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Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture


Par François Marginean

Image Flickr par zennon_11




Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture



Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L’Autre Monde 1er aout 2011

120 min / Radio de l’UQAM, CHOQ FM


Diffusion en direct : Lundi à 15:00h

Animation : François Marginean
Réalisation :François Marginean
Chronique : Stéphane Poutoire

Archives d’émission

Au programme cette semaine :

– Nos infrastructures s’effondrent et le programme spatial américain est terminé;

– L’impact des activistes et des médias alternatifs est grandissant et indéniable;

– Mise à jour des dossiers des attentats en Norvège et du scandale de Rupert Murdoch;

– Économie – Les États-Unis s’enfoncent dans la dépression et l’Europe coule elle aussi;

– Importantes informations concernant le 9/11 et la torture sont rapportées.

C’est en rendez-vous le lundi dès 15h pour l’émission la plus écoutée de CHOQ FM, la radio officielle de l’Université du Québec à Montréal !


***Cliquez sur les liens ci-bas pour trouver les sources d’informations discutées sur l’émission :

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 1/2

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 2/2

Aussi disponible en vidéo sur YouTube:

http://www.youtube.com/user/Stef2892#g/c/1A6C31236385C96C

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Classé dans Actualité, François Marginean

Rouler sur l’or… les prophéties mineures

Vous avez vu le prix de l’or ?  Je ne vous le donne pas, il serait faux avant que cet article ne soit publié… mais jetez tout de même un coup d’oeil. Les analystes s’étonnent et digressent.  Ils sont payés pour ça.  Digresser, s’entend. Pour s’étonner, ça dépend; parfois il est  de bon ton d’être étonné, voire surpris…  Parfois non.

Je suis un drôle d’analyste car je ne m’étonne pas aux bons moments. Ainsi, je ne suis pas étonné que cette crise soit venue  dont je donnais les causes et prévoyais le déroulemenytdepuis 30 ans et je ne serai pas pris par surprise par la disparition imminente de la démocratie… ni pas son retour éventuel… Mais là, vous voyez, je digresse et personne ne va me payer pour ça. Pour prévoir. Ca dépend…. Il y a un marché pour les prophéties et,  curieusement,  les plus payantes sont les plus faciles à faire…

Je suis tombé par hasard hier sur une texte que j’ai publié  il y a 12 ans….  Je vous le cite sans changer un iota. Vous pouvez d’ailleurs le retrouver  ici dans sa forme originale…

*****

Généralement, je n’ai pas beaucoup de bonnes nouvelles à offrir sur cette page. Même les projets que je propose le sont dans d’autre sections du site, de sorte qu’on est ici dans le territoire des grincheux. Pourtant, aujourd’hui, je voudrais faire une fleur à l’Abitibi. Et pas une gerbe mortuaire: le bouquet de la Mariée.

Mais commençons par le commencement. Vous avez vu la plongée de notre pauvre dollar canadien? Avant de vous plaindre, voyez ce qui se passe en Russie! Au moment où j’écris ces lignes, le rouble passe la barre des 20 pour un dollar. C’était 6 pour un dollar en juillet, de sorte qu’à peu près tout en Russie, sauf le pain et la vodka, va bientôt coûter 3 fois plus cher. 10 fois plus cher à Noël, sans doute. Cent fois plus cher à Pâques et, à la Trinité, l’argent russe en Russie ne vaudra probablement plus rien: on aura atteint l’égalité presque parfaite de la pauvreté pour tout le monde.

Et il n’y a pas que les Russes et nous. Au Japon, l’argent a perdu 35 % de sa valeur; en Thaïlande 50 %, en Indonésie 95%… et la Chine va bientôt dévaluer elle-aussi. En Amérique latine, selon les pays, l’argent se dévalue de 10%, 100% ou 1000% par année. L’argent qui ne vaut plus rien? Il y a des précédents; la France après la guerre, l’Allemagne, surtout, au début des années « 30.

Bien sûr, vous allez me dire qu’il y a le tout puissant dollar américain; mais vous vous trompez. Le dollar semble une valeur de tout repos quand on le compare aux autres monnaies – et c’est certainement le dernier qui tombera – mais c’est celui justement qui emportera tout l’édifice. Le dollar aussi va se casser la gueule.

