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Pandémie de pétrole

Environ un quart des vaccins contre le H1N1 produits pour le public américain ont maintenant dépassé leur date de péremption, ce qui représente 40 millions de doses valant autour de $260 millions qui prennent le chemin des poubelles. Selon Jerry Weir de la U.S. Food and Drug Administration (FDA), « c’est historiquement énorme ».

Mais ce qui compte, c’est que les pharmaceutiques aient empoché leur argent. À ces 40 millions se rajouteront bientôt 30 millions d’autres vaccins qui subiront le même sort. En Angleterre, identique situation: les payeurs de taxes ont été forcés de payer une facture salée de £1.2 milliards pour des vaccins qui n’ont servi absolument à rien, puisque la pandémie annoncée ne s’est jamais matérialisée.

Le scénario est le même dans tous les pays qui sont tombés sous la coupe de la panique inventée, l’hystérie médiatique. Tapage médiatique pour envoyer la population se faire vacciner, mais les doses inutiles et inutilisées sont détruites silencieusement, sans fanfare.

Cela fait probablement partie des avantages d’être parmi les « autorités » : personne n’est jamais tenu responsable de ces fiascos, ni des sommes astronomiques qui sont ainsi gaspillées, sans parler des risques totalement inutiles que prend la population en se soumettant à ces vaccins. Il semble qu’il est devenu tout à fait acceptable de jouer à la roulette russe avec la santé des gens, en autant qu’il y ait des profits énormes à empocher.

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Il y a longtemps que cette leçon est connue et assimilée par les habitants des pays dits « en voie de développement». La différence, c’est que cela nous rattrape aussi. Les pays « développés » sont lentement sur la route de la tiers-mondialisation. Ils vont goûter à la même médecine que les pays du tiers monde.

L’histoire de BP ne va qu’accélérer ce processus et le mettre en relief. Les citoyens, les individus ne compte pour rien. Aucune vérité ne leur est due, leur bien-être et leur santé n’est aucunement une source de préoccupation.

La Garde côtière américaine, sous la direction de l’administration Obama, a suspendu le premier Amendement de la Constitution dans le golfe du Mexique et la liberté d’expression est dorénavant illégale sur les plages le long des côtes du golfe. Tout reporter, photographe ou blogueur qui se trouve à l’intérieur d’une vingtaine de mètres d’un cordon de contrôle des marées de pétrole, d’un navire ou d’une opération de nettoyage sera placé sous arrestation et pourra se voir décerner une amende allant jusqu’à $40 000 et être poursuivit par le gouvernement US. (Source)

La FAA a interdit tout vol au-dessus du golfe du Mexique, exceptés ceux autorisés par l’ATC, les vols qui sont dans le cadre des opérations de forage en haute mer, les vols fédéraux, locaux et militaires en relation avec les efforts de récupération du pétrole, ainsi que les vols médicaux et ceux  reliés aux opérations de la police.

L’élément qui n’est pas mentionné dans les médias à propos des efforts de nettoyage est que les dispersants de pétrole sont si toxiques et inefficaces qu’ils ont même été bannis en Angleterre depuis une décennie. Ces dispersants sont exactement ceux que British Petroleum (BP) utilise dans le golfe, le Corexit. Un produit qui renferme du 2-butoxyethanol et d’autres agents chimiques ayant des effets cancérigènes et dangereux pour la santé pour les enfants, les femmes enceintes et tout le monde qui y est exposé, dont les personnes employées pour effectuer le nettoyage.

Comme si ce n’était pas déjà assez préoccupant, BP a reçu le feu vert pour brûler le pétrole capturé dans le golfe. Les équipes de BP ont ainsi brûlé plus de 10 millions de litres de pétrole de cette façon. Avec ce pétrole, il est certain des quantités non négligeables de dispersants par aussi en fumée, se répandant avec les vents et au rythme des pluies.

Le reste du pétrole récupéré qui ne sera pas brûlé sera de toute évidence revendu à la population. BP a déclaré qu’elle utiliserait les revenus nets de ces ventes pour financer une fondation pour la protection de la vie sauvage dans quatre états du golfe.

BP interdit quiconque de s’approcher de la zone dévastée pour éviter que la population apprenne la vérité sur l’ampleur de la situation. Selon les sources de WMR, le personnel de sécurité de BP verrait ses rangs augmenter avec l’aide de réservistes de l’état de l’Alabama et des gardes de sécurité G4S de la firme privée Wackenhut. Leur travail est de s’assurer qu’aucun observateur ne soit présent alors que les contracteurs de BP ratissent les plages pour ramasser et disposer des corps d’animaux marins morts, de dauphins, de tortues et d’oiseaux.

L’image de BP et du gouvernement est plus importante que la santé de la population et de l’environnement. La vérité n’est bonne qu’à être dissimulée pour préserver cette image le plus longtemps possible. Suite au 9/11, les équipes de secours s’étaient fait dire par les autorités que l’air était sain à respirer. Ce n’était pas vrai. Mais ce n’est pas grave. Aujourd’hui, presque autant d’individus sont morts des suites des graves complications pulmonaires pour avoir respiré cet air toxique que le nombre de personnes qui sont mortes lors des attaques.

Maintenant, c’est autour de BP de mentir à ses employés en les forçant à ne pas porter de masque de protection pour ne pas porter atteinte à l’image de BP. C’est mauvais pour les relations publiques, semble-t-il.

On se retrouve donc avec une administration Obama et BP qui ne travaillent pas vraiment à mettre fin à cette catastrophe pétrolière historique, mais plutôt à cacher l’étendue réelle de ce désastre écologique sans pareil. Un désastre qui pourrait bel et bien se poursuivre pendant des années.

Cette vérité qu’ils ont peur de laisser s’échapper et devenir apparente, c’est que personne ne sait comment contenir et refermer ce volcan pétrolier sous-marin. Voilà ce qui fait peur. Il est maintenant évident que plusieurs autres fuites sont apparues, provenant de multiples et disparates endroits le long du fond marin. Le pétrole et le méthane s’échappe de nombreuses fissures et crevasses et l’endroit en entier pourrait bien fuir comme une éponge. Les images de ce ROV à cet effet sont claires et sans équivoques.

Cela semble d’ailleurs confirmé par des officiels de BP qui ont admis de tels dommages. Ceci est définitivement le Tchernobyl des États-Unis. Le Deepwater Horizon est d’ores et déjà le plus large déversement de pétrole du golfe du Mexique, selon les estimations du gouvernement américain. Dire que les bozos de BP déclaraient que ce déversement n’était pas si considérable comparé aux autres déversements autour du monde et minimisaient les chiffres concernant la quantité de pétrole qui s’échappait.

Est-ce pour cela aussi que les États-Unis ont refusé l’aide internationale de treize pays pour nettoyer le pétrole? Serait-ce que l’administration Obama refuse l’accès au golfe du Mexique à d’autres compagnies étrangères qui pourraient ensuite prendre conscience de la situation, de la réelle étendue des dommages et rendre ces informations publiques? Dans le contexte où les dommages seraient de beaucoup pire que ce que le gouvernement ou BP ne voudraient admettre au public, cela est fort possible.

Une chose est certaine, tous les indices pointent dans cette direction. Dans une entrevue choc avec Anderson Cooper de CNN lors du 29 juin dernier, un informateur, Fred McCallister, VP de Allegiance Capitol Corporation, a témoigné que BP faisait délibérément submerger le pétrole avec le dispersant chimique Corexit dans le but de le dissimuler. En le faisant ainsi disparaître le pétrole avant qu’il ne soit récupéré, BP s’assure de ne pas payer d’amende. Selon les procédures normales européennes, on fait monter le pétrole à la surface pour le récupérer, et non l’inverse.

Un autre non sens du genre est l’annonce du fond d’urgence d’indemnisation des victimes du désastre de 20 milliards de dollars mis en place par le gouvernement américain, financé par BP. Les conditions et les délais pour obtenir l’argent seront comme toujours fastidieux et infestés de restrictions de toute part. Pour ceux qui seront suffisamment chanceux pour toucher une certaine forme d’indemnisation pour perte de salaire, il y a cependant une autre attrape qui les attend: l’IRS, l’agence américaine du revenu, averti qu’ils auront à payer des impôts sur ces montants.

