La démission de Nathalie Normandeau… Tout d’abord, il me faut pointer le billet de la blogueuse Marilène Pilon : « Deux poids deux mesures : désinformation d’une crise ». Elle y fait le triste constat du traitement très différent de la nouvelle quand il s’agit du PQ ou du PLQ. Elle a bien raison : pourquoi la nouvelle du départ de la vice première ministre du Québec ne signifierait pas que le PLQ est en crise, comme on l’a ressassé à toutes les sauces pour les démissions au PQ? Parce qu’il ne faut pas se leurrer, le terme « crise » n’est pas neutre du tout, surtout dans l’imaginaire collectif.
C’est certain qu’il y a une différence entre une démission et des démissions, mais, comme le soulève Marilène, le PLQ a eu son lot de démissions, quand même assez récemment. Et encore plus récemment, comment ne pas faire le lien avec la démission d’Alexis St-Gelais, président du PLQ dans Jonquière?
Je ne pourrais le renier, il y a effectivement une crise au PQ, mais elle me semble bien nourrie : pourrais-je dire… par sensationnalisme? Et, serait-ce de l’exagération de dire qu’il y a aussi une crise au PLQ?
Passons là-dessus.
De son côté, le blogueur Daniel Lalonde revient sur le fait que Nathalie Normandeau, dans son discours, « en a profité pour dénoncer le cynisme de la population envers la classe politique. » Son excellente question à l’ancienne vice première ministre :
Sans oublier que « son départ en plein milieu de mandat force une élection partielle qui, si l’ont se fie à l’élection partielle de 2009 dans Rousseau, ne coûtera pas moins de 500 000 $. »
Et, bien sûr, comme je l’avais soulevé aussi sur Twitter :
En plus de cultiver le cynisme citoyen, toute cette histoire est un terreau très fertile pour le sarcasme.
Et je pourrais m’arrêter ici.
Le pouvoir
Mais à la lecture du billet de Cécile Gladel à ce sujet, dans la section où elle parle de l’avis de Josée Blanchette, j’ai une petite veine dans le front qui s’est mise à sursauter! Cette phrase en particulier :
Je ne sais pas si c’est juste moi, mais je n’aime pas du tout l’utilisation du terme « pouvoir » dans ce contexte. J’aurais préféré plutôt quelque chose pointant un poste de haut niveau ou quelque chose du genre. Parce qu’être parvenu au point de non-retour pour renoncer au pouvoir, ça donne l’impression que le pouvoir est en soi un joyau… Pour ceux qui ont lu et/ou vu la série « Le Seigneur des anneaux », nous ne sommes pas très loin de Gollum et de son « précieux »…
Et, si je ne m’abuse, le pouvoir de Nathalie Normandeau était assujetti au citoyen, contrairement au pouvoir du domaine privé. Et des politiciens qui visent la tête du gouvernement expressément pour goûter à l’étourdissement du pouvoir, le moins possible s’il vous plaît. Cela participe au cynisme ambiant. Le pouvoir, dans le contexte politique, ça devrait principalement concerner la possibilité de faire quelque chose pour les autres, et très accessoirement pouvoir s’appliquer à l’égo de la personne qui en a. D’autant plus qu’il ne manque pas d’argent à la clé. Ouin, le pouvoir et l’argent, le pouvoir de l’argent…
Et de voir cette formule de la plume d’une chroniqueuse très connue et appréciée, ça me donne des frissons.
On s’attend normalement à lire en arrivant ici, mais aujourd’hui, j’aimerais vous proposer ce segment de mon émission de radio L’Autre Monde traitant de la situation du nucléaire à Fukushima et ailleurs dans le monde, incluant le dossier de notre centrale nucléaire Gentilly-2, ici au Québec, qui a reçu le feu vert (insensé) pour sa rénovation et remise en service. Cet exposé dure à peine plus d’une heure et est beaucoup plus économique en temps que d’écrire ou de lire un article qui contiendrait toutes les informations partagées dans ce tronçon de l’émission.
Les médias corporatifs et les gouvernements, sans oublier tous les acteurs de l’industrie nucléaire, nous mentent et ne nous tiennent pas informés de la réelle situation. Le cas de Fukushima est foudroyant en ce sens. La couverture médiatique et informationnelle est de loin pire que lors de l’accident de Tchernobyl.
Un exemple frappant, parmi de nombreux autres, est qu’il aura fallu attendre DEUX MOIS pour admettre et entendre de la bouche de Tepco, du gouvernement japonais et américain et des autres autorités officielles compétentes en la matière, que les coeurs des réacteurs des unités no.1,2 et 3 avait fusionné, fondu, chose qu’ils savaient depuis le début, quelques jours seulement après le tremblement de terre et le tsunami. En fait, les coeurs avaient déjà commencé à fusionner quelques heures après l’arrêt des systèmes de refroidissement le 11 mars 2011.
Comment peut-on faire confiance à ces gens? C’est la même situation à la grandeur de l’industrie de l’énergie nucléaire.
Oui, l’énergie nucléaire est sécuritaire. Jusqu’à temps qu’un accident se produise. Après, c’est hors de contrôle et on a affaire à des déchets qui sont dangereux et radioactifs pour des périodes allant de quelques secondes à des milliards d’années.
Dire que Nikola Tesla avait découvert et fait fonctionner une technologie permettant de créer de l’énergie à partir des neutrinos, « du vide ». Une énergie vraiment propre et infinie, produisant de l’électricité qu’il pouvait transmettre à travers les airs sans fil électrique il y a plus de 100 ans!
Évidemment que les grands cartels de l’énergie et de sa distribution n’étaient pas très heureux de cela. Tesla, qui est de loin un des plus importants génies que la Terre ait portés, était multimillionnaire il y a 100 ans, de par ses créations géniales. Mais JP Morgan et d’autres l’ont ruiné, retiré ses fonds de recherches, et il a terminé sa vie comme un pauvre, ignoré. Un coup décédé, toutes ses inventions les plus importantes concernant la production d’énergie libre ont été rapidement mis sous clé, soustrait à l’héritage de l’humanité qui aurait dû vivre avec l’énergie libre depuis 100 ans maintenant. Mais non, nous sommes toujours esclaves du charbon, du pétrole, du nucléaire et des réseaux de distribution par les barons, les cartels, l’oligarchie de l’industrie de l’énergie.
Je vous laisse donc à l’écoute de ce compte rendu de la situation du nucléaire en général et de Gentilly-2 en particulier. Attention – contient un langage qui pourrait froisser certaines oreilles sensibles.
Tel qu’annoncé la semaine passée par le Japon, Fukushima a été classé au niveau 7, le plus haut échelon de l’échelle en terme de gravité des accidents nucléaires civils. Les gens qui suivaient la situation de proche en étaient déjà conscients depuis des semaines, mais il aura fallu un mois aux autorités japonaises pour révéler au public ce qu’il savait depuis un mois.
En effet, les autorités japonaises ont été contraintes d’expliquer pourquoi il leur a fallu un mois pour rendre public les rejets à grande échelle de matières radioactives à la mi-mars, provenant de la centrale nucléaire de Fukushima. Lorsque le gouvernement a annoncé le 12 avril qu’il avait relevé le niveau de la gravité de l’accident dans le complexe nucléaire de Fukushima Daiichi à 7, le pire à l’échelle internationale, le Japon a fondé cette décision en grande partie sur des modèles informatiques montrant les lourdes émissions d’iode radioactif et le césium entre le 14 et le 16 mars, peu de temps après le séisme d’une magnitude de 9,0 et du tsunami qui a rendu les systèmes refroidissement d’urgence de l’usine inopérants. Ce retard de près d’un mois avant de reconnaitre publiquement l’importance de ces émissions est un nouvel exemple de données et d’analyses portant à confusion, ce qui a mis les autorités sur la défensive quant à savoir si elles ont retardé ou bloqué la diffusion de l’information pour ne pas alarmer le public. Seiji Shiroya, un commissaire de la Commission de la sûreté nucléaire du Japon, un groupe indépendant qui supervise l’industrie nucléaire du pays, a suggéré une raison d’ordre public pour avoir gardé le silence. « Certains étrangers ont fui le pays même s’il semblait y avoir que peu de risque, dit-il. Si nous avions immédiatement décidé d’annoncer que la situation était de niveau 7, nous pourrions pu déclencher une réaction de panique». Les émissions de particules radioactives ont atteint un sommet après les explosions d’hydrogène dans trois des réacteurs de Fukushima. (Seattle Times/New York Times)
La majorité des Japonais ne font pas confiance à ce que leur gouvernement et Tepco leur racontent concernant la situation à Fukushima, et avec raison. D’autant plus que le gouvernement du Japon vient officiellement d’émettre une ordonnance aux sociétés de télécommunications ainsi qu’aux webmestres de censurer les rapports qui contredisent les communiqués de presse de l’État selon lesquels la catastrophe nucléaire de Fukushima est terminée. La nation a officiellement donné l’ordre aux sociétés de télécommunications et aux webmestres de supprimer le contenu des sites Internet qui contrent la position officielle du gouvernement que la catastrophe est sous contrôle et qu’il n’y a plus de menace provenant des radiations.
