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Pandémie de pétrole

Environ un quart des vaccins contre le H1N1 produits pour le public américain ont maintenant dépassé leur date de péremption, ce qui représente 40 millions de doses valant autour de $260 millions qui prennent le chemin des poubelles. Selon Jerry Weir de la U.S. Food and Drug Administration (FDA), « c’est historiquement énorme ».

Mais ce qui compte, c’est que les pharmaceutiques aient empoché leur argent. À ces 40 millions se rajouteront bientôt 30 millions d’autres vaccins qui subiront le même sort. En Angleterre, identique situation: les payeurs de taxes ont été forcés de payer une facture salée de £1.2 milliards pour des vaccins qui n’ont servi absolument à rien, puisque la pandémie annoncée ne s’est jamais matérialisée.

Le scénario est le même dans tous les pays qui sont tombés sous la coupe de la panique inventée, l’hystérie médiatique. Tapage médiatique pour envoyer la population se faire vacciner, mais les doses inutiles et inutilisées sont détruites silencieusement, sans fanfare.

Cela fait probablement partie des avantages d’être parmi les « autorités » : personne n’est jamais tenu responsable de ces fiascos, ni des sommes astronomiques qui sont ainsi gaspillées, sans parler des risques totalement inutiles que prend la population en se soumettant à ces vaccins. Il semble qu’il est devenu tout à fait acceptable de jouer à la roulette russe avec la santé des gens, en autant qu’il y ait des profits énormes à empocher.

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Il y a longtemps que cette leçon est connue et assimilée par les habitants des pays dits « en voie de développement». La différence, c’est que cela nous rattrape aussi. Les pays « développés » sont lentement sur la route de la tiers-mondialisation. Ils vont goûter à la même médecine que les pays du tiers monde.

L’histoire de BP ne va qu’accélérer ce processus et le mettre en relief. Les citoyens, les individus ne compte pour rien. Aucune vérité ne leur est due, leur bien-être et leur santé n’est aucunement une source de préoccupation.

La Garde côtière américaine, sous la direction de l’administration Obama, a suspendu le premier Amendement de la Constitution dans le golfe du Mexique et la liberté d’expression est dorénavant illégale sur les plages le long des côtes du golfe. Tout reporter, photographe ou blogueur qui se trouve à l’intérieur d’une vingtaine de mètres d’un cordon de contrôle des marées de pétrole, d’un navire ou d’une opération de nettoyage sera placé sous arrestation et pourra se voir décerner une amende allant jusqu’à $40 000 et être poursuivit par le gouvernement US. (Source)

La FAA a interdit tout vol au-dessus du golfe du Mexique, exceptés ceux autorisés par l’ATC, les vols qui sont dans le cadre des opérations de forage en haute mer, les vols fédéraux, locaux et militaires en relation avec les efforts de récupération du pétrole, ainsi que les vols médicaux et ceux  reliés aux opérations de la police.

L’élément qui n’est pas mentionné dans les médias à propos des efforts de nettoyage est que les dispersants de pétrole sont si toxiques et inefficaces qu’ils ont même été bannis en Angleterre depuis une décennie. Ces dispersants sont exactement ceux que British Petroleum (BP) utilise dans le golfe, le Corexit. Un produit qui renferme du 2-butoxyethanol et d’autres agents chimiques ayant des effets cancérigènes et dangereux pour la santé pour les enfants, les femmes enceintes et tout le monde qui y est exposé, dont les personnes employées pour effectuer le nettoyage.

Comme si ce n’était pas déjà assez préoccupant, BP a reçu le feu vert pour brûler le pétrole capturé dans le golfe. Les équipes de BP ont ainsi brûlé plus de 10 millions de litres de pétrole de cette façon. Avec ce pétrole, il est certain des quantités non négligeables de dispersants par aussi en fumée, se répandant avec les vents et au rythme des pluies.

Le reste du pétrole récupéré qui ne sera pas brûlé sera de toute évidence revendu à la population. BP a déclaré qu’elle utiliserait les revenus nets de ces ventes pour financer une fondation pour la protection de la vie sauvage dans quatre états du golfe.

BP interdit quiconque de s’approcher de la zone dévastée pour éviter que la population apprenne la vérité sur l’ampleur de la situation. Selon les sources de WMR, le personnel de sécurité de BP verrait ses rangs augmenter avec l’aide de réservistes de l’état de l’Alabama et des gardes de sécurité G4S de la firme privée Wackenhut. Leur travail est de s’assurer qu’aucun observateur ne soit présent alors que les contracteurs de BP ratissent les plages pour ramasser et disposer des corps d’animaux marins morts, de dauphins, de tortues et d’oiseaux.

L’image de BP et du gouvernement est plus importante que la santé de la population et de l’environnement. La vérité n’est bonne qu’à être dissimulée pour préserver cette image le plus longtemps possible. Suite au 9/11, les équipes de secours s’étaient fait dire par les autorités que l’air était sain à respirer. Ce n’était pas vrai. Mais ce n’est pas grave. Aujourd’hui, presque autant d’individus sont morts des suites des graves complications pulmonaires pour avoir respiré cet air toxique que le nombre de personnes qui sont mortes lors des attaques.

Maintenant, c’est autour de BP de mentir à ses employés en les forçant à ne pas porter de masque de protection pour ne pas porter atteinte à l’image de BP. C’est mauvais pour les relations publiques, semble-t-il.

On se retrouve donc avec une administration Obama et BP qui ne travaillent pas vraiment à mettre fin à cette catastrophe pétrolière historique, mais plutôt à cacher l’étendue réelle de ce désastre écologique sans pareil. Un désastre qui pourrait bel et bien se poursuivre pendant des années.

Cette vérité qu’ils ont peur de laisser s’échapper et devenir apparente, c’est que personne ne sait comment contenir et refermer ce volcan pétrolier sous-marin. Voilà ce qui fait peur. Il est maintenant évident que plusieurs autres fuites sont apparues, provenant de multiples et disparates endroits le long du fond marin. Le pétrole et le méthane s’échappe de nombreuses fissures et crevasses et l’endroit en entier pourrait bien fuir comme une éponge. Les images de ce ROV à cet effet sont claires et sans équivoques.

Cela semble d’ailleurs confirmé par des officiels de BP qui ont admis de tels dommages. Ceci est définitivement le Tchernobyl des États-Unis. Le Deepwater Horizon est d’ores et déjà le plus large déversement de pétrole du golfe du Mexique, selon les estimations du gouvernement américain. Dire que les bozos de BP déclaraient que ce déversement n’était pas si considérable comparé aux autres déversements autour du monde et minimisaient les chiffres concernant la quantité de pétrole qui s’échappait.

Est-ce pour cela aussi que les États-Unis ont refusé l’aide internationale de treize pays pour nettoyer le pétrole? Serait-ce que l’administration Obama refuse l’accès au golfe du Mexique à d’autres compagnies étrangères qui pourraient ensuite prendre conscience de la situation, de la réelle étendue des dommages et rendre ces informations publiques? Dans le contexte où les dommages seraient de beaucoup pire que ce que le gouvernement ou BP ne voudraient admettre au public, cela est fort possible.

Une chose est certaine, tous les indices pointent dans cette direction. Dans une entrevue choc avec Anderson Cooper de CNN lors du 29 juin dernier, un informateur, Fred McCallister, VP de Allegiance Capitol Corporation, a témoigné que BP faisait délibérément submerger le pétrole avec le dispersant chimique Corexit dans le but de le dissimuler. En le faisant ainsi disparaître le pétrole avant qu’il ne soit récupéré, BP s’assure de ne pas payer d’amende. Selon les procédures normales européennes, on fait monter le pétrole à la surface pour le récupérer, et non l’inverse.

Un autre non sens du genre est l’annonce du fond d’urgence d’indemnisation des victimes du désastre de 20 milliards de dollars mis en place par le gouvernement américain, financé par BP. Les conditions et les délais pour obtenir l’argent seront comme toujours fastidieux et infestés de restrictions de toute part. Pour ceux qui seront suffisamment chanceux pour toucher une certaine forme d’indemnisation pour perte de salaire, il y a cependant une autre attrape qui les attend: l’IRS, l’agence américaine du revenu, averti qu’ils auront à payer des impôts sur ces montants.

Même en plein milieux d’un désastre total pour les résidents du golfe du Mexique, aucun cadeau ne sera fait. Pour eux, les conséquences négatives ne font que commencer. On parle désormais du « Syndrome du golfe » qui s’installe dans la région. C’est que BP est en train de procéder au gazage de tous ces résidents avec du benzène poison et le dispersant chimique Corexit  à des niveaux dangereusement élevés. Les militaires et le FEMA sont engagés dans des plans d’urgences pour 36 régions urbaines, du Texas allant jusqu’en Floride, impliquant des évacuations de masse pouvant atteindre les 20 millions de personnes.

Voilà où nous en sommes. BP et le gouvernement ont été extrêmement négligent dans tout ce dossier depuis le début, au grand détriment de l’écosystème et de la population. BP a été criminellement négligente dans le forage du puits de pétrole qui a ensuite explosé. (Voir 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16 et 17)

Finalement, il existe un autre problème de taille que BP et les officiels devront affronter prochainement. C’est celui qui concerne ce qu’ils vont faire avec le matériel contaminé qui est récupéré lors des opérations de nettoyage du pétrole. Plusieurs sont inquiets que ces résidus toxiques se retrouvent dans leurs sites d’enfouissement de déchets locaux. Selon Patrick Hanley de la Garde côtière de Port Fourchon, 35 000 sacs (250 tonnes) de substances huileuses ont été emportées de la plage et des centaines de milliers de litres de déchets liquides, une combinaison d’eau et de pétrole, ont été envoyés vers des sites d’enfouissement locaux, ainsi qu’une dizaine de mètres cube de déchets solides.

Les équipes de nettoyage ont récupéré des dizaines de millions de litres de pétrole mélangé à de l’eau, selon le poste de commande unifié du Deepwater Horizon.

Cette histoire est malheureusement loin d’être terminée, et similairement au cas de la fausse pandémie du H1N1, la population est sacrifiée et les responsables de crimes innommables s’en tirent toujours à bon compte. C’est comme si les gouvernements et les multinationales étaient littéralement au-dessus de la loi et étaient devenus des intouchables, des demi-dieux. C’est simplement inacceptable et ceci est bien la véritable pandémie qui affecte ce monde.
François Marginean

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Welcome to la-la land

Cliquez sur l’image pour agrandir.  Image Flickr de: Martin Beek

Par François Marginean

« Le monde à l’envers » dépeint la vie dans un village typique. Ce tableau de Pieter Brueghel est une illustration de la folie des hommes. Vous trouverez une note sur quelques-uns des près de 100 proverbes connus qui sont représentés dans ce travail complexe. Certains ne se traduisent pas parfaitement, mais on peut avoir une idée de ce qui se passe. Il semble que très peu de choses ont changé en quatre cents ans.

Bienvenue dans le la-la land. Un monde à l’envers où l’état d’esprit déconnecté de la réalité est la norme. Un état d’esprit caractérisé par des attentes irréalistes ou un manque de sérieux; un lieu réputé pour son activité frivole. Frivole: qui est superficiel et s’attache à des choses futiles. Futile: langage soutenu qui n’a pas beaucoup de valeur ou d’intérêt. Dans le la-la land, on y mène des guerres humanitaires, on attaque des convois d’aide humanitaire, les victimes sont des agresseurs et les agresseurs se transforment en victimes. Dans ce monde fantastique, on donne des Prix Nobel de la Paix à des criminels de guerre, des médailles à des massacreurs et les psychopathes gèrent le monde. Ce qui est toxique devient un remède et bon pour la santé. On y distribue des vaccins inutiles et dangereux à une population cobaye contre des pandémies inexistantes, mais il est interdit de se servir de la pharmacie de la nature.

Les mots. Ils servent non plus à communiquer et à informer, mais plutôt à manipuler la perception de la réalité et finir par créer des réalités virtuelles, un monde mental déconnecté de la réalité dans lequel sont engluées les masses. Pour ce qui est des quelques malheureux penseurs indépendants, activistes pour la paix et dissidents politiques qui demeurent, ils sont accusés d’être des ennemis d’État, terroristes, extrémistes politiques, fous, théoriciens du complot et de menace à l’ordre établi. Certains sont passés maitres dans la manipulation des mots et de la perception de la réalité. Ils sont les Rois du la-la land, les Pharisiens des temps modernes moyenâgeux. Le règne de la loi est à deux vitesses optionnelles où certains sont au-dessus d’elle et d’autres sont en-dessous.

Israël se défend contre la flottille du terrorisme en route vers Gaza: massacre humanitaire et acte de paix en eaux internationales

Dans ce monde merveilleux et irréel, un pays neutre comme le Canada, sous la gouverne de Stephen Harper, se métamorphose en « pauvre caniche de l’État sioniste d’Israël » et souligne la venue du premier ministre israélien en visite au Canada dans la foulée d’une autre tuerie d’Israël envers des militants d’une flottille de la liberté apportant de l’aide humanitaire à des citoyens emprisonnés dans un camp de concentration des temps modernes, la Bande de Gaza. Des personnes comme Stéphane Gendron s’en étonne peut-être, mais c’est la réaction normale d’un étranger lorsqu’il débarque à la-la land.

Bienvenue au Canada! C’est en ces termes que Stephen Harper a souligné la venue du premier ministre israélien […] Dégueulasse et répugnant. J’ai jamais eu honte à ce point d’être Canadien. […] Un gouvernement digne des plus grands criminels contre l’Humanité. Dix-neuf personnes tout juste exécutées, l’odeur de sang encore sur le bras d’Israël qui nous déverse depuis hier sa désinformation à travers les micros du monde entier : «Nous avons dû agir envers ces terroristes infiltrés par l’Iran et le Hamas». Mensonge et démagogie meurtrière.

Stephen Harper -au lieu de convoquer l’ambassadeur d’Israël à son bureau et lui demander des comptes -en rajoute : «Je suis désolé que cet événement porte ombrage à votre visite. Mais je suis ravi que nous ayons pu nous rencontrer dimanche soir et aujourd’hui. Nous avons eu des discussions importantes. Bienvenue au Canada encore une fois.» J’ai mal d’entendre ces paroles aussi stupides de la bouche d’un chef d’État comme le nôtre.

Ras-le-bol

Comment expliquer à Stephen Harper le triste sort d’un enfant emprisonné parce qu’il n’a d’autre arme que des pierres pour se défendre contre un État meurtrier digne des pires années de l’apartheid en Afrique du Sud? Ce même Israël qui a tué sa famille tout en le reléguant dans une prison à ciel ouvert autour d’un mur de 25 pieds de haut, dans les immondices et le manque de matières de première nécessité ? Et on s’étonne que le germe du terrorisme puisse prendre racine à Gaza ?

Qui sème le vent récolte la tempête. Voilà la devise de l’état illégitime d’Israël. Et je ne suis pas le seul à le penser. Plusieurs juifs en ont ras le bol de cet État guerrier qui utilise la Shoah pour faire taire toutes les critiques et qui nous plante le pseudo-terrorisme qu’il a lui-même attisé pour justifier ses actes de barbarie. Israël possède l’arme nucléaire, mais on s’émeut que l’Iran puisse en faire autant. On a pendu Saddam Hussein pour son crime envers les Kurdes, mais on a passé l’éponge sur le massacre de populations palestiniennes au nom de la sécurité nationale. (Source)

Trois points importants: armes nucléaires israéliennes, l’Iran et Saddam Hussein. Il en sera question dans un instant. À cela, un quatrième point s’ajoutera: la Corée du nord et le nucléaire. Mais pour le moment, Israël, l’intouchable.

Puisque le blocus israélien contre la bande de Gaza viole la loi internationale, Israël a perpétré un acte illégal de guerre en attaquant la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales, peut importe qui a attaqué en premier. Donc si l’état de siège médiéval est illégal, chaque action qu’Israël entreprend pour faire respecter ce blocus est nécessairement un crime.

La Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU affirme que le blocus israélien imposé à la bande de Gaza est « illégal et doit être levé ». La fonctionnaire des Nations Unies, Navi Pillay, a déclaré « qu’il est interdit par le droit international humanitaire d’affamer des civils comme méthode de guerre, et…  qu’il est également interdit d’imposer une punition collective contre les civils ». (Source)

La loi internationale

Mais dans le la-la land, cela ne tient pas la route. La loi internationale n’est qu’une illusion, un mirage holographique. Punition collective, un crime de guerre? Pour qui? Si les tribunaux de Nuremberg ont monté chapiteau pour juger les crimes de guerre et contre l’humanité des nazis, les beaux rideaux cachaient les ficelles du vainqueur pour produire un beau spectacle de poudre aux yeux et travestir ce qui aurait pu devenir une vraie loi internationale uniformément appliquée. Bien sûr, quelques individus durent être torturés pour les aider à avouer leurs crimes, alors que les plus éminents cerveaux de la machine nazis furent rapatriés tranquillement aux États-Unis sous le projet Paperclip pour fourbir les rangs de la future CIA et de la Nasa et que les plus grands crimes de la guerre commis par les Alliés étaient simplement ignorés: le massacre par le feu et les bombes des civils de Dresde et l’anéantissement par deux bombes atomiques de deux villes japonaises (largement chrétiennes) remplies de civils .