Même en plein milieux d’un désastre total pour les résidents du golfe du Mexique, aucun cadeau ne sera fait. Pour eux, les conséquences négatives ne font que commencer. On parle désormais du « Syndrome du golfe » qui s’installe dans la région. C’est que BP est en train de procéder au gazage de tous ces résidents avec du benzène poison et le dispersant chimique Corexit  à des niveaux dangereusement élevés. Les militaires et le FEMA sont engagés dans des plans d’urgences pour 36 régions urbaines, du Texas allant jusqu’en Floride, impliquant des évacuations de masse pouvant atteindre les 20 millions de personnes.

Voilà où nous en sommes. BP et le gouvernement ont été extrêmement négligent dans tout ce dossier depuis le début, au grand détriment de l’écosystème et de la population. BP a été criminellement négligente dans le forage du puits de pétrole qui a ensuite explosé. (Voir 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16 et 17)

Finalement, il existe un autre problème de taille que BP et les officiels devront affronter prochainement. C’est celui qui concerne ce qu’ils vont faire avec le matériel contaminé qui est récupéré lors des opérations de nettoyage du pétrole. Plusieurs sont inquiets que ces résidus toxiques se retrouvent dans leurs sites d’enfouissement de déchets locaux. Selon Patrick Hanley de la Garde côtière de Port Fourchon, 35 000 sacs (250 tonnes) de substances huileuses ont été emportées de la plage et des centaines de milliers de litres de déchets liquides, une combinaison d’eau et de pétrole, ont été envoyés vers des sites d’enfouissement locaux, ainsi qu’une dizaine de mètres cube de déchets solides.

Les équipes de nettoyage ont récupéré des dizaines de millions de litres de pétrole mélangé à de l’eau, selon le poste de commande unifié du Deepwater Horizon.

Cette histoire est malheureusement loin d’être terminée, et similairement au cas de la fausse pandémie du H1N1, la population est sacrifiée et les responsables de crimes innommables s’en tirent toujours à bon compte. C’est comme si les gouvernements et les multinationales étaient littéralement au-dessus de la loi et étaient devenus des intouchables, des demi-dieux. C’est simplement inacceptable et ceci est bien la véritable pandémie qui affecte ce monde.
François Marginean

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Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

Cet article est la suite de: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I et de La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II.

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«Un gouvernement assez puissant pour nous donner tout ce que nous voulons est un gouvernement assez puissant pour nous prendre tout ce que nous avons.» – Président Gerald Ford

507215876_f525d3eecfDans ce dernier volet qui clôture cette série spéciale, nous allons aborder l’aspect des mesures d’urgences, de vaccinations de masse et des quarantaines qui risquent d’être imposées, restreignant ainsi nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées.

Mesures d’urgences et vaccinations de masse

Lorsqu’on sait ce que les gouvernements préparent en cas de pandémie, on peut se demander si ce n’est pas cela qui inquiète davantage que la pandémie en soi. Les mesures d’urgences mises en place, les programmes de vaccinations de masse et quarantaines imposées sont clairement définies et préparées. Ce n’est pas tant le virus qui menace que la réaction prévue des instances gouvernementales, de la police et de l’armée qui devrait attirer notre attention.

Le virus H1N1 a causé moins de décès qu’on s’attendrait à ce que la grippe conventionnelle cause, mais la structure de la loi martiale dans la forme de mesures draconiennes prêtes à combattre la pandémie a été fermement mise en place. Les autorités de la santé ont maintenant calmé leur crise d’hystérie avec leurs scénarios apocalyptiques d’une pandémie de la grippe porcine après qu’il a été déterminé que le virus n’était pas aussi virulent que ce que l’on craignait. Les autorités espèrent que vous avez eu bien peur tout en vous promettant une deuxième vague probablement plus sérieuse cet automne ou hiver. C’est gens sont omniscients, que voulez-vous. Ils ont un agenda, vous savez. «Avec les pandémies, vous avez deux phases. La première est souvent plus bénigne et ensuite une autre à l’automne ou en hiver qui est beaucoup plus sérieuse», a déclaré le Secrétaire de la santé Alan Johnson, «Alors nous devons non seulement nous occuper de cette contagion actuelle, mais nous préparer, peut-être, pour une seconde phase.»

Nous savons maintenant, avec cette série de trois articles, ce que les préparations vont signifier: la création d’un vaccin pour combattre l’influenza, qui si l’on se fie au passé récent, sera plus dangereux que le virus lui-même. Le vaccin sera offert sur une base volontaire dans un premier temps, mais dès qu’une prochaine pandémie se déclarera et que la peur soit montée en mousse par nos chers médias de masse, les appels pour la vaccination obligatoire se feront entendre en crescendo et les médias nous préparent déjà à accepter cette grande finale. Le Time Magazine nous indique que nous devrions être indulgents envers le gouvernement et lui faire confiance puisqu’il ne travaille que pour le bien collectif, nous implorant du même souffle d’être patient dans le cas où il devra imposer «des mesures draconiennes».

Les quarantaines, la loi martiale et l’Ordre Exécutif 13375

Aux États-Unis, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security, DHS) a établi des lignes directrices pour mandater les agents du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (BATF) avec leurs SWAT Teams, du FBI et de la police fédérale pour imposer des quarantaines obligatoires dans l’éventualité d’une épidémie de la grippe porcine ou autre, sous l’Ordre Exécutif 13375. Si les citoyens tentent d’échapper à l’isolation involontaire, ils sont sujet à une amende de $250 000 et un an de prison. Cet Ordre Exécutif 13375 est un amendement apporté par George Bush se rapportant à l’Ordre Exécutif 13295 du 4 avril 2003 en lui ajoutant une nouvelle section de maladies contagieuses pouvant requérir l’imposition de la quarantaine. À l’origine, étaient nommés le choléra, la diphtérie, la tuberculose infectieuse, la peste, la variole, la fièvre jaune, les fièvres hémorragiques virales et le syndrome respiratoire aigu grave (SRAS). À cela s’ajoute de la nouvelle catégorie de Bush en avril 2005 qui est plutôt large et vague pouvant inclure à peu près n’importe quoi, à la discrétion des autorités:

«(c) Influenza causée par des virus nouveaux ou réémergents qui causent, ou ont le potentiel de causer, des pandémies.»(Source)

Avec une telle définition, tout individu ou groupe d’individus qu’on «suspecte» d’être infecté, peut être arrêté sans procès, mis en isolation indéfinie ou détenu contre son gré selon les indications des autorités, une décision qui est laissée à leur propre discrétion. (Voir vidéos #1 et #2)

Jusqu’à tout récemment, les dernières quarantaines forcées aux États-Unis furent en 1963 et en 2007 lorsque Andrew Speaker, un avocat d’Atlanta a été placé en quarantaine dans un hôpital de Denver parce qu’on le soupçonnait d’avoir contracté une forme du tuberculose résistant aux antibiotiques. Il se trouva que la CDC avait commise une erreur et que M. Speaker avait une forme moins sérieuse de la maladie. Cette erreur n’est qu’un exemple des sérieuses questions que soulève le prospect des quarantaines par rapport aux libertés civiles. Si un individu ou des groupes plus ou moins vastes sont mis en isolation pour une semaine ou plus, qui paie la facture ou la perte d’emploi? Qui s’occupe de la famille et des enfants? Selon un document que le Secrétaire assistant du DHS Bridger McGaw a fait parvenir à différents intervenants de la santé et obtenu par CBSNews.com, le département de la Justice a établi l’autorité légale pour les autorités fédérale pour imposer des quarantaines et le tout est effectif dès maintenant pour répondre à une pandémie d’influenza. À vrai dire, c’est une mesure qui a déjà été employée au Texas.

