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La folie ordinaire

 

Par Renart Léveillé

Mon titre, je l’ai piqué à Charles Bukowski, celui qui publiait en 1972 « Erections, Ejaculations, Exhibitions, and General Tales of Ordinary Madness », traduit simplement par « Les Contes de la folie ordinaire ». Je m’en sers dans un autre sens : et par cela je vais tenter de questionner, et la folie, et l’ordinaire, aujourd’hui, devant le verdict renversant de « non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux » du cardiologue Guy Turcotte.

Pour être franc, je n’ai aucunement suivi cette histoire, sinon de très loin (alors, je ne me suis pas trop fait manipuler par les médias). Le jeune père que je suis n’est aucunement capable de savoir (même si je l’ai quand même su, comme beaucoup d’autres choses…) des détails comme celui que Guy Turcotte a eu « conscience de ce qu’il faisait, quand il a entendu son fils lui dire d’arrêter ». Sentir son coeur virer à l’envers, le moins souvent possible… Et pour cette raison, je ne devrais même pas pouvoir écrire à ce sujet, encore plus parce que je n’ai pas assisté au procès, comme le rappelle la spécialiste en droit criminel Véronique Robert.

J’en prends note, mais je continue de voir qu’il y a un trop grand écart ici entre la Justice et ce que la moyenne des gens est capable d’en comprendre, surtout à la suite de ce verdict. Et ça me fait revenir à mon titre. On a l’impression que ce verdict rend la folie ordinaire. Plus précisément, que toute folie (ou ce que l’on considère comme tel devant la loi) est égale. Que la folie qui gagne quelqu’un suite à des problèmes relationnels est égale à la folie de quelqu’un qui est en proie à des épisodes schizophréniques, par exemple, qui sont franchement plus du domaine génétique.

Si vous voyez où je veux en venir, c’est que rien dans les gestes de Guy Turcotte n’écarte l’histoire d’amour déchue. L’absurdité ne se retrouve que dans la teneur des gestes, pas dans ce qui y mène, dans le sens où la vengeance soutire le pire de l’humain, en tout cas au niveau du fantasme. Nous comprenons que le père cocufié ait fantasmé le pire (tuer ses enfants) pour détruire la mère qui ne voulait plus être son épouse, et c’est bien là où se trouve la capacité de faire « la distinction entre le bien et le mal » et « d’apprécier la nature et la qualité de ses actes ». Mais c’est tellement lié qu’il est difficile de croire que le chemin pour se rendre du fantasme à la réalité soit seulement de la pure folie. Comment Guy Turcotte a-t-il pu se perdre en chemin alors que tout le reliait au noyau de son trouble? Il y a dans la folie cette irrationalité que je n’arrive pas à percevoir dans ce cas-ci, puisque le lien de cause à effet me semble fluide. Le meurtre des enfants représente le comble de la vengeance et c’est ce qui a été fait. Guy Turcotte semble s’être planté lui-même ce germe comme un drogué consomme ce qui peut le rendre inconscient de la réalité. Mais un meurtrier drogué ne s’en tire pas même s’il était « inconscient » lors de l’acte, comme me l’a indiqué un ami avocat. Alors, la différence entre les deux me semble ténue.

Le jury a décidé qu’il s’était perdu en route dans la folie et je ne comprends pas, comme beaucoup de gens. Comme le blogueur Patrick Lévesque, je crois que notre « système de justice a […] une responsabilité envers les citoyens, soit de les éduquer. Cette responsabilité est essentielle afin de conserver sa crédibilité, ce qui est en retour essentiel au maintien d’un système de droit, l’un des piliers de notre vie démocratique. Au-delà du choc, de la colère, de la tristesse, il est temps de passer à la compréhension. Les explications doivent venir; elles doivent être fournies rapidement, et elles doivent être fournies en tenant compte des émotions que vit en ce moment le grand public (dont je fais partie) ».

J’ai bien relu le texte de Véronique Robert, hyperlié plus haut, qui s’y connaît beaucoup plus que la majorité, et pourtant je ne comprends toujours pas. Quand j’y lis que le jury a décidé, « à l’unanimité, que « le monstre » était vraiment en état de déséquilibre mental au moment des faits », je me dis qu’il faut bien de toute façon être « en état de déséquilibre mental » pour tuer ses enfants, c’est un pré requis : une personne équilibrée mentalement ne va pas faire ça. Et pourtant, je ne doute pas que ce raisonnement ne fasse pas le poids au niveau de la Justice. Mais bon, je ne suis pas juriste. Et ça doit être le problème de la majorité de la population qui n’est pas d’accord avec ce verdict.

Voilà, la question de la folie est posée. Et elle n’est surtout pas simple. Quant à l’ordinaire, le choix du terme est peut-être abusif en soi, mais il sert au moins de contrepoids. La folie comme concept ultime ne peut pas être remise en question. En l’acoquinant à l’ordinaire je le rendais au moins un peu plus malléable. Et, il n’y a pas de doute pour moi, le concept de folie au niveau de la Justice est très discutable.

C’est ce que bien humblement j’ai essayé de faire ressortir ici.

 

(Photo : amandajane)

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L’uranium appauvri: arme de destruction massive


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Chers lectrices et lecteurs, j’apporte à votre attention un des sujet les plus préoccupant qui soit, celui de l’utilisation de l’uranium appauvri. J’ai déjà écrit un article à ce sujet au début de l’année et je vous invite à le lire pour vous mettre au courant de cette situation si vous l’êtes pas déjà.

Il ne sert à rien de vouloir réécrire ce qui a déjà été dit de façon claire et éloquente. Alors le but de cet article est de mettre à jour les informations et de compléter ce qui a déjà été révélé. Votre responsabilité est d’aller consulter ces sources diverses d’information et de vous faire votre propre idée. Jetez un coup d’oeil aux vidéo et photos. Gare aux coeurs sensibles, ce que vous allez voir est horrifiant; mais pourtant, nous devons faire face à la réalité, à ce qui est fait en nos noms à l’étranger. Nous devons comprendre ce que font nos gouvernements avec nos impôts, notre argent.

Évidemment que l’étape suivante serait de forcer le débat sur la scène publique car les médias et les autorités ont comme mot d’ordre de ne pas en parler et de d’éviter toute discussion de ce dossier. Seuls les hauts échelons militaires et gouvernementaux en France, Angleterre, au Canada et États-Unis étaient au courant durant les guerres en Irak en 1991 et celle de 2003 jusqu’à présent, en Bosnie en 1994/95, au Kosovo en 1999 et en Afghanistan en 2001. On n’a pas voulu inquiéter les soldats ni alerter les médias et surtout pas déranger l’opinion publique mondiale.


L’armée américaine connaît pourtant très bien les effets contaminants de ces armes pour les populations environnantes, puisqu’elle écrivait elle-même dès septembre 1990 : « Après l’extinction du feu, ces explosifs ne sont inoffensifs que s’ils ont complètement brûlé. Ceux qui n’ont pas complètement brûlé représentent un risque explosif extrême. En refroidissant, comme le métal, ils prennent des formes bizarres. Ils peuvent avoir intégré des impuretés qui les rendent encore plus dangereux qu’ils ne l’étaient auparavant » [10] Source : http://www.menteur.com/chronik/010115.htm

John Hanchette, professeur de journalisme à l’Université Saint Bonaventure, et l’un des fondateurs éditeurs de USA Today a déclaré qu’il avait préparé la révélation de nouvelles informations au sujet des effets de l’UA sur les soldats de la Guerre du Golfe et les irakiens, mais que chaque fois qu’il était prêt à publier, il recevait un appel téléphonique du Pentagone lui demandant de ne pas imprimer l’information. Il a depuis été remplacé en tant que rédacteur en chef de USA Today.

Et comment, nous parlons d’utilisation d’armes de destructions massives qui vont avoir des répercussions pendant des milliards d’années sur les populations du monde entier. Nous parlons d’un biocide, de crimes contre l’humanité et crime de guerre. On pense aussi aux poursuites judiciaires contre nos gouvernements pour avoir sacrifié la santé et la vie de nos soldats à qui on n’a rien dit à propos du danger de ces armes en les exposant inutilement à une contamination hautement toxique de radioactivité et chimique dû à l’uranium appauvri, sans oublier les millions de victimes qui habitent ces régions où des centaines, voir des milliers de tonnes de ces armes à uranium appauvri ont été déployées.

