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Entrons en guerre contre la pollution alimentaire (et les autres)

Par Renart Léveillé

Il faut vraiment que la guerre contre la pollution alimentaire soit le prochain grand combat citoyen (avec bien sûr celui plus général de toutes les pollutions environnementales, sans liens avec les changements climatiques). Parce que ce « qu’on mange contient des résidus de pesticides, de fongicides et d’insecticides, de l’aspartame et des colorants artificiels. Et ça nous rend malades ». C’est le propos du livre de la journaliste française Marie-Monique Robin « Notre poison quotidien, la responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie des maladies chroniques, qui vient de paraître chez Stanké. »

Personnellement, je suis très heureux que ce livre pousse les grands médias à parler de ce problème (enfin, au moment d’écrire ces lignes, seulement La Presse et Radio-Canada en ont parlé). Parce que j’ai publié en 2007 un billet, titré « Bisphénol? Ah! », qui soulevait bien sûr le grand danger du bisphénol A, composé chimique utilisé dans la fabrication « d’une variété de produits de consommation en plastique, notamment des grands contenants en plastique servant à embouteiller l’eau. Il entre également dans la composition des résines de scellement appliquées sur les dents des enfants, de la résine composite des matériaux de restauration dentaire et des résines utilisées pour le revêtement des boîtes de conserve et des canettes. »

En 2009, dans « 243 entorses à la liberté », je soulignais plus généralement le problème (tous les produits chimiques dans l’environnement qui agressent les humains) en le reliant au fait que nous n’avons pas le choix de les « côtoyer » :

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement hostile, nous inoculant de multiples et hypothétiques bombes à retardement?

[…]

Comment se prémunir contre cette agression tout en conservant sa liberté de mouvement? Car oui, il serait possible de se terrer chez soi et de contrôler au maximum son environnement, de sortir de la maison avec un masque à gaz…

Alors, une chance que l’on puisse, avec beaucoup de plantes, minimum sept, purifier son environnement immédiat puisqu’il semblerait que dans un appartement ou une maison, l’« air y serait plus pollué que dans une rue de Montréal à l’heure de pointe »!

Mais pour revenir à la pollution alimentaire, au-delà de la somme d’informations que l’on peut trouver simplement dans l’article de Marie Allard, et qui fait dresser les cheveux sur la tête, les propos de l’auteure du livre envers notre gouvernement actuel sont très durs, tout autant que la comparaison avec l’Europe :

«Au Canada, excusez-moi, mais vous êtes mal barrés avec ce gouvernement très proche de l’industrie», a-t-elle estimé. En Europe, une nouvelle réglementation sur les substances chimiques a désigné 12 000 produits problématiques parmi les 100 000 examinés. «Les industriels ont cinq ans pour fournir de nouvelles données prouvant qu’il n’y a pas de problèmes», a indiqué Mme Robin. Déjà, 700 substances actives ont été retirées.

J’espère bien que ce combat contre ce fléau moderne, nous allons tous le mener ensemble, quelles que soient nos idéologies, puisque cela va au-delà de nos choix et de nos habitudes. Nous avons le droit d’exiger des produits de consommation exempts de substances chimiques possiblement dangereuses pour notre santé; et que ce soit la norme, et que nous n’ayons pas à payer plus, comme ce qui se passe actuellement avec la nourriture bio. C’est une question de précaution et de prévention.

La santé ne devrait jamais être un luxe.

(Photo : myaktinephoto)

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Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

Cet article est la suite de: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I et de La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II.

* * * * *

«Un gouvernement assez puissant pour nous donner tout ce que nous voulons est un gouvernement assez puissant pour nous prendre tout ce que nous avons.» – Président Gerald Ford

507215876_f525d3eecfDans ce dernier volet qui clôture cette série spéciale, nous allons aborder l’aspect des mesures d’urgences, de vaccinations de masse et des quarantaines qui risquent d’être imposées, restreignant ainsi nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées.

Mesures d’urgences et vaccinations de masse

Lorsqu’on sait ce que les gouvernements préparent en cas de pandémie, on peut se demander si ce n’est pas cela qui inquiète davantage que la pandémie en soi. Les mesures d’urgences mises en place, les programmes de vaccinations de masse et quarantaines imposées sont clairement définies et préparées. Ce n’est pas tant le virus qui menace que la réaction prévue des instances gouvernementales, de la police et de l’armée qui devrait attirer notre attention.

Le virus H1N1 a causé moins de décès qu’on s’attendrait à ce que la grippe conventionnelle cause, mais la structure de la loi martiale dans la forme de mesures draconiennes prêtes à combattre la pandémie a été fermement mise en place. Les autorités de la santé ont maintenant calmé leur crise d’hystérie avec leurs scénarios apocalyptiques d’une pandémie de la grippe porcine après qu’il a été déterminé que le virus n’était pas aussi virulent que ce que l’on craignait. Les autorités espèrent que vous avez eu bien peur tout en vous promettant une deuxième vague probablement plus sérieuse cet automne ou hiver. C’est gens sont omniscients, que voulez-vous. Ils ont un agenda, vous savez. «Avec les pandémies, vous avez deux phases. La première est souvent plus bénigne et ensuite une autre à l’automne ou en hiver qui est beaucoup plus sérieuse», a déclaré le Secrétaire de la santé Alan Johnson, «Alors nous devons non seulement nous occuper de cette contagion actuelle, mais nous préparer, peut-être, pour une seconde phase.»

Nous savons maintenant, avec cette série de trois articles, ce que les préparations vont signifier: la création d’un vaccin pour combattre l’influenza, qui si l’on se fie au passé récent, sera plus dangereux que le virus lui-même. Le vaccin sera offert sur une base volontaire dans un premier temps, mais dès qu’une prochaine pandémie se déclarera et que la peur soit montée en mousse par nos chers médias de masse, les appels pour la vaccination obligatoire se feront entendre en crescendo et les médias nous préparent déjà à accepter cette grande finale. Le Time Magazine nous indique que nous devrions être indulgents envers le gouvernement et lui faire confiance puisqu’il ne travaille que pour le bien collectif, nous implorant du même souffle d’être patient dans le cas où il devra imposer «des mesures draconiennes».

Les quarantaines, la loi martiale et l’Ordre Exécutif 13375

Aux États-Unis, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security, DHS) a établi des lignes directrices pour mandater les agents du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (BATF) avec leurs SWAT Teams, du FBI et de la police fédérale pour imposer des quarantaines obligatoires dans l’éventualité d’une épidémie de la grippe porcine ou autre, sous l’Ordre Exécutif 13375. Si les citoyens tentent d’échapper à l’isolation involontaire, ils sont sujet à une amende de $250 000 et un an de prison. Cet Ordre Exécutif 13375 est un amendement apporté par George Bush se rapportant à l’Ordre Exécutif 13295 du 4 avril 2003 en lui ajoutant une nouvelle section de maladies contagieuses pouvant requérir l’imposition de la quarantaine. À l’origine, étaient nommés le choléra, la diphtérie, la tuberculose infectieuse, la peste, la variole, la fièvre jaune, les fièvres hémorragiques virales et le syndrome respiratoire aigu grave (SRAS). À cela s’ajoute de la nouvelle catégorie de Bush en avril 2005 qui est plutôt large et vague pouvant inclure à peu près n’importe quoi, à la discrétion des autorités:

«(c) Influenza causée par des virus nouveaux ou réémergents qui causent, ou ont le potentiel de causer, des pandémies.»(Source)

Avec une telle définition, tout individu ou groupe d’individus qu’on «suspecte» d’être infecté, peut être arrêté sans procès, mis en isolation indéfinie ou détenu contre son gré selon les indications des autorités, une décision qui est laissée à leur propre discrétion. (Voir vidéos #1 et #2)

Jusqu’à tout récemment, les dernières quarantaines forcées aux États-Unis furent en 1963 et en 2007 lorsque Andrew Speaker, un avocat d’Atlanta a été placé en quarantaine dans un hôpital de Denver parce qu’on le soupçonnait d’avoir contracté une forme du tuberculose résistant aux antibiotiques. Il se trouva que la CDC avait commise une erreur et que M. Speaker avait une forme moins sérieuse de la maladie. Cette erreur n’est qu’un exemple des sérieuses questions que soulève le prospect des quarantaines par rapport aux libertés civiles. Si un individu ou des groupes plus ou moins vastes sont mis en isolation pour une semaine ou plus, qui paie la facture ou la perte d’emploi? Qui s’occupe de la famille et des enfants? Selon un document que le Secrétaire assistant du DHS Bridger McGaw a fait parvenir à différents intervenants de la santé et obtenu par CBSNews.com, le département de la Justice a établi l’autorité légale pour les autorités fédérale pour imposer des quarantaines et le tout est effectif dès maintenant pour répondre à une pandémie d’influenza. À vrai dire, c’est une mesure qui a déjà été employée au Texas.