L’administration Bush a publié le National Strategy For Pandemic Influenza en novembre 2005. Le document envisage une coordination plus étroite entre les différentes agences fédérales, l’emmagasinage et la distribution de vaccins et de médecine anti-virale, et si nécessaire, des «quarantaines» imposées par le gouvernement ainsi que «des limitations sur les rassemblements».

Un document de planification du département de la Défense, résumant les plans de contingence militaires, indique que le Pentagone si dit préparé pour assister «à la mise en quarantaine de groupes de personnes dans le but de minimiser la contagion durant une épidémie d’influenza» et pour aider avec les «efforts pour restaurer et maintenir l’ordre». L’appareil militaire américain a reçu l’ordre de placer la contagion du virus H1N1 sous leur observation.

Toujours aux États-Unis, pendant que les médias actionnaient le bouton de la panique à répétition, l’État du Massachusetts a passé en douce, mais à l’unanimité, le projet de loi S18 qui n’attendait que le moment propice pour sortir des tablettes. Ce dernier donne le pouvoir au gouverneur de l’État d’autoriser le déploiement et l’utilisation de la force pour distribuer du matériel et de l’approvisionnement. Le S18 donne la permission aux autorités locales d’entrer dans les résidences privées pour enquêter et de mettre ses habitants en quarantaine. En d’autres mots, durant n’importe quelle « état d’urgence », cet État peut et va déclarer la loi martiale, alors que les résidents perdront leurs droits et libertés garantis par la Constitution américaine. Comme nous savons, les camps d’internement du FEMA sont déjà prêts pour servir à toute occasion.

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La situation Canada et dans le monde

Il y a quelques années, durant la crise du SRAS, le Canada a répondu en fermant des écoles et certains hôpitaux dans les régions touchées. Mais malgré tous ces mesures et environ 10 000 personnes qui se retrouvèrent sous une forme ou une autre de quarantaine, le SRAS a continué de se répandre au-delà des frontières des patients isolés.

Mais là, on se prépare en grande. En Alberta, 300 militaires canadiens ont menés en pleine ville de Medecine Hat, au milieu de fausses explosions et manifestations, une pratique de style loi martiale, le tout sous le couvert pratique d’un entrainement en vue d’un futur déploiement en Afghanistan. Loi martiale au Canada? Ils l’ont bien fait durant la Crise d’octobre de 1970.

En France, les autorités nous expliquent dans ce document, au point 2.2, les mesures d’urgences qui s’imposeront dans le cas d’une situation pandémique et ce qui adviendra de l’exercice des libertés publiques:

L’une des premières mesures visant à restreindre les libertés, concerne la mise en place d’un contrôle sanitaire aux frontières qui a pour objectifs de détecter toute personne contaminée afin de l’isoler, voire à terme de suspendre toute correspondance avec les zones à risque. Une autre mesure barrière consiste à la restriction -pouvant aller jusqu’à la suppression- des transports de personnes. De la même manière, des limitations, voire des interdictions de déplacements (arrêt des transports publics) et de rassemblements peuvent être édictées (notamment la fermeture des écoles, crèches, salles de spectacle, etc., sera prononcée, voire même des interdictions pour la plupart des personnes de se rendre à leur lieu de travail).

En Australie, il a été annoncé que «les gouvernements régionaux pouvaient invoquer des pouvoirs «draconiens» si le virus de la grippe porcine prenait des tournures pour le pire, allant de la surveillance des gens dans leurs propres domiciles et de prendre contrôle de leur entière économie». Le plan du gouvernement australien permet de prendre des «mesures extraordinaires», incluant le pouvoir de gérer l’approvisionnement des biens et services, lui octroyant ainsi le contrôle effectif de l’économie.

Les gouvernements n’auraient pas pu établir des plans de réponses aussi draconiens sans l’aide des médias qui ont terrorisé les populations et maintenant que ces mesures ont été mises en place, nous ne pouvons qu’attendre qu’elles soient mises en action la prochaine fois qu’une autre épidémie se déclare, comme les politiciens nous promettent de façon si enthousiaste.

Le Plan nord-américain de 2007 du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)

Dans l’article – Qu`est-ce que l`Union nord-américaine? – il était expliqué que le PSP avait pour but de:

…créer un espace économique, politique et militaire commun et les structures militaires du Canada et des États-Unis sont déjà intégrées – les troupes américaines et canadiennes ont déjà le droit de se déployer dans ces deux pays en cas «d’urgence», accord signé sans votre approbation ni celle du Parlement, et passé sous silence dans vos chers médias.

«Une entente [avec les États-Unis] afin d’harmoniser les règles du commerce, de la sécurité ou de la défense, obligerait, en bout de ligne, le Canada et le Mexique à … céder aux États-Unis le pouvoir réel sur le commerce international, l’investissement international, la règlementation environnementale, l’immigration, et, en grande partie, sur la politique étrangère, et même sur les politiques fiscales et monétaires. » – Roy McLaren, ex-ministre libéral fédéral

Le Plan nord-américain met en place un «Corps sénior de Coordination pour faciliter la planification et la préparation efficace à l’intérieur de l’Amérique du nord dans le cas d’une épidémie de grippe aviaire et/ou humaine, sous l’autorité du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)». Le plan identifie ce Corps de Coordination comme étant de «décideurs».  Le Plan fait mention de l’éventuelle «utilisation de pouvoir incluant l’administration de vaccins, de mesures de distanciation sociale, dont la fermeture d’écoles et la prohibition de rassemblement; …d’isolation et de quarantaine». (Source) (Voir aussi le journaliste américain, Lou Dobbs, à ce sujet)

Tout ceci revient à dire que dans le cas d’une réelle pandémie, l’excuse en or sera fournie pour appliquer les mesures du PSP et ainsi éliminer de facto les frontières entre le Mexique, les États-Unis et le Mexique.  Adieu aux souverainetés nationales. Ces mesures d’urgences s’appliqueront automatiquement aux trois pays sous l’Union nord-américaine, gérées par des bureaucrates non-élus. Les forces policières et militaires du Canada et de notre voisin du sud ont un accord commun sous le NORTHCOM de déploiement sur nos territoires mutuels en cas d’urgence.

Voilà de quoi de troublant et sur lequel nous devrions tous réfléchir. Cela sera apparemment l’objet de discussion à l’agenda du sommet des Bilderbergs du 14 au 19 mai; un groupe de globalistes qui travaillent pour une gouvernance mondiale et l’implantation du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité.

François Marginean

(Photo Flickr de pschuffert)

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La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II

2474259813_de0fcb062d1 Photo: sage_anne – (Flickr)

Cet article est la suite de: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I.

Dans cette deuxième partie, nous traiterons des mesures d’urgences telles que les vaccinations de masse, les enjeux et motivations politiques d’avoir une nouvelle crise de la sorte et nous terminerons avec une certaine analyse du secteur privé des compagnies pharmaceutiques qui profitent énormément d’une peur de pandémie, quelle soit réelle ou pas; ainsi que du secteur industriel de l’élevage intensif d’animaux.

L’industrie du porc mexicaine et américaine s’est opposé à ce qu’on utilise le terme «grippe porcine», sous prétexte que celle-ci n’est pas transmise par les porcs, mais directement de personne à personne. Ainsi donc, le virus est maintenant nommé A-H1N1. Leur préoccupation majeure est bien sûr le marché du porc qui est en train de s’écrouler à cause de l’image négative qui lui est associée. Mais est-elle la victime du traitement des médias, ou si elle est aussi responsable dans cette histoire? Nous y reviendrons.

Ce qui est certain, c’est que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les médias aiment bien aller chercher des cotes d’écoute énormes en dramatisant, en jouant sur la peur et l’insécurité des gens. Les drames, c’est vendeur. Beaucoup plus que de raconter la vérité. Les grands médias ne vous informent pas vraiment, ils vous disent comment vous devriez vous sentir; et dans le cas présent, on vous dit d’avoir peur, d’être «inquiet».