Ceci n’est pas une opinion de ma part, mais bien les conclusions auxquelles en sont venues les plus importantes instances mondiales et experts en le domaine:

Matière très dense et pyrophore, l’uranium appauvri confère aux munitions une exceptionnelle capacité de perforation associée à de redoutables propriétés incendiaires. Pour ces raisons, et parce que cette matière était abondante et très bon marché, les Etats-Unis ont testé et fabriqué en série (dès les années 70), puis utilisé dans le cadre de conflits armés (à partir de 1991) ces munitions dites cinétiques.

Il se trouve que l’uranium appauvri est également un métal lourd, une matière nucléaire (au sens du décret 81-512) et une matière radioactive (au sens du décret 66-450 et de la directive 96/29).

Par ailleurs, plusieurs des radionucléides qui le composent (en particulier les isotopes 238, 234, 235 et 236 de l’uranium) sont caractérisés par une très forte radiotoxicité, surtout lorsqu’ils sont incorporés par inhalation (cf. facteurs de dose de la CIPR1 et seuils de déclaration de la directive 96/29).

L’activité spécifique de l’UA se situe autour 40 millions de becquerels par kilogramme (Bq/kg), ce qui est 80 fois supérieur (au moins) au seuil de classement du décret 66-450 modifié et 4 000 fois supérieur au seuil de la directive EURATOM 96/29 applicable de droit en France depuis le 13 mai 2000 (10 000 Bq/kg pour les uraniums 238, 234 et 235).

Source : Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité

ua.arichard.question.01.d9b.pdf

La sous-commission des droits de l’Homme des Nations unies a pris une résolution en 1996 (n°96/16) inscrivant l’uranium appauvri dans la liste des armes qui doivent être éliminées, au même titre que les armes bactériologiques, chimiques, le napalm ou les armes à fragmentation. Les auteurs de cette résolution ont déclaré qu’ils fondaient leur décision sur les dispositions de la Charte des Nations unies, de la déclaration universelle des droits de l’Homme, de la convention de Genève de 1949 et de ses protocoles additionnels. Les armes dites inhumaines (convention des Nations unies du 10 octobre 1980) sont des armes qui frappent sans discrimination les populations civiles et font courir des dommages étendus, graves et durables à l’environnement.

Le Dr Jawad Al Ali, directeur du Centre d’Oncologie du plus grand hôpital de Bassora en Iraq a déclaré, lors d’une conférence au Japon en 2003:

Deux phénomènes étranges que je n’avais jamais vu auparavant se sont produits à Bassora. Le première est le cancer double et triple chez un patient. Par exemple, la leucémie et le cancer de l’estomac. Nous avons eu un patient avec 2 cancers, à l’estomac et au rein. Quelques mois plus tard, le cancer s’est développé dans l’autre rein, il avait trois types de cancer différents. Le second est le cancer se groupant chez les familles. Nous avons ici 58 familles avec plus d’une personne touchées par le cancer.

Dr Keith Baverstock, chef experts en radioprotection et en santé de World Health Organization pendant 11 ans, et auteur d’une étude non publiée, a fair ressortir que son rapport « sur les risques de cancer pour les civils en Iraq en respirant les poussières d’uranium contaminées » a été aussi délibérément supprimée .

Doug Rokke, un entrepreneur sous contrat de l’US Army qui a dirigé un nettoyage d’uranium appauvri après la première Guerre du Golfe, a déclaré:

L’uranium appauvri est un crime contre Dieu et l’humanité.

La propre équipe de Rokke, une centaine d’employés, a été terrassée par l’exposition à la fine poussière. Il a déclaré: « Lorsque nous sommes allés dans la région du Golfe, nous étions vraiment tous en bonne santé. » Après avoir effectué les opérations de nettoyage dans le désert (par erreur, sans équipement de protection), 30 membres de son personnel sont morts, et la plupart des autres, dont Rokke lui-même, ont attrapé de graves problèmes de santé. Rokke a maintenant une maladie réactive des voies respiratoires, des dommages neurologiques, des cataractes, et des problèmes rénaux.

Les médecins dans le sud de l’Iraq comparent les anomalies de naissance à celles qui ont suivi les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Source: L’uranium appauvri est bien pire que le 911

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Dans un groupe de huit militaires de la coalition menée par les USA, dont les bébés sont nés sans yeux, sept sont connus pour avoir été exposés directement à la poussière d’UA. Dans un groupe (250 soldats) exposé durant la première Guerre du Golfe, 67% des enfants conçus après la guerre, avaient des malformations à la naissance.

L’équipe de recherche du Dr Durakovic de l’UMRC a aussi effectué une visites de trois semaines sur le terrain en Iraq en octobre 2003. Elle a recueilli environ 100 échantillons de substances comme de la terre, de l’urine de civils et des tissus de cadavres de soldats irakiens dans 10 villes, dont Bagdad, Bassora et Najaf. Durakovic a dit que les tests préliminaires montraient que les échantillons d’air, de terre et d’eau contenaient « des centaines de milliers de fois » le niveau de radiation naturel. Durakovic a déclaré à The Japan Times :

Il y a ce haut niveau de contamination parce que beaucoup plus d’uranium appauvri a été utilisé cette année qu’en 1991 (première Guerre du Golfe).

Ils entravent les efforts visant à prouver le lien entre l’uranium appauvri et la maladie.

Ils ne veulent pas admettre qu’ils commettent des crimes de guerre en utilisant des armes qui tuent sans discernement et sont interdits par le droit international.

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En Irak, curieusement, « neuf ans après la fin du conflit, les médecins irakiens continuent de constater un nombre anormalement élevé de leucémies chez les enfants, de tumeurs et de cancers chez les adultes et de naissances ou avortements de foetus présentant des malformations monstrueuses. » [Christine Abdelkrim-Delanne, « Ces armes si peu conventionnelles », op. cit.]. Un rapport secret de l’Atomic Energy Authority (agence britannique à l’énergie atomique) indiquait déjà, en novembre 1991, qu’il y avait suffisamment d’uranium au Koweït et en Irak pour causer « 500 000 morts potentielles » [« Explanatory Memorandum Regarding the Comprehensive Embargo on Iraq », rapport de l’association Human Rights Watch, 2 janvier 2000, disponible en ligne. Les chiffres de mortalité indiqués proviennent de l’UNICEF.].

 

236U dans les urines : c’est un ancien colonel de l’armée américaine, le Professeur Asslam Durakovic, qui affirme avoir détecté des traces d’uranium 236 dans les urines d’anciens combattants américains, canadiens et britanniques de la guerre du Golfe. La mesure, faite par spectrométrie de masse, aurait donné des teneurs de 0,0048%.

236U dans les munitions : un des cinq laboratoires (Ecole Polytechnique de Zurich) à qui une commission d’experts du programme de l’ONU pour l’environnement (PNUE) a confié des munitions recueillies au Kosovo pour analyse affirme avoir détecté des traces (0,0028%) de 236U dans les échantillons. La technique de mesure utilisée n’est pas précisée dans les documents que nous avons consultés.

Source: http://lpsc.in2p3.fr/gpr/french/UA/UA.html

 

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La toxicité de l’uranium appauvri est davantage chimique que radiologique. En effet, lorsqu’elles sont inhalées, les particules de 5 à 10 micromètres de diamètre dégagées au moment de l’impact des munitions sur leur objectif, pénètrent dans les poumons, passent dans le sang et contaminent certains organes ainsi que les os; ingérées, elles sont en grande partie excrétées par les urines mais peuvent également franchir la barrière gastro-intestinale. Au contact des cellules, l’uranium irradie ces dernières: certaines meurent; d’autres se régénèrent; d’autres enfin peuvent dégénérer en cellules cancéreuses.

Lors de son audition le 20 mars 2001, le Docteur Abraham Béhar, spécialiste de médecine nucléaire, a quant à lui attiré l’attention sur les symptômes respiratoires, digestifs et hématologiques, qui constituent autant de précurseurs possibles de pathologies découlant d’une inhalation de poussières d’uranium appauvri.

Source: L’Encyclopédie de L’Agora: Uranium appauvri

Mais évidemment que nos gouvernements et l’OMS nous disent que nous ne devrions pas nous en faire avec cela:

Uranium appauvri – Information – Services de santé

Défense nationale

Uranium appauvri

· Programme volontaire de dépistage de l’uranium appauvri des FC

· Documentation – uranium appauvri

· OTAN uranium appauvri (disponible en anglais seulement)

· Annonce du CEMAD – uranium appauvri (disponible en anglais

 

En février 2000, le ministre de la Défense nationale a annoncé que les FC offriraient à quiconque en faisait la demande un test de dépistage de l’uranium appauvri effectué à deux laboratoires.