Le gouvernement affirme que les dommages causés par les tremblements de terre et par l’accident nucléaire sont amplifiés par les rumeurs irresponsables, et qu’ils doivent prendre des mesures pour le bien du public. L’équipe du projet a commencé à envoyer des « lettres de requête » à des organisations comme les compagnies de téléphone, fournisseurs d’accès à l’Internet, chaînes de télévision par câble, ainsi qu’à d’autres, exigeant d’eux qu’ils « prennent les mesures appropriées, basées sur les lignes directrices, en réponse à des informations illégales ». Les mesures comprennent d’effacer toutes les informations provenant de sites Internet que les autorités jugent nuisibles au moral et à l’ordre public. (Asia Pacific Journal)
La Commission de la sûreté nucléaire du Japon a publié seulement deux simulations par ordinateur des estimations de la dispersion de substances radioactives depuis l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi, alors que plus de 2000 d’entre elles ont été réalisées, selon les déclarations de sources proches de ce dossier.
The Christian Science Monitor notait récemment que Iouli Andreev, un spécialiste russe dans le domaine des accidents nucléaires, qui en tant que directeur de l’agence de nettoyage Soviet Spetsatom ayant contribué il y a 25 ans aux efforts pour nettoyer Tchernobyl, a également accusé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’être trop près des entreprises. « Il ne s’agit que d’une fausse organisation parce que chaque organisation qui dépend de l’industrie nucléaire – et l’AIEA dépend de l’industrie nucléaire – ne peut pas fonctionner correctement. »
En fait, les gens de l’AIEA n’ont même pas eu le courage d’entrer sur les lieux de Fukushima pour se rendre compte de la situation et les grands patrons de Tepco se défilent sans cesse. À la fin de cette vidéo, on peut voir des images normalement dissimulées des braves travailleurs de Tepco qui sont envoyés à leur mort en différé, à bord d’un autobus, en route pour aller réparer les dégâts à Fukushima. Tout cela pendant que le grand patron de Tepco disparait en se plaignant de stress et d’être sous énorme pression, et que les gens de l’industrie de l’énergie nucléaire nous chantent qu’elle est propre et sécuritaire, comme ce fût le cas dernièrement encore, de la part du directeur de General Electric Jeffrey Immelt qui était en visite au Japon, suite à la déconfiture des réacteurs Mark-1 que GE a construits. Eux, ils engrangent des milliards de dollars en profits avec cette industrie nucléaire, mais lorsque ça tourne au vinaigre, ils ne vont jamais régler leurs désastres eux-mêmes. Bien sûr que non. Ils envoient de pauvres petits travailleurs qui ont un courage et une dignité qu’ils n’auront jamais. Des travailleurs ayant décidé de sacrifier leurs vies pour tenter d’éviter le pire. Pourquoi ne pas forcer ces patrons, ces gens du gouvernement et du lobby de l’industrie nucléaire aller constater les dégâts et les nettoyer eux-mêmes?
Et que dire de la dépendance de General Electric à l’égard des relations publiques pour couvrir leurs dégâts? De 1990 à 2005, General Electric a dépensé plus de $122 millions en relations publiques, lobbying et efforts juridiques « pour lutter contre les demandes de nettoyer trois sites contaminés aux biphényles polychlorés (BPC) » rapporte O’Dwyer’s. Les trois sites sont « une bande de 320 kilomètres de la rivière Hudson, Housatonic (Pittsfield, MA) et un centre de transformateurs (Rome, GA) ».
Bien que ce soit difficile à imaginer, Tepco avait prévu de construire deux réacteurs supplémentaires sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, les n° 7 et 8 et en avait fait la demande officielle les jours suivant le début de la crise le 11 mars 2011. Les réacteurs de la centrale devaient entrer en opération en 2016 et 2017. Le président Masataka Shimizu a annoncé lundi que la société avait annulé leur plan de construire deux nouveaux réacteurs à sa centrale de Fukushima Daiichi, dans le nord du Japon. Ce n’est que la première fois depuis le 11 mars que la compagnie reconnait qu’elle abandonnera définitivement son projet de construire de nouveaux réacteurs. Shimizu a déclaré dans son témoignage devant le Parlement qu’il serait difficile de justifier la poursuite du projet d’ajouter ces deux réacteurs suite au tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé la centrale. Il a dit que Tepco présentera bientôt un nouveau plan au gouvernement, sans les nouvelles unités.
Lorsque c’est rendu que même Fox News accuse le gouvernement japonais d’agir de manière plus secrète que la CIA, c’est tout dire! Et cela se poursuit de plus belle: le Secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, a présenté ses excuses au public à propos des déclarations faites aux médias concernant les zones autour de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi qui seraient inhabitables à long terme. Un conseiller du Cabinet, Kenichi Matsumoto, a déclaré aux journalistes hier que le Premier ministre a fait remarquer que des zones autour de la centrale nucléaire seraient inhabitables pendant une longue période. Plus tard, il est revenu sur ses commentaires et le Premier ministre a lui aussi nié avoir fait une telle déclaration. Mais les rapports ont mis en colère les dirigeants locaux, dont le gouverneur de Fukushima. Edano a déclaré qu’il est regrettable que les rapports aient suscité des inquiétudes pour les résidents ayant évacué la zone autour de la centrale nucléaire. (NHK)
C’est le langage orwellien: Kan déclare quelque chose qui est approximativement vrai, mais il est forcé de se rétracter!
Une chose semble assez claire pour certains, comme le géant bancaire Morgan Stanley, cependant: c’est que la situation au Japon est assez sérieuse pour partir de là, même si cela signifie de perdre beaucoup d’argent. Morgan Stanley a simplement décidé de plier bagage et de faire défaut sur la dette qu’il possédait pour un édifice situé à Tokyo. Morgan Stanley a remis les clés le 15 avril, sans tapage médiatique. Pourtant, il s’agit du plus important défaut de paiement de l’histoire du Japon: 3,3 milliards de dollars. Le bon sens nous dicte qu’ils savent quelque chose que nous ne savons pas, ou ils peuvent lire les signes. Tokyo reçoit une quantité importante de retombées nucléaires provenant de la fusion nucléaire de Fukushima. Ils ont décidé de quitter leurs investissements là-bas.
Mais pour le reste de la population, autant au Japon qu’ailleurs, une seule phrase résonne partout: « Il n’y a aucun risque pour la santé et la sécurité humaine ».
Cliquez sur l’image pour agrandir. Image Flickr de: Martin Beek
Par François Marginean
« Le monde à l’envers » dépeint la vie dans un village typique. Ce tableau de Pieter Brueghel est une illustration de la folie des hommes. Vous trouverez une note sur quelques-uns des près de 100 proverbes connus qui sont représentés dans ce travail complexe. Certains ne se traduisent pas parfaitement, mais on peut avoir une idée de ce qui se passe. Il semble que très peu de choses ont changé en quatre cents ans.
Bienvenue dans le la-la land. Un monde à l’envers où l’état d’esprit déconnecté de la réalité est la norme. Un état d’esprit caractérisé par des attentes irréalistes ou un manque de sérieux; un lieu réputé pour son activité frivole. Frivole: qui est superficiel et s’attache à des choses futiles. Futile: langage soutenu qui n’a pas beaucoup de valeur ou d’intérêt. Dans le la-la land, on y mène des guerres humanitaires, on attaque des convois d’aide humanitaire, les victimes sont des agresseurs et les agresseurs se transforment en victimes. Dans ce monde fantastique, on donne des Prix Nobel de la Paix à des criminels de guerre, des médailles à des massacreurs et les psychopathes gèrent le monde. Ce qui est toxique devient un remède et bon pour la santé. On y distribue des vaccins inutiles et dangereux à une population cobaye contre des pandémies inexistantes, mais il est interdit de se servir de la pharmacie de la nature.
Les mots. Ils servent non plus à communiquer et à informer, mais plutôt à manipuler la perception de la réalité et finir par créer des réalités virtuelles, un monde mental déconnecté de la réalité dans lequel sont engluées les masses. Pour ce qui est des quelques malheureux penseurs indépendants, activistes pour la paix et dissidents politiques qui demeurent, ils sont accusés d’être des ennemis d’État, terroristes, extrémistes politiques, fous, théoriciens du complot et de menace à l’ordre établi. Certains sont passés maitres dans la manipulation des mots et de la perception de la réalité. Ils sont les Rois du la-la land, les Pharisiens des temps modernes moyenâgeux. Le règne de la loi est à deux vitesses optionnelles où certains sont au-dessus d’elle et d’autres sont en-dessous.
Dans ce monde merveilleux et irréel, un pays neutre comme le Canada, sous la gouverne de Stephen Harper, se métamorphose en « pauvre caniche de l’État sioniste d’Israël » et souligne la venue du premier ministre israélien en visite au Canada dans la foulée d’une autre tuerie d’Israël envers des militants d’une flottille de la liberté apportant de l’aide humanitaire à des citoyens emprisonnés dans un camp de concentration des temps modernes, la Bande de Gaza. Des personnes comme Stéphane Gendron s’en étonne peut-être, mais c’est la réaction normale d’un étranger lorsqu’il débarque à la-la land.
Bienvenue au Canada! C’est en ces termes que Stephen Harper a souligné la venue du premier ministre israélien […] Dégueulasse et répugnant. J’ai jamais eu honte à ce point d’être Canadien. […] Un gouvernement digne des plus grands criminels contre l’Humanité. Dix-neuf personnes tout juste exécutées, l’odeur de sang encore sur le bras d’Israël qui nous déverse depuis hier sa désinformation à travers les micros du monde entier : «Nous avons dû agir envers ces terroristes infiltrés par l’Iran et le Hamas». Mensonge et démagogie meurtrière.