Mais quand est-il réellement? Où en sommes-nous après une dizaine de jours d’hystérie médiatique?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle samedi l’existence de 615 cas confirmés de grippe A (H1N1) dans le monde. Elle dénombre plus d’une quinzaine de pays touchés, dont le Mexique, au premier chef, avec 454 cas confirmés par l’OMS et 19 décès.

Les bilans ci-dessous ont été établis en croisant les données disponibles les plus récentes. Pour le Canada, nous avons indiqué les données confirmées par les autorités du pays. (Source)

• 159 cas aux États-Unis, dont 1 mortel
• 85 au Canada
• 20 en Espagne
• 15 au Royaume-Uni
• 6 en Allemagne
• 4 en Nouvelle-Zélande
• 2 en France
• 3 en Israël
• 4 au Costa Rica
• 1 en Autriche
• 1 au Danemark
• 1 en Suisse
• 1 aux Pays-Bas
• 1 Hong Kong
• 1 Danemark
• 1 en Corée du Sud
• 1 en Italie
• 1 en Irlande

Se pourrait-il qu’il y ait eu mensonge politique et désinformation médiatique concernant la pandémie porcine? Il semble bien que ce soit le cas puisque plusieurs médias se sont rétractés, vu l’exagération de la menace. Il faut mettre les choses en perspective.

L’OMS a augmenté l’alerte à cinq sur une échelle maximum de six, avec seulement 19 morts. Cela est bien peu en comparaison avec les 36,000 cas de mortalité causée par l’influenza à chaque année, aux États-Unis. N’ont-ils pas un peu paniqué ici?

La ministre de la Santé, José Angel Cordova, a par ailleurs fait valoir que la maladie était «moins mortelle» que la grippe aviaire ou le SRAS, apparu à la fin 2002. Il assure que les malades s’en sortaient bien s’ils étaient traités rapidement. (Source)

Il apparait que la machine médiatique s’est emballé un peu trop rapidement et plusieurs d’entre eux ont dû se calmer:

La grippe porcine commence à prendre des allures moins menaçante, rapporte Associated Press;

L’ambassadeur mexicain: la grippe a été exagérée, rapporte The Hill;

Le Mexique commence à relâcher ses restrictions, rapporte la BBC;

– Le Los Angeles Times explique que 5% à 20% de la population américaine contracte l’influenza et que 36,000 Américains en meurent annuellement, ce qui constitue un taux de mortalité de 0,06% à 0,24%.

Le taux d’infection de la grippe porcine se situe en deçà de 0,005%. Pourquoi donc tout ce tapage d’hystérie médiatique?

Une diversion pour faire oublier les vrais enjeux politiques et économiques

Au niveau politique, il est indéniable que les scandales de la torture, de la crise économique et d’espionnage israélien à travers le lobby de l’AIPAC aux États-Unis prennent de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure que les gens commencent à comprendre ce qui s’est réellement passé et qui sont les responsables. Le pays a été mené à la ruine financièrement – et cela se poursuit toujours sous Obama, mené en guerre d’agression contre Irak et l’Afghanistan sous de faux prétextes, mensonges et à coup d’extractions de faux aveux par la torture pour «prouver» le lien entre Saddam Hussein et l’Al Qaïda.

D’un autre côté, nous avons l’écroulement financier des États-Unis orchestré par les banquiers et autres institutions financières qui ont tout fait pour dérèglementer le secteur bancaire et financier pour ensuite jouer et tout perdre au grand casino mondial des produits dérivés et exotiques toxiques. Plusieurs de ces mêmes acteurs se retrouvent maintenant dans le gouvernement Obama, qui lui, vient de passer un budget catastrophique pour le futur des États-Unis:

À première vue, la proposition budgétaire (2009-10) a toutes les apparences d’un programme expansible, d’un «Second New Deal» axé sur la demande, la création d’emploi, la restauration des programmes sociaux démolis et la relance de l’économie réelle.

La réalité est tout autre. L’espoir de M. Obama est basé sur un gigantesque programme d’austérité. Toute la structure fiscale est anéantie, sens dessus dessous.

En vérité, il s’agit de la réduction la plus radicale des dépenses publiques de l’histoire des États-Unis, menant à la dévastation sociale et à l’appauvrissement potentiel de millions de personnes.

L’espoir de Barack Obama sert largement les intérêts de Wall Street, des entrepreneurs oeuvrant dans la défense et des conglomérats du pétrole. En revanche, les «sauvetages» bancaires de MM. Bush et Obama conduisent les États-Unis dans une crise accélérée de la dette publique et les bouleversements économiques et sociaux qu’ils provoquent sont potentiellement dévastateurs.

Soumis au Congrès le 26 février 2009, le budget du président Obama envisage des dépenses de 3,94 billions de dollars pour l’exercice financier 2010 (débutant le 1er octobre 2009), une hausse de 32 pour cent. Selon les estimations préliminaires de l’Office of Management and Budget, les revenus totaux pour ce même exercice sont de l’ordre de 2,381 billions de dollars.

Le déficit prévu (selon le discours du président) atteint les 1,75 billions, soit presque 12 pour cent du produit intérieur brut (PIB) américain.

La guerre et Wall Street

Il s’agit d’un «budget de guerre». Les mesures d’austérité frappent tous les principaux programmes de dépenses fédéraux à l’exception 1) de la Défense et la guerre au Moyen-Orient ; 2) du sauvetage bancaire de Wall Street ; 3) des paiements d’intérêts sur l’exorbitante dette publique.

Le budget détourne les recettes fiscales vers le financement de la guerre et légitime leur transfert frauduleux à l’élite financière par le biais des «sauvetages bancaires». (Source: La débâcle fiscale des États-Unis, par Michel Chossudovsky)

Voilà qui risque de rendre bien des gens furieux. Crise économique, pandémie, peu importe, les plans sont prêts pour l’implosion sociale et l’imposition de la loi martiale avec son lot de camps d’internement et la suspension des droits et libertés. Il en était question dans l’article «Camps d’internement du Homeland Security & du FEMA en cas troubles civils» et celui de Michel Chossudovsky «Les États-Unis se préparent pour l’implosion sociale».

La débâcle financière a déclenché l’émergence d’une crise sociale latente à travers les États-Unis.

La confiscation frauduleuse d’épargnes de toute une vie et de fonds de pension, ainsi que l’appropriation des recettes fiscales pour financer les «sauvetages bancaires» de billions de dollars sont en jeu, et servent ultimement à remplir les poches des plus riches des États-Unis.

Cette crise économique est en grande partie le résultat de manipulation financière et de fraude délibérée au détriment de populations entières, ce qui mène à une nouvelle vague de faillites corporatives, de chômage et de pauvreté généralisés.

La criminalisation du système financier mondial, caractérisé par un «réseau bancaire fantôme», a entraîné la centralisation du pouvoir bancaire et une concentration sans précédent de richesses personnelles.

Au Mexique, le président Felipe Calderon a été élu dans la controverse et possiblement par fraude électorale. Le Mexique est en train de verser dans une guerre civile entre les cartels de la drogue qui contrôle le tiers du pays et le gouvernement corrompu qui leur mène une lutte armée sans précédent. On a besoin d’une diversion pour justifier l’imposition d’un État répressif par des mesures draconiennes dans l’espoir de conserver l’ordre établit.

Donc, il y a beaucoup de raisons de vouloir faire oublier les vrais enjeux actuels, de créer une diversion à l’aide d’une peur soudaine d’épidémie de virus dangereux. C’est une diversion politique très utile pour ceux qui sont présentement sous les projecteurs et dans la mire du public.

Mais ce qui est encore plus préoccupant, c’est que dans le cas où nous ferions face à une réelle épidémie ou pandémie de grippe porcine, aviaire ou autre, des plans bien réels ont été élaborés par les gouvernements du Canada, des États-Unis et du Mexique. Des plans qui ont de quoi laisser pantois lorsqu’on les examine de plus près. Il s’agit de mesures d’urgences, de vaccinations de masse et quarantaines restreignant nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées. Étant donné que ce volet à lui seul mérite un article au complet, j’y reviendrai plus en détail dans la troisième partie qui clôturera cette série spéciale.

