Image Flickr par SychiO
Ce texte est largement basé sur l’article de Richard K. Moore « Prognosis 2012: Towards a New World Social Order » qui méritait bien d’être traduit pour le bénéfice des lecteurs francophones. Il est présenté en différents volets, vu la longueur du texte original.
Voici donc le dernier volet de cette série.
Vous pouvez retrouver les deux parties précédentes là:
1- Pronostic 2012: Vers un nouvel ordre mondial social
2- Pronostic 2012: Vers un nouvel ordre mondial social – Seconde partie
3- Pronostic 2012: Vers un nouvel ordre mondial social – Troisième partie
François Marginean
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2012 peut ne pas être l’année exacte, mais il est difficile de voir la fin de partie prendre place beaucoup plus tard que cela et les maîtres de l’univers adorent le symbolisme, tel que le 911 (à la fois au Chili et à Manhattan), KLA 007 et d’autres. L’année 2012 est chargée de symbolisme, le calendrier maya par exemple, et l’Internet est très animé avec diverses prophéties à propos de 2012, des stratégies de survie, des interventions anticipées d’extraterrestres, un alignement avec des champs de rayonnement galactique, etc. Et puis il y a le film d’Hollywood, 2012, qui décrit explicitement la disparition de la plupart de l’humanité , et le salut préparé d’avance d’un groupe très sélect. On ne sait jamais avec les productions d’Hollywood, ce qui est fantasmes d’évasion et ce qui est destiné à préparer l’esprit du public symboliquement pour ce qui est à venir.
Quelle que soit la date exacte, tous les fils vont se réunir, sur le plan géopolitique et national, et le monde changera. Ce sera une ère nouvelle, de même que le capitalisme était une ère nouvelle après l’aristocratie, et que l’âge sombre (Dark Ages) a suivi l’ère de l’Empire romain. Chaque époque a sa propre structure, son économie propre, ses propres formes sociales, et sa propre mythologie. Ces choses doivent être liées les unes aux autres de manière cohérente et de leur caractère résulte de rapports de force fondamentaux et la situation économique du système.
Dans notre monde d’après-2012, nous avons pour la première fois un gouvernement mondial centralisé et une clique d’élite au pouvoir, une sorte de famille royale élargie, les seigneurs de la finance. Comme nous pouvons le voir avec le FMI, l’OMS, l’OMC, et les autres pièces du gouvernement mondial embryonnaire, les institutions de gouvernance ne feront pas de prétentions par rapport à la représentation populaire ou de la réactivité démocratique. Le pouvoir sera mené par le biais de bureaucraties autocratiques mondiales, qui prennent leurs ordres de la famille royale. Ce modèle est exploité depuis un certain temps, à l’intérieur de ses différentes sphères d’influence, comme pour les programmes de restructuration forcés sur le tiers-monde, comme une condition pour obtenir un financement.
Chaque fois qu’il ya un changement d’ère, l’ère précédente est toujours diabolisé dans la mythologie. Dans l’histoire du jardin d’Éden, le serpent est diabolisé – un symbole qui était vénéré dans le paganisme, le prédécesseur du christianisme. Lorsque les républiques sont nées, la diabolisation des monarques était un élément important du processus. Dans le monde d’après-2012, la démocratie et la souveraineté nationale seront diabolisées. Ce sera très important, dans le but d’amener les gens à accepter la domination totalitaire, et la mythologie contiendra beaucoup d’éléments vrais…
Lors de ces sombres jours, avant l’unification bénie de l’humanité, l’anarchie régnait dans le monde. Une nation attaquait une autre, pas mieux que les prédateurs dans la nature. Les nations n’avaient aucune politique cohérente, les électeurs balançaient d’un parti à un autre, maintenant les gouvernements toujours en transition et dans la confusion. Comment ont-ils pu croire que les masses semi-éduquées de gens pourraient se gouverner et gérer une société complexe? La démocratie a été une expérience mal conçue qui a conduit uniquement à la corruption et à la gouvernance chaotique. Quelle chance nous avons d’être dans ce monde bien ordonné, où l’humanité a enfin grandi, et que ceux qui ont les meilleures compétences prennent les décisions.
Les fondements économiques de la non-croissance sont radicalement différents de l’économie capitaliste. L’unité d’échange est susceptible d’être un type de crédit du carbone, vous donnant droit de consommer l’équivalent d’un kilogramme de carburant. Tout aura une valeur de carbone, prétendument basée sur la quantité d’énergie qu’il a fallu pour le produire et le transporter vers le marché. La «conscience verte» sera une éthique primaire, en conditionnant très tôt les enfants. Se débrouiller avec moins est une vertu, l’utilisation de l’énergie est antisocial; l’austérité est une condition responsable et nécessaire.
Comme avec chaque monnaie, les banquiers voudront gérer la rareté des crédits du carbone, et c’est là que l’alarmisme du réchauffement de la planète devient important. Indépendamment de la disponibilité des ressources, des crédits de carbone peuvent être maintenus dans la rareté de façon arbitraire simplement en fixant des budgets de carbone, basés sur les directives du GIEC, un autre de nos unités émergentes de gouvernance bureaucratique mondiale. Ces directives du GIEC seront l’équivalent de la Réserve fédérale annonçant une modification des taux d’intérêt. Ces budgets définissent l’ampleur de l’activité économique.
Vraisemblablement, les pays continueront d’exister comme unités officielles de gouvernance. Cependant, la sécurité et la police seront en grande partie centralisées et privatisées. Comme les légions romaines, l’appareil de sécurité sera loyal au centre de l’empire, non pas à l’endroit où quelqu’un peut se trouver. Nous voyons déjà cette tendance aux États-Unis, puisque les mercenaires sont devenus de grandes entreprises, et que les forces de police sont de plus en plus fédéralisées, militarisées, et aliénées du grand public.