Stephen Harper -au lieu de convoquer l’ambassadeur d’Israël à son bureau et lui demander des comptes -en rajoute : «Je suis désolé que cet événement porte ombrage à votre visite. Mais je suis ravi que nous ayons pu nous rencontrer dimanche soir et aujourd’hui. Nous avons eu des discussions importantes. Bienvenue au Canada encore une fois.» J’ai mal d’entendre ces paroles aussi stupides de la bouche d’un chef d’État comme le nôtre.
Ras-le-bol
Comment expliquer à Stephen Harper le triste sort d’un enfant emprisonné parce qu’il n’a d’autre arme que des pierres pour se défendre contre un État meurtrier digne des pires années de l’apartheid en Afrique du Sud? Ce même Israël qui a tué sa famille tout en le reléguant dans une prison à ciel ouvert autour d’un mur de 25 pieds de haut, dans les immondices et le manque de matières de première nécessité ? Et on s’étonne que le germe du terrorisme puisse prendre racine à Gaza ?
Qui sème le vent récolte la tempête. Voilà la devise de l’état illégitime d’Israël. Et je ne suis pas le seul à le penser. Plusieurs juifs en ont ras le bol de cet État guerrier qui utilise la Shoah pour faire taire toutes les critiques et qui nous plante le pseudo-terrorisme qu’il a lui-même attisé pour justifier ses actes de barbarie. Israël possède l’arme nucléaire, mais on s’émeut que l’Iran puisse en faire autant. On a pendu Saddam Hussein pour son crime envers les Kurdes, mais on a passé l’éponge sur le massacre de populations palestiniennes au nom de la sécurité nationale. (Source)
Trois points importants: armes nucléaires israéliennes, l’Iran et Saddam Hussein. Il en sera question dans un instant. À cela, un quatrième point s’ajoutera: la Corée du nord et le nucléaire. Mais pour le moment, Israël, l’intouchable.
Puisque le blocus israélien contre la bande de Gaza viole la loi internationale, Israël a perpétré un acte illégal de guerre en attaquant la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales, peut importe qui a attaqué en premier. Donc si l’état de siège médiéval est illégal, chaque action qu’Israël entreprend pour faire respecter ce blocus est nécessairement un crime.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU affirme que le blocus israélien imposé à la bande de Gaza est « illégal et doit être levé ». La fonctionnaire des Nations Unies, Navi Pillay, a déclaré « qu’il est interdit par le droit international humanitaire d’affamer des civils comme méthode de guerre, et… qu’il est également interdit d’imposer une punition collective contre les civils ». (Source)
La loi internationale
Mais dans le la-la land, cela ne tient pas la route. La loi internationale n’est qu’une illusion, un mirage holographique. Punition collective, un crime de guerre? Pour qui? Si les tribunaux de Nuremberg ont monté chapiteau pour juger les crimes de guerre et contre l’humanité des nazis, les beaux rideaux cachaient les ficelles du vainqueur pour produire un beau spectacle de poudre aux yeux et travestir ce qui aurait pu devenir une vraie loi internationale uniformément appliquée. Bien sûr, quelques individus durent être torturés pour les aider à avouer leurs crimes, alors que les plus éminents cerveaux de la machine nazis furent rapatriés tranquillement aux États-Unis sous le projet Paperclip pour fourbir les rangs de la future CIA et de la Nasa et que les plus grands crimes de la guerre commis par les Alliés étaient simplement ignorés: le massacre par le feu et les bombes des civils de Dresde et l’anéantissement par deux bombes atomiques de deux villes japonaises (largement chrétiennes) remplies de civils .
Loi internationale? Voici d’autres valeureux exemples de son application dans le monde du la-la land:
• L’Irak fut attaquée en 2003 sous le prétexte que Saddam Hussein y cachait des armes de destruction massive, alors les inspecteurs de l’ONU savaient déjà qu’il n’y en avait plus depuis 1991, date de la première guerre contre l’Irak sous George H.W. Bush père. Le fils Bush a dû d’ailleurs admettre publiquement qu’il n’y avait effectivement aucune arme chimique ni biologique en Irak. Cependant, Saddam Hussein devait être pendu rapidement, après un procès bâclé et organisé de A à Z par les conquérants, d’après des allégations selon lesquelles Saddam Hussein aurait commis des crimes de guerre et des exactions contre son peuple. Mais les raisons principales expliquant la précipitation pour le pendre rapidement étaient d’éviter qu’il révèle au monde qu’il était un homme de la CIA et qu’il fut mis en place avec l’aide de celle-ci, mais aussi que dans les années 80, au sommet de la guerre Iran-Irak alors que ces deux pays faisaient l’utilisation d’armes biologiques et chimiques, c’était l’américain Donald Rumsfeld qui était à Bagdad pour serrer la main de Saddam et lui apportait de l’aide militaire et stratégique en vendant des armes biologiques et chimiques à l’Irak. Le but des États-Unis était alors de déstabiliser l’Iran. Le résultat est qu’environ 3 millions d’Irakiens ont trouvé la mort depuis 1991, tué directement et indirectement par les guerres et les sanctions internationales contre ce pays. (Source)
• La guerre « humanitaire » de 1999 en Yougoslavie: le « médiamensonge » était que les Serbes commettaient un génocide sur les Albanais du Kosovo, alors qu’on apprendra plus tard que c’était une invention pure et simple de l’OTAN, comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel. Le véritable objectif fut d’imposer la domination de l’Otan sur les Balkans et sa transformation en gendarme du monde, incluant l’installation d’une base militaire US au Kosovo. Les conséquences: deux mille victimes des bombardements de l’OTAN, pollution de plusieurs régions à l’uranium appauvri et nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’OTAN. Le Kosovo est maintenant le lieu de transit pour la drogue Afghane et les mercenaires de la guerre, les profiteurs de la mort Dyncorp et Halliburton, se font prendre à gérer un réseau d’esclaves du sexe, d’enfants et de femmes en Yougoslavie suite à la guerre « humanitaire » de 1999 et rien n’a encore été fait contre ses compagnies et les rayer les contrats que ces compagnies ont avec le gouvernement américain.
Slobodan Milosevic, qui se défendait depuis quatre ans au Tribunal international de la Haye contre 66 chefs d’accusations de génocide en Yougoslavie, était une menace embarrassante pour l’OTAN et les Américains qui ont réellement commis des crimes de guerres durant leur guerre « humanitaire » de 1999. C’est que l’OTAN et les É-U ont bombardé des centaines d’installations civiles, des infrastructures publiques telles que des ponts, des écoles, des médias, des stations de traitement des eaux, sans compter l’utilisation d’uranium appauvri, tandis que seulement quelques installations militaires furent touchées. Milosevic était sur le point de témoigner de ces crimes, à l’aide Milan Babic qui était dû pour apparaitre en Cour, mais dans la même semaine Milosevic sera trouvé mort et Milan Babic se suicidera, chacun dans leur cellule de la Haye. L’avocat de Milosevic découvrira une lettre écrite par ce dernier la journée précédant sa mort, déclarant que les docteurs tentaient de l’empoisonner en le traitant avec des mauvais médicaments, lui qui souffrait de problèmes cardiaques. Il demandait son transfert vers Moscou pour être traité. Le sang de Milosevic contenaiteffectivement des traces de médicaments qui n’étaient pas recommandés pour lui.
Comme on peut le voir, la loi internationale et le bon sens prennent un drôle de sens au la-la land. Dans ce monde à l’envers bizarroïde et paradoxal, les plus forts sont protégés et on frappe sur les plus faibles. Les terroristes sont les gentilles victimes et les victimes sont les méchants à anéantir. Un génocide devient une libération démocratique et humanitaire.
Comment y arrive-t-on? Facile: par la manipulation des mots et des images, par la désinformation et la propagande.
Articles interdits: la sauge, la cardamome, le cumin, la coriandre, le gingembre, confiture, halva, le vinaigre, la muscade, le chocolat, conserves de fruits, graines et noix, des biscuits et des bonbons, des croustilles, du gaz pour les boissons gazeuses, fruits secs, viande fraîche, du plâtre, le goudron, le bois de construction, ciment, fer, glucose, sel industriel, plastique / emballages en verre / métal, de la margarine industrielle, bâches pour des huttes, tissus pour vêtements, cannes à pêche, filets de pêche, des bouées, des cordes pour de pêche, des filets en nylon pour les serres, les couveuses et les pièces de rechange pour les couveuses, les laiteries pour les étables, les systèmes de tuyaux d’irrigation, cordes pour attacher les serres, les planteurs pour les jeunes arbres, appareils de chauffage pour élevages de poules, des instruments de musique, du papier de format A4, matériel pour écrire, carnets, journaux, jouets, rasoirs, machines à coudre et pièces de rechange pour automobile. (Source)
Israël, l’Iran, la Corée du Nord et les armes nucléaires
Au la-la land, les États-Unis peuvent oblitérer deux villes japonaises avec des bombes atomiques et augmenter la prolifération nucléaire en aidant le Pakistan et l’Inde à se procurer un tel arsenal. Israël peut posséder son propre arsenal nucléaire sous les radars depuis des décennies et vendre sa technologie à des États tyranniques. Mais l’Iran, qui se soumet aux inspections internationales, qui est signataire de l’Accord de non-prolifération nucléaire et qui se plie aux exigences de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), ne peut même pas espérer produire de l’électricité sans être menacé d’être attaqué militairement dû à des doutes qu’elle chercherait à produire des armes nucléaires sous son programme nucléaire civil pacifique. Les deux poids deux mesures sont la norme dans ce monde.