L’industrie mondiale de la viande & le complexe pharmaceutique

«Une fois de plus, l’industrie mondiale de la viande semble être au centre de l’histoire, s’obstinant à nier toute responsabilité, alors que le poids de l’évidence concernant son rôle ne cesse de s’accroitre», rapporte le groupe GRAIN.

Un aspect de cette «crise» qui quasiment passé sous un silence total par les médias et les politiciens, c’est l’épineuse question du rôle de l’industrie de l’élevage d’animaux. Épineuse parce qu’elle touche le très puissant lobby des multinationales qui veulent protéger leurs revenus, mais aussi parce qu’il s’agit de la salubrité et la sécurité de notre chaine alimentaire qui est en question. L’industrie porcine s’est plaint du fait que leurs ventes avaient dramatiquement baissées depuis qu’on a nommé le nouveau virus de l’influenza de «grippe porcine», minant ainsi la confiance des consommateurs. On peut apprécier l’influence et les moyens que ce puissant lobby possède lorsqu’on constate qu’il peut amener l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Nations unies à changer le terme de «grippe porcine»:

Par ailleurs, l’OMS a cessé jeudi de parler de grippe porcine, pour reprendre le terme scientifique de virus H1N1 de type A (A/H1N1), afin d’éviter la confusion sur un risque lié aux porcs.

Dans un autre article, on apprend que des porcs de l’Alberta ont été infectés par la grippe A(H1N1), mais encore une fois, nous pouvons voir la main du lobby des producteurs de porcs à l’action pour nous rassurer immédiatement:

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué qu’aucune preuve ne permettait de croire que des porcs transmettaient le virus aux humains ou que la consommation de viande de porc posait un risque.

Des tests génétiques ont révélé que les porcs de l’Alberta ont été infectés par le virus responsable de cas de grippe en Californie, au Mexique et ailleurs dans le monde.

Le porte-parole d’Alberta Pork, un groupe de producteurs de porc albertain, a affirmé qu’il était principalement préoccupé par l’impact que cela pourrait avoir sur l’exportation d’animaux vivants aux États-Unis. «C’est notre grande préoccupation», a affirmé Herman Simons.

Plus tôt cette semaine, l’OMS a délaissé le terme «grippe porcine», après que les producteurs de porcs eurent fait part de leur mécontentement et à la suite d’une baisse des ventes de porc. La grippe porte désormais le nom scientifique «grippe A(H1N1)».

En Alberta, l’industrie du porc se chiffre autour de 50 millions de dollars. Mangez du porc, tout va bien, nous dit l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA):

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) juge dans un communiqué que «les risques que ces porcs transmettent le virus à des personnes est très faible».

Craignant que la découverte ne porte un coup dur aux producteurs de porc canadiens, elle a aussi affirmé que «la salubrité de l’approvisionnement alimentaire n’est pas menacée, et que le porc canadien est toujours sûr».

Pourtant, il se trouve que l’industrie de la viande a été à de maintes reprises le foyer d’épidémies et de mutations dangereuses de virus.

Je vous recommande fortement la lecture de cet article du groupe GRAIN, si ce n’est pas déjà fait: Un système alimentaire qui tue: La peste porcine, dernier fléau de l’industrie de la viande.

En voici un important extrait:

Ce n’est pas la première fois, et ce n’est sans doute pas la dernière, que les agro-industriels dissimulent des épisodes de maladies infectieuses, mettant ainsi des vies en péril.

Cela fait des années que les experts avertissent que le développement des grandes fermes d’élevage industriel en Amérique du Nord ont créé un foyer idéal pour que puissent émerger et se répandre de nouvelles souches de grippe extrêmement virulentes. «Parce que les élevages fortement concentrés ont tendance à rassembler d’importants groupes d’animaux sur une surface réduite, ils facilitent la transmission et le mélange des virus», expliquaient des scientifiques de l’agence nationale des instituts de santé publique américaine (NIH). Trois ans plus tôt, Science Magazine avait sonné l’alarme en montrant que la taille croissante des élevages industriels et l’usage répandu des vaccins qui y est fait accéléraient le rythme d’évolution de la grippe porcine. C’est la même chose avec la grippe aviaire: l’espace surpeuplé et les conditions insalubres qui règnent dans ces élevages permettent au virus de se recombiner et de prendre de nouvelles formes très aisément. Quand on en est à ce stade, la centralisation inhérente à l’industrie garantit que la maladie est disséminée partout, par l’intermédiaire des matières fécales, de la nourriture animale, de l’eau ou même des bottes des ouvriers. Et pourtant, si l’on en croit les centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), «il n’existe pas de système national officiel de surveillance pour déterminer quels sont les virus les plus répandus dans la population porcine américaine.» La situation est la même au Mexique.

Les élevages industriels sont souvent pires que les petits éleveurs, comme nous l’explique GRAIN:

Les élevages industriels sont de véritables bombes à retardement pour les épidémies mondiales. Et pourtant, il n’existe toujours pas de programmes qui permettent d’y faire face, ni même de programmes indépendants de surveillance des maladies. Personne parmi les gens haut placés ne semble s’en soucier et ce n’est sans doute pas un hasard que ces fermes soient souvent situées parmi les communautés les plus pauvres, qui paient très cher pour faire entendre la vérité. Pis encore, nous dépendons tellement de ce système aux limites de l’explosion pour une bonne part de notre alimentation que la tâche principale des agences gouvernementales de sécurité alimentaire semble être désormais de calmer les peurs et de s’assurer que les gens continuent à manger.

C’est exactement le cas au Mexique où il est suspecté que le foyer de contamination soit dans des élevages industriels d’animaux d’abattoir.

Peut-être le savez-vous déjà, mais le premier cas de grippe porcine rapporté au Mexique est celui d’un gamin de quatre ans de La Gloria, un gros village proche de la ville de Perote, dans l’État mexicain de Veracruz. Or il se passe des choses terribles à La Gloria depuis qu’un gigantesque élevage de porcs, Granjas Carroll, s’est installé sur place. Il s’agit d’une filiale du géant de l’Américain Smithfield Foods, plus gros producteur mondial de porcs.

Ce qui est proprement insupportable, c’est que les habitants de La Gloria – 3 000 habitants – se plaignent depuis des années des pollutions de la porcherie et depuis des mois d’un syndrome grippal qui défie l’entendement. Le quotidien La Jornada a même publié le 4 avril un article apocalyptique (ici), donc près d’un mois avant l’alerte en cours.

À cette date, trois enfants étaient morts, et 60% de la population locale souffraient d’affections respiratoires diverses, souvent atypiques. 60 % ! Commentaire du journaliste de La Jornada : «Les habitants, qui ont d’excellentes raisons de le penser, attribuaient l’origine de leurs infections à la présence de la porcherie industrielle Granjas Carroll». (Source)

Voici une vidéo illustrant l’ampleur du problème de salubrité.

Entre temps, l’industrie pharmaceutique fait fortune avec la crise. C’est une excellente nouvelle pour Roche, Gilead et Glaxo Smithkline qui détiennent le monopole sur les médicaments «choisis» par les gouvernements pour lutter contre l’épidémie, tels que les antiviraux Tamiflu et Relaxin.

Comme par magie, dans un rapport annuel de 2008 remis à ses actionnaires et investisseurs la compagnie pharmaceutique Chugai Pharmaceutical Co., LTD, a prédit que les ventes du Tamiflu augmenteraient de 531% in 2009 (Rapport annuel 2008 – Chugai Pharmaceutical). Comme vous le savez probablement déjà, les médias et les gouvernements ont fait la promotion du Tamiflu comme étant la médecine numéro un pour combattre la grippe porcine. Pourtant, le Times of London rapportait le témoignage d’un docteur et expert en grippe aviaire que le Tamiflu ne fonctionne pas et selon cette revue qui a effectué des tests avec le Tamiflu, il n’est pas efficace contre le même virus aviaire et contre plusieurs autres. Le Times magazine et le Wall Street Journal rapportaient des études qui jetaient le doute sur l’efficacité du Tamiflu. Il possède des effets secondaires affectant le comportement. Selon le respecté journal d’Australie, le Sydney Morning Herald, 18 décès juvéniles seraient survenus après l’utilisation du Tamiflu. Le Japon a interdit son usage sur des adolescents.