L’administration Bush a publié le National Strategy For Pandemic Influenza en novembre 2005. Le document envisage une coordination plus étroite entre les différentes agences fédérales, l’emmagasinage et la distribution de vaccins et de médecine anti-virale, et si nécessaire, des «quarantaines» imposées par le gouvernement ainsi que «des limitations sur les rassemblements».

Un document de planification du département de la Défense, résumant les plans de contingence militaires, indique que le Pentagone si dit préparé pour assister «à la mise en quarantaine de groupes de personnes dans le but de minimiser la contagion durant une épidémie d’influenza» et pour aider avec les «efforts pour restaurer et maintenir l’ordre». L’appareil militaire américain a reçu l’ordre de placer la contagion du virus H1N1 sous leur observation.

Toujours aux États-Unis, pendant que les médias actionnaient le bouton de la panique à répétition, l’État du Massachusetts a passé en douce, mais à l’unanimité, le projet de loi S18 qui n’attendait que le moment propice pour sortir des tablettes. Ce dernier donne le pouvoir au gouverneur de l’État d’autoriser le déploiement et l’utilisation de la force pour distribuer du matériel et de l’approvisionnement. Le S18 donne la permission aux autorités locales d’entrer dans les résidences privées pour enquêter et de mettre ses habitants en quarantaine. En d’autres mots, durant n’importe quelle « état d’urgence », cet État peut et va déclarer la loi martiale, alors que les résidents perdront leurs droits et libertés garantis par la Constitution américaine. Comme nous savons, les camps d’internement du FEMA sont déjà prêts pour servir à toute occasion.

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La situation Canada et dans le monde

Il y a quelques années, durant la crise du SRAS, le Canada a répondu en fermant des écoles et certains hôpitaux dans les régions touchées. Mais malgré tous ces mesures et environ 10 000 personnes qui se retrouvèrent sous une forme ou une autre de quarantaine, le SRAS a continué de se répandre au-delà des frontières des patients isolés.

Mais là, on se prépare en grande. En Alberta, 300 militaires canadiens ont menés en pleine ville de Medecine Hat, au milieu de fausses explosions et manifestations, une pratique de style loi martiale, le tout sous le couvert pratique d’un entrainement en vue d’un futur déploiement en Afghanistan. Loi martiale au Canada? Ils l’ont bien fait durant la Crise d’octobre de 1970.

En France, les autorités nous expliquent dans ce document, au point 2.2, les mesures d’urgences qui s’imposeront dans le cas d’une situation pandémique et ce qui adviendra de l’exercice des libertés publiques:

L’une des premières mesures visant à restreindre les libertés, concerne la mise en place d’un contrôle sanitaire aux frontières qui a pour objectifs de détecter toute personne contaminée afin de l’isoler, voire à terme de suspendre toute correspondance avec les zones à risque. Une autre mesure barrière consiste à la restriction -pouvant aller jusqu’à la suppression- des transports de personnes. De la même manière, des limitations, voire des interdictions de déplacements (arrêt des transports publics) et de rassemblements peuvent être édictées (notamment la fermeture des écoles, crèches, salles de spectacle, etc., sera prononcée, voire même des interdictions pour la plupart des personnes de se rendre à leur lieu de travail).

En Australie, il a été annoncé que «les gouvernements régionaux pouvaient invoquer des pouvoirs «draconiens» si le virus de la grippe porcine prenait des tournures pour le pire, allant de la surveillance des gens dans leurs propres domiciles et de prendre contrôle de leur entière économie». Le plan du gouvernement australien permet de prendre des «mesures extraordinaires», incluant le pouvoir de gérer l’approvisionnement des biens et services, lui octroyant ainsi le contrôle effectif de l’économie.

Les gouvernements n’auraient pas pu établir des plans de réponses aussi draconiens sans l’aide des médias qui ont terrorisé les populations et maintenant que ces mesures ont été mises en place, nous ne pouvons qu’attendre qu’elles soient mises en action la prochaine fois qu’une autre épidémie se déclare, comme les politiciens nous promettent de façon si enthousiaste.

Le Plan nord-américain de 2007 du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)

Dans l’article – Qu`est-ce que l`Union nord-américaine? – il était expliqué que le PSP avait pour but de:

…créer un espace économique, politique et militaire commun et les structures militaires du Canada et des États-Unis sont déjà intégrées – les troupes américaines et canadiennes ont déjà le droit de se déployer dans ces deux pays en cas «d’urgence», accord signé sans votre approbation ni celle du Parlement, et passé sous silence dans vos chers médias.

«Une entente [avec les États-Unis] afin d’harmoniser les règles du commerce, de la sécurité ou de la défense, obligerait, en bout de ligne, le Canada et le Mexique à … céder aux États-Unis le pouvoir réel sur le commerce international, l’investissement international, la règlementation environnementale, l’immigration, et, en grande partie, sur la politique étrangère, et même sur les politiques fiscales et monétaires. » – Roy McLaren, ex-ministre libéral fédéral

Le Plan nord-américain met en place un «Corps sénior de Coordination pour faciliter la planification et la préparation efficace à l’intérieur de l’Amérique du nord dans le cas d’une épidémie de grippe aviaire et/ou humaine, sous l’autorité du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)». Le plan identifie ce Corps de Coordination comme étant de «décideurs».  Le Plan fait mention de l’éventuelle «utilisation de pouvoir incluant l’administration de vaccins, de mesures de distanciation sociale, dont la fermeture d’écoles et la prohibition de rassemblement; …d’isolation et de quarantaine». (Source) (Voir aussi le journaliste américain, Lou Dobbs, à ce sujet)

Tout ceci revient à dire que dans le cas d’une réelle pandémie, l’excuse en or sera fournie pour appliquer les mesures du PSP et ainsi éliminer de facto les frontières entre le Mexique, les États-Unis et le Mexique.  Adieu aux souverainetés nationales. Ces mesures d’urgences s’appliqueront automatiquement aux trois pays sous l’Union nord-américaine, gérées par des bureaucrates non-élus. Les forces policières et militaires du Canada et de notre voisin du sud ont un accord commun sous le NORTHCOM de déploiement sur nos territoires mutuels en cas d’urgence.

Voilà de quoi de troublant et sur lequel nous devrions tous réfléchir. Cela sera apparemment l’objet de discussion à l’agenda du sommet des Bilderbergs du 14 au 19 mai; un groupe de globalistes qui travaillent pour une gouvernance mondiale et l’implantation du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité.

François Marginean

(Photo Flickr de pschuffert)

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La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II

2474259813_de0fcb062d1 Photo: sage_anne – (Flickr)

Cet article est la suite de: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I.

Dans cette deuxième partie, nous traiterons des mesures d’urgences telles que les vaccinations de masse, les enjeux et motivations politiques d’avoir une nouvelle crise de la sorte et nous terminerons avec une certaine analyse du secteur privé des compagnies pharmaceutiques qui profitent énormément d’une peur de pandémie, quelle soit réelle ou pas; ainsi que du secteur industriel de l’élevage intensif d’animaux.

L’industrie du porc mexicaine et américaine s’est opposé à ce qu’on utilise le terme «grippe porcine», sous prétexte que celle-ci n’est pas transmise par les porcs, mais directement de personne à personne. Ainsi donc, le virus est maintenant nommé A-H1N1. Leur préoccupation majeure est bien sûr le marché du porc qui est en train de s’écrouler à cause de l’image négative qui lui est associée. Mais est-elle la victime du traitement des médias, ou si elle est aussi responsable dans cette histoire? Nous y reviendrons.

