, je vous propose donc de découvrir l’impressionnant travail de recherche de Carl Johan Calleman et du regretté Ian Xel Lungold, qui à mon avis, ont apporté des explications, interprétations et une théorie crédibles, méthodiques et avec une approche scientifique du sujet.

Carl Johan Calleman a reçu une formation en toxicologie à l’Université de Stockholm et il est titulaire d’un PH. D en biologie moléculaire. Il a passé le plus clair de son temps professionnel en tant que chercheur dans le domaine du cancer, spécialisé dans le développement de moyens d’identifier les substances toxiques dans l’environnement qui causent le cancer. En 1986, il assume un poste dans le Département de la santé environnementale à l’Université de Washington à Seattle et après avoir fait une importante recherche en Chine, on lui demande de servir en tant que conseiller auprès de la branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’occupe du cancer. Après avoir passé vingt ans dans des laboratoires et armé de sa formation scientifique, de plus en plus intrigué par le calendrier maya pour diverses raisons, depuis son premier voyage au Mexique et au Guatemala en 1979, il commence à penser que s’il arrivait à résoudre l’énigme du calendrier maya, cela aurait plus de valeur pour l’humanité que ses recherches sur le cancer, payé confortablement assis dans son laboratoire.

C’est qu’on annonce que ce calendrier maya se terminera vers la fin de 2011 et il se demande « pourquoi un calendrier se terminerait-il ? ».

Il se met alors à faire des recherches intensives, dont des preuves d’évènements réels qui ont coïncidé avec les différentes étapes de changement du calendrier maya. Après avoir compilé plusieurs véritables observations, il commença à étudier de plus vastes territoires de la vie cosmique qui s’inséraient dans la structure du calendrier maya. Il y consacre quelques années, de 1993 à 1996, recherchant essentiellement tous les domaines de la science dans cette perspective.

Ce qu’il découvrira, avec l’aide de compagnons comme Ian Xel Lungold, un artiste hautement intuitif, est des plus intéressants et mérite d’être exploré, d’où la raison de cet exposé. À vous, chers lecteurs, d’y voir et de tirer vos propres conclusions. Il n’y a certainement pas de vérité absolue, mais leur travail est probablement un des plus sérieux et crédibles qu’on puisse trouver sur l’Internet et ailleurs, dans les livres ou au petit écran. Rien à voir avec les prédictions cataclysmiques usuelles ou d’astrologie bidon, mais plutôt une étude assez profonde du système de calendrier maya et de leur culture et approche face à l’univers, l’homme et le temps. Le calendrier maya a le mérite de calculer non pas le mouvement des corps célestes, mais bien celui de la création et de la conscience qui se déploie en 9 niveaux d’évolution, remontant au tout début de l’univers, que les Mayas calculaient être vieux de 16,4 milliards d’années.

Nous nous trouvons, selon ce calendrier, à la porte du dernier niveau d’évolution de la conscience qui débute le 9 mars 2011. Ce qui prenait des dizaines et mêmes de millions d’années pour se développer au niveau de la création et de la conscience prendra à peine 260 jours à ce dernier niveau. Donc 2011, comme le témoignent les évènements mondiaux actuels, devrait se dérouler en accéléré et en allant en s’intensifiant. Les soulèvements populaires contre la tyrannie politique ou financière, les prises de conscience et l’unification de l’humanité pour la liberté, l’amour et la dignité humaine seront les caractéristiques marquantes de ce tournant de l’histoire.

Il semble que l’Univers ait un dessein, une direction, un but ultime, et qu’il ait un agenda, un échéancier. Celui qui mènera vers une conscience universelle de co-création.

Est-ce possible? À vous de voir…

Voici une présentation sommaire du calendrier maya, dont vous trouverez tous les détails sur les sites de:

– Ian Xel Lungold – Mayan Majix en français et en anglais ici;

Carl Johan Calleman – en anglais seulement;

4-AHAU – complètement en français et facilement accessible pour les intéressés qui voudraient en découvrir davantage. Les informations présentées ci-dessous proviennent de ce site, avec la très aimable autorisation et collaboration de son auteur, Pierre.

François Marginean

Image ci-haut de: http://www.mayanmajix.com/french.html#ixl

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Les Mayas avait une considération assez différente du « Temps » que nous ne l’avons dans notre société.
Une grande indication à ce propos est que le système de leur calendrier est fait à partir de 2 calendriers aux comptes différents, respectivement le Tun et le Tzolkin de 360 et 260 jours chacun. Ces deux cycles se déplacent comme des engrenages emboîtés l’un dans l’autre. On peut remarquer, et ceci est de la plus grande importance, qu’aucun de ces cycles n’est directement lié à quelque orbite astronomique observable comme l’est notre calendrier. L’histoire montre clairement que le calendrier Grégorien a été imposé au monde par les Rois et l’église Catholique. Ils l’ont utilisé afin de détruire les peuples indigènes et pour leur commerce de gros des cultures. Ce calendrier Grégorien est basé sur le phénomène physique de notre planète tournant autour de notre astre que nous appelons le Soleil. Nous percevons le temps comme un mouvement de masse et d’énergie à travers l’espace.
Les Mayas étaient très conscients du cycle solaire et en suivait soigneusement le parcours grâce à leur calendrier CIVIL, appelé le Haab. Le Haab était un calendrier de 365.25 jours utilisé par les Mayas pour leur comptabilité et le recouvrement des Impôts dans une société agraire. Cela a du sens. Quand pouvaient-ils payer leurs impôts ? Quand les récoltes rentraient. (Source: voir ce document PDF)

Introduction:

Les Mayas accordaient une importance extrême au temps, au point de créer plus de 15 calendriers différents ayant chacun son utilisation propre. Les mieux connus et les plus intéressants sont :

– Le TZOLK’IN, le plus connu des calendriers maya, qui est utilisé pour l’astrologie et toutes les activités divinatoires et religieuses.

– Le HAAB, un calendrier solaire de 365 jours, utilisé pour les activités de tous les jours et plus particulièrement l’agriculture.

Contrairement à des idées reçues, le TZOLK’IN (qui signifie en maya “le compte des jours”) n’est pas un calendrier solaire, lunaire, vénusien ou même astronomique. Les concepts qui lui sont associés sont différents de ce que dont nous avons l’habitude. Alors que notre calendrier est luno-solaire et est donc lié à la rotation de la Terre, le TZOLK’IN débute lui au premier jour de la création de l’univers et est formé de cycles de 260 jours se répétant indéfiniment.

Une date maya complète est formée de l’association de sa date TZOLK’IN et de sa date HAAB. C’est donc une association entre une date “ universelle ” à la façon de la “date stellaire” de Star Trek ( le TZOLK’IN) et une date terrestre comme celle notre calendrier grégorien (le HAAB).

Voyons plus en détail le calendrier TZOLK’IN.

Chaque jour du cycle de 260 jours du TZOLK’IN est identifié par un glyphe de jour et un “nombre”. Il existe 20 glyphes et 13 nombres différents ce qui donne donc en tout 260 possibilités.

Il faut imaginer le TZOLK’IN sous la forme de deux roues crantées qui tournent ensemble, une roue de 20 crans (celle des glyphes) et une autre de 13 crans (celle des nombres).

Les 13 nombres vont de 1 à 13 et sont chacun associés à une qualité. Ils forment une sorte de pyramide ou de vague avec une montée de 1 à 5, une crête de 6 à 8 et une descente de 9 à 13.

Les 13 nombres vont de 1 à 13 et sont chacun associés à une qualité. Ils forment une sorte de pyramide ou de vague avec une montée de 1 à 5, une crête de 6 à 8 et une descente de 9 à 13. Les 20 glyphes de jour sont les suivants. Ils sont tous un nom et sont associés à un point cardinal (5 glyphes par point cardinal).

(Voir le TABLEAU DES NOMBRES & DES GLYPHES pour leurs significations)

Chaque glyphe est donc présent 13 fois dans un cycle (une fois pour chaque intention).

On peut donc diviser le cycle en 20 périodes de 13 jours, les trecena. Chaque trecena commence par un glyphe de jour diffèrent et chaque jour d’une trecena porte un “nombre” diffèrent de 1 à 13. Une trecena commence donc un jour 1 et finit un jour 13.

Le glyphe du premier jour de la trecena donne l’esprit général des 13 jours de la trecena. On parle de trecena Crocodile ou Jaguar par exemple (voir la page sur les trecena pour plus de détails). Dans un cycle de 260 jours du TZOLK’IN, l’ordre des trecenas est toujours le même.

Le TZOLK’IN est une “symphonie de cycles” qui se superposent : le cycle de 260 jours, le cycle des trecena (et d’autres de 9, 20 ou 52 jours que je vous épargne).

Superposés aux cycles de 260 jours, il existe des cycles de 360 jours, appelés tun, qui forment à peu près une année. Le glyphe du jour et le ton du premier jour du tun donne la teneur générale du tun on parle alors par exemple d’un tun 4-Vent ou 7-Jaguar.

Les tun sont regroupés en multiple de 20 :

– le katun, période de 20 tun, soit environ 20 ans (7 200 jours)

– le baktun, période de 20 katun, soit environ 394 ans (144 000 jours)

– le pictun, période de 20 baktun, soit environ 7885 ans (2 880 000 jours)

– le calabtun, période de 20 pictun, soit environ 157 700 ans (57 600 000 jours)

– le kinchiltun période de 20 calabtun, soit environ 3 millions d’années (1 152 000 000 jours)

– le alautun, période de 20 kinchiltun soit environ 63 millions d’années (23 040 000 000 jours)

Donc pour déterminer la teneur astrologique d’un jour, il faut prendre en considération trois éléments :

Le glyphe et le ton du jour,

Le glyphe de la trecena,

Le glyphe et le ton du tun.