On demande à la population de faire confiance au gouvernement et aux compagnies pharmaceutique, et de se plier à de potentiels programmes de vaccinations de masse, dans le but du bien commun. Mais d’un autre côté, on observe des compagnies comme Baxter qui veut bien profiter de la crise en prétendant vouloir nous sauver, alors qu’il y a quelques mois ils avaient mélangé des virus vivants de la grippe aviaire H5N1 à du matériel pour fabriquer des vaccins contre la grippe saisonnière et qui fait présentement l’objet de poursuites judiciaires pour avoir utilisé des ingrédients dangereux dans ses vaccins pour maximiser ses profits.

Que dire de ces campagnes de propagande et de peur de 1976 qui suite à l’apparition de la première contamination de grippe porcine (H1N1) provenant de la base militaire de Fort Dix, New Jersey, entrainera une campagne de vaccination forcée et discutable de 40 millions d’Américains par le gouvernement américain? Les compagnies pharmaceutiques ont fait une fortune avec les ventes de vaccins, mais 500 personnes subiront des dommages neurologiques permanents et 50 autres vont en décéder. Tout cela pour 200 soldats infectés par la grippe porcine et un décès.

L’industrie pharmaceutique devrait être considérée comme étant une partie des soins de santé qui eux, devraient être considérés comme un service de base et essentiel avec tout ce qui s’y rattache. L’idée de nationaliser les compagnies pharmaceutiques est surement une piste de réflexion et un choix de société qui risque de s’imposer dans le but d’éviter les abus, les surcharges et brevets qui font en sorte qu’en bout de ligne, nous dépensons beaucoup trop d’argent pour satisfaire la logique capitaliste du profit à tout prix que nous payons de notre santé dû à des médicaments trop souvent dommageables et même mortels. Comment, en effet, espérer qu’il n’y aura pas de dérape éventuelle du système étant donné qu’il profite beaucoup plus lorsque les gens sont malades qu’en santé? De plus, le système de santé moderne tend à ignorer la médecine alternative qui ne peut être contrôlée par les intérêts privés, qui rapporte peu puisque l’utilisation des plantes et de la nature sont à la portée de tous et ce, quasiment gratuitement.

Conclusion

En conclusion, il semble que les intérêts des compagnies pharmaceutiques, des laboratoires militaires, du gouvernement, des compagnies d’élevage industriel et des médias sont contradictoires au bien de la population en général. Il y a un amalgame d’intérêts qui profitent directement d’une peur d’une pandémie, quelle soit réelle ou pas, que ce soit au niveau politique, corporatif ou médiatique. Mais peu d’intérêts réels existent pour protéger et informer adéquatement la population.

Pourquoi ne pas profiter de cet évènement pour entreprendre des débats et choix de société dans le but corriger les failles énormes de nos systèmes? Profitons-en pour s’informer véritablement, question de développer une résistance immunitaire contre la bêtise humaine, les campagnes de peur, de manipulation et de désinformation.

• Pour lire la troisième partie: Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

François Marginean

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Camps d’internement du Homeland Security & du FEMA en cas troubles civils

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« Le pouvoir exécutif qui se permet d’envoyer un homme en prison sans formuler aucune charge connue par la loi et particulièrement de lui dénier le droit au jugement par ses pairs, est des plus odieux et constitue la fondation de tout gouvernement totalitaire, que ce soit nazi ou communiste. »  – Winston Churchill, Nov. 21, 1943

Cette semaine, nous allons essayer de prendre de la hauteur pour pouvoir faire émerger une meilleure vue d’ensemble, mettre les choses en perspective et ainsi connecter les points ensemble. Nous avons vu dans les semaines passées quelles étaient les causes véritables de la crise économique, comment le système bancaire fractionnaire fonctionne, comment les banquiers privés créent de l’argent ex-nihilo pour se la redonner, ou l’inventent magiquement par technique d’assouplissement quantitatif. Il y a tellement d’argent créé que la Fed double la masse monétaire à tous les trois ans, dépréciant ainsi le dollar américain par la même mesure, ou si vous préférez, entrainant une inflation proportionnelle.  De plus, nous avons exploré comment ces fraudes, ce vol des contribuables au profit des banques privées, des financiers de Wall Street et des multinationales risquent de dégénérer en révoltes à travers le monde, dès que la population comprendra qui sont les réels artisans et responsables de la Grande Dépression 2.0 que nous ne faisons que commencer à vraiment sentir les effets.

En fait, cela a déjà débuté. Les gouvernements de la Lettonie, de l’Islande et de la République Tchèque ont déjà été renversé par la population en colère d’être jeté soudainement dans la misère causé par l’insouciance de leur gouvernement et de leur institutions financières. Les peuples d’Europe ont commencé à réaliser ce que quelques décennies d’idéologues globalistes européens leur a apporté: effritement de leur démocratie et liberté. Il est maintenant illégal – ILLÉGAL – pour les différents gouvernements d’Europe de mettre en priorité les besoins et intérêts de leur propre population. Dire que la prochaine étape sera d’unifier le bloc européen avec celui de l’Amérique. Le dernier gouvernement en Thaïlande a perdu le pouvoir pour des raisons semblables que le trio européen. Trois millions de Français sont descendus dans la rue pour manifester leur mécontentement envers Sarkozy et demander plus de mesures pour les protéger contre la crise économique. Les villages de fortune réapparaissent aux États-Unis sous formes de tentes remplies de gens sans abris ayant tout perdu, tel un spectre de la Grande Dépression de 1929. Un record de 32,2 millions d’Américains ont besoin d’assistance alimentaire, soit un Américain sur dix. Les fonds pensions sont en voie de disparaitre. Même les immigrants retournent chez eux! Un adulte sur 37, soit 7,3 millions d’américains sont pris dans le système de justice américain, dont 1,5 million en prison. Le système de correction criminelle a coûté 47$ milliards en 2008, un budget grandissant plus rapidement que celui de l’éducation, des transports et de l’assistance publique.

Le système financier américain est insolvable. Les États-Unis sont en banqueroute, c’est la fin annoncée. La banque centrale privée, la Fed, est ruinée. Soit le gouvernement américain fera défaut sur sa dette extérieure, ou nous verrons des niveaux d’hyperinflation spectaculaires prendre place.

Nous avons aussi vu que de cette crise, le pouvoir financier veut faire émerger une gouvernance mondiale, nommée en leurs propres mots, un nouvel ordre mondial. Nous savons que cette coterie d’internationalistes, de globalistes, n’hésitent pas à employer la violence et le terrorisme pour parvenir à leur fins. Les faits historiques sont incontestables. La guerre en Irak le prouve encore. L’axe du mal anglo-saxon financier ne recule devant rien pour imposer son hégémonie. On contrôle par la peur et on effraie avec de faux ennemis. On mène une guerre contre le terrorisme pour justifier les mesures répressives et la suppression de nos droits et libertés. La menace pèse, disent-ils.

Pendant ce temps, on passe des lois et des mesures de type état policier. Peu à peu, on se rend compte que l’ennemi d’État est la population en général, la dissidence politique est caractérisée de terroriste et donc interdite selon la nouvelle législation nommée The Military Commissions Act passée en toute vitesse avant les élections de 2006. On cherche à repérer de futurs-potentiels-probables terroristes jusque chez les enfants. La preuve de ce revirement de situation est l’étendu du système de surveillance à la Big Brother qui s’est peu à peu installé dans nos pays occidentaux pour surveiller non pas seulement les « terroristes » étrangers, mais bien toute la population intérieure aussi.

Espionner les Étasuniens : la banque de données de Big Brother

Relativement à la question de l’internement et de protestations massives, on peut se demander comment se fera la collecte d’informations sur les citoyens étasuniens.

Comment les individus à travers les États-Unis seront-ils catégorisés ?