Loi internationale? Voici d’autres valeureux exemples de son application dans le monde du la-la land:

• L’Irak fut attaquée en 2003 sous le prétexte que Saddam Hussein y cachait des armes de destruction massive, alors les inspecteurs de l’ONU savaient déjà qu’il n’y en avait plus depuis 1991, date de la première guerre contre l’Irak sous George H.W. Bush père. Le fils Bush a dû d’ailleurs admettre publiquement qu’il n’y avait effectivement aucune arme chimique ni biologique en Irak. Cependant, Saddam Hussein devait être pendu rapidement, après un procès bâclé et organisé de A à Z par les conquérants, d’après des allégations selon lesquelles Saddam Hussein aurait commis des crimes de guerre et des exactions contre son peuple. Mais les raisons principales expliquant la précipitation pour le pendre rapidement étaient d’éviter qu’il révèle au monde qu’il était un homme de la CIA et qu’il fut mis en place avec l’aide de celle-ci, mais aussi que dans les années 80, au sommet de la guerre Iran-Irak alors que ces deux pays faisaient l’utilisation d’armes biologiques et chimiques, c’était l’américain Donald Rumsfeld qui était à Bagdad pour serrer la main de Saddam et lui apportait de l’aide militaire et stratégique en vendant des armes biologiques et chimiques à l’Irak. Le but des États-Unis était alors de déstabiliser l’Iran. Le résultat est qu’environ 3 millions d’Irakiens ont trouvé la mort depuis 1991, tué directement et indirectement par les guerres et les sanctions internationales contre ce pays. (Source)

• La guerre « humanitaire » de 1999 en Yougoslavie: le « médiamensonge » était que les Serbes commettaient un génocide sur les Albanais du Kosovo, alors qu’on apprendra plus tard que c’était une invention pure et simple de l’OTAN, comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel. Le véritable objectif fut d’imposer la domination de l’Otan sur les Balkans et sa transformation en gendarme du monde, incluant l’installation d’une base militaire US au Kosovo. Les conséquences: deux mille victimes des bombardements de l’OTAN, pollution de plusieurs régions à l’uranium appauvri et nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’OTAN. Le Kosovo est maintenant le lieu de transit pour la drogue Afghane et les mercenaires de la guerre, les profiteurs de la mort Dyncorp et Halliburton, se font prendre à gérer un réseau d’esclaves du sexe, d’enfants et de femmes en Yougoslavie suite à la guerre « humanitaire » de 1999 et rien n’a encore été fait contre ses compagnies et les rayer les contrats que ces compagnies ont avec le gouvernement américain.

Slobodan Milosevic, qui se défendait depuis quatre ans au Tribunal international de la Haye contre 66 chefs d’accusations de génocide en Yougoslavie, était une menace embarrassante pour l’OTAN et les Américains qui ont réellement commis des crimes de guerres durant leur guerre « humanitaire » de 1999. C’est que l’OTAN et les É-U ont bombardé des centaines d’installations civiles, des infrastructures publiques telles que des ponts, des écoles, des médias, des stations de traitement des eaux, sans compter l’utilisation d’uranium appauvri, tandis que seulement quelques installations militaires furent touchées. Milosevic était sur le point de témoigner de ces crimes, à l’aide Milan Babic qui était dû pour apparaitre en Cour, mais dans la même semaine Milosevic sera trouvé mort et Milan Babic se suicidera, chacun dans leur cellule de la Haye. L’avocat de Milosevic découvrira une lettre écrite par ce dernier la journée précédant sa mort, déclarant que les docteurs tentaient de l’empoisonner en le traitant avec des mauvais médicaments, lui qui souffrait de problèmes cardiaques. Il demandait son transfert vers Moscou pour être traité. Le sang de Milosevic contenait effectivement des traces de médicaments qui n’étaient pas recommandés pour lui.

Comme on peut le voir, la loi internationale et le bon sens prennent un drôle de sens au la-la land. Dans ce monde à l’envers bizarroïde et paradoxal, les plus forts sont protégés et on frappe sur les plus faibles. Les terroristes sont les gentilles victimes et les victimes sont les méchants à anéantir. Un génocide devient une libération démocratique et humanitaire.

Comment y arrive-t-on? Facile: par la manipulation des mots et des images, par la désinformation et la propagande.

La falsification de la réalité

Similairement au fantastique monde orwellien de 1984, si les faits du passé ne concordent pas avec la version édulcorée de la réalité qu’on veut façonner dans la tête des gens, il suffit de les truquer et de les contrôler. Dans le cas d’Israël, nul besoin de se gêner de fabriquer de faux enregistrements des communications radio entre les commandos israéliens et le Mavi Marmara pour faire mal paraitre les activistes humanitaires, de produire de fausses photos d’armes saisies et de faux liens avec l’Al-Qaïda pour faussement incriminer sa victime et justifier son terrorisme alors que ces photos datent de 2006, même si tout cela doit être admis plus tard par le Tsahal.

Dans cette folle contrée, Israël peut posséder clandestinement des armes nucléaires depuis les années ’60s et en faire la prolifération auprès de l’élite tyrannique imposant jadis l’apartheid à l’Afrique du Sud, alors que les articles suivants sont bannis d’entrer à Gaza parce que jugés dangereux et susceptibles d’être utiles au terrorisme:

Articles interdits: la sauge, la cardamome, le cumin, la coriandre, le gingembre, confiture, halva, le vinaigre, la muscade, le chocolat, conserves de fruits, graines et noix, des biscuits et des bonbons, des croustilles, du gaz pour les boissons gazeuses, fruits secs, viande fraîche, du plâtre, le goudron, le bois de construction, ciment, fer, glucose, sel industriel, plastique / emballages en verre / métal, de la margarine industrielle, bâches pour des huttes, tissus pour vêtements, cannes à pêche, filets de pêche, des bouées, des cordes pour de pêche, des filets en nylon pour les serres, les couveuses et les pièces de rechange pour les couveuses, les laiteries pour les étables, les systèmes de tuyaux d’irrigation, cordes pour attacher les serres, les planteurs pour les jeunes arbres, appareils de chauffage pour élevages de poules, des instruments de musique, du papier de format A4, matériel pour écrire, carnets, journaux, jouets, rasoirs, machines à coudre et pièces de rechange pour automobile. (Source)

Clairement, il est inutile de se fier à Israël pour acheminer l’aide humanitaire vers Gaza. D’ailleurs, l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, reprochait à Israël de bloquer la majorité de l’aide humanitaire et les implorait de laisser celle-ci se rendre à bon port. Mais en vain. Stationner trois sous-marins israéliens munis d’armes nucléaires le long de la côte iranienne risquant de déclencher une 3e guerre mondiale est acceptable, mais acheminer du matériel scolaire et médicale est diabolique dans le la-la land.

Il suffit d’en parler avec ce jeune Américain de 19 ans, Furkan Dogan, qui a sommairement été exécuté par les commandos israéliens à bord de la flottille de la liberté de quatre balles dans la tête et une dans le dos, à bout portant. Selon le résultat des autopsies pratiquées sur les neuf Turques tués, cinq d’entre eux ont été abattus à bout portant, de projectiles dans la tête et les autres dans le dos. Tout ce que les États-Unis trouvent à dire, c’est « d’exhorter Israël à faire preuve de prudence et de retenue avec des bateaux d’aide en direction de Gaza« . Six de ces neuf passagers tués l’ont été par un seul commando israélien qui lui, attend déjà une médaille d’honneur pour sa bravoure incontestée.

Israël, l’Iran, la Corée du Nord et les armes nucléaires

Au la-la land, les États-Unis peuvent oblitérer deux villes japonaises avec des bombes atomiques et augmenter la prolifération nucléaire en aidant le Pakistan et l’Inde à se procurer un tel arsenal. Israël peut posséder son propre arsenal nucléaire sous les radars depuis des décennies et vendre sa technologie à des États tyranniques. Mais l’Iran, qui se soumet aux inspections internationales, qui est signataire de l’Accord de non-prolifération nucléaire et qui se plie aux exigences de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), ne peut même pas espérer produire de l’électricité sans être menacé d’être attaqué militairement dû à des doutes qu’elle chercherait à produire des armes nucléaires sous son programme nucléaire civil pacifique. Les deux poids deux mesures sont la norme dans ce monde.

Le président Barack Hussein Obama a donné l’ordre à l’armée américaine de se préparer à l’éventualité d’un conflit avec la Corée du Nord et envoie tout un contingent pour mener des exercices navals et anti-sous-marins avec la Corée du Sud. Pourtant, la belligérance nucléaire nord-coréenne est presque exclusivement une création du gouvernement américain en ce sens qu’ils ont armé l’État stalinien à la fois directement et indirectement, par l’intermédiaire de marchands d’armes mondiaux sous leur contrôle, à savoir le Dr Abdul Qadeer Khan. Bien qu’ils aient étiqueté la Corée du Nord comme faisant partie de « l’axe du mal », le gouvernement américain a financé avec enthousiasme le programme nord-coréen d’armement nucléaire à toutes les étapes. Tant les administrations Clinton que celle de Bush ont joué un rôle clé en aidant Kim Jong-Il à développer les forces nucléaires nord-coréennes à partir du milieu des années 1990.

Tout comme pour les armes chimiques et l e programme d’armes biologiques de Saddam Hussein, Donald Rumsfeld et les États-Unis ont joué un rôle clé dans l’armement de Kim-Jong-Il. Rumsfeld était l’homme qui a présidé à la signature d’un contrat de 200 millions de dollars pour fournir des équipements et des services de construction de deux stations à réacteurs à eau en Corée du Nord dès janvier 2000, alors qu’il était directeur général d’ABB (Asea Brown Boveri). Wolfram Eberhardt, un porte-parole d’ABB, a confirmé que Rumsfeld était à presque toutes les réunions du conseil au cours de sa participation à la société.

Rumsfeld prenait simplement le relais de l’administration Clinton qui, en 1994, avait décidé de remplacer les réacteurs nucléaires construit par la Corée du Nord par des réacteurs nucléaires à eau légère. Les soi-disant «experts» financés par le gouvernement ont fait valoir que les réacteurs à eau légère ne pouvaient pas être utilisés pour fabriquer des bombes. Mais selon Henry Sokolski, directeur du Non-proliferation Policy Education Center à Washington, «les REL peuvent être utilisés pour produire des dizaines de bombes au plutonium de qualité militaire en Corée du Nord et en Iran. Cela est vrai de tous les réacteurs à eau légère – un triste fait que les décideurs américains ont réussi à dissimuler ».

[…] Le Département d’État américain a affirmé que les réacteurs à eau légère ne pouvait pas être utilisés pour produire du matériel de qualité militaire et pourtant, en 2002 ils exhortaient la Russie de mettre fin à sa coopération nucléaire avec l’Iran pour la raison qu’il ne voulait pas voir l’Iran avec des armes de destruction massive. À l’époque, la Russie construisait des réacteurs à eau légère en Iran. Selon le Département d’État, les réacteurs à eau légère en Iran peuvent produire des bombes nucléaires, mais en quelque sorte, la même règle ne s’applique pas à la Corée du Nord.

En avril 2002, l’administration Bush a annoncé qu’il libérerait 95 millions de dollars de dollars des contribuables américains pour commencer la construction de réacteurs à eau légère «sans danger» en Corée du Nord. Bush a soutenu que d’armer le dictateur mégalomane Kim Jong-Il d’une capacité de produire une centaine de têtes nucléaires était « vital pour les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis ».

La construction des réacteurs a finalement été suspendue, mais la Corée du Nord avait une autre source à travers laquelle ils pouvaient obtenir les secrets nucléaires essentiels pour bâtir un arsenal de bombes atomiques – un agent de la CIA et contrebandier international d’armement: AQ Khan.
En 2004, le Dr Abdul Qadeer Khan, le père du programme pakistanais de la bombe atomique, a admis avoir partagé la technologie nucléaire par l’intermédiaire d’un réseau de contrebande dans le monde entier qui comprenait des installations en Malaisie et qui a fabriqué des éléments clés pour les centrifugeuses.

Collaborateurs de Khan, la B.S.A. Tahir dirigeait une entreprise de façade (front company) à Dubaï qui livrait des composantes de centrifugeuses à la Corée du Nord. Malgré le fait que les autorités néerlandaises se méfiaient des activités de Khan, la CIA les a empêché de conduire son arrestation à deux reprises depuis 1975. […] (Source)

Washington est soupçonné d’avoir autorisé les activités de Khan, parce que le Pakistan était un allié clé dans la lutte contre les Soviétiques dans le tournant des années 70 et 80.  À l’époque, le gouvernement américain a financé et armé les moudjahidines, comme Oussama bin Laden (Tim Osman), qui deviendront plus tard l’Al-Qaïda. Ils ont été formés par de renseignement pakistanais pour combattre les troupes soviétiques en Afghanistan. En 2005, l’ancien président pakistanais Pervez Musharraf reconnu que Khan avait fourni des centrifugeuses et de leurs plans de conceptions à la Corée du Nord. Donc grâce à leur politique D’aider la Corée du Nord à construire des réacteurs à eau légère, et grâce à la CIA et son agent AQ Khan qui a été protégé à chaque étape du processus, ils ont aidé la Corée du Nord à développer les moyens de construire un arsenal nucléaire et donc, le gouvernement américain lui-même est directement complice dans l’armement nucléaire du dictateur nord-coréen Kim Jong-Il qui menace maintenant de les utiliser contre l’allié américain de la Corée du Sud.

La-la land: Bin Laden, Saddam Hussein et la CIA

Oui, c’est comme cela dans ce monde à l’envers. L’élite mondiale se rencontre en Espagne dans leur cercle privé des Bilderberg pour discuter de leurs misères avec la population qui devient sans cesse plus au courant de leurs manigances, de la manière dont les Américains devraient être désarmés et dépendants de leur gouvernement, de donner le feu vert à une confrontation militaire contre l’Iran, de saigner à blanc la classe moyenne et d’abaisser leur niveau de vie et de la chute de l’euro suite aux désastre financier en Europe. Pendant ce temps, on apprend d’un article du Washington Post que deux anciens officiers de la CIA ont admis avoir créé des fausses vidéos d’Osama Bin Laden en se déguisant et se faisant passer pour lui dans le but de le diffamer à travers le Moyen-Orient. Des plans similaires avaient été développés pour ternir l’image de Saddam Hussein en déguisant un agent de la CIA qui prétendrait avoir des relations sexuelles avec un jeune garçon, mais ceux-ci n’ont pas été mis en exécution. Il faut perpétuer la légende d’ennemis (morts) chimériques pour terroriser les foules.

Ces stupides guerres d’agression coûte une fortune ainsi que de nombreuses vies, mais aucune fin n’est en vue. En effet, le coût des guerres colonialistes américaines en Irak et en Afghanistan viennent de passer la cap du trillion de dollars ($1 000 000 000 000) et le Canada se prépare à demeurer en Afghanistan passé la date butoir de 2011, malgré la volonté de la majorité des Canadiens. Le pays de la justice et de la liberté, les États-Unis, a été identifié par l’ONU le n°1 mondial de l’utilisateur d’assassinats ciblés, essentiellement en raison de sa dépendance à l’égard des attaques de drones sans pilote au Pakistan et en Afghanistan.

Malgré la crise financière mondiale, les dépenses militaires mondiales ont presque doublées au cours des dix dernières années, pour atteindre 1,53 trillions de dollars en 2009, selon un think-tank suédois. Dans son édition 2010 Annuaire, le Stockholm International Peace Research Institute, ou SIPRI, a déclaré que les dépenses entre 2008 et 2009 ont augmenté de 5,9 pour cent. Les États-Unis demeurent les plus grands dépensiers, eux qui représentent environ 54 pour cent de l’augmentation, selon le rapport. Les données montrent également que l’Asie et l’Océanie sont en rapide augmentation dans leurs dépenses militaires. Les turbulences financières mondiales ont peu d’effet sur les gouvernements qui continuent de vouloir moderniser leurs forces armées, même dans les pays dont les économies ont été les plus durement touchées, selon le porte-parole du SIPRI, Sam Perlo-Freeman. Il poursuit en expliquant que « pour les grandes  et moyennes puissances – comme les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil – les dépenses militaires représentent un choix stratégique à long terme qu’ils sont prêts à faire même dans une conjoncture économique difficile ».

La-la land: Le pétrole de BP et le gouvernement corrompu

Dans cette contrée du non-sens, les experts transforment la vérité en mensonges rapidement, sans cligner des yeux. Les images d’oiseaux imbibés de pétrole brut et de plages souillées, combinée à une méfiance générale vis-à-vis l’industrie et le gouvernement, font qu’il est difficile pour un public sceptique de croire qu’il n’y aura pas d’effet grave pour la santé provenant de la marée de pétrole dévastatrices dans le Golfe du Mexique, mais pourtant, les experts nous affirment que les dégâts auront des effets mineurs. Pour le prouver, BP se dépêche à dissimuler les animaux morts et à interdire les journalistes d’accéder aux endroits les plus touchés par le désastre. Une équipe de CBS s’est même vu menacée d’être mis sous arrestation s’il leur prenait l’étrange idée de filmer et de prendre des photos de la marée noire. La Garde côtière et BP travaillent à l’unisson dans ce travail édifiant de cacher la vérité à la population. Leur dernier accomplissement à être révélé est l’orchestration de la réponse suite à la fuite du geyser de pétrole qui impliquait de ne pas montrer au public les vidéos et les images qui démontraient une situation infiniment pire que ce qu’ils décrivaient devant les médias, dont une vidéo qui montrait un torrent de pétrole se déversant dans le golfe du Mexique.

Qu’à cela ne tienne, BP prévoit tout de même verser les dividendes de l’ordre de $10 milliards à ses actionnaires. Ce qui est frappant, c’est de se rendre compte à quel point l’histoire se répète, mais qu’on n’apprend toujours rien de nos erreurs du passé. En 1979, à peu près les mêmes acteurs étaient responsables de deux autres fuites de pétrole désastreuse, l’une sur les côtes de l’Alaska et l’autre au large du Mexique, Ixtoc, qui fut la plus grande catastrophe pétrolière jusqu’à aujourd’hui.

