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L’état d’indolence

INDOLENCE

Prononciation : in-do-lan-s’
s. f.

Sens 1

Terme de médecine. Privation de sensibilité physique. L’indolence d’une tumeur.
Sens 2

Terme de philosophie. État d’une âme qui ne s’émeut de rien, ni du bien, ni du mal. L’indolence des stoïciens est difficile à concevoir. Épicure disait que c’était dans l’âme qu’il fallait planter l’indolence.

En ce sens, il vieillit.
Sens 3

État d’une personne peu sensible à ce qui touche ordinairement les autres hommes.
Sens 4
Nonchalance amoureuse des aises.
ÉTYMOLOGIE
Lat. indolentia, de indolens, indolent.

Au Québec, depuis quelques années, nous vivons une période d’apathie et de cynisme. C’est le constat que fait un de mes collègues blogueur Stéphane Lessard. En fait, il blâme la situation actuelle du Québec au fait que nous sommes trop passifs. Mais pourquoi au fait, le sommes nous?

Oublions les problèmes d’ordre économique que notre modèle québécois cause et le fait que nous fonçons allègrement sur un mur et le fait que notre dette est la 5e plus élevée de tous les pays industrialisés. Même si les Bill Gates et Warren Buffet de ce monde venaient nous signer un chèque pour tout payer, nous aurions quand même un problème. Le problème de fond n’est pas le coût de notre état-providence, mais le fait qu’il corrompt la relation entre l’état et le citoyen.

Dans notre belle province, comme dans la plupart des pays développés, l’état s’est accaparé progressivement de toutes nos responsabilités d’adultes. De la garde de nos enfants, nos soins de santé, le soin de nos ainés, l’état nous prend en charge du berceau à la tombe, de sorte que nous nous retrouvons coupés de nos instincts primaires, en commençant par notre instinct de survie. C’est d’ailleurs la raison pourquoi nous avons si peu d’enfants.

Dans l’érosion du sens des responsabilités, l’Europe mène le bal, tandis que les États-Unis ferment la marche. Nous nous retrouvons quelque part entre les deux. Le Québec se retrouve avec une décrépitude quelque peu plus avancée que le reste du Canada. Pour donner une idée de proportions, la Californie, qui doit faire des contorsions extrêmes pour ne pas se retrouver en faillite, a 30 millions d’habitants et le Québec en a 7,5 millions, mais les deux ont à peu près le même nombre d’employés publics. Ça vous donne un peu les proportions gargantuesques de l’état québécois, et à quel point cet état est incrusté dans toutes les facettes de nos vies. Au Québec, il est difficile de mettre un pied devant l’autre sans la permission de l’état.

Nous en avons développé une telle dépendance que pendant la dernière campagne électorale fédérale, au débat des chefs, plutôt que de demander d’exiger des solutions aux problèmes de notre système de santé, par exemple, ou de nos problèmes d’infrastructures, une dame n’a rien trouvé de mieux à demander aux chefs que de lui dégoter un emploi.

Ici au Québec, il devient de plus en plus difficile de trouver une entreprise qui ne reçoit aucune subvention, pourtant si seulement 2% de vos revenus proviennent du gouvernement, ça leur donne le droit de véto sur 100% de vos activités. Pour un individu, c’est encore pire. Juste le fait d’avoir l’état comme seul fournisseur de soins de santé lui donne le pouvoir de règlementer pratiquement tout dans votre vie. Après tout, si l’état paye pour vos soins de santé, il a tout intérêt à éviter que vous ayez besoin de soins. C’est l’argument derrière toute une panoplie de restrictions à vos liberté comme le port du casque obligatoire sur une moto, les ceintures de sécurité, la guerre au tabagisme, à la malbouffe et aux drogues. On a pas encore des nutritionnistes qui viennent prendre l’inventaire de notre frigo, mais il paraît qu’ils le font en Grande Bretagne. Ils ne sont pas encore sur le point de confisquer vos Jos Louis, mais ça viendra sûrement bientôt.

S’ils ne peuvent pas vous contrôler au nom de votre propre santé, il le feront au nom de celle de la planète. Depuis près de deux ans maintenant, la théorie selon laquelle ce sont nos émissions de gaz carbonique qui sont responsables de changements climatiques est tranquillement en train de se faire découdre. Même que le programme CLOUD du CERN a récemment démontré que l’influence du soleil sur les rayonnements cosmiques aurait une bien plus grande influence sur le climat que le CO2. Le soleil a une influence sur le climat? Qui l’eût cru! Malgré tout, nos gouvernements ne cessent de multiplier les mesures contre les émissions de carbone, quitte à nous retourner à l’âge de pierre. Il y a quelques années en Grande Bretagne (encore!), on a proposer d’imposer une surtaxe de 20% à ceux qui font des fréquents voyages. Naturellement, ce genre de chose n’aura pas lieu de restreindre les mouvements de gens comme Al Gore ou Michael Moore, mais ça restreint sérieusement le mouvements du reste du monde.

On s’amuse souvent à dire que tous les hommes ont soif de liberté, mais si l’histoire des pays développés depuis 1945 prouvent une chose, c’est qu’entre la liberté individuelle et la sécurité de l’état, les gens voteront plus souvent qu’autrement pour la sécurité et abandonneront leurs libertés. Mais une cage, aussi douillette qu’elle puisse être, demeure une cage.

Une fois qu’ils ont réussi à réguler votre comportement, ils commenceront aussi à réguler ce que vous devez penser. Les mésaventures de Mark Steyn et Ezra Levant avec les commissions des droits de l’homme canadiennes on démontré que pour une profession qui se croit courageuses, il y a plus d’un journaliste qui soit très content de se réfugier dans le conformisme de la rectitude politique. Il est impressionnant de savoir que 85% des journalistes québécois soi-disant « professionnels » ne voient aucun problème à voir leur profession microgérée par l’état. Qu’il puissent ensuite se réclamer indépendants tient de l’équivalent d’un bretzel intellectuel. Tous les champs d’action supposés être les avant-postes de l’indépendance d’esprit, l’art, les écoles ou les médias; ont soit une relation ambiguë avec ou carrément dépendante du gouvernement. Produire un film ici consiste à laisser un organisme gouvernemental nous subventionner pour ensuite produire un matériel osé et avant-gardiste qui ne nuit nullement à l’état.

Puis il vient un temps où même les mots deviennent des incitations à la haine. La moindre critique non-conforme au consensus social devient un crime. Ou simplement faire un lien vers un site internet que l’état juge haineux, peu importe les critères sur lesquels ce jugement repose, devient passible d’amende ou pire.

Comment expliquer que des adultes qui veulent avoir le choix de centaines de marques de céréales au supermarché ou de millions de chansons pour leur iPod, puissent ensuite abandonner tout choix en ce qui a trait à leur santé au seul gouvernement? Ne sommes-nous pas en train de devenir les ados les plus ridés du monde? Bons seulement à choisir notre collection de disques? Et encore! Ce n’est pas si sûr qu’en définitive, l’état nous laissera même choisir nos disques. L’état-providence nous tiendra toujours dans un état d’indolence.

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Classé dans Actualité, Philippe David

Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture


Par François Marginean

Image Flickr par zennon_11




Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture



Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L’Autre Monde 1er aout 2011

120 min / Radio de l’UQAM, CHOQ FM


Diffusion en direct : Lundi à 15:00h

Animation : François Marginean
Réalisation :François Marginean
Chronique : Stéphane Poutoire

Archives d’émission

Au programme cette semaine :

– Nos infrastructures s’effondrent et le programme spatial américain est terminé;

– L’impact des activistes et des médias alternatifs est grandissant et indéniable;

– Mise à jour des dossiers des attentats en Norvège et du scandale de Rupert Murdoch;

– Économie – Les États-Unis s’enfoncent dans la dépression et l’Europe coule elle aussi;

– Importantes informations concernant le 9/11 et la torture sont rapportées.

C’est en rendez-vous le lundi dès 15h pour l’émission la plus écoutée de CHOQ FM, la radio officielle de l’Université du Québec à Montréal !


***Cliquez sur les liens ci-bas pour trouver les sources d’informations discutées sur l’émission :

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 1/2

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 2/2

Aussi disponible en vidéo sur YouTube:

http://www.youtube.com/user/Stef2892#g/c/1A6C31236385C96C

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Classé dans Actualité, François Marginean

Le problème avec l’Islam et le multiculturalisme

  

Par Philippe David

Mon billet sur Anders Behring Breivik m’a valu quelques critiques, en particulier au sujet de ma position sur l’Islam et le multiculturalisme. Permettez-moi donc de préciser ma pensée à ce sujet.

L’islam politique

Le problème ne provient pas de l’Islam en tant que religion, il provient plutôt de l’Islam en tant que mouvement politique. Nous ne voyons que très peu de l’aspect spirituel de l’Islam, qui est en réalité très proche du christianisme et du judaïsme et partage une source commune avec ces deux religions. Aussi n’est-il donc pas surprenant d’y retrouver également des valeurs communes de dévotion à Dieu, de charité et de bonne volonté envers ses proches. Je ne nierai donc pas que ces valeurs existent dans le cœur de tout bon musulman. Mais l’Islam n’a pas encore eu son ère des lumières.

Il y a de cela quelques siècles, les chrétiens n’étaient pas très différents des musulmans. Il n’existait que peu de distinction entre l’Église et l’État et même les rois les plus puissants puisaient la légitimité de leur pouvoir temporel de l’autorité spirituelle de l’Église et s’inclinait devant le Pape. Ainsi il en est encore de l’Islam aujourd’hui. Dans le Coran et les Hadith, on retrouve des passages dictant les comportements que tout bon musulman doit adopter dans absolument tous les aspects de sa vie. Ce qu’il doit manger ou ne pas manger, boire ou ne pas boire, comment gérer ses finances ou comment vivre sa vie politique. Il n’existe pas vraiment de distinction entre le temporel et le spirituel.

Une apostate notoire de l’Islam, Ayan Hirsi Ali, décrit la différence entre la mentalité musulmane et la mentalité occidentale en décrivant la mentalité musulmane comme une philosophie de « l’au-delà », alors que celle de l’occident est une du « ici et maintenant ». Pour le musulman, la vie n’est qu’un court passage en chemin vers la vie éternelle. Ce passage transitoire est un test d’admission. Tous les musulmans ont un ange sur l’épaule gauche qui écrit dans un livre tous les actes proscrits (haram) que commet le fidèle commet, tandis qu’un autre sur son épaule droite écrit les bons gestes (halal) qu’il pose durant sa vie. Pour réussir le test, il faut que le fidèle ait un livre droit plus épais que le livre gauche. Puisqu’il s’agit de préserver l’âme éternelle des fidèles, toute les pratiques coraniques n’existent que pour garder les fidèles loin du péché, d’où les châtiments cruels de la Chariah. Allah est très exigeant de ses fidèles. Essayez de prier cinq fois par jour ou abstenez-vous de manger ou boire du lever au coucher du soleil pendant tout le mois d’Août et vous serez convaincu que pour être un bon musulman, il faut soit avoir une très grande foi ou être totalement timbré.