Les glyphes et tons des multiples de tun donnent quant à eux des indications de générations, voire d’époques, un peu à la manière des planètes à transit lent de notre astrologie (Neptune, Pluton, …).

Superposés au cycle des tun, existe un autre “cycle” qui a la particularité que chaque niveau est 20 fois plus court que le précèdent. Ce cycle n’a que 9 niveaux empilés à la manière d’une pyramide maya et se termine vers 2011-2012 d’où la frénésie médiatique actuelle sur le sujet. Il s’agit d’une représentation de l’évolution depuis la création de l’univers jusqu’à une étape finale encore mystérieuse mais maintenant très proche.

 

A chaque niveau d’évolution est associé une avancée de la conscience. Au milieu de chaque niveau, l’avancée de conscience de ce niveau prend le pas de manière irréversible sur celle du précèdent niveau. Par exemple, de 1755 à 1999 nous étions dans le niveau dit “planétaire” durant lequel l’avancée de conscience était le pouvoir. L’avancée de conscience du niveau précèdent était la loi. Le pouvoir a donc pris le pas sur la loi durant le niveau planétaire. Entre 1999 et 2011 nous sommes dans le cycle dit “galactique” durant lequel l’avancée de conscience est l’éthique. Nous sommes donc dans la période où l’éthique supplante le pouvoir.

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A chaque niveau d’évolution est associé une avancée de la conscience. Au milieu de chaque niveau, l’avancée de conscience de ce niveau prend le pas de manière irréversible sur celle du précèdent niveau. Par exemple, de 1755 à 1999 nous étions dans le niveau dit “planétaire” durant lequel l’avancée de conscience était le pouvoir. L’avancée de conscience du niveau précèdent était la loi. Le pouvoir a donc pris le pas sur la loi durant le niveau planétaire. Entre 1999 et 2011 nous sommes dans le cycle dit “galactique” durant lequel l’avancée de conscience est l’éthique. Nous sommes donc dans la période où l’éthique supplante le pouvoir.

Partie 1: D’où vient la date de 2012 comme étant la fin de calendrier maya?

Les 9 Ondes d’évolution de la Conscience – la théorie de Carl Calleman

Nous débutons une présentation plus poussée des 9 niveaux, appelés aussi inframondes (underworlds) ou encore ondes ou vagues d’évolution (waves), du calendrier maya tels qu’évoqués en introduction.

Ces 9 niveaux sont des âges qui s’empilent les uns sur les autres (voir la pyramide ci-dessus). Chaque niveau est 20 fois plus court que le précédent (d’où la représentation en pyramide à degrés). Chaque niveau fait partie du précédent, ce qui veut dire qu’ils finissent tous à la même date, le fameux 21 décembre 2012 ou le 4-AHAU 13 baktun.

Les sources archéologiques sur lesquelles se basent Calleman sont exposées dans son premier livre : The mayan Calendar – solving the greatest mystery of our time et dans certains articles présents sur son site www.calleman.com et dont les liens sont donnés dans cette page.

Le but de cette première partie n’est pas de refaire la démonstration de la théorie de Carl Calleman, mais de donner ses principales sources archéologiques.

Le compte long maya

Le premier élément qui a conduit Carl Calleman a édifié sa théorie est le compte long maya qui représente la “date universelle” évoquée dans l’introduction. Il s’agit d’une méthode de datation qui compte les jours et les années par multiples de 20 et de 13.

Le différents niveaux du compte long sont :

  1. -le kin (jour)
  2. -le winal (20 jours) (à ne pas confondre avec l’unial du TZOLK’IN)
  3. -le tun (18 winal soit 360 jours)

– le katun (20 tun, soit environ 7 200 jours)

  1. -le baktun, (20 katun, soit environ 394 ans ou 144 000 jours)

A cela on ajoute, pour former une date maya complète, le jour du TZOLK’IN, le jour du HAAB et le seigneur de la nuit (cycle de 9 jours).

Ce compte long a une date de fin, le fameux 21 décembre 2012 ou le 4-AHAU 13 baktun 0 katun, 0 tun, 0 winal 0 kin soit en notation conventionnelle 13.0.0.0.0

Et comme ce compte long a une date de fin, il a donc une date de début estimée par les archéologues au 11 août -3114, ou le 4 AHAU 0 baktun, 0 katun, 0 tun, 0 winal, 0 kin soit en notation conventionnelle 0.0.0.0.0 (le 0 correspondant à 20 car les mayas comptaient en base 20 et non en base 10).

Ce compte long dure environ 5126 années. Le 11 août -3114 est pour les mayas une date mythique de la création du quatrième monde (le cinquième monde pour les aztèques), le nôtre. Selon la tradition, le précédent monde a été englouti par les flots, ce qui constitue une référence méso-américaine au déluge.

A la date d’aujourd’hui, 27 juillet 2010, nous sommes en compte long le 12.19.17.10.2 (vous avez accès à un convertisseur de date en anglais ici).

La stèle 1 de Coba

Le deuxième élément qui a conduit Carl Calleman a édifié sa théorie est l’inscription des stèles de Coba et en particulier la stèle 1. Cette stèle, comme deux autres à Coba (la 5 et la 27) présente un système de datation similaire au compte long mais remontant bien plus longtemps dans le temps.

En plus de niveaux de datation du compte long (kin, winal, tun, katun et baktun) on ajoute les niveaux suivant :

– le pictun, 20 baktun, soit environ 7885 ans

-le calabtun, 20 pictun, soit environ 157 700 ans

-le kinchiltun, 20 calabtun, soit environ 3 millions d’années

-le alautun, 20 kinchiltun soit environ 63 millions d’années

-le hablatun, période de 20 alautun soit environ 1,26 milliards d’années

et quatorze autres niveaux de puissance de 20 jusqu’à des nombres gigantesques de milliards de milliards d’années.

La date marquée sur cette stèle est celle du 21 décembre 2012 soit le 4 AHAU 13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.0.0.0.0 !

Sur le côté droit, vous avez la reproduction des inscriptions de la stèle 1 de Coba, reproduction réalisée par la mayaniste Linda Schele (dessin 4087). Les zones ont été colorées de différentes teintes pour illustrer le propos.

La zone bleue contient les niveaux de datation supérieurs à l’hablatun. Ils sont rassemblés sous une même couleur parce qu’ils correspondent à des dates supérieures à celle de la création de l’univers. La période décrite est sans doute à rapprocher des “7 éternités de sommeil” précédant la création de l’univers selon le Popol Vuh.

La zone violette correspond à la fusion du compte long avec les niveaux de datation du pictun à l’hablatun.

Stèle 1 de Coba
(Linda Schele 4087)

Si l’on reprend la date du 21 décembre 2012 telle qu’elle apparaît sur les stèles de Coba, on obtient :

13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13.13. 13.13.13.13.13. 13.0.0.0.0

Le monument 6 de Tortuguero

Le troisième élément qui a conduit Carl Calleman a édifié sa théorie est l’inscription sur le monument 6 de Tortuguero qui est discuté en détail dans l’article (The Tortuguero monument 6 and the mayan end date).

Inscription du monument 6 de Tortuguero
(tiré de l’article de Carl Calleman)

Ce monument porte l’inscription suivante :

“Le treizième baktun sera terminé le 4  Ajaw (AHAU), le troisième (jour) de Uniiw (K’ank’in). inconnu arrivera. (Ce sera) la descente inconnu inconnu des 9 dieux supportant inconnu sur inconnu. »

Cette inscription, couplée à l’observation que le niveau de date des hablatun correspond à la création de l’univers a donné l’idée à Carl Calleman des 9 inframondes se terminant tous en même temps.

Les 9 degrés des pyramides mayas

A cela s’ajoute l’observation que les pyramides les plus importantes des sites mayas ont 9 degrés comme El castillo, la pyramide de Kukulkan (Quetzalcoatl) à Chichen Itza ou le temple du jaguar à Tikal.

El Castillo, pyramide de Kukulkan, Chichen Itza

http://www.crystalinks.com/pyramidmesoamerica.html

La date du fin du compte long maya

D’un point de vue purement archéologique, le compte long maya se termine le 21 décembre 2012 (en fait entre le 21 et le 23 décembre 2012 selon les différentes estimations du jour du commencement du compte long). Carl Calleman a remis en question cette date à la lumière de certaines observations archéologiques et de l’étude de la logique du calendrier maya. Ses arguments sont exposés en détail dans l’article The question of the Mayan calendar end date (version française).

Ceci l’a conduit à déterminer comme nouvelle date de fin du compte long le 28 octobre 2011. Ce qui est compatible avec les sources mayas actuelles qui donnent, elles, une fourchette pour la date du fin du compte long entre “maintenant et 2015”.

Les 9 ondes d’évolution sont organisées de la même façon. Elles ont la même structure interne, sont chacune 20 fois plus courte que le précédent, s’empilent les unes sur les autres et se terminent toutes en même temps, le 28 octobre 2011.

  1. -Les 4 premières ondes couvrent la période du début de l’univers et l’apparition de l’espèce humaine (de -16,4 milliards d’années à -102000 ans).
  2. -Les 4 ondes suivantes (de -102000 ans au 8 mars 2011) représentent la période de l’évolution de l’esprit humain.
  3. -La neuvième onde d’évolution enfin ( du 9 mars 2011 au 28 octobre 2011) est une période de couronnement de la création.

