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C’est la fin de la récession (!?!) ;-)

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Ceux qui ont dénié jusqu’en septembre 2008 que nous étions en récession et qui disaient ne pas l’avoir vu venir, nous assurent maintenant que la récession touche à sa fin. Alors ne paniquez pas, vous pouvez maintenant respirer, recommencer à aller magasiner et dépenser de l’argent que vous n’avez pas. Endettez-vous, nom de Dieu. Soyez patriotes. Dans un système de Ponzi basé sur la création de l’argent en tant que dette, nous avons toujours besoin de plus de dettes pour que ce système puisse continuer de fonctionner. Comme toute bonne arnaque financière pyramidale. Mais cette fois, nous en avons fait notre nouveau Dieu. L’argent. Celui qui ne vaut plus rien et qui est basé sur rien de valeur ou de tangible, qui plus est. On y reviendra plus loin.

Ainsi donc, au Canada, les canaris de la Banque du Canada se sont mis à chanter à qui veut l’entendre que l’économie canadienne est voie de sortir de la récession dès cet automne. J’aimerais bien y croire. Mais le problème est qu’une économie ne se relève pas tant qu’il n’y a pas création d’emplois, donc plus de travailleurs qui gagnent de l’argent qu’ils peuvent ensuite dépenser, payer des impôts et faire rouler l’économie réelle locale. Nous vivons la pire récession depuis la Deuxième guerre mondiale, coutant aux Canadiens plus de 369 000 emplois et anéantissant presque $40 milliards en valeur immobilière et boursières (1.3 trillion pour les Américains), sans compter le profond déficit budgétaire de $172 milliards sur les 5 prochaines années que le gouvernement Harper vient de nous creuser pour «sauver» l’économie en transférant notre argent à des banques privées (pour qu’elles puissent aller acheter d’autres banques en difficultés aux États-Unis et vous prêter votre argent avec intérêts!) et des compagnies sur l’assistance sociale comme General Motors. Il s’agit de la plus sérieuse crise de la dette publique dans l’histoire du Canada. Dire qu’on se permet quand même des investissements de cinq milliards de dollars dans le secteur de la défense, tel que dévoilé par le ministre Peter Mackay le 8 juillet dernier, comme si c’était une priorité financière pour le peuple canadien.

Aux États-Unis, Ben Bernanke, le patron de la banque centrale privée nommée la Federal Reserve, parle de «pousses vertes» et de possiblement de chants de sirènes. Des pousses vertes, c’est joli, mais encore là, il faudrait bien s’assurer que vue de proche, elles ne soient pas d’une autre couleur. En juin, 465 000 emplois furent perdus et le nombre d’heures travaillées chute pareillement à la période de chute libre de l’économie d’octobre à avril dernier. Les taux de chômage dépassent les 10% en moyenne à l’échelle du pays et jusqu’à 15% dans certains états comme celui du Michigan. Les magasins ferment partout, faute de consommateurs. Des plans pour bulldozer des villes ou des parties d’elles sont élaborés dans le but d’arrêter la perte de valeur des hypothèques des autres maisons, protégeant ainsi encore une fois les institutions financières qui sont prises avec ces centaines de milliers de reprises de finance.

La grande contraction du crédit va commencer et le système ne va pas s’effondrer, il va s’évaporer. Le prospect de voir toutes les banques fermer pour une certaine période de temps se pointe à l’horizon, possiblement à l’automne, évoquant la mesure prise par Franklin Roosevelt qui déclara un «bank holiday» durant la Grande dépression de 1929, un jour férié pour les banques pour éviter l’effondrement du système financier tout entier. L’accès au crédit s’évapore. Les emplois et les revenus s’évaporent, qui en retour causent la perte de valeur des propriétés. Ensuite, la valeur réelle s’évapore au moment même où les plans de sauvetage pour les larges corporations ou individus lancent de l’argent dans un trou noir et l’allume en feu. Ceci résulte en l’évaporation des revenus du gouvernement en parallèle avec l’augmentation de ses dépenses, qui mène à une explosion exponentielle des déficits budgétaires. Cela fait paraitre les poussent vertes pour des racines rouges.