Peut-être est-ce plus facile d’oublier le passé lorsque la moitié des juges fédéraux ont des conflits d’intérêts dans les poursuites judiciaires traitant de déversement de pétrole. Cela aide aussi surement le gouvernement à approuver de nouveaux puits en haute-mer, tout juste après qu’un désastre se produit, lorsqu’on apprend que les officiels se font payer des repas, des voyages pour aller voir des ours polaires dans le grand nord. Cela fait moins mal au coeur et à la conscience après, lorsqu’on doit entreprendre de cacher l’étendue du désastre dans le golfe, à l’aide du Corexit, qui est un pesticide neurotoxique quatre fois plus mortel, si absorbé, que le pétrole et onze fois plus toxique lorsqu’utilisé pour disperser le pétrole dans l’eau. C’est à se demander si cette catastrophe avait même été prévue, étant donné l’empressement de Goldman Sachs à vendre massivement 44% ses actions de BP seulement trois semaines avant le début de la catastrophe, et de Halliburton d’acheter Boots & Coots – qui se spécialise dans le nettoyage du pétrole – pour le coût de $232 millions, une semaine précédente.

La-la land: L’OMS, le H1N1 et les compagnies pharmaceutiques

Un rapport conjoint sur le traitement de la grippe H1N1 a constaté que certains scientifiques qui ont conseillé aux gouvernements de stocker des vaccins et médicaments, avaient déjà été à la solde de grandes compagnies pharmaceutiques. Tandis que ceux qui avaient décidé de se servir de leur cerveaux, de faire leurs propres recherches et exercices de la pensée critique, le reste de la population les ridiculisait en les traitant de conspirationnistes. Pourtant, il s’avère aujourd’hui que ces recherches étaient fiables et légitimes:

Les scientifiques qui ont rédigé les directives essentielles de l’Organisation mondiale de la Santé  pour conseiller les gouvernements à stocker des médicaments en prévoyance d’une pandémie de grippe, avaient dans le passé été payés par les compagnies pharmaceutiques qui allaient profiter de façon très lucrative de l’hystérie, selon un rapport publié aujourd’hui.

Une enquête menée par le British Medical Journal et le Bureau du journalisme d’enquête, […] montre que les recommandations de l’OMS publiées en 2004, ont été rédigées par trois scientifiques qui avaient déjà reçu un paiement pour d’autres travaux de Roche, qui fabrique le Tamiflu, et de GlaxoSmithKline (GSK), fabricant de Relenza. (Source)

Voici un autre dossier à lire dans la revue Protégez-vous de mai 2010. Un dossier québécois sur la collusion entre l’industrie pharmaceutique et le monde médical, sur les études bidons réalisées par des équipes de scientifiques financées par les compagnies elles mêmes, rédigées par des « écrivains fantômes » et cautionnées par des éminents scientifiques qui n’ont jamais participé aux études.

« Coïncidence troublante, 95 des 170 experts qui ont participé à l’édition la plus récente du DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l’Association américaine de psychiatrie, la « bible » des psychiatres en Amérique du Nord et en Europe, entretenaient des liens financiers avec l’industrie. »

« Il n’est donc pas étonnant, relève-t-il, que « certains nouveaux médicaments, notamment pour traiter l’hypertension et la schizophrénie, s’avèrent en fin de compte cliniquement moins efficaces que leurs prédécesseurs bien qu’ils soient vendus jusqu’à 10 fois plus cher. »

« Au total, les pharmas investissent plus de 60 000$ dans chacun des quelques 700 000 médecins étasuniens; au pays, ce montant serait de l’ordre de 20 000$. »

« Cela va du financement commercial des universités aux essais cliniques biaisés, des pseudo-publications scientifiques à l’abaissement régulier des seuils de facteurs de risque pour certaines maladies, de l’éducation continue des médecins aux visites incessantes des représentants pharmaceutiques, qui nous apportent des échantillons gratuits.  Sans oublier le financement des congrès, les repas payés à l’hôpital ou au cabinet, les réunions commanditées et les soupers-conférences dans de grands restaurants. »

« Même le  médecin le plus compétent n’est plus en mesure d’obtenir des informations neutres et objectives lui permettant de prescrire les produits les plus efficaces pour ses patients. »  Marc-André Gagnon, Université McGill

« À l’arrivée, on finit donc par se retrouver avec une littérature biaisée ».

« Plusieurs études indiquent que les essais financés par l’industrie sont de trois à cinq fois plus susceptibles de fournir des résultats favorables que ceux qui sont réalisés avec des fonds indépendants. »

« Les abus sont si fréquents que la plupart des grandes pharmas doivent régulièrement répondre d’accusations de pratiques commerciales frauduleuses.  En 2004, par exemple, Pfizer a accepté de payer 450 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites engagées à son encontre aux États-Unis. »

« De 2004 à 2009, Pfizer, Eli Lilly, Bristol-Myers Squibb et quatre autres compagnies ont ainsi déboursé plus de sept milliards en amendes et pénalités de toutes sortes. »

« Les pharmas débordent d’imagination.  L’an dernier, à l’occasion d’un procès en Australie, on a découvert que pour faire mousser les ventes de son très controversé anti-inflammatoire Vioxx, Merck avait créé un faux journal médical, publié sous le label d’Elsevier, un éditeur scientifique réputé. »

Bienvenue à la-la land… le monde du n’importe quoi.

33 Commentaires

Classé dans Actualité, François Marginean

Mais où diable est passé ce H1N1 à la con??!

François Marginean

(Photo flickr: 姒儿喵喵)

C’est bizarre. Nous avons assisté, l’automne dernier, à la PLUS GRANDE campagne de vaccination de l’histoire du Québec, un moment HISTORIQUE, nous disait-on. Comme tout moment historique, normalement, on en entendrait parler abondamment, surtout s’il s’agit d’un succès. Faites-vous vacciner, pour l’amour de votre prochain, pour les protéger, qu’ils disaient. La campagne de vaccination contre le A/H1N1, avec tout son penchant des relations publiques et publicitaires, aura coûté $146 millions à la province de Québec.

Mais il se trouve qu’une des plus grandes menaces de l’humanité qui promettait de tuer des millions de personnes autour du globe s’est évanoui comme une ombre dans la nuit. Passé le 25 décembre, comme si le Père Noël l’avait éliminé d’un tour de magie comme lui seul sait le faire,  le méchant virus A/H1N1 est disparu. Pas seulement disparu du terrain, mais surtout, des médias et de la bouche des autorités et des annonceurs de malheur qui distribuaient hors et déjà sacs à mort pour se préparer à l’hécatombe. La seule solution et la meilleure, nous disait-on, était de se faire vacciner avec des produits à moitié testés et contenant de nombreux ingrédients douteux et potentiellement toxiques pour lesquels les compagnies pharmaceutiques avaient reçu l’immunité judiciaire.

Mais où diable le H1N1 est t-il passé?

Plus personne n’en parle, c’est comme si cette hystérie du H1N1 n’avait jamais existé; mais qu’elle s’était vaporisée!

Même en France, où seulement 7% de la population a décidé de se faire vacciner contre le A/H1N1, pratiquement rien ne s’est passé. Pas de mortalité catastrophique, même chez les non-vaccinés. En fait, autour de 17 000 personnes en seraient décédées, sur la planète entière. C’est environ dix fois moins que la grippe saisonnière normale. Dix fois moins. La grippe saisonnière peut aisément tuer un quart de million (250 000) d’individus par année.

Serait-ce que premièrement, nous avons été terrorisés par des campagnes de peur par les autorités et les compagnies pharmaceutiques pour un virus qui était dix fois moins dangereux que la grippe saisonnière normale et que, deuxièmement, nous avons gaspillé des centaines de millions de dollars pour des vaccins complètement inutiles et potentiellement nocifs? Où sont passé ceux qui nous poussaient à se faire vacciner et qui nous traitaient de tous les noms pour refuser de le faire?

Les détracteurs silencieux

L’article qui a suscité le plus de visiteurs ainsi que de commentaires sur Les 7 du Québec est le Front commun contre les vaccins A/H1N1. Et pour cause. Beaucoup se posaient des questions face à cette hystérie et capharnaüm causés par les autorités de la santé, mais bien peu d’information complète était disponible dans les médias traditionnels et de la part de ces autorités. On n’entendait qu’une chose: allez vous faire vacciner au plus vite. Mais pas ou peu d’information sur les ingrédients de ces vaccins, sur les tests effectués, sur la gravité réelle du virus, sur les risques encourus en se faisant vacciner, sur des méthodes alternatives pour se prémunir de ce virus et pour renforcer son système immunitaire. Qu’une ligne officielle: le virus H1N1 est mortellement dangereux et il faut courir pour aller chercher une dose de la seule solution valable, selon les autorités et les compagnies pharmaceutiques, un vaccin.

Sous cet article ci-haut mentionné, un peu moins de 1000 commentaires ont été enregistrés. La plupart étant des plus enrichissants, mais beaucoup d’autres aussi qui venaient dénigrer et ostraciser quiconque se posait des questions, comme nous le savons maintenant, tout-à-fait légitimes et saines.

Un commentateur disait « on s’en reparle dans un an ou plus, étant donné que le Québec aura prouvé ou invalidé vos inquiétudes avec sa campagne de vaccination à vaste échelle ». Et bien parlons-en immédiatement, puisque le H1N1 a mystérieusement disparu aussi vite qu’il était apparu. Mieux vaut faire l’exercice de retourner en arrière pour éviter de répéter les mêmes erreurs. Voyons comment certains individus se comportaient, en plein milieu de la campagne de terreur contre la population. Ceci n’est pas fait dans l’esprit de se moquer de quiconque, ni de prouver quoi que ce soit, si ce n’est de mettre en lumière la radicalisation d’une frange de la société à l’encontre de ceux qui ont osé se poser des questions légitimes et de refuser de se faire inoculer des produits à l’innocuité et efficacité douteux. Il est important de le faire parce que ces personnes qui ont décidé de juger par elles-mêmes, d’être critiques face au tapage médiatique et à la sévérité prétendue du virus de la grippe porcine, se sont fait qualifié d’irresponsables, de paranoïaques, de complotistes, de dérapage, de mettre en danger les autres et j’en passe, tandis que les détracteurs pro-vaccination sont carrément disparus dans la brume.

Alors la prochaine fois qu’une telle hystérie se déclarera, nous serons peut-être un peu plus lucides et chercherons plus objectivement à savoir ce qu’il en est réellement. De faire les bilans nous permettra peut-être aussi d’éviter de dépenser des millions de dollars inutilement, de mettre en danger la santé des gens, mais aussi de tenir pour responsables ceux qui nous manipulaient sentimentalement pour nous faire vacciner, en jouant avec notre culpabilité et insécurité. Ce n’est qu’en informant une population adéquatement qu’on en arrive à faire des choix éclairés.

Parce qu’en attendant, j’ai toujours l’impression qu’en plein milieu d’un feu de broussaille, on nous a poussé à paniquer et à courir en tout sens, comme une poule sans tête.

Quelques commentaires de détracteurs pro-vaccins H1N1 et mes annotations mesquines!

– » Tapez dans un moteur de recherche
« bienfaits de la vaccination »
41 000 liens, vous aurez un autre son de cloche.
Vous ne cherchez que d’un coté…..alors ça invalide pas mal l’objectivité…
Ce n’est pas parce qu’il y a beaucoup de liens anti-vaccin ici que l’argument a plus de force….l’objectivité ne fonctionne pas comme cela…
Ce n’est pas en citant toute les horreurs passés des autorités qu’on avance non plus…
Ce n’est pas non plus parce que seulement *****  et moi pensons autrement que ça vous donne plus raison..
En tout cas, moi je reste en observation sereine, si la pandémie s’avère dangereuse, j’irai me faire vacciner sinon, je verrai, contente que les pharmacos aient mis au point ce vaccin.
La vérité on la saura bientôt, ceux qui auront écrit n’importe quoi ici, on s’en souviendra, leur crédibilité en prendra un coup. »

Ouch! Leur crédibilité va en prendre un coup! La vérité, on la connait maintenant. Nous savons aussi qui a écrit n’importe quoi. Comment fonctionne l’objectivité déjà??

– «l’histoire démontre que la science n’est plus nécessairement gage de vérité»
Vérité est un mot vide de sens et religieux.
La science peut être détournée à des fins non éthiques, mais les études scientifiques doivent passer par un comité d’éthique pour être approuvées dans la plupart des pays.
Il peut y avoir des erreurs scientifiques (l’erreur est humaine).
Mais dans l’immense majorité des cas, la science est rigoureuse, contrairement au charlatanisme comme les naturopathes, homéopathes, chiropraticiens et ostéopathes, etc et autres arnaques. »

Il semble que les plus grands charlatans furent les compagnies pharmaceutiques, l’OMS et les autorités de la santé… et leur parole ressemble plutôt, aujourd’hui, à du vide et basé sur une croyance plus que de la science…

– « On se base sur les vaccins antigrippaux précédents qui montraient qu’à ce titre d’anticorps, le vaccin est efficace. 95% des gens ont développé ce titre d’anticorps dans les études sur le présent vaccin antigrippal. Mais vous avez raison, seules les études post-vaccination diront avec certitude le véritable taux d’efficacité de ce vaccin-ci.
Et un vaccin moins efficace l’est plus dans une population majoritairement vaccinée. »

Alors, était-ce un test de laboratoire sur la population, finalement? La France, avec son 7% de vaccinés, n’a pas connu de catastrophe. Serait-ce que nos systèmes immunitaires soient assez forts pour combattre et qu’il y ait eu une nette exagération des dangers du H1N1?

– « Seconde anecdote. Ma petite nièce de moins de trois ans s’est fait vacciner il y a plus de huit jours, ce qui signifie qu’elle est maintenant immunisée contre cette sale grippe. Ça aussi me comble d’aise. »

Immunisée pour rien, un risque d’effet secondaire pour rien et même pas de sale grippe à l’horizon! Ce n’est pas très rassurant pour une fillette de trois ans.

– « J’étais au courant de la méfiance des infirmières française. Même que c’est une maudite bonne raison pour un Français de pas vouloir se faire vacciner! Nous, ici, au Québec, on a été clair avec nos infirmières: vous vous faites vacciner ou vous restez la maison sans être payée. Disons que ça encourage le consentement… »

C’est de la coercition criminelle, contre le consentement et la liberté d’un individu, que de les forcer à se faire vacciner. Qui sera tenu comme responsable de ce fait? Où est Yves Bolduc?

– « … j’admire ton courage de continuer à souligner les paralogismes, les erreurs de raisonnements, les faussetés et les mythes que l’on retrouve parmi les billets et commentaires de ce site anti-vaccination et qui montrent bien l’invalidité de leurs thèses. Tes arguments et les contradictions nombreuses que tu remarques chez ces gens (qu’ils ne tiennent malheureusement pas en considération) auront-ils raison de la foi anti-vaccinale ?… »

Invalidité de nos thèses? Paralogismes, erreurs de raisonnements, faussetés et mythes? La prochaine fois, il faudra peut-être être plus objectif et comprendre que les autorités ne sont pas souvent aussi compétents qu’ils n’apparaissent, qu’il faut juger par soi-même, à la lumière des informations qu’on dispose, sur tous les tableaux. Je me demande si la réalité a eu un quelconque effet sur la foi des pro-vaccins.

– « Chers amis et amies,
Je vous sollicite pour faire tous ensemble un Front commun contre le virus A(H1N1).
Tous contre le virus de l’influenza A(H1N1)! Tous pour la santé citoyenne !
Freinons la propagation du virus !
La vaccination : une action citoyenne concrète. Soyons blogueurs-citoyens-solidaires et encourageons-la. »

Une action citoyenne. Manipulation et démagogie. Soyez patriotes et ne trahissez pas la patrie. Relevez votre manche et faites vous vacciner (pour rien).

– « Je te prie de pas embarquer dans les conneries de *****  et de te souvenir que nous parlions de chiffres et des raisons pour lesquelles je me ferai vacciner. Mon propos n’était certainement pas que ce qui se passe ailleurs au monde nous concerne pas, ni que les Polonais et les Ukrainiens peuvent bien crever. Mais que je fais confiance aux autorités publiques de mon pays. Je peux quand même avoir la même confiance pour des pays où j’ai jamais mis les pieds!? »

Faites-vous toujours aussi confiance aux autorités publiques de votre pays? $146M de dollars plus tard et aucune pandémie en vue?

– « Schizo, schizo par ci, schizo, schizo par là… (sur l’air des peintures SICO des années 1980).
Ces gens anti-vaccination ont la foi, si ce n’est pas du délire. Ils agissent exactement comme des religieux. Tenter de les raisonner avec les meilleures preuves scientifiques est malheureusement vain. L’expérience, peut-être, leur redonnera un jour confiance en ce qui a fait ses preuves…
Leur caverne est bien profonde.
Quelque fois, j’aimerais entendre un Nietzsche moderne aphoriser au sujet de ces nouveaux religieux… »

Schizo. Voilà de quoi on traitait les gens qui refusaient de se faire vacciner ou qui posaient simplement des questions critiques face à la campagne de vaccination. Délire, foi, religieux, caverneux, etc. Saurons-nous éviter de telles tactiques de dénigrement la prochaine fois?

