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Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

Cet article est la suite de: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I et de La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II.

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«Un gouvernement assez puissant pour nous donner tout ce que nous voulons est un gouvernement assez puissant pour nous prendre tout ce que nous avons.» – Président Gerald Ford

507215876_f525d3eecfDans ce dernier volet qui clôture cette série spéciale, nous allons aborder l’aspect des mesures d’urgences, de vaccinations de masse et des quarantaines qui risquent d’être imposées, restreignant ainsi nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées.

Mesures d’urgences et vaccinations de masse

Lorsqu’on sait ce que les gouvernements préparent en cas de pandémie, on peut se demander si ce n’est pas cela qui inquiète davantage que la pandémie en soi. Les mesures d’urgences mises en place, les programmes de vaccinations de masse et quarantaines imposées sont clairement définies et préparées. Ce n’est pas tant le virus qui menace que la réaction prévue des instances gouvernementales, de la police et de l’armée qui devrait attirer notre attention.

Le virus H1N1 a causé moins de décès qu’on s’attendrait à ce que la grippe conventionnelle cause, mais la structure de la loi martiale dans la forme de mesures draconiennes prêtes à combattre la pandémie a été fermement mise en place. Les autorités de la santé ont maintenant calmé leur crise d’hystérie avec leurs scénarios apocalyptiques d’une pandémie de la grippe porcine après qu’il a été déterminé que le virus n’était pas aussi virulent que ce que l’on craignait. Les autorités espèrent que vous avez eu bien peur tout en vous promettant une deuxième vague probablement plus sérieuse cet automne ou hiver. C’est gens sont omniscients, que voulez-vous. Ils ont un agenda, vous savez. «Avec les pandémies, vous avez deux phases. La première est souvent plus bénigne et ensuite une autre à l’automne ou en hiver qui est beaucoup plus sérieuse», a déclaré le Secrétaire de la santé Alan Johnson, «Alors nous devons non seulement nous occuper de cette contagion actuelle, mais nous préparer, peut-être, pour une seconde phase.»

Nous savons maintenant, avec cette série de trois articles, ce que les préparations vont signifier: la création d’un vaccin pour combattre l’influenza, qui si l’on se fie au passé récent, sera plus dangereux que le virus lui-même. Le vaccin sera offert sur une base volontaire dans un premier temps, mais dès qu’une prochaine pandémie se déclarera et que la peur soit montée en mousse par nos chers médias de masse, les appels pour la vaccination obligatoire se feront entendre en crescendo et les médias nous préparent déjà à accepter cette grande finale. Le Time Magazine nous indique que nous devrions être indulgents envers le gouvernement et lui faire confiance puisqu’il ne travaille que pour le bien collectif, nous implorant du même souffle d’être patient dans le cas où il devra imposer «des mesures draconiennes».

Les quarantaines, la loi martiale et l’Ordre Exécutif 13375

Aux États-Unis, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security, DHS) a établi des lignes directrices pour mandater les agents du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (BATF) avec leurs SWAT Teams, du FBI et de la police fédérale pour imposer des quarantaines obligatoires dans l’éventualité d’une épidémie de la grippe porcine ou autre, sous l’Ordre Exécutif 13375. Si les citoyens tentent d’échapper à l’isolation involontaire, ils sont sujet à une amende de $250 000 et un an de prison. Cet Ordre Exécutif 13375 est un amendement apporté par George Bush se rapportant à l’Ordre Exécutif 13295 du 4 avril 2003 en lui ajoutant une nouvelle section de maladies contagieuses pouvant requérir l’imposition de la quarantaine. À l’origine, étaient nommés le choléra, la diphtérie, la tuberculose infectieuse, la peste, la variole, la fièvre jaune, les fièvres hémorragiques virales et le syndrome respiratoire aigu grave (SRAS). À cela s’ajoute de la nouvelle catégorie de Bush en avril 2005 qui est plutôt large et vague pouvant inclure à peu près n’importe quoi, à la discrétion des autorités:

«(c) Influenza causée par des virus nouveaux ou réémergents qui causent, ou ont le potentiel de causer, des pandémies.»(Source)