Par contraste, les chrétiens ne vivent pas pour l’au-delà. Ils y croient, mais ils ne sacrifient plus leur vie sur terre pour y parvenir. Plus maintenant. Nous croyons important de profiter de notre séjour sur terre pour y vivre heureux. Nous ne croyons plus qu’il soit nécessaire d’infliger des punitions cruelles pour tenir les gens sur le droit chemin. Nous ne croyons plus que la légitimité de l’État provient de Dieu et que par conséquent, l’État ne représente pas Dieu, il représente le peuple et est supposé tirer sa légitimité du consentement des gouvernés. Puis qu’il représente le peuple, il représente aussi ses traditions et ses valeurs comme la liberté individuelle de libre-expression, de conscience et de religion. L’État, s’il doit en avoir un, est sensé protéger ces droits et non les bafouer. Il ne devrait donc pas être surprenant qu’entre l’Islam et l’Occident, il y ait un choc de cultures.

La religion peut être un puissant outil de manipulation des foules. Convainquez des gens qui ne cherchent qu’à se soumettre à Dieu que ce que vous leur demandez de faire est la volonté de Dieu et ils feront tout ce que vous voudrez. Il n’y a qu’à regarder l’époque où l’Église catholique dominait la politique québécoise. Il en est de même de l’Islam. Certains groupes au sein de l’Islam se servent de cette religion pour servir un agenda politique. Ils désirent voir un jour l’Islam dominer le monde, à la pointe de l’épée si nécessaire. Cet agenda politique est totalitaire. Il vise à créer un califat mondial. Il est moyenâgeux. Il désire instaurer la loi de la Chariah partout. Il est misogyne. Il veut reléguer les femmes au rôle de citoyen de seconde classe. Il est homophobe. Il soutient que les gais et lesbiennes soient mis à mort. Il est intolérant. Il ne tolère aucune autre religion. Bref, cette idéologie veut réduire le monde à exactement le même genre de servitude qui existe en Arabie Saoudite. Aussi ne devrait-il pas être surprenant que ce soit le royaume des Saud qui finance en grande partie ces activités.

En Amérique du Nord, nous sommes lois d’être étrangers à l’immigration. Le Canada et les États-Unis ont été bâtis au fil des vagues successives d’immigration et dans les 400 dernières années, aucun groupe d’immigrants n’a posé de réel problème d’intégration, sauf les musulmans. Dites-moi, pourquoi des immigrants qui seraient supposément venus émigrer dans un pays pour ce qu’il a à offrir, voudraient ensuite transformer leur pays d’accueil pour qu’il ressemble plus au pays qu’ils ont quitté? N’aurait-il pas été plus facile de rester chez eux? Je ne parle pas ici de simplement pratiquer leur foi, parler leur langue entre eux ou introduire leur cuisine ou certaines traditions, mais vouloir modifier le système légal et les institutions publiques pour les accommoder. En d’autres mots, pourquoi les musulmans quitteraient-ils le Dar al Islam pour islamiser ensuite leur pays d’accueil? À Londres, des militants islamistes ont même tenté de délimiter des zones de la ville comme étant sous le contrôle de la Chariah. Pourtant la population musulmane de la Grande-Bretagne ne compte que pour environ 5% de la population, mais déjà ils tentent de contrôler certaines régions où ils sont concentrés. Il n’existe qu’une réponse à la question « pourquoi essaient-ils de transformer leur pays d’accueil? » La réponse est qu’ils sont en train de nous coloniser.

Farfelu? Pas tant que ça. Les amérindiens se sont fait faire le même coup. Au départ, ils ont innocemment accueilli les européens en amis, pour être ensuite submergés par les vagues d’immigration, quasi exterminés et relégués sur de petits lopins de terre dans lesquels ils ne peuvent pratiquer que peu d’activités économiques pour se soutenir à part le jeu et la contrebande. Ils n’ont jamais su ce qui les a frappés. Les européens les ont dominés par les nombres et les armes et leur ont imposé leur culture et leurs institutions. Pourquoi les européens l’ont-ils fait? Tout simplement à cause d’une forte réduction de la mortalité infantile qui a amené un boum démographique en Europe. De nos jours, quelle culture profite d’un boum démographique similaire? Je vous donne un indice : Ça commence avec un « I » et ça se termine en « slam ». Pendant ce temps les démocraties occidentales sont en voie de dépopulation. Mark Steyn s’est fait poursuivre devant trois de nos commissions des droits de la personne pour avoir émis ce simple constat. Pourtant, les mathématiques sont simples quand on considère que dans la plupart des pays musulmans le taux de fécondité dépasse 6 enfant par femme et que dans l’Occident, seul les États-Unis arrivent à maintenir le taux de maintient d’une population de 2,11. En Europe, le taux de fécondité des non-musulmans se situe autour de 1,2. Donc ils sont jeunes et de plus en plus nombreux, tandis que notre population est vieillissante et en déclin. Sans vouloir justifier les geste d’Anders Behring Breivik, ses craintes au sujet de l’islamisation de l’Europe sont bel et bien réelles.

Donc si on prend pour acquis le but avoué des islamiste, qui est d’établir un califat mondial, nous sommes effectivement en train de nous faire coloniser et chaque acte des islamistes doit être interprété comme ayant ce but ultime en tête. Que ce soit pour la ségrégation hommes/femmes dans des piscines, le port du hijab dans les institutions publiques ou de faire enlever une crèche du hall d’entrée d’un hôpital, tous ces actes de militantisme ont pour but de nous faire plier et abandonner nos propres valeurs. Toutes ces demandes se succéderont pour finalement nous faire accepter la Chariah en l’intégrant graduellement dans notre système légal. Tant que nous acceptons, ils s’enhardissent et demandent plus. Quand nous commençons à leur résister, ils haussent le ton et commencent à utiliser la violence. La tactique ressemble franchement à celle d’un bambin de 2 ans qui pique des crises quand il veut un jouet au magasin. Si les parents cèdent et lui achètent, il recommencera le numéro. Si les parents cèdent de façon constante, et qu’ensuite, ils tentent de résister, les crises gagneront en intensité puisque le bambin sait qu’ils finiront par céder s’il crie plus fort. C’est exactement ce même mode d’opération qu’on voit chez les islamistes et plus ils seront nombreux, pire ce sera.

Le multiculturalisme

Ce que le multiculturalisme professe, grosso modo, est qu’aucune culture n’est supérieure à une autre , elles s’équivalent toutes et que nous devons par conséquent être tolérants des différences culturelles des autres et les accepter. C’est bien intentionné, mais c’est faux. Certaines valeurs sont supérieures à d’autres. En occident, nous avons menés de grands combats pour ces valeurs comme l’égalité des sexes, l’égalité des races, la liberté de religion, la liberté de conscience et la liberté d’expression. Ces valeurs de la société occidentale devraient être sacrées et non-négociables dans toute démocratie occidentale, mais les croyances des islamistes sont diamétralement opposées à ces valeurs. C’est bien d’être tolérant envers l’autre, et personnellement je n’ai aucun problème à ce que l’autre pratique la religion de son choix, mais je n’ai aucun désir de me faire imposer cette religion, en particulier si elle est opposée à mes propres valeurs.

Or, c’est exactement ce que les islamistes tentent de faire. Ils exigent notre tolérance, mais ils ne sont aucunement tolérants envers nous. Ils utilisent notre concept de liberté de religion pour nous imposer leurs croyances. En Europe, ils ont commencé à envahir l’espace public, en bloquant des rues complètes pour la prière. Ce genre de comportement serait-il toléré des chrétiens ou des juifs en Dar al Islam? Absolument pas! Les juifs et les chrétiens doivent pratiquement se cacher pour pratiquer leur religion en territoire musulman et à certains endroits, les églises et synagogues sont interdites. La tolérance est un chemin à deux voies. Dans le cas des islamistes, nous les tolérons, mais ils ne nous tolèrent en aucune façon. Ils ne cessent de dire que nous sommes une société décadente et ils rejettent d’emblée toutes nos valeurs. Devons-nous alors renier nos propres valeurs au nom de la tolérance? Moi je dis non! Je crois que cette position est parfaitement raisonnable. La tolérance n’est pas le déni de soi ou de ses valeurs fondamentales. Nous n’avons pas à nous excuser de qui nous sommes et nos valeurs sont justes et elles méritent d’être défendues.

Beaucoup incorporent le combat contre l’islamisme dans le schéma gauche-droite en étiquetant ceux qui s’opposent à l’islamisme et au multiculturalisme « d’extrême-droite » alors que ce n’est pas un combat gauche-droite du tout, mais un combat occident/anti-occident. Si vous chérissez les valeurs occidentales de liberté d’expression, de liberté de conscience, de liberté de religion, d’égalité des sexes, d’égalité raciale et d’égalité devant la loi, il ne devrait faire aucun doute dans quel camp vous devriez vous situer. Pourtant, il semble que la gauche ait choisi, au nom de la tolérance, le mauvais camp . En faisant ce choix, mes amis gauchistes se font les idiots utiles de l’islamisme. Ils signifient qu’en réalité, nos valeurs, pour certaines desquelles ils ont eux-même combattu (pensons à l’égalité des sexes, par exemple), ne sont pas supérieures à celles des islamistes et qu’il serait tout à fait acceptable de vivre sous la Chariah. Je crois qu’ils font une grave erreur. Nos valeurs sont supérieures et non-négociables et elles doivent à tout-prix être défendues. Ce n’est aucunement un signe de xénophobie ou d’intolérance de défendre ses propres valeurs et de se faire respecter. Pour obtenir le respect des autres, il faut d’abord se respecter soi-même, Si nous ne nous battons pas pour notre culture et nos valeurs, personne ne le fera à notre place et ironiquement, ceux qui se font les plus ardents défenseurs de la culture québécoise contre les « méchants anglais » sont aussi ceux qui sont le plus vite à faire la carpette devant les islamistes, qui sont une bien plus grande menace à la culture québécoise que les anglais le seront jamais. Telle est le manque de cohérence de la gauche nationaliste au Québec. Les islamistes parlent français, alors qu’importe si leurs valeurs sont diamétralement opposées aux nôtres et qu’ils soient disposés à mourir pour faire prévaloir leurs valeurs au détriment des autres?

Le jeu des islamistes est de nous amener à nier nos propres valeurs pour nous faire avaler les leurs. Ne jouons tout simplement pas à ce jeu et refusons tout accommodement contraire à nos valeurs. Un immigrant est supposé respecter sa terre d’accueil, s’il ne la respecte pas, et qu’ils y est si malheureux et qu’il ne peut pas accepter nos valeurs, dans notre pays il dispose de toute la liberté de s’acheter un billet d’avion et d’aller là où les valeurs du pays coïncident avec les siennes.

