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La religion comme bâton dans les roues de l’éducation sexuelle

Par Renart Léveillé

Pour le billet que j’ai publié mardi dernier, j’ai essayé de me tenir le plus près possible des faits. Pour ceux qui ne l’ont pas lu, j’y relatais l’histoire d’un ami enseignant qui va être suspendu trois jours par le directeur de son école parce qu’il a distribué des documents traitant de la sexualité à ses élèves.

Je veux y revenir parce qu’un des soupçons que j’ai quant à la raison de cette suspension a été soulevé dans un commentaire que j’ai eu sur Facebook en lien avec cette affaire. Et ce commentaire vient d’un autre enseignant qui raconte qu’un collègue à lui a été suspendu 5 semaines. Et la cause : des parents très religieux et très organisés. Je n’en doute point, ça pourrait tout à fait être cette même raison pour ce qui est de mon ami. Et, vous vous en douterez bien, ça me fait sortir la boucane par les oreilles!

Personnellement, je n’ai aucune patience quand il s’agit de la religion qui tente d’entrer d’une façon ou d’une autre dans l’espace commun. Et c’est bien de ça qu’il est question quand des ultrareligieux tentent de mettre des bâtons dans les roues de l’éducation sexuelle des jeunes. J’en viens même à me demander si l’abandon des cours de FPS avec la Réforme ne trouve pas plus ou moins sa source dans un lobby du genre…

Parce que là ils ont tellement le beau jeu. Le gouvernement s’est lavé les mains du problème en relayant la tâche aux profs et aux parents. Et, c’est bien connu, la plupart des parents sont mal à l’aise avec la sexualité (gracieuseté de notre civilisation judéo-chrétienne), et ça doit pas mal être la même chose avec les enseignants… Il ne reste qu’à ces brebis la tâche de débusquer les exceptions comme mon ami et d’appuyer sur le bouton-pression!

Alors, vivement le retour des cours d’éducation sexuelle. Des gens compétents qui vont faire le travail de démystification, des parents normaux qui vont être contents, et pour les autres, qu’ils continuent leur vaine croisade… En espérant qu’on en entendra de moins en moins souvent parler, et qu’ils finiront par disparaître. Optimisme, quand tu nous tiens…

Certains me trouveront sans doute trop dur, mais j’assume tout à fait mon propos. Dans un monde où la science nous montre que la sexualité est une chose normale, hautement humaine et importante pour l’équilibre mental de l’individu, ceux qui voudraient qu’elle soit régie par des préceptes doctrinaires archaïques m’apparaissent réellement anormaux.

Je sais bien que de pointer la normalité est dangereux. Surtout quand la normalité est pour beaucoup synonyme d’immobilité, que le terme inspire le contraire de la créativité. Mais ce n’est pas de cette normalité dont il s’agit. Plutôt celle-là qui donne une chance à quiconque d’avoir un bon départ dans la vie. Le choix, qui vient avec la connaissance, n’est-ce pas le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un jeune?

Parce que d’enfermer les jeunes dans le noir jusqu’à ce que leurs hormones les poussent à expérimenter (ou pire, à se replier sur eux-mêmes devant l’épouvantable de l’inconnu), cela me semble beaucoup plus nocif. Les sujets, comme la contraception, les infections transmissibles sexuellement, etc., ne manquent pas. Et on voudrait laisser toutes ces questions à la merci de la religion : ce qu’il y a de moins « mis à jour » en terme de sens sur la planète?

Les gens peuvent bien croire en Dieu, ce n’est pas tellement ça le problème. C’est l’application aux réalités terrestres qui branle dans le manche! Certains pourraient faire ressortir l’importance de la tradition qui vient avec la religion, qui vient avec Dieu, mais il s’agit d’aujourd’hui, pas d’hier! L’écho de la réalité d’il y a (soi-disant) deux-mille quelques années (en tout cas du côté chrétien) est bien insuffisante pour nous aider aujourd’hui, à moins d’y mettre une énergie folle pour en extirper quelque chose. Si je ne m’abuse, nous avons la liberté de mettre notre énergie ailleurs, et c’est bien contre cette liberté que les ultrareligieux se battent.

Pour ma part, je me bats aussi, mais avec ces quelques mots. Soyez du nombre.