Avec une telle définition, tout individu ou groupe d’individus qu’on «suspecte» d’être infecté, peut être arrêté sans procès, mis en isolation indéfinie ou détenu contre son gré selon les indications des autorités, une décision qui est laissée à leur propre discrétion. (Voir vidéos #1 et #2)

Jusqu’à tout récemment, les dernières quarantaines forcées aux États-Unis furent en 1963 et en 2007 lorsque Andrew Speaker, un avocat d’Atlanta a été placé en quarantaine dans un hôpital de Denver parce qu’on le soupçonnait d’avoir contracté une forme du tuberculose résistant aux antibiotiques. Il se trouva que la CDC avait commise une erreur et que M. Speaker avait une forme moins sérieuse de la maladie. Cette erreur n’est qu’un exemple des sérieuses questions que soulève le prospect des quarantaines par rapport aux libertés civiles. Si un individu ou des groupes plus ou moins vastes sont mis en isolation pour une semaine ou plus, qui paie la facture ou la perte d’emploi? Qui s’occupe de la famille et des enfants? Selon un document que le Secrétaire assistant du DHS Bridger McGaw a fait parvenir à différents intervenants de la santé et obtenu par CBSNews.com, le département de la Justice a établi l’autorité légale pour les autorités fédérale pour imposer des quarantaines et le tout est effectif dès maintenant pour répondre à une pandémie d’influenza. À vrai dire, c’est une mesure qui a déjà été employée au Texas.

L’administration Bush a publié le National Strategy For Pandemic Influenza en novembre 2005. Le document envisage une coordination plus étroite entre les différentes agences fédérales, l’emmagasinage et la distribution de vaccins et de médecine anti-virale, et si nécessaire, des «quarantaines» imposées par le gouvernement ainsi que «des limitations sur les rassemblements».

Un document de planification du département de la Défense, résumant les plans de contingence militaires, indique que le Pentagone si dit préparé pour assister «à la mise en quarantaine de groupes de personnes dans le but de minimiser la contagion durant une épidémie d’influenza» et pour aider avec les «efforts pour restaurer et maintenir l’ordre». L’appareil militaire américain a reçu l’ordre de placer la contagion du virus H1N1 sous leur observation.

Toujours aux États-Unis, pendant que les médias actionnaient le bouton de la panique à répétition, l’État du Massachusetts a passé en douce, mais à l’unanimité, le projet de loi S18 qui n’attendait que le moment propice pour sortir des tablettes. Ce dernier donne le pouvoir au gouverneur de l’État d’autoriser le déploiement et l’utilisation de la force pour distribuer du matériel et de l’approvisionnement. Le S18 donne la permission aux autorités locales d’entrer dans les résidences privées pour enquêter et de mettre ses habitants en quarantaine. En d’autres mots, durant n’importe quelle « état d’urgence », cet État peut et va déclarer la loi martiale, alors que les résidents perdront leurs droits et libertés garantis par la Constitution américaine. Comme nous savons, les camps d’internement du FEMA sont déjà prêts pour servir à toute occasion.

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La situation Canada et dans le monde

Il y a quelques années, durant la crise du SRAS, le Canada a répondu en fermant des écoles et certains hôpitaux dans les régions touchées. Mais malgré tous ces mesures et environ 10 000 personnes qui se retrouvèrent sous une forme ou une autre de quarantaine, le SRAS a continué de se répandre au-delà des frontières des patients isolés.

Mais là, on se prépare en grande. En Alberta, 300 militaires canadiens ont menés en pleine ville de Medecine Hat, au milieu de fausses explosions et manifestations, une pratique de style loi martiale, le tout sous le couvert pratique d’un entrainement en vue d’un futur déploiement en Afghanistan. Loi martiale au Canada? Ils l’ont bien fait durant la Crise d’octobre de 1970.

En France, les autorités nous expliquent dans ce document, au point 2.2, les mesures d’urgences qui s’imposeront dans le cas d’une situation pandémique et ce qui adviendra de l’exercice des libertés publiques:

L’une des premières mesures visant à restreindre les libertés, concerne la mise en place d’un contrôle sanitaire aux frontières qui a pour objectifs de détecter toute personne contaminée afin de l’isoler, voire à terme de suspendre toute correspondance avec les zones à risque. Une autre mesure barrière consiste à la restriction -pouvant aller jusqu’à la suppression- des transports de personnes. De la même manière, des limitations, voire des interdictions de déplacements (arrêt des transports publics) et de rassemblements peuvent être édictées (notamment la fermeture des écoles, crèches, salles de spectacle, etc., sera prononcée, voire même des interdictions pour la plupart des personnes de se rendre à leur lieu de travail).

