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Dalaï-lama: Un moine de la CIA & Relations US-Chine qui dégénèrent

(Photographer: Pete Souza/The White House via Bloomberg)

François Marginean

La version hollywoodesque du Dalaï-lama a conduit des millions de personnes autour du monde à croire que cet homme est un Saint. Pourtant, la vérité est loin de là. Ce moine tibétain a participé et même dirigé un régime féodal répressif contre le peuple tibétain dans les années ’50, alors qu’il organisait une insurrection contre la Chine avec le soutient de la CIA. Il a avoué lui-même recevoir annuellement des millions de dollars de la CIA pour entrainer ses troupes de guérillas pour se séparer de la Chine. Il appartenait alors à la classe riche et dominante tibétaine, mais lorsqu’il s’aperçut que l’insurrection ne fonctionnerait pas dû au manque de soutien populaire de la masse, il décida de s’enfuir avec cette caste d’aristocrates tibétains en Inde en 1959.

Oui, un moine tibétain créé en partie par Allen Dulles qui est sur la liste de paye de la CIA, vous avez bien lu, sans oublier l’argent des George Soros de ce monde et de leurs révolutions colorées financées par le cheval de Troie de la CIA qu’est la NED, etc… Pas ce qu’il a de plus spirituel.

Dans le contexte où Obama a reçu le Dalaï-lama à Washington, cela sert de provocation directe à la Chine. Cela, combinée à l’affaire Google, des armes vendues à Taïwan par le Pentagone (114 missiles Patriot (2,81 milliards de dollars), de 60 hélicoptères Black Hawk (3,1 milliards), d’équipements de communication pour les chasseurs F-16 taïwanais et de navires chasseurs de mines sous-marines, pour un montant global de 6,4 milliards de dollars), des troubles au Xinjiang avec le mouvement séparatiste des Ouïgours, on peut s’apercevoir que les États-Unis ont peur de la Chine qui est en passe de devenir la plus grande puissance industrielle et économique du monde.

Les États-Unis n’y peuvent rien pour empêcher cette émergence et tentent donc de jouer la carte de la déstabilisation et essaient ainsi de contenir les efforts chinois de mettre la main sur les ressources et le pétrole des régions avoisinantes, dont le précieux pétrole iranien. Ils espèrent ainsi couper les routes d’alimentation en énergie, de briser et éviter les accords commerciaux que la Chine tisse avec plusieurs pays du monde ainsi que de ternir ses liens diplomatiques grandissants avec ses voisins.

Cela explique bien pourquoi les États-Unis sous Obama sont en train de déplacer la guerre afghane vers le Pakistan, le nouveau théâtre militaire américain, qui sert de transit au pétrole iranien vers la Chine. La même chose peut être dite du cas du Yémen, le nouveau front de la « guerre contre le terrorisme » du Pentagone, combiné à la guerre silencieuse menée en Somalie. Le but étant évidemment de contrôler le détroit d’Ormuz, où 40% du pétrole transporté par voie maritime transige, ce qui représente 20% des échanges de pétrole mondiaux.

Voici un passage révélateur des enjeux dans la région du Xinjiang:

Le Xinjiang est limitrophe de six pays où l’on trouve une forte majorité musulmane: l’Afghanistan, le Pakistan, le Kazakhstan, la Kirghizie, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. En compagnie du Turkménistan, ces quatre derniers pays forment le groupe de cinq pays de l’Asie centrale qui, jusqu’en 1991, ont fait partie de l’Union soviétique et constituent un pont entre la Chine et la Russie.

Depuis 1759, la province du Xinjiang a appartenu à la Chine sans interruption, sauf entre 1932 et 1934 et entre 1944 et 1948, quand, en raison de la guerre, le pays avait été frappé par le chaos.

Dans cette province du Xinjiang, les gens d’origine ouïgoure constituent 45 pour cent de la population. Les Chinois han, le plus important groupe de population de la Chine, représentent 40 pour cent. Les 15 pour cent restants sont composés d’autres groupes ethniques minoritaires, comme les Chinois hui.