Le président Barack Hussein Obama a donné l’ordre à l’armée américaine de se préparer à l’éventualité d’un conflit avec la Corée du Nord et envoie tout un contingent pour mener des exercices navals et anti-sous-marins avec la Corée du Sud. Pourtant, la belligérance nucléaire nord-coréenne est presque exclusivement une création du gouvernement américain en ce sens qu’ils ont armé l’État stalinien à la fois directement et indirectement, par l’intermédiaire de marchands d’armes mondiaux sous leur contrôle, à savoir le Dr Abdul Qadeer Khan. Bien qu’ils aient étiqueté la Corée du Nord comme faisant partie de « l’axe du mal », le gouvernement américain a financé avec enthousiasme le programme nord-coréen d’armement nucléaire à toutes les étapes. Tant les administrations Clinton que celle de Bush ont joué un rôle clé en aidant Kim Jong-Il à développer les forces nucléaires nord-coréennes à partir du milieu des années 1990.
Tout comme pour les armes chimiques et l e programme d’armes biologiques de Saddam Hussein, Donald Rumsfeld et les États-Unis ont joué un rôle clé dans l’armement de Kim-Jong-Il. Rumsfeld était l’homme qui a présidé à la signature d’un contrat de 200 millions de dollars pour fournir des équipements et des services de construction de deux stations à réacteurs à eau en Corée du Nord dès janvier 2000, alors qu’il était directeur général d’ABB (Asea Brown Boveri). Wolfram Eberhardt, un porte-parole d’ABB, a confirmé que Rumsfeld était à presque toutes les réunions du conseil au cours de sa participation à la société.
Rumsfeld prenait simplement le relais de l’administration Clinton qui, en 1994, avait décidé de remplacer les réacteurs nucléaires construit par la Corée du Nord par des réacteurs nucléaires à eau légère. Les soi-disant «experts» financés par le gouvernement ont fait valoir que les réacteurs à eau légère ne pouvaient pas être utilisés pour fabriquer des bombes. Mais selon Henry Sokolski, directeur du Non-proliferation Policy Education Center à Washington, «les REL peuvent être utilisés pour produire des dizaines de bombes au plutonium de qualité militaire en Corée du Nord et en Iran. Cela est vrai de tous les réacteurs à eau légère – un triste fait que les décideurs américains ont réussi à dissimuler ».
[…] Le Département d’État américain a affirmé que les réacteurs à eau légère ne pouvait pas être utilisés pour produire du matériel de qualité militaire et pourtant, en 2002 ils exhortaient la Russie de mettre fin à sa coopération nucléaire avec l’Iran pour la raison qu’il ne voulait pas voir l’Iran avec des armes de destruction massive. À l’époque, la Russie construisait des réacteurs à eau légère en Iran. Selon le Département d’État, les réacteurs à eau légère en Iran peuvent produire des bombes nucléaires, mais en quelque sorte, la même règle ne s’applique pas à la Corée du Nord.
En avril 2002, l’administration Bush a annoncé qu’il libérerait 95 millions de dollars de dollars des contribuables américains pour commencer la construction de réacteurs à eau légère «sans danger» en Corée du Nord. Bush a soutenu que d’armer le dictateur mégalomane Kim Jong-Il d’une capacité de produire une centaine de têtes nucléaires était « vital pour les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis ».
La construction des réacteurs a finalement été suspendue, mais la Corée du Nord avait une autre source à travers laquelle ils pouvaient obtenir les secrets nucléaires essentiels pour bâtir un arsenal de bombes atomiques – un agent de la CIA et contrebandier international d’armement: AQ Khan.
En 2004, le Dr Abdul Qadeer Khan, le père du programme pakistanais de la bombe atomique, a admis avoir partagé la technologie nucléaire par l’intermédiaire d’un réseau de contrebande dans le monde entier qui comprenait des installations en Malaisie et qui a fabriqué des éléments clés pour les centrifugeuses.
Collaborateurs de Khan, la B.S.A. Tahir dirigeait une entreprise de façade (front company) à Dubaï qui livrait des composantes de centrifugeuses à la Corée du Nord. Malgré le fait que les autorités néerlandaises se méfiaient des activités de Khan, la CIA les a empêché de conduire son arrestation à deux reprises depuis 1975. […] (Source)
Washington est soupçonné d’avoir autorisé les activités de Khan, parce que le Pakistan était un allié clé dans la lutte contre les Soviétiques dans le tournant des années 70 et 80. À l’époque, le gouvernement américain a financé et armé les moudjahidines, comme Oussama bin Laden (Tim Osman), qui deviendront plus tard l’Al-Qaïda. Ils ont été formés par de renseignement pakistanais pour combattre les troupes soviétiques en Afghanistan. En 2005, l’ancien président pakistanais Pervez Musharraf reconnu que Khan avait fourni des centrifugeuses et de leurs plans de conceptions à la Corée du Nord. Donc grâce à leur politique D’aider la Corée du Nord à construire des réacteurs à eau légère, et grâce à la CIA et son agent AQ Khan qui a été protégé à chaque étape du processus, ils ont aidé la Corée du Nord à développer les moyens de construire un arsenal nucléaire et donc, le gouvernement américain lui-même est directement complice dans l’armement nucléaire du dictateur nord-coréen Kim Jong-Il qui menace maintenant de les utiliser contre l’allié américain de la Corée du Sud.
Malgré la crise financière mondiale, les dépenses militaires mondiales ont presque doublées au cours des dix dernières années, pour atteindre 1,53 trillions de dollars en 2009, selon un think-tank suédois. Dans son édition 2010 Annuaire, le Stockholm International Peace Research Institute, ou SIPRI, a déclaré que les dépenses entre 2008 et 2009 ont augmenté de 5,9 pour cent. Les États-Unis demeurent les plus grands dépensiers, eux qui représentent environ 54 pour cent de l’augmentation, selon le rapport. Les données montrent également que l’Asie et l’Océanie sont en rapide augmentation dans leurs dépenses militaires. Les turbulences financières mondiales ont peu d’effet sur les gouvernements qui continuent de vouloir moderniser leurs forces armées, même dans les pays dont les économies ont été les plus durement touchées, selon le porte-parole du SIPRI, Sam Perlo-Freeman. Il poursuit en expliquant que « pour les grandes et moyennes puissances – comme les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil – les dépenses militaires représentent un choix stratégique à long terme qu’ils sont prêts à faire même dans une conjoncture économique difficile ».
La-la land: Le pétrole de BP et le gouvernement corrompu
Dans cette contrée du non-sens, les experts transforment la vérité en mensonges rapidement, sans cligner des yeux. Les images d’oiseaux imbibés de pétrole brut et de plages souillées, combinée à une méfiance générale vis-à-vis l’industrie et le gouvernement, font qu’il est difficile pour un public sceptique de croire qu’il n’y aura pas d’effet grave pour la santé provenant de la marée de pétrole dévastatrices dans le Golfe du Mexique, mais pourtant, les experts nous affirment que les dégâts auront des effets mineurs. Pour le prouver, BP se dépêche à dissimuler les animaux morts et à interdire les journalistes d’accéder aux endroits les plus touchés par le désastre. Une équipe de CBS s’est même vu menacée d’être mis sous arrestation s’il leur prenait l’étrange idée de filmer et de prendre des photos de la marée noire. La Garde côtière et BP travaillent à l’unisson dans ce travail édifiant de cacher la vérité à la population. Leur dernier accomplissement à être révélé est l’orchestration de la réponse suite à la fuite du geyser de pétrole qui impliquait de ne pas montrer au public les vidéos et les images qui démontraient une situation infiniment pire que ce qu’ils décrivaient devant les médias, dont une vidéo qui montrait un torrent de pétrole se déversant dans le golfe du Mexique.
Qu’à cela ne tienne, BP prévoit tout de même verser les dividendes de l’ordre de $10 milliards à ses actionnaires. Ce qui est frappant, c’est de se rendre compte à quel point l’histoire se répète, mais qu’on n’apprend toujours rien de nos erreurs du passé. En 1979, à peu près les mêmes acteurs étaient responsables de deux autres fuites de pétrole désastreuse, l’une sur les côtes de l’Alaska et l’autre au large du Mexique, Ixtoc, qui fut la plus grande catastrophe pétrolière jusqu’à aujourd’hui.
La-la land: L’OMS, le H1N1 et les compagnies pharmaceutiques
Un rapport conjoint sur le traitement de la grippe H1N1 a constaté que certains scientifiques qui ont conseillé aux gouvernements de stocker des vaccins et médicaments, avaient déjà été à la solde de grandes compagnies pharmaceutiques. Tandis que ceux qui avaient décidé de se servir de leur cerveaux, de faire leurs propres recherches et exercices de la pensée critique, le reste de la population les ridiculisait en les traitant de conspirationnistes. Pourtant, il s’avère aujourd’hui que ces recherches étaient fiables et légitimes:
Les scientifiques qui ont rédigé les directives essentielles de l’Organisation mondiale de la Santé pour conseiller les gouvernements à stocker des médicaments en prévoyance d’une pandémie de grippe, avaient dans le passé été payés par les compagnies pharmaceutiques qui allaient profiter de façon très lucrative de l’hystérie, selon un rapport publié aujourd’hui.
Une enquête menée par le British Medical Journal et le Bureau du journalisme d’enquête, […] montre que les recommandations de l’OMS publiées en 2004, ont été rédigées par trois scientifiques qui avaient déjà reçu un paiement pour d’autres travaux de Roche, qui fabrique le Tamiflu, et de GlaxoSmithKline (GSK), fabricant de Relenza. (Source)
Voici un autre dossier à lire dans la revue Protégez-vous de mai 2010. Un dossier québécois sur la collusion entre l’industrie pharmaceutique et le monde médical, sur les études bidons réalisées par des équipes de scientifiques financées par les compagnies elles mêmes, rédigées par des « écrivains fantômes » et cautionnées par des éminents scientifiques qui n’ont jamais participé aux études.