Pourquoi? Parce qu’un billet de banque n’a pas de valeur en soi; il représente seulement la promesse de pouvoir acquérir un bien ou un service et il exige deux choses: a) un État fort capable d’imposer le cours de son argent de façon crédible… et b) une relation raisonnablement stable entre les billets de banque en circulation et les biens et services que l’on peut obtenir. Or, il n’y a plus, depuis longtemps, une relation raisonnablement stable entre l’argent en circulation et ce que l’argent permet d’acheter.

Chaque année, tout ceux qui ont du fric veulent toucher un intérêt de 5%, 10%, 25%… voire, 50% dans certains pays du tiers-monde. Une partie de cet argent vient de la poche des plus pauvres, naturellement, mais on ne peut leur prendre plus, car alors ils n’auraient plus d’argent pour consommer et les entreprises des riches feraient faillite. Alors on imprime la différence. En fait, on n’a même plus à imprimer: avec l’argent virtuel électronique, on n’a qu’à annoncer qu’il existe… et c’est ce qu’on fait. Mais, hélas, on ne peut pas créer de la même façon les biens et les services réels que cet argent devrait représenter… il y a un déséquilibre croissant.

On peut vivre avec un déséquilibre à deux conditions. D’abord, que l’argent « de trop » ne soit pas vraiment en circulation. C’est ce qui arrive quand tout cet argent est donné aux riches, car celui qui a tout ce qu’il veut ne dépense pas plus quand il reçoit davantage. Il épargne cet argent, le place, spécule avec, en fait un outil de pouvoir… mais ne le dépense pas. On ne s’aperçoit donc pas qu’il n’existe pas de richesse concrète représentée par tout cet argent.

La deuxième condition, c’est qu’il y ait la foi. Il faut que tout le monde – et surtout ceux pour qui l’argent est encore une façon de payer leur loyer et l’épicerie – CROIENT qu’ils peuvent le faire avec leur chéquier, leur carte de crédit, leur REER et la menue monnaie qui a encore une forme tangible. Or cette foi peut disparaître d’un seul coup. Elle disparaît quand le bon peuple voit les riches traiter l’argent de façon si cavalière qu’il perçoit confusément qu’il y a là quelque chose qu’on ne lui dit pas. Il commence à douter

Dans le doute, le bon peuple court à la banque retirer son argent, comme il l’a fait en Russie, comme il le fait peu à peu au Japon. Ou quand il vend ses stocks en bourse pour des dizaines de milliards de dollars, comme c’est arrivé une journée la semaine dernière aux U.S.A. Le système s’empresse de corriger le jour suivant, mais c’est un bluff; c’est de la fausse monnaie mise en mouvement pour lui donner l’apparence d’être vraie. Si le peuple ne retrouve pas la foi TRÈS vite, le système s’effondre.

Quand l’argent ne vaut plus rien, votre maison est toujours là. Tous les biens sont toujours là et la capacité d’en produire n’a pas changé. Pourtant, toute l’économie s’écroule, faute d’un moyen d’échange auquel les gens puissent croire. Est-ce qu’on peut prévoir une solution de rechange pour limiter le cataclysme de la perte de foi en la monnaie et relancer l’économie? Il y en a une qui est connue depuis environ 5 000 ans. L’OR.

Il y a un atavisme qui fait que l’or est universellement accepté comme ayant une valeur. Quand le papier de vos billets de banque et de vos obligations ne vaut plus que son poids en papier, l’or vaut toujours son pesant d’or. Le pays qui aura la sagesse de se constituer une réserve d’or suffisante traversera la crise qui s’en vient comme Noé le déluge.

Si le Gouvernement du Québec achetait immédiatement, même au dessus de la valeur du marché, toute la production que l’on peut tirer au cours des prochaines années de toutes les mines d’or exploitables du Québec, il se constituerait une réserve contre la crise qui lui serait bien utile. L’opération étant l’équivalent d’un achat à terme sur le marché boursier, le gouvernement en tirerait aussi un profit spectaculaire si le prix de l’or monte… et il montera. Enfin, la relance des mines d’or en Abitibi et ailleurs créerait enfin des vrais emplois utiles et apporterait une nouvelle prospérité dans une région qu’on a bien oubliée.