Xinjiang est sans doute la province la plus vulnérable du pays. Elle a 5.000 kilomètres de frontières communes avec des pays qui sont tout, sauf stables. Depuis trente ans, les États-Unis essaient d’assurer leur contrôle sur cette région. C’est pourquoi, depuis 1979, la guerre y sévit en permanence. Celui qui dominera cette région dominera en même temps le bas-ventre de la Russie et, plus important encore, le chainon entre l’Europe et l’Asie. L’Afghanistan, le Pakistan, la province du Xinjiang et les cinq républiques de l’Asie centrale sont cruciales pour le contrôle de la région du monde la plus vaste, la plus riche et la plus peuple : l’Eurasie.

En 1997 est sorti aux États-Unis un bouquin qui a fait beaucoup de bruit. Il a été rédigé par Richard Bernstein et Ross Munro et s’intitule « The Coming Conflict with China » (Le conflit à venir avec la Chine). À la page 5, on peut lire ceci : « Depuis un siècle déjà, les États-Unis tentent d’empêcher qu’un seul pays asiatique puisse dominer la région. C’est précisément ce que la Chine est occupée à faire aujourd’hui. Les intérêts américains sont ici en jeu. »

Le vieux stratège américain Henry Kissinger déclarait, deux ans plus tard : « Le domination sur l’une des parties eurasiatiques – l’Europe et l’Asie – par un seul pays constitue un danger stratégique pour les États-Unis. Car, ainsi, ce pays aurait la capacité de dépasser les États-Unis économiquement et militairement. Et, quoi qu’il en soit, nous devons combattre ce danger. »

Un autre vieux briscard dans ce domaine n’est autre que Zbigniew Brzezinski. Il est aujourd’hui conseiller du président Barack Obama. Dans son fameux ouvrage, « Le grand échiquier », il écrit : « Tous les défis politiques et économiques potentiels de l’Amérique sont eurasiatiques. »

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur, Brzezinski admettra en 1999 qu’en 1979, lui et le président Jimmy Carter avaient provoqué la guerre de l’Union soviétique en Afghanistan. Brzezinski : « C’était quand même une idée brillante ! Les Russes sont tombés dans le piège afghan et vous voudriez que j’en éprouve du regret ? »

Trente ans et des millions de morts plus tard, on peut regarder en arrière. La guerre contre l’Afghanistan a été le début d’une cascade de conflits : la guerre contre l’Union soviétique, la lutte post-djihadique pour le pouvoir en Afghanistan, la guerre civile au Tadjikistan, l’agitation terroriste en Asie centrale, dont la province chinoise du Xinjiang reçoit également sa part.

Le terrorisme, l’arme des Américains

L’«idée brillante» de Brzezinski consistait dans le soutien militaire et logistique de ceux qui, plus tard, deviendraient les Taliban et qui, aujourd’hui, s’appellent toujours «al-Qaïda». Le Nouvel Observateur posait à Brzezinski la question que voici : «Mais vous avez soutenu l’intégrisme musulman. Vous avez donné des armes à de futurs terroristes. Vous n’en éprouvez aucun regret ?» Réponse de Brzezinski : «Et pourquoi donc ? Qu’est-ce qui s’avérera comme la chose la plus importante, dans l’histoire : les Taliban ou l’effondrement de l’empire soviétique ?»

La tactique des Américains consistait donc à armer les intégristes musulmans. Non seulement en ne tenant pas que l’Afghanistan à l’œil. En 1999, l’écrivain et spécialiste de l’islam Dilip Hiro résume la chose dans le journal The Nation: «L’intention est de créer un mouvement qui, avec un mélange de nationalisme et d’extrémisme religieux, doit être en état de gagner toute l’Asie centrale.» À partir du milieu des années 80, pour accélérer ce processus, des unités de moudjahidine quittent l’Afghanistan pour gagner les républiques voisines de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan. On peut le lire à la page 170 de l’ouvrage très encensé, «L’ombre des Taliban», d’Ahmed Rashid. Les Américains confient la direction de cette opération à Gulbuddin Hekmatyar, un proche ami d’Osama Bin Laden.

Leur mission : déstabiliser via des attentats terroristes. Dès la fin des années 80, c’est ce qui se produit aussi dans la province chinoise voisine, le Xinjiang.

(Source: http://www.infochina.be/fr/node/318)

La déstabilisation via le terrorisme est une vieille arme politique utilisée par tous les empires que ce monde a connus pour faire avancer leur agenda. Elle est employée sans cesse par les États-Unis et Israël de nos jours.