Ce serait une bien terrible erreur que de confondre la solvabilité temporaire du secteur financier – achevée à grands coups d’assouplissement quantitatif et par l’appropriation massive d’argent public –  et la santé à long terme de nos économies. La seule chose qui s’est réellement passée est un massif transfert des obligations des banques privées vers le public avec des dettes montantes pour les générations futures. Un baume temporaire qui ne fait que repousser l’inévitable écroulement du système financier et du système fractionnaire bancaire basé sur la dette. Un tiers des emplois du secteur manufacturier ont disparus en une décennie et cela ne manquera pas d’alimenter ces pousses vertes qui se nourrissent d’encre rouge. Même les gros joueurs tels que Warren Buffett ne voit pas de nouvelles pousses à l’horizon, que des herbes jaunes. C’est que dans le désert, n’importe quoi a l’air de pousses vertes, nous disent ces économistes et experts; et le prix du baril de pétrole qui tend à la hausse risque de les anéantir. Est-ce pour cela que les géants de la finance tels que JP Morgan Chase ont commencé à emmagasiner des réserves de pétrole? Et avec l’argent de qui?

La Californie qui a un plus gros PIB à elle seule que la Russie, le Brésil, le Canada ou l’Inde, est en train de faire banqueroute et de s’effondrer. Si cet effondrement ne peut être évité en Californie, avec sa plus grande population et base manufacturière des États-Unis, le reste du pays va inéluctablement suivre. L’activité économique dans le secteur manufacturier est en déclin depuis 16 mois consécutif.

Serait-ce qu’on manipule les marchés boursiers pour faire croire aux petits investisseurs que l’économie va mieux dans le but de les faire réinvestir leurs dernières billes dans le système avant que le tout ne s’écroule de nouveau, pour ainsi minimiser leurs pertes encourus depuis le début de la crise en revendant rapidement leurs titres momentanément artificiellement surévalués? C’est qu’il ne faut pas oublier que la plus grande des bulles financières de l’histoire n’a pas encore véritablement éclatée, celle du marché des produits dérivés qui totalise environ 700 000 milliards de dollars selon la Banque des règlements internationaux (BRI), de quoi faire réfléchir quand on sait que la valeur totale de tous les marchés boursiers du monde ne dépassent pas les 50 000$ milliards, selon la World Federation of Exchanges.

Le rapport du LEAP/E20202 prévoit que l’Angleterre et les États-Unis pourrait faire défaut de paiement sur leurs dettes publiques dès la fin de l’été. Le groupe anticipe une massive vague de chômage qui va continuer de frapper l’Amérique, l’Europe, l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique; une série de banqueroutes de compagnies, banques, provinces et états, municipalités et dans le secteur immobilier, et une vague terminale de la crise du dollar US, des US Treasury Bonds et le retour de l’inflation. Même les normalement très polis et respectueux Chinois ont rit en plein visage du secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, alors qu’il essayait de les rassurer à propos de la sécurité de leurs investissements et financement de la dette des États-Unis. Plusieurs pays commencent à songer à diversifier leur investissement loin de l’économie et du dollar américain, comme le Brésil, la Chine, la Russie, le Japon, quitte à créer une nouvelle monnaie internationale comme celle annoncée et présentée par le président russe Dmitry Medvedev lors du dernier sommet du G8.

Comment les blâmer? La Fed s’est enfoncée dans un trou financier gigantesque d’environ 13.9 trillions de dollars sur le dos des payeurs de taxes américains pour financer ses plans de sauvetage de l’économie en moins d’un an (Rapport financier de la FDIC en PDF). Cela a eu pour effet de doubler la dette extérieure des États-Unis en moins d’un an! Sous l’administration Obama, cette dette nationale risque fortement de doubler encore, selon leurs propres projections.