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Suggestions de lecture:

The trouble with Islam Today – Irshad Manji

Infidel – Ayaan Hirsi Ali

America Alone – Mark Steyn

Ma vie à contre-Coran – Djemilah Benhabib

Shakedown – Ezra Levant

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Classé dans Actualité, Philippe David

Entrons en guerre contre la pollution alimentaire (et les autres)

Par Renart Léveillé

Il faut vraiment que la guerre contre la pollution alimentaire soit le prochain grand combat citoyen (avec bien sûr celui plus général de toutes les pollutions environnementales, sans liens avec les changements climatiques). Parce que ce « qu’on mange contient des résidus de pesticides, de fongicides et d’insecticides, de l’aspartame et des colorants artificiels. Et ça nous rend malades ». C’est le propos du livre de la journaliste française Marie-Monique Robin « Notre poison quotidien, la responsabilité de l’industrie chimique dans l’épidémie des maladies chroniques, qui vient de paraître chez Stanké. »

Personnellement, je suis très heureux que ce livre pousse les grands médias à parler de ce problème (enfin, au moment d’écrire ces lignes, seulement La Presse et Radio-Canada en ont parlé). Parce que j’ai publié en 2007 un billet, titré « Bisphénol? Ah! », qui soulevait bien sûr le grand danger du bisphénol A, composé chimique utilisé dans la fabrication « d’une variété de produits de consommation en plastique, notamment des grands contenants en plastique servant à embouteiller l’eau. Il entre également dans la composition des résines de scellement appliquées sur les dents des enfants, de la résine composite des matériaux de restauration dentaire et des résines utilisées pour le revêtement des boîtes de conserve et des canettes. »

En 2009, dans « 243 entorses à la liberté », je soulignais plus généralement le problème (tous les produits chimiques dans l’environnement qui agressent les humains) en le reliant au fait que nous n’avons pas le choix de les « côtoyer » :

Comment peut-on parler de liberté, de souveraineté sur son propre corps quand l’environnement est chimiquement hostile, nous inoculant de multiples et hypothétiques bombes à retardement?

[…]

Comment se prémunir contre cette agression tout en conservant sa liberté de mouvement? Car oui, il serait possible de se terrer chez soi et de contrôler au maximum son environnement, de sortir de la maison avec un masque à gaz…

Alors, une chance que l’on puisse, avec beaucoup de plantes, minimum sept, purifier son environnement immédiat puisqu’il semblerait que dans un appartement ou une maison, l’« air y serait plus pollué que dans une rue de Montréal à l’heure de pointe »!

Mais pour revenir à la pollution alimentaire, au-delà de la somme d’informations que l’on peut trouver simplement dans l’article de Marie Allard, et qui fait dresser les cheveux sur la tête, les propos de l’auteure du livre envers notre gouvernement actuel sont très durs, tout autant que la comparaison avec l’Europe :

«Au Canada, excusez-moi, mais vous êtes mal barrés avec ce gouvernement très proche de l’industrie», a-t-elle estimé. En Europe, une nouvelle réglementation sur les substances chimiques a désigné 12 000 produits problématiques parmi les 100 000 examinés. «Les industriels ont cinq ans pour fournir de nouvelles données prouvant qu’il n’y a pas de problèmes», a indiqué Mme Robin. Déjà, 700 substances actives ont été retirées.

J’espère bien que ce combat contre ce fléau moderne, nous allons tous le mener ensemble, quelles que soient nos idéologies, puisque cela va au-delà de nos choix et de nos habitudes. Nous avons le droit d’exiger des produits de consommation exempts de substances chimiques possiblement dangereuses pour notre santé; et que ce soit la norme, et que nous n’ayons pas à payer plus, comme ce qui se passe actuellement avec la nourriture bio. C’est une question de précaution et de prévention.

La santé ne devrait jamais être un luxe.

(Photo : myaktinephoto)

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Le multiculturalisme pour les nuls (et autres considérations)

 

Par Renart Léveillé

 

Le multiculturalisme n’est pas synonyme de tolérance. L’anti-multiculturalisme n’est pas synonyme de racisme ni de xénophobie. Et en discuter ne devrait pas être tabou. Le multiculturalisme représente le message étatique de la politique d’immigration. Le message, en amont et en aval. Autant pour ceux qui accueillent que pour ceux qui sont accueillis.

Pour ce qui nous concerne, c’est la position du Canada, celle du Québec se retrouvant sous le vocable « interculturalisme » (et je n’essayerai pas de faire ressortir dans ce billet les différences entre les deux, et s’il y en a). Bien que l’État québécois ait son « mot à dire » sur l’immigration, les immigrants débarquent officiellement au Canada. Alors, le message multiculturaliste a toujours priorité.

Le multiculturalisme, c’est donner le message aux nouveaux arrivants qu’ils peuvent « conserver leur identité », ce qui, dans un contexte d’intégration, n’est pas très loin de l’absurdité (la citation qui précède provient du site « Citoyenneté et Immigration Canada »). Dans l’optique que l’identité d’une personne est en constante évolution, le message du multiculturalisme est donc de ralentir cette évolution, voire de l’empêcher — comme dans le cas des immigrants qui s’enferment dans des ghettos culturels et qui n’ont aucun lien avec la société d’accueil.

Et internationalement, les critiques se font de plus en plus entendre. Après Nicolas Sarkozy et Angela Markel, c’était au tour de David Cameron de fustiger cette politique :

Avec la doctrine du multiculturalisme d’État, nous avons encouragé les différentes cultures à vivre des vies séparées, séparées les unes des autres et coupées de celle de la majorité. Nous avons échoué en ne proposant pas une vision de la société à laquelle ces communautés auraient pu se sentir appartenir. Nous avons toléré des communautés pratiquant la ségrégation et se comportant de manière totalement opposée à nos valeurs.

 

Et il faut ajouter que ce discours se place dans un contexte autrement plus difficile que le nôtre, où, par exemple, les intégristes sont beaucoup plus proactifs qu’ici. Mais ce n’est pas parce que ça va beaucoup mieux ici qu’en Europe qu’il faut pour autant balayer la question sous le tapis.

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Mais ici, au Québec, le piège du multiculturalisme s’amplifie par la problématique du fait français. Dans ces conditions, il est aisé de faire un lien entre le multiculturalisme et le multilinguisme (synonyme de bilinguisme). On en vient même à se demander si c’est seulement un hasard si l’ancien Premier Ministre du Canada Pierre-Elliot Trudeau, celui qui est derrière la politique du multiculturalisme, a déjà tenu les propos suivants :

Quand tous les Québécois seront bilingues, ils ne verront pas d’objection à passer à l’anglais.

 

Il est clair pour moi que son idée a déjà fait un bon bout de chemin. Les exemples fusent, on ne compte plus les francophones qui préparent le terrain à ce possible changement de paradigme linguistique. Et P.E.T. ne se doutait même pas comment la mondialisation allait l’aider…

Parlant mondialisation et multilinguisme, cet extrait trouvé sur Wikipédia est assez représentatif du contexte actuel :

 

Il existe une politique officielle du multilinguisme dans l’Union Européenne. Cependant, les résultats de cette politique ne sont pas aujourd’hui à la hauteur de l’espérance : livrés à eux-mêmes, les Européens se sont tournés logiquement vers la langue la plus utile, l’anglais […]

Cette attitude, pourtant prévisible, a grandement contribué à faire progresser l’influence de cette langue sur le plan mondial. Ironiquement, le laisser-faire européen a surtout profité aux intérêts commerciaux des États-Unis d’Amérique, en leur permettant d’exporter leurs chansons, leurs films et leurs livres, aux dépens des langues nationales et régionales de l’Europe, mais aussi aux dépens de la richesse du patrimoine culturel européen.

 

Ici, il est bien clair que ce phénomène est beaucoup plus marqué, dans cette américanité du nord hautement anglo-saxonne. Et quand le multiculturalisme se propose « d’aider les immigrants à apprendre une des deux langues officielles », on se retrouve véritablement avec des citoyens qui baragouinent l’anglais lors de leurs rares excursions hors de leurs ghettos. Et bien sûr aussi ceux qui s’intègrent à la minorité anglophone. Une chance que ce n’est pas la totalité, et que ça tend à s’améliorer pour la génération suivante.

*******

Donc, je ne donne pas ici dans le fatalisme. Mais je me dresse contre ceux qui ne voient pas le piège, ceux qui font de l’aveuglement volontaire. Et je n’écris pas non plus en réaction à de mauvaises expériences personnelles avec des immigrants. C’est plutôt le contraire. La garderie de ma fille est tenue par un couple d’Arabes et tout va très bien. (Par contre, alors que nous magasinions les places de garderies, nous avons remarqué que toutes les garderies disponibles étaient tenues par des gens d’origine arabe. Serait-ce le signe d’une certaine peur de beaucoup de parents de notre région? En tout cas, le lien est facile à faire…)

Et, pour terminer ce billet, je vais me permettre de raconter une anecdote. Elle illustre très bien un exemple d’intégration réussie (en tout cas, pas vraiment dans l’optique du multiculturalisme…).

En revenant de la garderie, en sortant de la voiture, ma fille de deux ans pointe le ciel et dit : manjou nouné! (Elle dit « mangou » pour « manger » et « nouné » pour « lune »). J’ai trouvé ça drôle, mais n’ai pas compris le sens sur le coup. Juste avant de me coucher le soir, j’ai fini par comprendre : comme la lune n’était pas pleine, elle pensait que le bout qu’elle ne voyait pas avait été mangé!

Le lendemain soir, quand je suis allé la chercher à la garderie, j’ai raconté l’anecdote à la dame qui s’en occupe. Elle a rétorqué, avec le sourire :

— Non, non, non! Je ne parle pas aux enfants en arabe! Je ne parle même pas arabe avec mes propres filles, elles ne le parlent pas de toute façon!

(Elle vient d’un pays arabe qui a comme deuxième langue le français et son conjoint non, visiblement, avec son fort accent.)

Encore, pour ce qui est de la religion, si elle est croyante rien ne m’indique qu’elle soit pratiquante. Vous pourrez me lancer autant de tomates que vous le voudrez, mais je dois avouer que c’est la situation idéale. Si ma fille a un rendez-vous avec Dieu, j’aimerais qu’elle le rencontre en toute connaissance de cause… Et je ne veux personne pour lui apporter l’existence de Dieu comme une vérité toute faite, ce qui est bien sûr le modus operandi de la perpétuation du religieux.

Et c’est ici que ça se termine, enfin, pour l’instant.

 

(Photo : appoulsen)

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Le désastre appréhendé

Message de l’administration: À cause d’un conflit avec le service d’hébergement du site, Centpapiers est présentement hors-ligne. Nous sommes présentement en train de transférer le site sur un autre serveur plus performant et nous espérons pouvoir rétablir le site d’ici demain. Nous sommes désolés des inconvénients.

 

Vous allez encore me traiter d’oiseau de malheur et de trouble-fête, en particulier pendant que les génies de la haute finance font la fête à Davos, mais demandez-vous, depuis 2009, qu’est-ce qui a vraiment changé? Du point de vue fondamental, tout ce qui a causé la crise en 2007 et 2008 est encore là, mais en pire.

À Davos, le 29 janvier dernier, le Ministre des Finances, Jim Flaherty, a déclaré que les choses étaient très différentes maintenant. Les banques sont mieux capitalisées et mieux règlementées. Vraiment? Les taux d’intérêts étaient déjà trop bas à 1% en 2004 alors que les américains gonflaient leur bulle immobilière, ils sont à ou près de zéro depuis près de deux ans. Les banques centrales pompent sans cesse de l’argent facile dans l’économie par centaines de milliards. Les nouvelles règlementations n’auront servi qu’à canaliser cet argent vers d’autres véhicules d’investissement comme les denrées et les « Hedge Funds » et même si on voulait règlementer ceux là, les investisseurs sont toujours en avance sur les régulateurs et ils trouveront toujours un truc quelconque pour les contourner.