Quels sont les critères du Departement of Homeland Security ?

Dans un rapport de 2004 du Homeland Security Council initulé Planning Scenarios, pertaining to the defense of the Homeland (Planification de scénarios relatifs à la défense du pays), on identifiait les catégories suivantes de «conspirateurs» potentiels :

«les terroristes [islamiques] étrangers»;

«les groupes nationaux radicaux» [groupes antiguerres et des droits de la personne];

«les adversaires soutenus par des États» [«les États voyous» et les «pays instables»];

«les individus mécontents» [les travailleurs activistes et les syndicats].

En juin l’an dernier, l’administration Bush a émis une Directive présidentielle de Sécurité nationale (NSPD 59- HSPD 24) intitulée Biometrics for Identification and Screening to Enhance National Security (La biométrie pour l’identification et la surveillance afin d’améliorer la Sécurité nationale). (Pour plus de détails voir Michel Chossudovsky, « Big Brother » Presidential Directive: « Biometrics for Identification and Screening to Enhance National Security », Mondialisation.ca, juin 2008)

Les procédures correspondant à cette directive, adoptée sans débat public ni l’approbation du Congrès, ont une portée considérable. Elles sont liées à la question des troubles civils et font également partie de la logique derrière l’établissement des camps d’internement FEMA sous HR 645.

NSPD 59 (Biometrics for Identification and Screening to Enhance National Security) va bien au-delà de la question précise de l’identification biométrique. Elle recommande la collecte et le stockage d’informations «liées à la biométrie», c’est-à-dire, d’informations sur la vie privée des citoyens étasuniens, dans les détails, le tout étant effectué «selon la loi».

«Les données contextuelles complétant les données biométriques incluent des informations sur le lieu et la date de naissance, la citoyenneté, l’adresse actuelle et les précédentes, l’emploi actuel et les antécédents de travail, le numéro de téléphone actuel et les précédents, l’utilisation des services gouvernementaux et les rapports d’impôts. D’autres données contextuelles peuvent comprendre les historiques bancaires et de cartes de crédit, et les casiers judiciaires aux niveaux local, fédéral et des États, ainsi que des décisions judiciaires et autres dossiers publics faisant état de conflits juridiques, des dossiers relatifs à la garde d’enfant, au mariage ou au divorce.» (Voir Jerome Corsi, juin 2008)

Cette directive utilise le 11 septembre et la «guerre mondiale au terrorisme» comme justification totale pour mener une chasse aux sorcières contre les citoyens dissidents, créant simultanément un climat de peur et d’intimidation à travers le pays.

Elle réclame également l’intégration de diverses banques de données, ainsi qu’une coopération entre les agences concernant le partage d’informations, dans le but de centraliser tôt ou tard les informations sur les citoyens étasuniens.

En des termes prudents, NSDP 59 «établit un cadre» afin de permettre au gouvernement fédéral et ses différents services de police et de renseignement ce qui suit :

«l’utilisation de méthodes et de procédures mutuelles compatibles dans la collecte, le stockage, l’utilisation, l’analyse et le partage d’informations biométriques et d’informations biographiques et contextuelles correspondantes de manière appropriée et légales, en respectant la confidentialité des renseignements des individus et leurs garanties juridiques selon la loi des États-Unis»

La directive NSPD 59 recommande «des actions et un calendrier afférent dans le but d’améliorer le processus actuel d’identification et de surveillance axé sur les terroristes en élargissant l’utilisation de la biométrie».

Les procédures incluses dans la NSDP 59 correspondent à une décision prise en juin 2005, laquelle consistait à créer un «service d’espionnage national», sous les auspices du FBI. (Pour plus de détails voir Michel Chossudovsky, Bush Administration creates « Secret State Police, 30 juin 2005)

En travaillant main dans la main avec le Homeland Security (DHS), le projet de «Département de renseignement national» combinerait le contre-terrorisme et les opérations d’espionnage et de renseignement du FBI dans un seul service.

Sous les auspices du FBI, le nouveau département aurait l’autorité de «saisir les biens de personnes suspectées d’aider à la prolifération des armes de destruction massives». Il pourrait «espionner aux États-Unis les terroristes présumés ou les personnes possédant des renseignements cruciaux, même si l’on ne soupçonne pas qu’elles pourraient commettre un crime». (NBC Tonight, 29 juin 2005). (Source)

Quelle est donc la solution à la Grande Dépression? Réprimer les troubles civils.

Créer un chaos social total pour ainsi justifier l’imposition de la loi martiale et de suspendre la Constitution. De multiples camps de détentions sous le FEMA sont mis en place (Voir document officiel en PDF), des exercices militaires et policiers sont menés mensuellement et l’on pratique à saisir les armes, fouiller les maisons et imposer un couvre-feu. L’Armée US commence à acheter de l’équipement anti-émeute. 20 000 soldats revenant de l’Irak seront réaffectés à des missions de maintient de la paix dans les rues des États-Unis.

Des unités de combat assignées au pays.

Durant les derniers mois de l’administration Bush, avant les élections présidentielles de novembre 2008, le Département de la Défense a ordonné le rappel de l’Irak de la 3rd Infantry’s 1st Brigade Combat Team (BCT). La relocalisation d’une unité de combat d’un théâtre de guerre à l’ensemble du pays fait partie intégrante de l’agenda du Homeland Security. Le BCT a été assigné au soutien des activités de maintien de l’ordre aux États-Unis.

L’unité de combat BCT était attachée au US Army North, la composante de l’Armée du US Northern Command (USNORTHCOM). La 1st BCT et d’autres unités de combat pourraient être appelées à exercer des fonctions militaires spécifiques en cas de troubles civils.

Les soldats de la 1st BCT apprendront à utiliser «les premières mesures inoffensives développées par l’Armée», affirmait le commandant de la 1st BTC, le colonel Roger Cloutier, en faisant référence à l’équipement de contrôle des foules et de la circulation et aux armes inoffensives conçues pour maîtriser des individus désobéissants ou dangereux sans les tuer. (Voir Gina Cavallaro, Brigade homeland tours start Oct. 1, Army Times, 8 septembre 2008).

L’évolution du scénario de la sécurité nationale se caractérise par le croisement des instituions civiles et militaires.

– des unités de combat de l’Armée travaillant de concert avec les autorités chargées de l’application de loi et ayant pour mission de réprimer «les troubles civils».

– la constitution de nouveaux camps d’internement sous juridiction civile situés dans des installations militaires étasuniennes.

Les camps d’internement FEMA font partie du plan Continuity of Government (Continuité du gouvernement, COG), lequel serait mis en place si l’on déclarait la loi martiale.

Ces camps sont conçus pour «protéger le gouvernement» contre les citoyens, en enfermant les manifestants ainsi que les activistes qui pourraient contester la légitimité de l’agenda économique, militaire ou de sécurité nationale du gouvernement. (Source)

La Section 1042 du National Defense Authorization Act (NDAA) de 2007, « Use of the Armed Forces in Major Public Emergencies« , donne au pouvoir exécutif le pouvoir d’invoquer la loi martiale. Pour la première fois en plus d’un siècle, le président des États-Unis est autorisé à utiliser les militaires en réponse à « un désastre naturel, une éventuelle diffusion de maladies, une attaque terroriste ou n’importe quelle autre condition que le président juge être suffisamment violente pour empêcher le maintient de l’ordre public par les officiels de l’État. »

The Military Commissions Act of 2006, donne le pouvoir d’emprisonner indéfiniment quiconque donne de l’argent à une organisation charitable qui s’avère être sur la liste des organisations « terroristes », ou qui s’oppose aux politiques du gouvernement. La loi demande des procès secrets autant pour les citoyens que les non-citoyens.

En 2007, la Maison Blanche aussi mis en place le National Security Presidential Directive 51 (NSPD-51), pour assurer la « continuité de gouvernement ».