– « Ma conclusion: les gens qui sont contre le vaccin essaient de convaincre les gens de ne pas se faire vacciner car ils veulent leur bien. Et vice-versa.
Qui a raison? Trop tôt pour le savoir. On s’en reparlera peut-être au printemps prochain. Cependant, peu importe ce qui arrivera au cours des prochains mois, les « conspirationnistes » continueront de dénoncer ce qu’ils appellent des complots et les pragmatiques continueront de croire aux bienfaits de la science tout en étant d’accord avec les premiers quant aux nombreux dérapages de pharmaceutiques et des gouvernements. »

C’est le printemps. Parlons-en. Les « conspirationnistes » avaient raison et sont en santé, alors que les pragmatiques continuent toujours de croire aux bienfaits de la science (corrompue par les intérêts financiers), mais qui ne font toujours rien pour relever et combattre les nombreux dérapages de pharmaceutiques et des gouvernements et s’amender eux-mêmes. Est-ce que je me trompe?

– « J’ai donc choisi l’approche pragmatique en pesant les pour et les contre. Primo: la très grande majorité des scientifiques et des médecins reconnaissent le danger potentiel du virus A(H1N1). Secundo, la très grande majorité de ces experts recommandent la vaccination. Tertio, j’écoute les gens en qui je fais confiance, soit pour leurs connaissances scientifiques ou peur leur authenticité. J’ai donc fortement apprécié la recommandation du docteur Amir Khadir et j’ai la chance d’avoir un ami qui est chercheur scientifique. Les deux recommandent le vaccin. Ça m’a convaincu. »

Primo: La très grande majorité des scientifiques et des médecins étaient dans le champs à propos du danger réel du virus A(H1N1). Secundo, la très grande majorité de ces experts ont recommandé la vaccination pour rien, avec son lot de risque d’effets secondaires potentiellement graves et parfois mortels. Tertio, il faut faire confiance à soi-même et aux bonnes personnes. Amir Khadir a fait parti du problème et n’a pas su donner de bons conseils. Pourquoi?

– « Tu as aussi écrit un truc qui est complètement faux, chiffres encore à l’appui. Les campagnes de vaccinations sont une vraie manne pour tous les labos, et celle ci l’est en tous cas au moins pour Roche qui fabrique le Tamiflu
Hein? Regarde, jusqu’ici j’ai pris le temps de te répondre, mais si tu commence à me faire dire n’importe quoi, ça va s’arrêter net. J’ai jamais nié que les producteurs de vaccins feraient de l’argent. C’est s’en méfier parce qu’il font de l’argent qui est très très simpliste.
Pour le bénéfice des lecteurs québécois, je vais t’en sortir un chiffre, le seul, que j’ai entendu jusqu’ici, pour le coût des vaccins au Québec: 200 millions de dollars. Même si ça risque d’être plus, et qu’on ne parle bien que des vaccins, ce n’est vraiment pas la mer à boire. »

Une vraie manne, oui. Des centaines de millions de dollars. Pour une pandémie inexistante. N’y a-t-il pas lieu, maintenant, docteur, d’ouvrir une enquête publique et indépendante? Simpliste de se méfier de l’appât de l’argent pour ces multinationales? Ce n’est pas la mer à boire, $146 millions? Pourtant, on ne cesse de nous casser les oreilles ce printemps avec le Québec qui est dans le rouge. Il faut couper, couper, couper partout et taxer, taxer taxer encore plus pour balancer les budgets. Mais ce n’est vraiment pas la mer à boire…

– « De la paranoïa, certains n’aiment pas ça se le faire dire, mais il y en a ici. C’est un site de paranos, je le répète sans me cacher.
Par contre, je ne dis pas que tout le monde ici est parano. Si ça se trouve, plusieurs visiteurs sont débarqués ici seulement à cause du sujet de la vaccination, auquel il est normal et sain de s’intéresser. À ceux là, je dis: si vous voulez avoir peur, vous êtes à la bonne place.
Effectivement, je me suis mal exprimé. Je ne voulais surtout pas dire que le risque de contagion dure six mois. »

Et oui, nous souffrions alors de paranoïa aiguë. Mais ça va mieux maintenant. Dès qu’on questionne la ligne de pensée unique, certains paniquent rapidement et manquent de se questionner eux-mêmes avant de se lancer dans la chasse aux sorcières et aux hérétiques. À éviter comme comportement. Soyons lucides. Il n’est pas paranoïaque ni anormal de se questionner et d’être critiques envers les autorités et les compagnies privés.

– « Je voulais simplement dire que quelqu’un qui reste chez lui les six prochains mois peut bien se câlisser de tout et ne pas se faire vacciner. Il risque peu de l’attraper et de la transmettre. Et dans ce cas-là, oui, ça ne concerne que lui! Mais peu de gens sont dans cette situation. Les gens doivent travailler.
Les médias de masse ne sont pas exempts de défauts, mais croire qu’un journaliste de Radio-Canada ne serait pas fou comme de la marde à l’idée de débusquer un scandale sur les vaccins, un vrai, c’est prouver sa méconnaissance du milieu. Voyons donc! Les « scandales » qu’on aime imaginer ici, sur ce genre de blogues, c’est le wet dream de tout journaliste. Mais encore faut-il des preuves… »

Où sont ces journalistes, alors? Il y a pourtant un scoop juteux ici! Un scoop que nous avons débusqué il y a plus de 5 mois maintenant!

– « C’est bien évident que des gens refusent ou refuseront de se faire vacciner parce qu’ils ont peur! Et si les autres font pression, c’est certainement par peur aussi. L’erreur c’est d’alimenter les peurs avec des fausses informations. Le problème est de discerner les bonnes informations des fausses. Excusez-moi, mais j’aime mieux croire que le Directeur de la Santé publique, mon oncle médecin et les journalistes scientifiques de Radio-Canada que vingt *****  cachés dans l’anonymat et prétendant en savoir plus que des gens qu’il ne connaît même pas! Come on! C’est croire des gens comme ça qui serait complètement irrationnel!
Le problème aussi est que le mal à combattre est un virus contagieux, donc par définition ça concerne tout le monde. La décision de se faire vacciner ou pas ne peut être réduite à une seule préférence individuelle, elle a un impact sur la santé publique. »

L’erreur c’est d’alimenter les peurs avec des fausses informations. Le problème est de discerner les bonnes informations des fausses. Voilà, en effet, l’erreur. Je vous laisse le soin de réévaluer la pertinence du reste de vos croyances, à la lumière de la réalité post-fausse-pandémie… et des leaders de l’OMS qui avouent maintenant avoir eu tort d’agir de la façon dont ils l’ont fait.

– « Et je comprends le principe d’une vaccination massive visant 80% de la population. »

…les Français aussi, à 7% de vaccinés. Ça ne change rien!

– « Ce qui est fascinant chez les conspirationnistes et tous les gens anti-vaccins, c’est de constater à quel point c’est la peur qui les gouverne, et c’est la peur qu’ils propagent… La peur est leur carburant, l’énergie centrale de tout leur système de pensée.
Paranoïa, cela sonne assez proche de « peur », mais l’étymologie signifie « à côté de l’esprit », ce qui est tout aussi significatif…
Cette histoire des vaccins et le site des 7 du Québec m’ont fait découvrir à quel point la paranoïa est présente partout sur Internet et à quel point Internet entretient cette paranoïa… C’est d’intérêt sociologique, par contre. Très intéressant pour une thèse de doctorat en sociologie. »

Et bien il semble que l’Internet nous a mieux servit que toutes les autorités qui ont, elles, généré et joué avec la peur, la culpabilité, la paranoïa pour pousser les gens à se faire vacciner dans cette campagne de vaccination « historique » au Québec et au niveau mondial.

– « Ce n’est pas à moi de fournir ces chiffres, mais à ceux qui se lancent dans une analyse comme l’auteur de ce billet et les commentateurs qui l’appuient.
Tous ont une seule caractéristique :
un énorme biais de sélection des informations. Ça ne vaudrait pas cher dans un mémoire ou une thèse de doctorat… Où est passée l’immense majorité des sources et des études qui sont favorables à la vaccination ? Aucune trace dans les propos intempestifs des interlocuteurs antivaccination.
C’est de la pure propagande idéologique. Rien de scientifique. Pourtant, ils utilisent des arguments qui citent des scientifiques, ce qui montre encore plus leur volonté de tromper les gens : d’une part, ils nient la science, d’autre part, ils veulent nous faire croire des choses avec des arguments d’allure scientifique… Ça pue l’idéologie tout ça. Ça pue l’entrave à la liberté de penser. »

Remarquez encore ici les mots employés: « un énorme biais de sélection des informations », « pure propagande idéologique », « leur volonté de tromper les gens », « ils nient la science », « Ça pue l’idéologie tout ça. Ça pue l’entrave à la liberté de penser ». Qu’en pensez-vous aujourd’hui? N’est-ce pas la vaccination pour de fausses pandémies qui pue l’idéologie et la propagande? Soyons honnêtes et discutons-en, ça en vaut la peine, surtout qu’on a dépensé $146M sur cette campagne!

– « C’est un site satirique, les 7 du Québec, n’est-ce pas?
Le plus drôle en tout cas !
Ha!Ha!Ha!
J’attends les chiffres ! Vous esquivez la question, vous vous ridiculisez chers amis. Vos théories complotistes s’écroulent sous ces données scientifiques et vous en tremblez de peur. C’est votre idéologie propagandiste qui vole en éclats, votre idéologie de l’opinion et du je-suis-certain-de-posséder-la-vérité-cachée ! Voilà pourquoi vous refusez de les révéler ici au grand jour. Ce serait tout votre discours, votre argumentation, votre pensée qui se révélerait à vous comme étant tordue, et cela vous angoisse…
À bon entendeur »

Parlant de se ridiculiser et de théories… quelle version des faits s’est écroulée? C’est avec des arguments comme ceux-là qu’on a tenté de convaincre qu’il était inapproprié de questionner la réalité perçue et véhiculée par les autorités, les médias et les compagnies pharmaceutiques, sans oublier les zélés pro-vaccination. En fait, il semble que la preuve soit faite que les vaccins n’ont PAS éradiqué les maladies qui ont pesé sur l’humanité, mais bien les conditions sanitaires et d’hygiène qui ont prévenu la propagations des maladies.

– « PPS : à part moi, personne ici ne remet en question tout ce que vous vous complaisez à dire dans votre petit groupe . Ce n’est que moi qui crée le débat et devant mes critiques et questionnements, vous démissionnez. Vous préférez avoir raison coûte que coûte plutôt que de confronter vos croyances opiniâtres et admettre que la vaccination est bénéfique et que les bénéfices dépassent les risques comme le prouvent les nombreuses études que vous omettez volontairement dans votre thèse exposée ici (ou que vous ne vous donnez pas la peine de consulter par crainte ou par paresse, c’est selon).
À bon entendeur »

Même si la vaccination était bénéfique et que les bénéfices dépasseraient les risques – chose qui demeure toujours à démontrer -, qu’elle en est l’utilité s’il n’y a pas de pandémie ni de danger réel d’un virus? Là est la question.

– « Vive la liberté de choisir la vaccination !
Vous me faites penser aux anti-abortionnistes, chers conspirationnistes anti-vaccination.
Soyons pro-choix ! Laissons l’humain libre de choisir ou non la vaccination en en discutant avec des professionnels qualifiés. La santé, c’est l’affaire de chaque individu. Pas de groupes de pression comme vous, pas de lobbyistes comme vous qui veulent passer leur idéologie et qui n’ont aucune compétence en la matière.
Cessez cette propagande conspirationniste et parlez à votre professionnel de la santé. »

Tel est pris qui croyait prendre. Sans rancune, mais la plupart des professionnels de la santé comme les infirmières refusaient de se faire vacciner, autant en France qu’au Québec. Ici, les hautes autorités ont menacé et réduit au silence ces courageuses et honnêtes infirmières. Parlez-moi de lobbyistes qui veulent passer leur idéologie!

– « Ça dérape ici. »

Je ne saurais dire mieux…

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Pour de plus amples informations et sources:

Front commun contre les vaccins A/H1N1

Front commun pour les vaccins A/H1N1

Métier: Dealer de drogue et manipulateur professionnel

Gouvernements et politiques pour et par les intérêts financiers privés

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Classé dans Actualité, François Marginean, santé

La population est considérée comme étant un « ennemi d’État »

François Marginean

Nous avons vu la semaine passée que CANADA Inc., comme toute bonne compagnie privée, a pour importante mission de faire du profit, souvent en extorquant et taxant à mort sa ressource naturelle, la population.

Nous avons aussi vu que cette extraction, ce vampirisme économique se fait souvent au nom de belles prétentions et motivations de façade, comme par exemple, la « sécurité », la « santé », la « démocratie », etc.

Au nom de la sécurité, on va vous taxer de quelques milliards. Au nom de la santé et d’une peur d’un certain H1N1, on va vous inoculer avec des produits non-testés et contenant des ingrédients toxiques, qui n’ont aucune efficacité prouvée à part des croyances aveugles et naïves. Au nom de la démocratie, on va aller bombarder et occuper militairement des pays du Moyen-Orient où on a déjà entrainé la mort de 1.3 million d’Irakiens et des dizaines de milliers d’autres en Afghanistan. Un génocide. Et un biocide: on a contaminé la place avec de l’uranium appauvri qui sert à fabriquer des armes dont on se sert pour libérer les gens de ces pays, un truc radioactif pour au moins 4.5 milliards d’années. Tout ce qui a de plus humain; à la fine pointe de l’humanité.

Des « guerres humanitaires », sorties tout droit du dictionnaire des plus fameux oxymores de nos temps dits « modernes ». Dans le temps des barbares, on se battait avec des massues. Dans nos temps barbares modernes, on se bat avec des massues nucléaires. C’est beau l’évolution. Des guerres d’agression – anciennement punies par les tribunaux de Nuremberg comme constituant le « crime suprême » international, parce que ce crime renfermait tous les autres – sont devenues des guerres « préventives ».

Peut importe l’étiquette qu’on utilise pour masquer la réalité, le résultat sur le terrain est le même. La souffrance, signe qui avertit d’une fausse motivation, d’une pensée erronée, d’un faux calcul de satisfaction, inharmonieux et déphasé du sens de la vie. Cette guerre préventive est menée sur le plan physique est aussi menée insidieusement sur le plan psychologique et mental. Une guerre est menée contre notre humanité, pour contrôler ce qu’on pense. Les frontières de ce qui est acceptable de penser, de débattre et de questionner sont établies pour vous. C’est le conditionnement de masse des masses, l’influence de l’opinion publique, la manufacture du consentement, le contrôle du paradigme de pensée, tels que Noam Chomsky le décrivait ou mieux encore, tel que Edward Bernays le préconisait, celui qu’on a surnommé « le père de la propagande ».

Ceci étant dit, voyons la suite des évènements suite à ce que nous avons vu la semaine passée, avec la venue de ces nouvelles mesures de sécurité complètement inutiles, mais qui devront néanmoins être payées par les voyageurs, à leur détriment (implémentation d’un État policier, exposition à une irradiation potentiellement dangereuse pour la santé, atteinte directe à son droit fondamental à la vie privée et liberté).

Cette semaine, nous apprenons que les États-Unis vont déterminer qui pourront embarquer sur un avion… ou pas. « Commençant en décembre », décrit l’article du Montreal Gazette, « certains passagers sur des vols commerciaux canadiens volant vers, ou en provenance des États-Unis, ou même seulement en transit au-dessus du territoire américain sans y atterrir, ne seront pas autorisés à monter à bord de l’avion avant d’avoir reçu la permission du département de la Sécurité intérieure des États-Unis (U.S. Department of Homeland Security) après avoir déterminé qu’ils ne sont pas des terroristes ».

« Secure Flight, la plus récente arme dans la guerre américaine contre le terrorisme, donne aux États-Unis des pouvoirs sans précédent sur quiconque veut prendre un vol qui passe à travers l’espace aérien de ce pays ». Une autre preuve tangible que notre souveraineté est dissoute dans l’Union nord-américaine. Nous ne sommes plus maitre chez soi.

« Sous ce programme, Secure Flight, les compagnies aériennes canadiennes vont transférer les informations personnelles des voyageurs au département de la Sécurité intérieure des États-Unis, préférablement 72 heures avant le décollage ». Ensuite, l’agence nationale américaine de sécurité dans les transports (TSA) utilisera Infoglide, un programme d’identification complexe pour trouver et regrouper de l’information provenant de plusieurs sources, pour vérifier l’identité des passagers.

« Si nécessaire, les analystes de la TSA vérifieront d’autres banques de données classifiée secrètes ou publiques sur le terrorisme du gouvernement, de la police et des services du renseignement, incluant les bases de données du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, du département de la Défense, du Centre national du contre-terrorisme et du FBI », tel que noté dans le document gouvernemental qui définit le programme Secure Flight.

Et après les scanneurs corporels, la dissolution de vos droits et libertés fondamentaux, va venir la prochaine version de l’État policier sous forme de scanneurs de la pensée, le règne où les machines vont devenir jugent de nos intentions et pensées, une technologie qui sera installée en premier dans les aéroports et bientôt un peu partout.

Déjà, ces mesures portent préjudices aux voyageurs et causent bien des malheurs. Elles briment les personnes et font en sorte que ceux qui font vivre l’industrie aérienne et du tourisme, les voyageurs, sont traités comme des criminels pour exercer le droit fondamental au libre déplacement et leur font manquer des vols.

La question de vous empêcher de voyager par des « autorités » américaines est des plus révoltante et insultante. Mais le plus pernicieux, c’est ce transfert arbitraire de données personnelles sans consentement vers des entités étrangères à l’extérieur du pays qui sont complètement incontrôlables et d’une transparence plutôt opaque.

À ces inquiétudes pressantes, s’ajoute le fait que le président Barack Obama vient de nommer à la tête de la TSA un ancien officiel militaire du renseignement. Sous le commandement de Robert Harding, la TSA, qui est responsable de la sécurité dans les aéroports américains suite au 9/11, sera probablement encore plus militarisée et transformée en une opération du renseignement. Cette nomination par Obama d’un ancien général de l’armée pour gérer la TSA indique que le gouvernement a un désir grandissant de militariser les aéroports civils.