De même que les aéroports ont été fédéralisés, tous les systèmes de transport seront sous la juridiction de l’appareil de sécurité. Le terrorisme continuera comme étant un épouvantail, justifiant quelconques procédures de sécurité jugées souhaitables pour des fins de contrôle social. L’appareil de sécurité entier sera de nature monolithique, une similitude de caractère, indépendamment des tâches spécifiques de sécurité ou d’endroit. Tout le monde habillé de vêtements noirs de l’Empire du Mal, avec des grosses lettres fluorescentes sur le dos de leur veste pare-balles. Essentiellement, le dispositif de sécurité sera une armée d’occupation, la garnison de l’empereur dans les provinces.
Sur une base quotidienne, vous devrez traverser des points de contrôle de différents types, avec différents niveaux d’exigences de sécurité. C’est là que la biométrie devient importante. Si on peut implanter des puces aux gens, alors la plus grande partie de cette sécurité peut être automatisée et tout le monde peut être suivi à tout moment, et leur activité passée récupérée. Les puces sont reliées à balance de votre crédit, pour que vous puissiez avoir votre monnaie avec vous en tout temps, incluant votre dossier médical et beaucoup d’autres que vous ne connaissez pas.
Il reste très peu de la souveraineté nationale. Pas grand-chose restera en termes de politique extérieure significative. Avec la sécurité marchant selon sa propre loi et au son du batteur de tambour au loin, le rôle principal du soi-disant «gouvernement» sera de répartir et d’administrer le budget des crédits du carbone qu’il reçoit du GIEC. Le GIEC décide combien de richesses une nation recevra en une année donnée, et le gouvernement décide alors comment répartir cette richesse sous forme de services publics et des droits. La richesse étant mesurée par le droit de dépenser de l’énergie.
Fondamentalement, les choses sont déjà ainsi, à la suite de l’effondrement économique et des plans de sauvetage. Parce que les gouvernements sont si profondément endettés, les banquiers sont en mesure de dicter les termes de budgets nationaux comme une condition de maintien de l’ouverture des lignes de crédit. L’économie du carbone, avec ses budgets déterminés au niveau central, offre un moyen de microgestion beaucoup plus simple et plus direct de l’activité économique et de distribution des ressources à travers le globe.
Afin de dégager la voie pour l’économie des crédits du carbone, il sera nécessaire que les monnaies occidentales s’effondrent, pour devenir sans valeur, au fur et à mesure que les nations deviennent de plus en plus insolvables et que le système financier mondial continue d’être systématiquement démantelé. La monnaie du carbone sera présentée comme étant un choix éclairé, une «solution» progressiste à la crise, une monnaie liée à quelque chose de réel et à la durabilité. L’ancien système monétaire sera diabolisé et de nouveau, la mythologie contiendra beaucoup d’éléments vrais…
La poursuite de l’argent est la racine de tout mal et le système capitaliste est intrinsèquement mauvais. Il a encouragé la cupidité et la consommation, et il ne se souciait pas du gaspillage des ressources. Les gens pensaient que plus ils avaient d’argent, mieux ils étaient. Combien plus sage sommes-nous maintenant, vivant selon nos moyens, et de comprendre que le crédit est un gage de bonne intendance.
Culturellement, l’ère néocapitaliste sera un peu comme l’époque médiévale, avec des aristocrates et des seigneurs au sommet, avec le reste étant des paysans et des serfs. Une classe supérieure et inférieure bien définie. De même que seule l’ancienne classe supérieure possédait des chevaux et des carrioles, seulement la nouvelle classe supérieure aura le droit d’accéder à de substantiels crédits du carbone. La richesse sera mesurée par des droits, plus que par des acquisitions ou des gains. Ceux qui sont à l’extérieur des hiérarchies bureaucratiques sont les serfs, avec des droits de subsistance. Au sein des administrations, les droits sont liés au rang dans la hiérarchie. Ceux qui opèrent dans les institutions centrales mondiales sont les seigneurs de l’Empire, avec un accès illimité aux crédits.
Mais il n’y a pas de saisie de la richesse, ou de construction d’empires économiques en dehors des structures des bureaucraties désignées. Les droits sont sur l’accès aux ressources et aux installations, à être utilisés ou non utilisés, mais pas être épargnés et utilisés comme capital. Les droits proviennent du haut, microgérés à partir du sommet. C’est une économie de rations, à tous les niveaux, autant pour les individus que pour les gouvernements – l’embrigadement de la consommation mondiale. En ce qui concerne l’embrigadement, la culture néocapitaliste sera aussi un peu comme le système soviétique. Voici votre carte d’admissibilité, voici votre affectation des tâches, et ici, c’est où vous vivrez.
Avec l’appareil de sécurité omniprésent, et la microgestion de l’activité économique, le scénario est clairement à propos d’un contrôle social serré, conformément aux directives centralisées et aux lignes de conduite. Vraisemblablement, les médias seront soigneusement programmés, avec du divertissement d’évasion, et une version sophistiquée de pensée de groupe du style 1984, de pseudo-nouvelles propagandistes, ce qui est à peu près ce que nous avons déjà aujourd’hui. L’internet non commercial, s’il y en a un, sera limité à des forums désignés de discussion suivis par les autorités ainsi qu’à d’autres types de forums aseptisés.
