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Prohibition et cannabis

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Ils ne vous enseignent pas comment penser, ils vous enseignent quoi penser.

On écrivait récemment dans les journaux locaux que la production de cannabis ne s’essoufflait pas. On se félicite d’éradiquer des dizaines de milliers de plants de cannabis qui sont plantés dans les champs d’agriculteurs de la région et de saisir des centaines de kilo de cannabis en vrac, mais il demeure que le constat est décourageant pour eux: « On ne sent pas de baisse de la production sur notre territoire », a déclaré le coordonnateur de la Coalition Stop Cannabis et directeur général de la MRC de Nicolet-Yamaska, Donald Martel. « C’est pourquoi on souhaite mobiliser un maximum de personnes et d’organisations autour de cette problématique ».

L’objectif de la Coalition est de rendre le territoire hostile à la culture du cannabis, nous informe le journal local en question. Selon le directeur de la Coalition, plus les producteurs de cannabis subiront de répression et évolueront dans un milieu hostile à leurs activités, plus ils seront contraints de quitter le territoire. On fait appel à la population et la société en général pour « mettre l’épaule à la roue afin d’obtenir de meilleurs résultats ».

Mais voilà, devant tant d’effort et d’argent déployé sans réussir véritablement à décourager les « mariculteurs », n’y aurait-il pas lieu de questionner ses prémisses et interprétations à propos d’un problème perçu, particulièrement avec l’expérience acquise sur plusieurs décennies allant dans le même sens, démontrant que la guerre à la drogue ne va nulle part? Est-ce que notre expérience avec la prohibition de l’alcool, ayant eu cour aux États-Unis et au Canada il y a moins d’un siècle, fut concluante? Il ne faut pas une longue recherche pour trouver que la réponse est négative et qu’en fait, ce fut une vraie catastrophe. Les gens n’arrêtent pas pour autant de consommer ce qu’ils veulent et vont commencer à faire eux-mêmes leurs produits, ou les acheter d’autres sources, au risque et péril de leur santé et vie. De plus, en rendant une substance illégale, on ne fait que donner davantage de pouvoir et d’argent au crime organisé tout en poussant inévitablement les consommateurs dans leurs bras.

Si les résultats de la guerre contre la drogue sont médiocres, serait-ce parce que quelque part, il y a un problème fondamental avec la perception du dit « problème » et les solutions qui s’y rattachent?

Une guerre à la drogue qui s’apparente à la chasse aux sorcières

Avez-vous déjà remarqué que tout ce à quoi les gouvernements et autorités font la guerre se détériore davantage? Pensez à la guerre contre la pauvreté, la guerre au terrorisme, celle contre la prolifération des armes nucléaires, ou encore la guerre contre le crime organisé. La guerre à la drogue ne diffère en aucun point en ce qui a trait aux résultats: aucune de ces guerres n’a atteint son objectif; bien pire, la situation s’est détériorée chaque fois. Plus on y investit d’argent et qu’on augmente le niveau de répression, plus la situation se dégrade. N’y voyez-vous pas un pattern, une tendance?

La réalité est que vous n’allez jamais arrêter quoi que ce soit avec un accroissement de répression et à grand coup de prohibition. Al Capone et Seagram de la famille Bronfman sont devenus riches exactement parce que nos gouvernements avaient décrété la prohibition de l’alcool. La même chose aujourd’hui se poursuit avec la prohibition de la drogue et dans le cas qui nous intéresse ici, le cannabis.

En 1991, un éditorial dans le British Journal of Addiction condamnait la quantité effarante de ressources dévouées pour faire appliquer les lois sur la drogue et comparait la guerre à la drogue à la chasse aux sorcières d’antan.

C’est une bonne comparaison puisque les guerriers de la drogue autour du monde sont plus influencés par des mythes, stéréotypes et propagande que par de solides évidences. Et lorsque confrontés par des évidences qui entrent en conflit avec les mythes, stéréotypes et propagande de la guerre à la drogue, les guerriers cherchent à les enterrer plutôt que d’en prendre compte. (Source: The Vancouver Sun)

Le Projet Cocaïne 1995, un effort conjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Institut inter-régional de recherche sur les crimes et la justice des Nations Unies, en est un parfait exemple.

Le Projet Cocaïne 1995

Si vous n’avez jamais entendu parlé du Projet Cocaïne 1995 depuis qu’il a été complété, il y a de cela quatorze ans, c’est parce que l’OMS n’a jamais cru bon le publier ni même d’admettre son existence. Ce n’est que tout récemment que le rapport fut publié par le Transnational Institute, un groupe d’idéologues politiques basé en Hollande. Cette étude sur l’utilisation de la cocaïne était la plus grande du genre conduite, réalisée à l’échelle globale, de l’Australie au Zimbabwe.

Il suffit de jeter un regard sur les conclusions et recommandations de l’étude pour comprendre pourquoi elle a été gardée loin de l’attention du public durant quatorze années.

Par exemple, le rapport condamne la « trop grande dépendance envers les mesures policières » et recommande que des programmes « d’éducation, de traitement et de réhabilitation » soient plus nombreux pour balancer de nouveau notre approche à la problématique de l’utilisation des drogues. On peut se demander si l’utilisation abusive de la force policière et de l’État n’est pas un peu le résultat d’avoir enterré ce rapport qui n’avait encore jamais vu le jour jusqu’à aujourd’hui.