La crise dans le Caucase est étroitement liée au contrôle stratégique des oléoducs de ressources énergétiques et les couloirs de transport. Il est évident que l’attaque géorgienne du 7 août 2008 en Ossétie du Sud avait été soigneusement planifiée. Des consultations de haut niveau ont été tenues avec les États-Unis et l’OTAN dans les mois qui ont précédé les attaques. Les attaques contre l’Ossétie du Sud sont survenues une semaine après que les États-Unis et la Géorgie aient terminé leurs imposants exercices militaires (du 15 au 31 juillet 2008). Les attaques ont également été précédées par d’importantes réunions au sommet organisées sous l’égide du GUAM, une alliance régionale militaire parrainée par les États-Unis et l’OTAN. (Source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10025)

La Géorgie est un avant-poste des États-Unis et des forces de l’OTAN, aux frontières immédiates de la Fédération Russe et à proximité du théâtre de guerre du Moyen-Orient, en Asie Centrale. L’Ossétie du Sud est aussi au carrefour stratégique de l’itinéraire des pipelines pétrolier et gazier. (Source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9798)

La rhétorique pour une guerre contre l’Iran provenant des États-Unis et d’Israël augmente en crescendo, à laquelle font écho les médias corporatifs occidentaux, alors que l’Iran est considérée comme étant la principale source de pétrole pour la Chine. Les préparatifs de guerre en Israël ont été en cours depuis la fin 2004 et les États-Unis, eux, ont un plan militaire déjà préparé depuis longtemps, baptisé du nom de code TIRANNT, «Theater Iran Near Term» («Échéance proche théâtre Iran»), par ses planificateurs militaires US. Ce plan a déjà identifié des milliers de cibles en Iran dans le cadre d’un Blitzkrieg (guerre-éclair) du type «Shock and Awe» («choc et effroi») qui en est à sa phase finale de préparation. (Source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=4905) Les préparatifs et les pratiques militaires sont continuellement mises à jour depuis au moins 2007.

Dans un document confidentiel du Pentagone (Nuclear Posture Review) présenté au Sénat au début de l’année 2002, l’administration Bush a mis en place des plans pour une «première attaque offensive» avec des armes nucléaires, non seulement contre l’«axe du mal» (l’Irak, l’Iran, la Libye, la Syrie et la Corée du Nord), mais aussi contre la Russie et la Chine.  (Source: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=7146)

Est-ce que l’OTAN, Israël et les États-Unis pourraient mettre le feu aux poudres et ainsi déclencher une Troisième guerre mondiale? Cette menace est bien réelle, considérant que la Deuxième guerre mondiale a été issue d’une série de petites occupations culminant en une attaque sous faux pavillon sur la Pologne (false flag attack) et que la Première guerre mondiale démarra suite à un seul assassinat politique dans un contexte d’empires en compétition. Il se pourrait alors que les « joueurs d’échec » derrière la scène politique aient plus en tête qu’une simple visite entre le président Obama et un exilé religieux. Toutes les étapes de provocations sont en place.

Si une guerre était pour être initiée, une opération sous faux pavillon pour tuer des Américains et blâmée sur le dos de l’Iran serait un scénario fort probable. Ce scénario pourrait mener à une conflagration de tout le Moyen-Orient qui est déjà à feu et à sang, avec plusieurs pays sous occupations militaires. La question qui se pose est la suivante: combien faut-il de pays sous attaques militaires avant que l’on considère cela comme étant une guerre mondiale? Avec des fronts militaires contre l’Irak, l’Afghanistan, le Yémen, la Somalie, le Pakistan, la Palestine, et l’occupation militaire d’Haïti, la question se pose de soi.  Considérant le fait que des provocations et des plans d’attaques contre l’Iran, le Liban, la Syrie sont en place, que le Vénézuela soit dans la mire du Pentagone, que la Chine soit visée et que la Russie soit l’objet d’une menace directe par le déploiement de missiles Patriot américains en Pologne, à moins de 56 km de la frontière russe et de Kaliningrad, la question est hautement légitime et d’une importance particulière à considérer.