Tous les tests volontaires effectués jusqu’à présent ont révélé aucune augmentation des concentrations d’uranium chez les anciens combattants des FC qui ont participé soit à la guerre du Golfe ou aux missions de maintien de la paix dans les Balkans. Les résultats des tests ne confirment pas la théorie selon laquelle les militaires ont été exposés à des concentrations toxiques d’uranium appauvri. Les résultats obtenus par le Canada sont similaires à ceux de ses alliés: les États-Unis, la Belgique, la France et l’Allemagne.

OMS | Uranium appauvri

Vous devriez avoir assez d’information pour vous faire une idée. Maintenant, serait-il temps de réellement supporter nos troupes et les rapatrier à la maison; de commencer à aider les populations affectées par cette horrible arme de destruction massive? Qui sont donc les réels terroristes psychopathes et criminels de guerre ? N’est-il pas temps de mettre un terme à cette folie génocidaire qui va avoir un impact sur l’héritage et développement génétique de toutes les formes de vie sur Terre?

François Marginean

 

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Textes d’analyse:

Robert James Parsons, « De la réalité des armes à l’uranium appauvri », Le Monde diplomatique, mars 2002

Robert James Parsons, « Loi du silence sur l’uranium appauvri », Le Monde diplomatique, février 2001

Jacques Brillot, « Chimiquement toxique », Le Monde diplomatique, février 2001

Alain Gresh, « Un guerre si propre », Le Monde diplomatique, février 2001. Sur l’emploi des munitions à uranium appauvri durant la guerre du Golfe

Cartes:

Munitions à l’uranium appauvri sur le Kosovo: cartes 1 et 2 (Le Monde diplomatique)

Document sonore: L’uranium appauvri est-il responsable du « syndrome des Balkans »? Vous pouvez écouter en Real Audio le reportage de Pauline Vanasse. Invités: Reza Mehran, chirurgien thoracique de l’Hôpital d’Ottawa et médecin militaire en Bosnie dans les années 1990. Claude Maylin, directeur du service de radiothérapie de l’Hôpital Saint-Louis à Paris (« Les Années lumière », Radio-Canada, 14 janvier 2001): « Au cours de la semaine dernière, l’OTAN a tenté de rassurer tous les pays qui s’inquiètent des effets sur les militaires de l’utilisation d’uranium appauvri lors des bombardements en ex-Yougoslavie en 1995 et 1999, appelé communément «le syndrome des Balkans». // L’OTAN a toutefois convenu de réaliser de nouvelles études à ce sujet. (…) // Lors de la campagne au Kosovo au printemps 1999, l’OTAN a reconnu avoir tiré plus de 30 000 obus à uranium appauvri. Plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, la Finlande, la Belgique, la Turquie, la Russie, la Bulgarie et la République tchèque, ont annoncé qu’ils allaient faire subir des examens médicaux aux soldats ayant servi dans les Balkans et vérifier les taux de radioactivité sur les sites où leurs forces de maintien de la paix sont toujours présentes. (…) »

Uranium Appauvri

Uranium appauvri – Wikipédia

Poison DUst documents effects of the radiological war in Iraq

Iraq diggers ‘contaminated with radiation’

Radioactive Ammunition Fired in Middle East May Claim More Lives Than Hiroshima and Nagasaki

By firing radioactive ammunition, the U.S., U.K., and Israel may have triggered a nuclear holocaust in the Middle East that, over time, will prove deadlier than the U.S. atomic bombing of Japan.

So much ammunition containing depleted uranium(DU) has been fired, asserts nuclear authority Leuren Moret, “The genetic future of the Iraqi people for the most part, is destroyed.”

Depleted uranium, enduring risk

America’s greatest crime is radioactive genocide

America’s greatest crime against humanity is radioactive genocide particularly against the children of Iraq who are the innocent victims of our illegal war, occupation and economic rape of Iraq ~ We have the blood of countless innocent children on our hands and it will take generations to remove the stain of our illegal and inhumane transgressions .

Currently, more than 50 percent of Iraqi cancer patients are children under the age of 5, up from 13 percent. Children are especially vulnerable because they tend to play in areas that are heavily polluted by depleted uranium.

Depleted Uranium

The radioactivity persists for over 4,500,000,000 years killing millions of every age for centuries to come. This is a crime against humanity which may rank with the worst atrocities of all time.

Since DU darkened the land Iraq has seen birth defects which would break a heart of stone: babies with terribly foreshortened limbs, with their intestines outside their bodies, with huge bulging tumours where their eyes should be, or with a single eye – like Cyclops, or without eyes, or without limbs, and even without heads.

A U.S. Department of Veterans study of 251 Gulf war veteran’s families found that 67% had children with severe illnesses or birth defects.


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La laideur comme élément discriminatoire

On peut aussi contester les critères liés à l’apparence s’ils sont discriminatoire­s. Pour cela, il faut montrer qu’ils excluent des employés sur la base de leur âge, de leur sexe, de leur origine ethnique, de leur religion, de leur handicap ou d’un autre facteur de discrimination prévu par la Charte des droits et libertés de la personne. « L’apparence physique et le poids n’en font pas partie. Si on refuse de vous engager parce que vous êtes très laid, c’est injuste ; mais ce n’est pas un motif interdit de discrimination. Par contre, si votre image dérange parce que vous êtes en fauteuil roulant, grand brûlé, amputé ou obèse morbide, vous pourriez invoquer le motif du handica­p », explique Hélène Tessier, avocate spécialisée en droits de la personne, psychanalyste et professeure à l’Université Saint-Paul, à Ottawa. Si on vous rejette parce que vous avez l’air trop vieux, vous pourriez porter plainte pour discrimination selon l’âge.

(Source : L’actualité, « Code vestimentaire : que dit la loi québécoise ? » de Noémie Mercier, paru le 19 août 2010 – merci à Nicolas Roberge de m’avoir doublement pointé l’article sur Twitter.)

Donc, voilà, comme me le spécifiait Nicolas, « Ils ont limité la discrimination à l’âge, le sexe et la religion. Les bars pourront encore embaucher que des pitounes. » Je lui ai spécifié, en d’autres mots, qu’il reste que les bars « vendent » un peu ça, quand même, des employés d’apparence agréable, pour accompagner les alcools. Mais j’aurais voulu étayer un peu plus ma pensée, surtout la développer, mais les 140 caractères maximums de Twitter sont un carcan trop mince pour y arriver… (Voilà aussi pourquoi les blogues ne mourront pas de sitôt!)

On le sait tous que dans n’importe quel emploi (qui ne demande pas de préalable d’apparence), à compétence égale on choisira même sans s’en rendre compte le candidat le plus beau, c’est dans la nature humaine. (S’il s’agit d’un homme et d’une femme et non de deux candidats du même sexe, la femme aura beau être superbe, c’est moins sûr que la balance penchera de son côté… Mais bon, c’est un autre débat.) Alors, il est bien évident qu’il y a de la discrimination en jeu pour la personne moins belle, malgré ce trou dans la loi! Voilà où se trouve la limite de la Charte pour aplanir les différences.

La Charte des droits et libertés de la personne proscrit la discrimination « fondée sur la race, la couleur » et pourtant le concept même de « race humaine » est scientifiquement fortement contesté. Ce qu’on appelle communément « race » est en fait le résultat d’une évolution de proximité génétique à très long terme. Quoi qu’il en soit, il est question de juger quelqu’un sur des considérations hors de son contrôle, soit son hérédité, sa génétique. Tout comme la personne laide en fait, même si le résultat est dû à une loto génétique qui concerne plus particulièrement la parenté immédiate.

Je crois donc qu’il faudra revoir un jour cette question, si on veut conserver une certaine logique dans cette charte. Un beau projet pour activer grandement les méninges des gens qui pensent et rédigent ces lois!

(Photo – modifiée : ventanazul)

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

Il n’y a pas de races humaines

Je commence ce billet avec un peu de retenue. On ne peut pas tout connaître dans la vie, mais quand même, j’ai bien peur de me retrouver devant vous comme étant le dernier à savoir… Et en même temps, je me dis que rien n’est moins sûr.

Sur mon blogue, dernièrement, une blogueuse a publié un hyperlien vers un article du site Hominidés portant le titre : « Y a t il des races humaines ? Pourquoi autant de couleurs de peau ? » Et bien sûr, je l’en remercie.

J’y ai appris que dans « la classification générale du vivant on parle d’espèce pour regrouper toutes les populations interfécondes et dont la descendance peut elle-même se reproduire ». Ce qui vient en contradiction avec ce fait :

La notion de race se base elle sur la notion de « gènes communs et exclusifs à un groupe d’individus ».