On peut être en désaccord sur la meilleure manière de gérer l’abus des drogues, mais les faits sont une tout autre chose. Ce qui a le plus ennuyé les guerriers de la drogue n’était pas les recommandations, mais bien le fait d’énoncer des faits dérangeants en ce qui a trait aux effets de l’utilisation de la cocaïne. Le rapport indique « que les problèmes de santé reliés à l’utilisation de substances légales telles que l’alcool et le tabac sont supérieurs que ceux occasionnés par la consommation de cocaïne ».

Comme si cela n’était pas suffisant, on peut lire dans ce rapport que « peu d’experts décrivent la cocaïne comme étant invariablement dommageable pour la santé », et que les problèmes « sont principalement limités aux utilisateurs qui en font de hautes doses ».

Bien sûr, « typiquement, l’utilisation occasionnelle de cocaïne ne mène pas à des problèmes sévères ni mineurs tant au niveau physique que social… une minorité d’individus commencent à utiliser la cocaïne ou de ses produits dérivés, l’utilise de temps à autre sur une courte ou longue période de temps et n’en souffre que peu ou pas de conséquences négatives, même après des années de consommation ». (Source: The Vancouver Sun)

Le rapport va jusqu’à mentionner que l’utilisation des feuilles de coca remplissent des fonctions positives thérapeutiques, sociales et sacrées pour les populations indigènes des Andes qui les ont utilisées depuis des milliers d’années.

L’auteur du Vancouver Sun posait une réflexion importante en guide de conclusion de son article:

Maintenant, peu importe comment politiquement correctes sont les conclusions du rapport, soit qu’elles sont correctes ou incorrectes. Si elles sont incorrectes, elles doivent être rebutées vigoureusement; mais si c’est le contraire, elles doivent informer notre politique concernant la drogue.

Mais au lieu de cela, l’OMS a enterré le rapport, largement dû à la pression des États-Unis.

Le cannabis et le chanvre, une plante ancestrale

Tous les historiens, archéologues, anthropologistes sont d’accord pour dire que le cannabis est une des plus anciennes plantes que l’humanité ait cultivé. Nous avons commencé à enfiler des fibres de chanvre il y a 10 000 ans, approximativement à la même période que les débuts de la poterie et avant les débuts de l’utilisation du métal. On a même découvert du cannabis enterré avec son défunt propriétaire dans une tombe en Chine, datant de 2 700 ans.

La fibre de chanvre est si résistante et la plante si facile à cultiver qu’elle fut utilisée autant pour la fabrication du papier, des vêtements, cordages, voiles de bateau, sans compter les multiples propriétés médicinales de la plante en soi. Nous savons que si nous n’utilisions que de la fibre de chanvre pour produire le papier, nous n’aurions presque plus besoin de couper nos forêts puisque le cannabis pousse très rapidement, pratiquement partout et à bon marché. Sans chanvre, probablement que les empires britanniques, français, hollandais, portugais, espagnols et chinois n’auraient pu explorer le monde, et les Amériques appartiendraient encore au Amérindiens.

Le cannabis versus la cigarette et l’alcool

Il serait possible de comparer la nocivité et dangerosité de différentes substances en étudiant les statistiques officielles les concernant. Il n’y a jamais eu de décès relié directement à la consommation de cannabis. Les effets négatifs ne sont que temporaires et réversibles. Par contre, la cigarette et l’alcool, qui eux sont vendus légalement, causent beaucoup plus de dommages tout en nous coûtant énormément plus financièrement et socialement.

– L’alcool:

« …une des études publiées en appui à la prise de position estime que plus de 6 % des décès annuels chez les hommes sont attribuables à l’alcool (2 % pour les femmes).

En plus, une série d’impacts sociaux ont un coût mal estimé sur les finances publiques, selon les collaborateurs de The Lancet. La facture pourrait équivaloir à plus ou moins 1 % du PIB, donc plus de 15 milliards $ par année au Canada. Les frais s’accumulent : système de justice criminelle, productivité perdue, violence, perte de motivation pour l’école… » (Source: Le Soleil)

En 1999, il a été estimé par MADD Canada qu’au moins 1 247 décès sur la route sont attribuables à la conduite avec facultés affaiblies et qu’environ 243 000 véhicules motorisés ont été impliqués dans des incidents causant des dommages matériels au Canada.

– La cigarette:

Santé Canada a réalisée en 1998 sur les décès attribuables au tabagisme au pays. L’étude indique une hausse constante de la mortalité depuis 1989. Le nombre de décès, évalué à 45 000 en 1996, a augmenté de plus de 2 500, passant à 47 581. Vingt-deux pour cent de tous les décès au Canada étaient attribuables au tabagisme (1998). (Source: Santé Canada)

Le cannabis, la prohibition – son origine et son efficacité

La prohibition de l’alcool est terminée depuis longtemps, mais celle qui frappe le cannabis, pourtant bien moins dommageable que l’alcool et la cigarette et ne créant aucune dépendance physique, se poursuit malgré tout. Le Comité spécial sur les drogues illégales du Canada a fait une révision de ses politiques et législations anti-drogues et a rapporté en 2002 que le cannabis n’était pas une porte d’entrée vers les drogues dures et qu’il devrait plutôt être traité comme étant dans la catégorie du tabac ou de l’alcool plutôt qu’aux drogues dures.