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Imaginez maintenant que les taux d’intérêts doublent eux aussi – pas difficile puisqu’ils sont si bas – et voyez ce qu’il adviendra de la capacité de rembourser des États-Unis et de leur conséquente solvabilité. Ce n’est que la pointe de l’iceberg, puisque le montant total des dettes américaines, incluant celles des entreprises, des particuliers, des états et municipalités, des cartes de crédit et hypothèques et autres, pourrait se chiffrer dans les centaines de trillions de dollars.

Le dernier facteur à prendre en compte est l’érosion phénoménale du pourvoir d’achat du dollar américain. À force de créer de l’argent en terme de crédit, on fini par doubler plusieurs fois la masse monétaire et conséquemment nait l’inflation qui est due à la dépréciation équivalente de chaque dollar de plus en circulation. Ainsi, cette charte ci-bas vous montre ce qu’on voudrait que vous ne voyiez pas: le pouvoir d’achat du dollar sur les 76 dernières années a décliné de 94%. Situation identique pour le dollar canadien. Et au rythme avec lequel nos gouvernements dépensent, en combinaison avec nos politiques financières et monétaires actuelles, nous risquons de perdre un autre 94%, mais en 76 mois cette fois-ci. (Source)

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Alors, la prochaine fois que vous entendrez que l’économie est en train de sortir de la récession, vous pourrez peut-être vous permettre de vous esclaffer et demander l’économie de quelle minorité s’améliore; parce que pour la grande majorité de la population, si on se sort de la récession, c’est surement parce que nous sommes en train d’entrer en dépression!

😉

François Marginean

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Torture : Obama enfreint la loi internationale et la Constitution américaine

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«La torture est l’imposition volontaire de sévices d’ordre physique ou psychologique qui visent à faire souffrir un individu.»

La Maison Blanche a rendu public des documents de l’administration Bush concernant la torture. Nous y apprenons plus détails quant aux différentes méthodes d’interrogation brutales qui furent autorisées par la Maison Blanche dans le but de donner plus d’outils aux agents américains de la CIA pour extraire plus d’informations lors des interrogatoires de «suspects» ou «d’ennemis combattants» nommé comme tel par Washington. Faut-il le rappeler, certains contrats d’interrogation «coercitif» (lire – torture) furent octroyés à des firmes privées engagées pour faire le sale boulot.

Les quatre documents (PDF) expliquent quelles techniques «d’interrogatoire coercitif » ont été autorisées et la façon dont elles devaient être employées: la torture par l’eau (waterboarding), lancer des détenus la tête la première dans un mur (prouvé pour causer des dommages neurologiques permanents), privation de sommeil pendant des jours, les forcer à demeurer dans des positions douloureuses et débilitantes, étranglement, etc.

De plus, on y retrouve un aperçu de la torture qui fut autorisée et employée sur les enfants de Khalid Sheikh Mohammed, le «prétendu» cerveau des attaques du 9/11 qui aurait subi le waterboarding 183 fois en un mois. Des techniques telles que les emprisonner dans une petite boite avec des insectes ou de les terroriser avec des chiens enragés. Une vingtaine de crimes de guerre du genre ont été commis contre des milliers d’enfants sous l’administration Bush. Voilà l’image des États-Unis en plein 21e siècle.

Maintenant, le président Barack Obama s’est empressé de pointer du doigt et condamner ces actes, mais de l’autre main il a promis aux différents agents ayant pratiqué la torture qu’ils ne seront pas poursuivi en justice par son administration. L’attorney général d’Obama, Eric Holder, a déclaré que des fonds publics seraient utilisés pour venir en aide aux bourreaux et les défendre contre les victimes de torture qui pourraient avoir la mauvaise et surprenante idée de vouloir les poursuivre en justice.

On se rappelle que Dick Cheney avait admis avoir autorisé la torture:

«Dick Cheney a admis pour la seconde fois, et ce, en pleine télévision nationale aux États-Unis, qu’il avait autorisé l’usage de la torture dans les prisons américaines réparties un peu partout à travers le monde parmi lesquelles on retrouve les tristement célèbres en Afghanistan, en Irak et à Guantanamo, pour ne nommer que celles-là. Un rapport du Sénat américain a aussi confirmé la responsabilité de la torture de plusieurs hauts échelons du gouvernement Bush, incluant George W. Bush et Dick Cheney, sans oublier l’ancien Secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld.