Nous allons successivement aborder dans cette page la structure interne d’une onde d’évolution, l’organisation des ondes entre elles et enfin proposer des éléments sur la neuvième onde tels qu’exposés dans le séminaire de Carl Calleman : “le calendrier maya et le plan cosmique”.

Structure interne des Ondes d’évolution de la Conscience

Chaque onde d’évolution est structurée en 13 périodes, chacune gouvernée par une des 13 intentions et  donc par conséquent gouvernée par une énergie différente représentée chacune par une divinité maya.

Les 13 périodes sont constituée de 7 “jours” qui sont des périodes de lumière et d’action et de 6 “nuits” qui sont des périodes de ténèbres et de repos ou de résistance. Nous sommes actuellement (2 octobre 2010) à la fin de la sixième nuit de la huitième onde d’évolution.

Le schéma ci-dessus datant de juillet 2009 montre la fin de la huitième onde d’évolution (entre le quatrième et le septième jour), qui est l’onde dans laquelle nous nous trouvons à l’heure actuelle. Cette onde est appelée “Onde Galactique”.

Les “jours” sont au-dessus de l’abscisse et les “nuits” en dessous.

Dans chaque Onde d’évolution, un processus d’évolution de conscience est “semé” dans le premier “jour” et vient à maturation dans le septième “jour”. On parle du “fruit” de l’onde d’évolution. Il est intéressant de constater que chaque onde commence et se termine par un “jour”. Autrement dit une lumière donne naissance à une autre lumière plus brillante sans alternance avec une période de ténèbres. On peut aussi remarquer les “nuits” d’une onde d’évolution sont aussi lumineuses que le septième “jour” de l’onde précédente et donc moins sombres que les “nuits” de cette même onde précédente. Dis encore autrement, les ténèbres de la conscience s’éclaircissent onde après onde…

Empilement des Ondes d’évolution de la Conscience

Les Ondes d’évolution de la conscience s’empilent les unes sur les autres comme montrer sur le schéma de droite.

Elles ne se succèdent pas l’une l’autre, mais se superposent comme les phrases mélodiques dans une chanson, chacune apportant à l’autre un socle sur lequel créer une nouvelle harmonie.

Comme chaque onde d’évolution est 20 fois plus courte que la précédente, chaque onde (hormis la première) est entièrement comprise dans le septième jour de l’onde précédente. L’Onde est donc baignée entièrement dans la lumière du septième “jour” de l’Onde précédente. Il n’y a donc pas de retour en arrière possible. L’empilement des ondes est une marche inexorable vers une harmonie de plus en plus grande.

Contenu succinct des 8 premières Ondes d’évolution de la Conscience

Carl Calleman définit pour chaque onde un “fruit”, une polarité (unitaire ou dualiste) et quand cela est pertinent un “filtre”.

  1. -quand le cerveau droit est “filtré”, le cerveau gauche est favorisé et donc la pensée rationnelle,
  2. -quand le cerveau gauche est “filtré”, le cerveau droit est favorisé et donc la pensée spirituelle,

Ian Lungold, quant à lui, associe à chaque onde une évolution de conscience. Les deux approches sont, à mon avis, complémentaires et sont présentées conjointement ici.

Les 4 premières ondes d’évolution concernent la création de la Terre, l’apparition de la vie et finalement celle de l’être humain. C’est en quelque sorte “l’histoire de la Terre”.
Les 4 ondes d’évolution suivantes concernent l’apparition et l’évolution de la civilisation humaine. C’est en quelque sorte “l’histoire de l’Homme”.

Tous les aspects de la civilisation humaine (religion, politique, économie, art, médecine, communication, …) ont été influencés par ces “filtres” parce que ceux-ci conditionnent la façon dont on perçoit la réalité.

Ces “filtres sont, selon le terme de Calleman, “l’eau dans laquelle nage le poisson. De même que le poisson n’a pas conscience de l’eau, nous n’avons pas conscience de ces “filtres”.

En d’autres termes, selon les ondes d’évolution, les êtres humains ne pensaient pas de la même façon et donc n’agissaient pas et ne réagissaient pas de la même façon. Ceci est à garder à l’esprit quand on étudie l’Histoire et les civilisations.

Pour de plus amples détails, je vous renvois pour l’instant aux livres de Carl Calleman.
Aperçu de la neuvième Onde d’évolution de la Conscience

Cette neuvième vague est particulière à plus d’un titre.

Tout d’abord par sa durée. Commençant le 9 mars 2011 et finissant le 28 octobre de la même année, elle ne va durer que 234 jours et durant cette période vont se succéder 7 “jours” et 6 “nuits”, ce qui veux dire que les changements vont être aussi importants en 234 jours que durant les 12 années précédentes (pour l’onde galactique) ou encore les 394 années précédentes (pour l’onde planétaire).

Cette onde est également différente parce que l’immense majorité des êtres humains ne vont pas naître dans cette onde, mais vont y entrer à l’âge adolescent ou adulte. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des personnes vont connaître trois ondes successives (fin de l’onde planétaire, onde galactique et onde universelle).

Précédemment, les êtres humains passaient toute leur vie dans une seule onde, voire même dans un seul “jour” ou “nuit” d’une onde. En effet,  un “jour” ou une “nuit” durait 7900 ans pour l’onde régionale et 394 ans pour l’onde nationale.

Ce n’est qu’avec l’onde planétaire que la durée du “jour” et de la “nuit” sont devenus à l’échelle humaine (19,7 ans) et que l’on a vu apparaître les différences de perception de la réalité d’une génération à l’autre.

Enfin, pour la première fois depuis des millénaires, en fait depuis l’époque des hommes des cavernes (Onde Régionale : -102000, -3115), nous allons entrer dans une Onde d’évolution de la Conscience sans « filtre”.

Calleman insiste sur le fait que, contrairement aux autres ondes d’évolution, la neuvième va demander de nous une participation active et non la même acceptation passive que durant les ondes précédentes. Selon sa propre image, »les cordes de la marionnette vont être coupées ».

Selon Calleman « La transition vers la neuvième onde est comme une escalade, cela va exiger certaines choses de nous. l’Ego des vagues précédentes restera en existence mais il sera, dans la neuvième vague, au service de la conscience de l’unité. Il ne s’agit pas donc de tuer l’Ego mais de le mettre à une autre place où il ne guide/dirige plus notre vie sans considération pour le tout. Les être humains sont des êtres créateurs très puissants (allusion à la loi d’attraction), mais uniquement dans le cadre de conscience généré par les “filtres” en place dans chaque onde. Lors de la neuvième onde, cette créativité devra être au service de l’émergence d’un monde harmonieux en unité et donc devra « demander » des choses cohérentes avec cette harmonie sans faire confiance à notre Ego ou a celui d’une autre personne.”

Ce dont parle Calleman est la “co-création”. L’approche de Lungold est identique car il donne également la “co-création” comme évolution de conscience de la neuvième onde. Il s’agit ni plus, ni moins que de créer tous ensemble par la pensée en se focalisant sur le monde que l’on désire. Il est clair qu’une telle approche n’est possible que dans une société emprunte d’éthique où la grande majorité des humains ont une conscience planétaire suffisante pour “penser au bien de tous”, ce qui est justement le fruit attendu de la huitième onde.

Calleman indique également qu’une grande partie des fondements de la civilisation actuelle ont été créés durant les ondes nationales et planétaires et donc selon leur cadre de conscience (patriarchat, domination, matérialisme,…). Toutes ces structures héritées du passé (structures économiques, religieuses, sociales et politiques) vont être secouées, voire vont s’écrouler car elles ne sont pas cohérentes avec le cadre de conscience d’unité de la neuvième onde. Ce phénomène est d’ailleurs d’ors et déjà en cours. Selon Calleman toujours : « Pour des co-créateurs, il sera inutile de réagir aux événements extérieurs. L’intention devra plutôt être focalisée vers l’intérieur afin de recréer son être intérieur pour être en accord avec les nouvelles énergies ».

Carl Calleman situe la source des inframondes ou ondes d’évolution du calendrier maya dans l’arbre de vie cosmique, le “coeur des cieux” selon la dénomination maya.  Ce sont ses pulsations ou changements de vibration qui, en diffusant de l’univers jusqu’à nous, influent sur notre conscience et donc notre perception de la réalité. Ce sont ces changements de vibration qui nous font passer d’un inframonde à l’autre. L’expulsion d’Adam et Eve du jardin d’Eden en est une illustration dans notre tradition occidentale.

Un symbole universellement répandu

Dans toutes les traditions humaines, il est fait mention d’un Arbre de Vie. C’est à la fois l’Arbre du Jardin d’Eden, l’Yggdrasil des populations nordiques, le Svetovid slave, l’arbre de vie des peuples mésoaméricains, l’arbre des Sephiroth de la Kabbale. On le trouve aussi par exemple dans la Grèce, la Chine et l’Egypte antiques, dans la Bhagavad-gita, chez les tatars de l’Altaï, les esseniens, les tribus amérindiennes ou encore les mandalas tibétains.

L’Arbre de Vie chez les mayas

Comme dans toutes les traditions humaines, l’Arbre de Vie est présent chez les Mayas sous le nom de Yaxche ou Yakch´ e. On en trouve par exemple une représentation dans le Temple de la Croix à Palenque ou sur le sarcophage de Pakal.

L’Arbre de Vie pour les Mayas représente l’axe du monde autour duquel s’organise les 4 directions. C’est un lien qui relie les trois mondes : le monde souterrain, la Terre et les cieux.

La croix est le symbole de cet Arbre de vie. Certains temples mayas étaient d’ailleurs surmontés de grandes croix vertes, ce qui surpris fortement les espagnols à leur arrivée dans le Yucatan.