On parle de race et de racisme, mais en vérité les « Homo sapiens forment une seule et même espèce » et les « différences anatomiques que l’on perçoit, par exemple entre un individu asiatique et un européen, ne sont que l’expression plus ou moins forte de gènes communs. »

Et pour contrer encore plus les amants de la différenciation extrémiste (soit les racistes), il y a plus de différence entre deux chimpanzés au niveau génétique qu’entre deux humains. Il ne reste alors que les différences de pigmentation de la peau dues à la géographie, physiologiquement. Donc, il est clair que les grandes différences entre les humains sont d’ordre sociologique.

Ainsi, cette notion de race humaine, d’où vient la notion de racisme, est un héritage ancien qu’il faudrait foutre à la poubelle, d’autant plus qu’à partir de 1775 le naturiste Johann Friedrich Blumenbach défendait déjà « le principe d’unité de l’espèce humaine ».

Mais il ne faut pas non plus jouer à l’autruche et théoriser sur la noirceur, la société est encore trop organisée en races. On a beau pointer le côté culturel et ethnique, la couleur de la peau permet des expériences discutables, comme celle de l’école afrocentriste à Toronto.

Tous les étudiants de cette école seront des participants de moins au travail de tolérance qui doit s’accomplir dans nos sociétés de plus en plus pluralistes.

C’est un ghetto de plus qui se dresse, alors qu’ils devraient tous se désagréger, pour devenir comme des villes fantômes.

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Eugénisme et agenda mondial de dépopulation

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«Dans l’éventualité où je serais réincarné, je voudrais revenir comme un virus mortel, afin de contribuer en quelque chose pour résoudre la surpopulation» – Extrait de la préface de la biographie «Si j’étais un animal» du Prince Philip

Différentes personnes à différents moments ont été attirées par différents aspects de l’eugénisme – et ont aussi souvent rejeté d’autres. Il n’y a pas d’emballage parfait, pas de quartier général ni de maitre guide. L’eugénisme est plutôt une collection d’idées et de projets à propos de l’amélioration de la race humaine par le contrôle social de la reproduction humaine. Le mouvement eugénique s’est répandu à travers le monde et affecte toutes les facettes de la vie sociale. Personne n’a besoin de chercher bien loin pour trouver l’eugénisme. C’est dans les livres d’école, dans les journaux et tous les médias, dans la science-fiction, dans les gouvernements et ainsi de suite. C’est une manière de penser à propos de la vie que des personnes très intelligentes ont fait la promotion depuis un siècle, avec peu ou pas de résistance les cinquante dernières années. (Source)

Il existe encore un grand nombre de personnes parmi le public en général, les universitaires et spécialement ceux qui travaillent pour les médias corporatifs, qui sont toujours en déni face à l’agenda de réduction de la population mondial pourtant bien documenté, ainsi que des conséquences de ce programme que nous voyons déjà prendre forme. Cet article, qui fait suite à Eugénisme & darwinisme social qui lui jetait les bases historiques de cette idéologie, se veut une compilation d’évidences en vue de prouver que l’élite a été obsédée par l’eugénisme et son incarnation moderne, le contrôle de la population, depuis plus d’une centaine d’années, et que ce but de réduction de la population globale est toujours en pleine force jusqu’à ce jour.

= = = = = = = = =

1• Des philanthropes milliardaires qui ont assisté au sommet organisé par l’initiative de Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, ont discutés de joindre leur force pour vaincre les obstacles politiques et religieux qui s’opposent au changement concernant la surpopulation mondiale. Ce club, nommé le «Good Club», discute de dépopulation mondiale.

Sous le titre « Le Club des milliardaires tente de juguler la croissance démographique », le Sunday Times du 24 mai a révélé la tenue d’une réunion secrète qui en dit long sur la volonté politique de l’oligarchie financière.

La rencontre, qui s’est tenue à New York le 5 mai dernier, a été organisée à l’initiative de Bill Gates, fondateur du monopole Microsoft, grand promoteur des simulateurs de meurtres sur ordinateur et parrain de Facebook, de Warren Buffet, spéculateur milliardaire et financier de la Fondation Gates, et de David Rockefeller. Au-delà de ces trois là, la petite sauterie a réuni Michael Bloomberg, maire de New York et fondateur de l’agence d’information financière du même nom ; George Soros, spéculateur et parrain du lobby de la drogue ; Peter Peterson, fondateur du groupe financier Blackstone et grand avocat de l’austérité budgétaire ; Julian Robertson, patron du fond Tiger Management ; John Morgridge, ancien pdg de Cisco Systems ; Eli Broad, spéculateur immobilier ; David Rockefeller Jr, fils du premier ; Ted Turner, fondateur de CNN ; et Oprah Winfrey, animatrice phare de la télé américaine.

La réunion a débuté par une présentation de chacun des participants sur la cause qu’il défend, mais très vite, nous apprend le Times, la discussion s’est transformée, sous l’impulsion de Bill Gates, en un consensus sur la « surpopulation », comme la cause supérieure qui englobe les autres. Un autre participant a confié qu’ils étaient aussi parvenus à un consensus pour mettre en place une stratégie « dans laquelle la croissance démographique serait attaquée comme menace écologique, sociale et industrielle ». Les participants ont souligné leur « besoin d’être indépendant des agences gouvernementales qui se révèlent incapables d’affronter le désastre que tous nous voyons venir ». De prochaines réunions sont d’ores et déjà prévues pour organiser la mise en œuvre de cette stratégie. (Source)

2• Ted Turner, l’un des participant et riche propriétaire d’un empire médiatique, est fermement imprégné d’eugénisme et de réduction de la population mondiale qu’il voudrait voir baisser de 95% pour être idéale, selon un interview qu’il a accordé à Audubon Magazine en 1996: «Une population totale de 250-300 millions de personnes, un déclin de 95% par rapport aux présents niveaux, serait idéal». Turner a donné un milliard de dollars à une organisation nommée Fondation des Nations Unies. Cette organisation créé par Turner et la Turner Fondation, sont dévouées au contrôle de la population par la distribution de condoms, la promotion de l’avortement et autres méthodes pour promouvoir l’agenda eugénique, tout comme d’autres tels que Bill et Melinda Gates qui ont aussi donné de larges sommes d’argents à des «organisations charitables» qui servent réellement à promouvoir le mouvement eugénique. Turner a même reçu un prix de l’ONU pour son travail en développement durable, qui n’est qu’un autre nom code pour la réduction de la population. (Source)

3• La Fondation Bill & Melinda Gates, le géant américain de l’agrobusiness DuPont/Pioneer Hi-Bred, l’un des plus grands propriétaires de fabriques de semences brevetés et génétiquement modifiés (OGM) et de produits agrochimiques apparentés; Syngenta, une compagnie de semences OGM et de produits agrochimiques basée en Suisse par l’intermédiaire de sa Fondation Syngenta; la Fondation Rockefeller, ce groupe privé qui a créé la «révolution génétique», avec plus de 100 millions de dollars d’argent des semences depuis les années 1970; le CGIAR, réseau mondial créé par la Fondation Rockefeller afin de promouvoir son idéal de pureté génétique à travers un changement de l’agriculture, travaillent ensemble à des projets communs, dont la Réserve mondiale de semence à Svalbard.

Le CGIAR a été façonné lors d’une série de conférences privées tenues au centre de conférence de la Fondation Rockefeller à Bellagio, en Italie. Les principaux participants aux débats de Bellagio étaient George Harrar, de la Fondation Rockefeller ; Forrest Hill, de la Fondation Ford ; Robert McNamara, de la Banque mondiale, et Maurice Strong, l’organisateur international de la famille Rockefeller au niveau de l’environnement et qui, en tant que fiduciaire de la Fondation Rockefeller, organisa Sommet de la Terre (Earth Summit) de l’ONU, à Stockholm, en 1972. Cela faisait partie de l’objectif de la fondation depuis des décennies afin de mettre la science au service de l’eugénisme, une hideuse version de la pureté raciale, et qui a été appelé Le Projet.

Pour assurer un impact maximum, le CGIAR a appelé l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies, le Programme de développement des Nations Unies et la Banque mondiale. Ainsi, par le biais d’une levée soigneusement planifiée de son premier appel de fonds, la Fondation Rockefeller, à partir du début des années 1970, était en mesure de façonner la politique agricole mondiale. Et elle l’a façonnée, en effet.