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Eugénisme et agenda mondial de dépopulation

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«Dans l’éventualité où je serais réincarné, je voudrais revenir comme un virus mortel, afin de contribuer en quelque chose pour résoudre la surpopulation» – Extrait de la préface de la biographie «Si j’étais un animal» du Prince Philip

Différentes personnes à différents moments ont été attirées par différents aspects de l’eugénisme – et ont aussi souvent rejeté d’autres. Il n’y a pas d’emballage parfait, pas de quartier général ni de maitre guide. L’eugénisme est plutôt une collection d’idées et de projets à propos de l’amélioration de la race humaine par le contrôle social de la reproduction humaine. Le mouvement eugénique s’est répandu à travers le monde et affecte toutes les facettes de la vie sociale. Personne n’a besoin de chercher bien loin pour trouver l’eugénisme. C’est dans les livres d’école, dans les journaux et tous les médias, dans la science-fiction, dans les gouvernements et ainsi de suite. C’est une manière de penser à propos de la vie que des personnes très intelligentes ont fait la promotion depuis un siècle, avec peu ou pas de résistance les cinquante dernières années. (Source)

Il existe encore un grand nombre de personnes parmi le public en général, les universitaires et spécialement ceux qui travaillent pour les médias corporatifs, qui sont toujours en déni face à l’agenda de réduction de la population mondial pourtant bien documenté, ainsi que des conséquences de ce programme que nous voyons déjà prendre forme. Cet article, qui fait suite à Eugénisme & darwinisme social qui lui jetait les bases historiques de cette idéologie, se veut une compilation d’évidences en vue de prouver que l’élite a été obsédée par l’eugénisme et son incarnation moderne, le contrôle de la population, depuis plus d’une centaine d’années, et que ce but de réduction de la population globale est toujours en pleine force jusqu’à ce jour.

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1• Des philanthropes milliardaires qui ont assisté au sommet organisé par l’initiative de Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, ont discutés de joindre leur force pour vaincre les obstacles politiques et religieux qui s’opposent au changement concernant la surpopulation mondiale. Ce club, nommé le «Good Club», discute de dépopulation mondiale.

Sous le titre « Le Club des milliardaires tente de juguler la croissance démographique », le Sunday Times du 24 mai a révélé la tenue d’une réunion secrète qui en dit long sur la volonté politique de l’oligarchie financière.

La rencontre, qui s’est tenue à New York le 5 mai dernier, a été organisée à l’initiative de Bill Gates, fondateur du monopole Microsoft, grand promoteur des simulateurs de meurtres sur ordinateur et parrain de Facebook, de Warren Buffet, spéculateur milliardaire et financier de la Fondation Gates, et de David Rockefeller. Au-delà de ces trois là, la petite sauterie a réuni Michael Bloomberg, maire de New York et fondateur de l’agence d’information financière du même nom ; George Soros, spéculateur et parrain du lobby de la drogue ; Peter Peterson, fondateur du groupe financier Blackstone et grand avocat de l’austérité budgétaire ; Julian Robertson, patron du fond Tiger Management ; John Morgridge, ancien pdg de Cisco Systems ; Eli Broad, spéculateur immobilier ; David Rockefeller Jr, fils du premier ; Ted Turner, fondateur de CNN ; et Oprah Winfrey, animatrice phare de la télé américaine.

La réunion a débuté par une présentation de chacun des participants sur la cause qu’il défend, mais très vite, nous apprend le Times, la discussion s’est transformée, sous l’impulsion de Bill Gates, en un consensus sur la « surpopulation », comme la cause supérieure qui englobe les autres. Un autre participant a confié qu’ils étaient aussi parvenus à un consensus pour mettre en place une stratégie « dans laquelle la croissance démographique serait attaquée comme menace écologique, sociale et industrielle ». Les participants ont souligné leur « besoin d’être indépendant des agences gouvernementales qui se révèlent incapables d’affronter le désastre que tous nous voyons venir ». De prochaines réunions sont d’ores et déjà prévues pour organiser la mise en œuvre de cette stratégie. (Source)