Ce qui est certain, c’est que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les médias aiment bien aller chercher des cotes d’écoute énormes en dramatisant, en jouant sur la peur et l’insécurité des gens. Les drames, c’est vendeur. Beaucoup plus que de raconter la vérité. Les grands médias ne vous informent pas vraiment, ils vous disent comment vous devriez vous sentir; et dans le cas présent, on vous dit d’avoir peur, d’être «inquiet».

Mais quand est-il réellement? Où en sommes-nous après une dizaine de jours d’hystérie médiatique?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle samedi l’existence de 615 cas confirmés de grippe A (H1N1) dans le monde. Elle dénombre plus d’une quinzaine de pays touchés, dont le Mexique, au premier chef, avec 454 cas confirmés par l’OMS et 19 décès.

Les bilans ci-dessous ont été établis en croisant les données disponibles les plus récentes. Pour le Canada, nous avons indiqué les données confirmées par les autorités du pays. (Source)

• 159 cas aux États-Unis, dont 1 mortel
• 85 au Canada
• 20 en Espagne
• 15 au Royaume-Uni
• 6 en Allemagne
• 4 en Nouvelle-Zélande
• 2 en France
• 3 en Israël
• 4 au Costa Rica
• 1 en Autriche
• 1 au Danemark
• 1 en Suisse
• 1 aux Pays-Bas
• 1 Hong Kong
• 1 Danemark
• 1 en Corée du Sud
• 1 en Italie
• 1 en Irlande

Se pourrait-il qu’il y ait eu mensonge politique et désinformation médiatique concernant la pandémie porcine? Il semble bien que ce soit le cas puisque plusieurs médias se sont rétractés, vu l’exagération de la menace. Il faut mettre les choses en perspective.

L’OMS a augmenté l’alerte à cinq sur une échelle maximum de six, avec seulement 19 morts. Cela est bien peu en comparaison avec les 36,000 cas de mortalité causée par l’influenza à chaque année, aux États-Unis. N’ont-ils pas un peu paniqué ici?

La ministre de la Santé, José Angel Cordova, a par ailleurs fait valoir que la maladie était «moins mortelle» que la grippe aviaire ou le SRAS, apparu à la fin 2002. Il assure que les malades s’en sortaient bien s’ils étaient traités rapidement. (Source)

Il apparait que la machine médiatique s’est emballé un peu trop rapidement et plusieurs d’entre eux ont dû se calmer:

La grippe porcine commence à prendre des allures moins menaçante, rapporte Associated Press;

L’ambassadeur mexicain: la grippe a été exagérée, rapporte The Hill;

Le Mexique commence à relâcher ses restrictions, rapporte la BBC;

– Le Los Angeles Times explique que 5% à 20% de la population américaine contracte l’influenza et que 36,000 Américains en meurent annuellement, ce qui constitue un taux de mortalité de 0,06% à 0,24%.

Le taux d’infection de la grippe porcine se situe en deçà de 0,005%. Pourquoi donc tout ce tapage d’hystérie médiatique?

Une diversion pour faire oublier les vrais enjeux politiques et économiques

Au niveau politique, il est indéniable que les scandales de la torture, de la crise économique et d’espionnage israélien à travers le lobby de l’AIPAC aux États-Unis prennent de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure que les gens commencent à comprendre ce qui s’est réellement passé et qui sont les responsables. Le pays a été mené à la ruine financièrement – et cela se poursuit toujours sous Obama, mené en guerre d’agression contre Irak et l’Afghanistan sous de faux prétextes, mensonges et à coup d’extractions de faux aveux par la torture pour «prouver» le lien entre Saddam Hussein et l’Al Qaïda.

D’un autre côté, nous avons l’écroulement financier des États-Unis orchestré par les banquiers et autres institutions financières qui ont tout fait pour dérèglementer le secteur bancaire et financier pour ensuite jouer et tout perdre au grand casino mondial des produits dérivés et exotiques toxiques. Plusieurs de ces mêmes acteurs se retrouvent maintenant dans le gouvernement Obama, qui lui, vient de passer un budget catastrophique pour le futur des États-Unis:

À première vue, la proposition budgétaire (2009-10) a toutes les apparences d’un programme expansible, d’un «Second New Deal» axé sur la demande, la création d’emploi, la restauration des programmes sociaux démolis et la relance de l’économie réelle.

La réalité est tout autre. L’espoir de M. Obama est basé sur un gigantesque programme d’austérité. Toute la structure fiscale est anéantie, sens dessus dessous.

En vérité, il s’agit de la réduction la plus radicale des dépenses publiques de l’histoire des États-Unis, menant à la dévastation sociale et à l’appauvrissement potentiel de millions de personnes.

L’espoir de Barack Obama sert largement les intérêts de Wall Street, des entrepreneurs oeuvrant dans la défense et des conglomérats du pétrole. En revanche, les «sauvetages» bancaires de MM. Bush et Obama conduisent les États-Unis dans une crise accélérée de la dette publique et les bouleversements économiques et sociaux qu’ils provoquent sont potentiellement dévastateurs.

Soumis au Congrès le 26 février 2009, le budget du président Obama envisage des dépenses de 3,94 billions de dollars pour l’exercice financier 2010 (débutant le 1er octobre 2009), une hausse de 32 pour cent. Selon les estimations préliminaires de l’Office of Management and Budget, les revenus totaux pour ce même exercice sont de l’ordre de 2,381 billions de dollars.

Le déficit prévu (selon le discours du président) atteint les 1,75 billions, soit presque 12 pour cent du produit intérieur brut (PIB) américain.

La guerre et Wall Street

Il s’agit d’un «budget de guerre». Les mesures d’austérité frappent tous les principaux programmes de dépenses fédéraux à l’exception 1) de la Défense et la guerre au Moyen-Orient ; 2) du sauvetage bancaire de Wall Street ; 3) des paiements d’intérêts sur l’exorbitante dette publique.

Le budget détourne les recettes fiscales vers le financement de la guerre et légitime leur transfert frauduleux à l’élite financière par le biais des «sauvetages bancaires». (Source: La débâcle fiscale des États-Unis, par Michel Chossudovsky)

Voilà qui risque de rendre bien des gens furieux. Crise économique, pandémie, peu importe, les plans sont prêts pour l’implosion sociale et l’imposition de la loi martiale avec son lot de camps d’internement et la suspension des droits et libertés. Il en était question dans l’article «Camps d’internement du Homeland Security & du FEMA en cas troubles civils» et celui de Michel Chossudovsky «Les États-Unis se préparent pour l’implosion sociale».

La débâcle financière a déclenché l’émergence d’une crise sociale latente à travers les États-Unis.

La confiscation frauduleuse d’épargnes de toute une vie et de fonds de pension, ainsi que l’appropriation des recettes fiscales pour financer les «sauvetages bancaires» de billions de dollars sont en jeu, et servent ultimement à remplir les poches des plus riches des États-Unis.

Cette crise économique est en grande partie le résultat de manipulation financière et de fraude délibérée au détriment de populations entières, ce qui mène à une nouvelle vague de faillites corporatives, de chômage et de pauvreté généralisés.

La criminalisation du système financier mondial, caractérisé par un «réseau bancaire fantôme», a entraîné la centralisation du pouvoir bancaire et une concentration sans précédent de richesses personnelles.

Au Mexique, le président Felipe Calderon a été élu dans la controverse et possiblement par fraude électorale. Le Mexique est en train de verser dans une guerre civile entre les cartels de la drogue qui contrôle le tiers du pays et le gouvernement corrompu qui leur mène une lutte armée sans précédent. On a besoin d’une diversion pour justifier l’imposition d’un État répressif par des mesures draconiennes dans l’espoir de conserver l’ordre établit.

Donc, il y a beaucoup de raisons de vouloir faire oublier les vrais enjeux actuels, de créer une diversion à l’aide d’une peur soudaine d’épidémie de virus dangereux. C’est une diversion politique très utile pour ceux qui sont présentement sous les projecteurs et dans la mire du public.