Faisons le vite, car une semaine ou l’autre, cette année ou l’an prochain, le Dow Jones chutera de 1500 ou 2 000 points et rien ne roulera plus que ce qui roulera sur l’or.

Pierre JC Allard

PS: Il n’y a que les chiffres a changer et les dates…. Mais on sait que les dates changent et  un analyste, même en prophète mineur, devrait savoir que les chiffres changent tout aussi inéxorablement.

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Dette odieuse

En loi internationale, une dette odieuse est une théorie juridique qui soutient que la dette nationale encourue par un régime pour des buts qui ne servent pas les meilleurs intérêts de la nation, tels que des guerres d’agression, ne devrait pas être appliquée. Ce type de dette est ainsi considéré par cette doctrine comme étant une dette personnelle du régime qui l’a encouru et non celle de l’État. D’une certaine façon, le concept est similaire à l’invalidité de contrats sous coercition. (Source)

Un rapport émis par le Centre for International Sustainable Development Law en 2003 défini trois critères qui fondent le caractère « odieux » d’une dette:

  • l’absence de consentement : la dette a été contractée contre la volonté du peuple.
  • l’absence de bénéfice : les fonds ont été dépensés de façon contraire aux intérêts de la population.
  • la connaissance des intentions de l’emprunteur par les créanciers.

Selon ce principe, nous le peuple ne sommes pas responsables des coûts des guerres d’agression en Afghanistan, en Irak et ailleurs. Nous ne sommes pas responsables des plans de sauvetages de l’ordre de 200$ milliards des banques à chartes canadiennes qui n’avaient même pas d’ennuis financiers, puisque ces fonds n’ont jamais bénéficié au public, mais seulement aux banques et firmes de courtages.

La seule et unique condition en démocratie de payer des impôts et taxes à un gouvernement est en échange d’être représentés, que la volonté du peuple soit entendue et exécutée. Présentement, qui peut prétendre que le gouvernement écoute encore le peuple et exécute sa volonté? Nous ne sommes plus représentés, mais nous payons encore leurs impôts, taxes et dettes. Notre argent sert à financer des occupations militaires dans des pays étrangers qui n’en veulent pas. Nous avons tous du sang sur nos mains tant que nous soutenons ces gouvernements avec notre argent.

Une table ronde intitulée « Conceptual and Operational Issues of Lender Responsibility for Sovereign Debt » fut tenue le 14 avril 2008 à Washington, DC. Elle fut organisée par la Banque mondiale suivant la publication d’une ébauche de discussion de la Banque mondiale nommée « Dette odieuse : Certaines considérations » datant de septembre 2007. L’évènement était en réponse d’une requête d’organisations de coalition de la société civile intéressées à discuter des éléments avancés dans les documents de la Banque mondiale et des questions plus larges concernant la dette odieuse/illégitime et de pratique de prêts responsable. Autour de 40 participants ont participé à cette rencontre, incluant des représentant d’organisations de la société civile, d’universités, de la Banque mondiale, du FMI, des banquiers internationaux du Club de Paris et des gouvernements donneurs.

Nous pouvons donc constater que le concept de dette odieuse ainsi que l’habilité des citoyens de répudier les dettes encourues par leur gouvernement pour des guerres d’agression et d’occupation militaire, pour financer la répression politique, est déjà l’objet de discussions dans les cercles élitistes de la finance mondiale. Ils savent que cela est une réelle menace pour leurs profits si les Américains post-effondrement se mettent à comprendre qu’ils ne sont pas responsables des dettes de guerre du régime Bush et maintenant de celui d’Obama qui n’en est que la continuité. Même chose ici au Canada.

Nous, nos enfants et nos descendants n’ont pas à payer pour des firmes de mercenaires privés telles que Halliburton, Blackwater et le reste du complexe militaro-industriel qui profitent grandement de ces guerres dont personne ne veut. Si vous ne pouvez pas dire « NON », c’est que vous êtes un esclave.

Vous trouverez ici de plus amples informations à propos de la dette odieuse et pourquoi elle s’applique aux populations des États-Unis et du Canada.