2• Ted Turner, l’un des participant et riche propriétaire d’un empire médiatique, est fermement imprégné d’eugénisme et de réduction de la population mondiale qu’il voudrait voir baisser de 95% pour être idéale, selon un interview qu’il a accordé à Audubon Magazine en 1996: «Une population totale de 250-300 millions de personnes, un déclin de 95% par rapport aux présents niveaux, serait idéal». Turner a donné un milliard de dollars à une organisation nommée Fondation des Nations Unies. Cette organisation créé par Turner et la Turner Fondation, sont dévouées au contrôle de la population par la distribution de condoms, la promotion de l’avortement et autres méthodes pour promouvoir l’agenda eugénique, tout comme d’autres tels que Bill et Melinda Gates qui ont aussi donné de larges sommes d’argents à des «organisations charitables» qui servent réellement à promouvoir le mouvement eugénique. Turner a même reçu un prix de l’ONU pour son travail en développement durable, qui n’est qu’un autre nom code pour la réduction de la population. (Source)

3• La Fondation Bill & Melinda Gates, le géant américain de l’agrobusiness DuPont/Pioneer Hi-Bred, l’un des plus grands propriétaires de fabriques de semences brevetés et génétiquement modifiés (OGM) et de produits agrochimiques apparentés; Syngenta, une compagnie de semences OGM et de produits agrochimiques basée en Suisse par l’intermédiaire de sa Fondation Syngenta; la Fondation Rockefeller, ce groupe privé qui a créé la «révolution génétique», avec plus de 100 millions de dollars d’argent des semences depuis les années 1970; le CGIAR, réseau mondial créé par la Fondation Rockefeller afin de promouvoir son idéal de pureté génétique à travers un changement de l’agriculture, travaillent ensemble à des projets communs, dont la Réserve mondiale de semence à Svalbard.

Le CGIAR a été façonné lors d’une série de conférences privées tenues au centre de conférence de la Fondation Rockefeller à Bellagio, en Italie. Les principaux participants aux débats de Bellagio étaient George Harrar, de la Fondation Rockefeller ; Forrest Hill, de la Fondation Ford ; Robert McNamara, de la Banque mondiale, et Maurice Strong, l’organisateur international de la famille Rockefeller au niveau de l’environnement et qui, en tant que fiduciaire de la Fondation Rockefeller, organisa Sommet de la Terre (Earth Summit) de l’ONU, à Stockholm, en 1972. Cela faisait partie de l’objectif de la fondation depuis des décennies afin de mettre la science au service de l’eugénisme, une hideuse version de la pureté raciale, et qui a été appelé Le Projet.

Pour assurer un impact maximum, le CGIAR a appelé l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies, le Programme de développement des Nations Unies et la Banque mondiale. Ainsi, par le biais d’une levée soigneusement planifiée de son premier appel de fonds, la Fondation Rockefeller, à partir du début des années 1970, était en mesure de façonner la politique agricole mondiale. Et elle l’a façonnée, en effet.

Financé par de généreuses bourses d’étude de Rockefeller et de la Fondation Ford, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (CGIAR) a veillé à ce que les scientifiques et agronomes principaux de l’agriculture du Tiers-Monde soient amenés aux États-Unis afin de «maitriser» les concepts de production de l’agro-industrie moderne, et afin de les ramener dans leur patrie. Durant ce processus, ils ont créé un réseau d’influence inestimable pour la promotion de l’agro-industrie américaine dans ces pays, et plus particulièrement la promotion de la «Révolution génétique» des OGM dans les pays en voie de développement, et tout cela au nom de la science et d’un marché agricole efficace et libre.

Créer génétiquement une race de maitres ?

«Le Projet» est le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers depuis les années 1920 afin d’utiliser l’eugénisme, plus tard rebaptisé génétique, pour justifier la création d’une race de maitres créée par génie génétique. Hitler et les Nazis l’appelaient la race des maitres Aryens.

L’eugénisme d’Hitler fut financé dans une large mesure par la même Fondation Rockefeller qui construit aujourd’hui une «réserve de semences du jugement dernier» afin de préserver des échantillons de chaque semence présente sur notre planète. A présent, ceci devient vraiment intriguant. La même Fondation Rockefeller créa la pseudo-science de la discipline de la biologie moléculaire dans leur poursuite incessante visant à réduire la vie humaine à la «définition d’une séquence génique» qui, espéraient-ils, pourrait alors être modifiée dans le but de modifier les caractéristiques humaines à volonté. Les scientifiques de l’eugénisme d’Hitler, dont beaucoup ont été tranquillement amenés aux États-Unis après la guerre afin de poursuivre leurs recherches biologiques eugénistes, ont jeté une grande partie des bases du génie génétique des diverses formes de vie, soutenues ouvertement en grande partie jusqu’au sein du troisième Reich par les généreuses bourses de la Fondation Rockefeller.