Cette politique archaïque nous coûte une fortune ($500 millions chaque année), fait perdre du temps précieux aux autorités, forces policières et cela engorge le système de justice inutilement. À cela s’ajoute le fait que le crime organisé hérite malheureusement du marché illégal et très lucratif ainsi créé. Cela résulte en un renforcement des criminels et des fléaux de plantations de cannabis dans les champs d’agriculteurs dont se plaignent tant nos camarades de la Coalition Stop Cannabis Nicolet-Yamaska.

On peut ainsi donc se rendre compte qu’on tourne en rond, causé par une profonde erreur de calcul dû à une incompréhension de la situation, de la réalité et de ce qu’on perçoit être un « problème ». On se butte à des mythes, préjugés, stéréotypes et de la propagande.

Le cannabis a été banni au Canada en 1923 sous la Loi sur l’opium et autres drogues, adoptée en 1911, suite à une campagne de diabolisation en règle des drogues. Depuis 1997, le cannabis est légiféré par la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRDS). Officieusement, le cannabis est illégal au Canada. Cependant, une décision rendue par la Cour provinciale de l’Ontario le 13 juillet 2007 (R. v. Long), indiquait que les lois criminelles concernant la possession de cannabis sont inconstitutionnelles. La police de Toronto avait indiqué que rien ne changerait dans leur façon de traiter les cas de possession de cannabis pour les temps à venir, en dépit du jugement de la Cour. Pourtant, la possession de cannabis est légale au Canada selon Justice Edmonson de la Cour de l’Ontario dans le dossier de R. v. Bodnar/Hall/Spasic : « Il n’y aucune offense connue à la loi commise par l’accusé ». (Source)

Il est évident que si ce n’était de la pression énorme des États-Unis, le cannabis serait fort probablement déjà décriminalisé au Canada. Mais il ne faut pas oublier les puissants lobbys des corporations qui façonnent souvent nos politiques gouvernementales et nos politiciens qui en sont devenus des acquisitions au fil des ans. À l’origine de la prohibition du cannabis et du chanvre – le chanvre qui était pourtant extrêmement utilisé et populaire à l’époque – se trouve des intérêts financiers. Certains attribuent les pressions pour la prohibition et criminalisation du chanvre à la compagnie DuPont, en 1937, à travers des intermédiaires privés et gouvernementaux. Le but aurait été d’éliminer le chanvre comme source de fibre, un des marchés les plus lucratifs de DuPont  de l’époque. Le papier fait de chanvre menaçait le monopole de DuPont sur les produits chimiques pour fabriquer le papier à partir d’arbres et le Nylon, une fibre synthétique, sera brevetée la même année que le chanvre sera rendu illégal. La compagnie a toujours dénié ces allégations. (Source)

Histoire du chanvre au Canada – 1922-1923: La folie de la marijuana

Jusqu’aux années 20, les extraits de cannabis étaient utilisés dans des médicaments brevetés pour traiter près de vingt maladies. Au cours de cette période, trois États américains avaient interdit le cannabis et ce, sans expertises scientifiques. Ces lois furent mises en place pour intimider et déporter les groupes minoritaires (hispaniques, noirs) qui consommaient des drogues différentes de celles prisées par la population de souche européenne.

Ces lois racistes et non-fondées ont fait leur chemin au Canada avec l’aide du magazine Maclean’s qui, au début des années 20, publia une série d’articles sur le commerce de drogues illicites au Canada. Ces articles furent écrits par Mme Emily Murphy sous le pseudonyme Janey Canuck et furent plus tard compilés dans un livre intitulé The Black Candle. Mme Murphy fut la première femme juge en matière criminelle au Canada et fut également chef de l’Ordre d’Orange d’Ulster (Irish Orange Order), un groupe religieux qui voulait à cette époque une race canadienne blanche et pure.

Les articles de Mme Emily Murphy étaient biaisés et sensationnalistes. Dans un des chapitres, un chef de police d’un comté de Los Angeles est cité ainsi:

Les personnes utilisant ce narcotique fument les feuilles séchées de la plante, ce qui a pour effet de les rendre complètement démoniaques. Les personnes qui s’adonnent à cette drogue perdent toute morale et tout sens de responsabilité. Les consommateurs sous l’influence de cette drogue sont immunisés contre la douleur. Dans cette condition, ils deviennent des maniaques fanatiques capables de tuer ou d’infliger à n’importe qui toutes les formes de violence imaginables, en utilisant les méthodes les plus sauvages sans jamais, comme mentionné auparavant, ressentir le moindre remords.