Ceci peut peut-être aussi expliquée la ferveur chrétienne en Amérique Centrale : autres pratiques, autre langue sacerdotale, autres prières, mais symbole identique.

Un axe et des directions

Revenons à l’Arbre de Vie dans la théorie de Carl Calleman. Le point commun entre toutes les représentations de l’Arbre de Vie est qu’il s’agit d’une organisation de la création autour un axe et des directions.

Image tirée de l’article de Carl Calleman  Re-création de l’Arbre de Vie mondial lors de la Convergence Consciente

Au cours des dernières années, des observations de l’espace lointain ont détectées des “anomalies” qui tendent à prouver que l’univers est anisotropique, c’est à dire qu’il a tendance à se développer à partir d’un axe central et selon certaines directions et non de manière uniforme.

La structure entière de la création semble donc organiser autour d’un axe et des directions, qu’il s’agisse du macrocosme (univers, galaxie, système solaire, planète) ou de microscosme (cellule, molécule, atome, espace subatomique). Envisagé d’un point de vue anthropomorphique, l’Homme se situe donc au milieu d’une création où tout est organisé de la même façon, selon le principe “Au-dessus, comme en bas” (as Above, so Below).

Les avancées scientifiques actuelles semblent rejoindre les conceptions mythologiques des premières civilisations.

Image tirée de la présentation Is there a preferred direction in the universe (P. Jain, IIT Kanpur)

Partie 4 : La neuvième onde

Sont présentés ici mes premiers éléments d’analyse de la structure de la neuvième onde, la dernière selon Calleman, allant du 9 mars au 28 octobre 2011. Ce sont des constatations faites suite à la création du “calendrier de la neuvième onde”. L’étude est loin d’être terminée…

Le compte des neuf jours

La neuvième onde de Carl Calleman est différente des précédentes sur un point important : la durée de ces cieux n’est plus un multiple de 20.

En effet, cette dernière onde a une durée de ciel (les “jours” et les “nuits”) de 18 jours.

Chaque ciel de décompose donc en  :

  1. -Un cycle de neuf jours, le “compte des neuf jours”, du début du ciel jusqu’à son milieu, sa “crête”.
  2. -La crête en elle-même à cheval entre deux jours.
  3. -Un second cycle de neuf jours depuis la crête jusqu’à la fin du ciel

Il est à remarquer que la neuvième onde génère des cycles de 9 jours, une autre illustration de la loi “en bas comme en haut” (As above so Below).

Il existe bien un cycle de neuf jours dans le calendrier maya, le cycle des seigneurs de la nuit. Cependant, les “comptes de neuf jours” de la neuvième onde, bien que de même durée, ne sont pas calés sur les cycles des seigneurs de la nuit (le premier jour de la neuvième onde, le 9 mars 2011, commence un jour G3, le troisième seigneur de la nuit).

Les “comptes de neuf jours” de la neuvième onde sont donc d’une nature différente qui reste à étudier. Il est fort probable qu’ils deviennent plus importants que les cycles du TZOLK’IN pour cette période particulière de la neuvième onde.

Vous pouvez poursuivre la lecture de ce texte en vous dirigeant ici.

Pour voir le tzolkin du jour.

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Classé dans Actualité, François Marginean

En ligne droite

 

Ce qui va suivre est un exemple flagrant de biais que la droite économique extrémiste peut nous servir. Parfois, c’est plus difficile à débusquer, mais là c’est tellement gros qu’il n’y a que les gens profondément pris dans ces préceptes idéologiques pour s’y laisser prendre.

En gros, l’Antagoniste nous sert un discours comme quoi l’égalitarisme que prônent les gauchistes est idiot et surtout fautif, puisque l’indice qui le mesure (GINI) donne des résultats plus égalitaires pour des pays pauvres comme l’Éthiopie, la Tanzanie, le Bénin et la Guinée que les États-Unis. La question qu’il soulève pour appuyer son point est :

 

Si je vous donnais la possibilité de vivre dans l’un des 5 pays […], quel serait votre choix ?

 

Ce qui est évident, c’est que le choix des pays à comparer avec les États-Unis est comme un chemin pour accompagner la pensée vers où on veut qu’elle aille. On pose une question et on donne carrément la réponse. Pourtant, un tout autre choix de pays dans la liste donnerait un questionnement beaucoup moins évident. Et comparer avec des comparables, ce n’est pas un luxe, c’est de l’honnêteté intellectuelle.

Dans la liste des pays riches plus égalitaires que les États-Unis (avec une cote GINI de 0,408 — 0 étant le plus égalitaire, 1 le moins égalitaire), il y a entre autres le Japon (0,249), l’Allemagne (0,283), la France (0,289), le Canada (0,331), la Suisse (0,331), l’Australie (0,352) et l’Angleterre (0,360). Mais, bien sûr, le propagandiste n’aurait pas choisi un de ces exemples puisque ça bifurque trop du chemin qu’il veut nous faire emprunter.

Parenthèse : je dois être profondément gauchiste puisqu’à choisir entre les États-Unis et le Japon pour émigrer, je choisirais sans nul doute le Japon, même en ne sachant pas leurs cotes GINI respectives…

Voilà pour la démonstration.

Pour ce qui est de l’égalitarisme, pour ma part, j’ai conscience que c’est bien utopique dans sa forme pure. Je ne crois pas possible ni souhaitable qu’un pays atteigne le chiffre magique de 0. Mais pousser ouvertement pour plus d’inégalités, non merci!

En tout cas, ce billet-là, c’est ce qu’on appelle se tirer dans le pied. Une chance que la contribution de la droite à la blogosphère ne se résume pas à ça. J’ai même l’impression que c’est un attrape-nigaud, que c’est voulu comme ça pour attirer les demeurés, les influençables, genre ceux qui se targuent pourtant très sérieusement d’être des libres-penseurs…

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Résistez !

Ceci est mon dernier billet sur les 7 du Québec … je tiens à remercier Mr Allard qui m’a ouvert cet espace pendant quelques mois, ainsi que les commentateurs qui ont bien voulu se pencher sur le partage proposé … à tous, merci, bon chemin !

Si la plupart de mes messages ( à part ma lecture de l’actualité) ici ou sur mon blog parle du cheminement vers le déconditionnement du mental, base minimale vers une libération mentale puis spirituelle, il reste que je suis vivant, actif, et non pas en train de me promener en robe blanche avec des fleurs dans les cheveux… devenir conscient, c’est aussi faire des choix dans la vie quotidienne qui refletent notre cheminement … un article du Activist Post donne quelques points sur lesquels vous pourriez vous aussi vous pencher , même en étant encore un citadin , par contre, le temps commence franchement à être compté, alors bougez !! bien qu’interpellant les citoyens américains, vous reconnaitrez facilement les actions à prendre, quel que soit votre pays :

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« Le systeme politique “démocratique” est clairement sous la coupe d’un cartel ploutocratique. Les banques multinationales ont détourné l’économie et sont en train de piller le public de ses biens. Les gouvernements locaux sont criblés de dettes insurmontables et impayables. Nos droits se reduisent en peau de chagrin. Des crimes qui ameneraient des citoyens normaux en prison sont maintenant perpétrés ouvertement par les élites et leurs organizations en toute impunité; et peut-être pire, la structure du pouvoir est en train d’établir un contrôle systémique de l’internet pour museler la dissidence.

De ce fait, il parait impossible d’effectuer de véritables changements. Quoiqu’il en soit, le contraire est totalement possible. La seule raison réele pour laquelle le systeme actuel est maintenu, est que la majorité des gens l’accepte.

Ceci dit, le changement n’interviendra pas en changeant la structure politique par le vote, car peu importe la noblesse d’esprit des protagonists, ils devront toujours jouer un jeu corrompu et faussé. Le changement ne viendra pas de protestations violentes ou par un hacktivisme cybernétique offensif; ceci n’incitant qu’au enforcement de l’État policier déjà en place.

Nous nous devons d’arrêter de supporter le systeme, individuellement, de façon a le changer.

Parce que notre démocratie representative est devenue une fraude et que les medias et les cours de justice sont gelés pour les oligarques, notre seule action possible devient la rébelilon non-violente, une personne et une communauté a la fois. Nous pouvons exposer les crimes et l’immoralité de la coporatocratie par la désobéissance civile et l’objection de conscience. Nous avons la possibilité de punir les compagnies multinationals qui commettent des fautes flagrantes sur l’humanité et l’environnement simplement en les boycottant. De plus, nous pouvons reconquérir de maniere pacifique notre liberté en devenant de moins en moins dependant du systeme pour nos besoins de base.

Voici dix solutions pour un activisme non-violent:

1. Acheter local: Un des cartels le plus puissant qui a ses tentacules dans le(s) gouvernement(s) est le cartel de l’agro-alimentaire. Son agenda a toujours été de controller les resources de base de la nourriture telles que le blé, le maïs, le soja ou le riz. Le meilleur moyen de conquérir ce cartel est de consommer et de manger local: produisez votre propre alimentation, rejoignez et contribuez a des cooperatives locales et engagez vos voisins dans une communauté pour plus de solutions locales au probleme de la nourriture. Les cooperatives locales sont également un excellent moyen de commercer localement des productions artisanales voire meme des services. De maniere évidente, faites de votre mieux pour éviter les OGM et mangez bio des que et aussi souvent que possible. Enfin, soyez vocaux et actifs contre les OGM et le cartel qui contrôle les instances gouvernementales de l’agriculture et de ses agences de sécutité a la consommation et production.