La même Fondation Rockefeller créa ce que l’on appelle la révolution verte, durant un voyage au Mexique effectué en 1946 par Nelson Rockefeller et l’ancien Secrétaire à l’agriculture du New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed, Henry Wallace.

La Révolution verte visait à résoudre le problème de la faim dans le monde à un haut degré, au Mexique, en Inde et dans d’autres pays choisis où Rockefeller travaillait. L’agronome de la Fondation Rockefeller, Norman Borlaug, remporta un prix Nobel de la paix pour son travail, une chose dont il n’y a pas de quoi se vanter lorsque des gens tels que Henry Kissinger ont partagé le même prix.

En réalité, comme cela est apparu des années plus tard, la révolution verte était une brillante idée de la famille Rockefeller pour développer une agro-industrie mondialisée dont ils pourraient ensuite prendre le monopole tout comme ils l’avaient fait dans le monde de l’industrie pétrolière et qui avait commencé un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l’a déclaré dans les années 1970 : «Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l’alimentation, vous contrôlez la population.» (Source)

4• L’idéologie d’eugénisme et de réduction de la population est bien intégrée dans le mouvement environnementaliste et celui de la théorie du réchauffement climatique causé par l’homme. Que ce soit correctement attribué à l’homme ou pas, les mêmes idées de réduire le nombre de population mondiale, de contrôler les naissances en adoptant des mesures eugéniques imitant la politique de l’enfant unique de la Chine et autres mesures dont l’avortement et la taxation d’enfants supplémentaires, sont présentes. L’humain et même les enfants sont le problème qu’il faut éliminer.

Alors que la planète subit une chute drastique de la production de biens indispensables au maintien de sa population, le Fonds mondial pour la nature (anciennement World Wildlife Fund) a publié le 29 octobre son Rapport Planète vivante (Living Planet Report 2008), affirmant que, puisque «les besoins des hommes en nourriture, eau, énergie et matériaux» représentent la plus grande menace pour la biodiversité, la consommation humaine devrait être réduite d’au moins 30% — pour commencer.

Selon ce rapport, plus des trois quarts de la population mondiale vivent dans des pays dont la consommation dépasse leur bio-capacité (exprimée sous forme d’«empreinte écologique»). Les auteurs en viennent à demander la «réduction de la population, de la consommation individuelle et des ressources utilisées ou des déchets émis pour produire des biens et des services». Pour la première fois, le WWF s’en prend même à la consommation d’eau.

Ce rapport, dont les recommandations, si elles étaient appliquées, conduiraient à la mort de centaines de milliers d’hommes, a été co-rédigé par des membres de la Société zoologique de Londres. A l’origine du WWF, on trouve le prince Bernard des Pays-Bas et son co-penseur, le Prince Philip d’Edimbourg, le prince consort de la Reine Elisabeth II d’Angleterre. Le prince Bernard était un nazi, membre des SS, qui, contraint de démissionner du parti en vue de sa fonction royale, signa sa lettre de démission par un «Heil Hitler !».

Le critère d’«empreinte écologique» dont se sert le WWF fut élaboré par une fondation britannique, l’Optimum Population Trust, qui fait ouvertement campagne pour réduire des deux tiers la population mondiale afin de la ramener à deux ou trois milliards d’individus. (Source)

5• Dans une des rares sortie publique par les médias, Jonathon Porritt, un des principaux conseillers environnemental de Gordon Brown, a averti que la Grande Bretagne doit réduire radicalement sa population si elle désire construire une société durable. L’annonce a été faite à la conférence annuelle du groupe Optimum Population Trust (OPT), duquel il est le patron. Selon leur recherche, la population britannique devrait être réduite à 30 millions, soit la moitié de ce qu’elle est présentement. (Source)