(Image : formfaktor)

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Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture


Par François Marginean

Image Flickr par zennon_11




Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture



Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L’Autre Monde 1er aout 2011

120 min / Radio de l’UQAM, CHOQ FM


Diffusion en direct : Lundi à 15:00h

Animation : François Marginean
Réalisation :François Marginean
Chronique : Stéphane Poutoire

Archives d’émission

Au programme cette semaine :

– Nos infrastructures s’effondrent et le programme spatial américain est terminé;

– L’impact des activistes et des médias alternatifs est grandissant et indéniable;

– Mise à jour des dossiers des attentats en Norvège et du scandale de Rupert Murdoch;

– Économie – Les États-Unis s’enfoncent dans la dépression et l’Europe coule elle aussi;

– Importantes informations concernant le 9/11 et la torture sont rapportées.

C’est en rendez-vous le lundi dès 15h pour l’émission la plus écoutée de CHOQ FM, la radio officielle de l’Université du Québec à Montréal !


***Cliquez sur les liens ci-bas pour trouver les sources d’informations discutées sur l’émission :

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 1/2

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 2/2

Aussi disponible en vidéo sur YouTube:

http://www.youtube.com/user/Stef2892#g/c/1A6C31236385C96C

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L’énergie libre de Stanley Meyer


J’aimerais ouvrir la porte ici, sur Les 7 du Québec, sur un sujet absolument passionnant: les énergies libres et alternatives du présent et du futur. Je vous encourage cordialement à y rajouter toutes les informations que vous possédez pour compléter ce tableau.

Il serait grand temps que nous commencions à découvrir et écouter les grands génies lorsque nous sommes en leur présence. Stanley Meyer, qui est malheureusement décédé dans des circonstances nébuleuses et douteuses (empoisonnement alimentaire le lendemain après avoir signé un contrat de $30 millions avec le Département de la défense US), est l’un de ces génies qui nous a légué une des clés de notre salut énergétique du futur. Il y a longtemps que nous devrions avoir quitté cette dépendance malsaine au pétrole, mais on nous y maintient depuis des décennies pour les intérêts des monopoles de l’énergie. Libérons-nous. On nomme « énergie libre » ces sources qui ne peuvent être monopolisées et contrôlées par des individus, des corporations, un pays; elles sont inépuisables, propres et à la portée de tous. Le cauchemar du cartel pétrolier, du charbon et du nucléaire.

Ainsi donc, j’aimerais vous convier à prendre le temps de saisir l’ampleur des travaux et découvertes de Stanley Meyer qu’il a su transposer dans notre réalité en développant un moteur à l’eau. Que sa vie et sa mort ne soient pas en vain. Et au plaisir de découvrir ce que vous avez à partager.

Les jours du cartel de l’énergie qui contrôle le monde et qui le maintient dans un état de dépendance énergétique archaïque sont comptés. L’étape cruciale est d’apporter ces informations à la conscience collective pour que tous sachent que des alternatives géniales sont disponibles aujourd’hui même et donc, commencer à s’en servir tous et chacun. Il est important de considérer ces inventions et découvertes comme un bien commun, un héritage de l’humanité. Je dis cela parce que je crois fermement que dans un domaine aussi critique que l’énergie, aucun brevet ne devrait exister, ce savoir devrait être un bien commun gratuit et à la portée de l’humanité.

François Marginean

Partie 1/2

Partie 2/2

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Énergie nucléaire et Gentilly-2: Dangers inacceptables pour le Québec – Entrevue spéciale avec Julie Lemieux

Cette semaine, je vous invite à écouter cette importante émission de L’Autre Monde pour entendre tout particulièrement l’entrevue réalisée avec Julie Lemieux, auteure du livre Avez-vous peur du Nucléaire? Vous devriez peut-être…

Vous y découvrirez un enjeu primordial à débattre en 2010 pour le Québec, dont les résultats auront des conséquences sur l’environnement et les générations futures pour littéralement des milliers d’années à venir.

Vous trouverez la cyber revue de presse au tout début. L’entrevue suit immédiatement après, à environ 40 minutes et pour le reste de l’émission.

Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L’Autre Monde 14 janvier 2010

120 min / Radio de l’UQAM, CHOQ FM

Description de l’émission:

– Cyber revue de presse: Le thème traversant l’émission est de voir plus loin que la réalité perçue. Rien n’est tel qu’il apparait réellement, il faut savoir chercher plus loin pour déchirer le voile qui couvre nos yeux et notre conscience. Nous repassons ainsi à la loupe, avec ce regard, les derniers coups de peur, coups montés de toutes pièces, de véritables scandales, tels que l’hystérie du réchauffement climatique global, la panique sans fondement du A/H1N1 et la grande peur du terrorisme.

– Entrevue spéciale avec Julie Lemieux, auteure du livre Avez-vous peur du Nucléaire? Vous devriez peut-être…

(Éditions MultiMondes, 2009, ISBN 978-2-89544-162-5)

Nous discutons du secteur civil nucléaire, de ses dangers méconnus et souvent déniés par les autorités et l’industrie nucléaire civile. Cette discussion s’effectue dans le contexte du projet de rénovation de Gentilly-2 par Hydro-Québec. Vous verrez que bien des informations importantes vous on été dissimulées pour éviter d’éveiller une résistance de la population face à ce projet très couteux et potentiellement très dangereux pour le Québec. On met en danger votre futur et celui de vos descendants sans vous consulter.

Écoutez attentivement cette entrevue exclusive pour savoir pourquoi.

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Extrait de la préface du livre de Julie Lemieux:

L’industrie nucléaire civile est un monde tricoté serré où les experts ont l’habitudes de discuter à huis clos. Leur compréhension du danger pour la santé du nucléaire et leur déni des risques d’accident sont aberrants. En plus de générer des déchets toxiques pour une durée difficile à imaginer, cette technologie connaît des ratés régulièrement, partout dans le monde.

L’explosion de Tchernobyl a eu lieu il y a plus de vingt ans. On en parle très peu mais ses effets nocifs sur la santé et l’environnement sont loin d’être terminés. L’histoire post-Tchernobyl est truffée de magouilles et contrairement à ce qu’on entend parfois, ce n’est pas uniquement parce que ça c’est passé en URSS. Même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été muselée dans cette affaire à cause d’une entente secrète méconnue qui la lie à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Il y a des projets de relance du nucléaire dans l’air en ce moment, une industrie qui coûte une fortune et qui est loin d’être propre. La crise des isotopes médicaux de Chalk River, en Ontario, a révélé des pratiques douteuses chez Énergie atomique du Canada. En août 2008, Hydro-Québec a annoncé son intention de rénover Gentilly-2 après avoir refusé toute consultation publique sur le sujet.

JULIE LEMIEUX a une formation universitaire en sciences de l’environnement, en communication et en psychologie.

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Nous pouvons empêcher ce projet d’Hydro-Québec de rénover la seule centrale nucléaire du Québec, Gentilly-2, à grand coup de milliards de dollars et aux risques incalculables. Il nous suffit de faire circuler l’information et de passer à l’action. N’hésitez pas à télécharger cette émission et la partager avec tous.

Merci pour votre engagement.

François Marginean

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Obama: le bilan après un an

« Yes we can » – Barack Obama, slogan de sa campagne électorale, automne 2008

« Au cours de périodes où règne le mensonge et la manipulation, dire la vérité devient un acte révolutionnaire » – George Orwell

« Vous pouvez avoir du pouvoir sur autrui tout aussi longtemps que vous ne leur enlevez pas tout ce qu’il possède. Mais lorsque vous avez tout volé à un homme, il n’est désormais plus sous votre pouvoir – il est libre de nouveau » – Aleksandr Solzhenitsyn

Voilà déjà une année d’écoulée depuis l’élection de Barack Obama. Comme je le prédisais à l’automne dernier, ce nouveau gouvernement élu sur un vent de changement, se révèlera n’être qu’une vaste illusion, une campagne de promesses vides et de faux espoirs. L’administration Obama n’est rien de plus que la continuité de celle de Bush. L’illusion du paradigme de la gauche et la droite, des Républicains et des Démocrates s’effondre. Il n’y a qu’UN parti politique aux États-Unis: Le parti de la guerre et de Wall Street, le tout orchestré par les banquiers privés de la banque centrale, la Federal Reserve Bank (Fed). Que les Américains votent pour un parti ou l’autre, l’agenda est le même. Il y a longtemps que les États-Unis sont tombés sous un coup d’État silencieux, probablement depuis la mort de JFK.