Financé par de généreuses bourses d’étude de Rockefeller et de la Fondation Ford, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (CGIAR) a veillé à ce que les scientifiques et agronomes principaux de l’agriculture du Tiers-Monde soient amenés aux États-Unis afin de «maitriser» les concepts de production de l’agro-industrie moderne, et afin de les ramener dans leur patrie. Durant ce processus, ils ont créé un réseau d’influence inestimable pour la promotion de l’agro-industrie américaine dans ces pays, et plus particulièrement la promotion de la «Révolution génétique» des OGM dans les pays en voie de développement, et tout cela au nom de la science et d’un marché agricole efficace et libre.

Créer génétiquement une race de maitres ?

«Le Projet» est le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers depuis les années 1920 afin d’utiliser l’eugénisme, plus tard rebaptisé génétique, pour justifier la création d’une race de maitres créée par génie génétique. Hitler et les Nazis l’appelaient la race des maitres Aryens.

L’eugénisme d’Hitler fut financé dans une large mesure par la même Fondation Rockefeller qui construit aujourd’hui une «réserve de semences du jugement dernier» afin de préserver des échantillons de chaque semence présente sur notre planète. A présent, ceci devient vraiment intriguant. La même Fondation Rockefeller créa la pseudo-science de la discipline de la biologie moléculaire dans leur poursuite incessante visant à réduire la vie humaine à la «définition d’une séquence génique» qui, espéraient-ils, pourrait alors être modifiée dans le but de modifier les caractéristiques humaines à volonté. Les scientifiques de l’eugénisme d’Hitler, dont beaucoup ont été tranquillement amenés aux États-Unis après la guerre afin de poursuivre leurs recherches biologiques eugénistes, ont jeté une grande partie des bases du génie génétique des diverses formes de vie, soutenues ouvertement en grande partie jusqu’au sein du troisième Reich par les généreuses bourses de la Fondation Rockefeller.

La même Fondation Rockefeller créa ce que l’on appelle la révolution verte, durant un voyage au Mexique effectué en 1946 par Nelson Rockefeller et l’ancien Secrétaire à l’agriculture du New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed, Henry Wallace.

La Révolution verte visait à résoudre le problème de la faim dans le monde à un haut degré, au Mexique, en Inde et dans d’autres pays choisis où Rockefeller travaillait. L’agronome de la Fondation Rockefeller, Norman Borlaug, remporta un prix Nobel de la paix pour son travail, une chose dont il n’y a pas de quoi se vanter lorsque des gens tels que Henry Kissinger ont partagé le même prix.

En réalité, comme cela est apparu des années plus tard, la révolution verte était une brillante idée de la famille Rockefeller pour développer une agro-industrie mondialisée dont ils pourraient ensuite prendre le monopole tout comme ils l’avaient fait dans le monde de l’industrie pétrolière et qui avait commencé un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l’a déclaré dans les années 1970 : «Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l’alimentation, vous contrôlez la population.» (Source)

4• L’idéologie d’eugénisme et de réduction de la population est bien intégrée dans le mouvement environnementaliste et celui de la théorie du réchauffement climatique causé par l’homme. Que ce soit correctement attribué à l’homme ou pas, les mêmes idées de réduire le nombre de population mondiale, de contrôler les naissances en adoptant des mesures eugéniques imitant la politique de l’enfant unique de la Chine et autres mesures dont l’avortement et la taxation d’enfants supplémentaires, sont présentes. L’humain et même les enfants sont le problème qu’il faut éliminer.

Alors que la planète subit une chute drastique de la production de biens indispensables au maintien de sa population, le Fonds mondial pour la nature (anciennement World Wildlife Fund) a publié le 29 octobre son Rapport Planète vivante (Living Planet Report 2008), affirmant que, puisque «les besoins des hommes en nourriture, eau, énergie et matériaux» représentent la plus grande menace pour la biodiversité, la consommation humaine devrait être réduite d’au moins 30% — pour commencer.

Selon ce rapport, plus des trois quarts de la population mondiale vivent dans des pays dont la consommation dépasse leur bio-capacité (exprimée sous forme d’«empreinte écologique»). Les auteurs en viennent à demander la «réduction de la population, de la consommation individuelle et des ressources utilisées ou des déchets émis pour produire des biens et des services». Pour la première fois, le WWF s’en prend même à la consommation d’eau.

Ce rapport, dont les recommandations, si elles étaient appliquées, conduiraient à la mort de centaines de milliers d’hommes, a été co-rédigé par des membres de la Société zoologique de Londres. A l’origine du WWF, on trouve le prince Bernard des Pays-Bas et son co-penseur, le Prince Philip d’Edimbourg, le prince consort de la Reine Elisabeth II d’Angleterre. Le prince Bernard était un nazi, membre des SS, qui, contraint de démissionner du parti en vue de sa fonction royale, signa sa lettre de démission par un «Heil Hitler !».

Le critère d’«empreinte écologique» dont se sert le WWF fut élaboré par une fondation britannique, l’Optimum Population Trust, qui fait ouvertement campagne pour réduire des deux tiers la population mondiale afin de la ramener à deux ou trois milliards d’individus. (Source)

5• Dans une des rares sortie publique par les médias, Jonathon Porritt, un des principaux conseillers environnemental de Gordon Brown, a averti que la Grande Bretagne doit réduire radicalement sa population si elle désire construire une société durable. L’annonce a été faite à la conférence annuelle du groupe Optimum Population Trust (OPT), duquel il est le patron. Selon leur recherche, la population britannique devrait être réduite à 30 millions, soit la moitié de ce qu’elle est présentement. (Source)

En Australie, un groupe de lobby environnemental, le Sustainable Population Australia, soutient que nous devons réduire drastiquement la population mondiale ainsi que d’adopter une politique d’un enfant unique pour sauver la planète. Selon ce groupe de 1300 activistes, c’est le seul moyen d’éviter un «suicide environnemental». La présidente du groupe, Sandra Kanck, suggère que la population australienne soit réduite de 22 à 7 millions de personnes pour s’attaquer aux changements climatiques. (Source)

De même, la BBC publiait un article de John Feeney, déclarant que la croissance non contrôlée de la population mine les efforts pour la sauver la planète. Il demande au mouvement environnemental de cesser de fuir ce sujet controversé. On y mentionne une autre organisation qui lutte en ce sens: Global Population Speak Out. (Source)

6• Des scientifiques qui se joignent en groupes tels que le Global Population Speak Out (GPSO) font pressions sur les médias pour briser le tabou de la surpopulation mondiale:

Je fais partie d’un groupe de scientifiques, répartis dans 24 Pays, qui s’est engagé à convaincre les médias de faire cesser le tabou qui s’oppose à toute discussion relative aux problèmes posés par la taille et la croissance de la population humaine en relation notamment avec la dégradation de l’environnement. Nous maintenons ce tabou à notre péril et à celui de millions d’autres espèces.

La surpopulation est étroitement liée à toutes les formes de dégradation de l’environnement dont nous prenons conscience maintenant : disparition d’espèces, modifications du climat, pollutions, désertifications, diminution des réserves aquatiques, déforestations, etc., or la croissance démographique mondiale est préoccupante.

Il est illusoire de penser qu’en réduisant notre consommation (même s’il est bon de le faire) nous arriverons à corriger les excès dus à la croissance ininterrompue de la population humaine; personne ne peut réduire ses besoins organiques à zéro, il faut pour cela ne pas exister. Il est temps de réfléchir à ces problèmes démographiques et de préparer l’opinion à une perception nouvelle de leur évolution.

Le problème de la limitation des naissances est difficile dans les pays en voie de développement où de grossières erreurs ont été commises dans le passé. Mais les erreurs doivent être utiles pour progresser.
Il faudra dans ces pays, par recours aux médias sans doute, mieux y éduquer les femmes en exposant de nouvelles options concernant la taille des familles ; il faudra mieux protéger l’enfance pour qu’une forte mortalité ne soit plus la justification des familles nombreuses; il faudra enfin rendre les moyens de contraception facilement accessibles à tous.