En Australie, il a été annoncé que «les gouvernements régionaux pouvaient invoquer des pouvoirs «draconiens» si le virus de la grippe porcine prenait des tournures pour le pire, allant de la surveillance des gens dans leurs propres domiciles et de prendre contrôle de leur entière économie». Le plan du gouvernement australien permet de prendre des «mesures extraordinaires», incluant le pouvoir de gérer l’approvisionnement des biens et services, lui octroyant ainsi le contrôle effectif de l’économie.

Les gouvernements n’auraient pas pu établir des plans de réponses aussi draconiens sans l’aide des médias qui ont terrorisé les populations et maintenant que ces mesures ont été mises en place, nous ne pouvons qu’attendre qu’elles soient mises en action la prochaine fois qu’une autre épidémie se déclare, comme les politiciens nous promettent de façon si enthousiaste.

Le Plan nord-américain de 2007 du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)

Dans l’article – Qu`est-ce que l`Union nord-américaine? – il était expliqué que le PSP avait pour but de:

…créer un espace économique, politique et militaire commun et les structures militaires du Canada et des États-Unis sont déjà intégrées – les troupes américaines et canadiennes ont déjà le droit de se déployer dans ces deux pays en cas «d’urgence», accord signé sans votre approbation ni celle du Parlement, et passé sous silence dans vos chers médias.

«Une entente [avec les États-Unis] afin d’harmoniser les règles du commerce, de la sécurité ou de la défense, obligerait, en bout de ligne, le Canada et le Mexique à … céder aux États-Unis le pouvoir réel sur le commerce international, l’investissement international, la règlementation environnementale, l’immigration, et, en grande partie, sur la politique étrangère, et même sur les politiques fiscales et monétaires. » – Roy McLaren, ex-ministre libéral fédéral

Le Plan nord-américain met en place un «Corps sénior de Coordination pour faciliter la planification et la préparation efficace à l’intérieur de l’Amérique du nord dans le cas d’une épidémie de grippe aviaire et/ou humaine, sous l’autorité du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)». Le plan identifie ce Corps de Coordination comme étant de «décideurs».  Le Plan fait mention de l’éventuelle «utilisation de pouvoir incluant l’administration de vaccins, de mesures de distanciation sociale, dont la fermeture d’écoles et la prohibition de rassemblement; …d’isolation et de quarantaine». (Source) (Voir aussi le journaliste américain, Lou Dobbs, à ce sujet)

Tout ceci revient à dire que dans le cas d’une réelle pandémie, l’excuse en or sera fournie pour appliquer les mesures du PSP et ainsi éliminer de facto les frontières entre le Mexique, les États-Unis et le Mexique.  Adieu aux souverainetés nationales. Ces mesures d’urgences s’appliqueront automatiquement aux trois pays sous l’Union nord-américaine, gérées par des bureaucrates non-élus. Les forces policières et militaires du Canada et de notre voisin du sud ont un accord commun sous le NORTHCOM de déploiement sur nos territoires mutuels en cas d’urgence.

Voilà de quoi de troublant et sur lequel nous devrions tous réfléchir. Cela sera apparemment l’objet de discussion à l’agenda du sommet des Bilderbergs du 14 au 19 mai; un groupe de globalistes qui travaillent pour une gouvernance mondiale et l’implantation du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité.

François Marginean

(Photo Flickr de pschuffert)

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La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I

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Image de Jerod Harris

Puisque les évènements nous y poussent, nous nous devons de mettre toutes les informations disponibles sur la table concernant les virus de la grippe aviaire, porcine et humaine. La panique est en train de se répandre à travers la planète et une chose est certaine: nous devons éviter de paniquer, de perdre le contrôle de nos réactions et de réagir dans la peur.