Les états sont hyper endettés. Lors de la dernière crise, ils sont venus à la rescousse des banques, mais quand arrivera la prochaine crise, qui sauvera les états? Déjà plusieurs pays d’Europe on frappé le mur. Bientôt le Canada, l’Australie et la Chine verront l’éclatement de leur propres bulles immobilières qui auront des proportions gargantuesques. D’autres dominos tomberont.

La dernière crise avait été causée par trop d’argent facile, créant un boum artificiel qui devait, un jour ou l’autre, finir par une correction. L’économie était ivre, mais au lieu de lui laisser faire sa cuite, on a plutôt décidé de continuer à la gaver d’alcool. Mais alors que l’alcool maintient notre patient dans un état d’euphorie, ses reins et son foie sont sur le point de flancher. Bientôt, le remède ne sera pas une simple cuite, mais une cure de désintoxication. Ceux qui ont déjà vécu ce genre de traitement attesteront certainement que c’est loin d’être une partie de plaisir. Peut-être verrons-nous un effondrement du système monétaire? Rien n’est impossible. En attendant, je vous laisse avec un rap qu’ils devraient faire jouer dans les parties à Davos…

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Classé dans Actualité, économie, Philippe David

Fonds de pension en voie d’extinction

Par François Marginean

Le scénario était pourtant simple: le travail pendant une quarantaine d’années pour en arriver en fin de parcours à la retraite. Question d’assurer un certain revenu minimal durant ses vieux jours, la plupart des travailleurs ont dû cotiser pendant toute leur vie à un fonds de pension. Jusque-là, ça va. Le hic, cependant, c’est que les travailleurs qui arriveraient normalement à leur retraite risquent d’y parvenir les mains vides. Les fonds de pension disparaissent plus vite que neige au soleil alors des hordes de nouveaux retraités arrivent à la caisse pour réclamer leur dû. À partir du 1er janvier 2011,  plus de 10 000 Baby Boomers vont quotidiennement atteindre l’âge de la retraite de 65 ans. Cela continuera de se produire à chaque jour pour les 19 prochaines années.

Lorsque les nouveaux retraités réaliseront qu’ils ont travaillé toute leur vie pour constater qu’il ne reste plus d’argent dans leur fonds de pension, il y a lieu de se demander quelle sera leur réaction. Ici, au Québec, lorsque la Caisse de dépôts et de placements a perdu autour de $40 milliards du bas de laine des travailleurs québécois, ces derniers se sont insurgés, le gouvernement du Québec a dû démissionner, vu la taille du scandale et les têtes dirigeantes de la Caisse ont pris le chemin de la prison. Vrai? Faux! En fait, le gouvernement est resté au pouvoir sans être inquiété, les directeurs de la Caisse ont reçu des bonus et de beaux emplois bien rémunérés ailleurs dans le secteur privé et chez Power Corporation du clan Desmarais. Le peuple a continué son petit bonhomme de chemin sans trop broncher, amputé de 40 milliards de dollars dans son fonds de pension collectif. Fantastique. Il semble que les Islandais, les Grecques, les Français et les Tunisiens aient plus de colonnes vertébrales que nous. Mais la partie n’est pas terminée; elle ne fait que commencer.

Comment réagiront nos voisins du sud, eux qui seront selon toute apparence les plus touchés par la disparition des fonds de pension? Cela reste à voir. Une chose est certaine, cela sera un thème dominant en 2011.

Voici les dix majeures villes américaines qui manqueront d’argent pour verser leurs fonds de pension:

#1 Philadelphie- Passif non capitalisé de 9 milliards de dollars, soit l’équivalent de $16 696  par ménage, seulement 4 ans avant que les comptes de retraite soit vides

#2 Chicago- Passif non capitalisé de 44,8 milliards de dollars, $41 966 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 7 ans

#3 Boston- Passif non capitalisé de 7,5 milliards de dollars, $30 901 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 7 ans

#4 Cincinnati- Passif non capitalisé de 2 milliards de dollars, $ 15 681 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 8 ans

#5 St Paul- Passif non capitalisé de 1,4 milliard de dollars, $13 686 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 8 ans

#6 Jacksonville- Passif non capitalisé de 4 milliards de dollars, $12 944 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 8 ans

#7 New York City- Passif non capitalisé de 122 milliards de dollars, $38 866 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 9 ans

#8 Baltimore- Passif non capitalisé de 3,7 milliards de dollars, $15 420 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 10 ans

#9 Detroit- Passif non capitalisé de 6,4 milliards de dollars, $18 643 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 11 ans

#10 Fort Worth- Passif non capitalisé de 2 milliards de dollars, $7 212 par ménage, il n’y aura plus d’argent dans 11 ans

Une analyse indépendante effectuée par Standford de trois importants fonds pension en Californie a fait état de déficits cachés de l’ordre de 500 milliards de dollars, un total étant plusieurs fois les montants déclarés par ces fonds de pension.

New York doit 200 milliards de dollars en coûts de soins de santé des retraités, mais il n’y a pas d’argent. L’État de New York, avec ses villes et comtés, ont promis 200 milliards de dollars en prestations de soins de santé à leurs employés à la retraite, mais personne ne sait d’où cet argent viendra, d’après une étude réalisée par le Empire Center for New York State Policy.

Les fonds de pension publics des travailleurs du New Jersey se font voler pendant 15 ans par des gouverneurs. Le jeu a démarré en 1995 avec Christine Todd Whitman et la fraude des fonds de pension publics sévit toujours dans le New Jersey. Plus de 50 milliards en passif non capitalisé.

Bref, après une analyse des 25 principaux fonds de pension américains par Orin Kramer, une figure influente du Parti démocrate et toujours membre du conseil d’investissement qui supervise le fonds de pension du New Jersey, il se trouve qu’il manque 2500 milliards de dollars dans ces fonds. Un énorme déficit causé par des années de mauvaise gestion, incluant un sous-financement chronique des retraites promises. Cela aura pour effet de forcer les États et gouvernements locaux de vendre leurs avoirs, donc privatisation de l’État, et d’effectuer de profondes coupures dans leurs dépenses publiques. Par exemple, les écoles publiques de Detroit pourraient fermer la moitié de leurs écoles au cours des prochaines deux années et augmenter la taille des classes à 62 étudiants dans le but de réduire leur déficit.

Les États-Unis et le Canada ne sont pas les seuls à devoir faire face à une crise majeure du financement des fonds de retraite. En Europe, les fonds de pension commencent à se faire confisquer. Le Christian Science Monitor a publié ce rapport alarmant: « Les épargnes-retraites du peuple sont une source commode de revenus pour les gouvernements qui ne veulent pas de réduire les dépenses ou privatiser… ». L’article poursuit en nommant d’autres régimes de retraite qui sont saisis en Bulgarie, Pologne, France et en Irlande. De toute évidence, il s’agit d’une mise en garde pour l’Amérique:  l’austérité budgétaire sera aussi proposée comme solution-miracle par un autre gouvernement qui a pour habitude de ne prendre soin que de lui-même.

Pendant ce temps, les personnes âgées font face à un prospect de la retraite des plus sombres, alors que les couts de la vie ne cessent d’augmenter et que les fonds de pension diminuent ou disparaissent. Comme le faisait remarquer l’animatrice Contessa Brewer de MSNBC, les gens s’enlèvent la vie lorsque leur plans de pension viennent qu’à échouer. Elle a déclaré avoir entendu des histoires horribles de gens qui se suicident lorsque les plans qu’ils ont faits pour leurs années de retraite ne fonctionnent pas.

Ce sang souille les mains de tous les gens sur Wall Street et à Washington DC qui ont profité de la fraude des titres hypothécaires et de la tempête subséquente de confiscations de résidences dans le but de couvrir les frais de rachat forcé des banques.

Aux pertes d’emplois massives s’ajoutent donc les saisies de maisons et le vole des fonds de pension. Ce n’est donc pas vers une amélioration de l’économie que nous nous dirigeons, mais bien vers la continuation d’une dépression économique mondiale d’envergure, se détériorant de jour en jour…


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Classé dans Actualité, économie, François Marginean

Le mouvement juif Néo-conservateur : du trotskisme au bellicisme sioniste

Image Flickr par edesaintbon

Préambule

Pour mieux comprendre un mouvement, il faut retourner à sa base historique de manière objective. Derrière chaque mouvement politique, religieux ou idéologique se trouve des gens et une histoire. Par exemple, derrière l’islamisme se trouvent à l’origine des arabes. À la base du bouddhisme on retrouve à l’origine des asiatiques, alors que le mouvement souverainiste du Québec se compose principalement de Québécois. On ne saurait se faire taxer de racisme ou de tenir un discours haineux si on identifiait des Français à la base des Gaullistes ou bien des Allemands derrière le nazisme. Pourtant, c’est bien ce qu’on risque lorsqu’on parle des juifs. Personne ne se ferait condamner d’être anti-Allemand en mentionnant que des Allemands étaient derrière le mouvement nazi. Il s’agit de faits bien établis historiquement qu’il est possible de vérifier.

Le danger est toujours de généraliser et tout mettre les gens dans un même panier en combinaison avec des préjugés sans fondement; un piège évident à éviter. Ce n’est pas parce que les nazis étaient allemands que cela signifie que tous les Allemands étaient de méchants nazis. Il s’agit souvent en fait d’un groupe minoritaire, d’une classe dirigeante ou d’un groupe d’idéologues qui forme la tête d’un mouvement.

Or, dans le cas du mouvement Néo-conservateur qui est bien connu mais néanmoins très mal compris du public en général, on serait surpris d’y retrouver un grand nombre d’idéologues pro-Israël et/ou juifs. Ceci est un fait avancé et documenté par différentes sources crédibles dont certaines sont israéliennes, tel qu’un article paru dans Ha’aretz, intitulé White Man’s Burden, qui nomme les vrais responsables de la guerre en Irak: « La guerre en Irak a été conçue par 25 intellectuels néo-conservateurs, juifs pour la plupart, qui poussent le président Bush à changer le cours de l’histoire« .

Les grands médias ont acclamé le nouveau livre Neoconservatism:  The Biography of a Movement de Justin Vaïsse, un spécialiste français de la politique étrangère américaine et membre de la Brookings Institution, comme étant le meilleur livre sur le mouvement Néo-conservateur. Les grands éloges à propos de ce livre, cependant, semble être dues en grande partie à sa minimisation de deux questions tabous: la nature juive du mouvement Néo-conservateur et sa focalisation sur Israël. Le livre brise ce qui était jusque-là largement un non-dit dans les médias, c’est-à-dire le rôle majeur joué par les Néo-conservateurs dans la mise en marche de la guerre en Irak. Cependant, même le fait de s’attarder sur les Néo-conservateurs pourrait être pris comme un signe «d’antisémitisme».