Lorsque The Black Candle (La Chandelle noire) fut publié en 1922, son principal objectif était de fausser l’opinion publique et de faire ainsi pression sur le gouvernement pour qu’il adopte des lois plus sévères contre la drogue. La GRC utilisa ce livre pour augmenter son pouvoir rendant par le fait même le cannabis illégal, sous le nom de marihuana, dans la Loi sur l’opium et autres drogues de 1923. (Source: Bloc Pot)

Une chose est certaine, c’est que nous pouvons observer si les résultats de la prohibition remplissent les objectifs supposés la justifier. Est-ce que la criminalisation du cannabis prévient son utilisation? Une étude menée par Don Weatherburn et Craig Jones en 2001, concernant la prohibition du cannabis qui existe sur la majorité du territoire australien, indique que la peur d’être mis sous arrestation, peur d’être incarcéré, le coût du cannabis ou sa disponibilité ne semble pas exercer beaucoup d’effets sur la prévalence de l’utilisation du cannabis, bien qu’elle puisse exercer un certain effet de frein dans la consommation des utilisateurs fréquents. (Source)

L’expérience et attitude d’autres pays face au cannabis

Plusieurs estimations variées place la valeur du marché du cannabis au Canada à plus de $7 milliards en ventes annuelles, ce qui représente deux fois plus que l’élevage de porcs et presque trois fois plus que ce que la culture du blé peut rapporter. Même l’industrie du bœuf y est inférieure avec ses $5,2 milliards générés annuellement.

En 2001, la vérificatrice générale Sheila Fraser a déclaré que le gouvernement fédéral déboursait près de $500 millions annuellement dans sa guerre contre le trafic de drogue. Environ 95% de ce montant va à l’application des lois anti-drogues et les deux tiers des 50 000 arrestations relatives à la drogue effectuées par an sont des offenses liées au cannabis. (Source: « A Case For Marijuana Inc.« – Maich, Steve, 2004)

Ceci représente beaucoup d’argent et d’effectifs pour une substance qui est bien moins dangereuse et toxique que la cigarette et l’alcool alors qu’on pourrait utiliser cet argent à meilleur escient, pour de l’éducation populaire, des cliniques d’aide, de prévention et de réhabilitation par exemple.

Bien que le Canada soit dans une position légale particulière par rapport à la possession de cannabis puisque la loi canadienne sur les drogues a été jugée inconstitutionnelle, il serait approprié de porter notre attention à ce qui se fait ailleurs.

Belgique

L’utilisation individuelle ou solo par des adultes reçoit la plus basse priorité par la police et le gouvernement, si l’utilisation ne cause pas de problème à leur environnement. Cela signifie en pratique que seule l’utilisation en public, la possession de plus de 3 grammes, ou la vente de cannabis sera punissable par la loi. L’utilisation en présence de mineurs est strictement défendue. La culture d’une plante femelle de cannabis pour consommation personnelle est décriminalisée.

Espagne

La consommation personnelle et la culture maison de cannabis a été décriminalisée. Vendre ou acheter demeure une offense criminelle, tout autant que la consommation ou la possession à des endroits publics. L’usage thérapeutique est permis et il est réglementé par prescription dans les hôpitaux.

Conclusion

La production de cannabis ne s’essoufflera pas de si tôt et tous ceux qui persistent à croire qu’ils participent à une divine entreprise en essayant d’éradiquer la culture de cannabis dans les champs des agriculteurs du Québec et en augmentant la répression n’ont malheureusement rien compris de la réalité et des tenant et aboutissants du problème perçu. Ils participent tous à la détérioration de la situation et leurs efforts sont en vain. Tant qu’on n’ira pas à la source du problème – la prohibition insensée et ridicule du cannabis –  on aura des réseaux du crime organisés forts et riches et des champs pleins de cannabis.

Pourquoi ne pas simplement décriminaliser officiellement la possession simple de cannabis et la culture de quelques plants pour consommation personnelle? Chaque dollar qui ne se retrouvera pas ainsi dans la poche du crime organisé en sera un de moins pour augmenter leur pouvoir; et probablement un autre de plus qui sera économisé en évitant de déployer nos forces policières et légales pour un problème qui n’en est pas véritablement un. Attention par contre, je ne parle  pas de légaliser, car il y a toute une différence et un pas que je ne souhaiterais pas franchir en légalisant une autre substance qui apportera encore plus de contrôle à l’État avec son lot de taxes. Il suffit seulement d’observer ce qu’ils ont fait de la cigarette et de l’alcool.

Pourquoi ne pas recommencer à cultiver à l’échelle provinciale et nationale du chanvre pour la fibre de papier et les vêtements? Cela nous éviterait de devoir couper nos superbes forêts québécoises et canadiennes. Nous pourrions le faire aussi pour l’utilisation des propriétés médicinales bien connue du cannabis que plusieurs compagnies pharmaceutiques commencent à considérer sérieusement.