« Coïncidence troublante, 95 des 170 experts qui ont participé à l’édition la plus récente du DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l’Association américaine de psychiatrie, la « bible » des psychiatres en Amérique du Nord et en Europe, entretenaient des liens financiers avec l’industrie. »
« Il n’est donc pas étonnant, relève-t-il, que « certains nouveaux médicaments, notamment pour traiter l’hypertension et la schizophrénie, s’avèrent en fin de compte cliniquement moins efficaces que leurs prédécesseurs bien qu’ils soient vendus jusqu’à 10 fois plus cher. »
« Au total, les pharmas investissent plus de 60 000$ dans chacun des quelques 700 000 médecins étasuniens; au pays, ce montant serait de l’ordre de 20 000$. »
« Cela va du financement commercial des universités aux essais cliniques biaisés, des pseudo-publications scientifiques à l’abaissement régulier des seuils de facteurs de risque pour certaines maladies, de l’éducation continue des médecins aux visites incessantes des représentants pharmaceutiques, qui nous apportent des échantillons gratuits. Sans oublier le financement des congrès, les repas payés à l’hôpital ou au cabinet, les réunions commanditées et les soupers-conférences dans de grands restaurants. »
« Même le médecin le plus compétent n’est plus en mesure d’obtenir des informations neutres et objectives lui permettant de prescrire les produits les plus efficaces pour ses patients. » Marc-André Gagnon, Université McGill
« À l’arrivée, on finit donc par se retrouver avec une littérature biaisée ».
« Plusieurs études indiquent que les essais financés par l’industrie sont de trois à cinq fois plus susceptibles de fournir des résultats favorables que ceux qui sont réalisés avec des fonds indépendants. »
« Les abus sont si fréquents que la plupart des grandes pharmas doivent régulièrement répondre d’accusations de pratiques commerciales frauduleuses. En 2004, par exemple, Pfizer a accepté de payer 450 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites engagées à son encontre aux États-Unis. »
« De 2004 à 2009, Pfizer, Eli Lilly, Bristol-Myers Squibb et quatre autres compagnies ont ainsi déboursé plus de sept milliards en amendes et pénalités de toutes sortes. »
« Les pharmas débordent d’imagination. L’an dernier, à l’occasion d’un procès en Australie, on a découvert que pour faire mousser les ventes de son très controversé anti-inflammatoire Vioxx, Merck avait créé un faux journal médical, publié sous le label d’Elsevier, un éditeur scientifique réputé. »
Bienvenue à la-la land… le monde du n’importe quoi.
Un conflit militaire n’est pas initié du jour au lendemain. Il s’agit d’un processus qui implique en premier lieu d’influencer la perception et l’opinion publique – la diabolisation de la personne ciblée ou d’un gouvernement dans le but de justifier une agression. Subséquemment, des forces armées sont déployées dans la région pour assurer une action militaire efficace. Des tactiques, telles que les opérations de subversion et de contre-insurrection, sont utilisées afin d’affaiblir et de déstabiliser la nation visée de l’intérieur, augmentant sa vulnérabilité et causant un affaiblissement de ses défenses. (Source)
Une méthode qui a fait ses preuves
Cette méthode a été utilisée pour vendre la guerre d’agression contre l’Irak dans les mois avant mars 2003. On a diabolisé L’Irak et Saddam Hussein, pourtant arrivé au pouvoir à l’aide de la CIA, en faisant la promotion de trois mensonges intentionnels: qu’il était relié à l’Al Qaïda et donc au 9/11, qu’il cherchait à se procurer de l’uranium pour fabriquer des armes nucléaires enfin, que Saddam possédait encore des armes de destruction massive pouvant être déployées en 45 minutes vers Londres. Les armes de destruction massives n’existaient plus de 1991, un fait connu des inspecteurs de l’ONU et des services du renseignement américain; l’administration Bush a admis elle-même que Saddam Hussein n’avait aucun lien avec Al Qaïda et le 9/11 et finalement, les informations utilisées par la Maison Blanche pour terroriser la planète avec la perspective de voir l’Irak utiliser l’arme nucléaire provenaient d’un plagiat d’un travail d’étudiant. Cette guerre d’agression n’avait aucune base légale dans la loi internationale.
Identique application de la méthode qui avait aussi servit à diaboliser les Talibans de l’Afghanistan qui, eux aussi, avaient pris le pouvoir avec le consentement de Washington. Mais avec le 9/11 en poche, les néocons ont simplement eu à accuser les Talibans de protéger Ossama Bin Laden (Tim Osman), de maltraiter leurs femmes et d’être des radicaux extrémiste pour arriver à justifier l’invasion d’un des pays les plus pauvres de la planète.
Ensuite de cela, comme la méthode le prévoit, des forces armées sont déployées dans la région. Ces équipements lourds et la grande quantité de troupes impliquent une soigneuse préparation de longue date. On ne déplace pas porte-avions, chasseurs, missiles, chars d’assaut, soldats en 24 heures. Cela prend des mois, sinon des années de planification et de mise en place. Pour le cas de ces deux derniers pays, le tout était planifié depuis au moins le premier jour du premier mandat de Bush, en l’an 2000. D’autres évidences montrent que cela remontait même à des années plus tôt. Le Pakistan avait été averti en juillet 2001 que des opérations militaires étaient pour avoir lieu en Afghanistan vers le mois d’octobre 2001 et les forces militaires se trouvaient déjà dans le Golfe Persique un mois avant le 9/11. Nous connaissons tous la suite.
Scénario identique dans le cas de l’Iran
Cette façon de procéder est en application contre l’Iran depuis quelques années. Même propagande et désinformation qui furent utilisées contre l’Irak et Saddam Hussein, diabolisation systématique des leaders, de leur culture, etc. Les États-Unis financent des opérations de subversion et de déstabilisation pour affaiblir le pays de l’intérieur allant jusqu’à financer des groupes terroristes tel que les Djundallah. L’Iran chercherait à fabriquer des armes nucléaires et, selon Israël qui est fiévreuse de déclencher une attaque sur ce pays, Mahmoud Ahmadinejad serait la nouvelle incarnation de Hitler. Il est à noter que le rôle d’Israël dans le déclenchement de la guerre en Irak semble être de premier plan. L’Histoire se répète, de même que l’utilisation de la même méthode pour initier des conflits militaires.
L’Amérique du sud est dans la mire de l’Oncle Sam
De manière plus discrète et insidieuse, ce plan déviant est aussi activement mis de l’avant contre le Vénézuela depuis de nombreuses années. La consolidation de l’unité régionale ainsi que l’intégration de l’Amérique latine menace les possibilités américaines de reprendre le contrôle et assurer sa domination de l’hémisphère. Les avancées de la Révolution bolivarienne ont entravé son « auto-destruction », provoquée par la subversion interne financée et dirigée par des agences des États-Unis. Néanmoins, l’Empire ne va pas cesser ses tentatives d’achever son objectif final et un potentiel conflit militaire demeure toujours à l’horizon. (Source)
Depuis le coup-d’État piloté par Washington en avril 2002, les constantes agressions menées contre le Vénézuela ne font que se multiplier et s’amplifier. Les tentatives de déstabilisation contre la Révolution bolivarienne se couronnent avec la plus grande expansion militaire de l’Histoire dans la région, à travers l’occupation américaine de la Colombie, la réactivation de la Quatrième flotte de la US Navy, ainsi que l’augmentation de la présence militaire américaine dans les Caraïbes, au Panama et en Amérique centrale depuis la dernière année. Ceci peut être interprété comme étant une préparation à un scénario de conflit dans la région.
Les opérations de démonisation vont bon train. Durant les derniers mois, le Vénézuela a été accusé de ne pas assez combattre les opérations narcotiques, de violations des droits de l’homme, « de ne pas contribuer à la démocratie et à la stabilité régionale », et d’être le chef de file anti-américain de la région. Cela fait partie d’une campagne de relation publique pour fabriquer le consentement et manipuler l’opinion publique pour justifier une agression directe contre le Vénézuela. Bientôt, Washington va publier sa liste annuelle des États qui soutiennent le terrorisme. Si le Vénézuela était placé sur la liste cette année, la région pourrait être sur le bord d’un conflit militaire sans précédent.
Un document datant de 2009 produit par la US Air Force justifiant le besoin d’une présence militaire accrue en Colombie révèle que ces nouvelles bases militaires américaines vont donner au Pentagone « …une occasion pour mener des opérations de grande envergure à travers l’Amérique du sud… ». (Source)
Ce document démontre les véritables intentions qui se cachent derrière l’accord militaire entre les États-Unis et la Colombie: « Une présence (américaine) augmentera aussi notre capacité de mener des opérations du renseignement, de surveillance et de reconnaissance, d’améliorer notre portée globale, de soutenir des nécessités logistiques, d’améliorer des ententes, d’améliorer la coopération sur la sécurité régionale et de donner de l’expansion aux capacités de guerre expéditionnaire ». (Source)
Le premier rapport définissant les priorités en matière de défense et du renseignement de l’administration Obama a dédié une attention substantielle au Vénézuela. Le Rapport annuel d’évaluation des menaces de la communauté du renseignement américain a spécialement signalé le président Hugo Chavez comme posant une « menace » majeure aux intérêts américains, le classant aux côtés de l’Iran, de la Corée du nord et d’Al Qaïda. « Le président vénézuelien Hugo Chavez s’est établi comme des principaux détracteurs international des États-Unis, dénonçant les États « libéral-démocratiques » et le » super-capitalisme », et opposant des politiques et intérêts américains dans la région ».