2. Devenez plus autonôme: Notre société moderne nous a rendu dependants de quelque chose ou de quelqu’un autre que nous-mêmes pour la plupart des nécessités de la vie telles que l’électricité, la nourriture, l’eau, les soins médicaux, la sécurité et l’éducation. Cette dépendance nous livre pieds et poings lies a l’État cartélisé. Ainsi, la seule entité qui a le pouvoir de nous redonner la liberté est nous-mêmes et nous pouvons reprendre notre indépendance par l’auto-suffisance.
Être auto-suffisant veut dire apprendre les techniques qui vous aideront vous et votre famille a survivre les marasmes de l’économie et autres situations d’urgence.
Ceci vous aidera sans doute également a être moins dépendant de votre fonction sociale dans la mesure ou cela vous fera devenir un producteur indépendant plus utile, et potentiellement un leader de votre voisinage et de votre communauté vers une production plus efficace et éloignée au plus possible de toute dépendance

3. Être en meilleure santé: L’augmentation du rythme de vie semble offrir énormément de distractions quant a l’importance de vivre une vie saine, équilibrée et libre. Notre monde moderne offer beaucoup de choix faciles tells que le fast food a a place de produits frais, la télévision a la place de la lecture, de l’exercice ou de la meditation; l’internet et son réseau de “socialisation” au lieu de relations personnelles empiriques, etc… Identifiez les zones de manqué dans votre vie et changez en consequence de façon a améliorer votre santé, votre condition physique, vos facultés mentales et intellectuelles and votre evolution spirituelle. Ces domains sont ceux qui nous maintiennent a la fois dans les bons et les mauvais moments, et non pas les téléphones portables, les jeux électroniques et le monde virtuel.

4. Achetez de l’argent et de l’or: Les Etats-Unis ont besoin d’une révolution monnétaire avant que le dollar ne soit sujet a un effondrement complet.
Comme toute révolution, ceci doit commencer par une action de rebellion de la base. Le meilleur moyen de commencer est de convertir votre dollar qui se dévalue en argent ou or physique. Ceci va punir les banques, tres spécifiquement JP Morgan et le reserve fédérale ainsi que protéger vos acquis financiers. De plus, si le dollar continue a s’effondrer, l’argent et l’or vont tres certainement redevenir des monnaies d’échange viables de nouveau dans la société, comme cela l’est déjà dans une bonne partie de l’état du Michigan. Acheter de l’argent au poids est quleque chose que tout le monde peut faire et cela est maintenant plus que recommandé.

5. Exposez l’agenda: Cet “agenda” est celui de la consolidation de la richesse, du pouvoir, et du contrôle dans tous les domanes possibles et imaginables. L’élite transnationale est en phase de tout controller de maniere unique, ce qu’ils appellent “dominance totale (NDT: full spectrum dominance en anglais) des economies et des sociétés. En d’autres mots, la souveraineté nationale, locale et individuelle est finie. Il est tres important d’engager votre communauté locale, spécifiquement les leaders locaux et les forces de police, a reitérer leurs voeux de servir la communauté et l’intérêt general sous couvert de la Constitution et de ne pas suivre les orders et requisitions illégales fédérales. Surtout, ne pas se laisser aller a la tentation de l’apathie des que vous commencez a compendre les rouages du systeme de contrôle. Ces systemes de contrôle comptent en premier lieu sur l’ignorance des citoyens, ensuite sur leur manqué de courage a réagir. De fait, dites haut et clair ce en quoi vous croyez, tel que la paix, la liberté, l’égalité et la justice avec plus de force encore que ce pour quoi vous hurlez n’être par d’accord.

6. Boycott: Aux Etats-Unis (et en occident), il est evident qu’un systeme a été développé économiquement pour une seule chose fondamentale: la consommation. Ceci est LA valeur qui a été donnée a chacun des sa naissance. Ainsi, une des meilleures façon d’exprimer votre opinion et votre mécontentement est avec votre porte-feuille. Chaque achat que vos faites va soit donner plus de puissance ou de perte de marché par le boycott a cette structure corporatiste et industrielle. Renseignez-vous sur qui est le veritable propriétaire et de quelles pratiques inhumaines résultent les produits que vous achetez; de cete façon, vous pourrez prendre des decisions importantes, réfléchies et intelligentes qui supporteront votre santé et feront la promotion de l’égalité et de la justice.
Additionnellement, il est tres important de connaitre la nature réelle des produits que vous achetez, ainsi vous ne serez pas victime de la publicité éhontée faite et des leurres du gros business. Rejoignez ou créez des campagnes d’information pour éduquer les consommateurs et forcer pour un meilleur étiquettage des produits pour que ce soit plus facile a la fois de s’y reconnaitre et aussi de boycotter en consequence.

7. Politique locale: Ne perdez pas votre temps et votre énergie sur les politiques d’États. Ceux-ci ont été achetés il y a longtemps par des instances financiers supérieures qui financent leurs campagnes électorales a coup de dizaines de millions. Au lieu de cela, soyez impliqués dans la politique des villes et des initiatives communautaires. Le future sera rebâtit de la base, a commencer par votre communauté de voisinage. La politique locale est le levier par lequel vous pouvez influencer des changements notables. Tout ce qui peut être fait pour virer les produits chimiques de votre eau potable, jusqu’a virer la TSA de votre aéroport local, ou refuser le recrutements militaire et les centre de fusion de l’information dans votre environnement en contestation de la guerre factice contre le terrorisme; tout cela peut-être fait au niveau local. Chaque petite victoire enverra des ondes de choc dans les autres communautés ainsi que dans le pays. Soyez sûr de bien documenter les étapes menant a la victoire locale et partagez, diffusez l’info aux autres pour créer une emulation de terrain.

8. Refus de l’effort militaire: Ne contribuez pas a l’effort de ces guerres frauduleuses et criminelles en Afghanistan et en Iraq et ne succombez pas a la pression mise de ne pas “être un patriote”. Il y a de tres nombreux groupes de veterans qui ont vus a travers les mensonges des gouvernements qui ont induits de nombreuses morts inutiles, ainsi qu’a la destruction du pays. Il n’y a en fait rien de oplus patriotique que de demander que nos troupes soient utilisées pour renforcer le pays et non l’affaiblir. Pour certaines personnes, il n’y a aucune excuse a entrer en guerre, jamais et le fait de de perpétrer la guerre assure l’affliction du pays. C’est une affirmation profonde de courage que de vivre par ses convictions. Ainsi, si s’opposer aus guerres illegales et crimininelles est votre conviction la plus profonde, devenez objecteur de conscience et contribuez a la paix et non a la guerre. Comme Gandhi le disait en son temps: “Il n’y a pas de voie de la paix, la paix est la voie.”

9. Arrêtez d’utiliser les banques: Les banques ont prouvé avec le temps qu’elles étaient une des formes les plus immorales de la planete. Au-dela de leur style maffieux, frauduleux de casino Wall Street style ainsi que de la fraude des prêts immobiliers/expulsions/repossessions, ces institutions profitent égalament grassement des guerres, des trafics de drogue au Mexique et ailleurs et de la tonte generalisée du public. Certaines trouvent leurs actions si horribles qu’elles préferent declarer banqueroute plutôt que de donner de l’argent. A l’extrême, nous ne devrions plus endorser des banques ou toutes insitutions financiers engages dans les prêts a intérêts, les cartes de credit, les prêts d’achat de véhicules etc… Utilisons des petites banques locales en dehors des cartels financiers. Une autre action efficace est de commencer a supporter une monnaie locale en compétition avec la monnaie de singe de l’état. A l’échelon federal, nous pouvons influer pour que nos élus supportent les effort de Ron Paul afin de légaliser des monnaies compétitives a l’échelle nationale.

10. Résistance a l’impôt: Devenir un resistant a l’impôt est une action de désobéissance civile puissante et a risqué pour le citoyen, a mons d’être un des privilégiés comme Geithner qui ne paie pas d’impôt. Quoi qu’il en soit, alors que le systeme bipartite est une farce prouvée, le gros business gagne a tous les coups et la volonté du peuple n’est plus représentée dans les medias et les coures de justice; ainsi les citoyens n’ont plus d’autre recours que la désobéissance civile pour se faire entendre et agir efficacement comme moyen de rebellion non-violente sous toutes ses formes. Le boycott de l’impôt est souvent utilisé par les objecteurs de conscience pour ne pas justifier l’utilisation de l’argent du contribuable vers le développement militaire et les guerres illégales, l’autorisation de la torture, le développement de l’État policier et les sauvetages financiers frauduleux des banques lors de crises économiques. D’autres boycotteurs de l’impôt sur le revenu refuse de le payer en expliquant qu’il est de fait illegal et anticonstitutionnel.

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J’y rajouterai un 11 perso :
11 Informez vous, apprenez à discerner la vérité de la propagande, la Connaissance protége, lisez, lisez, mais réfléchissez au lieu de lire 45 articles par jour sur 10 blogs et juste gober, apprenez à vous faire confiance, à suivre votre intuition …
Non pas une intuition basée sur vos émotions qui viennent de vos croyances, de votre culture, de votre mari/femme, de vos conditionnements, de votre religion, non, l’intuition qui vient de votre cheminement à rejoindre votre centre, là où Est le « JE » derriere la personnalité quotidienne ..Y a des « techniques », apprenez et pratiquez… quand vous aurez « travaillé » à rejoindre plus facilement ce centre là, ce silence intérieur, cette connection, vous arrêterez de gober aussi bien les conneries du systéme que les conneries délivrées par ceux qui se pensent en marge du systéme mais qui en fait sont juste une simple mesure de contrepoids et qui s’effondreront face à la réalité de la situation versus leurs fantasmes.