Dans le passé, Robert Harding a travaillé comme adjoint au service de renseignement de l’Armée US G2. Il était responsable de la planification et de l’exécution des programmes du renseignement. De 1997 à 2000, il fut le directeur des opérations pour la DIA (Defense Intelligence Agency) et il a rempli les fonctions d’officier senior du renseignement humain au département de la Défense.

Avant de travailler pour la DIA, Harding a servi pour J2, Intelligence Directorate, United States Southern Command, sous le général Barry McCaffrey et Wes Clark en tant que chef du renseignement. Il a aussi dirigé le renseignement avec le Joint Interagency Task Force dans la pseudo guerre contre la drogue. Entre 2003 et 2009, Harding était un consultant auprès du gouvernement sur le renseignement humain et autres domaines connexes.

La DIA, la CIA, et la NSA ne sont que sélectivement soumis à l’examen du Congrès américain. La transparence y est aussi fréquente que l’honnêteté des politiciens. Sous le règne de Bush, la DIA fut infiltrée par les néo-conservateurs et en 2004, un analyste de la DIA a révélé à quel point l’agence était compromise. Cette histoire a d’ailleurs fait l’objet d’une enquête du FBI à propos de l’espionnage israélien. Cette infiltration a fait en sorte que l’Office of Special Plans, dirigée par Douglas Feith à ce moment-là, a mené à l’invasion de l’Irak basé sur de fausses informations et faux prétextes.

Il y a de ces signaux, des symptômes, qu’on ne peut ignorer qu’à notre propre risque. L’Histoire se répète.

Un autre de ces signes qui devraient attirer notre attention, c’est le nombre d’armes à feu vendues l’année dernière aux États-Unis qui en hausse vertigineuse. Ne paniquons pas, il n’y aura pas plus de tueries et de crimes causés par arme à feu, les statistiques indiquent le contraire. Ces ventes d’armes à feu ont une tout autre signification.

Les statistiques pour l’année 2009, publiées par le National Instant Criminal Background Check System (NICS) du FBI, montrent une augmentation de 10% du nombre d’armes à feu vendues par rapport à 2008; totalisant plus de 14 millions de fusils vendus.

Pour mettre cela en perspective, c’est plus d’armes à feu que le nombre de soldats actifs des 21 premières armées du monde combinées.

Lorsque les gouvernements nous perçoivent comme étant la menace, l’ennemi à surveiller, il y a fort à parier que la population commence à comprendre que l’ennemi qui en veut vraiment à ses droits et libertés, à sa vie privée et son libre mouvement, est précisément ces gouvernements hors de contrôle.

Dès lors, toute notion de sécurité apportée par ces gouvernements est futile, en plus d’être dangereusement et gravement illusoire.

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Classé dans Actualité, François Marginean

Gouvernements et politiques pour et par les intérêts financiers privés

Ploutocratie n. f. (gr. Ploutos, richesse, et kratos, pouvoir). Gouvernement où le pouvoir appartient aux classes riches.

Fascisme n. m. (it. Fascismo). Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé par Mussolini sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme. Doctrine et pratiques visant à établir un régime hiérarchisé et totalitaire.

A/H1N1, l’OMS & les compagnies pharmaceutiques

Absolument incroyable, mais parfaitement prévisible. Les compagnies pharmaceutiques ont manipulé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour abaisser sa définition d’une pandémie afin qu’ils puissent profiter financièrement de la propagation de la grippe porcine. La charge provient d’une audience d’enquête du Conseil d’Europe sur la manière dont la « pandémie » a été gérée et est, par ailleurs, fortement rejetée par l’OMS.

Les critères pour déclarer une pandémie d’influenza H1N1 ont été modifiés à la baisse tout juste quelques semaines avant que l’OMS annonce qu’il y avait une pandémie à l’échelle de la planète.

Les critiques soutiennent que cette décision a été le résultat de l’influence des compagnies pharmaceutiques, désespérées de rentabiliser les milliards de dollars qu’elles avaient investi dans la recherche et le développement de vaccins contre-pandémies après la peur de la grippe aviaire de 2006 et 2007.

La conséquence est que des millions de personnes ont été vaccinées contre une maladie bien bénigne; et cet argent aurait pu être utilisé pour traiter et aider des gens dans le besoin. Seulement qu’au Québec, cette fausse campagne contre le A/H1N1 nous aura coûté plus de 200 millions de dollars.

La grippe saisonnière tue annuellement entre 250 000 et 500 000 personnes, en moyenne. La grippe du A/H1N1 a tué jusqu’à date 14 000 personnes dans le monde. Pandémie? Mortelle?

Les gouvernements tentent maintenant de se débarrasser de leurs vaccins qu’ils avaient commandés durant la vague d’hystérie et certains sont mêmes à considérer de les donner!

Un scientifique travaillant pour l’OMS a témoigné durant les audiences européennes menées à Strasbourg, en France, que la pandémie faisait partie d’une campagne d’angoisse exagérée, en collusion avec de majeures compagnies pharmaceutiques pour augmenter les profits pour les manufacturiers de vaccins.

Fin de la république des États-Unis

Les corporations peuvent maintenant acheter les politiciens légalement aux États-Unis. Un jugement rendu par la Cour suprême des États-Unis autorise maintenant les corporations de financer autant qu’elles le désirent, sans aucune limite, les politiciens à Washington. On vient tout simplement légaliser l’achat de la politique par le secteur privé. Le contrôle du pays et de la politique passe ainsi à des compagnies privées. En d’autres mots, les compagnies viennent de recevoir le statut de « personne naturelle », comme nous possédons. Donc, une entité fictive, une corporation, qui est immortelle qui et peut posséder des moyens infiniment plus puissants que ceux d’un homme ou d’une femme en chair en os comme vous et moi, peuvent maintenant utiliser leurs moyens pour influencer et financer la politique des États-Unis.

C’est la fin des États-Unis. Et c’est le début du fascisme pur et simple. Mussolini définissait le fascisme exactement de cette façon: l’union, la fusion du gouvernement avec les corporations.

En réalité, ça fait des années que le secteur privé, le complexe militaro-industriel, le secteur bancaire et financier, contrôlent les États-Unis de facto. Maintenant, c’est officialisé, légalisé, directement dans notre visage.

Bienvenue dans cette nouvelle ère de la montée officielle du fascisme en puissance.

Pendant ce temps, à Guantanamo…

La Cour a décidé, encore aux États-Unis, que les détenus à Guantanamo ne sont pas des « personnes », sous la loi américaine.

Mais les corporations le sont!?!?!?!

Les passagers aériens n’ont « aucun droit » de refuser les scanners corporels en Angleterre

Les passagers voulant voyager par avion n’auront aucun droit de refuser les fouilles virtuelles par scanner corporel lorsque ces appareils seront introduits à l’aéroport de Heathrow la semaine prochaine, ont confirmé des ministres. L’option de subir une fouille corporelle à la main telle qu’offerte dans les aéroports américains ne sera pas disponible en Angleterre; ce qui constitue une brèche béante dans le droit à la vie privée sous l’Acte des Droits Humains.

Haïti et le racket de la protection occidentale et corporative

Pour chaque dollar des payeurs de taxes que le gouvernement américain a décidé de déployer pour aider Haïti, seulement environ 1 cent est pour Haïti. Pour chaque dollar d’aide humanitaire que les Américains dépensent, 40 cents vont à l’appareil militaire US, payer pour la sécurité, les recherches et les équipes de secours, incluant le navire hôpital de la Navy USNS Comfort. Un autre 36 cents va au financement de l’assistance d’urgence de la US AID. Uniquement 10 cents ont déjà été dépensés pour de la nourriture.

Le président vénézuelien Hugo Chavez a annoncé qu’il effaçait la dette qu’Haïti avait encourue envers le Vénézuela pour du pétrole.

Il demeure que selon les informations disponibles, Haïti dispose de réserves de pétrole encore plus importantes que le Vénézuela, ainsi que de l’or et de l’iridium. Les compagnies minières attendaient un bon prétexte pour pouvoir mettre le pied sur l’île depuis quelques années déjà. Cela explique peut-être l’occupation/invasion de cette nation par les forces de l’ONU et des États-Unis. L’Union Européenne va aussi envoyer sa police à Port-au-Prince.

Les troupes des Nations Unies ont par ailleurs utilisé du poivre de Cayenne contre une foule d’Haïtiens affamés qui faisaient la queue pour recevoir de la nourriture dans le camps monté sur la place présidentielle. « Ils ne sont pas violents, seulement que désespérés. Ils ne veulent que manger » a déclaré Fernando Soares, un colonel de l’armée brésilienne. « Le problème est qu’il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde ».

Et voilà pour les opérations de relations publiques et de photos montrant l’armée US distribuant de la nourriture et du réconfort pour les gens désespérés. Cette occupation n’est qu’une main mise militaire sur Haïti ultimement pour le profit corporatif provenant des riches ressources en pétrole, or et autres minéraux.

Conclusion

Allons-nous, collectivement, avoir la sagesse et le courage de reconnaître la face de bête, maintenant qu’elle montre son visage sous différentes formes dans notre réalité; ou allons-nous ignorer les signes des temps comme l’ont fait les Allemands, les Italiens et le reste de la communauté internationales il y a quelques générations à peine, par indifférence et naïveté?

Les yeux de l’Histoire sont rivés sur nous…

François Marginean

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Dr Teresa

  teresa-forcades

Ayant des problèmes de virus sur mon ordi – rendu au garage – je vous offre l’article sans trop de peaufinage.  

C’est tout un personnage. Donnez-vous la peine d’écouter la vidéo de 54 minutes. Très articulée la religieuse et j’ai fait exprès  pour flanquer une photo des dernières secondes de la vidéo où sont indiquées  ses références de CV. Au cas où vous auriez des doutes.

J’ai eu grande envie de l’intituler Teresa 1,  pour la simple raison qu’après l’avoir écoutée, je me suis demandé quel était le féminin de pape. Elle mériterait d’accéder…

 

L’origine des vaccins contre la grippe saisonnière et la grippe A/H1N1

 

L’ORIGINE DES VACCINS CONTRE LA GRIPPE SAISONNIERE ET LA GRIPPE A/ H1N1, SES RAMIFICATIONS POLITIQUES ET JURIDIQUES

 Basé sur l’exposé oral du 23 septembre 2009 du médecin Teresa Forcades, soeur bénédictine du monastère de Sant Benet, Montserrat, Barcelone, Espagne. Un obus a été lancé du haut de mes chères montagnes Pyrénées en Catalogne par Teresa Forcades, soeur bénédictine de Montserrat (signifiant montagne en dents de scie en Catalan) et docteur spécialisée en médecine interne sur l’origine des actuels vaccins contre la grippe saisonnière et le H1N1 (grippe de type A). Ces derniers seront bientôt inoculés à des millions de personnes dans le monde de manière plutôt forcée. Notre histoire débute avec la société pharmaceutique Baxter qui a livré 72 kilos de matériel vaccinal fin janvier 2009 à sa succursale en Autriche pour être distribué à 16 laboratoires en Autriche et dans les pays voisins, la République tchèque, la Slovénie et l’Allemagne afin de préparer les vaccins antigrippaux annuels. Février 2009: alors qu’il préparait les vaccins antigrippaux de cette année, un laborantin méticuleux du laboratoire Biotest en République tchèque décida de pratiquer un test de sécurité supplémentaire sur ces derniers avant leur commercialisation. Il inocula les vaccins sur des furets. Les furets ne tombèrent pas malades ils moururent tout simplement. Ils moururent tous. Pouf! Notre technicien de laboratoire tchèque questionna donc Baxter sur le contenu du matériel vaccinal qui leur avait été envoyé pour les vaccins antigrippaux. Le matériel vaccinal comportait deux virus actifs, le premier étant celui de la grippe aviaire de 2005 (avec une virulence très élevée et une contagiosité faible), le second étant celui de la grippe saisonnière (avec une contagiosité très élevée et une virulence faible). Les deux virus avaient été mélangés dans le matériel vaccinal de Baxter provoquant ainsi une forte probabilité de virus recombiné à savoir la création d’un nouveau virus. Baxter a officiellement reconnu les faits du mélange des deux virus actifs. Il semble improbable que le mélange soit survenu par hasard compte tenu du niveau élevé de sécurité biosanitaire (le niveau P4 étant le plus élevé) des laboratoires manipulant des virus actifs. Lors de la préparation de vaccins, les virus actifs sont atténués au moyen d’une radiation mais il subsiste toujours quelques reliquats de virus actifs. Notre laborantin tchèque alerta une journaliste de son pays, Jane Bürgermeister qui demanda des explications auprès de Baxter, de l’OMS (Organisme Mondial de la Santé) et d’autres autorités. A la suite de deux cas de la “nouvelle grippe” (H1N1/A) déclarés en Californie le 17 avril 2009, Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS a prononcé la “nouvelle grippe” (H1N1/A) épidémique et l’a placée à la phase cinq de son niveau d’alerte. La phase cinq du niveau d’alerte signifie que les pays membres de l’OMS recommandent à leurs citoyens d’être vaccinés. Ils vous préviennent des dangers de la grippe et vous proposent un programme de vaccination. Libre à vous de dire merci ou non merci.

Le 11 juin 2009, Margaret Chan a déclaré la “nouvelle grippe” (H1N1/A) pandémique. Comment est-il possible que dans l’espace de moins de deux mois une “nouvelle grippe” (H1N1/A) faiblement létale devienne pandémique? En mai 2009, l’OMS a modifié sa définition de la pandémie. Avant mai 2009 une maladie ne pouvait être déclarée pandémique par l’OMS que si elle était à la fois très contagieuse ET très létale. Après mai 2009, il n’est plus nécessaire qu’une maladie soit très létale pour être déclarée pandémique. Tenant compte d’une définition aussi ridicule, nous pouvons avoir une pandémie chaque année au grand bonheur des grosses sociétés pharmaceutiques. Une fois déclarée la pandémie, le niveau d’alerte le plus élevé est atteint à savoir la phase six. A la phase six des recommandations ne sont plus émises, mais des ordres sont donnés à tous les pays membres de l’OMS pour une vaccination obligatoire. Si ces ordres ne sont pas respectés, les citoyens de ces pays doivent alors recevoir une amende (1000 dollars par jour sans vaccination dans l’Etat du Massachusetts) et susceptibles de l’incarcération. Un autre moyen de pression administrative est celui du licenciement du personnel d’entreprise refusant les vaccins antigrippaux actuels. Cela a déjà été le cas aux Etats Unis mais également en Angleterre et en France. Désormais, nous n’avons plus affaire à un virus de la grippe bénin, le H1N1/A mais également à des vaccins contre la grippe saisonnière et contre le H1N1/A dont les conséquences peuvent s’avérer mortelles compte tenu du fiasco de Baxter et des intérêts personnels de l’OMS. Si le laborantin du laboratoire Biotest n’avait pas fait une telle découverte, la pandémie H1N1/A serait devenue une horrible réalité. Malheureusement, les efforts de Jane Bürgermeister pour prévenir des dangers réels de nos vaccins antigrippaux actuels sont passés inaperçus aux yeux de la presse mondiale. Barrière linguistique? Trop d’intérêts politiques et économiques en jeu? Les deux? Les vaccins antigrippaux de cette année présenteront trois nouveautés; 1. Les vaccins antigrippaux fabriqués à partir de virus actifs seront administrés en trois doses. La première dose correspond au vaccin contre la grippe saisonnière, la deuxième et la troisième dose correspondent au vaccin H1N1/ A. Les effets secondaires seront donc triplés. Auparavant, les personnes ne recevaient qu’une seule dose de vaccin antigrippal. Désormais, elles recevront trois doses par an et ne pourront pas dire non merci. 2. Des adjuvants tels que l’ASO3 qui renferme du Squalene (cf. le syndrome de la guerre du Golfe) sont ajoutés pour déclencher une réponse immunitaire dix fois supérieure à une réponse immunitaire sans adjuvants. Etant donné que des millions de vaccins antigrippaux sont préparés, les sociétés pharmaceutiques justifient l’utilisation d’adjuvants pour pouvoir faire face à la demande des pays du tiers monde. Le recours aux adjuvants (excitateurs artificiels du système immunitaire) permet aux sociétés pharmaceutiques d’utiliser moins d’antigènes (excitateurs naturels du système immunitaire) et de faire des économies. L’ajout d’adjuvants fournis pas la société Glaxo-Smith-Kline a été dénoncé le mois dernier par le syndicat national des infirmières de France. Le thimérosal, conservateur non mentionné par Teresa Forcades est également présent dans les vaccins antigrippaux. 3. Les sociétés pharmaceutiques obligées de produire des millions et des millions de doses de vaccins dans un délai très court (NB: nous avons une pandémie) exigent une immunité juridique pour tous les effets secondaires graves résultant de la vaccination. Selon Teresa Forcades, nous aurions assisté à une véritable pandémie avec des personnes mourant comme des mouches si un technicien de laboratoire tchèque n’avait pas découvert fortuitement que les vaccins antigrippaux étaient contaminés. Compte tenu des faits précédemment énoncés, le danger des vaccins antigrippaux actuels est réel. Le danger ne provient pas du virus de la grippe actuel. Si la population non vaccinée commence à mourir comme des mouches à cause du virus actuel de la grippe cela signifiera que ce virus a muté. Dans un tel cas les vaccins antigrippaux actuels seront toujours inefficaces et il faudra inventer un autre vaccin de préférence non contaminé et sans adjuvants. Au vu de tous ces faits, il est inadmissible que l’OMS exerce une telle législation coercitive. Il est de notre devoir de résister et de dénoncer une telle ineptie. Les personnes ne devraient pas être vaccinées contre la grippe cette année. Si elles décident de le faire elles devraient être dédommagées pour tous effets secondaires graves résultant de la vaccination.