Avec un tel accent sur la microgestion sociale, je ne m’attends pas à ce que l’unité de la famille survive dans la nouvelle ère, et je m’attends à ce que l’alarmisme par rapport aux abus d’enfants soit le levier utilisé pour déstabiliser la famille. La table a été mise suite à toutes les révélations au sujet des abus sexuels à l’intérieur de l’église et autres abus d’enfants institutionnalisés . Ces révélations auraient pu être mises à jour à tout moment au cours du siècle passé, mais elles ne sont sortis qu’à un moment précis, alors que toutes ces autres choses transitoires se déroulaient. Les gens sont maintenant conscients que l’abus généralisé des enfants existe et ils ont été conditionnés à soutenir énergiquement de fortes mesures pour y mettre fin .
Chaque fois que j’allume la télé, je vois au moins une annonce de service public, avec des images choquantes d’enfants qui sont physiquement ou sexuellement abusés, ou criminellement négligés, dans leurs maisons, et il y a un numéro de téléphone d’urgence où les enfants peuvent appeler. Il est facile de voir comment la catégorie de l’abus peut être élargie pour inclure les parents qui ne suivent pas le calendrier de vaccination, ceux dont les registres d’achat n’indiquent pas une alimentation saine, ou qui ont un profil psychologique douteux, etc. L’état de pauvreté pourrait être jugé de la négligence abusive.
Avec la bonne présentation des médias, l’alarmisme au sujet des abus serait facile à faire mousser. En fin de compte, un «mouvement des droits de l’enfant» devient un mouvement antifamille. L’État doit protéger directement l’enfant dès la naissance. La famille est diabolisée…
Comment épeurant ont été les temps anciens, lorsque sans licence, les couples non formés avaient le contrôle total sur des enfants vulnérables, à huis clos, avec toutes ces névroses, toxicomanies, ou autres perversions que les parents pourraient avoir. Comment est-ce que ce vestige de l’esclavage patriarcal, cet antre d’abus en toute sécurité, a pu continuer à exister si longtemps sans être reconnu pour ce qu’il était? Combien mieux sommes-nous maintenant, avec les enfants éduqués scientifiquement, par un personnel qualifié, où on leur enseigne des valeurs saines?
Depuis que l’enseignement public a été pratiqué, l’État et la famille ont participé à contrôler le conditionnement de l’enfance. Dans les familles religieuses, l’Église a apporté sa propre contribution à ce conditionnement. Dans cet avenir néocapitaliste microgéré, avec sa doctrine choc de la naissance, il serait logique de saisir cette occasion pour mettre en œuvre la « solution finale » du contrôle social, qui est pour l’État de monopoliser l’éducation des enfants. Ceci éliminerait de la société le lien parent-enfant et ce partant, des liens reliés à la famille en général. Il n’y a plus un concept de famille. Il y a juste les abeilles ouvrières, les abeilles de sécurité, et des reines, qui rationnent le miel.
Post-scriptum
Cela a été un vaste et quelque peu détaillé pronostic, en ce qui concerne l’architecture du régime néocapitaliste, et le processus de transition nécessaire pour y parvenir. Le terme » nouvel ordre mondial » est trop faible pour caractériser la nature radicale de la transformation sociale prévue dans le pronostic. Une caractérisation plus apte serait un « saut quantique dans la domestication de l’espèce humaine ». Micro-gestion de la vie, croyances et pensées microprogrammées. Anciennement une espèce de primates sauvages qui est maintenant transformé en quelque chose ressemblant davantage à une abeille ou une culture de fourmis. Inutile de dire que l’utilisation régulière de médicaments psychotropes sera mandatée, pour que les gens puissent faire face émotionnellement à un environnement aussi stérile et inhumain.
Pour qu’une telle profonde transformation soit possible, il est facile de voir qu’un très grand choc est nécessaire, d’une ampleur tel qu’un effondrement et un chaos social, et éventuellement à l’échelle d’un échange nucléaire. Il doit y avoir un mandat implicite de «faire tout ce qui est nécessaire pour faire fonctionner la société à nouveau». Le choc a besoin de laisser des gens dans un état d’impuissance totale comparable à celui qu’ont ressenti les survivants dans les décombres des bombardements de l’Allemagne et du Japon après la Deuxième Guerre mondiale. Rien de moins.
La précision du pronostic, en tant que prédiction, est bien sûr impossible à déterminer à l’avance. Toutefois, chaque partie du pronostic a été fondé sur des précédents qui ont été accomplis, le modus operandi qui a été observé, les tendances qui ont été initiées, des sentiments qui ont été exprimés, des signaux qui ont été donnés, et les actions qui ont été entreprises dont les conséquences peuvent être prédites avec assurance.
En outre, en regardant tous ces indicateurs ensemble, on voit un certain état d’esprit, une volonté absolutiste de mettre en œuvre la «solution idéale», sans compromis, utilisant des moyens extrêmes et avec une audace débridée. Les guerres mondiales ont été des répétitions pour ce moment historique. L’infrastructure de l’État policier est en place et a été testé. L’économie est en train de s’effondrer. L’ennemi est entouré par des missiles. Des pouvoirs arbitraires ont été assumés. Si ce n’est pas maintenant, le prix ultime, alors quand il y aura-t-il une meilleure opportunité?
Nos élites et planificateurs sont soutenus par des groupes de réflexion compétents et ils savent que la nouvelle société doit avoir une cohérence en plusieurs éléments. Ils ont beaucoup d’expérience en ingénierie sociale, de nourrir la montée de la tyrannie et de l’ingénierie de régimes d’après-guerre. Ils comprennent l’importance de la mythologie.