« L’Histoire de la liberté est une histoire de la résistance. L’Histoire de la liberté est une histoire de limitations du pouvoir gouvernemental, non pas l’augmentation de celui-ci. » – Woodrow Wilson, Discours prononcé à New York, 9 septembre 1912

François Marginean

Image Flickr par Federacion de asociaciones cannabicas

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Eugénisme et agenda mondial de dépopulation

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«Dans l’éventualité où je serais réincarné, je voudrais revenir comme un virus mortel, afin de contribuer en quelque chose pour résoudre la surpopulation» – Extrait de la préface de la biographie «Si j’étais un animal» du Prince Philip

Différentes personnes à différents moments ont été attirées par différents aspects de l’eugénisme – et ont aussi souvent rejeté d’autres. Il n’y a pas d’emballage parfait, pas de quartier général ni de maitre guide. L’eugénisme est plutôt une collection d’idées et de projets à propos de l’amélioration de la race humaine par le contrôle social de la reproduction humaine. Le mouvement eugénique s’est répandu à travers le monde et affecte toutes les facettes de la vie sociale. Personne n’a besoin de chercher bien loin pour trouver l’eugénisme. C’est dans les livres d’école, dans les journaux et tous les médias, dans la science-fiction, dans les gouvernements et ainsi de suite. C’est une manière de penser à propos de la vie que des personnes très intelligentes ont fait la promotion depuis un siècle, avec peu ou pas de résistance les cinquante dernières années. (Source)

Il existe encore un grand nombre de personnes parmi le public en général, les universitaires et spécialement ceux qui travaillent pour les médias corporatifs, qui sont toujours en déni face à l’agenda de réduction de la population mondial pourtant bien documenté, ainsi que des conséquences de ce programme que nous voyons déjà prendre forme. Cet article, qui fait suite à Eugénisme & darwinisme social qui lui jetait les bases historiques de cette idéologie, se veut une compilation d’évidences en vue de prouver que l’élite a été obsédée par l’eugénisme et son incarnation moderne, le contrôle de la population, depuis plus d’une centaine d’années, et que ce but de réduction de la population globale est toujours en pleine force jusqu’à ce jour.

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1• Des philanthropes milliardaires qui ont assisté au sommet organisé par l’initiative de Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, ont discutés de joindre leur force pour vaincre les obstacles politiques et religieux qui s’opposent au changement concernant la surpopulation mondiale. Ce club, nommé le «Good Club», discute de dépopulation mondiale.

Sous le titre « Le Club des milliardaires tente de juguler la croissance démographique », le Sunday Times du 24 mai a révélé la tenue d’une réunion secrète qui en dit long sur la volonté politique de l’oligarchie financière.

La rencontre, qui s’est tenue à New York le 5 mai dernier, a été organisée à l’initiative de Bill Gates, fondateur du monopole Microsoft, grand promoteur des simulateurs de meurtres sur ordinateur et parrain de Facebook, de Warren Buffet, spéculateur milliardaire et financier de la Fondation Gates, et de David Rockefeller. Au-delà de ces trois là, la petite sauterie a réuni Michael Bloomberg, maire de New York et fondateur de l’agence d’information financière du même nom ; George Soros, spéculateur et parrain du lobby de la drogue ; Peter Peterson, fondateur du groupe financier Blackstone et grand avocat de l’austérité budgétaire ; Julian Robertson, patron du fond Tiger Management ; John Morgridge, ancien pdg de Cisco Systems ; Eli Broad, spéculateur immobilier ; David Rockefeller Jr, fils du premier ; Ted Turner, fondateur de CNN ; et Oprah Winfrey, animatrice phare de la télé américaine.

La réunion a débuté par une présentation de chacun des participants sur la cause qu’il défend, mais très vite, nous apprend le Times, la discussion s’est transformée, sous l’impulsion de Bill Gates, en un consensus sur la « surpopulation », comme la cause supérieure qui englobe les autres. Un autre participant a confié qu’ils étaient aussi parvenus à un consensus pour mettre en place une stratégie « dans laquelle la croissance démographique serait attaquée comme menace écologique, sociale et industrielle ». Les participants ont souligné leur « besoin d’être indépendant des agences gouvernementales qui se révèlent incapables d’affronter le désastre que tous nous voyons venir ». De prochaines réunions sont d’ores et déjà prévues pour organiser la mise en œuvre de cette stratégie. (Source)

2• Ted Turner, l’un des participant et riche propriétaire d’un empire médiatique, est fermement imprégné d’eugénisme et de réduction de la population mondiale qu’il voudrait voir baisser de 95% pour être idéale, selon un interview qu’il a accordé à Audubon Magazine en 1996: «Une population totale de 250-300 millions de personnes, un déclin de 95% par rapport aux présents niveaux, serait idéal». Turner a donné un milliard de dollars à une organisation nommée Fondation des Nations Unies. Cette organisation créé par Turner et la Turner Fondation, sont dévouées au contrôle de la population par la distribution de condoms, la promotion de l’avortement et autres méthodes pour promouvoir l’agenda eugénique, tout comme d’autres tels que Bill et Melinda Gates qui ont aussi donné de larges sommes d’argents à des «organisations charitables» qui servent réellement à promouvoir le mouvement eugénique. Turner a même reçu un prix de l’ONU pour son travail en développement durable, qui n’est qu’un autre nom code pour la réduction de la population. (Source)

3• La Fondation Bill & Melinda Gates, le géant américain de l’agrobusiness DuPont/Pioneer Hi-Bred, l’un des plus grands propriétaires de fabriques de semences brevetés et génétiquement modifiés (OGM) et de produits agrochimiques apparentés; Syngenta, une compagnie de semences OGM et de produits agrochimiques basée en Suisse par l’intermédiaire de sa Fondation Syngenta; la Fondation Rockefeller, ce groupe privé qui a créé la «révolution génétique», avec plus de 100 millions de dollars d’argent des semences depuis les années 1970; le CGIAR, réseau mondial créé par la Fondation Rockefeller afin de promouvoir son idéal de pureté génétique à travers un changement de l’agriculture, travaillent ensemble à des projets communs, dont la Réserve mondiale de semence à Svalbard.