Antisémitisme versus anti-Gentil(isme)

Le cri de l’antisémitisme a été façonné et utilisé en 1847 pour détourner l’attention des hostilités chargées d’émotions invoquées par la mention d’un peuple qui a été initialement identifié comme ayant une désignation raciale hébreu, Israélites comme origine nationale et juive comme désignation tribale. L’antisémitisme, en tant que stratagème défensif, détourne l’attention de la charge émotionnelle négative dirigée contre l’approche individuelle et la redirige vers une fabrication impersonnelle intellectuelle utilisée pour communiquer et mouler les interactions sociales, les normes de comportement et la construction des valeurs. Ainsi, la notion fallacieuse l’antisémitisme peut plus précisément désormais être comprise pour représenter les personnages du monde réel qui donnent lieu à des sentiments anti-juifs. Dans la plupart des cas en réaction politique et éthique face à la politique tribale juive, le sionisme, Israël, lobbying israélien, des affaires du sionisme mondial, l’idéologie juive, la suprématie juive, les crimes de guerre israéliens et ainsi de suite. – Atzmon Gilad.

Pour ceux qui pensaient que la fin de l’administration Bush signifierait la fin pour le mouvement néo-conservateur, détrompez-vous.

Selon un rapport publié en mai (PDF) par la Brookings Institution, à Washington DC, les Néo-conservateurs associés avec des personnalités comme l’ancien secrétaire adjoint à la Défense Paul Wolfowitz, l’éditeur du Weekly Standard Bill Kristol et l’expert Richard Perle sont encore largement actifs, malgré la politique manquée liées à l’invasion de l’Irak en 2003.

Justin Vaisse de la Brookings Institution, fait valoir que, parce que les néocons n’ont jamais eu le degré d’influence que leurs opposants leur attribuent, et aussi par méconnaissance générale de leur histoire, les observateurs ne comprennent pas pleinement la trajectoire du mouvement Néo-conservateur qui a commencé bien avant l’invasion de l’Irak et qui continue encore aujourd’hui.

«Le Néoconservatisme reste à ce jour une voix distincte et très significative de l’establishment à Washington», insiste Vaisse. Leur influence demeure grande même sous l’administration Obama. Stephen Walt, professeur de relations internationales à la Kennedy School de Harvard et co-auteur de The Israel Lobby and US Foreign Policy, déclare que l’endroit le plus évident où les néo-conservateurs sont toujours influents est dans la politique américaine envers l’Iran, où l’administration Obama «continue l’approche de base de l’administration Bush, mais avec un visage « plus gentil et plus doux». L’évaluation de Walt cadre avec un certain nombre de récents articles d’opinion dans les pages du Wall Street Journal par Richard Perle, Abram Shulsky, Douglas Feith et Danielle Pletka, cette dernière ayant également témoigné à propos de l’Iran devant le Comité sénatorial sur la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales au mois de juin 2010. (Source)

Alors, plus que jamais, à la lumière d’une autre guerre qui se pointe à l’horizon en Iran, il est important de retourner à la racine de ce mouvement, à son passé historique pour mieux comprendre la nature de ce mouvement. Pour ce faire, vous êtes invité à découvrir ce texte courageux écrit par pascasher.blogspot.com. Les lecteurs sont invités à vérifier les sources et les informations de ce texte pour se rendre compte de la validité de cette thèse.

Merci pour votre attention et votre lecture,

François Marginean

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VIDEO – NEO-CONS (s-t fr.)

VIDEO – Wolfowitz PNAC et 911 (st-fr.)

VIDEO – The Neocon Agenda

VIDEO – iraq war and zion power

VIDEO – Mossad Spies in Pentagon, Jewish Neocons Wolfowitz Perle Feith

VIDEO – Israel-Firsters: The Greatest Danger

Voir l’excellent documentaire The War PartyPlaylist pt1-5

Voir aussi Le lobby israélien et son influence sur la politique étrangère américaine

On entend souvent parler des néocons en lien avec Bush, Cheney et Rumsfeld. Or, ces sinistres individus sont loin d’être les véritables idéologues du néo-conservatisme. Ils n’en ont été que les porte-paroles et représentants les plus en vue à l’intérieur de l’administration Bush et Reagan, qui sont les deux administrations américaines au sein desquelles les néo-conservateurs ont eu le plus d’influence. Pour comprendre le phénomène des néo-conservateurs, il importe de mettre en lumière qui sont les penseurs et quels sont les fondements idéologiques de ce mouvement. Cette petite enquête sur le mouvement néo-conservateur nous fera découvrir un petit groupe d’idéologues juifs, puisant aux idéologies trotskiste et sioniste.

Du trotskisme au néo-conservatisme

Wikipedia identifie les premiers penseurs néo-conservateurs comme étant d’anciens trotskistes juifs:

Le premier grand néo-conservateur à avoir adopté ce mot et qui est considéré comme le fondateur de cette idéologie est Irving Kristol, un Américain juif né dans une famille juive orthodoxe et père de William Kristol, fondateur du think-tank néo-conservateur Project for the New American Century. Irving Kristol a été un militant trotskyste actif pendant sa jeunesse et a exposé ses vues néoconservatrices en 1979 dans l’article « Confessions of a True, Self-Confessed ‘Neoconservative.' » Les idées de Kristol sont influentes depuis les années 50 quand il a cofondé et édité le magazine Encounter. Un autre idéologue de ce mouvement était Norman Podhoretz, éditeur au magazine Commentary de 1960 à 1995. (…)
Les journaux néo-conservateurs prééminents sont Commentary et The Weekly Standard. Il existe aussi des think-tanks néo-conservateurs sur la politique étrangère dont notamment American Enterprise Institute (AEI), Project for the New American Century (PNAC), The Heritage Foundation et le Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA).(…)
Le néo-conservatisme apparaît véritablement dans les années 1980, quoique l’on puisse trouver des éléments précoces de ce qui peut apparaître comme une école de pensée politique dans les années 1960, autour de personnalités comme Irving Kristol, Norman Podhoretz, Wilmoore Kendall, John M. Olin, James Burnham, Francis Fukuyama, ou Charles Krauthammer. (…) Ses adeptes sont souvent d’anciens démocrates, voire d’anciens trotskistes, déçus par l’évolution culturelle et intellectuelle depuis les années 1960. C’est le cas d’Irving Kristol, ou de Martin Diamond, spécialiste de la Constitution américaine. (…) Si de nombreux néoconservateurs sont de confession juive et catholique (Gerson, Mark: 1987 : 285), il serait faux de réduire cette vision politique à une approche communautaire. Il est plus juste de dire que les néoconservateurs sont le plus souvent des pro-israéliens proches du Likoud, la droite israélienne (…)

Mais qu’est-ce que le trotskisme? Pour le comprendre, il nous faut faire un bref retour sur l’idéologie communiste et la révolution bolchévique en Russie.


Léon Trotsky, un des plus grands bourreaux de l’histoire

La révolution bolchévique a été grassement financée par la haute finance capitaliste, celle de Wall Street, contrôlée par des milliardaires juifs talmudistes chapeautés par l’empire Rothschild, dont le coeur se situe depuis le début du 19e siècle dans la City de Londres (un État indépendant qui domine la Reine et le parlement britannique et qui régit ni plus ni moins que l’économie mondiale). (Plus de détails sur le Talmud: en anglais et en français)


Petit-fils de rabbin, Karl Marx a été formé à la pensée communiste par l’érudit talmudiste Moses Hess, qu’il surnommait « mon rabbin communiste » (Source: Judaism Discovered, Michael Hoffman).

Il faut aussi savoir que 95% des hauts fonctionnaires bolchéviques — les responsables de l’Holocauste des Russes et des Urkrainiens — étaient juifs et non pas Russes (vous trouverez ici une liste non exhaustive des plus importants dirigeants juifs du bolchévisme). La révolution bolchévique comptait dans sa première administration plus de 545 membres, dont au moins 447 juifs, ce qui permit à Lénine d’annoncer que: « Les juifs formeront les cadres principaux de la révolution et porteront la semence du socialisme dans les masses russes les plus arriérées. » Le bolchévisme est véritablement une révolution juive, dont l’élite avait pour langue officielle le Yiddish.

Enfin, selon les statistiques fournies par le Nobel de littérature et survivant des goulags Alexandre Soljenitsyne dans son livre L’archipel du goulag, plus de 66 millions de Russes ont été massacrés par les bolchéviques. Dans le second tome de L’archipel du goulag, il rappelle que les administrateurs des goulags étaient des juifs. C’est dire que même si l’on oublie les 120 millions de Chinois massacrés par le régime de Mao Tsé Tong, l’Holocauste communiste se révèle incomparablement pire que l’Holocauste nazi! Le fait est que pour vraiment rendre justice aux crimes communistes, il faudrait y consacrer une bibliothèque entière…

Selon Soljenitsyne: « les bolchéviques étaient dirigés par des non-Russes qui haïssaient le peuple russe. » D’où une telle haine peut-elle bien venir? Probablement du fait que les juifs (incluant des nombreux descendants des Khazars) ne l’ont jamais digéré d’avoir été évincés de Russie par les Chrétiens Russes.


Sur cette image de promotion du premier gouvernement bolchévique en Russie, on constate que quatre des cinq principaux dirigeants sont juifs (seul celui en haut à droite n’est pas juif). Nous avons donc les juifs Lénine (en haut), Zinoviev (Aaronovitch, en haut à gauche), Trotsky (centre), Kamenev (Rosenfeld, en bas à gauche) et Sverdlov (Solomon, en bas à droite). (Voir ici d’autres photos de juifs communistes soviétiques et d’oligarques capitalistes.)

Léon Trotsky, le militariste qui a fondé la police secrète de la Tchéka, était directement lié à la haute finance de Wall Street. Son vrai nom était Lev Bronstein et c’était un juif newyorkais ouvertement franc-maçon (de la loge maçonnique exclusivement juive du B’Nai Brith) qui n’avait rien de russe. C’est Jacob Schiff, un banquier juif newyorkais représentant les intérêts Rothschild, président de la banque Kuhn, Loeb & Co. (propriété des Rothschild), fondateur de l’American Jewish Committee et membre de la loge maçonnique juive du B’Nai Brith, qui a financé Trotsky pour faire la révolution en Russie.

Léon Trotsky et Jacob Schiff: une révolution téléguidée à partir de Wall Street.

L’agent des Rothschild Paul M. Warburg, de la fameuse famille de banquiers juifs, fut le premier président et ardent promoteur de la Réserve fédérale américaine, membre du CFR et l‘un des collaborateurs de Kuhn, Loeb & co. (de Jacob Schiff), en plus d’avoir été l’un des grands financiers de la révolution bolchévique. Son fils James Paul Warburg, qui fut le conseilleur financier de Franklin D. Roosevelt., est connu pour avoir déclaré publiquement devant le CFR du Sénat des États-Unis: « Nous aurons un gouvernement mondial que nous l’aimions ou pas. La question est seulement si nous l’aurons par consentement ou par conquête. » (Autres citations)

La division entre staliniens et trotskistes

Un conflit éclata entre Staline et Trotsky quant à l’avenir de l’état soviétique et du marxisme-léninisme. Staline était nationaliste et son communisme concernait la nation russe avant tout, à l’inverse du communisme de Trotsky qui était en mode international. Les trotskistes étaient les communistes les plus intimement liés aux grands financiers internationalistes de Wall Street. Les trotskistes prônent la révolution mondiale, internationale. Ils ont vite compris qu’il valait mieux prendre le contrôle du capitalisme de l’intérieur pour ensuite étendre la révolution à l’échelle mondiale. C’est ainsi qu’ils ont pris d’assaut les centres de pouvoir américains pour en faire leur chien de combat, leur instrument de domination mondiale par lequel ils pourront fomenter des guerres afin de renverser des régimes partout dans le monde.