Par exemple, il y a le mythe de l’Holocauste, où l’histoire est exclusivement à propos des exterminations per se, et donc, l’histoire n’est pas racontée quant à la mission première des camps de concentration qui était de fournir des esclaves pour la production reliée à la guerre. Et certaines des entreprises qui utilisaient le travail des esclaves étaient de propriété américaine, et elles fournissaient la machine de guerre allemande. C’est ainsi que la mythologie, bien que contenant la vérité, parvient à cacher les pistes et les crimes de l’élite, en laissant les autres porter le fardeau de diabolisation historique.
Donc, je pense qu’il y a une base solide pour anticiper le genre de mythologie qui serait conçue pour abandonner et rejeter les anciennes méthodes, voyant les nouvelles comme un salut. Il existe un long précédent historique de changement d’ère lié aux changements mythologiques, souvent exprimés en termes religieux. Il y aura quelque chose de familier concernant cette nouvelle mythologie, un remixage et une mise en priorité de valeurs et de considérations familières, de manière à ce qu’elles entrent en résonance avec la dynamique du nouveau régime.
La nature de l’économie du carbone a été en quelque sorte clairement signalée. Les budgets du carbone et les crédits de carbone, sont manifestement destinés à devenir des composantes principales de l’économie. Comme nous l’avons vu avec le mouvement sur réchauffement planétaire soutenu par l’élite et les activistes, la raréfaction arbitraire de crédits de carbone peut être facilement réglée avec le prétexte de l’écologie. Et l’alarmisme au sujet du pic pétrolier est toujours disponible en tant que plan de rechange. Comme l’ont souvent exprimé les porte-parole de l’élite, le moment venu, les masses vont exiger le nouvel ordre mondial.
L’accent mis sur le contrôle de la consommation, des ressources et de la distribution est implicite dans l’accent mis sur les limites à l’utilisation de l’énergie, est latent dans la situation géopolitique, en ce qui concerne l’épuisement des ressources mondiales, et est indiqué par la nécessité d’un nouveau paradigme unificateur, puisque le paradigme de croissance n’est plus viable.
La nature de l’appareil de sécurité a été clairement indiquée par les réponses aux manifestations depuis 1998 à Seattle, par l’utilisation accrue de mercenaires endurcis à tuer à la maison et à l’étranger, par des comportements excessifs et abusifs de la police, par les procédures de sécurité dans les aéroports, par Guantanamo et les «transferts extraordinaires», par la création d’une branche nationale de l’armée qui se consacre à répondre aux situations d’urgence civile, et par la façon dont Katrina et Haïti ont été traités.
Ce serait une grave erreur de penser que ces deux dernières opérations furent ratées. Il s’agissait d’exercices de gestion de l’effondrement d’un certain genre, pour être appliqués à certaines populations, où la formation et l’équipement appropriés pour le combat en Afghanistan sont considérés comme étant appropriés pour la gestion de l’aide aux victimes civiles de catastrophes. Ces victimes sélectionnées de catastrophes seront considérées essentiellement comme une menace pour l’ordre civil, ou peut-être des indésirables devant être incarcérées ou éliminées. Elles seront diabolisées comme des émeutiers et des pillards. L’assistance viendra plus tard, voire pas du tout. Et tout cela peut être diffusé à la télévision, et en quelque sorte être considéré comme la façon dont les choses doivent être. Ces deux exercices n’ont pas été ratés du tout. Ils ont réussi de façon alarmante, notamment dans le cas de la mythologie de relation publique en temps réel.
Le rôle limité des gouvernements nationaux, étant principalement des allocataires des budgets qui leur ont été confiées, a été clairement indiqué par des politiques de longue date du FMI dans le tiers-monde, et par la façon dont les banquiers ont dicté aux gouvernements, dans le sillage des engagements exagérés des plans de sauvetage. Le paradigme du rationnement des droits du carbone accomplit une microgestion d’une manière beaucoup plus directe, et est le résultat naturel de la poussée vers les limites plus rigides du carbone.
Mais où diable est passé ce H1N1 à la con??!
(Photo flickr: 姒儿喵喵)
C’est bizarre. Nous avons assisté, l’automne dernier, à la PLUS GRANDE campagne de vaccination de l’histoire du Québec, un moment HISTORIQUE, nous disait-on. Comme tout moment historique, normalement, on en entendrait parler abondamment, surtout s’il s’agit d’un succès. Faites-vous vacciner, pour l’amour de votre prochain, pour les protéger, qu’ils disaient. La campagne de vaccination contre le A/H1N1, avec tout son penchant des relations publiques et publicitaires, aura coûté $146 millions à la province de Québec.
Mais il se trouve qu’une des plus grandes menaces de l’humanité qui promettait de tuer des millions de personnes autour du globe s’est évanoui comme une ombre dans la nuit. Passé le 25 décembre, comme si le Père Noël l’avait éliminé d’un tour de magie comme lui seul sait le faire, le méchant virus A/H1N1 est disparu. Pas seulement disparu du terrain, mais surtout, des médias et de la bouche des autorités et des annonceurs de malheur qui distribuaient hors et déjà sacs à mort pour se préparer à l’hécatombe. La seule solution et la meilleure, nous disait-on, était de se faire vacciner avec des produits à moitié testés et contenant de nombreux ingrédients douteux et potentiellement toxiques pour lesquels les compagnies pharmaceutiques avaient reçu l’immunité judiciaire.
Mais où diable le H1N1 est t-il passé?
Plus personne n’en parle, c’est comme si cette hystérie du H1N1 n’avait jamais existé; mais qu’elle s’était vaporisée!
Même en France, où seulement 7% de la population a décidé de se faire vacciner contre le A/H1N1, pratiquement rien ne s’est passé. Pas de mortalité catastrophique, même chez les non-vaccinés. En fait, autour de 17 000 personnes en seraient décédées, sur la planète entière. C’est environ dix fois moins que la grippe saisonnière normale. Dix fois moins. La grippe saisonnière peut aisément tuer un quart de million (250 000) d’individus par année.