En passant, sur les 10 points de l’article , j’en remplis 8 .. la politique locale, bof, et l’achat d’or ou d’argent, ben je préfére investir dans du concret ( outillages, génératrices, graînes, cave froide… par exemple) et acquérir différentes compétances manuelles utiles ( charpenterie, menuiserie, électricité, mécanique…) en plus de mes compétances professionnelles…

Ça fait 20 ans que je le dis : arrêtez de voter, arrêtez d’utiliser les banques, consommez local, devenez autonome , arrêtez de nourrir le systéme, il ne tient que par votre production et votre manière de consommer et par vos peurs des « si » .. y a pas un « illuminati » ou un « reptilien » ou un « vénusien » qui peut vous obliger à faire ce qui ne vous tente pas, alors déconditionnez vous et agissez , résistez !!

Fin de transmission
Marc

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

2011: Bons voeux aux éclaireurs !!

« N’allez pas où le chemin vous mène, allez au contraire là où il n’y a pas de chemin et laissez une piste. » Ralph Waldo Emerson


« Éclaireurs : celui qui a pour mission de partir en avant, d’observer les lieux et rapporter les informations susceptibles d’aider ceux qui sont restés en arriere « 

En ce début 2011, nous vivons dans une société humaine moribonde. Parce qu’ils ne favorisent ni l’égalité ni la fraternité, tous les systèmes politiques sont des échecs sur le plan humain. Nous sommes également rendus dépendants de la mécanique de la consommation, du profit, du labeur contraint, de la compétition ainsi que des injustices et violences qui en résultent. Une simple lecture objective de notre actualité au quotidien suffit à voir les limites atteintes, il n’y aura plus de retour, les choses ne redeviendront plus ce qu’elles étaient …

Ce n’est pas seulement un échec, nous sommes en train de verser dans la dictature.

Toute tentative de restaurer quelque chose de plus sain est automatiquement imbriquée dans le moule dont nous sommes les artisans et les victimes.
Nous sommes dans une impasse qui fait fleurir les prédictions les plus sombres. Tout le monde un minimum conscient le pressent, il faudrait une catastrophe mondiale pour que ce systéme soit ébranlé, parce que trop monumental, trop enraciné maintenant pour être changé. Pourquoi vouloir changer ceux qui ne le veulent pas ?

Alors, vous, les Éclaireurs que j’ai l’honneur de croiser sur ce blog et ailleurs dans cet espace virtuel, vous portiez en vous cet appel secret bien avant qu’on ne se rencontre … pas celui de la révolte, celui de la conscience. Vous acceptez que la société des hommes ait suivi ce chemin, mais vous en esperez un autre … nous savons qu’on ne pourra pas refaire le monde, mais ça serait quand même insensé de ne pas essayer hein ?

Les éclaireurs n’ont plus besoin d’explications, de théories, de connaissances, le plus gros des sacs ont été posé, ils savent ce qui est, parce qu’ils ont dans leur coeur la référence qui leur indique leur emplacement au carrefour qui se présente, juste avant la dernière ligne droite que sera cette année 2011 …
Porteurs d’une connaissance au delà des mots, les éclaireurs ont cet espoir qui n’a pas été enseveli sous les masques et les ambitions du systéme. Il y a beaucoup d’éclaireurs, prêts depuis longtemps, attendant le signal pour se rassembler. Je vous vois comme une famille dispersée dont les membres se retrouvent ici et là, dans le rêve de cette réalité ou dans le rêve du virtuel, je vous aie croisé, peintres, artistes, paysans, chercheurs, blogguers, jeunes, vieux, hommes ou femmes de tout âge, ayant déjà fait vos choix de vie et cheminant dans votre réflexion …

Le paradis et l’enfer sont en nous; leurs portes sont très proches l’une de l’autre; avec la main droite nous pouvons en ouvrir une et avec la main gauche nous pouvons en ouvrir une autre. D’un simple changement du mental, notre être est transformé et nous passons de l’enfer au paradis et du paradis à l’enfer. Chaque fois que nous agissons inconsciemment, sans vigilance, nous sommes en enfer; chaque fois que nous sommes alerte et agissons en pleine conscience, nous sommes au paradis.
Nous ne voulons pas d’une révolution sanglante, nous voulons re-inventer le rêve .
Nous n’avons plus l’exaltation des missionnaires ou des nouveaux croyants, nous sommes déjà pénétrés de la joie simple d’être vivants, du désir de partager, nous ne sommes plus attachés aux dogmes qui veulent dissocier le monde de l’Esprit et celui de cette dimension, nous ne sommes pas repliés dans une philosophie ou une religion de reclus, nous sommes simplement des porteurs d’une Conscience qui s’éveille, de mots qui se sément et d’énergies qui s’échangent …

Je vous salue, les temps approchent où la flamme va vaciller face au grondement du monde, la folie des populations , la peur va s’installer subtilement comme une maladie, il faudra rester centré sur cette dernière ligne droite à travailler à une prise de conscience collective., en paix, en conscience, ensemble .. merci d’être là, bonne année mes amis !

Marc Lafontan

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

Des tests d’urine pour recevoir son chèque de B.S.?

 

NDLR: ARTICLE PUBLIÉ LE 22 JUILLET 2010.

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J’ai reçu ce « témoignage » par courriel la semaine dernière :

LETTRE D’UN TRAVAILLEUR

Cette lettre a été écrite par un travailleur de la construction à Fort MacMurray.

Très bon sujet.

Je travaille, je suis payé.

Je paie mes impôts et le gouvernement distribue mes impôts comme il se doit.

Afin de gagner mon chèque de paie, je travaille sur une plateforme flottante pour le projet de Fort MacMurray Construction.

Je suis tenu de passer un test d’urine, sans avertissement soit au hasard, avec lequel je n’ai aucun problème.

La chose avec laquelle j’ai un problème est la distribution de mes impôts aux gens qui n’ont pas à passer de test d’urine.

Ces gens ne devraient-ils pas avoir à passer un test d’urine pour avoir leur chèque de bien-être parce que moi je dois en passer un pour le gagner pour eux.

Veuillez comprendre que je n’ai aucun problème à aider les gens qui sont dans le besoin à se prendre en main.

Par contre, j’ai un problème à aider quelqu’un assis sur son cul – buvant de la bière et fumant de la dope.

Pouvez-vous imaginer combien d’argent les Provinces sauveraient si les personnes qui reçoivent de l’aide gouvernementale devaient elles aussi, passer un test d’urine ?

S’il vous plaît,  faites circuler ce courriel si vous êtes d’accord ou supprimez-le si vous n’êtes pas d’accord.

J’espère que vous le ferez circuler, parce que les choses doivent changer dans ce pays et ça presse !!!!

Un travailleur tanné de travailler pour faire vivre les autres qui ne font rien !!!

Ça me fait beaucoup penser à une petite réflexion que j’ai élaborée dans un court billet, nommé : « Être à la remorque de sa vie ». Qui va comme suit :

Être à la remorque de sa vie, c’est se construire en réaction. C’est réagir en animal blessé, c’est se bâtir une armure avec nos blessures, petites ou grandes, tout en pensant utiliser du solide.

C’est regarder les événements fâcheux, qui sont souvent seulement des petites broutilles que l’on a le choix de considérer sérieusement ou non, et en faire des preuves, des arguments de notre colère dirigée.

Je ne peux pas écrire que j’en suis totalement vierge, mais je tends, ouvertement, à fuir ce réflexe. C’est un filtre sur la conscience au monde, un empêcheur de tourner autour des problématiques pour en extraire le plus large possible.

C’est le contraire d’être ouvert au point de vue des autres, même si cela ne veut pas dire d’accepter tout facilement.

Quelque chose comme tenir en équilibre.

Ce travailleur croit avoir trouvé par son exemple du test d’urine un argument solide, mais il ne fait qu’éclabousser son propre mal-être. S’il était heureux dans son travail et dans sa vie, il ne sentirait pas le besoin de jalouser le peu de bonheur que sont capables de se payer les « B.S. » avec sa mince contribution à l’impôt, parce qu’en fait le pourcentage de son impôt qui sert à ça, c’est tellement pas grand chose! (Pour s’étourdir, il devrait plutôt calculer le pourcentage qui va à l’armée et considérer combien sont d’accord avec ça!) Et en plus, si ça se trouve, c’est seulement une mince minorité des « B.S. » qui boivent et se droguent. Et même si c’était la majorité! Si j’en suis réduit un jour à attendre un chèque du gouvernement pour survivre, je n’ai même pas de doute que l’alcool et la drogue seront un baume sur ma peine… Toute autre réaction serait héroïque, et les héros ne vivent pas de l’aide sociale!

Pouvez-vous imaginer combien d’argent les Provinces sauveraient si les personnes qui reçoivent de l’aide gouvernementale devaient elles aussi, passer un test d’urine ?

C’est drôle, mais moi je m’imagine plus le nombre de personnes de plus à la rue et l’augmentation de la criminalité qui irait avec. Puisque ce n’est pas parce qu’un « génie » a trouvé une manière de faire économiser « les Provinces » que ces gens-là vont arrêter du jour au lendemain de faire tout en leur pouvoir pour survivre! Et quand tu es en mode « survie », dans la rue ou sur le « B.S. », c’est bien difficile de penser plus loin que son nez! C’est bien beau le concept de « se prendre en main », mais c’est tellement facile de se prendre pour un génie de l’analyse sociale quand tu vis dans le luxe, bien que tu travailles fort fort fort pour te le payer! Et ce génie-là sera le premier à chialer — après que son idée se soit retrouvée récupérée par le Parti Conservateur ou un autre avec une vue tout aussi basse — qu’il y a trop de quêteux dans les rues quand il sera en vacances de sa plateforme…

Et il reste les autres, ceux qui n’ont pas le choix, pour plusieurs raisons : est-ce qu’eux aussi passeraient le test d’urine? Une autre question : combien ça coûterait faire ces tests?

