Mon billet sur Anders Behring Breivik m’a valu quelques critiques, en particulier au sujet de ma position sur l’Islam et le multiculturalisme. Permettez-moi donc de préciser ma pensée à ce sujet.
L’islam politique
Le problème ne provient pas de l’Islam en tant que religion, il provient plutôt de l’Islam en tant que mouvement politique. Nous ne voyons que très peu de l’aspect spirituel de l’Islam, qui est en réalité très proche du christianisme et du judaïsme et partage une source commune avec ces deux religions. Aussi n’est-il donc pas surprenant d’y retrouver également des valeurs communes de dévotion à Dieu, de charité et de bonne volonté envers ses proches. Je ne nierai donc pas que ces valeurs existent dans le cœur de tout bon musulman. Mais l’Islam n’a pas encore eu son ère des lumières.
Il y a de cela quelques siècles, les chrétiens n’étaient pas très différents des musulmans. Il n’existait que peu de distinction entre l’Église et l’État et même les rois les plus puissants puisaient la légitimité de leur pouvoir temporel de l’autorité spirituelle de l’Église et s’inclinait devant le Pape. Ainsi il en est encore de l’Islam aujourd’hui. Dans le Coran et les Hadith, on retrouve des passages dictant les comportements que tout bon musulman doit adopter dans absolument tous les aspects de sa vie. Ce qu’il doit manger ou ne pas manger, boire ou ne pas boire, comment gérer ses finances ou comment vivre sa vie politique. Il n’existe pas vraiment de distinction entre le temporel et le spirituel.
Une apostate notoire de l’Islam, Ayan Hirsi Ali, décrit la différence entre la mentalité musulmane et la mentalité occidentale en décrivant la mentalité musulmane comme une philosophie de « l’au-delà », alors que celle de l’occident est une du « ici et maintenant ». Pour le musulman, la vie n’est qu’un court passage en chemin vers la vie éternelle. Ce passage transitoire est un test d’admission. Tous les musulmans ont un ange sur l’épaule gauche qui écrit dans un livre tous les actes proscrits (haram) que commet le fidèle commet, tandis qu’un autre sur son épaule droite écrit les bons gestes (halal) qu’il pose durant sa vie. Pour réussir le test, il faut que le fidèle ait un livre droit plus épais que le livre gauche. Puisqu’il s’agit de préserver l’âme éternelle des fidèles, toute les pratiques coraniques n’existent que pour garder les fidèles loin du péché, d’où les châtiments cruels de la Chariah. Allah est très exigeant de ses fidèles. Essayez de prier cinq fois par jour ou abstenez-vous de manger ou boire du lever au coucher du soleil pendant tout le mois d’Août et vous serez convaincu que pour être un bon musulman, il faut soit avoir une très grande foi ou être totalement timbré.
Par contraste, les chrétiens ne vivent pas pour l’au-delà. Ils y croient, mais ils ne sacrifient plus leur vie sur terre pour y parvenir. Plus maintenant. Nous croyons important de profiter de notre séjour sur terre pour y vivre heureux. Nous ne croyons plus qu’il soit nécessaire d’infliger des punitions cruelles pour tenir les gens sur le droit chemin. Nous ne croyons plus que la légitimité de l’État provient de Dieu et que par conséquent, l’État ne représente pas Dieu, il représente le peuple et est supposé tirer sa légitimité du consentement des gouvernés. Puis qu’il représente le peuple, il représente aussi ses traditions et ses valeurs comme la liberté individuelle de libre-expression, de conscience et de religion. L’État, s’il doit en avoir un, est sensé protéger ces droits et non les bafouer. Il ne devrait donc pas être surprenant qu’entre l’Islam et l’Occident, il y ait un choc de cultures.
La religion peut être un puissant outil de manipulation des foules. Convainquez des gens qui ne cherchent qu’à se soumettre à Dieu que ce que vous leur demandez de faire est la volonté de Dieu et ils feront tout ce que vous voudrez. Il n’y a qu’à regarder l’époque où l’Église catholique dominait la politique québécoise. Il en est de même de l’Islam. Certains groupes au sein de l’Islam se servent de cette religion pour servir un agenda politique. Ils désirent voir un jour l’Islam dominer le monde, à la pointe de l’épée si nécessaire. Cet agenda politique est totalitaire. Il vise à créer un califat mondial. Il est moyenâgeux. Il désire instaurer la loi de la Chariah partout. Il est misogyne. Il veut reléguer les femmes au rôle de citoyen de seconde classe. Il est homophobe. Il soutient que les gais et lesbiennes soient mis à mort. Il est intolérant. Il ne tolère aucune autre religion. Bref, cette idéologie veut réduire le monde à exactement le même genre de servitude qui existe en Arabie Saoudite. Aussi ne devrait-il pas être surprenant que ce soit le royaume des Saud qui finance en grande partie ces activités.