Mais ce qui est encore plus préoccupant, c’est que dans le cas où nous ferions face à une réelle épidémie ou pandémie de grippe porcine, aviaire ou autre, des plans bien réels ont été élaborés par les gouvernements du Canada, des États-Unis et du Mexique. Des plans qui ont de quoi laisser pantois lorsqu’on les examine de plus près. Il s’agit de mesures d’urgences, de vaccinations de masse et quarantaines restreignant nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées. Étant donné que ce volet à lui seul mérite un article au complet, j’y reviendrai plus en détail dans la troisième partie qui clôturera cette série spéciale.

L’industrie mondiale de la viande & le complexe pharmaceutique

«Une fois de plus, l’industrie mondiale de la viande semble être au centre de l’histoire, s’obstinant à nier toute responsabilité, alors que le poids de l’évidence concernant son rôle ne cesse de s’accroitre», rapporte le groupe GRAIN.

Un aspect de cette «crise» qui quasiment passé sous un silence total par les médias et les politiciens, c’est l’épineuse question du rôle de l’industrie de l’élevage d’animaux. Épineuse parce qu’elle touche le très puissant lobby des multinationales qui veulent protéger leurs revenus, mais aussi parce qu’il s’agit de la salubrité et la sécurité de notre chaine alimentaire qui est en question. L’industrie porcine s’est plaint du fait que leurs ventes avaient dramatiquement baissées depuis qu’on a nommé le nouveau virus de l’influenza de «grippe porcine», minant ainsi la confiance des consommateurs. On peut apprécier l’influence et les moyens que ce puissant lobby possède lorsqu’on constate qu’il peut amener l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Nations unies à changer le terme de «grippe porcine»:

Par ailleurs, l’OMS a cessé jeudi de parler de grippe porcine, pour reprendre le terme scientifique de virus H1N1 de type A (A/H1N1), afin d’éviter la confusion sur un risque lié aux porcs.

Dans un autre article, on apprend que des porcs de l’Alberta ont été infectés par la grippe A(H1N1), mais encore une fois, nous pouvons voir la main du lobby des producteurs de porcs à l’action pour nous rassurer immédiatement:

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’aucune preuve ne permettait de croire que des porcs transmettaient le virus aux humains ou que la consommation de viande de porc posait un risque.

Des tests génétiques ont révélé que les porcs de l’Alberta ont été infectés par le virus responsable de cas de grippe en Californie, au Mexique et ailleurs dans le monde.

Le porte-parole d’Alberta Pork, un groupe de producteurs de porc albertain, a affirmé qu’il était principalement préoccupé par l’impact que cela pourrait avoir sur l’exportation d’animaux vivants aux États-Unis. «C’est notre grande préoccupation», a affirmé Herman Simons.

Plus tôt cette semaine, l’OMS a délaissé le terme «grippe porcine», après que les producteurs de porcs eurent fait part de leur mécontentement et à la suite d’une baisse des ventes de porc. La grippe porte désormais le nom scientifique «grippe A(H1N1)».

En Alberta, l’industrie du porc se chiffre autour de 50 millions de dollars. Mangez du porc, tout va bien, nous dit l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA):

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) juge dans un communiqué que «les risques que ces porcs transmettent le virus à des personnes est très faible».

Craignant que la découverte ne porte un coup dur aux producteurs de porc canadiens, elle a aussi affirmé que «la salubrité de l’approvisionnement alimentaire n’est pas menacée, et que le porc canadien est toujours sûr».

Pourtant, il se trouve que l’industrie de la viande a été à de maintes reprises le foyer d’épidémies et de mutations dangereuses de virus.

Je vous recommande fortement la lecture de cet article du groupe GRAIN, si ce n’est pas déjà fait: Un système alimentaire qui tue: La peste porcine, dernier fléau de l’industrie de la viande.

En voici un important extrait:

Ce n’est pas la première fois, et ce n’est sans doute pas la dernière, que les agro-industriels dissimulent des épisodes de maladies infectieuses, mettant ainsi des vies en péril.

Cela fait des années que les experts avertissent que le développement des grandes fermes d’élevage industriel en Amérique du Nord ont créé un foyer idéal pour que puissent émerger et se répandre de nouvelles souches de grippe extrêmement virulentes. «Parce que les élevages fortement concentrés ont tendance à rassembler d’importants groupes d’animaux sur une surface réduite, ils facilitent la transmission et le mélange des virus», expliquaient des scientifiques de l’agence nationale des instituts de santé publique américaine (NIH). Trois ans plus tôt, Science Magazine avait sonné l’alarme en montrant que la taille croissante des élevages industriels et l’usage répandu des vaccins qui y est fait accéléraient le rythme d’évolution de la grippe porcine. C’est la même chose avec la grippe aviaire: l’espace surpeuplé et les conditions insalubres qui règnent dans ces élevages permettent au virus de se recombiner et de prendre de nouvelles formes très aisément. Quand on en est à ce stade, la centralisation inhérente à l’industrie garantit que la maladie est disséminée partout, par l’intermédiaire des matières fécales, de la nourriture animale, de l’eau ou même des bottes des ouvriers. Et pourtant, si l’on en croit les centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), «il n’existe pas de système national officiel de surveillance pour déterminer quels sont les virus les plus répandus dans la population porcine américaine.» La situation est la même au Mexique.

Les élevages industriels sont souvent pires que les petits éleveurs, comme nous l’explique GRAIN:

Les élevages industriels sont de véritables bombes à retardement pour les épidémies mondiales. Et pourtant, il n’existe toujours pas de programmes qui permettent d’y faire face, ni même de programmes indépendants de surveillance des maladies. Personne parmi les gens haut placés ne semble s’en soucier et ce n’est sans doute pas un hasard que ces fermes soient souvent situées parmi les communautés les plus pauvres, qui paient très cher pour faire entendre la vérité. Pis encore, nous dépendons tellement de ce système aux limites de l’explosion pour une bonne part de notre alimentation que la tâche principale des agences gouvernementales de sécurité alimentaire semble être désormais de calmer les peurs et de s’assurer que les gens continuent à manger.

C’est exactement le cas au Mexique où il est suspecté que le foyer de contamination soit dans des élevages industriels d’animaux d’abattoir.

Peut-être le savez-vous déjà, mais le premier cas de grippe porcine rapporté au Mexique est celui d’un gamin de quatre ans de La Gloria, un gros village proche de la ville de Perote, dans l’État mexicain de Veracruz. Or il se passe des choses terribles à La Gloria depuis qu’un gigantesque élevage de porcs, Granjas Carroll, s’est installé sur place. Il s’agit d’une filiale du géant de l’Américain Smithfield Foods, plus gros producteur mondial de porcs.

Ce qui est proprement insupportable, c’est que les habitants de La Gloria – 3 000 habitants – se plaignent depuis des années des pollutions de la porcherie et depuis des mois d’un syndrome grippal qui défie l’entendement. Le quotidien La Jornada a même publié le 4 avril un article apocalyptique (ici), donc près d’un mois avant l’alerte en cours.

À cette date, trois enfants étaient morts, et 60% de la population locale souffraient d’affections respiratoires diverses, souvent atypiques. 60 % ! Commentaire du journaliste de La Jornada : «Les habitants, qui ont d’excellentes raisons de le penser, attribuaient l’origine de leurs infections à la présence de la porcherie industrielle Granjas Carroll». (Source)

Voici une vidéo illustrant l’ampleur du problème de salubrité.

Entre temps, l’industrie pharmaceutique fait fortune avec la crise. C’est une excellente nouvelle pour Roche, Gilead et Glaxo Smithkline qui détiennent le monopole sur les médicaments «choisis» par les gouvernements pour lutter contre l’épidémie, tels que les antiviraux Tamiflu et Relaxin.