Il est important d’être le mieux informé possible pour déterminer comment répondre à une potentielle épidémie. Personne ne sait encore vraiment si nous risquons une réelle pandémie. Le but de cet article sera de vous apporter le plus d’information possible pour que vous puissiez vous faire votre propre idée. Il n’est pas suggéré qu’il y ait un lien entre tout ce qui est présenté, mais il est aussi possible qu’il y en ait. À vous de juger.

Les faits

La nouvelle souche d’influenza est une mélange génétique. Les autorités de la santé aux États-Unis enquêtent sur un nouveau type étrange de grippe porcine qui a déjà infecté des centaines de personnes en commençant au Mexique pour se répandre aux États-Unis, au Canada et jusqu’en Nouvelle-Zélande. Déjà plus de 150 personnes en sont mortes.

Vous pouvez consulter la carte Google pour suivre le développement de la contamination à travers le monde, ainsi que celle de Health Map.

*Le virus en est un d’influenza de type A désigné H1N1.

*Il est génétiquement différent du virus d’influenza saisonnier d’origine complètement humaine qui circule globalement depuis les dernières années. Le nouveau virus de la grippe contient un mélange d’ADN de virus d’origine aviaire, porcine et de souche humaine, incluant des éléments de grippe porcine provenant de l’Europe et d’Asie.

*Le virus de la grippe mutent continuellement, ce qui explique pourquoi les vaccins contre la grippe changent chaque année et ils peuvent échanger de l’ADN dans un processus nommé le réassortiment. La plupart des animaux ont ces virus, ou peuvent l’attraper, mais ils sont rarement transmissibles d’une espèce à l’autre.

De décembre 2005 à février 2009, 12 cas d’infection humaine avec la grippe porcine ont été confirmés, mais seulement qu’une personne aurait eu un contact avec des porcs. Il n’y avait aucune évidence de transmission entre humains.

*Les symptômes de la grippe porcine sont similaires à l’influenza saisonnier – une rapide montée de fièvre, toux, muscles endoloris et extrême fatigue. La grippe porcine semble causer davantage de diarrhée et de vomissements que la grippe normale.

*Les gens attrapent rarement la grippe aviaire. Les exceptions notables incluent la souche H1N1 qui a causé la pandémie de 1918 ainsi que la souche aviaire H5N1, qui a tué 257 des 421personnes infectées dans 15 pays depuis 2003, selon l’Organisation de la santé mondiale (OMS).

*La grippe saisonnière tue entre 250,000 et 500,000 par année globalement.

*Lorsqu’une nouvelle souche commence à infecter la population et devient capable de passer d’une personne à l’autre, elle peut causer une pandémie. La dernière eut lieu en 1968 et tua un million de personnes.

*En 1976, une nouvelle souche commença à infecter des gens et les autorités américaines de la santé débutèrent un programme de vaccination de masse. Plus de 40 millions de personnes seront vaccinées. Mais plusieurs cas de syndrome de Guillain-Barré – une condition sévère et possiblement fatale qui peut être liée aux vaccins – ont poussé le gouvernement américain à abandonner le programme. L’incident a mené à une méfiance répandue envers les vaccins en général. (Source)

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Les origines et particularités du virus de la grippe porcine

Selon des scientifiques et docteurs, ce virus « unique » de la grippe porcine est une combinaison inédite et jamais vue entre du matériel génétique de porc, d’oiseaux et d’humains. « Nous sommes très inquiets », a déclaré le porte-parole de l’OMS, Thomas Abraham. « Nous avons ce qui semble être un nouveau virus et il s’est propagé d’humain à humain ». Il a la fâcheuse caractéristique de ne pas être détectable par le système immunitaire. Mais est-ce une combinaison si inattendue que cela, alors que l’on sait que le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) parlait déjà de virus recombinants en 2005? À cela s’ajoute le fait qu’ils avaient annoncé qu’ils mélangeraient des virus de la grippe aviaire avec ceux de la grippe humaine pour se rendre compte que cette combinaison entre ces deux types d’influenza ne créait pas une nouvelle forme infectieuse.

Où est apparue la première contamination de grippe porcine (H1N1)? À Fort Dix, New Jersey, en 1976. Possiblement une création d’un laboratoire militaire américain. Environ 200 soldats seront contaminés et quelques autres vont mourir, ce qui aura pour effet d’entrainer une campagne de vaccination forcée et discutable de la part du gouvernement américain puisque qu’ils ne tarderont pas à s’apercevoir que les gens vaccinés commençaient à mourir non pas du virus, mais des vaccins.