Voici de nombreux exemples de ce bilan négatif de l’administration Obama:

– L’administration Obama tente d’étouffer le dossier des courriels manquants de la Maison Blanche

Obama avait promis à l’Amérique plus de transparence. Cela ne s’est jamais vraiment concrétisé. Nombreux sont les exemples. L’administration Obama a décidé de suivre les pas de l’ancien président George W. Bush en tentant d’étouffer une poursuite judiciaire visant récupérer des millions de courriels manquants liés à la Maison Blanche pouvant contenir des informations importantes quant à la gestion de l’administration Bush, effaçant ainsi potentiellement des évidences de crimes.

– L’argument identique du « secret d’État » utilisé par Bush est mis de l’avant par l’administration Obama pour empêcher la divulgation d’informations troublantes et incriminant.

Le département de la Justice imite l’administration Bush en invoquant le privilège du « secret d’État » face à des poursuites judiciaires dans le dossier du programme de capture extraordinaire de la CIA (rendition program), mis en place par Bush, Cheney et Rumsfeld. La raison évoquée pour éviter que les poursuites judiciaires se poursuivent contre ce programme d’enlèvement de suspects à travers le monde, transportés secrètement vers des prisons non identifiées publiquement pour se faire torturer, est que ces poursuites pourraient révéler des informations secrètes relatives à la sécurité nationale.

– Barack Obama avait promis que les États-Unis ne torturerait pas sous sa garde.

Mais tout comme Bush, Obama se bat pour empêcher des milliers de photos documentant la torture made by America, alors que Guantanamo n’a toujours pas fermé ses portes et que la torture se poursuit inlassablement sous son administration, tel que rapporté par une enquête espagnole. Cette dernière explique différentes techniques pratiquées comme l’écrasement de testicules, la détention dans des cellules souterraines dans un les ténèbres totales avec privation de sommeil et de nourriture pour une durée de trois semaines, inoculation à l’aide d’injections de maladies canines, torture à l’eau (waterboarding), etc. Tout cela sous l’autorité de personnel militaire américain, parfois conduit en présence de professionnels médicaux.

Le président Obama refuse de rendre public les photos de torture parce qu’il « croit que leur publication pourrait mettre en danger les troupes ».

En réalité, non seulement Obama ne poursuivra pas les responsables de la torture en justice, mais en fait, il planifie donner de l’expansion à cette torture et continuer sa pratique. Des centres de détention secrets pour des suspects terroristes seront ouverts en Mauritanie, en Éthiopie, dans quelques pays de l’Afrique du nord, du Moyen-Orient et en Asie.

Obama a passé outre le Congrès américain pour permettre la détention de suspects terroristes pour une durée de temps illimitée, sans qu’aucune accusation formelle ne soit déposée. Dans d’autres pays du monde, on appelle cela des pouvoirs dictatoriaux.  Cela permet au président de détenir unilatéralement des « ennemis combattants » sans habeas corpus, un terme légal qui signifie que les plaignants sont forcés de vous accuser formellement d’un crime pour justifier la détention d’un suspect. Le terme « ennemi combattant » qui faisait en sorte que les Accords de Genève sur les prisonniers de guerre ne s’appliquaient plus, a été abandonné par Obama dans le cas des détenus de Guantanamo, mais il a gardé le terme pour les autres prisons à l’étranger, s’assurant ainsi encore une fois de conserver des pouvoirs exécutifs impérialistes.

– Obama est du même avis que Bush: les prisonniers de Bagram, Afghanistan n’ont pas de droits constitutionnels. Pourtant, les droits ne sont pas donnés par la Constitution, ils sont reconnus. Lorsque les droits peuvent être retirés, ce ne sont pas des droits, mais bien seulement des indulgences octroyées par un maître inspirant la crainte à des esclaves qui se comportent particulièrement bien.
Obama Sides With Bush: No Rights for Bagram Prisoners

– Obama est allé jusqu’à menacer l’Angleterre de cesser leur coopération d’échange du renseignement pour éviter que des évidences de torture soient révélées.

Trois provisions controversées du Patriot Act instauré Bush reçoivent l’appui d’Obama.