François Marginean

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Régler la crise

La crise actuelle suit son cours, avec une dissociation progressive entre l’économie réelle en voie de reconstruction et une économie monétaire qui continue son rêve-cauchemar éveillé. Plus de 9% de chômeurs déjà, aux USA, les autres pays à l’avenant et aucune raison pour que ca s’améliore, avant qu’une nouvelle structure du travail ne soit mise en place dont la pierre d’assise devra être une couverture de revenu-travail garanti.

Pendant que la crise du travail prend de l’ampleur dans le monde réel, à mesure que ferment les industries dont les modes de production ne sont plus adéquats et les entreprises de services qui en dépendent, la crise financière qui est là depuis 9 mois arrive à maturité. Tandis que les emplois disparaissent, les indices boursiers fluctuent selon les rumeurs que laissent filtrer le Tresor américain et autres autorités et l’on commence à estimer avec plus de précision le volume de cette masse monétaire qui ne vaut plus rien.

Il faut régler maintenant cette crise financière, car on ne peut maintenir une économie globale basée sur des échanges commerciaux sans une monnaie qui inspire confiance. On verra à l’automne comment le système s’y prendra pour régler cette question, mais il n’est pas interdit de voir comment il DEVRAIT s’y prendre, s’il existait un pouvoir mondial pouvant agir sans contraintes et ne pensant à rien d’autre qu’au bien de la population. On pourrait procéder alors selon les huit (8) règles suivantes.

1. Une monnaie, appelons la « V », est créée et émise sous l’autorité du FMI avec l’accord de tous les États membres.

2. Cette monnaie V a cours légal et est en circulation libre partout. À partir d’une valeur initiale de consensus, son taux de change aux diverses devises fluctue librement.

3. Les États, les institutions financières et les personnes physiques ou morales (corporations) peuvent se procurer un crédit en V à la hauteur des BIENS RÉELS dont ils transportent la propriété au FMI. Ils conservent l’usage de ces biens réels, mais perdent le droit de les aliéner.

4. Les États et entités paraétatiques sont invités à rembourser leur dette publique en l’imputant à leurs contribuables au prorata des actifs de chacun. Ainsi les États élargiront la masse des biens réels dont ils pourront transporter la propriété au FMI.

5. Les contribuables de chaque pays doivent acquitter immédiatement cette dette correspondant à une partie de la dette publique qui leur échoit. Ils pourront le faire, à la discrétion de leur État, en V, en monnaie nationale ou partie en V et partie en monnaie nationale et en transportant à l’État la propriété de biens réels dont ils conserveront l’usage.

6. À partir d’une date convenue, dans tous les pays, tous les salaires jusqu’à la hauteur de 5 fois le revenu moyen per capita et tous les paiements d’assistanat, incluant les pensions de vieillesse et les allocations de chômage, sont effectués exclusivement en V.

7. En sus des autres paiements en V qu’il peut recevoir, tout individu majeur a le droit, chaque jour ouvrable, d’obtenir de l’État la conversion en V d’une somme en monnaie nationale déterminée pas l’État présumée équivaloir à 1/250 du revenu annuel national moyen. Il n’y a pas de contrainte à la conversion de V en monnaies nationales

8. Toutes les autres obligations maintenant en vigueur et les futures transactions demeurent libellées et peuvent être acquitées en monnaies nationales, jusqu’à ce qu’en décide autrement l’Etat qui a juridiction sur leur exécution.

Je suis conscient que cette opération nécessite des changements au rôle du FMI et aux accords internationaux ; elle n’est pas facile à accepter ni à réaliser. 😐 Je suis conscient qu’elle exigerait un complément de détails et peut susciter des interrogations 🙂 Il est évident qu’il est impossible de fournir ce détails et de répondre à ces interrogations dans le cadre de cet article. Je suggère au lecteur de simplement y réfléchir. On en reparlera plus tard.

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Pierre JC Allard

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2009, l’année de la transformation: Dépression; tendances et prédictions

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Cet article fait suite à La venue des grandes révoltes et du nouvel ordre mondial. Cette fois-ci, je vais me concentrer sur l’année 2009 que nous débutons et sur ce qui nous attend. On dit que la chance favorise les esprits préparés.