Comme par magie, dans un rapport annuel de 2008 remis à ses actionnaires et investisseurs la compagnie pharmaceutique Chugai Pharmaceutical Co., LTD, a prédit que les ventes du Tamiflu augmenteraient de 531% in 2009 (Rapport annuel 2008 – Chugai Pharmaceutical). Comme vous le savez probablement déjà, les médias et les gouvernements ont fait la promotion du Tamiflu comme étant la médecine numéro un pour combattre la grippe porcine. Pourtant, le Times of London rapportait le témoignage d’un docteur et expert en grippe aviaire que le Tamiflu ne fonctionne pas et selon cette revue qui a effectué des tests avec le Tamiflu, il n’est pas efficace contre le même virus aviaire et contre plusieurs autres. Le Times magazine et le Wall Street Journal rapportaient des études qui jetaient le doute sur l’efficacité du Tamiflu. Il possède des effets secondaires affectant le comportement. Selon le respecté journal d’Australie, le Sydney Morning Herald, 18 décès juvéniles seraient survenus après l’utilisation du Tamiflu. Le Japon a interdit son usage sur des adolescents.

On demande à la population de faire confiance au gouvernement et aux compagnies pharmaceutique, et de se plier à de potentiels programmes de vaccinations de masse, dans le but du bien commun. Mais d’un autre côté, on observe des compagnies comme Baxter qui veut bien profiter de la crise en prétendant vouloir nous sauver, alors qu’il y a quelques mois ils avaient mélangé des virus vivants de la grippe aviaire H5N1 à du matériel pour fabriquer des vaccins contre la grippe saisonnière et qui fait présentement l’objet de poursuites judiciaires pour avoir utilisé des ingrédients dangereux dans ses vaccins pour maximiser ses profits.

Que dire de ces campagnes de propagande et de peur de 1976 qui suite à l’apparition de la première contamination de grippe porcine (H1N1) provenant de la base militaire de Fort Dix, New Jersey, entrainera une campagne de vaccination forcée et discutable de 40 millions d’Américains par le gouvernement américain? Les compagnies pharmaceutiques ont fait une fortune avec les ventes de vaccins, mais 500 personnes subiront des dommages neurologiques permanents et 50 autres vont en décéder. Tout cela pour 200 soldats infectés par la grippe porcine et un décès.

L’industrie pharmaceutique devrait être considérée comme étant une partie des soins de santé qui eux, devraient être considérés comme un service de base et essentiel avec tout ce qui s’y rattache. L’idée de nationaliser les compagnies pharmaceutiques est surement une piste de réflexion et un choix de société qui risque de s’imposer dans le but d’éviter les abus, les surcharges et brevets qui font en sorte qu’en bout de ligne, nous dépensons beaucoup trop d’argent pour satisfaire la logique capitaliste du profit à tout prix que nous payons de notre santé dû à des médicaments trop souvent dommageables et même mortels. Comment, en effet, espérer qu’il n’y aura pas de dérape éventuelle du système étant donné qu’il profite beaucoup plus lorsque les gens sont malades qu’en santé? De plus, le système de santé moderne tend à ignorer la médecine alternative qui ne peut être contrôlée par les intérêts privés, qui rapporte peu puisque l’utilisation des plantes et de la nature sont à la portée de tous et ce, quasiment gratuitement.

Conclusion

En conclusion, il semble que les intérêts des compagnies pharmaceutiques, des laboratoires militaires, du gouvernement, des compagnies d’élevage industriel et des médias sont contradictoires au bien de la population en général. Il y a un amalgame d’intérêts qui profitent directement d’une peur d’une pandémie, quelle soit réelle ou pas, que ce soit au niveau politique, corporatif ou médiatique. Mais peu d’intérêts réels existent pour protéger et informer adéquatement la population.

Pourquoi ne pas profiter de cet évènement pour entreprendre des débats et choix de société dans le but corriger les failles énormes de nos systèmes? Profitons-en pour s’informer véritablement, question de développer une résistance immunitaire contre la bêtise humaine, les campagnes de peur, de manipulation et de désinformation.

• Pour lire la troisième partie: Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

François Marginean

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La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I

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Image de Jerod Harris

Puisque les évènements nous y poussent, nous nous devons de mettre toutes les informations disponibles sur la table concernant les virus de la grippe aviaire, porcine et humaine. La panique est en train de se répandre à travers la planète et une chose est certaine: nous devons éviter de paniquer, de perdre le contrôle de nos réactions et de réagir dans la peur.

Il est important d’être le mieux informé possible pour déterminer comment répondre à une potentielle épidémie. Personne ne sait encore vraiment si nous risquons une réelle pandémie. Le but de cet article sera de vous apporter le plus d’information possible pour que vous puissiez vous faire votre propre idée. Il n’est pas suggéré qu’il y ait un lien entre tout ce qui est présenté, mais il est aussi possible qu’il y en ait. À vous de juger.

Les faits

La nouvelle souche d’influenza est une mélange génétique. Les autorités de la santé aux États-Unis enquêtent sur un nouveau type étrange de grippe porcine qui a déjà infecté des centaines de personnes en commençant au Mexique pour se répandre aux États-Unis, au Canada et jusqu’en Nouvelle-Zélande. Déjà plus de 150 personnes en sont mortes.

Vous pouvez consulter la carte Google pour suivre le développement de la contamination à travers le monde, ainsi que celle de Health Map.

*Le virus en est un d’influenza de type A désigné H1N1.

*Il est génétiquement différent du virus d’influenza saisonnier d’origine complètement humaine qui circule globalement depuis les dernières années. Le nouveau virus de la grippe contient un mélange d’ADN de virus d’origine aviaire, porcine et de souche humaine, incluant des éléments de grippe porcine provenant de l’Europe et d’Asie.

*Le virus de la grippe mutent continuellement, ce qui explique pourquoi les vaccins contre la grippe changent chaque année et ils peuvent échanger de l’ADN dans un processus nommé le réassortiment. La plupart des animaux ont ces virus, ou peuvent l’attraper, mais ils sont rarement transmissibles d’une espèce à l’autre.

De décembre 2005 à février 2009, 12 cas d’infection humaine avec la grippe porcine ont été confirmés, mais seulement qu’une personne aurait eu un contact avec des porcs. Il n’y avait aucune évidence de transmission entre humains.

*Les symptômes de la grippe porcine sont similaires à l’influenza saisonnier – une rapide montée de fièvre, toux, muscles endoloris et extrême fatigue. La grippe porcine semble causer davantage de diarrhée et de vomissements que la grippe normale.

*Les gens attrapent rarement la grippe aviaire. Les exceptions notables incluent la souche H1N1 qui a causé la pandémie de 1918 ainsi que la souche aviaire H5N1, qui a tué 257 des 421personnes infectées dans 15 pays depuis 2003, selon l’Organisation de la santé mondiale (OMS).

*La grippe saisonnière tue entre 250,000 et 500,000 par année globalement.

*Lorsqu’une nouvelle souche commence à infecter la population et devient capable de passer d’une personne à l’autre, elle peut causer une pandémie. La dernière eut lieu en 1968 et tua un million de personnes.

*En 1976, une nouvelle souche commença à infecter des gens et les autorités américaines de la santé débutèrent un programme de vaccination de masse. Plus de 40 millions de personnes seront vaccinées. Mais plusieurs cas de syndrome de Guillain-Barré – une condition sévère et possiblement fatale qui peut être liée aux vaccins – ont poussé le gouvernement américain à abandonner le programme. L’incident a mené à une méfiance répandue envers les vaccins en général. (Source)

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Les origines et particularités du virus de la grippe porcine

Selon des scientifiques et docteurs, ce virus « unique » de la grippe porcine est une combinaison inédite et jamais vue entre du matériel génétique de porc, d’oiseaux et d’humains. « Nous sommes très inquiets », a déclaré le porte-parole de l’OMS, Thomas Abraham. « Nous avons ce qui semble être un nouveau virus et il s’est propagé d’humain à humain ». Il a la fâcheuse caractéristique de ne pas être détectable par le système immunitaire. Mais est-ce une combinaison si inattendue que cela, alors que l’on sait que le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) parlait déjà de virus recombinants en 2005? À cela s’ajoute le fait qu’ils avaient annoncé qu’ils mélangeraient des virus de la grippe aviaire avec ceux de la grippe humaine pour se rendre compte que cette combinaison entre ces deux types d’influenza ne créait pas une nouvelle forme infectieuse.