Les trotskistes américains ont vite rejoint l’empire américain contre les staliniens et l’Union soviétique. (En fait, de nombreux grands financiers favorisaient les communistes, comme par exemple le milliardaire juif Armand Hammer qui fut un grand ami de Lénine.) Au centre du complot pour assassiner Staline (tué en 1953 le jour de le fête juive de Pourim, exactement comme le légendaire ennemi des juifs, Haman, dans le Livre d’Esther) se trouvaient des médecins juifs (voir « le complot des blouses blanches ») et des agents liés à des organisations anti-fascistes, que Staline avait reconnues comme étant en réalité des façades des sionistes. Dès 1939, Staline a lancé des purges anti-juives et surtout antisionistes, en raison des liens évidents entre les capitalistes et les sionistes. C’est surtout à partir de ce moment que l’Union soviétique a été dépeinte dans les médias comme l’incarnation du mal et Staline comme le plus effrayant croque-mitaine après Adolf Hitler. Voici une citation surprenante de Staline, prononcée en août 1939: « Le Sionisme veut dominer le monde. Il se vengera de nos succès et accomplissements. Le Sionisme international, avec toute sa puissance, s’efforcera à détruire notre Union de sorte que notre pays ne puisse jamais se rétablir. »(« Zionism strives for world domination. It will take revenge for all our successes and achievements. International Zionism with all its power will strive to destroy our Union, so that our country would never recover. ») Il apparaît clairement que, à l’inverse des staliniens qui ont rejeté les sionistes, les trotskistes ont rallié les sionistes et l’empire mondialiste américain qui les ont accueilli à bras ouvert d’autant plus facilement qu’ils avaient en fait jamais été très loin l’un de l’autre.

Le néo-conservateur Nathan Sharansky fait partie de ces juifs qui ont dû fuir l’Union soviétique sous Staline et qui se sont vus refuser par Staline le « droit » de plier bagage pour aller s’établir en Israël (d’où le nom de « refuzniks »). (Staline avait plutôt créé le Birobijan, le premier état juif autonome, au Nord de la Chine, en 1934, bien avant la création d’Israël par l’ONU en 1948). La haine des trotskistes et des futurs néo-conservateurs vis-à-vis Staline et l’Union soviétique n’a cessé de croître depuis. Dès lors, les néo-conservateurs, ces anciens communistes trotskistes, se sont lancés dans une grande croisade contre l’Union soviétique et, hypocritement, contre le communisme. C’est la période de la guerre froide. L’influence anti-soviet de ces néo-conservateurs se fera sentir plus spécialement dans l’administration Reagan.

Il est hautement significatif que le président George W. Bush a déjà dit que le livre sur lequel se fonde sa pensée est le livre de Nathan Sharansky (The Case for Democracy: The Power of Freedom To Overcome Tyranny and Terror). Dans ce livre, Sharansky explique que c’est la mission consacrée des États-Unis de faire la guerre aux régimes tyranniques afin de porter le flambeau de « la démocratie et la liberté » aux quatre coins de la planète. Sharansky fut en fait le mentor intellectuel et conseiller secret de Bush.


Qui sont les néo-conservateurs?

Rappelons comment Wikipedia décrit le néo-conservatisme:

Le premier grand néo-conservateur à avoir adopté ce mot et qui est considéré comme le fondateur de cette idéologie est Irving Kristol, un Américain juif né dans une famille juive orthodoxe et père de William Kristol, fondateur du think-tank néo-conservateur Project for the New American Century. Irving Kristol a été un militant trotskyste actif pendant sa jeunesse et a exposé ses vues néoconservatrices en 1979 dans l’article « Confessions of a True, Self-Confessed ‘Neoconservative.' » Les idées de Kristol sont influentes depuis les années 50 quand il a cofondé et édité le magazine Encounter. Un autre idéologue de ce mouvement était Norman Podhoretz, éditeur au magazine Commentary de 1960 à 1995. (…)
Les journaux néo-conservateurs prééminents sont Commentary et The Weekly Standard. Il existe aussi des think-tanks néo-conservateurs sur la politique étrangère dont notamment American Enterprise Institute (AEI), Project for the New American Century (PNAC), The Heritage Foundation et le Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA).(…)
Le néo-conservatisme apparaît véritablement dans les années 1980, quoique l’on puisse trouver des éléments précoces de ce qui peut apparaître comme une école de pensée politique dans les années 1960, autour de personnalités comme Irving Kristol, Norman Podhoretz, Wilmoore Kendall, John M. Olin, James Burnham, Francis Fukuyama, ou Charles Krauthammer. (…) Ses adeptes sont souvent d’anciens démocrates, voire d’anciens trotskistes, déçus par l’évolution culturelle et intellectuelle depuis les années 1960. C’est le cas d’Irving Kristol, ou de Martin Diamond, spécialiste de la Constitution américaine. (…) Si de nombreux néoconservateurs sont de confession juive et catholique (Gerson, Mark: 1987 : 285), il serait faux de réduire cette vision politique à une approche communautaire. Il est plus juste de dire que les néoconservateurs sont le plus souvent des pro-israéliens proches du Likoud, la droite israélienne (…)

Les penseurs néo-conservateurs américains les plus influents sont donc d’anciens trotskistes juifs: le gourou Leo Strauss, les Kristol père et fils, les Podhoretz père et fils, les Kagan père et fils, Perle, Ledeen, Pipes, Krauthammer, Peretz, etc., qui ont toujours été proches des juifs les plus radicaux de la branche fasciste du sionisme. La plupart d’entre nous l’ignorons pour la simple et bonne raison qu’ils ont l’habitude de mettre au pouvoir des façades non-juives (ex: Dick Cheney) qu’ils influencent à distance, en restant plus ou moins dans l’ombre.

Paul Wofowitz lors d’une conférence de l’AIPAC devant le Capitole

Le « think tank » néo-conservateur le plus connu est sans contredit le Project for the New American Century (PNAC, 1997). Sous la direction de William Kristol (éditeur du Weekly Standard, du magnat médiatique sioniste Rupert Murdoch=Fox/NewsCorp) et Robert Kagan (correspondant du Weekly Standard), le PNAC compte parmi ses membres : Paul Wolfowtiz (ancien président de la banque mondiale et secrétaire à la défense sous Reagan), Dick Cheney, Donald Rumsfeld (qui ont tous les trois servi sous les administrations Reagan et Bush père), Richard Perle (un directeur des Bilderberg, proche de Netanyahou et conseiller du secrétaire à la défense Wolfowitz sous Reagan), le rabbin Dov Zakheim (contrôleur des comptes du Pentagone quand 2.3 trillions$ ont disparu peu avant le 11 septembre, ex-PDG de System Planning Corporation qui offre des dispositifs de contrôle d’avions à distance), Lewis « Scooter » Libby (Liebowitz, ancien directeur du bureau du v-p Cheney, avocat du trafiquant d’armes israélien Marc Rich, emprisonné pour son rôle dans l’affaire Plame), Eliot Cohen, Donald Kagan (père de Robert Kagan), Jeb Bush, Max Boot (éditeur du Wall Street Journal de Murdoch), Elliott Abrams (impliqué dans le scandale Iran-contra), Steve Rosen (un espion de l’AIPAC emprisonné), Daniel Pipes (protégé de Perle et fils du théoricien anti-Soviet Richard Pipes), Robert Zoellick (nouveau président de la banque mondiale), etc., tous pro-sionistes et co-conspirateurs (sous l’égide de Wolfowitz, Feith et Libby) de la guerre en Irak — une guerre pour les intérêts d’Israël. Parmi eux, seuls Bush, Cheney, Rumsfeld et Boot ne sont pas juifs. Plusieurs d’entre eux — Perle, Wolfowitz, Kagan, Kristol, Feith, Boot — ont pris part à la réunion de Bilderberg en 2004.

Perle et Cheney, tous deux membres du Council on Foreign Relations (CFR), ont été tour à tour directeur du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA), un puissant lobby sioniste similaire à l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) et tout aussi partisan de la guerre au terrorisme, de la guerre en Irak et de la prochaine guerre contre l’Iran. Perle est un ancien lobbyiste pour des vendeurs d’armes israéliens et il est très proche des juifs sionistes Michael Ledeen (le théoricien de la « destruction créatrice » du Moyen-Orient) et Elliott Abrams (le gendre du gourou belliciste néo-con Norman Podhoretz). Les liens un peu trop étroits de Perle avec Israël lui ont valu de faire l’objet d’une enquête en 1970 pour avoir passé des secrets à Israël, comme Wolfowitz l’a été en 1978.

Voici une liste un peu plus longue des principaux signataires du PNAC, tous néo-conservateurs, impliqués dans la politique américaine ou dans les médias américains. Les noms juifs sont marqués d’une astérisque.

Source: Pourquoi personne ne dit qu’ils sont juifs?

Le premier paragraphe d’un article paru dans Ha’aretz, intitulé White Man’s Burden, résume en une seul phrase qui sont les vrais responsables de la guerre en Irak: « La guerre en Irak a été conçue par 25 intellectuels néo-conservateurs, juifs pour la plupart, qui poussent le président Bush à changer le cours de l’histoire » (« The war in Iraq was conceived by 25 neoconservative intellectuals, most of them Jewish, who are pushing President Bush to change the course of history. ») C’est exactement cela qui s’est produit.

Il n’est donc pas surprenant que les promoteurs du « surge » (remontée en force, déferlante) aient été pratiquement tous juifs, comme le signalait l’édition du 24 août 2007 du journal israélien JTA: « Pro-‘surge’ group is almost all Jewish : Four of five members of the board of a campaign promoting President Bush’s policies in the Iraq war are Republican Jews ».

Le PNAC est, grosso modo, une réitération d’un document antérieur, intitulé « Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm« , écrit par Richard Perle, Douglas Feith et James Wurmser (tous juifs) et inspiré par la clique d’extrémistes de Benjamin Netanyahou, à la tête du Likoud (le parti israélien d’extrême-droite). Le document appelait les États-Unis à se rapprocher d’Israël et à envahir et détruire l’Irak pour le bien d’Israël, puisqu’il était forcément, selon eux, dans l’intérêt des États-Unis de se débarrasser de Saddam Hussein. Et le document Clean Break suivait la même ligne pensée que le plan de l’Organisation sioniste mondiale intitulé A Strategy for Israel in the 1980’s.

Le PNAC préparait donc la guerre en Irak. À la tête d’un pays très fort économiquement et politiquement, Saddam Hussein, un nationaliste qui soutenait activement la cause palestinienne et nouait des alliances économiques avec des puissances des quatre coins du monde, représentait une grande menace aux yeux des sionistes. Les néo-conservateurs et les sionistes ont même tenté de blâmer l’attentat d’Oklahoma City sur les Irakiens, mais le président Clinton s’y est fortement opposé, ce qui l’amena à privilégier la thèse du « fou solitaire » Tim McVeigh. (Un geste d’obstruction que les néo-conservateurs lui ont fait payer cher: Bill Kristol a « révélé » le premier aux médias les détails de l’affaire Lewinsky, une affaire qui allait entraîner la destitution de Clinton. Hillary Clinton parlait d’un « grand complot de la droite » contre son mari; peut-être voulait-elle parler de la droite israélienne?)