Le FBI a pointé du doigt le Président Bush pour avoir autorisé la torture à Abu Ghraib, à Bagdad. La Croix Rouge a remis un rapport accusant la CIA de torture. Amnesty International accuse les États-Unis d’être devenu le premier pays en liste à éviter leur responsabilité en matière de violation des droits humains dans le monde, au nom de la sacro-sainte guerre au terrorisme.

Plus de 100 000 pages de documents du gouvernement américain existent pour prouver que la torture n’est pas l’oeuvre de quelques mauvaises pommes, mais fut bien autorisée au plus haut niveau du régime Bush, de la CIA et de l’armée.»

Pas besoin d’en dire plus, les preuves pour ouvrir des poursuites judiciaires sont abondantes et solides. C’est la honte. Obama a déclaré qu’il condamnait la torture, mais il juge qu’il ne vaut pas la peine de s’attarder au passé et de juger les responsables. Voilà pour le changement. La torture est monnaie courante dans les prisons américaines en Irak et celle de Bagram en Afghanistan qui, d’ailleurs, sera probablement agrandie sous Obama, ce qui lui vaudra le surnom de la prison «Guantanamo d’Obama». Voilà un autre indice clair que droite ou gauche, Républicain ou Démocrate, c’est tout du pareil au même. Ils sont tous complices et accessoires à ces crimes. C’est la raison pour laquelle personne n’a intérêt à partir la roue de la justice.

La décision de Barack Obama de ne pas poursuivre en justice les responsables de crimes de guerre a soulevé l’indignation. Les Nations Unis ont rappelé aux États-Unis qu’ils étaient toujours signataires et donc liés à la loi internationale. Ils sont dans l’obligation de poursuivre les responsables de ces crimes si les évidences sont suffisamment solides. Si Obama refuse de le faire, il enfreint la loi internationale ainsi que le 8ième Amendement de la Constitution des États-Unis tout en devenant un accessoire à un crime de guerre.

On ne devrait pas baser le futur que sur de l’espoir. Le respect des lois est nécessaire dans des cas pareils. Obama ne semble pas être de cet avis.

Voici plus d’informations provenant de Wikipédia à propos de la torture et des différents traités, conventions et droit international l’interdisant:

«La torture est aussi un moyen employé pour obtenir des aveux ou terroriser des populations ou des organisations, en ciblant des membres d’un groupe de personnes particulier, afin que les autres restent passifs de peur d’être victimes à leur tour. Les actes de torture produisent le plus souvent des séquelles physiques (ex : mutilations) et psychologiques (ex : traumatismes). Du point de vue du tortionnaire (ou bourreau), qui tient sa victime à sa merci, torturer peut répondre à des pulsions sadiques ou simplement s’inscrire dans la soumission à l’autorité (Expérience de Milgram).

La Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948 par l’ONU, est le premier texte international à déclarer illégale la torture, dans son article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Les quatre Conventions de Genève adoptées en 1949 et leurs Protocoles additionnels (1977) prohibent la torture. D’autres textes internationaux ou régionaux ont, dans les années suivantes, interdit la torture. Le premier est la Convention européenne des droits de l’homme, adoptée en 1950 par le Conseil de l’Europe, qui est le premier traité interdisant la torture (article 3).

Miguel Benasayag écrivait en 1987 : « la torture constitue un véritable dérapage dans nos sociétés. Car elle est la violation d’un interdit fondamental, celui qui fait l’objet du consensus social fondant la légitimité de l’État de droit : le consensus selon lequel l’État (et ses représentants) ne doit jamais toucher le corps des individus, car l’État occupe précisément la place d’un tiers dont la reconnaissance par les individus-citoyens permet d’éviter la barbarie d’une société fondée sur le rapport duel, celui qui n’est régi que par la loi du plus fort[1]. »

La torture est proscrite par le droit international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Outre la Convention européenne des droits de l’homme, les conventions et traités suivant concernent la torture :

  • le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP, 1966, dans son article 7) ;
  • les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 ;
  • la Convention relative aux droits de l’enfant (1989) ;
  • la Convention américaine relative aux droits de l’homme (1969) ;
  • la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (1981) ;
  • la Charte arabe des droits de l’homme (1994), qui n’est pas encore entrée en vigueur.