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Image de cdc e-health

Il n’est pas rare que les médias rapportent le fait que des laboratoires universitaires et militaires américains s’échinent à manipuler des virus de la grippe aviaire. Cette nouvelle souche de grippe porcine (H1N1) que « personne n’a jamais vu », contient du matériel génétique de la grippe aviaire (H5N1). Comment CELA est-il possible?

CLG a couvert et accumulé en archives les étrangetés entourant le sujet de l’influenza durant les huit dernières années.

Voici un exemple éloquent et documenté de manipulation douteuse de dangereux virus. Pour bien le comprendre, nous devons retourner dans un passé pas si lointain.

En 2004, nous étions martelés avec la peur et la propagande que la grippe aviaire serait la prochaine pandémie.

Des études génétiques ont démontré que le virus aviaire (H5N1) présentait des similitudes quasiment identiques avec le virus de la grippe espagnole qui tua entre 30 et 100 millions de personnes dans le monde, selon les différentes estimations. C’est plutôt inquiétant dans la perspective où il a été admis en 2005 que des scientifiques essayaient intentionnellement de recréer le virus de la grippe espagnole de 1918. Ce virus avait complètement disparu de la face de la planète… jusqu’à ce que ces scientifiques le ressuscite.

Parlant de cette grippe espagnole, elle porte un nom trompeur puisque la vraie source d’origine ne fut pas l’Espagne, mais bien Fort Riley, une base militaire américaine du Kansas.

Mais les prédictions pandémie de grippe aviaire ne se réalisèrent pas parce que ce virus n’est pas vraiment contagieux. Le virus H5N1 avait besoin d’être mélangé à d’autres virus d’influenza plus contagieux, comme celui de la grippe porcine (utilisé comme arme biologique par la CIA contre Cuba en 1971), pour devenir le vrai tueur en série. Et comme par magie, le voilà!

En 2006, il a été rapporté que des scientifiques créaient intentionnellement de nouveaux types d’influenza en laboratoire, mêlant des virus aviaires et porcins ensemble.

Ce qui nous mène à demander comment il se fait que cette nouvelle épidémie nous saute au visage immédiatement après que le laboratoire militaire de Fort Detrick, au Maryland, ait annoncé la semaine passée qu’ils avaient perdus des échantillons. L’OMS a rapidement pris le soin de nous rassurer qu’il n’y avait pas d’évidence que l’épidémie de grippe porcine soit un acte de bioterrorisme. De son côté, les autorités de Fort Detrick ont déclaré que le matériel manquant aurait probablement été détruit. Rassurant.

Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’on laisse s’échapper des virus de laboratoire comme celui de la grippe espagnole de 1918, comme ce fut la cas en 2004. N’oubliez pas que le virus de la grippe espagnole est quasiment identique à celui de la grippe aviaire, avec quelques variations seulement.

C’est en 1976 que la dernière épidémie de grippe porcine a eu lieu, avec pour origine la base militaire de Fort Dix, au New-Jersey.

D’autres « erreurs » et actes inconcevables du conglomérat pharmaceutique

– En 2005, une souche d’influenza de 1957 ayant causé une pandémie tuant entre un et quatre millions de personnes, est trouvée dans des trousses de test de laboratoire qui furent envoyé dans 18 pays.

– Baxter International Inc. a admis en février 2009 que ses produits saisonniers contre la grippe étaient contaminés avec un virus vivant actif de la grippe aviaire de type H5N1.

Certains des produits contaminés qui contenaient un mélange du virus de la grippe H3N2 et de virus de la grippe aviaire H5N1 ont été vendu à des sous-contractants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne.

– Dans les années ‘80, une division du géant pharmaceutique mondial Bayer, Cutter Biological, a vendu pour des millions de dollars de produits infectés avec le HIV et l’hépatite C à des hémophiles à travers le monde. Le sang requis pour fabriquer ces produits fut prélevé dans des prisons américaines alors que ni les donneurs ou le sang donné étaient testés pour le HIV. De plus, le sang n’avait pas été stérilisé. (Source)

– En 2007, en Angleterre, le foyer de maladie de la vache folle qui a mis le pays en haute alerte avait comme origine un laboratoire gouvernemental en lien avec une compagnie pharmaceutique américaine.