Serait-ce que premièrement, nous avons été terrorisés par des campagnes de peur par les autorités et les compagnies pharmaceutiques pour un virus qui était dix fois moins dangereux que la grippe saisonnière normale et que, deuxièmement, nous avons gaspillé des centaines de millions de dollars pour des vaccins complètement inutiles et potentiellement nocifs? Où sont passé ceux qui nous poussaient à se faire vacciner et qui nous traitaient de tous les noms pour refuser de le faire?
Les détracteurs silencieux
L’article qui a suscité le plus de visiteurs ainsi que de commentaires sur Les 7 du Québec est le Front commun contre les vaccins A/H1N1. Et pour cause. Beaucoup se posaient des questions face à cette hystérie et capharnaüm causés par les autorités de la santé, mais bien peu d’information complète était disponible dans les médias traditionnels et de la part de ces autorités. On n’entendait qu’une chose: allez vous faire vacciner au plus vite. Mais pas ou peu d’information sur les ingrédients de ces vaccins, sur les tests effectués, sur la gravité réelle du virus, sur les risques encourus en se faisant vacciner, sur des méthodes alternatives pour se prémunir de ce virus et pour renforcer son système immunitaire. Qu’une ligne officielle: le virus H1N1 est mortellement dangereux et il faut courir pour aller chercher une dose de la seule solution valable, selon les autorités et les compagnies pharmaceutiques, un vaccin.
Sous cet article ci-haut mentionné, un peu moins de 1000 commentaires ont été enregistrés. La plupart étant des plus enrichissants, mais beaucoup d’autres aussi qui venaient dénigrer et ostraciser quiconque se posait des questions, comme nous le savons maintenant, tout-à-fait légitimes et saines.
Un commentateur disait « on s’en reparle dans un an ou plus, étant donné que le Québec aura prouvé ou invalidé vos inquiétudes avec sa campagne de vaccination à vaste échelle ». Et bien parlons-en immédiatement, puisque le H1N1 a mystérieusement disparu aussi vite qu’il était apparu. Mieux vaut faire l’exercice de retourner en arrière pour éviter de répéter les mêmes erreurs. Voyons comment certains individus se comportaient, en plein milieu de la campagne de terreur contre la population. Ceci n’est pas fait dans l’esprit de se moquer de quiconque, ni de prouver quoi que ce soit, si ce n’est de mettre en lumière la radicalisation d’une frange de la société à l’encontre de ceux qui ont osé se poser des questions légitimes et de refuser de se faire inoculer des produits à l’innocuité et efficacité douteux. Il est important de le faire parce que ces personnes qui ont décidé de juger par elles-mêmes, d’être critiques face au tapage médiatique et à la sévérité prétendue du virus de la grippe porcine, se sont fait qualifié d’irresponsables, de paranoïaques, de complotistes, de dérapage, de mettre en danger les autres et j’en passe, tandis que les détracteurs pro-vaccination sont carrément disparus dans la brume.
Alors la prochaine fois qu’une telle hystérie se déclarera, nous serons peut-être un peu plus lucides et chercherons plus objectivement à savoir ce qu’il en est réellement. De faire les bilans nous permettra peut-être aussi d’éviter de dépenser des millions de dollars inutilement, de mettre en danger la santé des gens, mais aussi de tenir pour responsables ceux qui nous manipulaient sentimentalement pour nous faire vacciner, en jouant avec notre culpabilité et insécurité. Ce n’est qu’en informant une population adéquatement qu’on en arrive à faire des choix éclairés.
Parce qu’en attendant, j’ai toujours l’impression qu’en plein milieu d’un feu de broussaille, on nous a poussé à paniquer et à courir en tout sens, comme une poule sans tête.
Quelques commentaires de détracteurs pro-vaccins H1N1 et mes annotations mesquines!
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« bienfaits de la vaccination »
41 000 liens, vous aurez un autre son de cloche.
Vous ne cherchez que d’un coté…..alors ça invalide pas mal l’objectivité…
Ce n’est pas parce qu’il y a beaucoup de liens anti-vaccin ici que l’argument a plus de force….l’objectivité ne fonctionne pas comme cela…
Ce n’est pas en citant toute les horreurs passés des autorités qu’on avance non plus…
Ce n’est pas non plus parce que seulement ***** et moi pensons autrement que ça vous donne plus raison..
En tout cas, moi je reste en observation sereine, si la pandémie s’avère dangereuse, j’irai me faire vacciner sinon, je verrai, contente que les pharmacos aient mis au point ce vaccin.
La vérité on la saura bientôt, ceux qui auront écrit n’importe quoi ici, on s’en souviendra, leur crédibilité en prendra un coup. »
Ouch! Leur crédibilité va en prendre un coup! La vérité, on la connait maintenant. Nous savons aussi qui a écrit n’importe quoi. Comment fonctionne l’objectivité déjà??
– «l’histoire démontre que la science n’est plus nécessairement gage de vérité»
Vérité est un mot vide de sens et religieux.
La science peut être détournée à des fins non éthiques, mais les études scientifiques doivent passer par un comité d’éthique pour être approuvées dans la plupart des pays.
Il peut y avoir des erreurs scientifiques (l’erreur est humaine).
Mais dans l’immense majorité des cas, la science est rigoureuse, contrairement au charlatanisme comme les naturopathes, homéopathes, chiropraticiens et ostéopathes, etc et autres arnaques. »
Il semble que les plus grands charlatans furent les compagnies pharmaceutiques, l’OMS et les autorités de la santé… et leur parole ressemble plutôt, aujourd’hui, à du vide et basé sur une croyance plus que de la science…
– « On se base sur les vaccins antigrippaux précédents qui montraient qu’à ce titre d’anticorps, le vaccin est efficace. 95% des gens ont développé ce titre d’anticorps dans les études sur le présent vaccin antigrippal. Mais vous avez raison, seules les études post-vaccination diront avec certitude le véritable taux d’efficacité de ce vaccin-ci.