Mon fils a déjà plongé dans les affres de l’autisme après avoir reçu deux doses de vaccin antigrippal renfermant du thimérosal. Je ne vais pas le laisser replonger maintenant qu’il va si bien.

Christine Roffi Auteur: traductrice freelance, fondatrice de Wines for Autism et maman de deux magnifiques enfants victimes des effets secondaires des vaccins. http://www.languagerescue.com http://www.winesforautism (under construction)

 To join my facebook group: http://www.facebook.com/group.php? gid=116736403749&ref=mf

http://www.vimeo.com/7298827

 

UNE BENEDICTINE SUR LE H1N1 (ru, 7.11.2009). Soeur Teresa Forcades i Vila OSB, Bénédictine au célèbre monastère de Montserrat près de Madrid, docteur en médecine, parle de la grippe A (H1N1) dans une interview où elle lance un appel pour une approche sereine de la maladie en insistant sur le droit des citoyens de refuser de se faire vacciner contre celle-ci.
Voici une transcription du texte, selon El Periódico de Catalunya du 7 oct. 2009 :
»Que fait une religieuse qui parle sur l’Internet des dangers du vaccin de la grippe A ?
– Notre règlement impose cinq heures de prière et six heures de travail. Ora et labora.
Je consacre une partie de mes heures de travail à la recherche médicale. Je suis docteur en médecine et j’ai publié en 2006 un essai, ‘Crimes and Abuses of the Pharmaceutical Industry.’
Quand avez-vous décidé qu’il vous fallait parler de la grippe A ? – En mai de cette année on m’a demandé de faire une conférence sur le vaccin du papillomavirus et j’ai été très frappée par l’absence de références scientifiques dans les recommandations officielles. Quelques jours plus tard, j’ai parlé sur TV-3 de ce vaccin et depuis j’ai des demandes pour m’exprimer sur le vaccin de la grippe A.
L’Organisation Mondiale de la Santé n’est pas digne de confiance ?

 – Je ne comprends pas les motifs qui ont conduit l’OMS à agir d’une façon aussi absurde.
Absurde ?

–  Oui. En mai dernier, l’OMS a changé la définition officielle d’une pandémie – elle est passée d’un définition logique (une pandémie est une contagion à l’échelle mondiale avec un taux de mortalité élevé) à une définition illogique (une pandémie est une contagion à l’échelle mondiale).
Quelles sont les conséquences de ce changement ?

 – Sous cette nouvelle définition de la “pandémie”, la grippe annuelle (saisonnière) correspond largement à ces conditions. Allons-nous lancer une alerte sanitaire mondiale à chaque retour de l’automne ? En plus de cette absurdité d’un point de vue scientifique, cela implique de graves conséquences financières et politiques.
Vous ne faites pas confiance à ce vaccin. Pourquoi ?

 – Ce vaccin contient des adjuvants si puissants qu’ils peuvent amener la réponse immunitaire normale à s’accroître d’un facteur 10. De plus, deux doses sont recommandées, à prendre après l’injection contre la grippe saisonnière qui elle aussi contient des adjuvants, certes moins puissants. Jamais ces substances n’ont été auparavant injectées trois fois de suite dans la population, en commençant par les enfants, les malades chroniques et les femmes enceintes.
– Quels effets peuvent en résulter ?

 – La stimulation artificielle du système immunitaire peut provoquer des maladies auto-immunes.
– C’est-à-dire ?

-La même conception de deux des vaccins qui ont déjà été approuvés en Europe (Pandemrix et Focetra) indique que l’on peut s’attendre que pour chaque million de personnes vaccinées, 99 feront l’expérience d’une paralysie évolutive connue sous le nom de syndrome de Guillain-Barré.
Si cela se produit, les compagnies pharmaceutiques seront poursuivies…

 – Mais aux U.S.A un décret déjà approuvé exempte les politiciens et les compagnies de toute poursuite.
Suggérez-vous que l’action des cartels pharmaceutiques est irresponsable ?

 – Ils n’ont œuvré que pour leurs intérêts.
Quelqu’un peut-il être forcé de se vacciner ?

– En 2007 l’OMS a pris un arrêté qui établit l’exception. Dans tous les cas l’OMS ne donne que des recommandations, sauf dans un seul cas où elle peut alors donner des ordres qui outrepassent la souveraineté des pays membres.
Dans le cas d’une pandémie ?

 – Exactement. En 2007, l’OMS a pris un arrêté qui en cas de pandémie lui donne légalement la possibilité de contraindre les pays membres de vacciner entièrement ou en partie leur population. Les gouvernements de ces pays seraient obligés alors d’imposer des amendes ou autres pénalités aux individus qui refuseraient de se faire vacciner.
Croyez-vous aux conspirations?

– Je pense qu’il y a des intérêts en jeu qui ne sont pas bons pour la population. Comment peut-on justifier l’argent investi dans l’achat des vaccins de la grippe A quand celle-ci est moins virulente que la grippe saisonnière ? Dépenser autant d’argent pour des vaccins et d’autres mesures préventives sans références scientifiques suffisantes est un scandale et nous devrions réclamer des comptes.
Que pensent vos consoeurs religieuses de votre site et de vos déclarations ?

Une sœur âgée de près de 90 ans a formulé une objection, disant que la grippe A était un sujet très grave et que je ne pouvais pas me prononcer contre le vaccin sans avoir de très solides arguments.
Et alors?

 – Je lui ai passé mon rapport. Après l’avoir lu, elle s’est approchée de moi après les Vêpres et m’a juste dit : “Compris”.
Avez-vous peur?

 – Parfois

Priez-vous beaucoup?

 – Autant que je peux. »
Voir aussi le nouveau site de Sœur Teresa OSB

http://www.catalunyareligio.cat, avec une vidéo remarquable du 23.9.2009 concernant tous les aspects de cette soi-dite ‘pandémie’, médicaux et politiques (en espagnol, sous-titré en anglais).

Cette Bénédictine n’a pas froid aux yeux.

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=515748

P.S. Si vous écoutez la vidéo, vous saisirez mieux le message: Soeur Teresa nous indique que nous sommes passés tout près d’une réelle pandémie et elle ne comprend pas l’erreur du laboratoire Baxter, ces laboratoires ayant des niveaux de sécurité très spécifiques.

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Classé dans Actualité, Gaëtan Pelletier

Front commun pour les vaccins A/H1N1

Swine Flu Mortality

Rendons à César ce qui lui appartient. Nous devons nous incliner bien bas de respect et d’admiration devant une des plus impressionnante campagne de relation publique menée au Québec. Ce n’est plus qu’une simple campagne de vaccination que nous vivons, mais bel et bien un moment historique hors pair. Tel qu’annoncé partout dans les médias du Québec, nous sommes témoins de LA plus grande campagne de vaccination de l’histoire du Québec, un évènement à célébrer, un moment historique magique à vivre. D’ailleurs, apparemment que le comité qui rédige le Livre de record Guinness ait été contacté pour homologuer ce record inédit qui nous rend si fier.

Bien que le gouvernement du Québec se disait inquiet des très bas taux d’intention des gens de se faire vacciner il y a quelques semaines, ce problème est dorénavant chose du passé grâce à cette campagne de relation publique du tonnerre. Il aura suffit de montrer à la population toujours proie facile de la peur et la panique quelques images d’un jeune garçon de 13 ans qui aurait été foudroyé par le virus H1N1. Génial. Peut importe si le garçon n’était pas réellement mort du virus H1N1, mais bien d’une méningite, comme le rapportait le Dr Alain Poirier quelques jours plus tard, lors de l’émission 24 heures en 60 minutes, animée par Anne-Marie Dussault.

Superbe travail encore une fois de la part des médias qui ont été rapides pour semer la panique, mais bien lents à rectifier la réelle cause de la mort. Peut importe, comme le disait le père des relations publiques et de la publicité, Edward Bernays, on ne convainc pas les gens avec des discours rationnels, mais bien par les émotions, ce qui est de loin le plus efficace. Un coup l’image imprimée dans l’esprit des gens, entourée d’une aura de peur et de panique, même une admission de la part des médias que le garçon n’était pas mort du H1N1, mais bien d’une méningite, n’arrivera pas à déloger la première impression qui est pourtant fausse.

Résultat: plus de 80% de la population québécoise dit maintenant vouloir se faire vacciner. Cela ne s’appelle pas du contrôle des masses, mais bien une campagne de protection de la population par des autorités extrêmement soucieuse de notre santé. Nous devrions en être reconnaissant. Devant l’ennemi, nous devons être des patriotes et prendre une injection au nom de la nation, peut importe nos soucis et préoccupations concernant l’innocuité de ces vaccins.

De toute façon, merci encore une fois aux médias et aux autorités, nous savons maintenant que la question de l’innocuité et de l’efficacité des vaccins A/H1N1 est réglée une fois pour toute. Si on nous dit qu’ils sont sécuritaires et la seule façon de combattre le virus extrémiste, nous devrions nous la fermer et faire tout ce que les autorités nous disent de faire.

Qui suis-je pour décider de ma propre santé et celle des autres? Je ne suis pas un médecin, ni un expert. Je n’ai pas un mot à dire concernant ce qui entre dans mon corps. Si le gouvernement et l’OMS disent qu’il y a urgence, il est bien normal que le bien public passe en premier de tout, quitte à devoir injecter des substances toxiques dans mon corps, sans mon consentement et octroyer des pouvoirs inédits aux autorités, allant même jusqu’à contrevenir à la Charte des droits et libertés. C’est pour notre bien, pour nous protéger. C’est par amour des autres qu’on doit prendre une chance de jouer à la roulette russe avec sa santé. Il serait bien narcissique, ultra individualiste et égoïste de refuser. Et j’aime jouer. Surtout qu’avec les vaccins H1N1, nous avons 14 fois plus de chance de gagner qu’à la 6/49! On peut se mériter un superbe syndrome Guillain Barré à cette loterie toute spéciale. À gagner: effets secondaires RARES dû à des ingrédients de vaccin que les autorités ont approuvés.

En fait, la question cruciale dont on devrait tous se préoccuper jour et nuit est de savoir comment mettre les mains sur une de ces doses de super protection contre le virus envahisseur. Mais Yves Bolduc, a déclaré qu’il n’y aurait plus de passe droit au Québec, il faudra attendre son tour. À nous de gérer notre sentiment d’insécurité si on a la sensation de rareté des vaccins et d’avoir à attendre son tour. C’est un mal pour un bien; cela augmente notre désir d’avoir notre dose. Notre tour viendra. C’est comme si c’était « une chance », de gagner le gros lot. L’effet de « rareté » est donc une autre superbe facette de cette campagne de vaccination (la plus grande de l’histoire du Québec, faut-il le répéter). Peu importe que le Globe and Mail ait révélé que des millions de doses du vaccin H1N1 dorment dans des entrepôts.

Et des chanceux, il va y en avoir. Rien à voir, cependant, avec le fait qu’on vaccine les gens depuis environ deux semaines puis que tout d’un coup, comme par enchantement, les urgences sont débordées de cas de grippe H1N1. Ne soyons pas paranoïaques et comme les complotistes, que nous suspectons d’ailleurs d’être des extrémistes affiliés avec l’Al Qaïda.

Si vous entendez de la bouche d’un de ces extrémistes anti-vaccins que les effets secondaires du vaccin H1N1 commencent à sortir suite aux débuts de la vaccination de masse, nous pouvons nous rassurer car les autorités nient que le vaccin puisse être en cause. Ils nous expliquent que c’est le virus A/H1N1 qui tue, puisque le vaccin n’est pas effectif avant au moins 10 jours. Cela n’est pas une raison de croire que c’est une manière de masquer les effets dévastateurs qui pourraient survenir après vaccination.

Ne croyez pas à tout ce qui est écrit sur Internet. Ce n’est pas parce qu’on vous montre des vidéos YouTube d’une jeune meneuse de claques, par exemple, qui a eu des effets secondaires graves après la vaccination contre la grippe, que cela signifie que ce sera pareil pour nous ou que ce soit réellement relié aux vaccins. Notre confrère a dû se méprendre lui aussi; il n’y a certainement pas lieu de s’inquiéter.

Il faut le faire pour protéger la santé des autres.

Ce n’est pas les morts et les effets secondaires qui se multiplient en Suède qui vont nous arrêter dans cette campagne historique de vaccination de masse dont nous sommes si fiers.

Nous devons aussi souligner l’effort extraordinaire que cette centaine d’employés d’un centre d’hébergement ont déployé pour la protection du public, en dépit d’avoir été victimes d’une erreur dans la préparation du vaccin qu’ils ont reçu qui contenait deux doses d’adjuvant. Deux fois plus de squalène que la dose admise. Sans broncher, ces employés seront revaccinés avec le mélange adéquat pour protéger leur santé et celles des autres.

L’erreur est humaine. C’est exactement ce que les onze enfants de l’Ontario qui ont reçu le double d’une dose recommandée de vaccin H1N1 par une infirmière devront comprendre. Cette dernière continue toujours à ce jour de « protéger » la population.

Voilà que de bonnes nouvelles.

Et il a été confirmé, une fois qu’il a été documenté que ce virus A/H1N1 avait un taux très bas de mortalité, que l’OMS a changé sa définition d’une « pandémie » au mois de mai 2009, pour laisser tomber le besoin d’avoir un haut taux de mortalité et ainsi déclarer la pandémie de toute façon un mois plus tard, en juin. Et oui, cela leur donne le pouvoir de donner des ordres aux autorités de la santé de tous les pays membres de l’ONU pour des vaccinations obligatoires avec des amendes punitives et des quarantaines pour les extrémistes anti-vaccins. Mais ce n’est que par amour, pour nous forcer à protéger notre santé. Quel autre motif un organisme comme l’OMS pourrait possiblement avoir? Au lieu d’être parano, on devrait être plein de gratitude, cesser tout ce questionnement et faire tout ce qu’ils disent.

Et lorsqu’en janvier dernier, un manufacturier officiellement désigné pour fabriquer des vaccins contre le H1N1 admettait avoir fait une erreur ayant résulté en la production et livraison de larges quantités de matériel pour fabriquer des vaccins contre la grippe saisonnière qui s’était avéré mortel dans des tests sur animaux et contenait des virus vivants hautement contagieux, cela n’était qu’un exemple isolé d’une erreur. Il n’y a absolument rien là d’inquiétant. Il n’y a pas de temps à perdre pour se demander comment une telle « erreur » a pu se produire sous le protocole de sécurité le plus avancé qui existe, mis en place exactement pour rendre ce type d’erreur complètement impossible. On fait tous des erreurs, n’est-ce pas? Pardonner et oublier. Je suis certain que rien de tel ne se reproduira.

D’accord, peut-être bien que les gouvernements ont octroyé une complète immunité juridique aux manufacturiers pharmaceutiques, les protégeant de toutes poursuites judiciaires en cas de dommages et d’effets secondaires indésirables, les ont laissé utiliser des additifs non testés et les ont exemptés des tests usuels d’innocuité. Mais ils ne prennent de tels risques que parce qu’ils nous aiment tellement et qu’ils veulent se précipiter pour nous protéger contre cet horrible virus de l’influenza terroriste que la vaste majorité du monde prend quelques jours d’inconfort pour s’en remettre.

Si le seul moyen de nous protéger est de nous exposer à tous ces ingrédients qui peuvent nous endommager de façon permanente et même nous tuer, et bien, les autorités ne vont pas laisser ces inquiétudes pour la vie humaine être dans le chemin de notre protection. On est prêt à prendre la chance de nous rendre malade et nous tuer pour nous sauver la vie.

Alors, quelle différence cela fait-il de savoir ce qu’il y a dans ces vaccins ou pas; ou s’ils ont été testés ou pas? L’important est d’avoir une entière confiance envers le gouvernement pour prendre soin de nous.

Cela rend humble de savoir que tant de personnes puissantes sont si intensément concernées à propos de notre santé et notre bien-être qu’ils ne laisseront aucune loi les empêcher d’assurer notre protection.

Donc, entre les pouvoirs confiés à l’OMS durant une pandémie déclarée et les pouvoirs spéciaux conférés à la branche exécutive du gouvernement durant un « état d’urgence » déclaré, la population du monde entier a toutes les raisons de se sentir *super en sécurité*. Je partage certainement ce sentiment.

Pas même besoin de savoir que la vitamine D se révèle être la pierre angulaire pour combattre les rhumes et grippes saisonnières. Santé Canada va probablement perdre son temps à enquêter sur le rôle de la vitamine D dans la protection contre ces problème de la santé qui nous affectent tous chaque hivers, alors que nous sommes majoritairement déficient en vitamine D, qui est produite dans la peau avec l’action du soleil.

Je ne peux qu’espérer et prier, alors que cette merveilleuse machine de protection nationale et globale pour « prendre soin de nous » se met en route, que les hurluberlus de théoriciens du complot ne vont pas tout ruiner avec leurs outrageuses fantaisies paranoïaques. Donc, sentez-vous libres de faire circuler ce message rassurant autant que possible.

Nous sommes tous ensembles dans cette galère!

François Marginean

Image Flickr: Michæl Paukner

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Métier: Dealer de drogue et manipulateur professionnel

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Il vient un temps où il faut savoir nommer les choses par leur nom et cessez d’avoir peur d’affronter la réalité.

Avant d’engager qui que ce soit, un individu ou une entreprise prendra le temps de prendre connaissance du curriculum et les accomplissements passés de cette personne ou entité avec qui on veut faire affaire pour savoir si elle est digne de confiance et fiable.