En Australie, un groupe de lobby environnemental, le Sustainable Population Australia, soutient que nous devons réduire drastiquement la population mondiale ainsi que d’adopter une politique d’un enfant unique pour sauver la planète. Selon ce groupe de 1300 activistes, c’est le seul moyen d’éviter un «suicide environnemental». La présidente du groupe, Sandra Kanck, suggère que la population australienne soit réduite de 22 à 7 millions de personnes pour s’attaquer aux changements climatiques. (Source)

De même, la BBC publiait un article de John Feeney, déclarant que la croissance non contrôlée de la population mine les efforts pour la sauver la planète. Il demande au mouvement environnemental de cesser de fuir ce sujet controversé. On y mentionne une autre organisation qui lutte en ce sens: Global Population Speak Out. (Source)

6• Des scientifiques qui se joignent en groupes tels que le Global Population Speak Out (GPSO) font pressions sur les médias pour briser le tabou de la surpopulation mondiale:

Je fais partie d’un groupe de scientifiques, répartis dans 24 Pays, qui s’est engagé à convaincre les médias de faire cesser le tabou qui s’oppose à toute discussion relative aux problèmes posés par la taille et la croissance de la population humaine en relation notamment avec la dégradation de l’environnement. Nous maintenons ce tabou à notre péril et à celui de millions d’autres espèces.

La surpopulation est étroitement liée à toutes les formes de dégradation de l’environnement dont nous prenons conscience maintenant : disparition d’espèces, modifications du climat, pollutions, désertifications, diminution des réserves aquatiques, déforestations, etc., or la croissance démographique mondiale est préoccupante.

Il est illusoire de penser qu’en réduisant notre consommation (même s’il est bon de le faire) nous arriverons à corriger les excès dus à la croissance ininterrompue de la population humaine; personne ne peut réduire ses besoins organiques à zéro, il faut pour cela ne pas exister. Il est temps de réfléchir à ces problèmes démographiques et de préparer l’opinion à une perception nouvelle de leur évolution.

Le problème de la limitation des naissances est difficile dans les pays en voie de développement où de grossières erreurs ont été commises dans le passé. Mais les erreurs doivent être utiles pour progresser.
Il faudra dans ces pays, par recours aux médias sans doute, mieux y éduquer les femmes en exposant de nouvelles options concernant la taille des familles ; il faudra mieux protéger l’enfance pour qu’une forte mortalité ne soit plus la justification des familles nombreuses; il faudra enfin rendre les moyens de contraception facilement accessibles à tous.

Le projet d’aboutir rapidement à un palier de croissance de la population humaine et, par la suite, à sa décroissance est une option dont dépend l’avenir de notre espèce et du reste du monde vivant. (Source)

D’autre, comme le Dr Eric R. Pianka, un biologiste américain basé à l’Université du Texas à Austin qui prononce des discours au niveau international, fait la promotion d’un génocide de masse de 90% de la race humaine pour sauver la planète et est applaudit chaudement par ses pairs. Durant un discours à l’Académie des sciences du Texas en 2006, Pianka proposait d’exterminer 90% de la population mondiale à l’aide du virus Ebola. (Source)

En 2002, le Melbourne Age rapportait que des documents nouvellement découverts détaillaient le plan de l’éminent immunologiste Sir Macfarlane Burnet pour aider le gouvernement australien à développer des armes biologiques qui pourraient être utilisées contre l’Indonésie et autres pays «surpeuplés» de l’Asie du Sud-Est. Sir Macfarlane recommandait dans ce rapport secret de 1947 que des armes chimiques et biologiques pouvaient être développées pour détruire les cultures de pays asiatiques surpeuplés et répandre des maladies infectieuses qui affecteraient que ces pays tropicaux et non pas l’Australie. Cet homme a notamment été le directeur du Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research et il reçu un prix Nobel de médecine en 1960. Il est décédé en 1985, mais ses théories sur l’immunité et la «sélection de clonage» ont servi à établir la base de la biotechnologie moderne et de l’ingénierie génétique. (Source)

La controverse entourant les commentaires d’un autre favori du milieu scientifique, le généticien James Watson, qui a déclaré au journal le Sunday Times que les noirs sont moins intelligents que les blancs de façon inhérente, ne devrait pas surprendre personne qui sait que Watson a rempli un important rôle en promouvant la pseudo-science de l’eugénisme. Watson fut le directeur du Projet génome humain jusqu’en 1992 et reconnu pour avoir été le co-découvreur de la structure de la double-hélice d’ADN, une réussite qui lui méritera un prix Nobel en 1962. Mais ce que la plupart ignore, c’est que Watson a joué un rôle crucial dans l’avancement de la légitimité de l’eugénisme/réduction de la population depuis des décennies.