Quelques jours après que le rapport soit publié, le Département d’État a présenté dans son budget de 2011 au Congrès, demandant une augmentation de financement de l’ordre de $15 millions pour la USAID (U.S. Agency for International Development) et la NED (National Endowment for Democracy) dans le but de financer des groupes d’opposition au Vénézuela, en plus de $48 millions pour déployer des équipes de « promoteurs de la démocratie » dans des pays où la démocratie est menacée. Lors de sa dernière tournée de l’Amérique du sud, Hillary Clinton n’a pas manqué d’attaquer le Vénézuela à travers différentes déclarations s’inquiétant de la question de la démocratie, des droits de l’homme et de ne pas contribuer de façon constructive au progrès régional.
Haïti, la nouvelle base des opérations américaines
Sous le beau vernis d’aide humanitaire, une tout autre situation se développe en Haïti. Une situation qui reflète la longue histoire de cette nation surexploitée. Fox News a révélé qu’un autre lucratif contrat sans appel d’offre a été octroyé à un lobbyiste et ami de haut profile « politiquement connecté » à l’ancien président Bill Clinton. La USAID qui est un cheval de Troie, tout comme pour la NED, permet différentes opérations américaines sur le terrain, sous le couvert d’aide humanitaire. On a appris qu’il est prévisible que les troupes américaines demeurent en Haïti pour un temps considérable. Selon les sources, du 20 000 soldats américains présents suite au terrible tremblement de terre du 12 janvier, il en reste entre 6 500 et 10 000. Ce qui est planifié pour le moment, c’est de plus en plus de personnel de la USAID et de moins en moins de troupes. Il semble que toutes prétentions à l’effet que Haïti est un pays indépendant ont été évacuée par le gouvernement américain.
Dans les médias, on se demande ouvertement quel rôle les États-Unis devraient jouer, allant jusqu’à considérer une annexion d’Haïti dans le style de Puerto Rico. On propose de reconstruire le pays et sa structure gouvernementale à partir de zéro. Obama a indiqué au cours d’une conférence de presse, confirmé par le président haïtien, que la présence militaire américaine en Haïti continuera indéfiniment. On peut alors considérer que le pays est de facto sous contrôle des États-Unis. En plus de lui conférer une position géostratégique dans la région, tout près de ses plus grands ennemis, Cuba et le Vénézuela, cela a beaucoup à voir avec des arrangements complaisants pour mettre la main sur les ressources naturelles d’Haïti et pour préserver les conditions de travail des ateliers de misère dans les usines d’Haïti. Et les réelles conditions de vie épouvantables que la plupart du peuple haïtien endure ne s’amélioreront jamais: c’est ainsi conçu.
Conclusion
L’Amérique du sud est à nouveau la cible de l’Empire. Pas à pas, si nous n’y prenons pas garde et ne montons pas une féroce opposition à une nouvelle conflagration et déstabilisation de tout ce continent, il y a fort à parier que nous allons assister à un autre front de la guerre pour assurer l’hégémonie américaine. Il est grand temps d’instaurer une ère de paix véritable et d’emprisonner les interventionnistes.
Dans cette deuxième partie, nous traiterons des mesures d’urgences telles que les vaccinations de masse, les enjeux et motivations politiques d’avoir une nouvelle crise de la sorte et nous terminerons avec une certaine analyse du secteur privé des compagnies pharmaceutiques qui profitent énormément d’une peur de pandémie, quelle soit réelle ou pas; ainsi que du secteur industriel de l’élevage intensif d’animaux.
L’industrie du porc mexicaine et américaine s’est opposé à ce qu’on utilise le terme «grippe porcine», sous prétexte que celle-ci n’est pas transmise par les porcs, mais directement de personne à personne. Ainsi donc, le virus est maintenant nomméA-H1N1. Leur préoccupation majeure est bien sûr le marché du porc qui est en train de s’écrouler à cause de l’image négative qui lui est associée. Mais est-elle la victime du traitement des médias, ou si elle est aussi responsable dans cette histoire? Nous y reviendrons.
Ce qui est certain, c’est que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les médias aiment bien aller chercher des cotes d’écoute énormes en dramatisant, en jouant sur la peur et l’insécurité des gens. Les drames, c’est vendeur. Beaucoup plus que de raconter la vérité. Les grands médias ne vous informent pas vraiment, ils vous disent comment vous devriez vous sentir; et dans le cas présent, on vous dit d’avoir peur, d’être «inquiet».
Mais quand est-il réellement? Où en sommes-nous après une dizaine de jours d’hystérie médiatique?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle samedi l’existence de 615 cas confirmés de grippe A (H1N1) dans le monde. Elle dénombre plus d’une quinzaine de pays touchés, dont le Mexique, au premier chef, avec 454 cas confirmés par l’OMS et 19 décès.
Les bilans ci-dessous ont été établis en croisant les données disponibles les plus récentes. Pour le Canada, nous avons indiqué les données confirmées par les autorités du pays. (Source)
• 159 cas aux États-Unis, dont 1 mortel
• 85 au Canada
• 20 en Espagne
• 15 au Royaume-Uni
• 6 en Allemagne
• 4 en Nouvelle-Zélande
• 2 en France
• 3 en Israël
• 4 au Costa Rica
• 1 en Autriche
• 1 au Danemark
• 1 en Suisse
• 1 aux Pays-Bas
• 1 Hong Kong
• 1 Danemark
• 1 en Corée du Sud
• 1 en Italie
• 1 en Irlande
L’OMS a augmenté l’alerte à cinq sur une échelle maximum de six, avec seulement 19 morts. Cela est bien peu en comparaison avec les 36,000 cas de mortalité causée par l’influenza à chaque année, aux États-Unis. N’ont-ils pas un peu paniqué ici?
La ministre de la Santé, José Angel Cordova, a par ailleurs fait valoir que la maladie était «moins mortelle» que la grippe aviaire ou le SRAS, apparu à la fin 2002. Il assure que les malades s’en sortaient bien s’ils étaient traités rapidement. (Source)
– Le Los Angeles Times explique que 5% à 20% de la population américaine contracte l’influenza et que 36,000 Américains en meurent annuellement, ce qui constitue un taux de mortalité de 0,06% à 0,24%.
Le taux d’infection de la grippe porcine se situe en deçà de 0,005%. Pourquoi donc tout ce tapage d’hystérie médiatique?
Une diversion pour faire oublier les vrais enjeux politiques et économiques
Au niveau politique, il est indéniable que les scandales de la torture, de la crise économique et d’espionnage israélien à travers le lobby de l’AIPAC aux États-Unis prennent de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure que les gens commencent à comprendre ce qui s’est réellement passé et qui sont les responsables. Le pays a été mené à la ruine financièrement – et cela se poursuit toujours sous Obama, mené en guerre d’agression contre Irak et l’Afghanistan sous de faux prétextes, mensonges et à coup d’extractions de faux aveux par la torture pour «prouver» le lien entre Saddam Hussein et l’Al Qaïda.
D’un autre côté, nous avons l’écroulement financier des États-Unis orchestré par les banquiers et autres institutions financières qui ont tout fait pour dérèglementer le secteur bancaire et financier pour ensuite jouer et tout perdre au grand casino mondial des produits dérivés et exotiques toxiques. Plusieurs de ces mêmes acteurs se retrouvent maintenant dans le gouvernement Obama, qui lui, vient de passer un budget catastrophique pour le futur des États-Unis:
À première vue, la proposition budgétaire (2009-10) a toutes les apparences d’un programme expansible, d’un «Second New Deal» axé sur la demande, la création d’emploi, la restauration des programmes sociaux démolis et la relance de l’économie réelle.
La réalité est tout autre. L’espoir de M. Obama est basé sur un gigantesque programme d’austérité. Toute la structure fiscale est anéantie, sens dessus dessous.
En vérité, il s’agit de la réduction la plus radicale des dépenses publiques de l’histoire des États-Unis, menant à la dévastation sociale et à l’appauvrissement potentiel de millions de personnes.
L’espoir de Barack Obama sert largement les intérêts de Wall Street, des entrepreneurs oeuvrant dans la défense et des conglomérats du pétrole. En revanche, les «sauvetages» bancaires de MM. Bush et Obama conduisent les États-Unis dans une crise accélérée de la dette publique et les bouleversements économiques et sociaux qu’ils provoquent sont potentiellement dévastateurs.
Soumis au Congrès le 26 février 2009, le budget du président Obama envisage des dépenses de 3,94 billions de dollars pour l’exercice financier 2010 (débutant le 1er octobre 2009), une hausse de 32 pour cent. Selon les estimations préliminaires de l’Office of Management and Budget, les revenus totaux pour ce même exercice sont de l’ordre de 2,381 billions de dollars.
Le déficit prévu (selon le discours du président) atteint les 1,75 billions, soit presque 12 pour cent du produit intérieur brut (PIB) américain.
La guerre et Wall Street
Il s’agit d’un «budget de guerre». Les mesures d’austérité frappent tous les principaux programmes de dépenses fédéraux à l’exception 1) de la Défense et la guerre au Moyen-Orient ; 2) du sauvetage bancaire de Wall Street ; 3) des paiements d’intérêts sur l’exorbitante dette publique.