Le projet d’aboutir rapidement à un palier de croissance de la population humaine et, par la suite, à sa décroissance est une option dont dépend l’avenir de notre espèce et du reste du monde vivant. (Source)

D’autre, comme le Dr Eric R. Pianka, un biologiste américain basé à l’Université du Texas à Austin qui prononce des discours au niveau international, fait la promotion d’un génocide de masse de 90% de la race humaine pour sauver la planète et est applaudit chaudement par ses pairs. Durant un discours à l’Académie des sciences du Texas en 2006, Pianka proposait d’exterminer 90% de la population mondiale à l’aide du virus Ebola. (Source)

En 2002, le Melbourne Age rapportait que des documents nouvellement découverts détaillaient le plan de l’éminent immunologiste Sir Macfarlane Burnet pour aider le gouvernement australien à développer des armes biologiques qui pourraient être utilisées contre l’Indonésie et autres pays «surpeuplés» de l’Asie du Sud-Est. Sir Macfarlane recommandait dans ce rapport secret de 1947 que des armes chimiques et biologiques pouvaient être développées pour détruire les cultures de pays asiatiques surpeuplés et répandre des maladies infectieuses qui affecteraient que ces pays tropicaux et non pas l’Australie. Cet homme a notamment été le directeur du Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research et il reçu un prix Nobel de médecine en 1960. Il est décédé en 1985, mais ses théories sur l’immunité et la «sélection de clonage» ont servi à établir la base de la biotechnologie moderne et de l’ingénierie génétique. (Source)

La controverse entourant les commentaires d’un autre favori du milieu scientifique, le généticien James Watson, qui a déclaré au journal le Sunday Times que les noirs sont moins intelligents que les blancs de façon inhérente, ne devrait pas surprendre personne qui sait que Watson a rempli un important rôle en promouvant la pseudo-science de l’eugénisme. Watson fut le directeur du Projet génome humain jusqu’en 1992 et reconnu pour avoir été le co-découvreur de la structure de la double-hélice d’ADN, une réussite qui lui méritera un prix Nobel en 1962. Mais ce que la plupart ignore, c’est que Watson a joué un rôle crucial dans l’avancement de la légitimité de l’eugénisme/réduction de la population depuis des décennies.

James Watson est un important promoteur du dépistage génétique, un test qui détermine si un couple est plus à risque d’avoir un bébé ayant un désordre génétique héréditaire. Puisque le dépistage a évidemment augmenté le nombre d’avortement d’enfants considérés «imparfaits», plusieurs ont dénoncé son introduction comme étant rien de moins qu’un camouflage pour l’eugénisme ou «eugénisme volontaire». (Source)

7• Dans un document que Henry Kissinger rédigea en avril 1974 alors qu’il était Conseiller à la Sécurité Nationale américaine, le National Security Study Memorandum 200, il conclut : «Le dépeuplement est l’axe prioritaire de la politique étrangère américaine dans les pays du Tiers-monde». Le document, qui visait treize pays en particulier pour une réduction massive de leur population, suggérait d’employer la famine, la stérilisation et la guerre pour y parvenir.  Ce document gouvernemental fut rendu public en 1989 et identifiait ces pays comme étant d’un intérêt spécial pour les objectifs géopolitiques des États-Unis et expliquait ce pourquoi la croissance de la population, particulièrement celle des jeunes personnes, était vue comme une menace révolutionnaire contre les corporations américaines. Les pays nommés étaient l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan, le Nigeria, le Mexique, l’Indonésie, le Brésil, les Philippines, la Thaïlande, l’Égypte, la Turquie, l’Éthiopie et la Colombie.

8• Lord Bertrand Russell écrivait dans son livre «The Impact of Science on Society»: «Présentement, la population du monde augmente… La guerre jusqu’à maintenant n’a pas eu de grands effets sur cette augmentation… Je ne prétends pas que le contrôle des naissances est le seul moyen par lequel une population peut être empêchée d’augmenter. Il y en a d’autres… La guerre a été plutôt décevante à cet égard, mais peut-être qu’une guerre bactériologique pourrait s’avérer efficace. Si une Mort Noire pouvait se répandre à travers le monde à chaque génération, les survivants pourraient procréer librement sans trop remplir le monde…» (Source)

9• «…des formes avancées de guerre biologique qui peuvent cibler des génotypes spécifiques peuvent transformer la guerre biologique d’un royaume de la terreur en un outil politiquement pratique.»

Qui a écrit ces mots dans leur propre document de stratégie? Les nazis? Le régime de Pol Pot?

Non, c’était Paul Wolfowitz, Dick Cheney, William Kristol, Donald Rumsfeld et le reste des collaborateurs néo-con qui ont formé ce qui était nommé le Project For a New American Century – qui constituait le cadre idéologique de l’ancienne administration Bush. (Source)

Il existe aujourd’hui des armes biologiques qui ont la capacité d’affecter et de tuer seulement certains génotypes particuliers, comme les africains, asiatiques, etc.

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10• Le Georgia Guidestones a été érigé le 22 mars 1980 aux États-Unis, en Géorgie, près d’Elberton. Il est surnommé le «Stonehenge américain».

Dix «nouveaux» commandements sont gravés sur les deux faces de 4 pierres érigées verticalement et écrits en 8 langues différentes qui sont: l’anglais, le russe, l’hébreu, l’arabe, l’hindou, le chinois, l’espagnol et le swahili. (Source)

Voici trois des dix commandements inscrits:

1. Maintenir l’humanité en dessous de 500 000 000 individus en perpétuel équilibre avec la nature

2. Guider la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité

3. Ne pas être un cancer sur la terre, laisser une place à la nature

11• De 1932 à 1972, le Tuskegee Study Group a délibérément infecté des pauvres de communautés noires en Alabama avec la syphilis sans leur consentement et ils ont même refusé de les soigner alors que les malades faisaient des dégâts à travers la ville tuant des familles. Des expériences sur des sujets humains non-consentants et à leur insu, par des autorités qui disaient vouloir «observer» ce qu’il adviendrait de ces gens.

François Marginean

Image Flickr: Abode of Chaos

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Eugénisme & darwinisme social

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Darwinisme social

Le darwinisme social est une déformation de la théorie de la sélection naturelle, faisant passer celle-ci du statut d’explication de l’évolution des êtres vivants à celui de précepte appliqué aux populations et sociétés humaines. Le darwinisme social participe, à la fin du XIXe siècle, à l’émergence des thèses racialistes et eugénistes.

Cette théorie est basée sur l’idée de la «sélection des plus aptes» pour survivre (Survival of the fittest). Le darwinisme social suggère donc que l’hérédité (les caractères innés) aurait un rôle prépondérant par rapport à l’éducation (les caractères acquis). Il s’agit ainsi d’«un système idéologique qui voit dans les luttes civiles, les inégalités sociales et les guerres de conquête rien moins que l’application à l’espèce humaine de la sélection naturelle» (Source)

Les plus importants personnages à être de ce courant de pensée sont Thomas Malthus, et Francis Galton, un cousin de Charles Darwin, qui fonda l’eugénisme et Herbert Spencer. (Source)

Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier scientifiquement plusieurs concepts politiques liés à la domination par une élite, d’une masse jugée moins apte. Parmi ceux-ci notons le colonialisme, l’eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie considère légitime que les races humaines et les êtres les plus faibles disparaissent et laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre (Ernst Haeckel).

De nos jours, le darwinisme social inspire encore certaines idéologies d’extrême droite.

Le malthusianisme est une politique prônant la restriction démographique, inspirée par les travaux de l’économiste britannique Thomas Malthus

Le malthusianisme du XIXe siècle justifia l’égoïsme des personnes et groupes favorisés par la fortune, en paraissant théoriser l’idée que les pauvres étaient responsables de leur état, et que toute entreprise en leur faveur était non seulement inopérante, mais même contraire à leurs intérêts. (Source)

Origines et brève histoire de l’eugénisme

La notion de ségrégation des personnes considérées inaptes à la reproduction date de l’antiquité. La pseudo-science eugénique qui a suivi avait pour but «d’améliorer» la race humaine. Ce mouvement eugénique est apparu au 20e siècle en deux aspects d’une philosophie commune à propos de la valeur humaine. Le britannique Sir Francis Galton inventa le mot « eugénisme » en 1883. Il le percevait comme une philosophie morale pour améliorer l’humanité en encourageant les sujets plus doués et en santé à avoir plus d’enfants. L’approche idéologique de Galton est communément connue pour être de l’eugénisme positif. Au tournant du dernier siècle, les idées de Galton furent importées aux États-Unis au moment même où les principes d’hérédité de Gregor Mendel étaient découverts. Les eugénistes américains croyaient avec une ferveur religieuse que les concepts mendéliens déterminants la couleur et la taille des pois, du maïs et du bétail gouvernaient aussi le caractère social et intellectuel de l’homme.

D’une autre part, l’eugénisme négatif préconise d’empêcher les personnes les moins favorisées par la vie de faire partie de la population sélectionnée et autorisée à se reproduire pour préserver les aptitudes de l’humanité. Les mouvements eugéniques aux États-Unis, en Allemagne et en Scandinavie ont favorisé l’approche négative.