Et un vaccin moins efficace l’est plus dans une population majoritairement vaccinée. »
Alors, était-ce un test de laboratoire sur la population, finalement? La France, avec son 7% de vaccinés, n’a pas connu de catastrophe. Serait-ce que nos systèmes immunitaires soient assez forts pour combattre et qu’il y ait eu une nette exagération des dangers du H1N1?
– « Seconde anecdote. Ma petite nièce de moins de trois ans s’est fait vacciner il y a plus de huit jours, ce qui signifie qu’elle est maintenant immunisée contre cette sale grippe. Ça aussi me comble d’aise. »
Immunisée pour rien, un risque d’effet secondaire pour rien et même pas de sale grippe à l’horizon! Ce n’est pas très rassurant pour une fillette de trois ans.
– « J’étais au courant de la méfiance des infirmières française. Même que c’est une maudite bonne raison pour un Français de pas vouloir se faire vacciner! Nous, ici, au Québec, on a été clair avec nos infirmières: vous vous faites vacciner ou vous restez la maison sans être payée. Disons que ça encourage le consentement… »
C’est de la coercition criminelle, contre le consentement et la liberté d’un individu, que de les forcer à se faire vacciner. Qui sera tenu comme responsable de ce fait? Où est Yves Bolduc?
– « … j’admire ton courage de continuer à souligner les paralogismes, les erreurs de raisonnements, les faussetés et les mythes que l’on retrouve parmi les billets et commentaires de ce site anti-vaccination et qui montrent bien l’invalidité de leurs thèses. Tes arguments et les contradictions nombreuses que tu remarques chez ces gens (qu’ils ne tiennent malheureusement pas en considération) auront-ils raison de la foi anti-vaccinale ?… »
Invalidité de nos thèses? Paralogismes, erreurs de raisonnements, faussetés et mythes? La prochaine fois, il faudra peut-être être plus objectif et comprendre que les autorités ne sont pas souvent aussi compétents qu’ils n’apparaissent, qu’il faut juger par soi-même, à la lumière des informations qu’on dispose, sur tous les tableaux. Je me demande si la réalité a eu un quelconque effet sur la foi des pro-vaccins.
– « Chers amis et amies,
Je vous sollicite pour faire tous ensemble un Front commun contre le virus A(H1N1).
Tous contre le virus de l’influenza A(H1N1)! Tous pour la santé citoyenne !
Freinons la propagation du virus !
La vaccination : une action citoyenne concrète. Soyons blogueurs-citoyens-solidaires et encourageons-la. »
Une action citoyenne. Manipulation et démagogie. Soyez patriotes et ne trahissez pas la patrie. Relevez votre manche et faites vous vacciner (pour rien).
– « Je te prie de pas embarquer dans les conneries de ***** et de te souvenir que nous parlions de chiffres et des raisons pour lesquelles je me ferai vacciner. Mon propos n’était certainement pas que ce qui se passe ailleurs au monde nous concerne pas, ni que les Polonais et les Ukrainiens peuvent bien crever. Mais que je fais confiance aux autorités publiques de mon pays. Je peux quand même avoir la même confiance pour des pays où j’ai jamais mis les pieds!? »
Faites-vous toujours aussi confiance aux autorités publiques de votre pays? $146M de dollars plus tard et aucune pandémie en vue?
– « Schizo, schizo par ci, schizo, schizo par là… (sur l’air des peintures SICO des années 1980).
Ces gens anti-vaccination ont la foi, si ce n’est pas du délire. Ils agissent exactement comme des religieux. Tenter de les raisonner avec les meilleures preuves scientifiques est malheureusement vain. L’expérience, peut-être, leur redonnera un jour confiance en ce qui a fait ses preuves…
Leur caverne est bien profonde.
Quelque fois, j’aimerais entendre un Nietzsche moderne aphoriser au sujet de ces nouveaux religieux… »
Schizo. Voilà de quoi on traitait les gens qui refusaient de se faire vacciner ou qui posaient simplement des questions critiques face à la campagne de vaccination. Délire, foi, religieux, caverneux, etc. Saurons-nous éviter de telles tactiques de dénigrement la prochaine fois?
– « Ma conclusion: les gens qui sont contre le vaccin essaient de convaincre les gens de ne pas se faire vacciner car ils veulent leur bien. Et vice-versa.
Qui a raison? Trop tôt pour le savoir. On s’en reparlera peut-être au printemps prochain. Cependant, peu importe ce qui arrivera au cours des prochains mois, les « conspirationnistes » continueront de dénoncer ce qu’ils appellent des complots et les pragmatiques continueront de croire aux bienfaits de la science tout en étant d’accord avec les premiers quant aux nombreux dérapages de pharmaceutiques et des gouvernements. »
C’est le printemps. Parlons-en. Les « conspirationnistes » avaient raison et sont en santé, alors que les pragmatiques continuent toujours de croire aux bienfaits de la science (corrompue par les intérêts financiers), mais qui ne font toujours rien pour relever et combattre les nombreux dérapages de pharmaceutiques et des gouvernements et s’amender eux-mêmes. Est-ce que je me trompe?