Le département de la Justice a indiqué que l’administration Obama donne son soutien pour le renouvellement de trois sections controversées du USA Patriot Act qui expire en décembre. La première est la Section 206 qui permet au FBI de faire de l’écoute électronique des lignes téléphoniques ou des ordinateurs des Américains. La suivante est la Section 215 qui permet aux enquêteurs d’obtenir les archives médicales, d’affaires, de librairie, bancaires et autres de quiconque, avec l’approbation de la Foreign Intelligence Surveillance Court. La dernière, surnommée le « loup solitaire », permet d’accumuler des renseignements à propos de personnes qui ne sont pas suspectées d’être part d’un gouvernement étranger ou d’une organisation terroriste.

– Toutes les pièces de législation adoptées sous l’administration Bush qui étaient profondément liberticides et allant à l’encontre de la transparence, de la Constitution et de la démocratie, sont maintenant embrassées par le régime de continuité d’Obama, qui a brisé une fois de plus une importante promesse électorale. Il en est de même pour le Commissions militaires (Military Commissions Act), qui permet de juger des détenus dans des tribunaux militaires établis à Guantanamo Bay, Cuba.

La NSA a filtré toutes les communications des Américains et a ciblé des journalistes depuis l’instauration de ces mesures draconiennes par Bush, dans le cadre de sa guerre bidon au terrorisme. Tout le trafic de ces communications transigeant par de grandes firmes privées de communication comme AT&T étaient directement reliées à la NSA, agence d’espionnage américaine. Depuis que les Démocrates sont au pouvoir, rien n’a changé. Obama ne veut pas tenir Bush et ses acolytes responsables de leurs crimes et violations de la Constitution parce qu’il veut conserver ces pouvoirs. Idem pour l’enlèvement d’individus étrangers, leur transport vers des nations étrangères pour ensuite être torturés.

Ainsi, l’administration Obama bloque les poursuites judiciaires contre les écoutes électroniques illégales, donne de l’expansion à la défense légale de Bush en ce domaine et invoque constamment le « secret d’État » pour défendre le programme envahisseur et criminel de surveillance de Bush.

– Le parti de guerre est toujours l’oeuvre. L’industrie de la mort poursuit ses bonnes affaires sous Obama

Les États-Unis planifient déployer 25 000 troupes militaires en Géorgie d’ici 2015, à la frontière de la Russie. Les Américains ont l’intention de construire deux bases militaires sur le territoire de la Géorgie et une base navale. Ce déploiement fait suite à la provocation de la Russie en août 2008 par les États-Unis et Israël, via l’Ossétie du sud. Une guerre contre l’Iran signifierait une confrontation contre la Russie qui a déclaré qu’elle considèrerait une attaque contre l’Iran comme une attaque personnelle.

Quoi de mieux que d’avoir le prix Nobel de la Paix pour plaider en faveur du recrutement de mineurs pour l’armée? Obama veut son armée, il entend lever une armée de jeunes qui ne serviraient pas la Constitution, mais le président directement. Le plan d’Obama se nomme le « Generations Invigorating Volunteerism and Education Act», ou plus simplement, le « GIVE Act ». Ce projet de loi a été voté, à 321 contre 105, le 18 mars 2009. Ce projet de loi H.R. 1388 est donc présentement « à l’étude » au Sénat américain.

Obama a d’ailleurs annoncé, de pair avec Rahm Emanuel, qu’il comptait avoir un corps de volontaires de type milice paramilitaire aux États-Unis aussi bien financé et équipé que l’armée US elle-même.
Heil Obama! Des enfants-soldats sur tout le territoire américain…

La guerre est toujours une option sur la table, comme on a pu le voir toute l’année dans le cas de l’Iran., quitte à nommer un anti-iranien pour gérer cette situation.

L’administration Obama continue la doctrine américaine de dominance militaire globale.

Obama n’a pas diminué le budget militaire, au contraire. Il n’y aura pas de renversement de l’agenda militaire ni de la politique étrangère des États-Unis. Surtout pas avec Hillary Clinton, Robert Gates et Rahm Emanuel et son frère. Les États-Unis viennent de briser son record de la guerre du Vietnam en étant en Afghanistan depuis plus de 8 ans. Cela n’est pas près de se terminer, au contraire de ce Obama avait promis durant sa campagne électorale.