En 1898, Charles B. Davenport, un biologiste américain important, débutait en tant que directeur d’une station de recherches en biologie basée à Cold Spring Harbor où il expérimentait avec l’évolution de plantes et animaux. En 1904, Davenport recevait des fonds de la Carnegie Institution pour fonder la Station d’expérimentation évolutive. L’Eugenics Record Office ouvra en 1910 pendant que Davenport et Harry H. Laughlin commencèrent à faire la promotion de l’eugénisme (Source). En 1936, les contributions de Harry Laughlin à l’hygiène raciale en Allemagne ont été reconnues avec un diplôme honoraire de l’Université de Heidelberg. 

En 1904, le Carnegie Institution établissait donc ce complexe de laboratoires à Cold Spring Harbor sur le Long Island qui stocka des millions de fiches sur des Américains ordinaires alors que les chercheurs planifiaient de neutraliser des familles, des lignées de sang et des populations entières. De Cold Spring Harbor, les eugénistes plaidaient auprès des législatures des États-Unis ainsi que des agences de services sociaux de la nation et autres associations en faveur de leur idéologie. Cela entrainera, avec l’aide de différentes théories sur la dégénérescence, notamment de l’américain Harry Clay Sharp et son équipe médicale, la première loi eugénique des États-Unis qui sera passée en 1907 en Indiana avec l’appui du président Woodrow Wilson, rendant la stérilisation obligatoire pour les «dégénérés».

L’idéologie de l’eugénisme deviendra ensuite communément présente dans la culture populaire américaine entre 1920 et 1930.  Bien que certains eugénistes appuyaient en privé l’euthanasie et même le génocide de ceux jugés inaptes, le mouvement eugénique américain se limitait à appuyer la pratique légalisée de stérilisation obligatoire. Mais cette idéologie sera particulièrement populaire parmi la classe dirigeante, les scientifiques et plusieurs intellectuels de l’époque. Des éléments de cette philosophie seront alors appliqués dans une trentaine d’états américains comme politiques nationales et prendront forme de lois de stérilisation, de ségrégation, de restrictions maritales et d’immigration. En 1909, la Californie deviendra le troisième état à adopter de telles lois et deviendra un épicentre pour le mouvement eugénique américain. Quelques 65 000 Américains seront stérilisés contre leur gré des suites de ces politiques, sans compter les mariages interdits et les milliers qui furent mis à l’écart en des «colonies», isolés.

L’eugénisme serait demeuré un sujet bizarre et peu populaire s’il n’y avait pas eu l’important financement de philanthropes corporatifs, spécifiquement celui de la Carnegie Institution, la Rockefeller Foundation la fortune des chemins de fer de Harriman. Ils faisaient bande commune avec certains des scientifiques les plus respectés de l’Amérique provenant de prestigieuses universités telles que Stanford, Yale, Harvard et Princeton. Ces universitaires ont embrassé la théorie et la science raciale et ont ensuite trafiqué les données pour servir leurs buts eugéniques et racistes. (Source)

Pendant ce temps, l’eugénisme prenait de l’ampleur en Allemagne – avec l’aide de l’Amérique. En 1927, la Rockefeller Foundation financera la construction du Kaiser Wilhelm Institute of Anthropology, Human Genetics, and Eugenics à Berlin. Le directeur, Eugen Fischer, collaborait avec Charles Davenport dans la gestion de la Fédération Internationale des Organisations Eugéniques. Pour l’occasion du Congrès international d’eugénisme à Rome en 1929, ils écrivirent une note à Mussolini l’encourageant à aller de l’avant avec l’eugénisme à «une vitesse maximale». (Source)

La Rockefeller Foundation aida le programme eugénique allemand et finança le programme sur lequel Josef Mengele travaillait avant d’être mis en charge d’Auschwitz. L’idée eugénique nazi fut calquée sur le modèle américain avec ses propres lois eugéniques déjà en vigueur dans plusieurs états dont la Virginie, visant les handicapés de toutes sortes et autres jugés inférieurs pour ne pas les laisser se reproduire, incluant les populations autochtones. Le Canada n’est pas en reste avec ses propres politiques envers les autochtones et le scandale des écoles résidentielles.

Ainsi donc, l’ignoble docteur SS Josef Mengele avait supervisé des expérimentations faites par les équipes de docteurs SS sur les détenus d’Auschwitz, avec l’aide de IG Farben qui conduisait aussi ses propres expérimentations sur des humains, alors que la compagnie pharmaceutique Bayer suivait avec intérêts les développements.

IG Farben était la seule compagnie allemande dans le Troisième Reich qui opérait son propre camps de concentration. Au moins 30 000 travailleurs-esclaves sont morts dans ce camps. C’est n’est pas par coïncidence que IG Farben a construit des installations à Auschwitz, c’est dû au fait que ses travailleurs (pour un total d’environ 300 000 personnes) étaient principalement des esclaves.

Les gestionnaires de IG Farben furent jugés et déclarés criminels de guerres par le Tribunal de Guerre de Nuremberg de 1946-47, ainsi que 24 gestionnaires de Hoechst, Bayer et BASF qui furent trouvé coupables de meurtres à grande échelle, esclavagisme et autres crimes contre l’humanité. Après la guerre, IG Farben a été scindé en différentes entités, soit BASF, Bayer AG et Hoechst (maintenant devenu Aventis qui développe les OGM, entre autres). Bayer a été rétabli sous le nom de Farbenfabriken Bayer AG en 1951, changeant son nom pour celui qu’on connait maintenant, Bayer AG en 1972. Bien que le Bayer d’après WWII est une entité légale différente de celle qui a précédé IG Farben et celle qui s’est ensuite jointe à IG Farben, une ligne directe de continuité peut être tracée entre le personnel, l’infrastructure et la technologie de ces trois incarnations. Ces compagnies pharmaceutiques ont un passé très trouble et on devrait en être conscient. Ceci est à retenir et sera important pour la suite de ce dossier en plusieurs parties à venir.

Adolf Hitler et le Troisième Reich ont été financés en partie par la droite américaine. Parmi les plus importants personnages ayant financés le Parti nazi allemand dans les années 1930 et les années suivantes se trouvent la famille Harriman, l’arrière grand-père de George W. Bush, George Herbert Walker et son grand-père Prescott Bush. À travers l’industrialiste Fritz Thyssen, la W.A. Harriman and Company et la Union Banking Company propriété de Precott Bush, la famille Bush a vendu pour plus de $50 millions de bonds allemands à des investisseurs américains. Selon le Sarasota Herald-Tribune, «La fortune familiale des Bush provient du 3e Reich». L`histoire remonte à 1924, quand Interessen Gemeinschaft Farben (I.G. Farben), une compagnie allemande manufacturant des produits chimiques, commença à recevoir des prêts provenant des banquiers américains, créant graduellement l’immense cartel I.G. Farben.

En 1928, Henry Ford et la Standard Oil Company (les Rockefellers) ont fusionné leurs avoirs avec IG Farben et dès le début des années trente, il y avait plus d’une centaine de corporations américaines qui avaient des branches et partenariats en Allemagne. Les fonds financiers de I.G. Farben en Amérique étaient contrôlés par un holding nommé Americain I.G. Farben, et figuraient sur son conseil d’administration des gens comme Edsel Ford, President de Ford Motor Company, Chas. E. Mitchell, President de Rockerfeller’s National City Bank of New York, Walter Teagle, President de Standard Oil New York, Paul Warburg, Chairman de la FED (Federal Reserve) et frère de Max Warburg, financier de l’effort de guerre en Allemagne, Herman Metz, un directeur de la Bank of Manhattan, contrôlée par les Warburgs, et un nombre d’autres membres, dont trois qui furent jugés et accusés de crimes de guerre pour leurs crimes contre l’humanité.

Un article du Philadelphia City Paper (1/18/01) par Robert Lederman a révélé que, «Les Rockefellers, DuPonts, General Motors, et Henry Ford, banques et les compagnies de transport opérées par la famille Bush ont été des joueurs cruciaux dans l’établissement du pouvoir industriel derrière le 3e Reich». Ces compagnies ont versé des millions de dollars dans IG Farben, le géant chimique qui fut au cœur de la machine de guerre d’Hitler. IG Farben avait une branche américaine, contrôlée par les Rothschild, par l’intermédiaire des Warburg (Paul Warburg, qui dirigeait, durant sa création, la banque centrale privée qu’est la Réserve Fédérale en 1913, siégeait aussi en tant que directeur d’American IG). IG Farben était chargée de l’organisation du camp de travaux forcés à Auschwitz et était en réalité une division de la Standard Oil, laquelle appartenait officiellement aux Rockefeller (l’empire des Rockefeller fut fondé par les Rothschild).