– « J’ai donc choisi l’approche pragmatique en pesant les pour et les contre. Primo: la très grande majorité des scientifiques et des médecins reconnaissent le danger potentiel du virus A(H1N1). Secundo, la très grande majorité de ces experts recommandent la vaccination. Tertio, j’écoute les gens en qui je fais confiance, soit pour leurs connaissances scientifiques ou peur leur authenticité. J’ai donc fortement apprécié la recommandation du docteur Amir Khadir et j’ai la chance d’avoir un ami qui est chercheur scientifique. Les deux recommandent le vaccin. Ça m’a convaincu. »
Primo: La très grande majorité des scientifiques et des médecins étaient dans le champs à propos du danger réel du virus A(H1N1). Secundo, la très grande majorité de ces experts ont recommandé la vaccination pour rien, avec son lot de risque d’effets secondaires potentiellement graves et parfois mortels. Tertio, il faut faire confiance à soi-même et aux bonnes personnes. Amir Khadir a fait parti du problème et n’a pas su donner de bons conseils. Pourquoi?
– « Tu as aussi écrit un truc qui est complètement faux, chiffres encore à l’appui. Les campagnes de vaccinations sont une vraie manne pour tous les labos, et celle ci l’est en tous cas au moins pour Roche qui fabrique le Tamiflu
Hein? Regarde, jusqu’ici j’ai pris le temps de te répondre, mais si tu commence à me faire dire n’importe quoi, ça va s’arrêter net. J’ai jamais nié que les producteurs de vaccins feraient de l’argent. C’est s’en méfier parce qu’il font de l’argent qui est très très simpliste.
Pour le bénéfice des lecteurs québécois, je vais t’en sortir un chiffre, le seul, que j’ai entendu jusqu’ici, pour le coût des vaccins au Québec: 200 millions de dollars. Même si ça risque d’être plus, et qu’on ne parle bien que des vaccins, ce n’est vraiment pas la mer à boire. »
Une vraie manne, oui. Des centaines de millions de dollars. Pour une pandémie inexistante. N’y a-t-il pas lieu, maintenant, docteur, d’ouvrir une enquête publique et indépendante? Simpliste de se méfier de l’appât de l’argent pour ces multinationales? Ce n’est pas la mer à boire, $146 millions? Pourtant, on ne cesse de nous casser les oreilles ce printemps avec le Québec qui est dans le rouge. Il faut couper, couper, couper partout et taxer, taxer taxer encore plus pour balancer les budgets. Mais ce n’est vraiment pas la mer à boire…
– « De la paranoïa, certains n’aiment pas ça se le faire dire, mais il y en a ici. C’est un site de paranos, je le répète sans me cacher.
Par contre, je ne dis pas que tout le monde ici est parano. Si ça se trouve, plusieurs visiteurs sont débarqués ici seulement à cause du sujet de la vaccination, auquel il est normal et sain de s’intéresser. À ceux là, je dis: si vous voulez avoir peur, vous êtes à la bonne place.
Effectivement, je me suis mal exprimé. Je ne voulais surtout pas dire que le risque de contagion dure six mois. »
Et oui, nous souffrions alors de paranoïa aiguë. Mais ça va mieux maintenant. Dès qu’on questionne la ligne de pensée unique, certains paniquent rapidement et manquent de se questionner eux-mêmes avant de se lancer dans la chasse aux sorcières et aux hérétiques. À éviter comme comportement. Soyons lucides. Il n’est pas paranoïaque ni anormal de se questionner et d’être critiques envers les autorités et les compagnies privés.
– « Je voulais simplement dire que quelqu’un qui reste chez lui les six prochains mois peut bien se câlisser de tout et ne pas se faire vacciner. Il risque peu de l’attraper et de la transmettre. Et dans ce cas-là, oui, ça ne concerne que lui! Mais peu de gens sont dans cette situation. Les gens doivent travailler.
Les médias de masse ne sont pas exempts de défauts, mais croire qu’un journaliste de Radio-Canada ne serait pas fou comme de la marde à l’idée de débusquer un scandale sur les vaccins, un vrai, c’est prouver sa méconnaissance du milieu. Voyons donc! Les « scandales » qu’on aime imaginer ici, sur ce genre de blogues, c’est le wet dream de tout journaliste. Mais encore faut-il des preuves… »
Où sont ces journalistes, alors? Il y a pourtant un scoop juteux ici! Un scoop que nous avons débusqué il y a plus de 5 mois maintenant!
– « C’est bien évident que des gens refusent ou refuseront de se faire vacciner parce qu’ils ont peur! Et si les autres font pression, c’est certainement par peur aussi. L’erreur c’est d’alimenter les peurs avec des fausses informations. Le problème est de discerner les bonnes informations des fausses. Excusez-moi, mais j’aime mieux croire que le Directeur de la Santé publique, mon oncle médecin et les journalistes scientifiques de Radio-Canada que vingt ***** cachés dans l’anonymat et prétendant en savoir plus que des gens qu’il ne connaît même pas! Come on! C’est croire des gens comme ça qui serait complètement irrationnel!
Le problème aussi est que le mal à combattre est un virus contagieux, donc par définition ça concerne tout le monde. La décision de se faire vacciner ou pas ne peut être réduite à une seule préférence individuelle, elle a un impact sur la santé publique. »
L’erreur c’est d’alimenter les peurs avec des fausses informations. Le problème est de discerner les bonnes informations des fausses. Voilà, en effet, l’erreur. Je vous laisse le soin de réévaluer la pertinence du reste de vos croyances, à la lumière de la réalité post-fausse-pandémie… et des leaders de l’OMS qui avouent maintenant avoir eu tort d’agir de la façon dont ils l’ont fait.
– « Et je comprends le principe d’une vaccination massive visant 80% de la population. »
…les Français aussi, à 7% de vaccinés. Ça ne change rien!