Le CGIAR a été façonné lors d’une série de conférences privées tenues au centre de conférence de la Fondation Rockefeller à Bellagio, en Italie. Les principaux participants aux débats de Bellagio étaient George Harrar, de la Fondation Rockefeller ; Forrest Hill, de la Fondation Ford ; Robert McNamara, de la Banque mondiale, et Maurice Strong, l’organisateur international de la famille Rockefeller au niveau de l’environnement et qui, en tant que fiduciaire de la Fondation Rockefeller, organisa Sommet de la Terre (Earth Summit) de l’ONU, à Stockholm, en 1972. Cela faisait partie de l’objectif de la fondation depuis des décennies afin de mettre la science au service de l’eugénisme, une hideuse version de la pureté raciale, et qui a été appelé Le Projet.

Pour assurer un impact maximum, le CGIAR a appelé l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies, le Programme de développement des Nations Unies et la Banque mondiale. Ainsi, par le biais d’une levée soigneusement planifiée de son premier appel de fonds, la Fondation Rockefeller, à partir du début des années 1970, était en mesure de façonner la politique agricole mondiale. Et elle l’a façonnée, en effet.

Financé par de généreuses bourses d’étude de Rockefeller et de la Fondation Ford, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (CGIAR) a veillé à ce que les scientifiques et agronomes principaux de l’agriculture du Tiers-Monde soient amenés aux États-Unis afin de «maitriser» les concepts de production de l’agro-industrie moderne, et afin de les ramener dans leur patrie. Durant ce processus, ils ont créé un réseau d’influence inestimable pour la promotion de l’agro-industrie américaine dans ces pays, et plus particulièrement la promotion de la «Révolution génétique» des OGM dans les pays en voie de développement, et tout cela au nom de la science et d’un marché agricole efficace et libre.

Créer génétiquement une race de maitres ?

«Le Projet» est le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers depuis les années 1920 afin d’utiliser l’eugénisme, plus tard rebaptisé génétique, pour justifier la création d’une race de maitres créée par génie génétique. Hitler et les Nazis l’appelaient la race des maitres Aryens.

L’eugénisme d’Hitler fut financé dans une large mesure par la même Fondation Rockefeller qui construit aujourd’hui une «réserve de semences du jugement dernier» afin de préserver des échantillons de chaque semence présente sur notre planète. A présent, ceci devient vraiment intriguant. La même Fondation Rockefeller créa la pseudo-science de la discipline de la biologie moléculaire dans leur poursuite incessante visant à réduire la vie humaine à la «définition d’une séquence génique» qui, espéraient-ils, pourrait alors être modifiée dans le but de modifier les caractéristiques humaines à volonté. Les scientifiques de l’eugénisme d’Hitler, dont beaucoup ont été tranquillement amenés aux États-Unis après la guerre afin de poursuivre leurs recherches biologiques eugénistes, ont jeté une grande partie des bases du génie génétique des diverses formes de vie, soutenues ouvertement en grande partie jusqu’au sein du troisième Reich par les généreuses bourses de la Fondation Rockefeller.

La même Fondation Rockefeller créa ce que l’on appelle la révolution verte, durant un voyage au Mexique effectué en 1946 par Nelson Rockefeller et l’ancien Secrétaire à l’agriculture du New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed, Henry Wallace.

La Révolution verte visait à résoudre le problème de la faim dans le monde à un haut degré, au Mexique, en Inde et dans d’autres pays choisis où Rockefeller travaillait. L’agronome de la Fondation Rockefeller, Norman Borlaug, remporta un prix Nobel de la paix pour son travail, une chose dont il n’y a pas de quoi se vanter lorsque des gens tels que Henry Kissinger ont partagé le même prix.

En réalité, comme cela est apparu des années plus tard, la révolution verte était une brillante idée de la famille Rockefeller pour développer une agro-industrie mondialisée dont ils pourraient ensuite prendre le monopole tout comme ils l’avaient fait dans le monde de l’industrie pétrolière et qui avait commencé un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l’a déclaré dans les années 1970 : «Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l’alimentation, vous contrôlez la population.» (Source)

4• L’idéologie d’eugénisme et de réduction de la population est bien intégrée dans le mouvement environnementaliste et celui de la théorie du réchauffement climatique causé par l’homme. Que ce soit correctement attribué à l’homme ou pas, les mêmes idées de réduire le nombre de population mondiale, de contrôler les naissances en adoptant des mesures eugéniques imitant la politique de l’enfant unique de la Chine et autres mesures dont l’avortement et la taxation d’enfants supplémentaires, sont présentes. L’humain et même les enfants sont le problème qu’il faut éliminer.

Alors que la planète subit une chute drastique de la production de biens indispensables au maintien de sa population, le Fonds mondial pour la nature (anciennement World Wildlife Fund) a publié le 29 octobre son Rapport Planète vivante (Living Planet Report 2008), affirmant que, puisque «les besoins des hommes en nourriture, eau, énergie et matériaux» représentent la plus grande menace pour la biodiversité, la consommation humaine devrait être réduite d’au moins 30% — pour commencer.