C’est dans le PNAC que les faucons de la guerre en Irak révèlent avoir besoin d’un événement révolutionnaire, un «nouveau Pearl Harbor», pour catalyser l’expansion hégémonique américaine et plus spécifiquement au Moyen-Orient: «Le processus de transformation, même s’il apporte un changement révolutionnaire, est susceptible d’être long, en l’absence d’un événement catastrophique catalyseur comme un nouveau Pearl Harbor». Le 11 septembre fut précisément ce «nouveau Pearl Harbor». L’analogie est d’autant plus pertinente que le traître Roosevelt savait pertinemment que le Japon allait attaquer la base de Pearl Harbor, mais il n’a rien fait l’empêcher, car l’objectif était de convaincre les Américains d’entrer en guerre.
VIDEO – Les fauteurs de guerres (discours de Lindbergh du 11 septembre 1941)

Comment s’est fait la subversion néoconservatrice (israélienne) du Pentagone et de l’administration Bush? Il fallait placer des hommes aux postes-clé afin de faciliter la tromperie et la déclaration de guerre à l’Irak. Dans les années 80, sous Reagan, les néocons ont pris soin d’infiltrer la CIA en constituant une « équipe B », destinée à remplacer et neutraliser la CIA (appelée « équipe A »). Plus récemment, et pour une très courte durée (2003-2004), Paul Wolfowitz et Douglas Feith ont constitué le Office of Special Plans (OSP), qui regroupait la plupart des plus importants agents israéliens néoconservateurs: Richard Perle (alors directeur du Defense Policy Board), Abram Shulsky (protégé de Perle) et Eliott Abrams. C’est l’OSP, plus précisément Perle et Shulsky, qui sont à l’origine des fausses informations sur les prétendues « armes de destruction massives irakiennes » qui allaient servir à justifier la guerre voulue par Cheney-Rumsfeld et Wolfowitz. L’OSP a aussi fondé le Committee fo the Liberation of Iraq (CLI) qui comptait parmi ses membres: Richard Perle, Rep. Newt Gingrich, James Woolsey de la CIA, Bill Kristol (Weekly Standard), John McCain et Bob Kerry.

Douglas Feith et Paul Wolfowitz, les numéros 2 et 3 au Pentagone à l’époque, se révèlent donc être les principaux responsables de la destruction de la nation irakienne.

À quand leur procès pour crimes de guerre?


Les juifs néocons qui ont tiré les ficelles pour faire la guerre en Irak:
William Kristol, Richard Perle, Paul Wolfowitz, Elliott Abrams, Douglas Feith
Mis à part Abrams, ils ont tous déjà été à la réunion de Bilderberg.

Paul Wolfowitz a quitté son poste au Pentagone lorsque ça a commencé à chauffer pour les néocons qui faisaient l’objet d’une enquête du FBI (pour plus de détails, voir le scandale d’espionnage israélien à l’AIPAC). Après avoir quitté son poste, Wolfowitz devint président de la Banque mondiale.

Dans cette affaire d’espionnage d’une ampleur sans précédent (en raison de l’importance de l’organisation AIPAC, qui représente le plus puissant lobby aux États-Unis et rallie des appuis aussi bien des démocrates que des républicains), seule une poignée de bouc émissaires (Libby, Rosen, Weissman) ont été inculpés, bien que les néocons les plus importants aient dû se soumettre à des entrevues avec le FBI. L’AIPAC et les principaux agents israéliens néocons (Perle, Feith, Wolfowitz, Shulsky) étaient sous surveillance et sous enquête  du FBI depuis des décennies. Il est possible que le scandale d’espionnage à l’AIPAC soit en quelque sorte une vengeance de la CIA contre ces néocons qui ont réussi à marginaliser la CIA et à faire en sorte que le gouvernement ignore ses mises en garde concernant les fausses informations sur les armes de destruction massive.

L’union maudite du fascisme sioniste et de l’anti-fascisme des ex-trotskistes

La position ultra-sioniste des néo-conservateurs est en droite ligne avec la pensée du fasciste juif Vladimir Jabotinsky (dénoncé par Einstein dans une lettre au New York Times), le fondateur du Bétar et l’inspiration de l’organisation terroriste Irgoun, qui a perpétré le massacre de Deir Yassin, qui a fait sauter l’hotel King David, sous la direction du futur PM Menachem Begin, pour enfin se métamorphoser en parti de droite extrémiste: le Likoud. (C’est ce même parti qui, sous le mandat d’Ariel Sharon, en 2002, érigera le Mur entourant la Palestine, réalisant ainsi le rêve du «Mur de Fer» imaginé en 1923 par Jabotinsky.) À l’inverse de la posture économique et communiste (matérialiste et athée) du penseur sioniste Theodor Herzl, la posture sioniste de Vladimir Jabotinsky était identitaire: raciste, ultra-religieuse et fasciste. Netanyahou, le dirigeant du Likoud et actuel premier ministre d’Israël, est le meilleur exemple de la continuité sans faille des Likoudniks avec la pensée des fascistes juifs: non seulement son père BenZion était secrétaire de Jabotinsky, mais en plus Netanyahou est un étudiant assidu de la pensée de Jabotinsky. Netanyahou est directement connecté aux néo-conservateurs et l’on reconnaît son influence dans le contenu du Clean Break, écrit principalement par son proche ami Richard Perle. En fait, toute l’idée de la guerre au terrorisme vient du livre de Netanyahou paru en 1986, intitulé «Terrorism: How the West Can Win». Il prédit jusqu’à la guerre en Irak et en Afghanistan et appelle l’Occident à combattre les ennemis d’Israël, les Palestiniens et les Arabes, qui ne sont pour lui que des terroristes à supprimer. Le jour même du 11 septembre, Netanyahou déclarait que le drame du 11 septembre était «très bon pour les relations entre les États-Unis et Israël» (New York Times). Il a répété cette affirmation scandaleuse en 2008.

Quelques exemples de fascistes juifs sionistes:

Certes, les néo-conservateurs sont liés aux fascistes sionistes, mais quand on remonte aux théoriciens néo-conservateurs, on constate qu’ils étaient des communistes trotskistes, anti-staliniens et anti-soviet. Le fait qu’ils se proclament « anti-communistes » relève de la pure hypocrisie, voire du mensonge.

Les trotskistes étaient les champions du mouvement et de la posture « anti-fasciste ». Historiquement, nul ne conteste que « l’anti-fascisme » est né du trotskisme. Mais avant de traiter d’anti-fascisme, il faut clarifier le sens du mot « fascisme ». Alors que les trotskistes épousaient la pensée libérale et promouvait démocratie comme vecteur de révolution internationale, en réaction au libéralisme – qu’il soit communiste ou capitaliste – s’est érigé une opposition: le fascisme. Le mouvement fasciste prônait le nationalisme, le patriotisme, la religion, les valeurs morales et un État fort qui prenne en main non seulement l’État de droit mais aussi la culture et surtout l’économie. Le nationalisme fasciste se voulait un rejet brutal, d’une part, de l’internationale libérale-capitaliste, c’est-à-dire la droite, et, d’autre part, de l’internationale communiste, c’est-à-dire la gauche. Plus tard, le terme « fasciste » servira à désigner globalement l’extrême-droite et servira aux trotskistes pour salir leurs ennemis. Toujours est-il que l’anti-fascisme des trotskistes a à ce point pénétré la psyché populaire que très peu de gens se souviennent de ses origines trotskistes.

Wikipedia rappelle que les néo-conservateurs sont juifs anti-fascistes et anti-nazis à la sauce « Plus Jamais Auschwitz »:  » Le néo-conservatisme se distingue du conservatisme traditionnel et du néolibéralisme. Anticommuniste et antifasciste, le néo-conservatisme est né sur le principe de « plus jamais Auschwitz ». «  (Rappelons ici que cet anti-communisme était en réalité un anti-soviétisme d’inspiration trotskiste et non pas seulement capitaliste.)

Le slogan « Plus Jamais Auschwitz » et la rhétorique ostensiblement « anti-fasciste » des néocons est décelable jusque dans leurs écrits. On remarque facilement que les néocons et autres agents sionistes sont toujours en train de traiter les musulmans et les groupes identifiés comme « terroristes » d’être des nazis et des fascistes, des hitlériens, des chemises brunes, des chemises noires, etc. Ils accusent systématiquement leurs ennemis d’être des fascistes et, tout comme ils ont traité Saddam de fasciste et de tyran, dépeignant le moyen-orient en entier comme étant le terreau de « l’islamofascisme », ils accusent la Chine de devenir un « régime fasciste ». Alors que nous sommes tous témoins de la chute du prétendu « monde libre » dans la dictature et la tyrannie la plus totale (exemple: Google utilisé comme outil de censure et de collecte de renseignements personnels pour les services secrets occidentaux), un tel niveau d’hypocrisie est proprement consternant. (Faut-il en rire ou en pleurer?) Les néocons en ont particulièrement contre la « vieille Europe », associée à l’émergence du nationalisme, du nazisme et du communisme. en fait ils en veulent surtout à l’Europe pour la même raison qu’ils en veulent à l’ONU: parce que ces entités politiques ne reculent pas devant la nécessité de condamner les exactions commises par Israël contre les Palestiniens (pour plus de détails, voir la conférence de Durban, qui s’est tenue 4 jours avant le 11 septembre 2001). On peut constater cette tendance anti-fasciste dans les articles de Michael Ledeen, néo-conservateur et théoricien de la destruction créatrice: Beijing Embraces Classical Fascism, paru dans le Far Eastern Economic Review, et Black Shirts in Red China, paru dans The Wall Street Journal. Autre exemple flagrant: « China is actually the world’s first mature fascist state. It was fascism not national socialism but the kind of fascism that people like Mussolini installed in Italy in the 1920’s that we’re talking about. The economy is a mixed economy; mixed public and private economy. And there is a certain degree of private initiative that’s left in the hands of entrepreneurs and business leaders and even trade unions.« (tiré de Michael Ledeen on Fascist China, Epoch Times) Ledeen a consacré ses 15 premières années de travail à l’étude du fascisme (Michael Ledeen on Fascism & War on Terror on National Review Online).

VIDEO –

En France, on dénombre aussi une bonne quantité de néo-conservateurs à la solde de l’atlanto-sionisme. Prenons par exemple Bernard Henri Lévy qui s’époumone à dénoncer le « fascislamisme » (voir les vidéos suivants: « Fascislamism » by Bernard-Henri Lévy et BHL contre le fascisme) C’est une constante évidente chez les néo-conservateurs: tous pro-fascistes en ce qui concerne Israël, mais anti-fascistes lorsque vient le temps de réclamer des guerres pour abattre « les bourreaux de la liberté et de la démocratie », c’est-à-dire tous ceux qui osent leur tenir tête!

Ouverture

S’il n’y a qu’une seule leçon à tirer de ce portrait peu enjôleur de la réalité néo-conservatrice, c’est bien celle-ci: gare aux anti-fascistes qui stigmatisent sans arrêt « l’islamo-fascisme » et les « tyrans » justifiant des guerres impérialistes qui n’en finissent plus sous prétexte de défendre la liberté et la démocratie, car il s’agit en fait pour eux de répandre aux quatre coins du globe la plus odieuse tyrannie que l’humanité ait jamais connu.