Où est apparue la première contamination de grippe porcine (H1N1)? À Fort Dix, New Jersey, en 1976. Possiblement une création d’un laboratoire militaire américain. Environ 200 soldats seront contaminés et quelques autres vont mourir, ce qui aura pour effet d’entrainer une campagne de vaccination forcée et discutable de la part du gouvernement américain puisque qu’ils ne tarderont pas à s’apercevoir que les gens vaccinés commençaient à mourir non pas du virus, mais des vaccins.

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Image de cdc e-health

Il n’est pas rare que les médias rapportent le fait que des laboratoires universitaires et militaires américains s’échinent à manipuler des virus de la grippe aviaire. Cette nouvelle souche de grippe porcine (H1N1) que « personne n’a jamais vu », contient du matériel génétique de la grippe aviaire (H5N1). Comment CELA est-il possible?

CLG a couvert et accumulé en archives les étrangetés entourant le sujet de l’influenza durant les huit dernières années.

Voici un exemple éloquent et documenté de manipulation douteuse de dangereux virus. Pour bien le comprendre, nous devons retourner dans un passé pas si lointain.

En 2004, nous étions martelés avec la peur et la propagande que la grippe aviaire serait la prochaine pandémie.

Des études génétiques ont démontré que le virus aviaire (H5N1) présentait des similitudes quasiment identiques avec le virus de la grippe espagnole qui tua entre 30 et 100 millions de personnes dans le monde, selon les différentes estimations. C’est plutôt inquiétant dans la perspective où il a été admis en 2005 que des scientifiques essayaient intentionnellement de recréer le virus de la grippe espagnole de 1918. Ce virus avait complètement disparu de la face de la planète… jusqu’à ce que ces scientifiques le ressuscite.

Parlant de cette grippe espagnole, elle porte un nom trompeur puisque la vraie source d’origine ne fut pas l’Espagne, mais bien Fort Riley, une base militaire américaine du Kansas.

Mais les prédictions pandémie de grippe aviaire ne se réalisèrent pas parce que ce virus n’est pas vraiment contagieux. Le virus H5N1 avait besoin d’être mélangé à d’autres virus d’influenza plus contagieux, comme celui de la grippe porcine (utilisé comme arme biologique par la CIA contre Cuba en 1971), pour devenir le vrai tueur en série. Et comme par magie, le voilà!

En 2006, il a été rapporté que des scientifiques créaient intentionnellement de nouveaux types d’influenza en laboratoire, mêlant des virus aviaires et porcins ensemble.

Ce qui nous mène à demander comment il se fait que cette nouvelle épidémie nous saute au visage immédiatement après que le laboratoire militaire de Fort Detrick, au Maryland, ait annoncé la semaine passée qu’ils avaient perdus des échantillons. L’OMS a rapidement pris le soin de nous rassurer qu’il n’y avait pas d’évidence que l’épidémie de grippe porcine soit un acte de bioterrorisme. De son côté, les autorités de Fort Detrick ont déclaré que le matériel manquant aurait probablement été détruit. Rassurant.

Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’on laisse s’échapper des virus de laboratoire comme celui de la grippe espagnole de 1918, comme ce fut la cas en 2004. N’oubliez pas que le virus de la grippe espagnole est quasiment identique à celui de la grippe aviaire, avec quelques variations seulement.

C’est en 1976 que la dernière épidémie de grippe porcine a eu lieu, avec pour origine la base militaire de Fort Dix, au New-Jersey.

D’autres « erreurs » et actes inconcevables du conglomérat pharmaceutique

– En 2005, une souche d’influenza de 1957 ayant causé une pandémie tuant entre un et quatre millions de personnes, est trouvée dans des trousses de test de laboratoire qui furent envoyé dans 18 pays.

– Baxter International Inc. a admis en février 2009 que ses produits saisonniers contre la grippe étaient contaminés avec un virus vivant actif de la grippe aviaire de type H5N1.

Certains des produits contaminés qui contenaient un mélange du virus de la grippe H3N2 et de virus de la grippe aviaire H5N1 ont été vendu à des sous-contractants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne.

– Dans les années ‘80, une division du géant pharmaceutique mondial Bayer, Cutter Biological, a vendu pour des millions de dollars de produits infectés avec le HIV et l’hépatite C à des hémophiles à travers le monde. Le sang requis pour fabriquer ces produits fut prélevé dans des prisons américaines alors que ni les donneurs ou le sang donné étaient testés pour le HIV. De plus, le sang n’avait pas été stérilisé. (Source)

– En 2007, en Angleterre, le foyer de maladie de la vache folle qui a mis le pays en haute alerte avait comme origine un laboratoire gouvernemental en lien avec une compagnie pharmaceutique américaine.

Une épidémie ou une pandémie, c’est payant!

Comme il était discuté dans cet article:

Cette épidémie entrainerait une hausse instantanée de la demande pour les vaccins contre la grippe aviaire. Les profits des fabricants de vaccins comme Baxter pourraient être astronomiques si une telle panique avait lieu.

(…) c’est exactement ce qui s’était passé à l’automne 2005, alors que la panique avait été semée par le gouvernement de Bush qui disait qu’un minimum de 200 000 personnes pourraient mourir de la prochaine épidémie de grippe aviaire, un nombre pouvant atteindre 2,000,000 de personnes seulement qu’aux États-Unis. Cette campagne de peur avait justifié l’achat massif de 80 millions de doses de Tamiflu, un antiviral qui s’est révélé être par la suite pratiquement inutile. Les États-Unis avaient placé une commande de 20 millions de doses à 100 dollars l’unité, pour un total de 2 milliards de dollars. Mais qui fabrique le Tamiflu? La compagnie Roche, qui a reçu les droits de vente et de marketing exclusifs de Gilead Sciences Inc. il y a une quinzaine d’années. Gilead Sciences Inc. est la compagnie qui a développé le Tamiflu. Qui en était le directeur, deux ans avant d’être nommé au poste de Secrétaire à la défense dans l’administration Bush? Donald Rumsfeld. L’homme même qui possédait encore des actions dans la compagnie qui était pour profiter énormément (il empochera cinq millions de dollars) de la panique créée par le gouvernement Bush. (Source)

Ainsi, l’ancien Secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld a déjà profité de vaccins contre la grippe porcine dans le passé et maintenant, il semble qu’il en profitera de nouveau, tout comme Al Gore et son fond d’investissement.

D’autres firmes pharmaceutiques sont positionnées pour profiter énormément d’une telle pandémie possible. Les commandes de Tamiflu et autres vaccins seront grandes, d’autant plus que l’OMS a suggéré que le Tamiflu pourrait être efficace contre la grippe porcine. Même si ces médicaments ne fonctionnent pas toujours en plus d’avoir des effets secondaires, il restera le sentiment dans la population que les compagnies pharmaceutiques sont indispensables. Kleiner Perkins Caufield & Byers, BioCryst Pharmaceuticals (BCRX.O) et Novavax (NVAX.O) ont déjà vu leurs actions monter.

Le 9 mars dernier, Sanofi-aventis annonçait des investissements de 100 millions € pour construire une usine de vaccin grippal saisonnier et pandémique au Mexique.

Sanofi-aventis (EURONEXT : SAN et NYSE : SNY) annonce aujourd’hui la signature d’un contrat avec les autorités mexicaines, pour la construction d’une usine de production de vaccin contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d’euros.

L’annonce a été faite au cours d’une cérémonie en présence de MM. Felipe Calderon, Président du Mexique et Nicolas Sarkozy, Président de la République Française, en visite officielle au Mexique.