La Convention contre la torture autres peines et traitements cruels ou dégradants, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1984 et entrée en vigueur le 26 juin 1987, présente l’intérêt de la définir pour la première fois et de l’interdire avec précision: voir paragraphe ci-dessous.

En matière de droit international coutumier, des éléments clés de la définition de la torture ont fait l’objet de références officielles : en résumé, elle implique « une douleur ou souffrance aiguës, physique ou mentale », infligées « intentionnellement » par des agents de l’État. La convention interaméricaine pour la prévention et la répression de la torture en étend la définition aux cas d’« applications de méthodes visant à annuler la personnalité de la victime ou à diminuer sa capacité physique ou mentale, même si ces méthodes et procédés ne causent aucune douleur physique ou angoisse psychique »[2]

En conclusion, voici une série d’articles qui donnent à réfléchir par rapport aux vraies motivations de Barack Obama ainsi que de la signification de ce qu’il nomme le «changement»:

Obama preserves renditions as counter-terrorism tool

Obama preserves rendition two days after taking office

The Torture Ban that Doesn’t Ban Torture

Sous les ordres exécutifs récemment créés par Obama, la CIA a toujours l’autorité d’opérer ce qui est connu sous le nom des «redditions extraordinaires», c’est-à-dire des enlèvements secrets et transferts de prisonniers vers des pays qui coopèrent avec les États-Unis.

‘No rights’ for Bagram inmates

Le Département de la justice de Barack Obama a décidé de se placer du côté de l’ancienne administration Bush en déclarant que les prisonniers des États-Unis détenus en Afghanistan n’ont aucun droit constitutionnel pour se défendre.

Hope Abandoned: Obama Protects and Promotes CIA Torture Mavens

Panetta: No prosecution for CIA interrogators

L’administration Obama ne va pas poursuivre les officiers de la CIA qui ont participé dans les interrogatoires brutaux.

Americans Want Torture Inquiry, Obama Doesn’t

Un sondage Gallup publié le 12 février 2009 révélait que 62 pourcent des Américains voulaient des enquêtes ou poursuites judiciaires contre les officiels de l’administration Bush qui ont autorisé la torture au courant de la guerre contre la terreur.

Air America Poll: 90% Want Bush Crimes Investigation

Selon un sondage mené par Air America qui demandait aux participants la question suivante: «Est-ce que Obama devrait pardonner George W. Bush, Donald Rumsfeld et Dick Cheney?» Réponse: 90% des répondants ont dit non.

Guantanamo abuse has worsened since Obama

Les conditions des prisonniers à Guantanamo Bay se sont détériorées depuis que le  président Barack Obama est monté au pouvoir.

Is Obama Leaving a Loophole for a ‘Jack Bauer Exception’ to His Torture Ban?

Obama Order to Close Secret CIA Prisons Overseas Has a Big Loophole In It

Obama a signé un ordre exécutif interdisant l’utilisation de la torture, mais comme le rapporte le Wall Street Journal, il s’est réservé certaines portes ouvertes pour utiliser les «techniques coercitives» en cas d’urgence.

Is Obama is going to cover up Bush’s crimes?

Un extrait de média télévisé aux États-Unis à propos de la torture et d’Obama

Gitmo: The Facility Will (Eventually) Close, But the Detentions Will Continue

Obama’s orders leave framework of torture, indefinite detention intact

Guantanamo va fermer (dans un an, pourquoi pas maintenant?) mais les détentions (indéfinies) vont continuer. Les prisonniers seront simplement transférés ailleurs.

François Marginean

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