Le budget détourne les recettes fiscales vers le financement de la guerre et légitime leur transfert frauduleux à l’élite financière par le biais des «sauvetages bancaires». (Source: La débâcle fiscale des États-Unis, par Michel Chossudovsky)
La débâcle financière a déclenché l’émergence d’une crise sociale latente à travers les États-Unis.
La confiscation frauduleuse d’épargnes de toute une vie et de fonds de pension, ainsi que l’appropriation des recettes fiscales pour financer les «sauvetages bancaires» de billions de dollars sont en jeu, et servent ultimement à remplir les poches des plus riches des États-Unis.
Cette crise économique est en grande partie le résultat de manipulation financière et de fraude délibérée au détriment de populations entières, ce qui mène à une nouvelle vague de faillites corporatives, de chômage et de pauvreté généralisés.
La criminalisation du système financier mondial, caractérisé par un «réseau bancaire fantôme», a entraîné la centralisation du pouvoir bancaire et une concentration sans précédent de richesses personnelles.
Au Mexique, le président Felipe Calderon a été élu dans la controverse et possiblement par fraude électorale. Le Mexique est en train de verser dans une guerre civile entre les cartels de la drogue qui contrôle le tiers du pays et le gouvernement corrompu qui leur mène une lutte armée sans précédent. On a besoin d’une diversion pour justifier l’imposition d’un État répressif par des mesures draconiennes dans l’espoir de conserver l’ordre établit.
Donc, il y a beaucoup de raisons de vouloir faire oublier les vrais enjeux actuels, de créer une diversion à l’aide d’une peur soudaine d’épidémie de virus dangereux. C’est une diversion politique très utile pour ceux qui sont présentement sous les projecteurs et dans la mire du public.
Mais ce qui est encore plus préoccupant, c’est que dans le cas où nous ferions face à une réelle épidémie ou pandémie de grippe porcine, aviaire ou autre, des plans bien réels ont été élaborés par les gouvernements du Canada, des États-Unis et du Mexique. Des plans qui ont de quoi laisser pantois lorsqu’on les examine de plus près. Il s’agit de mesures d’urgences, de vaccinations de masse et quarantaines restreignant nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées. Étant donné que ce volet à lui seul mérite un article au complet, j’y reviendrai plus en détail dans la troisième partie qui clôturera cette série spéciale.
L’industrie mondialede la viande& le complexe pharmaceutique
«Une fois de plus, l’industrie mondiale de la viande semble être au centre de l’histoire, s’obstinant à nier toute responsabilité, alors que le poids de l’évidence concernant son rôle ne cesse de s’accroitre», rapporte le groupe GRAIN.
Un aspect de cette «crise» qui quasiment passé sous un silence total par les médias et les politiciens, c’est l’épineuse question du rôle de l’industrie de l’élevage d’animaux. Épineuse parce qu’elle touche le très puissant lobby des multinationales qui veulent protéger leurs revenus, mais aussi parce qu’il s’agit de la salubrité et la sécurité de notre chaine alimentaire qui est en question. L’industrie porcine s’est plaint du fait que leurs ventes avaient dramatiquement baissées depuis qu’on a nommé le nouveau virus de l’influenza de «grippe porcine», minant ainsi la confiance des consommateurs. On peut apprécier l’influence et les moyens que ce puissant lobby possède lorsqu’on constate qu’il peut amener l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Nations unies à changer le terme de «grippe porcine»:
Par ailleurs, l’OMS a cessé jeudi de parler de grippe porcine, pour reprendre le terme scientifique de virus H1N1 de type A (A/H1N1), afin d’éviter la confusion sur un risque lié aux porcs.
Dans un autre article, on apprend que des porcs de l’Alberta ont été infectés par la grippe A(H1N1), mais encore une fois, nous pouvons voir la main du lobby des producteurs de porcs à l’action pour nous rassurer immédiatement:
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’aucune preuve ne permettait de croire que des porcs transmettaient le virus aux humains ou que la consommation de viande de porc posait un risque.
Des tests génétiques ont révélé que les porcs de l’Alberta ont été infectés par le virus responsable de cas de grippe en Californie, au Mexique et ailleurs dans le monde.
Le porte-parole d’Alberta Pork, un groupe de producteurs de porc albertain, a affirmé qu’il était principalement préoccupé par l’impact que cela pourrait avoir sur l’exportation d’animaux vivants aux États-Unis. «C’est notre grande préoccupation», a affirmé Herman Simons.
Plus tôt cette semaine, l’OMS a délaissé le terme «grippe porcine», après que les producteurs de porcs eurent fait part de leur mécontentement et à la suite d’une baisse des ventes de porc. La grippe porte désormais le nom scientifique «grippe A(H1N1)».
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) juge dans un communiqué que «les risques que ces porcs transmettent le virus à des personnes est très faible».
Craignant que la découverte ne porte un coup dur aux producteurs de porc canadiens, elle a aussi affirmé que «la salubrité de l’approvisionnement alimentaire n’est pas menacée, et que le porc canadien est toujours sûr».
Pourtant, il se trouve que l’industrie de la viande a été à de maintes reprises le foyer d’épidémies et de mutations dangereuses de virus.
Ce n’est pas la première fois, et ce n’est sans doute pas la dernière, que les agro-industriels dissimulent des épisodes de maladies infectieuses, mettant ainsi des vies en péril.
Cela fait des années que les experts avertissent que le développement des grandes fermes d’élevage industriel en Amérique du Nord ont créé un foyer idéal pour que puissent émerger et se répandre de nouvelles souches de grippe extrêmement virulentes. «Parce que les élevages fortement concentrés ont tendance à rassembler d’importants groupes d’animaux sur une surface réduite, ils facilitent la transmission et le mélange des virus», expliquaient des scientifiques de l’agence nationale des instituts de santé publique américaine (NIH). Trois ans plus tôt, Science Magazine avait sonné l’alarme en montrant que la taille croissante des élevages industriels et l’usage répandu des vaccins qui y est fait accéléraient le rythme d’évolution de la grippe porcine. C’est la même chose avec la grippe aviaire: l’espace surpeuplé et les conditions insalubres qui règnent dans ces élevages permettent au virus de se recombiner et de prendre de nouvelles formes très aisément. Quand on en est à ce stade, la centralisation inhérente à l’industrie garantit que la maladie est disséminée partout, par l’intermédiaire des matières fécales, de la nourriture animale, de l’eau ou même des bottes des ouvriers. Et pourtant, si l’on en croit les centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), «il n’existe pas de système national officiel de surveillance pour déterminer quels sont les virus les plus répandus dans la population porcine américaine.» La situation est la même au Mexique.
Les élevages industriels sont souvent pires que les petits éleveurs, comme nous l’explique GRAIN:
Les élevages industriels sont de véritables bombes à retardement pour les épidémies mondiales. Et pourtant, il n’existe toujours pas de programmes qui permettent d’y faire face, ni même de programmes indépendants de surveillance des maladies. Personne parmi les gens haut placés ne semble s’en soucier et ce n’est sans doute pas un hasard que ces fermes soient souvent situées parmi les communautés les plus pauvres, qui paient très cher pour faire entendre la vérité. Pis encore, nous dépendons tellement de ce système aux limites de l’explosion pour une bonne part de notre alimentation que la tâche principale des agences gouvernementales de sécurité alimentaire semble être désormais de calmer les peurs et de s’assurer que les gens continuent à manger.
Peut-être le savez-vous déjà, mais le premier cas de grippe porcine rapporté au Mexique est celui d’un gamin de quatre ans de La Gloria, un gros village proche de la ville de Perote, dans l’État mexicain de Veracruz. Or il se passe des choses terribles à La Gloria depuis qu’un gigantesque élevage de porcs, Granjas Carroll, s’est installé sur place. Il s’agit d’une filiale du géant de l’Américain Smithfield Foods, plus gros producteur mondial de porcs.
Ce qui est proprement insupportable, c’est que les habitants de La Gloria – 3 000 habitants – se plaignent depuis des années des pollutions de la porcherie et depuis des mois d’un syndrome grippal qui défie l’entendement. Le quotidien La Jornada a même publié le 4 avril un article apocalyptique (ici), donc près d’un mois avant l’alerte en cours.
À cette date, trois enfants étaient morts, et 60% de la population locale souffraient d’affections respiratoires diverses, souvent atypiques. 60 % ! Commentaire du journaliste de La Jornada : «Les habitants, qui ont d’excellentes raisons de le penser, attribuaient l’origine de leurs infections à la présence de la porcherie industrielle Granjas Carroll». (Source)
Voici une vidéo illustrant l’ampleur du problème de salubrité.
Comme par magie, dans un rapport annuel de 2008 remis à ses actionnaires et investisseurs la compagnie pharmaceutique Chugai Pharmaceutical Co., LTD, a prédit que les ventes du Tamiflu augmenteraient de 531% in 2009 (Rapport annuel 2008 – Chugai Pharmaceutical). Comme vous le savez probablement déjà, les médias et les gouvernements ont fait la promotion du Tamiflu comme étant la médecine numéro un pour combattre la grippe porcine. Pourtant, le Times of London rapportait le témoignage d’un docteur et expert en grippe aviaire que le Tamiflu ne fonctionne pas et selon cette revue qui a effectué des tests avec le Tamiflu, il n’est pas efficace contre le même virus aviaire et contre plusieurs autres. Le Times magazine et le Wall Street Journal rapportaient des études qui jetaient le doute sur l’efficacité du Tamiflu. Il possède des effets secondaires affectant le comportement. Selon le respecté journal d’Australie, le Sydney Morning Herald, 18 décès juvéniles seraient survenus après l’utilisation du Tamiflu. Le Japon a interdit son usage sur des adolescents.