Selon ce rapport, plus des trois quarts de la population mondiale vivent dans des pays dont la consommation dépasse leur bio-capacité (exprimée sous forme d’«empreinte écologique»). Les auteurs en viennent à demander la «réduction de la population, de la consommation individuelle et des ressources utilisées ou des déchets émis pour produire des biens et des services». Pour la première fois, le WWF s’en prend même à la consommation d’eau.

Ce rapport, dont les recommandations, si elles étaient appliquées, conduiraient à la mort de centaines de milliers d’hommes, a été co-rédigé par des membres de la Société zoologique de Londres. A l’origine du WWF, on trouve le prince Bernard des Pays-Bas et son co-penseur, le Prince Philip d’Edimbourg, le prince consort de la Reine Elisabeth II d’Angleterre. Le prince Bernard était un nazi, membre des SS, qui, contraint de démissionner du parti en vue de sa fonction royale, signa sa lettre de démission par un «Heil Hitler !».

Le critère d’«empreinte écologique» dont se sert le WWF fut élaboré par une fondation britannique, l’Optimum Population Trust, qui fait ouvertement campagne pour réduire des deux tiers la population mondiale afin de la ramener à deux ou trois milliards d’individus. (Source)

5• Dans une des rares sortie publique par les médias, Jonathon Porritt, un des principaux conseillers environnemental de Gordon Brown, a averti que la Grande Bretagne doit réduire radicalement sa population si elle désire construire une société durable. L’annonce a été faite à la conférence annuelle du groupe Optimum Population Trust (OPT), duquel il est le patron. Selon leur recherche, la population britannique devrait être réduite à 30 millions, soit la moitié de ce qu’elle est présentement. (Source)

En Australie, un groupe de lobby environnemental, le Sustainable Population Australia, soutient que nous devons réduire drastiquement la population mondiale ainsi que d’adopter une politique d’un enfant unique pour sauver la planète. Selon ce groupe de 1300 activistes, c’est le seul moyen d’éviter un «suicide environnemental». La présidente du groupe, Sandra Kanck, suggère que la population australienne soit réduite de 22 à 7 millions de personnes pour s’attaquer aux changements climatiques. (Source)

De même, la BBC publiait un article de John Feeney, déclarant que la croissance non contrôlée de la population mine les efforts pour la sauver la planète. Il demande au mouvement environnemental de cesser de fuir ce sujet controversé. On y mentionne une autre organisation qui lutte en ce sens: Global Population Speak Out. (Source)

6• Des scientifiques qui se joignent en groupes tels que le Global Population Speak Out (GPSO) font pressions sur les médias pour briser le tabou de la surpopulation mondiale:

Je fais partie d’un groupe de scientifiques, répartis dans 24 Pays, qui s’est engagé à convaincre les médias de faire cesser le tabou qui s’oppose à toute discussion relative aux problèmes posés par la taille et la croissance de la population humaine en relation notamment avec la dégradation de l’environnement. Nous maintenons ce tabou à notre péril et à celui de millions d’autres espèces.

La surpopulation est étroitement liée à toutes les formes de dégradation de l’environnement dont nous prenons conscience maintenant : disparition d’espèces, modifications du climat, pollutions, désertifications, diminution des réserves aquatiques, déforestations, etc., or la croissance démographique mondiale est préoccupante.

Il est illusoire de penser qu’en réduisant notre consommation (même s’il est bon de le faire) nous arriverons à corriger les excès dus à la croissance ininterrompue de la population humaine; personne ne peut réduire ses besoins organiques à zéro, il faut pour cela ne pas exister. Il est temps de réfléchir à ces problèmes démographiques et de préparer l’opinion à une perception nouvelle de leur évolution.

Le problème de la limitation des naissances est difficile dans les pays en voie de développement où de grossières erreurs ont été commises dans le passé. Mais les erreurs doivent être utiles pour progresser.
Il faudra dans ces pays, par recours aux médias sans doute, mieux y éduquer les femmes en exposant de nouvelles options concernant la taille des familles ; il faudra mieux protéger l’enfance pour qu’une forte mortalité ne soit plus la justification des familles nombreuses; il faudra enfin rendre les moyens de contraception facilement accessibles à tous.

Le projet d’aboutir rapidement à un palier de croissance de la population humaine et, par la suite, à sa décroissance est une option dont dépend l’avenir de notre espèce et du reste du monde vivant. (Source)

D’autre, comme le Dr Eric R. Pianka, un biologiste américain basé à l’Université du Texas à Austin qui prononce des discours au niveau international, fait la promotion d’un génocide de masse de 90% de la race humaine pour sauver la planète et est applaudit chaudement par ses pairs. Durant un discours à l’Académie des sciences du Texas en 2006, Pianka proposait d’exterminer 90% de la population mondiale à l’aide du virus Ebola. (Source)