Cette usine sera construite et exploitée par sanofi pasteur, la division vaccins du Groupe sanofi-aventis, représenté par Chris Viehbacher, directeur général de sanofi-aventis. (Télécharger le communiqué de presse du 9 mars 2009) (Pour plus de détails, consultez cet article)

Prévention

Pour le moment, il semble que le virus soit transmissible principalement par contact d’une personne à l’autre. Il s’agit donc de bien se laver les mains et de désinfecter s’il y avait doute de contamination possible. Des recherches montrent qu’une carence en vitamine D était liée à de plus nombreux rhumes et grippes. (voir aussi cet article)

À suivre

Ce dossier est évidemment très lourd. C’est pourquoi la suite de cet article sera présentée la semaine prochaine. Nous y traiterons des mesures d’urgences, de vaccinations, des plans d’isolation et de quarantaine qui sont prévus par les gouvernements canadien, mexicain et américain en cas de pandémie. Nous aborderons aussi les enjeux et motivations politiques qui pourraient s’y rattacher et de l’utilisation des camps d’internement.

• Pour lire la deuxième partie: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II

• La troisième partie: Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

François Marginean

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Une cure de grippe aviaire et de mercure

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Photo de ibuzzo (flickr)

Le poisson, les vaccins et le mercure

Les agences gouvernementales comme Santé Canada et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis ont comme mission la protection de la santé publique. Enfin, c’est ce qu’on en dit et c’est ce qu’elles prétendent. Mais est-ce que les faits confirment ces prétentions? Voyons voir.

Nous avons tous entendu ces avertissements de ne pas trop consommer de poisson, car il contient des taux de mercure qui peuvent être nuisibles à la santé humaine.  Le mercure est toxique sous toutes ses formes organiques et sous tous ses états chimiques. Son utilisation est souvent règlementée, voire interdite.

L’effet de la toxicité du mercure chez l’homme se dévoilant sous sa forme vapeur commence par les voies respiratoires, pour se solubiliser dans le plasma, le sang et l’hémoglobine. Par le sang, il attaque les reins, le cerveau et le système nerveux. Le risque chez les femmes enceintes est aussi présent : cette toxine se déplace facilement au travers du placenta pour atteindre le fœtus. Même après la naissance les risques sont perdurent puisque le lait maternel est aussi contaminé. (Source)

À la fin du mois de janvier, on apprenait qu’une nouvelle étude avait trouvé des traces de mercure dans le sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS selon le signe anglais de High fructose corn syrup). Presque la moitié des échantillons de sirop de maïs à haute teneur en fructose commercial testés contenaient du mercure. Cet ingrédient se retrouvait dans environ un tiers des 55 produits de marques populaires de breuvage et nourriture testés dans l’étude, tel que le pain, les céréales, les barres de déjeuner, yogourt, soupe et condiments. En moyenne, les nord-américains consomment 12 cuillères à thé de HFCS par jour, ce qui est environ 5.5 fois les limites acceptables de mercure fixées par l’EPA qu’une personne peut absorber par jour. Le plus inquiétant, c’est les jeunes et autres grands consommateurs peuvent consommer jusqu’à 80% plus de HFCS que la moyenne.

Si nous sommes d’accord pour affirmer que le mercure est très toxique pour les gens, affectant et endommageant le système nerveux central et le cerveau, au point où on prend le soin d’avertir la population de ne pas trop manger de poisson, pourquoi est-il acceptable alors d’utiliser un préservatif dérivé du mercure (le thimérosal) dans plusieurs vaccins que l’on injecte à nos enfants et aux personnes âgées? Ou encore, dans les remplissages dentaires qui contenaient du mercure, comme les dentistes le faisaient il n’y a pas si longtemps?

Pas de panique. Rassurez-vous, le gouvernement du Québec et l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal vous assurent qu’il n’y pas de quoi s’en faire. Voici ce qu’ils en disent:

Le thimérosal est un agent de conservation à base de mercure utilisé dans le procédé de fabrication des vaccins et contenu dans certains flacons de vaccin à doses multiples afin de prévenir la croissance bactérienne et fongique et de stabiliser le vaccin de façon à en préserver l’efficacité dans le temps.

  • La quantité de thimérosal contenue dans les doses administrées aux bébés est minime et il ne permet  pas  une accumulation de mercure sanguin (démontré en 2003).  Contrairement au méthyl mercure présent partout dans l’environnement, le mercure présent dans le thimérosal des vaccins, l’éthyl mercure,  ne s’accumule pas dans l’organisme.
  • De nombreuses études, effectuées auprès d’environ 1 million d’enfants (au total), soit au Canada (Montréal), aux ÉU, en Angleterre, au Danemark, ne trouvent aucun lien entre les doses données de vaccins contenant du thimérosal et le développement de l’autisme. Pour ces études , une revue des dossiers des enfants a été effectué  jusqu’à l’âge de 10 ans (études publiées en 2002, 2003, 2004 et 2006). (Source)

Ils ont intérêt à avoir raison, car le nombre de poursuite en justice pour les cas d’autisme causés par le mercure contenu dans les vaccins continuent d’augmenter à un rythme effarant et si le lien venait qu’à être démontré, ce sont des poursuites de l’ordre de milliards de dollars qui seront entamées  contre le gouvernement et les compagnies pharmaceutiques.

Aux États-Unis, il y avait en 2008 plus de 4 900 poursuites en justice cherchant des indemnisations pour les dommages causés par le mercure contenu dans les vaccins pour enfants. Le lien a toujours été refusé par les compagnies pharmaceutiques et par le gouvernement. Mais pour la première fois, il y a eu une poursuite l’année dernière qui fut admise en cour par le gouvernement américain.

Il s’agit d’un cas d’une fillette qui a développé de l’autisme après avoir reçu une batterie de vaccins. La poursuite contre le gouvernement fut admise en cour de justice après que le personnel médical de la HHS Division of Vaccine Injury Compensation (DVIC) ait revu son cas pour en venir à la conclusion que « la demande de compensation était appropriée ». Les docteurs ont concédé que la fillette était en bonne santé et s’était développée normalement jusqu’à l’âge de 18 mois, moment où elle a reçu une batterie de vaccins contre neufs maladies d’un seul coup, dont deux qui contenaient du thimérosal. Quelques jours plus tard, elle commençait une spirale descendante dans une cascade de maladies et de problèmes pour se terminer sept mois plus tard avec un cas d’autisme diagnostiqué par le docteur Andrew Zimmerman, un important neurologiste de la clinique de neurologie de l’hôpital pour enfants Kennedy Krieger. Elle présentait des symptômes d’autisme comme la perte de réponse à des directions verbales, perte de capacités du langage, pas de contacts visuels, perte du lien relationnel avec autrui, insomnie et des hurlements incessants, pour ne nommer qu’eux.

Une enquête du gouvernement américain admet maintenant le lien possible entre l’autisme et les vaccins. Les cas d’autisme sont passés de 1 enfant sur 100 000  il y a vingt ans, à 1 enfant sur 175 aujourd’hui, chiffre du Centers for Disease Control and Prevention. Les doses vaccinales ont augmentées de trois fois aux États-Unis. Lorsque les effets cumulatifs des quantités de thimérosal que les enfants reçoivent à travers la trentaine de vaccins furent finalement mesurés en 1999, la FDA a découvert que les jeunes enfants recevaient plus de 100 fois les doses maximales sécuritaires fixées par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) dès l’âge de 18 mois.

Pour les parents qui voudraient en connaitre plus sur les ingrédients contenus dans les vaccins avant de les injecter dans le sang de leurs enfants, il y a une liste des ingrédients que vous pouvez consulter ici. En plus du thimérosal, vous découvrirez que plusieurs contiennent plusieurs autres ingrédients à faire sourciller, tel que des organismes génétiquement modifiés (OGM), des organismes clonés, des virus vivants, des fluides d’animaux , du formaldéhyde, des éléments d’aluminium, du MSG et plus.

À Chicago, le Homefirst Medical Services traite des milliers d’enfants qui n’ont jamais été vaccinés. Le docteur Mayer Eisenstein a déclaré que des 30 000 ou 35 000 enfants non-vaccinés qu’ils ont traités au fil des ans, aucun cas d’autisme ne fut répertorié. Même situation pour les enfants des Amish qui ne sont pas vaccinés.