L’industrie pharmaceutique devrait être considérée comme étant une partie des soins de santé qui eux, devraient être considérés comme un service de base et essentiel avec tout ce qui s’y rattache. L’idée de nationaliser les compagnies pharmaceutiques est surement une piste de réflexion et un choix de société qui risque de s’imposer dans le but d’éviter les abus, les surcharges et brevets qui font en sorte qu’en bout de ligne, nous dépensons beaucoup trop d’argent pour satisfaire la logique capitaliste du profit à tout prix que nous payons de notre santé dû à des médicaments trop souvent dommageables et même mortels. Comment, en effet, espérer qu’il n’y aura pas de dérape éventuelle du système étant donné qu’il profite beaucoup plus lorsque les gens sont malades qu’en santé? De plus, le système de santé moderne tend à ignorer la médecine alternative qui ne peut être contrôlée par les intérêts privés, qui rapporte peu puisque l’utilisation des plantes et de la nature sont à la portée de tous et ce, quasiment gratuitement.
Conclusion
En conclusion, il semble que les intérêts des compagnies pharmaceutiques, des laboratoires militaires, du gouvernement, des compagnies d’élevage industriel et des médias sont contradictoires au bien de la population en général. Il y a un amalgame d’intérêts qui profitent directement d’une peur d’une pandémie, quelle soit réelle ou pas, que ce soit au niveau politique, corporatif ou médiatique. Mais peu d’intérêts réels existent pour protéger et informer adéquatement la population.
Pourquoi ne pas profiter de cet évènement pour entreprendre des débats et choix de société dans le but corriger les failles énormes de nos systèmes? Profitons-en pour s’informer véritablement, question de développer une résistance immunitaire contre la bêtise humaine, les campagnes de peur, de manipulation et de désinformation.
Puisque Pierre JC Allard, l`initiateur de ce nouveau blog, vous a proposé de «regarder ce que tout le monde regarde… et vous montrer que ce que personne ne voit », je me suis dit que je vais pour parler de ce que tout le monde regarde mais que personne ne voit. Original, n`est-ce pas?!
Facile à dire, mais dans la surabondance d`information ( et désinformation) qui règne de nos jours, il semble que peu y voient les contradictions, les deux poids deux mesures. J`ai en tête plus particulièrement le traitement de l`information par les médias de masse.
Ces dernières années, les médias traditionnels ont perdu beaucoup de plumes. Seulement qu`aux États-Unis, c`est des milliers de journalistes qui ont été mis à la porte, des dizaines de pages de coupé dans plusieurs journaux, couverture internationale gravement rétrécie et baisse jusqu`à 74% des revenus publicitaires. Pendant ce temps, les bloggeurs et l`Internet fait rage et les hausses d`utilisateurs sont exponentielles. En Angleterre et dans le pays de nos voisins américains, c`est plus de la moitié des gens qui utilisent maintenant l`Internet comme source première d`information.
Il ne faut pas chercher loin la raison de cette tendance lourde: la population n`aime pas se faire mentir par les médias corporatifs et au lieu de se faire mouler une vision du monde par ces grandes boîtes, les gens préfèrent le pouvoir de choisir et la liberté de faire leur propre démarche pour s`informer.
Mais voyons maintenant quelques exemples intéressants de ces contradictions.
Cette semaine il y a eu commémoration de l`anniversaire de l`écrasement du vol 111 de la Swiss Air dans l`océan Atlantique au Sud-Ouest d`Halifax à 8 km des côtes de la Nouvelle-Écosse survenu le 2 septembre 1998 faisant 229 victimes. Ce qui frappait dans le reportage qu`on nous montrait à la télévision, c`est la façon dont ils ont méticuleusement reconstitué l`avion qui a été récupéré à plus de 90%, et ce, pièce par pièce pour bien comprendre ce qui avait causé le feu dans la cabine de pilotage. La conclusion après plusieurs années d`enquête est qu`un court-circuit a eu lieu et ensuite un feu se déclara qui avait vite fait de prendre de l`ampleur, aidé par des matelas d`isolant thermique qui n`étaient pas assez ignifuges. Sidérant de voir toutes les petites pièces remises en place dans la reconstitution de l`avion. Il est crucial de comprendre comment ces tragédies se produisent pour en éviter d`autres.
Retournons maintenant à la fin 2005: un avion à Téhéran, en Iran, s`est écrasé dans un immeuble de dix étages. Le bâtiment ne s`est pas écroulé et personne n`en a même évoqué la possibilité. Pourtant, nous avons un sérieux précédent: trois édifices se sont écroulé le 11 septembre 2001, dont deux frappés par des avions et un autre de 47 étages à double structure d`acier qui n`avait pas été frappé par aucun avion, mais qui a subi des feux sur quelques étages.
Faut-il rappeler que ces trois édifices se sont effondré à la vitesse de la chute libre dans le chemin de la plus haute résistance. Plus de 3000 victimes.
Contradictions: Pourquoi un avion s`écrasant en emportant la vie de 229 personnes est reconstitué pièce par pièce pendant des années pour éviter qu`une telle tragédie se reproduise alors que dans un autre cas où nous avons deux avions s`écrasant dans deux édifices à New-York causant la désintégration de ces deux derniers en plus d`un troisième ainsi que la mort de 3000 personnes, mais que tous les débris furent expédiés après deux semaines seulement en Asie pour se faire recycler? Comment se fait-il que nos édifices en Amérique s`écroulent à la vitesse de la chute libre lorsque percutés par des avions ou à cause de feux seulement, alors qu`en Iran, des bâtiments bien plus petits résistent à l`impact des avions et des incendies? Pourquoi les médias ne posent-ils pas ces questions légitimes?
Voici un autre exemple éloquent. La mission canadienne en Afghanistan. Pourquoi est-ce que la mort des soldats canadiens, américains et des autres pays de l`alliance/OTAN en Afghanistan est t-elle représentée de façon si tragique et triste alors que tout récemment 90 Afghans furent tués par un bombardement aérien de l`alliance/OTAN, dont 50 enfants et la plupart du reste étant des femmes. Mais cela nous est présenté comme un accident regrettable mais nécessaire. Nous apportons la liberté. Appuyons les troupes… en les envoyant dans un pays étranger pour se faire tuer et causer des victimes innocentes dans le but réel de protéger des intérêts financiers et des ressources naturelles; sans compter le 94% de la production d`héroïne mondiale qu`est devenue l`Afghanistan depuis l`invasion américaine en 2001.
Économie: On s`en va en élections, on nous dit dans les médias que l`économie va bien et les politiciens n`en parlent même pas. Pourtant, c`est 53 000 Canadiens de plus qui ont perdu leur emploi le mois dernier. On annonce un tsunami financier, 9 banques ont déjà fait faillite aux États-Unis depuis le début de l`année et 117 autres sont sur le bord du gouffre. Personne ne réagit, tout roule comme si de rien n`était..
1.3 million d`Irakiens ont trouvé la mort depuis le début de la guerre d`invasion en mars 2003, mais les médias, Washington et les autres pays occidentaux sont en furie contre la Russie et l`accusent de crimes de guerre. Nous en reparlerons une autre semaine.
Voilà quelques exemples qui définissent la raison pour laquelle nous nous retrouvons tous ici chers lecteurs et éditeurs, navigateurs de l`Internet.
Puisque nous allons entrer en période électorale, je vais vous présenter un dossier spécial très bientôt sur l`Union nord-américaine, le PSP (Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité), cet agenda d`intégrer le Canada et le Mexique aux États-Unis que nos élus ont entamé depuis 2005. Voilà de réels enjeux dont les médias et les politiciens se gardent de vous informer. Comme disait l`autre, ne haïssez pas les médias, soyez les médias!
Telle une machine spatiale prête à être lancée, les pilotes se mettent en place et se préparent. Me voici en poste, fin prêt à vous entretenir les jeudis, de concert avec les autres auteurs de ce nouveau site. Je décortique l`actualité internationale depuis une dizaine d`années et ce, à raison de plusieurs heures par jour. Cet effort s`est transformé en un site dont je prends soin depuis 3 ans, Les Nouvelles Internationales, et d`une émission de radio Internet, L`Autre Monde.
Maintenant, c`est Les 7 du Québec.
Mon but est de partager des pièces d`information qui passent inaperçues, mais qui sont pourtant primordiales pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit et pour percer le voile de la désinformation et de la propagande. J`ai pour mon dire que si une population est bien éduquée et bien informée, elle ne sera plus manipulable et pourra alors choisir en vraie liberté son destin.
Nous serons 7 à vous proposer des points de vue différents et des sources d`information à explorer. Vous serez responsables d`en tirer vos propres conclusions. Nous ne sommes pas ici pour vous dire quoi penser, mais plutôt pour stimuler votre réflexion et vous inviter à l`action.
Prenez part à cette belle aventure, car ce sont nous, citoyens, qui en ouvrant le dialogue ensemble reprenons le rôle des médias de masse qu`ils n`arrivent plus à remplir: la recherche de la vérité, défense de la liberté et de nos droits et surveillance étroite de nos gouvernements et autres pouvoirs de ce monde.
N`hésitez pas à laisser vos commentaires, questions et autres réflexions. Je vous répondrai du mieux que je peux!