En 2002, le Melbourne Age rapportait que des documents nouvellement découverts détaillaient le plan de l’éminent immunologiste Sir Macfarlane Burnet pour aider le gouvernement australien à développer des armes biologiques qui pourraient être utilisées contre l’Indonésie et autres pays «surpeuplés» de l’Asie du Sud-Est. Sir Macfarlane recommandait dans ce rapport secret de 1947 que des armes chimiques et biologiques pouvaient être développées pour détruire les cultures de pays asiatiques surpeuplés et répandre des maladies infectieuses qui affecteraient que ces pays tropicaux et non pas l’Australie. Cet homme a notamment été le directeur du Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research et il reçu un prix Nobel de médecine en 1960. Il est décédé en 1985, mais ses théories sur l’immunité et la «sélection de clonage» ont servi à établir la base de la biotechnologie moderne et de l’ingénierie génétique. (Source)

La controverse entourant les commentaires d’un autre favori du milieu scientifique, le généticien James Watson, qui a déclaré au journal le Sunday Times que les noirs sont moins intelligents que les blancs de façon inhérente, ne devrait pas surprendre personne qui sait que Watson a rempli un important rôle en promouvant la pseudo-science de l’eugénisme. Watson fut le directeur du Projet génome humain jusqu’en 1992 et reconnu pour avoir été le co-découvreur de la structure de la double-hélice d’ADN, une réussite qui lui méritera un prix Nobel en 1962. Mais ce que la plupart ignore, c’est que Watson a joué un rôle crucial dans l’avancement de la légitimité de l’eugénisme/réduction de la population depuis des décennies.

James Watson est un important promoteur du dépistage génétique, un test qui détermine si un couple est plus à risque d’avoir un bébé ayant un désordre génétique héréditaire. Puisque le dépistage a évidemment augmenté le nombre d’avortement d’enfants considérés «imparfaits», plusieurs ont dénoncé son introduction comme étant rien de moins qu’un camouflage pour l’eugénisme ou «eugénisme volontaire». (Source)

7• Dans un document que Henry Kissinger rédigea en avril 1974 alors qu’il était Conseiller à la Sécurité Nationale américaine, le National Security Study Memorandum 200, il conclut : «Le dépeuplement est l’axe prioritaire de la politique étrangère américaine dans les pays du Tiers-monde». Le document, qui visait treize pays en particulier pour une réduction massive de leur population, suggérait d’employer la famine, la stérilisation et la guerre pour y parvenir.  Ce document gouvernemental fut rendu public en 1989 et identifiait ces pays comme étant d’un intérêt spécial pour les objectifs géopolitiques des États-Unis et expliquait ce pourquoi la croissance de la population, particulièrement celle des jeunes personnes, était vue comme une menace révolutionnaire contre les corporations américaines. Les pays nommés étaient l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan, le Nigeria, le Mexique, l’Indonésie, le Brésil, les Philippines, la Thaïlande, l’Égypte, la Turquie, l’Éthiopie et la Colombie.

8• Lord Bertrand Russell écrivait dans son livre «The Impact of Science on Society»: «Présentement, la population du monde augmente… La guerre jusqu’à maintenant n’a pas eu de grands effets sur cette augmentation… Je ne prétends pas que le contrôle des naissances est le seul moyen par lequel une population peut être empêchée d’augmenter. Il y en a d’autres… La guerre a été plutôt décevante à cet égard, mais peut-être qu’une guerre bactériologique pourrait s’avérer efficace. Si une Mort Noire pouvait se répandre à travers le monde à chaque génération, les survivants pourraient procréer librement sans trop remplir le monde…» (Source)

9• «…des formes avancées de guerre biologique qui peuvent cibler des génotypes spécifiques peuvent transformer la guerre biologique d’un royaume de la terreur en un outil politiquement pratique.»

Qui a écrit ces mots dans leur propre document de stratégie? Les nazis? Le régime de Pol Pot?

Non, c’était Paul Wolfowitz, Dick Cheney, William Kristol, Donald Rumsfeld et le reste des collaborateurs néo-con qui ont formé ce qui était nommé le Project For a New American Century – qui constituait le cadre idéologique de l’ancienne administration Bush. (Source)

Il existe aujourd’hui des armes biologiques qui ont la capacité d’affecter et de tuer seulement certains génotypes particuliers, comme les africains, asiatiques, etc.

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10• Le Georgia Guidestones a été érigé le 22 mars 1980 aux États-Unis, en Géorgie, près d’Elberton. Il est surnommé le «Stonehenge américain».

Dix «nouveaux» commandements sont gravés sur les deux faces de 4 pierres érigées verticalement et écrits en 8 langues différentes qui sont: l’anglais, le russe, l’hébreu, l’arabe, l’hindou, le chinois, l’espagnol et le swahili. (Source)

Voici trois des dix commandements inscrits:

1. Maintenir l’humanité en dessous de 500 000 000 individus en perpétuel équilibre avec la nature

2. Guider la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité

3. Ne pas être un cancer sur la terre, laisser une place à la nature

11• De 1932 à 1972, le Tuskegee Study Group a délibérément infecté des pauvres de communautés noires en Alabama avec la syphilis sans leur consentement et ils ont même refusé de les soigner alors que les malades faisaient des dégâts à travers la ville tuant des familles. Des expériences sur des sujets humains non-consentants et à leur insu, par des autorités qui disaient vouloir «observer» ce qu’il adviendrait de ces gens.

François Marginean

Image Flickr: Abode of Chaos

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