Les lois raciales

Les Rockefeller avaient leur protégé à la direction de l’Institut Kaiser Wilhelm, le docteur fasciste Ernst Rudin, un psychiatre suisse. Quelques mois plus tard, Hitler prend le contrôle de l’Allemagne et l’appareil Rockefeller-Rudin devient une section de l’État nazi. Le régime nommera Rudin à la tête de la Société d’hygiène raciale (Racial Hygiene Society). Rudin et son équipe, faisant partie du Groupe de travail d’experts en hérédité (Task Force of Heredity Experts) chapeauté par le chef SS Heinrich Himmler, ont façonné les lois de stérilisation allemande. Décrite comme étant une loi Modèle Américain (American Model law), elle est adoptée en juillet 1933 et est fièrement publiée dans l’édition du mois de septembre 1933 de la revue Eugenical News (USA) avec la signature de Hitler. Le Dr Alexis Carrel du Rockefeller Institute et un prix Nobel ont publiquement applaudi Hitler pour prôner le meurtre massif de patients souffrant de problèmes mentaux et de prisonniers. En 1932, le mouvement eugénique mené par les Britanniques désignera le poulain des Rockefeller, le Dr Rubin, pour être le président de la Fédération de l’eugénisme au niveau mondial. Le mouvement réclamera l’élimination ou la stérilisation de ceux qui ont une hérédité déficiente causant un fardeau public.

Sous les nazis, les compagnies de produits chimiques IG Farben et la Standard Oil of New Jersey des Rockefeller formaient une seule firme de fait, fusionnées par des centaines d’arrangements de cartel. IG Farben était dirigé par la famille Warburg, partenaire bancaire de la famille Rockefeller et dans le design de l’eugénisme de l’Allemagne nazie. Suivant l’invasion de la Pologne en 1939, la Standard Oil promettait de conserver leurs fusions avec IG Farben même si les États-Unis entraient en guerre. Cela sera exposé en 1942 par le comité d’enquête de Harry Truman et le président Roosevelt pris des centaines de mesures légales durant la guerre pour faire cesser le cartel de Standard-I.G. Farben d’approvisionner la machine de guerre ennemie. (Source)

Rockefeller est ses copains banquiers privés étaient impliqués dans l’eugénisme et les exterminations de masse jusqu’au cou. L’ancien président de la Standard-Germany, Emil Helfferich, témoigna après la guerre que les fonds de la Standard Oil ont aidés à payer les gardes SS du camp d’Auschwitz. Suivant la Deuxième guerre mondiale, le mouvement eugénique des Rockefeller a fait un changement de façade pour se distancer des nazis maintenant discrédités. En 1950, les Rockefeller réorganisent le mouvement eugénique américain et y ajoute le contrôle du nombre de la population mondiale et des groupes d’avortement. La Société d’eugénisme (Eugenics Society) change son nom pour la Société pour l’étude de la biologie sociale (Society for the Study of Social Biology). «Le nom a été changé parce qu’il devenait évident que les changements de nature eugénique en viendraient à justifier d’autres raisons que l’eugénisme, et que d’y attacher cette étiquette aurait pour effet de nuire plus que d’aider à leur adoption. Le contrôle des naissances et l’avortement se sont révélés être des grandes avancées eugéniques de nos temps. Si elles avaient été avancées pour des raisons avouées d’eugénisme, cela aurait retardé ou arrêté leur acceptation», commentait Frederick Osborn, responsable du fonctionnements de l’organisation à cette époque. (Source)

Le reste est histoire. L’eugénisme perd la face publiquement, mais l’idéologie ne meurt pas parmi l’élite, elle devient seulement «underground». Elle sera renommée «science génétique» et sera abritée sous son toit. Cette idéologie recommence à montrer son visage hideux sous différentes formes dans nos sociétés, dont le thème de la dépopulation mondiale, tel que discuté tout autant dans leurs propres documents que dans leurs rencontres, par de nombreux personnages fortunés et influents, programmes gouvernementaux et militaires et d’organisations mondiales.

Ce sera l’objet de la deuxième partie de ce dossier à trouver la semaine prochaine: Eugénisme et l’agenda de dépopulation mondiale

François Marginean

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Questions d’habitudes

Hier, ma conjointe m’a posée une question et il s’en est suivi une bonne discussion à laquelle je me réfère pour écrire ce billet. À la base, cela est en lien avec une dame de l’âge d’or que l’on connaît bien, et qui a de gros problèmes de santé. Elle souffre de maux en rapport avec ses poumons et elle est branchée continuellement sur une machine à oxygène. Son médecin lui a sommé d’arrêter de fumer, elle a tenu le coup pendant un certain temps, a recommencée, mais hier elle est repartie à l’hôpital pour une deuxième fois depuis qu’elle a recommencée…

Alors, la question c’est de savoir si on devrait commencer à faire payer les gens pour les soins de santé, dans le cas où ce sont de mauvaises habitudes qui les rendent malades. Subjectivement, nous avons arrêté de fumer et changeons nos habitudes alimentaires, entre autres, pour améliorer nos chances d’être en santé le plus longtemps possible, et pour minimiser les chances d’être un poids pour la société, etc., mais objectivement, on ne peut pas le regarder de cette manière.

Ce que j’ai toujours pensé, c’est que le tabagisme est un problème culturel, point. Alors, comment pointer du doigt quelqu’un qui est pris par une addiction physique et psychologique, même si aujourd’hui les campagnes de dénigrement de cette culture vont bon train? Il n’y a que la bonne volonté comme moteur de changement, et ce n’est pas donné à tout le monde de voir le changement d’habitude comme un défi positif. Et encore moins de voir d’un bon oeil l’hypothétique, l’incertitude, dans cette quête de l’amélioration de sa santé.

Ça me fait penser à un reportage au Téléjournal. On y présentait une étude scientifique qui démontre un « lien entre la consommation de viande rouge et l’accroissement du risque de mortalité. » Au début, on voit un homme, bien joufflu, répondre à une vox populi :

— La viande rouge c’est bon en maudit. Je pense que ça fait partie de notre quotidien. Je changerai pas à cause des études… c’est plein d’études anyway astheure!

C’est écrit dans le ciel que cette personne avec cette attitude — et possiblement fumeur, se gavant sûrement de sel et de sucre — va nous coûter la peau des fesses collectivement pour ses soins de santé à la brunante de sa vie — et peut-être même bien avant. Et c’est à la vue de ce genre d’individu que me vient le désir de le voir payer de sa poche, de nous voir donner complètement le système public de santé aux dents du loup privé!

Mais non, on ne peut pas se baser là-dessus pour faire cette réflexion, parce que, tout comme le tabagisme, ces habitudes sont très culturelles, surtout ici, en Amérique, dans le cas de la viande rouge. Si on extrapole, est-ce que c’est trop fort de penser que toutes ces habitudes, qui nous paraissent aujourd’hui majoritairement mauvaises, viennent du fait de la conservation des aliments qui, anciennement, passait par le sel, le sucre et le gras? Sans oublier les traditionnels repas hyper caloriques qui servaient bien nos ancêtres ruraux. Donc, des habitudes qui étaient bonnes et qui sont devenues mauvaises avec le temps. Et même, encore plus que la donnée culturelle, que ces goûts sont inscrits en nous génétiquement? Surtout quand on remarque les avancées scientifiques dans le domaine de la génétique et les preuves que les gènes sont modifiées en cours de vie par les interactions avec l’environnement, tant du côté physique que psychologique.

C’est comme si notre culture, nos moeurs n’étaient pas en phase avec la réalité, qui est aussi le résultat d’un amalgame d’évolution culturelle. En regard de tout ça, toute la propagande en matière de santé me semble plus acceptable malgré le fait qu’elle est irritante, autant pour ceux qui l’acceptent positivement que négativement : quand tu fais déjà des efforts, ça devient lassant de te le faire répéter, et encore plus quand tu t’en contrefous… Sinon, comment s’y prendre personnellement, comme avec l’homme cité plus haut, pour influer sur l’attitude? Pour le cas de la dame dont je parle en début de billet, nous n’y sommes jamais résolus… En espérant que l’espoir de moins de souffrances lui donnera le coup de pouce pour suivre les conseils de son médecin. S’il n’est pas déjà trop tard.

(Image : David Asch)

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