Pour plus de détails:

Edmund Connelly Naming Neocons (Jan 22 2008)

Prof. Kevin MacDonald, Neoconservatism as a Jewish Movement

Michael Collins Piper, The High Priests of War: How America’s “Neo-Conservative” Trotskyites Came to Power and Orchestrated the War Against Iraq as the First Step in Their Drive for Global Empire (lire l’intro et des extraits; section photo)

Michael Collins Piper, The New Babylon: A Panoramic Overview of the Historical, Religous and Economic Origins of the New World Order (2009)

Michael Collins Piper, The Judas Goats — The Enemy Within: The Shocking Story of the Infiltration and Subversion of the American Nationalist Movement (lire l’intro et des extraits; section photos) (scribd)

Michael Collins Piper, The New Jerusalem: Zionist Power in America (according to jewish sources) (lire l’intro et des extraits)

Derrière Northwoods: Israël et « l’équipe B » (néocons)

James Petras lève le voile sur les agents sionistes responsables de la guerre en Irak et du scandale d’espionnage à l’AIPAC

takeourworldback.com Ligne du temps du 11 septembre

takeourworldback.com Sionistes, psychopathes et 11 septembre

takeourworldback.com A Comprehensive History of Zionist Crimes

takeourworldback.com How to Achieve Total World Domination – over 1,250 to 6,000 Years / Concise version

VIDEO – Willis Carto explique la ploutocratie médiatique des Bronfman

VIDEO – War Made Easy: propagande guerrière

AUDIO Michael Collins Piper explique la nouvelle Babylone

AUDIOLes dessous de l’empire Rothschild, les nouveaux pharisiens. Entrevue avec Michael Collins Piper

« U.S. War on Iraq Timed To Coincide With Jewish Holiday Purim! »
–King Faysal University Professor

http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=-8153555086218873684&hl=fr&fs=true
Voir l’excellent documentaire The War PartyPlaylist pt1-4

http://video.google.ca/googleplayer.swf?docid=5838829577913530&hl=fr&fs=true=
Voir aussi Le lobby israélien et son influence sur la politique étrangère américaine

http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=-8153555086218873684&hl=fr&fs=true
Voir l’excellent documentaire The War PartyPlaylist pt1-4

http://video.google.ca/googleplayer.swf?docid=5838829577913530&hl=fr&fs=true=
Voir aussi Le lobby israélien et son influence sur la politique étrangère américaine

Source: Le mouvement juif Néo-conservateur : du trotskisme au bellicisme sioniste

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Classé dans Actualité, François Marginean

Islam. Le songe d’une nuit d’été

Mon billet d’aujourd’hui est résolument aoûtien.  J’ai voulu laisser en suspens pour un moment l’analyse factuelle de la crise financière globale, l’indignation concernant  les vicissitudes de la politique française – avec ses sondages et sa corruption – et mon apitolement sur  la stagnation de la pensée politique au Québec.  J’ai voulu plonger dans l’imagination.

Donc, il ne faut pas voir ce texte comme une prophétie – encore moins comme un voeu ! – mais simplement comme un petit scherzo  onirique en mineur, dans la symphonie tragico-pathétique qui est la musique de fond de cet été. Une saison qui, pour notre civilisation, semble hélas prémonitoire d’une fin du monde…

Parlons religion-fiction. On parle beaucoup de l’Islam qui va changer l’Occident, mais que se passerait-il, si c’est l’Occident qui changeait l’Islam ? Avec la science qui n’explique pas tout et la possibilité bien réelle que tout aille de mal en pis, il n’est pas exclu que le monde se refugie dans le fondamentalisme religieux pour se lover tranquille dans un nouveau Moyen-Âge.  Si l’on prend cette voie, sont-ce les preachers  à l’Américaine qui prendront charge d’âmes en Occident…?  Ou n’est ce pas l’islam qui serait, même chez-nous, le bon véhicule d’un retour à la foi ?  L’Islam, peut-être, s’il changeait un peu…

Qu’est-ce qui devrait changer dans l’Islam pour que l’Occident y trouve ses réponses ?  A première vue, TOUT. Mais, si on y regarde de plus près, on peut voir dans l’Islam les germe de transformations qui en ferait une religion universelle au goût de l’Occident d’aujourd’hui. Des transformation guère plus radicales que celles qui ont permis jadis au judaisme de quitter ses oripeaux d’origine pour devenir christianisme.

Si on pose au depart que l’Occident, déçu et meurtri, voudrait  revenir à un monothéisme rassurant, celui de l’Islam est plus pur que celui des Juifs ou des Chrétiens. La notion fondamentale de l’Islam est celle d’un Dieu ineffable. Le reste est culturel… et donc négociable.  Tenez, si on interprète un peu cette notion de Mahomet, « sceau des prophètes », il n’est pas difficile d’en faire le message qu’il n’y aura plus en effet de prophètes, puisque l’humanité, déjà éduquée et informée de Dieu, n’a plus qu’a obéir à sa conscience et au Livre…

Mais le Livre lui-même peut s’interpreter… Ainsi le prosélytisme n’a plus a être une conquête par les armes, mais  peut en être une par la connaissance.  Et toutes ces sagas guerrières du Coran, comme celles de la Bible, n’ont pas à être plus littérales que la création du monde en 6 jours. Elles peuvent n’être que des paraboles, des histoires dont il faut trouver le sens. Un sens qui correspond aux besoins du XXIe siècle.

Quand on VEUT interpréter, Il peut ne rester du Coran et de l’Islam que le Dieu (Allah) … et des conseils judicieux.  Prenons la prière, 5 fois par jours. Pourquoi ne deviendrait-elle pas un “moment de communion” avec Dieu ?  Une remise en question  fréquente qui permet de remettre les pendules à l’heure, de ne pas laisser le passé determiner l’avenir – ce qui est la notion de karma –  mais de repartir base-zéro sur qu’on croit la volonté de Dieu ?  Briser le karma. Pardon des offenses. Changer d’avis. Renoncer a l’entêtement… Et le front par terre n’est qu’une simple coutume locale: on peut communier avec Dieu debout…

Ramadan ?  Un autre symbole à interpréter. Le jeûne devient la decision de se priver pour ne pas abuser du pouvoir que l’abondance a donné a l’Homme sur la nature.  Du pouvoir que la Nature a donné au fort sur le faible.   La vertu cardinale d’une société d’abondance  devient la simplicité volontaire. L’obésité est un péché et le symptôme du déséquilibre. La manifestation de l’avarice.

Des impôts ?  Concept dépassé: tout le monde triche. Pas d’impot, mais la confiscation progressive au-dela du seuil de satiété determiné par un consensus populaire. Avant ce seuil, c’est l’aumône qui exprime une volonté de partage. Celui qui ne contribue pas sa part est identifié au mepris populaire et sa fortune sera reprise à sa mort, ce qui sera l’equivalent émotif déshonorant de faire payer ses dettes par ses héritiers.

Quand le prêt à intérêt est un péché, d’ailleurs, la thésaurisation a peu d’attraits et le capitalisme lui-même change de sens. La crise financière que nous connaissons est impossible, quand c’est la pensée islamique qui prévaut. Comme est impossible tout nationalisme, tout racisme, dans un monde global qui se confond avec l’Oumma, la communauté des croyants….

L’Islam en Occident. Rêve ou cauchemar?  Vision paradisiaque ou dantesque ? Je n’en sais rien. Juste un songe d’une nuit d’été…. Mais on aurait tort de ne pas même penser à cette hypothèse

Bonne vacances

Pierre JC Allard

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Classé dans Actualité, Pierre JC Allard

Amour sans frontière

 

Deux amoureux se sont inventé un projet pour voyager ensemble: aidés d’Équiterre, ils vont dresser un portrait des réseaux cyclables d’Allemagne, de Suisse et de Hollande, pour inspirer le Québec.

Dominic Desmarais Dossier Famille, Environnement

Mark Schanzleh et Amélie Racine se sont rencontrés en Nouvelle-Zélande. Lui découvrait ce pays à vélo, elle, en voiture. Lui, originaire des Pays-Bas, elle du Québec. Mark a tout quitté pour venir rejoindre Amélie à Montréal. Ils viennent de partir pour un séjour de 6 mois en Allemagne, en Suisse et aux Pays-Bas. Mark et Amélie vont pédaler et s’informer sur le réseau cyclable de ces trois pays cités en exemples pour leurs aménagements cyclistes.

«On va voir si les services sont vraiment adaptés aux besoins des touristes. On veut rencontrer les penseurs, ceux qui ont eu l’idée des réseaux cyclables. Quel a été le rôle des gouvernements? Des commerçants? Est-ce qu’il y a un engouement général? On va assister à des congrès. On va créer un réseau», dit Amélie.

Boutique de plein-air et cyclo-tourisme

Mark est arrivé le 4 janvier à Montréal. Il repartait de zéro, après avoir vendu et remisé ses biens au Pays-Bas. Il ne parlait pas français. «Comme il n’est pas autorisé à travailler ici, on voulait créer notre emploi. On voulait ouvrir une boutique de plein-air, on souhaitait trouver un projet de voyage… Pas juste pour voyager. Pour travailler. Des fois, tu remets des choses à demain et tu ne les fais jamais.»

«Je connaissais Jeunes professionnels à l’étranger, un programme fédéral pour les moins de 30 ans. Notre projet a été accepté.» Il faut souligner qu’Amélie avait été sélectionnée par le Réseau de veille en tourisme de la Chaire de tourisme de l’UQAM. Au retour, le rapport du jeune couple pourra inspirer le Québec si la province se décide à développer un véritable réseau cyclable.

Équiterre et le vélo

Les deux tourtereaux ont bâti un projet qui leur ressemble : voyager, respecter l’environnement, apprendre, rencontrer des gens… «On s’est tourné vers l’organisme environnemental Équiterre puisqu’on partait à vélo. On s’est dit qu’on pouvait faire un geste concret.»

Le jeune couple partagera avec l’organisme les sommes amassées auprès des commanditaires qui leur donnent un certain montant pour chaque kilomètre. Une façon écologique de se déplacer.

On a sollicité des commanditaires, innovateurs, différents de la masse, avec un programme environnemental. On a été très sélectifs, car avec Équiterre, il y a des restrictions imposées par leur code d’éthique. On partage les dons avec Équiterre.» Leur site est traduit en 4 langues: français, anglais, néerlandais et allemand.

Du cyclisme international

Plus que tout, ce projet est une ouverture vers l’avenir du couple. Un pari en quelque sorte. «Pour nous, c’est d’être en mesure d’avoir une business ensemble. C’est dans nos projets et ça va marcher, on sait qu’on est capable si on veut développer d’autres entreprises.»

Mark et Amélie reviendront dans la prochaine édition nous raconter leurs aventures outre-mer. On peut suivre leur itinéraire sur leur site à l’adresse: www.equicycle.com ou encore leur écrire à info@equicycle.com.

Autres textes : Dossiers Famille, Environnement

Témoignage: l’impuissance d’un père

Casse-tête quotidien

Vaincre la violence

Conflit de génération, dossier famille

CAP libre: éducation alternative pour jeunes décrocheurs

Amour sexe et societe

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Classé dans Actualité, environnement, Raymond Viger