James Watson est un important promoteur du dépistage génétique, un test qui détermine si un couple est plus à risque d’avoir un bébé ayant un désordre génétique héréditaire. Puisque le dépistage a évidemment augmenté le nombre d’avortement d’enfants considérés «imparfaits», plusieurs ont dénoncé son introduction comme étant rien de moins qu’un camouflage pour l’eugénisme ou «eugénisme volontaire». (Source)

7• Dans un document que Henry Kissinger rédigea en avril 1974 alors qu’il était Conseiller à la Sécurité Nationale américaine, le National Security Study Memorandum 200, il conclut : «Le dépeuplement est l’axe prioritaire de la politique étrangère américaine dans les pays du Tiers-monde». Le document, qui visait treize pays en particulier pour une réduction massive de leur population, suggérait d’employer la famine, la stérilisation et la guerre pour y parvenir.  Ce document gouvernemental fut rendu public en 1989 et identifiait ces pays comme étant d’un intérêt spécial pour les objectifs géopolitiques des États-Unis et expliquait ce pourquoi la croissance de la population, particulièrement celle des jeunes personnes, était vue comme une menace révolutionnaire contre les corporations américaines. Les pays nommés étaient l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan, le Nigeria, le Mexique, l’Indonésie, le Brésil, les Philippines, la Thaïlande, l’Égypte, la Turquie, l’Éthiopie et la Colombie.

8• Lord Bertrand Russell écrivait dans son livre «The Impact of Science on Society»: «Présentement, la population du monde augmente… La guerre jusqu’à maintenant n’a pas eu de grands effets sur cette augmentation… Je ne prétends pas que le contrôle des naissances est le seul moyen par lequel une population peut être empêchée d’augmenter. Il y en a d’autres… La guerre a été plutôt décevante à cet égard, mais peut-être qu’une guerre bactériologique pourrait s’avérer efficace. Si une Mort Noire pouvait se répandre à travers le monde à chaque génération, les survivants pourraient procréer librement sans trop remplir le monde…» (Source)

9• «…des formes avancées de guerre biologique qui peuvent cibler des génotypes spécifiques peuvent transformer la guerre biologique d’un royaume de la terreur en un outil politiquement pratique.»

Qui a écrit ces mots dans leur propre document de stratégie? Les nazis? Le régime de Pol Pot?

Non, c’était Paul Wolfowitz, Dick Cheney, William Kristol, Donald Rumsfeld et le reste des collaborateurs néo-con qui ont formé ce qui était nommé le Project For a New American Century – qui constituait le cadre idéologique de l’ancienne administration Bush. (Source)

Il existe aujourd’hui des armes biologiques qui ont la capacité d’affecter et de tuer seulement certains génotypes particuliers, comme les africains, asiatiques, etc.

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10• Le Georgia Guidestones a été érigé le 22 mars 1980 aux États-Unis, en Géorgie, près d’Elberton. Il est surnommé le «Stonehenge américain».

Dix «nouveaux» commandements sont gravés sur les deux faces de 4 pierres érigées verticalement et écrits en 8 langues différentes qui sont: l’anglais, le russe, l’hébreu, l’arabe, l’hindou, le chinois, l’espagnol et le swahili. (Source)

Voici trois des dix commandements inscrits:

1. Maintenir l’humanité en dessous de 500 000 000 individus en perpétuel équilibre avec la nature

2. Guider la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité

3. Ne pas être un cancer sur la terre, laisser une place à la nature

11• De 1932 à 1972, le Tuskegee Study Group a délibérément infecté des pauvres de communautés noires en Alabama avec la syphilis sans leur consentement et ils ont même refusé de les soigner alors que les malades faisaient des dégâts à travers la ville tuant des familles. Des expériences sur des sujets humains non-consentants et à leur insu, par des autorités qui disaient vouloir «observer» ce qu’il adviendrait de ces gens.

François Marginean

Image Flickr: Abode of Chaos

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