S’il en est ainsi pour la plupart des achats et transactions que nous effectuons, il en est certainement de même pour tout ce qui concerne la santé. Nous n’irions pas consulter un charlatan ou un dealer de drogue obscure pour trouver remède à nos maux et pour faire de la prévention visant à maintenir un état de santé optimal. Nous laisserions-nous berner si ce charlatan à la cure miracle facile mais dispendieuse ou notre sympathique mais louche dealer de drogue portaient un sarrau blanc, brassaient des milliards de dollars et se donnaient un air officiel?

Voici une partie de ce qui pourrait apparaître dans le curriculum du complexe pharmaceutique, celui qui demande notre confiance et nos dollars pour prendre soin de notre santé. Je vous demande si cela vous inspire vraiment confiance, si cela leur donne quelque crédibilité que ce soit et si cela représente que quelques incidents rares et isolés, ou s’il s’agit d’un court,  mais non moins éloquent échantillon d’une façon d’opérer et de pratiquer qui est digne du plus pur charlatanisme et de manipulation.

Une glorieuse histoire pharmaceutique et de la mafia médicale

Le géant pharmaceutique Pfizer est condamné à payer $75 millions pour avoir causé la mort d’enfants  lors d’essais de médicaments expérimentaux non approuvés au Nigeria

L’histoire remonte à 1966 alors que Pfizer avait besoin d’un essai sur des humains pour l’approbation de son nouvel antibiotique Trovan. Lorsqu’il y a eu une épidémie de méningite, de choléra et de rougeole éclata à Kano, Nigeria, la compagnie décida de rapidement monter une équipe de recherche et les envoya dans ce pays. Pfizer monta une tente non loin du centre médical où des Docteurs sans Frontières donnaient des soins gratuitement, et recruta 200 enfants pour participer à un essai médical non approuvé. Les parents n’avaient apparemment pas été avertis que des médicaments approuvés étaient distribués quelques mètres plus loin, que leurs enfants étaient inscrits à des essais de médicaments, ou que des études sur animaux avaient suggéré que le Trovan pouvait causer des dommages au foie et aux articulations. Onze de ces enfants en mourront et d’autres subiront des dommages cervicaux et autres effets secondaires débilitants.

Pfizer bat tous les records mondiaux et reçoit la plus haute amende criminelle attribuée à une compagnie pharmaceutique: $1.3 milliard

Ce montant fait partie d’une entente acceptée par la compagnie de dédommagement total de l’ordre de $2.3 milliards, rapporte le Département de la justice américain. Pfizer a été reconnue coupable de « off-label marketing », c’est-à-dire d’avoir vendu quatre de ses médicaments pour des usages différents de ce qui était affiché et approuvé sur les étiquettes de leurs produits. L’enquête a trouvé des évidences démontrant que Pfizer était engagée dans des opérations de pots de vin distribués à des docteurs pour mousser les ventes de neuf médicaments, incluant Viagra et Lipitor. Une raison pour laquelle l’amende est si élevée est que la compagnie avait contrevenu de façon répétitive la loi fédérale avec sa promotion de médicaments pour des usages non autorisés.

Merck créé un faux journal médical académique

Merck a inventé un journal à l’apparence réelle, revue par les pairs, dans lequel la compagnie publiait des données et rapports favorables de ses produits. C’est The Scientist qui a le premier rapporté que le Australasian Journal of Bone and Joint Medicine n’était qu’une façade servant les intérêts de la compagnie pharmaceutique pour faire la promotion frauduleuse de ses médicaments comme le Fosamax qui était ainsi brandi comme étant le plus performant sur le marché.

Quand les labos pharma essaient de dissimuler les effets secondaires de leurs médicaments

Le British Medical Journal revenait récemment sur le scandale du Seroxat en Angleterre et la dissimulation par GlaxoSmithKline des études 329 et 377 qui mettaient en évidence l’inefficacité et surtout la dangerosité du Seroxat pour les enfants de moins de 18 ans. Le labo américain avait dissimulé pendant plusieurs années les résultats de ces études mettant en danger la vie de milliers d’enfants.

Très récemment et dans le même genre, un article du St Petersburg Times révèle comment AstraZeneca essaie de garder secret des documents concernant les effets secondaires du Seroquel, documents qui devraient être rendus publics lors d’audiences à venir devant un tribunal de Floride. Ces documents sont des résultats d’essais cliniques jamais publiés et des lettres de la FDA, l’agence américaine de commercialisation des médicaments.

L’entreprise explique qu’il serait plus prudent pour la santé publique que les patients n’aient pas accès à ces documents. Selon AstraZeneca, la publicité de ces documents mettrait en effet en danger la santé publique en créant une confusion et une inquiétude chez les patients qui pourraient alors interrompre leur traitement sans avoir consulté de praticiens médicales.

Les arguments avancés par AstraZeneca rappellent malheureusement ceux déjà avancés par Eli Lilly lorsque des documents compromettants sur le Zyprexa avaient fui au New York Times et avaient été rendus publics en 2007.

Pour certains observateurs comme le Professeur à l’Université de Brown, David Egilman, les arguments d’AstraZeneca ne sont pas recevables et selon lui le labo ne veut simplement que personne ne soit au courant des effets secondaires de son médicament, ni les patients, ni les docteurs et ni la FDA.

Dans une réponse de AstraZeneca au St Petersburg Times, l’entreprise explique que ces documents n’ont tout d’abord aucune pertinence quant au cas pour lequel ils sont devant le tribunal et explique que les rendre publics pourrait perturber le processus délibératif de la FDA. Des arguments très convaincants…

Ces affaires entament sérieusement l’image et avant tout la confiance que les patients peuvent avoir dans les laboratoires pharmaceutiques. De telles pratiques sont inacceptables et dissimuler les effets secondaires de médicaments reste de toute façon une stratégie à court terme puisque comme ces exemples le montrent les documents compromettants finissent toujours par sortir.

Sources:

Seroquel Trial : Allegations of Sex-for-Secrets ; AZ Wants Papers Sealed”, 17 février 2009

AstraZeneca Wants To Hide Evidence Of Seroquel Problems From Patients, World”, 17 février 2009

Les décès découlant d’erreurs médicales évitables ont plus que doublés durant la dernière décennie

Des erreurs médicales et des infections qui auraient pu être évitées sont responsables de la mort de 200 000 personnes annuellement uniquement aux États-Unis, selon une enquête effectuée par Hearst media corporation.

Eli Lilly & Co. vend des médicaments sachant qu’ils ne peuvent aider

Lilly a poussé certains docteurs à prescrire Zyprexa à des personnes âgées affectées de sénilité, un usage qui n’est pas approuvé pour ce médicament, même si le fabricant avait des preuves qu’il ne fonctionnait pas pour de tels patients, selon des documents internes de la compagnie même.

Merck possédait une liste noire de docteurs critiques

Cette compagnie internationale tenait une liste de docteurs qui devaient être « neutralisés », ou discrédités pour avoir critiqué Vioxx, un médicament maintenant retiré du marché pour avoir causé la mort de plus de 100 000 personnes.

Les pharmaceutiques achètent des docteurs pour mettre vos enfants sous médicaments

Lors de procédures judiciaires, nous avons appris que des docteurs sont financés et achetés par des compagnies comme Johnson & Johnson pour faire la promotion de médicaments destinés aux enfants, tel que le Risperdal.

Wyeth Pharmaceuticals a payé pour de faux articles glorifiant la thérapie d’hormones de remplacement

Wyeth a utilisé des auteurs fantômes (ghostwriters) pour produire au moins 26 articles, et possiblement plus, puisque des sources en ont répertorié jusqu’à 40, dans des journaux médicaux respectés. Les faux articles appuyaient tous l’utilisation des thérapies d’hormones de remplacement chez les femmes et d’autres.

Cette thérapie a été interdite par la suite, dû à la grande augmentation des risques de développer un cancer du sein.

Des scientifiques trouvent des agents stérilisants dans les Vaccins contaminés contre la polio de l’UNICEF

En 2004, il était rapporté par Haruna Kaita, un scientifique en pharmacologie et directeur de la Faculté des sciences pharmaceutiques de l’Université d’Ahmadu Bello à Zaria, Nigéria, que la campagne de l’UNICEF pour vacciner les jeunes contre la polio était une façade pour stériliser la nation. Il a pris des échantillons pour les faire analyser dans des laboratoires en Inde. Utilisant des technologies recommandées par l’OMS, le docteur Kaita a trouvé des évidences que certains ingrédients contenus dans les vaccins étaient toxiques et dangereux, au grand choc des Indiens présents dans les laboratoires.

Firmes d’assurance-vie et santé investissent dans le tabac

Des compagnies d’assurances américaines, canadiennes et britanniques possèdent des milliards de dollars investis dans des compagnies de tabac, comme le rapporte une étude du New England Journal of Medicine. L’étude a trouvé qu’elles ont plus de $4.4 milliards investis dans des compagnies ayant des affiliés qui produisent des cigarettes, cigares et tabac à mâcher.

La FDA a l’audace d’affirmer que le mercure est complètement sans danger

Joshua Sharfstein de la FDA a donné son sceau approbation pour une exposition majeure des enfants américains au mercure, ainsi que pour dissimuler les risques neurologiques pour le cerveau en développement et les défaillances du processus d’évaluation.

A/H1N1 – La grande campagne de vaccination de masse

Le très respecté journal médical The Lancet, revu par les pairs, s’est récemment fait l’avocat de la prudence en regard de la campagne bâclée de vaccination contre le A/H1N1. Étrangement, The Lancet mentionne les adjuvants contenus dans les vaccins, mais n’en fait pas cas au niveau des effets secondaires possibles. Bien sûr, plusieurs ingrédients mériteraient d’être analysés, incluant le mercure sous forme de thimérosal, le squalène et les virus vivants. Malgré les assurances qu’on nous donne à l’effet que le thimérosal serait sans danger, il y a une quantité grandissante d’évidences revues par les pairs qui décrivent les effets pervers de ce préservatif. L’aluminium est associé à des dommages neurologiques et l’adjuvant squalène est associé à des pathologies arthritiques et le Syndrome de la guerre du Golfe. (Source)

Références:

1. Supply and safety issues surrounding an H1N1 vaccine
Lancet. 2009 Aug 1;374(9687):358.
http://download.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS01406736096139…

This study investigated the association between vaccination with the Hepatitis B triple series vaccine prior to 2000 and developmental disability in children aged 1-9 years (n = 1824), proxied by parental report that their child receives early intervention or special education services (EIS).
National Health and Nutrition Examination Survey 1999-2000 data were analyzed and adjusted for survey design by Taylor Linearization using SAS version 9.1 software, with SAS callable SUDAAN version 9.0.1. The odds of receiving EIS were approximately nine times as great for vaccinated boys (n
= 46) as for unvaccinated boys (n = 7), after adjustment for confounders. This study found statistically significant evidence to suggest that boys in United States who were vaccinated with the triple series Hepatitis B vaccine, during the time period in which vaccines were manufactured with thimerosal, were more susceptible to developmental disability than were unvaccinated boys.

3.  Effects of aluminum on the nervous system and its possible link with neurodegenerative diseases
Kawahara M. J Alzheimers Dis. 2005 Nov;8(2):171-82.

Aluminum is environmentally abundant, but not an essential element. Aluminum has been associated with several neurodegenerative diseases, such as dialysis encephalopathy, amyotrophic lateral sclerosis and Parkinsonism dementia in the Kii peninsula and Guam, and in particular, Alzheimer’s disease. Although this association remains controversial, there is increasing evidence which suggests the implication of metal homeostasis in
the pathogenesis of Alzheimer’s disease. Aluminum, zinc, copper, and iron cause the conformational changes of Alzheimer’s amyloid-beta protein. Al causes the accumulation of tau protein and amyloid-beta protein in experimental animals. Aluminum induces neuronal apoptosis in vivo as well as in vitro. Furthermore, a relationship between aluminum and the iron-homeostasis or calcium-homeostasis has been suggested. Based on these findings, the characteristics of aluminum neurotoxicity are reviewed, and
the potential link between aluminum and neurodegenerative diseases is reconsidered.

4. Excellent source materials:

4a. Squalene: The Swine Flu Vaccine’s Dirty Little Secret Exposed
by Joseph Mercola, D.O.
http://tinyurl.com/lh57v8

4b. Extensive documentation about squalene’s adverse effects in:
Vaccine A: The Covert Government Experiment That’s Killing Our Soldiers–And Why GI’s Are Only The First Victims
Gary Matsumoto; 2004, Basic Books.

Bookfinder for used copies of Vaccine A:
http://tinyurl.com/m46n33

Amazon:
http://www.amazon.com/Vaccine-Government-Experiment-Killing-Soldiers/…

B&N
http://search.barnesandnoble.com/Vaccine-A/Gary-Matsumoto/e/978046504…

Comment Monsanto tue les nouvelles

http://www.brasschecktv.com/page/648.html

La presse libre en Amérique est menacée. Lorsqu’il s’agit de nourriture, il serait dans notre meilleur intérêt de réaliser qu’on nous ment sur une base quotidienne. Voici une petite vidéo qui illustre la manière dont les nouvelles sont manufacturées derrière la scène et pourquoi les médias et les grandes corporations ne sont pas fiables.

Une question de confiance et de crédibilité

Mais voilà, malgré tout cela, on nous demande de faire confiance à ce complexe pharmaceutique si peu crédible. On nous demande de tendre le bras sans inquiétude ni questionnement et se faire injecter des produits miraculeux qui sont supposés nous protéger des virus, nous dit-on.

Parfois je me dis qu’on joue avec notre santé comme au casino, mais d’une autre part, je vois souvent des compagnies pharmaceutiques se comporter comme des dealers de drogue obscurs et des manipulateurs professionnels qui jouent avec notre santé pour un rapide gain financier.

François Marginean

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A/H1N1: crash d’une médecine en vol plané

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Gaëtan Pelletier

On a beaucoup entendu parler des inconvénients de
la vaccination sans mettre en relation le risque
beaucoup plus important que comporte la grippe
elle-même: soit de décès — ce qui Dieu merci restera rare
mais surviendra –, soit de maladies graves et d’hospitalisations prolongées »
Auteur : Philippe Hubert (chef du service de réanimation pédiatrique
de l’hôpital Necker) Source : Dr Marc Girard. Les perles.
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J’étais assis devant la télévision, qui me regardait, quand elle s’est mise à me parler : « 41 États aux prises avec le virus H1N1».  Puis on a vu une file de gens allant recevoir leur vaccin.

La veille, j’étais allé faire un tour au bar Le Cyberpath , et j’ai été coincé dans une discussion sur le «De grâce,  faites-vous vacciner», du Dr Barrette. Je suis sorti un peu décoiffé, le monde étant maintenant divisé en deux clans : les pro vaccins et les «classés» disciples de Jane Burgermeister. Pas moyen d’avoir de l’entre-deux… Le monde est né en même temps qu’un virus… Et un commentaire:

«Je suis découragé par tant d’ignorance et d’obscurantisme. Et le vaccin contre la polio, c’était aussi une sombre machination pour faire de l’argent?
Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup de monde impliqué dans ce sombre complot? Toutes les facultés de médecine de la planète, tous les épidémiologues, tous les ministères de la santé, l’Organisation mondiale de la santé, la Croix-Rouge, Médecin sans frontières, et plein d’autres encore, tous des agents conspirationnistes des compagnies pharmaceutiques?
Come on! ( appelons-le Ixe-13) »

Or, on n’avait pas  vraiment parlé de  complot. Et le monsieur  a raison : ça fait beaucoup de monde. Sauf que son raisonnement est quasiment basé sur la technique du  porte-à-porte. Démantibulez les pyramides de Gizeh et vous ne comprendrez plus rien à ce chef-d’œuvre, pour saisir la subtilité de la structure …  Que vous preniez l’asphalte de Montréal ou les techniques des Cies pharmaceutiques, on arrive au même procédé pyramidal : on ne fait pas du brique à brique, on va voir la brique d’en haut,  celui ou celle qui distribue les briques, ou  qui a le pouvoir d’influencer celui ou celle qui distribue les briques. Les deux, c’est mieux…

«C’est de la  paranoïa populaire encouragé par l’internet.»

Et le sempiternel : «Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit sur le net». Pour ce qui est écrit sur l’internet, on vend tellement moins de papier, que dans dix ans tout ce qui sera écrit risque de l’être sur le net. Alors tout sera écrit par des complotistes.

Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable,  mais dans un seau de glace : c’est à dire, trouver quelqu’un de compétent qui nous ramasse le tout en quelques pages.

La chasse aux études : comprendre et choisir

Dans un document de 38 pages, le Dr Marc Girard fait quasiment le tour de la question de la vaccination. Et, pour vous dilater la rate, allez lire les perles de la campagne en France.

Voici toutefois un extrait de son document : Alertes grippales : comprendre et choisir.

Or, comparées à l‟activisme promotionnel implacable des autorités sanitaires, leurs conclusions sont accablantes.

Chez le sujet âgé (65 ans et plus)12 : “according to reliable evidence the usefulness of vaccines in the community is modest” (sur la base des données fiables, l‟utilité des vaccins hors institution est modeste), les auteurs soulignant par ailleurs que les études disponibles sont, pour l‟essentiel, de mauvaise qualité et exposées à de nombreux biais.