Ainsi donc, au lieu de prendre la chance suicidaire d’avouer que le mercure dans les vaccins et les remplissages dentaires sont nocifs et toxiques, la FDA qui était prise dans un paradoxe en nous avertissant du danger de la présence du mercure dans le poisson en même temps qu’elle nous assure que celui contenu dans les vaccins et les remplissages dentaires est sans danger, a décidé de déclarer que le poisson contaminé au mercure est sain et sans danger pour les bébés, les enfants et les femmes enceintes.

Puisque déjà engagée sur cette route de la protection des intérêts des compagnies pharmaceutiques, alimentaires et du gouvernement au détriment de la population, la FDA a récemment annoncé que la mélamine contenue dans la nourriture pour enfants était aussi sans danger pour la santé et même chose pour le Bisphénol-A que le Canada vient de bannir.

Bayer et les produits contaminés au HIV et l’hépatite C

La réalité est à confondre les anticomplotistes les plus crédules. Dans les années ’80, une division du géant pharmaceutique mondial Bayer, Cutter Biological, a vendu pour des millions de dollars de produits infectés avec le HIV et l’hépatite C à des hémophiles à travers le monde. Le sang requis pour fabriquer ces produits fut prélevé dans des prisons américaines alors que ni les donneurs ou le sang donné étaient testés pour le HIV. De plus, le sang n’avait pas été stérilisé.

Dès que la FDA a découvert le problème, ils ont demandé à Bayer de ne pas vendre ces produits contaminés aux États-Unis, tout en prenant soin de garder l’affaire silencieuse. Bayer continuera de vendre consciemment pendant plus d’un an des produits contaminés à des hémophiles de pays étrangers comme le Canada, l’Angleterre, l’Espagne, le Japon, Taiwan, la France, l’Argentine, la Malaisie, l’Indonésie, Hong Kong, Singapour, le Mexique, le Costa Rica, le Brésil, les Philippines et à plus de 7000 Américains alors même qu’ils avaient une nouvelle version plus sécuritaire. Il est estimé qu’environ 15 000 canadiens sont décédés du SIDA causé par la contamination des produits de Bayer. (Voir toutes les sources concernant ce dossier ici)

Étant donné que la logique capitaliste d’une compagnie est de faire de l’argent à tout prix, la compagnie a décidé de vendre ses produits contaminés au détriment de la vie de milliers de personnes qui furent par la suite contaminées par le HIV en utilisant les produits de Bayer, question de rentabiliser leurs investissements. Telle est la logique du système.

Baxter et le virus H5N1 de la grippe aviaire

Baxter International Inc. a admis le mois dernier que ses produits saisonniers contre la grippe étaient contaminés avec un virus vivant actif de la grippe aviaire de type H5N1. Un officiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’ils suivaient de proche l’enquête ouverte autour des évènements qui ont eu lieu dans les laboratoires de Baxter à Orth-Donau, en Autriche. Ce qui reste sans réponse sont les circonstances entourant l’incident dans ces laboratoires.

Certains des produits contaminés qui contenaient un mélange du virus de la grippe H3N2 et de virus de la grippe aviaire H5N1 ont été vendus à des sous-contractants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne.

L’incident de contamination, qui est sous enquête dans quatre pays européens, est devenu apparent après qu’un des sous-contractants en République tchèque ait inoculés des furets avec les produits de Baxter résultant en la mort de ceux-ci. Les furets ne meurent normalement pas suite à l’exposition du virus humain H3N2. Les autorités de la santé publique qui ont décrit l’incident de « sérieuse erreur » de la part de Baxter, ont assumé que la mort des furets signifiait que le virus H5N1 contenu dans ces produits était vivant et actif.

Ce processus de mélange entre deux virus est nommé évolution par réassortiment des gènes. « C’est une des deux manières dont les épidémies virales se produisent » rapportait un article de The Canadian Press.

Un certain nombre de virus à ARN, dont le génome est constitué de plusieurs fragments, possèdent la propriété, lors d’une infection d’un même hôte par deux virus proches, de pouvoir échanger les différents gènes. Ce processus original est appelé réassortiment.
Les virus de la grippe A constituent un modèle bien connu d’évolution par réassortiment. Il s’agit de virus à génome segmenté, comprenant huit fragments d’ARN. Expérimentalement, par co-infection de cellules permissives au moyen de virus différents, il est possible de générer de nouveaux virus par le réassortiment des gènes lors de l’assemblage des virus. Ce phénomène existe également dans la nature et constitue un des supports de l’évolution des virus grippaux.

Les virus de grippe A (H2N2 et H3N2) apparus lors des deux dernières pandémies en 1957 et 1968 résultent de réassortiments génétiques entre virus humains et aviaires. Il a été postulé que le porc aurait joué le rôle de l’hôte intermédiaire au niveau duquel, à la faveur d’une co-infection, les réassortiments se seraient produits. (Source)

Il n’y a pas eu de suggestion jusqu’à maintenant qu’il y a eu réassortiment dans le cas de Baxter. Il demeure que cette histoire a des implications importantes. Le virus aviaire H5N1 est potentiellement mortel mais se transmet encore difficilement aux humains. Par contre, le virus de la grippe H3N2 est facilement transmissible et contagieux. Si une personne venait qu’à être exposé aux deux virus simultanément, elle pourrait servir d’incubateur à une nouvelle variété hybride qui pourrait se transmettre facilement aux autres personnes.

Cependant, il est important de souligner qu’un aspect clef de cette histoire est qu’il est virtuellement impossible pour un virus de la grippe aviaire de faire son chemin jusque dans des vaccins « par accident ». La conclusion choquante à laquelle on en vient est que cet évènement ne pouvait pas être un accident. Pourquoi? Parce que Baxter International adhère à quelque chose nommé BSL3 (Biosafety Level 3) – un ensemble de protocoles de sécurité en laboratoire pour prévenir la contamination croisée du matériel. Sous ce protocole de conduite BSL, il est impossible pour un virus vivant et actif de contaminer du matériel pour la production de vaccins destiné à être acheminé à des vendeurs autour de la planète.

Ceci nous laisse avec seulement deux possibilités pour expliquer ce grave incident:

Possibilité #1: Baxter ne se conforme pas aux directives de sécurité BSL3, ou bien ils négligent tellement leur travail qu’ils causent des erreurs monumentales qui menacent le reste de l’humanité. Si c’est le cas, alors pourquoi injectons-nous ces vaccins de Baxter à nos enfants?

Possibilité #2: Un employé dérangé (ou un plan psychopathe de la direction) est présent à Baxter, où des virus vivants de la grippe aviaire ont été intentionnellement placés dans le matériel pour vaccins dans l’espoir qu’ils soient injectés à des humains, déclenchant ainsi une épidémie globale de la grippe aviaire.

Cette épidémie entrainerait une hausse instantanée de la demande pour les vaccins contre la grippe aviaire. Les profits des fabricants de vaccins comme Baxter pourraient être astronomiques si une telle panique avait lieu.

Avant que les anticomplotistes s’énervent trop, il faut se rappeler que c’est exactement ce qui s’était passé à l’automne 2005, alors que la panique avait été semée par le gouvernement de Bush qui disait qu’un minimum de 200 000 personnes pourraient mourir de la prochaine épidémie de grippe aviaire, un nombre pouvant atteindre 2 000 000 de personnes seulement qu’aux États-Unis. Cette campagne de peur avait justifié l’achat massif de 80 millions de doses de Tamiflu, un vaccin qui s’est révélé être par la suite pratiquement inutile. Les États-Unis avaient placé une commande de 20 millions de doses à 100 dollars l’unité, pour un total de 2 milliards de dollars. Mais qui fabrique le Tamiflu? La compagnie Roche, qui a reçu les droits de vente et de marketing exclusifs de Gilead Sciences Inc. il y a une quinzaine d’années. Gilead Sciences Inc. est la compagnie qui a développé le Tamiflu. Qui en était le directeur, deux ans avant d’être nommé au poste de Secrétaire à la défense dans l’administration Bush? Donald Rumsfeld. L’homme même qui possédait encore des actions dans la compagnie qui était pour profiter énormément de la panique créée par le gouvernement Bush. (Source)

Voilà donc ce qu’on propose à la population: une cure de grippe aviaire et de mercure. Rien de moins. Tout est normal, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Rassurez-vous, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…

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