Premièrement, nous ne sommes pas en récession, mais bien en dépression. Les politiciens et économistes n’aiment pas effrayer la plèbe avec le gros mot « D » et ils leur a fallu un an pour nous avouer que nous étions en récession. La renommée publication financière The Economist rapporte que, basé sur les caractéristiques de la présente crise financière, les États-Unis sont en dépression. Ceci marque la première fois qu’un média d’ordre international sur la finance admet que l’étendue de la situation est sans précédent depuis des décennies. Un autre économiste senior de l’Université du Maryland est du même avis. Nous sommes dans une période de la taille de la Grande Dépression de 1929. Cet économiste, Peter Morici, ancien chef économiste de la US Internationale Trade Commission, explique que nous ne pourrons pas en sortir sans effectuer des changements fondamentaux à notre système bancaire et à nos politiques économiques. Il affirme que les plans de sauvetage, bien que nécessaires, ne vont qu’apporter un bref soulagement.

Au niveau du FMI, on nous annonce que nous faisons face à une seconde grande dépression, que le pire de la crise est encore à venir. Même son de cloche de la part de Mikhail Khazin, un autre économiste de grande stature dans le monde de l’économie. L’ancien directeur de la Banque Mondial et récipiendaire de deux prix Nobel, Joseph Stiglitz, averti que la crise actuelle est pire que celle de la Grande Dépression en plusieurs aspects. Le chercheur en économie et ancien Gouverneur de la Federal Reserve, Frederic Mishkin, déclare que le choc financier qui continue de ravager l’économie est pire que la Grande Dépression. Le Council on Foreign Relations (CFR) s’attend à l’effondrement des États-Unis d’ici l’été 2009.

Dans le court terme, nous devrions voir le nombre de perte d’emplois atteindre des sommets inédits. Déjà, aux États-Unis, ce nombre atteint des proportions pas vues depuis au moins 26 ans. Bush a signé une nouvelle mesure en décembre 2008 permettant les compagnies de ne pas verser d’argent dans les fonds de pension des travailleurs pendant un an. Les fonds de pension vont disparaitre. Ceci est lié évidemment aux nombreuses boutiques et compagnies qui vont devoir fermer les portes. 25% des boutiques pourraient faire banqueroute cette année. Une analyse prévoit que 440 chaînes de magasin vont fermer durant les quatre premiers mois de l’année aux États-Unis. Selon le International Council of Shopping Centers, cela représente un potentiel de 73 000 magasins individuels qui pourraient disparaitre d’ici l’été 2009.

L’analyste financier Ralph Silva du TowerGroup a déclaré sur le réseau de média CNBC qu’il s’attend à ce qu’un tiers des banques américaines fassent faillite. Il prévoit que cinq ou six banques globales devraient émerger de cette crise. Consolidation et concentration du secteur bancaire. Vous pouvez trouver ici une liste des banques américaines en difficulté.

Le Baltic Dry Index

Le Baltic Dry Index (BDI) est un indice des prix pour le transport maritime en vrac de matières sèches. Créé en 1998, cet indice est géré par la société britannique Baltic Exchange à Londres. Il est établi sur une moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches, tels que les minerais, le charbon, les métaux, les céréales, etc.

Comme le coût du fret maritime varie avec la quantité de marchandises transportées et que le vrac sec constitue habituellement des marchandises précurseurs d’une production (comme le ciment, le charbon ou l’acier), cet indice est aussi vu comme un bon indicateur d’une croissance future de la production. (Source)

Si cet index est vu comme un bon indicateur d’une croissance future de la production parce qu’il n’est pas la proie des spéculateurs et des manipulations du marché, considérez ceci: depuis juin 2008, il a perdu 93% de sa valeur. Cela revient à dire que les grands cargos sont cloués au port et que les matières premières nécessaires pour la production ne circulent presque plus.