Une épidémie ou une pandémie, c’est payant!

Comme il était discuté dans cet article:

Cette épidémie entrainerait une hausse instantanée de la demande pour les vaccins contre la grippe aviaire. Les profits des fabricants de vaccins comme Baxter pourraient être astronomiques si une telle panique avait lieu.

(…) c’est exactement ce qui s’était passé à l’automne 2005, alors que la panique avait été semée par le gouvernement de Bush qui disait qu’un minimum de 200 000 personnes pourraient mourir de la prochaine épidémie de grippe aviaire, un nombre pouvant atteindre 2,000,000 de personnes seulement qu’aux États-Unis. Cette campagne de peur avait justifié l’achat massif de 80 millions de doses de Tamiflu, un antiviral qui s’est révélé être par la suite pratiquement inutile. Les États-Unis avaient placé une commande de 20 millions de doses à 100 dollars l’unité, pour un total de 2 milliards de dollars. Mais qui fabrique le Tamiflu? La compagnie Roche, qui a reçu les droits de vente et de marketing exclusifs de Gilead Sciences Inc. il y a une quinzaine d’années. Gilead Sciences Inc. est la compagnie qui a développé le Tamiflu. Qui en était le directeur, deux ans avant d’être nommé au poste de Secrétaire à la défense dans l’administration Bush? Donald Rumsfeld. L’homme même qui possédait encore des actions dans la compagnie qui était pour profiter énormément (il empochera cinq millions de dollars) de la panique créée par le gouvernement Bush. (Source)

Ainsi, l’ancien Secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld a déjà profité de vaccins contre la grippe porcine dans le passé et maintenant, il semble qu’il en profitera de nouveau, tout comme Al Gore et son fond d’investissement.

D’autres firmes pharmaceutiques sont positionnées pour profiter énormément d’une telle pandémie possible. Les commandes de Tamiflu et autres vaccins seront grandes, d’autant plus que l’OMS a suggéré que le Tamiflu pourrait être efficace contre la grippe porcine. Même si ces médicaments ne fonctionnent pas toujours en plus d’avoir des effets secondaires, il restera le sentiment dans la population que les compagnies pharmaceutiques sont indispensables. Kleiner Perkins Caufield & Byers, BioCryst Pharmaceuticals (BCRX.O) et Novavax (NVAX.O) ont déjà vu leurs actions monter.

Le 9 mars dernier, Sanofi-aventis annonçait des investissements de 100 millions € pour construire une usine de vaccin grippal saisonnier et pandémique au Mexique.

Sanofi-aventis (EURONEXT : SAN et NYSE : SNY) annonce aujourd’hui la signature d’un contrat avec les autorités mexicaines, pour la construction d’une usine de production de vaccin contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d’euros.

L’annonce a été faite au cours d’une cérémonie en présence de MM. Felipe Calderon, Président du Mexique et Nicolas Sarkozy, Président de la République Française, en visite officielle au Mexique.

Cette usine sera construite et exploitée par sanofi pasteur, la division vaccins du Groupe sanofi-aventis, représenté par Chris Viehbacher, directeur général de sanofi-aventis. (Télécharger le communiqué de presse du 9 mars 2009) (Pour plus de détails, consultez cet article)

Prévention

Pour le moment, il semble que le virus soit transmissible principalement par contact d’une personne à l’autre. Il s’agit donc de bien se laver les mains et de désinfecter s’il y avait doute de contamination possible. Des recherches montrent qu’une carence en vitamine D était liée à de plus nombreux rhumes et grippes. (voir aussi cet article)

À suivre

Ce dossier est évidemment très lourd. C’est pourquoi la suite de cet article sera présentée la semaine prochaine. Nous y traiterons des mesures d’urgences, de vaccinations, des plans d’isolation et de quarantaine qui sont prévus par les gouvernements canadien, mexicain et américain en cas de pandémie. Nous aborderons aussi les enjeux et motivations politiques qui pourraient s’y rattacher et de l’utilisation des camps d’internement.

• Pour lire la deuxième partie: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II

• La troisième partie: Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

François Marginean

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