La NSPD 51 accorde des pouvoirs sans précédent à la Présidence et au Département de la Sécurité Intérieure, annulant le gouvernement constitutionnel. Elle autorise le président en exercice à déclarer une «urgence nationale» sans l’approbation du Congrès. L’application de la NSPD 51 conduirait à la fermeture de facto de la législature (Congrès et Sénat) et à la militarisation de la justice et de l’application de la loi. (Source)

U.S. Rep. Jane Harman, D-Venice (Los Angeles County) avait trouvé une façon d’élargir la guerre contre le terrorisme à l’intérieur du pays avec son projet de loi intitulé Violent Radicalization and Homegrown Terrorism Prevention Act of 2007 (HR1955), qui avait pour but de mettre en place une commission devant « examiner et rapporter sur les faits et causes » de la violence liée à l’idéologie radicale et extrémiste pour ensuite apporter des recommandations législatives pour la combattre. Cette loi avait pour objectif  la prévention d’un nouveau type crime: la pensée criminelle. (Voir cette source)

Donc, comment le gouvernement des États-Unis va-t-il affronter une catastrophe sociale imminente, demande Michel Chossudovsky, professeur en économie à l’Université d’Ottawa et directeur du Centre de la recherche sur la mondialisation? Voici un autre extrait de son dernier article que je vous recommande de lire en intégralité: Les États-Unis se préparent pour l’implosion sociale.

La solution consiste à réprimer l’agitation sociale. La méthode choisie, héritée de l’administration Bush sortante, comprend le renforcement de l’appareil de sécurité intérieure (Homeland Security) et la militarisation des institutions civiles.

L’administration sortante en a jeté les bases. Diverse législations «antiterroristes» (dont le Patriot Act) ainsi que des directives présidentielles ont été mises en place depuis 2001, en invoquant la plupart du temps le prétexte de la «guerre mondiale au terrorisme».

Les camps d’internement du Homeland Security

Relativement à la question des troubles civils, on envisage également un système cohésif de camps de détention sous la juridiction du Pentagone et du Homeland Security.

Un projet de loi intitulée National Emergency Centers Establishment Act (HR 645) (Acte de constitution de centres nationaux de secours d’urgence) a été présenté au Congrès en janvier. Celui-ci exige la mise en place de six centres d’urgence nationale dans des installations militaires existantes dans des régions importantes du pays.

Le but officiel des «centres d’urgence nationale» est de fournir «de l’assistance médicale et humanitaire ainsi qu’un hébergement temporaire aux individus et aux familles délocalisés en raison d’une urgence ou d’un désastre important». HR 645 stipule que les camps peuvent être utilisés pour «satisfaire d’autres besoins appropriés, selon ce qu’en juge le secrétaire du Homeland Security».

Il n’y a pratiquement pas eu de couverture médiatique du HR 645.

Ces «installations civiles» sur des bases militaires étasuniennes seraient établies en coopération avec l’Armée étatsunienne. Nous assistons en fait à la militarisation des installations d’internement de FEMA, ayant Guantanamo comme modèle.

En vertu de l’urgence nationale, toute personne arrêtée et internée dans un camp FEMA situé sur une base militaire serait, selon toute probabilité, de facto sous juridiction militaire: la justice civile et la loi, y compris l’habeas corpus, ne s’appliqueraient plus.

HR 645 est directement lié à la crise économique et à d’éventuelles manifestations d’envergure à travers le pays. Ce projet de loi constitue un pas de plus vers la militarisation du maintien de l’ordre et l’abrogation du Posse Comitatus Act.


Selon les termes du député Ron Paul :

«[…] les centres de fusion, la militarisation policière, les caméras de surveillance et le commandement militaire national ne suffisent pas […]. Même si nous savons que les installations de détention sont déjà en place, ils veulent maintenant légaliser la construction de camps FEMA sur des bases militaires en invoquant l’éternelle excuse populaire voulant que ces installations puissent servir en cas d’urgence nationale. La fausse économie fondée sur la dette se détériorant jour après jour, l’éventualité de troubles civils menace de plus en plus l’establishment. L’on a qu’à penser à l’Islande, à la Grèce et à d’autres pays pour savoir ce qui pourrait se produire aux États-Unis. (Daily Paul, septembre 2008, souligné par l’auteur)

Les camps d’internement proposés devraient être vus comme étant liés au processus élargi de militarisation des institutions civiles. La construction de ces camps a précédé la présentation de HR 645 (Constitution de centres de secours d’urgence) en janvier 2009. Selon divers reportages (non confirmés), il existe quelque 800 camps de prisonniers FEMA dans différentes régions des États-Unis. De plus, depuis les années 1980, l’Armée étasunienne a développé des «tactiques, des techniques et des procédures» pour réprimer la dissidence civile, lesquels seraient utilisés advenant des protestations massives (le manuel de campagne de l’Armée étasunienne 19-15 sous Operation Garden Plot, intitulé «Civil Disturbances» ou «Troubles publics», a été émis en 1985)

Au début de 2006, des recettes fiscales étaient allouées à la construction de camps  d’internement modernes. En janvier 2006, Kellogg Brown and Roots, une filiale de Halliburton à l’époque, a décroché un contrat de 385 millions de dollars du Département de l’immigration et des douanes (ICE) du Homeland Security :

«Le contrat, effectif immédiatement [janvier 2006], prévoit l’établissement d’installations de détention et de traitement temporaires afin d’augmenter le nombre d’installations servant aux opérations de mise sous garde et de renvoi de l’ICE (Detention and Removal Operations (DRO)), advenant l’arrivée massive d’immigrants aux États-Unis en cas d’urgence ou de soutenir le développement rapide de nouveaux programmes.

Quels sont ces nouveaux programmes en développement rapide auxquels on fait allusion dans ce document? Qu’avaient-ils en tête lorsque les auteurs ont écrit cette phrase nébuleuse, mais aux lourdes conséquences? Comment le gouvernement définira-t-il « une urgence nationale », une notion plutôt large et vague pour définir des mesures qui résulteront en l’internement d’un segment plus ou moins large de la population et la suspension de la Constitution?

Le contrat prévoit également le soutien à la détention d’immigrants dédié à d’autres organisations gouvernementales en cas d’immigration d’urgence, ainsi que la conception d’un plan en réponse à une urgence nationale, comme un désastre naturel. (KBR, 24 janvier 2006 souligné par l’auteur)»

Les médias étasuniens restent muets sur le sujet des camps d’internement en sol américain. Alors qu’ils reconnaissent simplement le contrat de plusieurs millions de dollars à la filiale de Halliburton, les reportages se sont concentrés sur le possible «dépassement des coûts» (semblables à ceux de KBR en Iraq ).

Quels sont l’intention politique et le but de ces camps? L’utilisation potentielle de ces camps d’internement pour la détention de citoyens étasuniens advenant la déclaration de la loi martiale ne font pas l’objet de débat ou de discussion dans les médias.

La question à se poser dès lors, est de savoir si les autorités ne veulent pas justement que la population se révolte pour leur donner le prétexte d’imposer leur appareil répressif déjà préparé en coulisse. Surveillez les agents provocateurs comme au sommet du PSP à Montebello où la Sureté du Québec a dû admettre que certains de ses agents s’étaient déguisés en manifestants légitimes pour semer la pagaille et faire de la casse. Méfiez-vous de ceux qui vous inciteront à la violence et au vandalisme. C’est exactement ce que les autorités aimeraient voir. Restez calmes et paisibles. Si vous décidiez de manifester, tenez-vous loin des possibles éléments provocateurs. Au lieu de laisser la population placer le blâme sur les épaules des vrais responsables de la crise (vrais criminels & terroristes) et chercher de véritables solutions, les autorités essaieront de la faire paraitre illégitime et de la démoniser pour ensuite instaurer cet état policier ainsi que cette gouvernance mondiale si recherchée par les amateurs du nouvel ordre mondial. La meilleure action est la révolution intérieure, l’incarnation d’un nouveau paradigme de pensée, un mouvement pour la vérité et pour le respect de la vie qui est sans leader puisque que cela devra s’effectuer individu par individu s’affranchissant anonymement de ses chaines pour retrouver sa pleine souveraineté et liberté.

François Marginean

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