Privatisation de l’infrastructure publique et de l’État

Les banques centrales des pays occidentaux ont tellement créé d’argent de papier-crédit pour sauver l’économie qu’on peut s’attendre à une hyperinflation qui va sans doute se pointer le nez au courant de 2009 et se poursuivre pendant quelques années. Combiné aux pertes d’emplois massifs et de fermetures de milliers de compagnies, les revenus de l’État, des provinces canadiennes et des états américains vont fondre comme neige au soleil. Au nom de balancer les budgets, ces entités gouvernementales vont considérer la vente de routes et autoroutes que nous avons payées collectivement, la vente d’aéroports, de bâtiments, de zoos, parcs, loteries et ainsi de suite. Cinq états américains ont déjà demandé une assistance du fédéral de l’ordre de mille milliards de dollars pour tenir à flot l’éducation, l’infrastructure et divers programmes publics. Certains états américains saisissent le contenu des coffres de sécurité loués par les banques aux particuliers pour le revendre et utiliser cet argent dans leur budget! Ce sera la privatisation ou bien une hausse générale des différentes taxes.  Nous serons taxés à mort sur le carburant, le CO2 et tout le reste. Un autre grand exemple édifiant de privatisation des profits et de la socialisation des pertes.

Même si les formulaires d’impôts ne sont pas clairs, l’IRS (équivalent américain de l’Agence du revenu du Canada) affirme que ce n’est pas une excuse pour faire des erreurs. On veut votre argent. En Angleterre, le Sunday Times rapporte que de nouvelles mesures proposées par le gouvernement autoriseraient les huissiers privés de défoncer la porte de propriétaires en difficulté avec leur hypothèque, prêts ou cartes de crédit et d’utiliser une force « raisonnable » pour les immobiliser dans le but de saisir leur propriété et de se faire payer. Les gens ne vont pas se laisser faire et vont se révolter vous direz. Ne vous en faites pas, le gouvernement et la police se préparent à cela et font l’acquisition de tas de nouveaux bidules de contrôle de la foule.

Les États-Unis préparent des troupes militaires à déployer dans les rues de l’Amérique pour rétablir l’ordre. Sous le couvert de lutter contre le terrorisme, on pourrait bien voir l’instauration d’une forme de dictature dans des habits de loi martiale pour contrôler le peuple en colère. Certains parlent même d’un second 9/11. Et si le but était de faire éclater les États-Unis? Ceux qui sont au courant des plans du Nouvel Ordre Mondial savent que le dernier morceau de résistance à faire tomber est ce pays, après quoi, la voie sera libre pour imposer leur système de gouvernance mondiale. Un académicien russe annonce cet éclatement des États-Unis en quatre pays. Cela peut porter à faire rire, mais il est indubitable que le processus de la balkanisation est mondial: les pays satellites de la Russie, dans les Balkans tels que le Kosovo, les efforts de division au Moyen-Orient avec le Pakistan, l’Afghanistan, l’Irak… et les États-Unis?

Diviser pour mieux régner.

Le pétrole et les pays arabes

Le prix du baril de pétrole va demeurer bas pendant quelques mois le temps de ruiner les pays producteurs de pétrole arabe après quoi il remontera à des niveaux records. Le but est de ruiner les pays arabes producteurs de pétrole comme l’Iran contre qui ils ont momentanément abandonné leur projet de guerre. Cela nuira à la Russie et le Vénézuela qui sont aussi dans la mire des globalistes.

Certains se demanderont comment on pourrait ruiner les riches producteurs de pétrole arabes, mais il faut savoir qu’ils sont parmi les plus endettés de la planète comme le prouve le cas de la cité de Dubai qui est en passe de se prendre une sérieuse dégelée économique. Tous leurs projets extravagants ont été financés et basés sur le fait que le prix du baril de pétrole était à 147$ au lieu d’à peine 40$ présentement. Cela aura pour effet de mettre à genoux les pays qui possèdent du pétrole sans faire la guerre avec des troupes. C’est la guerre économique et elle fait beaucoup plus de dégâts.

Les manipulations globales des prix du pétrole, du gaz naturel, zinc, minerais de fer, nickel, platine, or, argent, maïs, blé, riz à des niveaux stratosphériques pour ensuite être immédiatement entrainé à s’effondrer volontairement est le principe par lequel l’économie globale est manipulée. Ceci est effectué à travers l’inondation du système financier par un crédit illimité en créant des tonnes d’argent pour ensuite opérer une contraction de la masse monétaire créant ainsi l’effondrement du système bancaire mondial en entier laissant les puissantes banques centrales des pays occidentaux être les seuls survivants, devenant ainsi de facto les seuls propriétaires de la production industrielle.