Chez l‟adulte jeune  : “There is not enough evidence to decide whether routine vaccination to prevent influenza in healthy adults is effective” (il n‟y a pas assez de preuves permettant de déterminer si la vaccination antigrippale est efficace pour prévenir la grippe chez l‟adulte en bonne santé). Nul besoin d‟être épidémiologiste pour prendre la mesure du problème posé par un vaccin pour lequel sur la base d‟études menées durant 40 ans, incluant les investigations entreprises de 1966 à 2006), personne n‟a été capable de fournir la moindre preuve crédible d‟une efficacité préventive14. Ce, d‟autant qu‟en parallèle, les auteurs relèvent que les études disponibles ne permettent pas non plus d‟évaluer la tolérance du vaccin : d‟où il ressort qu‟incapables de fournir la moindre preuve crédible quant à l‟efficacité du vaccin qu‟elles recommandent depuis des années, les autorités sanitaires ne sont même pas en mesure, non plus, de garantir son innocuité…

Chez lenfant15 : “If immunisation in children is to be recommended as a public health policy, large-scale studies assessing important outcomes and directly comparing vaccine types are urgently required.” (S‟il s‟agit de recommander la vaccination des enfants comme mesure de santé publique, il est urgent d‟entreprendre des études à grande échelle pour en évaluer les principaux impacts et opérer des comparaisons directes entre les différents types de vaccins). Une fois encore, les auteurs remarquent que les données disponibles – pour insuffisantes qu‟elles soient déjà au regard de l‟efficacité – sont absolument inutilisables pour vérifier la tolérance. Non sans ironie, ils s‟étonnent (“surprisingly”) qu‟alors que certains calendriers vaccinaux (USA, Canada) incluent d‟office la vaccination antigrippale chez les enfants de moins de 2 ans, une étude seulement soit disponible dans cette classe d‟âge…

Chez les professionnels de santé employés en gériatrie16 : “There is no credible evidence that vaccination of healthy people under the age of 60, who are HCWs caring for the elderly, affects influenza complications in those cared for” (Il n‟existe pas de preuve crédible que la vaccination des gens de moins de 60 ans en bonne santé, employés dans des établissements de gériatrie, modifie les complications grippales des sujets dont ils ont la charge).

Bien sûr, personne n‟est réputé avoir le monopole de la vérité. Mais le moins que l‟on puisse dire, c‟est que par leur exhaustivité (toutes les études publiées sur une période de 40 ans), la transparence de leur méthodologie, la convergence de leurs résultats – pour ne point parler de la déférence accordée, par principe, aux évaluations de la Collaboration Cochrane –, ces revues tranchent avec l‟assertivité expéditive des administrations sanitaires ou des « experts » (cf. note 14) quant au bénéfice – voire à l‟ardente nécessité – d‟une vaccination antigrippale. Dans une correspondance ultérieure17 en réponse à des « experts » de l‟administration américaine (Centers for Disease Control and Prevention, correspondant plus ou moins à notre Institut de veille sanitaire) qui prétendaient les critiquer, les auteurs de ces évaluations Cochrane renvoient sèchement leurs contradicteurs dans les cordes : « finalement, nous nous étonnons que Smith et Shay ne déclarent aucun conflit d‟intérêt dans la mesure où ils travaillent pour une organisation en charge de recommander et d‟évaluer des politiques vaccinales. Il s‟agit sans doute du plus important de tous les conflits » (cf. aussi note 18). De cette brève revue des données disponibles sur la grippe en général, on peut déjà tirer les conclusions suivantes :

depuis 1966, les fabricants ne se sont jamais donné la peine de fournir le minimum de preuves suffisantes quant à l‟efficacité de leurs vaccins antigrippaux, que ce soit chez les « espèces » traditionnellement protégées par l‟éthique de la recherche clinique (sujets âgés, enfants, nourrissons : cf. 2.2.4.3), dans populations réputées à risque (professionnels de santé) ou, tout simplement, chez les sujets en bonne santé ;  les autorités sanitaires, qui octroient régulièrement les autorisations de mise sur le marché à ces vaccins antigrippaux, n‟ont jamais exigé des fabricants ce minimum de preuves ; Vacciner ou pas

Dieu et diable

Nul doute, la médecine fait des miracles. C’est le Frère André de la religion du 20e siècle. Celui-ci, selon la télé qui me parlait, il a été béatifié, mais s’en irait bientôt vers la canonisation. Il lui manquait un miracle. Ce qui veut dire que l’on prend plus de soins pour canoniser à l’Église Catholique que la «science» médicale en prend pour fabriquer ses vaccins.

Jusqu’à 1960, environ, les Québécois allaient à l’église, croyaient tous en Jésus, son Père, la Vierge Marie et les saints… On craignait tous d’aller en enfer… Puis voilà que l’on est devenu rationnels au point de verser dans le matérialisme sec, d’une vie désemplie.

Après 1960, les Québécois se sont mis à craindre la mort, à rêver d’éternité et à se mettre à genoux devant ces nouveaux dieux,   médecine, science, économie.

La médecine fait  des miracles. La science aussi… Même l’Économie multiplie les pains… Sauf que les pains s’en vont souvent dans des paradis fiscaux. Et l’on perd quelques trillions de temps en temps, mais on se relève avec du Yes  en «can»…

L’Église a vidé les poches du petit québécois, naïf, béat, en érigeant des monuments d’orgueil. Et l’on vendait des photos de chinois à 25 cents. J’ai acheté trois ou quatre fois le même. Il ne me surprendrait pas que le clavier sur lequel je tape soit une des propriétés lointaines d’un descendant.

De la petite potion à l’abus

Oui, on a cru à la médecine, ignorant qu’elle trafiquait de temps en temps ses études pour «ensemencer» une flopée de médecins devenus des prêtres d’un édifice quasi inébranlable. On a cru qu’elle allait régler tous nos problèmes de santé. Mais elle en  a créé d’autres. Nous sommes en face du même phénomène que celui de la l’économie et ses «prêtres» carnivores qui ont secoué l’occident dans un gargantuesque  hold-up à cravates. On avait faim… C’est nous qu’on a mangé.

La médecine ne va pas vers la sainteté, elle s’en va chez le diable… Mais c’est nous qui nous débattons dans l’eau bénite pour faire sortir le «méchant». C’est nous qui devons fournir les preuves qu’elle a abusé de nous et qu’elle est moins efficace dans certains domaines.

Alors, au lieu de nous envoyer ses  sur You Tube ou à la télé nous vendre ses potions par la «foi», se prétendant  «scientifique», elle devra prouver qu’elle est aussi élevée qu’elle le prétend à travers une clique de momies langées dans leur savoir embaumé.

On n’achète plus.

Et tout le problème est là. Voilà un nouveau dieu qui a un long travail à faire pour nous rassurer sur ses véritables intentions et de la qualité de ses produits.

«Dieu» devra prouver qu’il existe.

Parvenu à un point où les dirigeants ont abusé des citoyens jusqu’à la limite, ceux-ci n’ont plus rien pour se défendre.   Doubt is theirProduct est un livre éloquent sur l’art de la manipulation…

Les recherches et les résultats sont là pour prouver, par exemple, que la vaccination cause des effets secondaires précisés, à court terme or à long terme. La technique du doute consiste à apaiser LES FAITS, les études, dans le but de protéger les compagnies.

Pour tenir le public dans la confusion  au sujet des risques engendrés par le réchauffement climatique, la fumée secondaire, l’amiante, le plomb, le plastique et beaucoup d’autres matières toxiques, les cadres de l’industrie ont embauché des scientifiques peu scrupuleux et les lobbyistes  pour  contester les preuves scientifiques sur les risques sanitaires.. Ce faisant, ils ont non seulement retardé l’action sur les risques spécifiques, mais ils ont construit des barrières pour rendre plus difficile pour les législateurs, les organismes gouvernementaux, et les tribunaux les  réponses aux  menaces futures. Doubt Is Their Productt, David Michaels.

Doc! Doc! Doc! Entrez… ( On peut s’amuser un peu ! …)

Pendant longtemps, la médecine n’a pas eu besoin de moteur pour voler : elle planait.

Elle a érigé des temples pour une élite qui voyage à nos frais dans tous les pays du monde pour y implanter ses installations orgueilleuses et hautaines. Pendant que l’Économie vide les poches des pays riches, crashe et quémande  en empruntant de l’argent aux peuples pour… en prêter …euh ! Aux individus… En s’excusant… chez le gouvernement qui est… le peuple… et l’individu… C’est compliqué !…

Vous venez d’entrer dans une ère nouvelle : plus de religion, plus de foi en l’Économie, voilà celle de la troisième trinité   du 20ième siècle qui flambe : la sacro sainte science médicale vient de heurter son effet secondaire le plus dangereux : le doute lui-même.

Personne ne l’avait prévu. Du moins, je crois…

Quand la presse et les autorités s’emmêlent

Dans un article  de Patrick Lagacé, Recommandé par le Dr Amir, si les journalistes et les «spécialistes» étaient au volant d’une auto, on faucherait bien des lampadaires et des érables dans le champ de Marie-Thérèse. Ces gens-là ne peuvent imaginer un moment que le citoyen est inquiet et cherche à se documenter.  Ils ne peuvent pas s’imaginer que leur réaction  provient de  d’autres explications que ce court-circuit caduc :

Richard Lessard est directeur de la santé publique à Montréal. Est-il exaspéré par ces rumeurs, demi-vérités et fantasmes de complot qui poussent bien des gens à dire qu’ils refuseront d’être vaccinés?

«Rien ne nous surprend plus. Ce qui nous surprend, cependant, c’est quand des gens pourraient obtenir de l’information, mais ne le font pas.»

No comment!

C’est pour cette raison que le citoyen est en guerre contre la médecine, qu’il est en guerre contre son voisin, et qu’après la peur de l’enfer, c’est la peur d’être  détruit par une science «plus junkie» que les aliments qu’on nous sert. On n’a pas accès à la cuisine pour voir la préparation des aliments. C’est secret… Comme les religions… Ne posez pas de questions sur l’Esprit-Saint… Les gens veulent de l’information, mais à refaire le trajet historique de la «vaccination», ils en ont conclu que la saleté est enveloppée d’un sarrau blanc… Que le monsieur se nettoie le cerveau et l’esprit et qu’il creuse davantage le sujet. Sinon…

Il y a de quoi figer sur sa chaise et être piqué de curiosité.

L’hérésie comme arme de poing

Il reste toutefois l’hérésie… C’est un peu à ça que sont condamnés les gens «au front», par maintes tentatives de convaincre ses travailleurs de goûter aux produits  offerts. Vacciner de force…  La désuétude de la technique est historique et niaise.

Mais  c’est extrêmement dangereux… Jeanne d’Arc y a goûté. Elle a été accusée, entre autres, d’avoir porté des vêtements d’hommes… Il faudrait un réacteur nucléaire pour «nettoyer» la société actuelle en ce moment de ce «péché».   Comme disait  Ixe-13 : Come on !

Pour Jeanne d’Arc,  le cardinal de Winchester s’est occupé de son cas en personne :

Le cardinal de Winchester avait insisté pour qu’il ne reste rien de son corps. Il désirait éviter tout culte posthume de la « pucelle ». Il avait donc ordonné trois crémations successives. La première vit mourir Jeanne d’Arc par intoxication au monoxyde de carbone, la seconde laissa au centre du bûcher les organes calcinés, et de la troisième il ne resta que des cendres et des débris osseux qui furent ensuite dispersés par Geoffray Therage[8], le bourreau, dans la Seine[9] (là où a été construit plus tard le Pont Jeanne-d’Arc) afin qu’on ne puisse pas en faire de reliques. Wiki

On ne prend pas de risques. Aujourd’hui, on aurait fait de même pour ne pas que l’on vende ses cheveux sur Ebay. (Dent et cheveux d’Elvis à vendre sur Ebay, 150,000$)

Je parie que c’est un de mes quatre Chinois qui a mis la main dessus. Et que la canaille est un banquier…

Finalement, toute cette histoire, c’est Tarzan et Jane… Et Cheeta. Parce que la presse et les «spécialistes» finissent par tracer le portrait d’un citoyen  peu subtil, ignorant, équipé d’un cerveau à vapeur.

C’est le portrait que je vois maintenant de moi – cette partie du nous – assis, benêt et poilu, attendant, les bras aux genoux la venue d’un expert (sic) venu me renseigner avec une éprouvette à la main. Cheeta

Cheeta

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Classé dans Actualité, Gaëtan Pelletier

 » J’accuse… ! »

Une journaliste d’investigation autrichienne, Jane Burgermeister, vient de déposer une plainte auprès du FBI, accusant l’Organisation Mondiale de la Santé, l’ONU et diverses sommités politiques, de vouloir commettre un génocide planétaire par la diffusion des vaccins anti H1N1.

On en a parlé… puis le football et la temperature, Sarkozy et Michael Jackson ont repris la vedette. Entre Melissa Thuriau face à Hortefeux et la fin du monde, il n’y a pas photo… n’est-ce pas… Pas besoin de camisole blanche ni de Haldol pour Jane, la simple inertie humaine aurait du déjà faire oublier ses accusations. Plus c’est gros, plus c’est facile à faire oublier: le meilleur scotome, c’est le patch noir.

S’il n’y avait que Jane Burgermeister à crier au meurtre, on l’aurait donc déja oublié. Mais il n’y a pas qu’elle. Le Web, tout à coup, est plein de references à des scenarios de fin du monde programmée. Le « 911 » a l’air d’une simple mise en bouche.

Ainsi, on a 2 410 000 réponses à une recherche sur Google pour «complot/pandémie », mais on trouve aussi 556 000 références pour les « Camps de la Fema », 600 camps « de concentration » aux USA, bien visibles sur Google Earth, avec des entrées caverneuses et des rangées de cercueuils qui attendent par centaines de milliers…. On a aussi 6 760 000 réponses pour « Illuminati.

Oh, on est encore loin de Mahomet (Mohamed) qui vous vaut 31 millions de réponses, des Beatles (49 millions) ou de Jesus Christ (51 millions). On est TRES loin de Michael Jackson, avec 202 millions de références… Mais il est clair qu’il n’y a pas que Jane qui accuse. Ils sont nombreux, dont François Marginean, ici avec nous, bien sûr,  à accuser. Et il semble qu’ils sont des millions à vouloir parler de complots …

Tenez, prenez le docteur MARC VERCOUTERE – qui accuse et qui  est d’une impitoyable  clarté.  Il explique en cinq (5) points: 1 – le H1N1 est très contagieux mais non mortel (type grippe classique). 2 – le H5N1 est non contagieux, mais mortel dans 90% des cas. 3 – les vaccins combinés en cours de fabrication sont conçus pour le H5N1 et le H1N1. 4 – l’adjuvant des vaccins est du MF59 destructeur pour l’immunité. 5 – les antiviraux préconisés favorisent les commutations à savoir la transmission du patrimoine génétique d’un virus mort ou atténué à des cellules saines qui en retour ouvre la voie à une mutation génétique de virus in vivo.

En résumé, si l’on combine le H1N1 très contagieux (non mortel) au H5N1 non contagieux, mais mortel, on obtient un HxNx très contagieux et mortel. Le tout est favorisé par la chute des défenses immunitaires à cause du MF59 et les mutations possibles sont amplifiées par les antiviraux. Eh voila ! La grippe espagnole, la peste bubonique…

Vrai ou faux ? je ne sais pas, je n’y connais rien. Je ne suis pas médecin. Mais ce que dit le Dr Vercoutère est absolument sans ambiguité.  L’accusation est précise. Provocante.  Elle exige une réaction. J’ai fait asez de droit pour savoir que si ce que dit le DR MARC VERCOUTERE n’est pas vrai, il y a matière à lui faire des misères. Pourtant, l’État reste étrangement silencieux… Ce ne sont pas des  accusations que je veux parler, d’autres le font… je veux parler du silence des autorités.

Prenez, par exemple, le site Artemisia-college qui diffuse une charge ininterrompue depuis des mois, montrant la perfidie des intervenants, les dangers de la vaccination et incitant la population à ne pas s’y soumettre.   Il y en a bien d’autres.  Quand Zola écrivait « J’accuse », il mettait au défi  le gouvernement de la France de prendre action contre lui… et comptait s’en servir pour établir l’innocence de Dreyfus.

Il y a présentement des milliers de Zola sur l’Internet qui accusent l’État, soit de collaborer à une gigantesque escroquerie au profit des compagnies pharmaceutiques, soit, dans un scénario encore bien plus sinistre, de préparer l’extermination d’une large part de l’humanité ! Mais l’État n’intervient toujours pas…

Dire que « C’est trop absurde » n’est pas convaincant.  Surtout en France, quand des ministres intentent  des procès parce qu’on les traite de menteurs… Je trouve choquant qu’un État qui dépense un milliard pour des vaccins n’ait pas  cent sous pour rassurer sa population…  Je suis perplexe.

Personnellement, JE NE CROIS PAS à un complot pour exterminer une large part de l’humanité. Mais, comme je suis  absolument convaincu que la politique n’est que l’epitome d’un enchevetrement byzantin de complots qui constitue le plus clair de l’activité humaine, je m’interroge. À quoi joue-t-on ? Je trouve incompréhensible que  l’État ne rétorque pas.

L’ampleur de la propagande CONTRE la vaccination laisse supposer une campagne bien orchestrée.  Que l’on laisse cette  campagne se dérouler en toute impunité suggère que le gouvernement n’y voit pas de mal.  J’essaie donc de penser à un cas de figure où le système aurait intérêt à lancer une campagne de vaccination… tout en créant une forte résistance à cette campagne…

Je n’en vois qu’un : la volonté de créer une polémique et un panique telles autour da la grippe et du vaccin, que tous les autres événements ne suscitent plus beaucoup d’intérêt et passent au second plan.  De quoi diable voudrait-on à ce point détourner l’attention…. ? Je réfléchis. Si vous trouvez avant moi, vous me le dites, n’est ce pas ?

Pierre JC Allard

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