C’est bien ça qui m’énerve avec ce raisonnement : ça semble se tenir au premier abord (et je suis généreux!), mais ça s’écroule aussitôt qu’on en fait le tour. Parlez-moi de créativité pour aider ces gens à se sortir de ce cercle vicieux, parlez-moi de tout sauf de profiteurs, parce que pour trouver des profiteurs, c’est beaucoup plus facile en pointant n’importe où ailleurs! Parlez-moi d’améliorer la société pour amoindrir la possibilité que des gens préfèrent se laisser mourir plutôt que de participer. Parlez-moi intelligemment, et de grâce, débarrassez-vous de vos frustrations avant de vouloir refaire le monde!

 

(Photo : Monyart)

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

2011 : quel vent dirigera votre bateau ?

Un juriste dit : Mais qu’en est-il des nos Lois, maître ?
Et il répondit : Vous vous délectez à établir des lois, mais vous éprouvez un délice plus grand encore à les violer. Tels des enfants jouant au bord de l’océan, qui construisent avec persévérance des châteaux de sable, puis les détruisent en riant. Mais pendant que vous construisez vos châteaux de sable, l’océan apporte d’avantage de sable à la plage, et quand vous les détruisez, l’océan rit avec vous. En vérité, l’océan rit toujours avec l’innocent.


Mais que dire de ceux pour qui la vie n’est pas un océan, et pour qui les lois humaines ne sont pas des châteaux de sable, mais pour qui la vie est une roche, et la loi un ciseau avec lequel ils voudraient la tailler à leur propre image ? Que dire du paralysé qui hait les danseurs ? Que dire du bœuf qui aime son joug, et pour qui l’élan et le daim de la forêt sont des choses égarées et vagabondes ? Que dire du vieux serpent qui ne peut plus perdre sa peau, et pour qui tous les autres sont nus et sans pudeur ? Et de celui qui arrive le premier à la fête du mariage et qui, repu et fatigué, s’en va clamant que toutes les fêtes sont des forfaitures et les convives des hors-la-loi ?
Que dirais-je d’eux sinon qu’ils se tiennent aussi dans la lumière, mais tournent le dos au soleil ?
Ils ne voient que leurs ombres, et leurs ombres sont leurs lois.Et que signifie le soleil pour eux, si ce n’est ce qui projette les ombres ? Et qu’est-ce que reconnaître les lois, sinon se baisser et tracer leurs ombres sur le sol ?

Mais vous qui marchez face au soleil, quelles images dessinées sur le sol peuvent vous arrêter ?
Vous qui voyagez avec le vent, quelle girouette dirigera votre course ?
Quelle loi de l’homme vous contraindra, si vous ne brisez votre joug sur aucune porte de prison faite par l’homme ?
Quelle loi craindrez-vous, si vous dansez et ne trébuchez sur aucune chaîne de fer forgée par l’homme ?

Khalil Gibran

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

Un Joyeux Noël et de l’espoir pour l’humanité

Par François Marginean

Après cette longue année mouvementée, voici arrivé la fin de 2010 avec cette période des réjouissances qu’apporte Noël et le Jour de l’An. Nous avons couvert une multitude des sujets les plus chauds, incluant la « pandémie » de grippe A/H1N1, la catastrophe de BP dans le golfe du Mexique, les dessous de la crise économique mondiale, la fraude du réchauffement climatique, l’attaque barbare en eaux internationales par Israël de la flottille d’aide humanitaire destinée aux Palestiniens, la chute des médias traditionnels, la montée de la tyrannie, du terrorisme et de ses véritables origines, du fonctionnement du système, de la fluoration et de beaucoup d’autres. Vous pouvez d’ailleurs retrouver la compilation complète de tous ces articles sur Les Nouvelles Internationales.

Bien que cela puisse être parfois déprimant, nous devons nous rendre compte d’une chose qui est très positive: l’information circule et la conscience des individus et de l’humanité ne cesse de croître. Si nous voyons des mensonges, de la corruption, de la collusion et des fraudes partout, c’est que nous en avons pris conscience plus que jamais auparavant. Cette ère du pouvoir brut se termine et une nouvelle prend définitivement sa place. Il s’agit de l’ère de l’éthique et de la conscience universelle. Nous sommes en route vers une conscience universelle de co-création. Mais avec le pouvoir, vient la responsabilité devant la vie.

Alors, en ce temps des fêtes, au lieu de discuter de sujets difficiles et peut-être un peu déprimants, je préférerais jeter un regard à ce qui est positif. Malgré tout, je conserve une confiance inébranlable en l’esprit humain et l’humanité. La science est en train de prouver que la pensée est littéralement créatrice, qu’elle influence l’organisation de la matière et même des particules. Plus ça va, plus on réalise que la pensée est créatrice et que l’intention joue un rôle primordial dans les processus de la création, d’où notre prise de conscience graduelle que nous sommes des êtres co-créateurs. Est-ce la signification profonde de l’homme créé à l’image de Dieu?

En conséquence, il apparait donc que rien n’est plus important que ce que nous pensons. Dans cette perspective, on commence à comprendre pourquoi il y a tellement d’argent dépensé pour influencer et contrôler ce que l’on pense. Il y a clairement des avantages à maintenir une population dans la peur et l’insécurité. Il y a des raisons évidentes de mal informer les gens, de les arroser de désinformation, de propagande et de mensonges. De les abrutir via le système d’éducation. De les faire sentir impuissants et incapables de se gérer soi-même. Mais à force de manquer de vision pour nous-même en tant qu’humanité et pour notre futur, nous risquons de mettre en marche les mécanismes de notre propre disparition. Plusieurs peuples et civilisations sont venus et disparus. Nous ne serions certainement pas les premiers ni les derniers.

Certains peuples n’ont pas su s’imaginer de futur et donc, ils n’en ont jamais eu. Il faudrait songer à éviter ce piège.

La plus ancienne loi de l’univers est celle-ci: «Ce à quoi vous portez attention, est ce dont vous prenez conscience».

Ce dont nous sommes devenus plus conscients en 2010, c’est l’état de pourriture du système et aussi que nous sommes menés par des gens qui sont majoritairement inconscients et insensibles, sans empathie pour la vie en général. N’est-ce pas là la définition même de la psychopathie? Si cela a pu être possible, c’est parce que nous avons laissé les choses aller, nous avons remis notre pouvoir entre de mauvaises mains, s’en remettant à des autorités extérieures au lieu de l’autorité intérieure. Nous sommes responsables de l’état du monde. Même si nous n’avons pas directement causé tous les maux auxquels nous faisons face en tant qu’humanité, population mondiale, nous en sommes responsables en notre ignorance, notre indifférence et acceptation de l’inacceptable. Mais cela change, imperceptiblement en premier lieu, mais attention au jour où cela devient apparent dans la dimension physique, car ce jour-là, tout devient possible.

L’univers et la vie ont un agenda, un sens et donc un but. Ils tendent tous deux vers plus de conscience et tout est instrument pour y parvenir. Si c’est en passant par l’expérience de fraudes monumentales, de manipulations et de sacrilèges contre la vie, ainsi soit-il. La vie est implacable. Nous avons le libre-arbitre, nous sommes libres de ne pas suivre le sens de la vie garant de la joie de vivre et de la satisfaction profonde et durable de la vie, mais nous ne sommes pas libres d’en subir les conséquences. Je vous le rappelle, des civilisations entières se sont détruites elles-mêmes, à plusieurs reprises, dans cette longue aventure de l’humanité. La vie et l’univers sont patients. S’il faut recommencer à partir de zéro, ainsi soit-il. Ceux qui ont le plus à perdre, c’est nous. Nous avons reçu le cadeau inestimable – la vie – et notre responsabilité est d’en faire le meilleur usage. Lourde responsabilité, d’où la crise d’adolescence que l’humanité traverse présentement. Nous sommes en train d’évoluer et de devenir une espèce adulte, plus mature et consciente. Voilà la vue d’ensemble qui nous manque parfois, noyés que nous sommes dans la vie quotidienne et ses aléas.

Malgré tout, ces regrettables évènements nous poussent à évoluer et faire grandir notre conscience. Et cette conscience grandit avec l’amour. Tout a un sens.

Nous sommes en train de redéfinir notre réalité et de nous redéfinir nous-mêmes en tant qu’espèce. Nos motifs, nos valeurs et ce que nous voulons être. C’est probablement ce qui se passe avec Noël aussi. Plusieurs, dont moi le premier, se plaignent de la commercialisation de Noël. Les grands magasins commencent à vendre les items de Noël au mois d’août et on voudrait nous faire croire que tout a rapport avec la valeur des cadeaux que nous distribuons. Noël est dénaturé et vidé de son sens. Bien sûr, pour la religion chrétienne, c’est la naissance du Christ et tout ce que cela signifie. Mais pour le non-pratiquant que je suis, cela signifie davantage une question de valeurs qui nous animent. C’est la famille, les amis, l’amour et la joie. C’est le partage, tendre la main et penser à l’autre. Noël, c’est donner et célébrer en famille et entre amis, être heureux, tous ensemble. Au lieu de se plaindre de la commercialisation de Noël, il nous suffit d’en faire ce que nous voulons. Ce n’est certainement pas à propos de celui qui a le plus gros cadeau, mais plutôt de profiter de ce moment pour réfléchir et méditer sur le sens de la vie en général et sur le sens de sa propre vie, incluant nos valeurs, ce que nous voulons être et ce dont nous voulons vraiment faire l’expérience, de manifester cette intention et d’être intègre.