Conclusion

Oui, 2009 sera l’année de la transformation et nous allons devoir nous transformer nous-mêmes, nous réinventer. Nous allons devoir redéfinir ce qui fait de nous une nation, la signification de la liberté et la souveraineté de l’individu, car nous sommes présentement des esclaves économiques. Lorsque le système économique et le gouvernement nous servent, nous sommes libres; mais lorsque nous les servons et avons peur d’eux, c’est de la tyrannie.

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La fin de la droite

Tenons-nous le pour dit : l’idéologie de droite sera jetée aux oubliettes dans quelques années.

La dérape majeure des marchés financiers américains que nous connaissons actuellement est loin de se résorber. On parle même d’un état de panique. La crise n’est pas seulement bancaire, mais touche toutes les facettes de l’économie américaine et même mondiale. Récemment, on annonçait que la première caisse d’épargne des États-Unis, la Washington Mutual, sombrait à son tour sous la mer houleuse de la faillite.

Et cette fois-ci, la droite néolibérale de G.W. Bush ne pourra mettre les torts sur quiconque que sur elle-même, même avec son projet de financement d’urgence de 700 milliards$ dont l’efficacité est loin d’être garantie.

En déréglementant l’économie à tout vent, la droite américaine prétendait créer la richesse, mais il ne s’agissait que d’une prospérité à court terme qui s’essoufflerait de manière brutale une fois le point de rupture atteint. Et nous en sommes rendus là.

L’économie des États-Unis était sur le respirateur artificiel depuis plusieurs années. On a facilité le crédit en absence de barèmes ou limitations sans penser aux contrecoups futurs sur un système économique basé sur l’emprunt facile.

De plus, le gouvernement républicain ayant sabré dans les programmes sociaux afin de financer ses guerres impérialistes a favorisé l’instabilité économique en dénuant de recours sociaux les travailleurs américains affectés par le sans-emploi ou le travail précaire. Ce que la droite n’a pas compris est que les mesures sociales en matière d’aide aux chômeurs et aux démunis ou en rapport au droit de services de santé accessibles et gratuits permettent de réguler l’économie ainsi que de la protéger relativement des soubresauts des cycles économiques capitalistes.

Mais non. Ils ont dégraissé les budgets sociaux d’un État régulateur pour faire aveuglément confiance aux sacro-saintes lois du marché et à l’entreprise privée. On en constate les résultats aujourd’hui.

Même chose pour les promesses d’abondance du Consensus de Washington envers les pays sud-américains. Le FMI et la Banque Mondiale ont déréglementé les économies locales sous coups de menaces et obligé les gouvernements à privatiser les services publics sans considération des effets très négatifs sur le niveau de vie des habitants et en conséquence des partis politiques de gauche ont investi les parlements de ces pays afin de rétablir un certain équilibre social.

Le problème, c’est que cette idéologie de droite ne marche pas! L’économie selon la vision néolibérale est comparable à un camion qu’on laisserait sans chauffeur sur l’autoroute. Soyez certain qu’il se fracassera dans le fossé!

L’évidente incompétence au niveau économique de la droite vient d’éclater au visage de toute la planète. Après avoir dominé le paysage politique occidental et international depuis plus de 20 ans, elle a creusé sa propre tombe par sa négligence et son inconscience.

Par ailleurs, ce ne sera pas seulement ses préceptes économiques qui prendront la voie de sortie, mais aussi tous les aspects de ses conceptions réactionnaires en justice, en religion, en écologie ou en sciences sociales.

Elle aura perdu toute crédibilité politique après cette grave crise économique qui s’annonce et l’on assistera enfin à un retour de la raison et à une gouvernance éclairée soucieuse du bien-être des citoyens et de la préservation de l’environnement au-lieu de la crasse primauté des intérêts corporatistes sur tout le reste dont nous avaient habitué les idéologues de droite.

Voir aussi:

Une croissance à credit

L’économie américaine au bord du gouffre

La bourse au bord du gouffre financier

Frénésie boursière et endettements massifs

Jimmy St-Gelais
http://pourquedemainsoit.wordpress.com/

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