– Obama, son administration et différentes agences gouvernementales comme la NSA reçoivent d’ailleurs leurs instructions et conseils par la même élite dirigeante, dont fait partie Henry Kissinger, la Ford Fondation, et la quatrième branche du gouvernement, Goldman Sachs et les banquiers et financiers de Wall Sreet qui pullulent au sein du gouvernement Obama, comme Geithner.

– Obama refuse toujours de toucher à la Fed. Tant qu’il ne forcera pas une reforme entière de la Fed pour récupérer le pouvoir de la création de la monnaie, au lieu de le laisser entre les mains de banquiers la créant de nulle part et la prêtant à crédit au gouvernement (lire le peuple) avec intérêts, l’économie entière sera sous l’étroit contrôle des banquiers privés qui ont ruiné les États-Unis depuis 1913, date de la création de la Fed.

– Obama avait promis que les lobbyistes ne se retrouveraient pas dans son organisation. Une autre fausse promesse lamentablement vendue au public américain. Une douzaine de lobbyistes ont trouvé un poste au sommet de l’administration Obama. On y trouve des gens nommés au département de la Défense ayant travaillé pour Raytheon, un manufacturier d’armement, un ancien VP de Monsanto à la FDA, des anciens généraux et du Pentagone partout dans le gouvernement, et ainsi de suite.

– Obama agit de manière similaire à Bush dans le domaine des pétrolières, des énergies et est même allé jusqu’à approuver la décapitation des montagnes pour y retirer du charbon, une politique qui fut sévèrement condamnée lorsque Bush s’y adonnait. L’étroite collaboration entre les exécutifs du pétrole et Washington se poursuit de plus belle.

Il y a fort à parier qu’avec un tel bilan, les Américains ne seront pas dupes très longtemps et qu’Obama sera un président d’un terme seulement. En attendant le prochain poulain de l’establishment, du parti de la guerre et de Wall Street, nous pouvons aussi parier que l’Amérique aura le temps de s’appauvrir énormément, au point où la classe moyenne aura pratiquement disparue et où le pays sera complètement ruiné et en banqueroute, affligé d’hyperinflation et de la plus grande dépression depuis les années 30. On annoncera alors l’arrivée d’un autre président… sauveur de tous, charismatique au sourire charmeur.

« Yes we can »

« Change we can believe in »

François Marginean

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Les agrocarburants qui alimentent l’exclusion

Quand on compare les mérites des agrocarburants à leurs désavantages, il nous vient vite à l’esprit leur rôle dans la crise alimentaire ou les sérieux doutes sur la diminution réelle des gaz à effet de serre qu’ils entraîneraient. On oublie cependant trop souvent un troisième aspect : la dépossession de leur terre dont sont victimes de nombreux petits propriétaires terriens à travers le monde. Une récente étude de l’International Institute for Environment and Development – Fuelling exclusion? The biofuels boom and poor people’s access to land – attire l’attention sur cette face cachée de la filière de ces carburants dits propres.

Là où on laisse jouer les «lois du marché», ont constaté les auteurs de l’étude, c’est plutôt la loi de la jungle qui prévaut. Les petits paysans perdent carrément l’accès à la terre au profit des producteurs d’agrocarburant que ce soit en Afrique, en Asie ou en Amérique latine.

En revanche, les auteurs ont trouvé des cas où les petits producteurs ont pu profiter de ce nouveau marché pour améliorer leur sort.

Comment expliquer qu’il y ait des perdants et des gagnants? Il semble que les gouvernements ont un rôle clé à jouer en assurant qu’il y a de solides garde-fous protégeant les petits producteurs.

Le fait pour les producteurs d’être regroupés n’est pas étranger non plus à leur capacité de profiter des marchés. Des modèles alternatifs à celui de la très grande propriété foncière sont tout à fait viables, pour peu qu’on leur donne la chance de se développer.

Les ONG et autres organisations de la société civile peuvent aussi être d’excellents chiens de garde contre des décisions qui défavorisent les petits propriétaires fonciers et la population en général (dans ce dernier cas en la rendant dépendante des marchés internationaux pour se nourrir convenablement).

En somme, il faut cultiver la démocratie participative pour récolter le mieux-être collectif.

Faut-il pour autant accepter les agrocarburants?

L’étude au format PDF (en anglais)

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Classé dans environnement, Michel Monette