Car si l’humanité a un espoir, c’est au coeur de chacun d’entre nous qu’il se trouve. Le Christ, c’est un symbole qui signifie «la bonne nouvelle». De nombreux prophètes ont incarné cette bonne nouvelle qui signifie qu’il est humainement possible et réalisable d’atteindre ce niveau d’achèvement et d’harmonie intérieure. C’est l’incarnation d’un niveau de conscience élevée qui nous a été démontré. Là réside toute l’importance du message et du symbole. Voilà la tâche essentielle de chaque être humain face à la vie: s’harmoniser intérieurement et s’orienter dans le sens de la vie. L’ennemi commun que nous avons tous, c’est la vanité, ou vanitas – ce qui est vide de sens. Il nous faut délaisser l’amour du pouvoir pour retrouver le pouvoir de l’amour. Il faut chercher constamment la victoire sur la vanité, mais éviter qu’elle ne se transforme en vanité de la victoire.

Un moyen de demeurer humble devant la vie est de prendre conscience du côté sacré de la vie, ce qui n’a rien d’une religion, mais tout d’un sentiment de religiosité face à tout ce qui EST. De prendre régulièrement le temps de contempler ce côté sacré de la vie, d’être plein de gratitude face à tout l’univers et de montrer notre appréciation pour toute la création. Nous en faisons partie, nous ne sommes pas à l’extérieur de la création, de la vie, de l’univers et même de Dieu, pour les croyants. Il n’y a pas que des lois dans le monde physique, le monde extérieur, gérant le fonctionnement de la matière. Il existe aussi des lois immuables déterminant le fonctionnement du monde intérieur. Les découvrir, c’est aussi révéler le sens de la vie et les conditions de satisfaction de notre être. Ces lois n’ont rien à voir avec les dogmes religieux, le moralisme ou l’amoralisme. Ce sont des lois biogénétiquement fondées. Voilà, en fin de compte, pourquoi l’autorité extérieure est toujours appelée à être un échec. Seule l’autorité intérieure détient la vérité et toutes les réponses. Nous savons tous faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal… à part peut-être les psychopathes inhumains jonchant cette planète. À nous d’en prendre conscience et d’agir conséquemment.

Pour terminer, j’aimerais vous partager une pensée qui sera mon cadeau de Noël pour, chers lecteurs. Il s’agit d’un passage du livre du Docteur Marianne Sedar, à la découverte de soi-même, basé sur la pensée et l’oeuvre de Paul Diel, que j’estime énormément pour sa lucidité à propos du fonctionnement du monde intérieur, ayant débouché sur l’élaboration de La psychologie de la motivation.

Pour ma part, je vous souhaite donc un vrai Joyeux Noël!

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Comprendre d’une part ce que la vie exige de chacun de nous et, d’une autre part, comment et pourquoi – pour quels motifs – nous nous détournons de cette exigence est le seul moyen de retrouver un critère de valeur sensé et de nous affranchir de tous préjugés, les croyances ou les superstitions qui nous conditionnent depuis l’enfance.

Nul ne peut changer les circonstances de sa vie passée, l’éducation qu’il a reçu,le milieu dans lequel il a grandi, les influences qu’il a subies, les frustrations de toutes sortes dont il a souffert. Mais chacun peut prendre conscience de la manière dont il réagit face à ces circonstances, de son attitude en face des accidents de la vie, et finalement des motifs qui le pousse à réagir toujours de la même manière. Pourquoi l’un se sent-il toujours coupable et inférieur? Pourquoi un autre n’admet-il jamais qu’il ait tort? Pourquoi un autre se prend-il sans cesse en pitié chaque fois qu’il lui arrive quelque chose de déplaisant? Pourquoi a-t-on peur de vivre? Pourquoi tant de personnes sont-elles angoissées, déprimées, inquiètes? Pourquoi souffre-t-on d’insécurité et de solitude?

Il y a le monde et la vie avec ses drames et ses conflits, et il y a notre manière propre de réagir face à eux. Cesser de réagir selon l’ornière creusée par nos motifs inconscients, par tous les faux jugements de valeur que nous avons emmagasinés, et agir selon des motifs plus justes et un critère plus satisfaisant est la seule démarche qui puisse faire de chacun un être responsable, libre et heureux de vivre.

Cela, c’est vivre pleinement. C’est devenir entièrement soi-même. C’est accepter de se voir tel que l’on est et c’est accepter les autres tels qu’ils sont. C’est donc devenir capable d’aimer authentiquement.

Comment y parvenir? En écartant les masques dont on est tenté de s’affubler, les comédies que l’on est tenté de se jouer, les mensonges que l’on est tenté de se raconter dans l’espoir vain de se prouver que l’on est bien tel que l’on «devrait» être. Pour devenir soi-même, il faut donc se connaître et se connaître c’est, avant tout, être capable de dépister toutes ces tentations qui menacent notre être authentique.

Être soi-même c’est finalement admettre que l’on est tour à tous bon et mauvais, juste et injuste, tendre et cruel, jaloux, possessif ou envieux et désintéressé et généreux, au lieu de se réduire à l’un ou l’autre de ces aspects de soi. C’est intégrer tous les sentiments, les émotions, les désirs qui font partie de nous-mêmes afin que de leur confrontation résulte une attitude plus sensée et plus satisfaisante.

Il ne s’agit pas de se changer par un effort de volonté, mais de s’accepter. Car s’accepter avec sa force et ses faiblesses, c’est changer. Se donner pour but de changer est au contraire refuser d’assumer ce que l’on est. C’est projeter dans un avenir plus ou moins lointain son espoir de mieux vivre. C’est se préparer sans cesse à vivre alors que la vie est ici et maintenant.

Se découvrir soi-même à chaque instant, sans se condamner ni se justifier, et à travers soi, découvrir l’humanité entière est l’expérience qui donne à la vie son prix et sa richesse. Cette expérience est à la portée de tous ceux qui cherchent à s’orienter dans un monde incertain et secoué, à trouver la voie de l’épanouissement.

*     *     *

Depuis des années nous assistons, impuissants, à une détérioration croissante de la qualité de la vie – de notre vie. L’incommunicabilité entre les êtres, l’indifférence générale, le «chacun pour soi» qui en témoignent, sont devenus mots courants de notre langage, lieux communs ou presque exprimant un état de fait, une réalité avec laquelle chacun s’habitue à vivre et dont il ne se sent pas personnellement responsable. L’absence de motivation dont souffre une partie de la jeunesse n’est qu’une autre manière d’exprimer ses réticences, ses hésitations, son manque d’enthousiasme à l’égard de cette réalité qu’il lui est demandé d’assumer comme si elle était l’unique réalité de la vie: une vie sans amour et sans joie, une vie réduite à sa seule dimension matérielle, économique, une vie horizontale, linéaire et quantitative.

Dans cet océan d’indifférence quotidienne, seules surnagent les passions politiques et religieuses. Mais elles dressent l’homme contre l’homme par la conviction sur laquelle elles se fondent de détenir la vérité, à l’exclusion de tout autre. Reste la science. La science porteuse de tout l’espoir du XXe siècle. Mais une science dont il faut bien dire qu’elle est en train d’accélérer notre chute en réduisant l’être humain à l’état de matière, en niant l’esprit humain sous prétexte qu’il n’est pas constatable.

Crise de civilisation, décadence de la société, perte de nos valeurs morales, quels que soient les termes employés, ne recouvriraient-ils pas tous une même question angoissée: notre passion de vivre, notre passion pour la vie, serait-elle éteinte? Le courage, l’espoir et la foi en la vie nous auraient-ils abandonné? Nos âmes seraient-elles mortes, étouffées par nos préoccupations matérielles, nos tracas quotidiens, par les menaces de toutes sortes – chômage ou guerre – qui pèsent sur le monde et qui ne le spiritualisme des religions, ni le matérialisme scientifique ne nous apprennent à affronter calmement, véridiquement.

Entre la religion qui exalte l’esprit au détriment de la matière et le matérialisme scientifique qui exalte la matière au détriment de l’esprit, n’y a t-il pas place pour autre chose, d’autres certitudes, d,autres valeurs à partir desquelles nous pourrions réinventer notre vie? Entre le moralisme de la religion et l’amoralisme de la science entre lesquels le monde vacille alternativement, n’y aurait-il pas place pour une autre morale, une morale authentique sur laquelle nous pourrions fonder notre vie et l’épanouir? Qui ne serait pas fondée ni sur une idéologie spiritualiste, ni sur une idéologie matérialiste, qui ne serait pas croyance mais certitude, qui donnerait à notre existence une orientation et un sens, qui pourrait enfin nous servir de critère de valeur et donc de guide pour penser mieux, pour aimer mieux. Un guide pour mieux vivre, qui nous conduirait vers la satisfaction profonde de nous-mêmes et de la vie.

Un tel critère existe et au milieu de la désorientation angoissée et angoissante qui est la nôtre, il est possible à chacun de nous, individuellement, de le découvrir au fond de lui-même et de ranimer ainsi son espoir en la vie et sa joie de vivre. Paul Diel disait toujours: «Je ne vous offre pas une croyance mais une expérience».

Cette foi en la justice de la vie n’est autre que la certitude sentie et réfléchie que la vie a un sens et des lois, que s’y opposer conduit inéluctablement à la souffrance psychique, affective et même corporelle, et que s’y conformer nous conduit vers la liberté, la joie de vivre et l’amour.

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