– « Ce qui est fascinant chez les conspirationnistes et tous les gens anti-vaccins, c’est de constater à quel point c’est la peur qui les gouverne, et c’est la peur qu’ils propagent… La peur est leur carburant, l’énergie centrale de tout leur système de pensée.
Paranoïa, cela sonne assez proche de « peur », mais l’étymologie signifie « à côté de l’esprit », ce qui est tout aussi significatif…
Cette histoire des vaccins et le site des 7 du Québec m’ont fait découvrir à quel point la paranoïa est présente partout sur Internet et à quel point Internet entretient cette paranoïa… C’est d’intérêt sociologique, par contre. Très intéressant pour une thèse de doctorat en sociologie. »
Et bien il semble que l’Internet nous a mieux servit que toutes les autorités qui ont, elles, généré et joué avec la peur, la culpabilité, la paranoïa pour pousser les gens à se faire vacciner dans cette campagne de vaccination « historique » au Québec et au niveau mondial.
– « Ce n’est pas à moi de fournir ces chiffres, mais à ceux qui se lancent dans une analyse comme l’auteur de ce billet et les commentateurs qui l’appuient.
Tous ont une seule caractéristique :
un énorme biais de sélection des informations. Ça ne vaudrait pas cher dans un mémoire ou une thèse de doctorat… Où est passée l’immense majorité des sources et des études qui sont favorables à la vaccination ? Aucune trace dans les propos intempestifs des interlocuteurs antivaccination.
C’est de la pure propagande idéologique. Rien de scientifique. Pourtant, ils utilisent des arguments qui citent des scientifiques, ce qui montre encore plus leur volonté de tromper les gens : d’une part, ils nient la science, d’autre part, ils veulent nous faire croire des choses avec des arguments d’allure scientifique… Ça pue l’idéologie tout ça. Ça pue l’entrave à la liberté de penser. »
Remarquez encore ici les mots employés: « un énorme biais de sélection des informations », « pure propagande idéologique », « leur volonté de tromper les gens », « ils nient la science », « Ça pue l’idéologie tout ça. Ça pue l’entrave à la liberté de penser ». Qu’en pensez-vous aujourd’hui? N’est-ce pas la vaccination pour de fausses pandémies qui pue l’idéologie et la propagande? Soyons honnêtes et discutons-en, ça en vaut la peine, surtout qu’on a dépensé $146M sur cette campagne!
– « C’est un site satirique, les 7 du Québec, n’est-ce pas?
Le plus drôle en tout cas !
Ha!Ha!Ha!
J’attends les chiffres ! Vous esquivez la question, vous vous ridiculisez chers amis. Vos théories complotistes s’écroulent sous ces données scientifiques et vous en tremblez de peur. C’est votre idéologie propagandiste qui vole en éclats, votre idéologie de l’opinion et du je-suis-certain-de-posséder-la-vérité-cachée ! Voilà pourquoi vous refusez de les révéler ici au grand jour. Ce serait tout votre discours, votre argumentation, votre pensée qui se révélerait à vous comme étant tordue, et cela vous angoisse…
À bon entendeur »
Parlant de se ridiculiser et de théories… quelle version des faits s’est écroulée? C’est avec des arguments comme ceux-là qu’on a tenté de convaincre qu’il était inapproprié de questionner la réalité perçue et véhiculée par les autorités, les médias et les compagnies pharmaceutiques, sans oublier les zélés pro-vaccination. En fait, il semble que la preuve soit faite que les vaccins n’ont PAS éradiqué les maladies qui ont pesé sur l’humanité, mais bien les conditions sanitaires et d’hygiène qui ont prévenu la propagations des maladies.
– « PPS : à part moi, personne ici ne remet en question tout ce que vous vous complaisez à dire dans votre petit groupe . Ce n’est que moi qui crée le débat et devant mes critiques et questionnements, vous démissionnez. Vous préférez avoir raison coûte que coûte plutôt que de confronter vos croyances opiniâtres et admettre que la vaccination est bénéfique et que les bénéfices dépassent les risques comme le prouvent les nombreuses études que vous omettez volontairement dans votre thèse exposée ici (ou que vous ne vous donnez pas la peine de consulter par crainte ou par paresse, c’est selon).
À bon entendeur »
Même si la vaccination était bénéfique et que les bénéfices dépasseraient les risques – chose qui demeure toujours à démontrer -, qu’elle en est l’utilité s’il n’y a pas de pandémie ni de danger réel d’un virus? Là est la question.
– « Vive la liberté de choisir la vaccination !
Vous me faites penser aux anti-abortionnistes, chers conspirationnistes anti-vaccination.
Soyons pro-choix ! Laissons l’humain libre de choisir ou non la vaccination en en discutant avec des professionnels qualifiés. La santé, c’est l’affaire de chaque individu. Pas de groupes de pression comme vous, pas de lobbyistes comme vous qui veulent passer leur idéologie et qui n’ont aucune compétence en la matière.
Cessez cette propagande conspirationniste et parlez à votre professionnel de la santé. »
Tel est pris qui croyait prendre. Sans rancune, mais la plupart des professionnels de la santé comme les infirmières refusaient de se faire vacciner, autant en France qu’au Québec. Ici, les hautes autorités ont menacé et réduit au silence ces courageuses et honnêtes infirmières. Parlez-moi de lobbyistes qui veulent passer leur idéologie!
– « Ça dérape ici. »
Je ne saurais dire mieux…
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Pour de plus amples informations et sources:
– Front commun contre les vaccins A/H1N1
– Front commun pour les vaccins A/H1N1
– Métier: Dealer de drogue et manipulateur professionnel
– Gouvernements et politiques pour et par les intérêts financiers privés
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