En Amérique du Nord, nous sommes lois d’être étrangers à l’immigration. Le Canada et les États-Unis ont été bâtis au fil des vagues successives d’immigration et dans les 400 dernières années, aucun groupe d’immigrants n’a posé de réel problème d’intégration, sauf les musulmans. Dites-moi, pourquoi des immigrants qui seraient supposément venus émigrer dans un pays pour ce qu’il a à offrir, voudraient ensuite transformer leur pays d’accueil pour qu’il ressemble plus au pays qu’ils ont quitté? N’aurait-il pas été plus facile de rester chez eux? Je ne parle pas ici de simplement pratiquer leur foi, parler leur langue entre eux ou introduire leur cuisine ou certaines traditions, mais vouloir modifier le système légal et les institutions publiques pour les accommoder. En d’autres mots, pourquoi les musulmans quitteraient-ils le Dar al Islam pour islamiser ensuite leur pays d’accueil? À Londres, des militants islamistes ont même tenté de délimiter des zones de la ville comme étant sous le contrôle de la Chariah. Pourtant la population musulmane de la Grande-Bretagne ne compte que pour environ 5% de la population, mais déjà ils tentent de contrôler certaines régions où ils sont concentrés. Il n’existe qu’une réponse à la question « pourquoi essaient-ils de transformer leur pays d’accueil? » La réponse est qu’ils sont en train de nous coloniser.
Farfelu? Pas tant que ça. Les amérindiens se sont fait faire le même coup. Au départ, ils ont innocemment accueilli les européens en amis, pour être ensuite submergés par les vagues d’immigration, quasi exterminés et relégués sur de petits lopins de terre dans lesquels ils ne peuvent pratiquer que peu d’activités économiques pour se soutenir à part le jeu et la contrebande. Ils n’ont jamais su ce qui les a frappés. Les européens les ont dominés par les nombres et les armes et leur ont imposé leur culture et leurs institutions. Pourquoi les européens l’ont-ils fait? Tout simplement à cause d’une forte réduction de la mortalité infantile qui a amené un boum démographique en Europe. De nos jours, quelle culture profite d’un boum démographique similaire? Je vous donne un indice : Ça commence avec un « I » et ça se termine en « slam ». Pendant ce temps les démocraties occidentales sont en voie de dépopulation. Mark Steyn s’est fait poursuivre devant trois de nos commissions des droits de la personne pour avoir émis ce simple constat. Pourtant, les mathématiques sont simples quand on considère que dans la plupart des pays musulmans le taux de fécondité dépasse 6 enfant par femme et que dans l’Occident, seul les États-Unis arrivent à maintenir le taux de maintient d’une population de 2,11. En Europe, le taux de fécondité des non-musulmans se situe autour de 1,2. Donc ils sont jeunes et de plus en plus nombreux, tandis que notre population est vieillissante et en déclin. Sans vouloir justifier les geste d’Anders Behring Breivik, ses craintes au sujet de l’islamisation de l’Europe sont bel et bien réelles.
Donc si on prend pour acquis le but avoué des islamiste, qui est d’établir un califat mondial, nous sommes effectivement en train de nous faire coloniser et chaque acte des islamistes doit être interprété comme ayant ce but ultime en tête. Que ce soit pour la ségrégation hommes/femmes dans des piscines, le port du hijab dans les institutions publiques ou de faire enlever une crèche du hall d’entrée d’un hôpital, tous ces actes de militantisme ont pour but de nous faire plier et abandonner nos propres valeurs. Toutes ces demandes se succéderont pour finalement nous faire accepter la Chariah en l’intégrant graduellement dans notre système légal. Tant que nous acceptons, ils s’enhardissent et demandent plus. Quand nous commençons à leur résister, ils haussent le ton et commencent à utiliser la violence. La tactique ressemble franchement à celle d’un bambin de 2 ans qui pique des crises quand il veut un jouet au magasin. Si les parents cèdent et lui achètent, il recommencera le numéro. Si les parents cèdent de façon constante, et qu’ensuite, ils tentent de résister, les crises gagneront en intensité puisque le bambin sait qu’ils finiront par céder s’il crie plus fort. C’est exactement ce même mode d’opération qu’on voit chez les islamistes et plus ils seront nombreux, pire ce sera.
Le multiculturalisme
Ce que le multiculturalisme professe, grosso modo, est qu’aucune culture n’est supérieure à une autre , elles s’équivalent toutes et que nous devons par conséquent être tolérants des différences culturelles des autres et les accepter. C’est bien intentionné, mais c’est faux. Certaines valeurs sont supérieures à d’autres. En occident, nous avons menés de grands combats pour ces valeurs comme l’égalité des sexes, l’égalité des races, la liberté de religion, la liberté de conscience et la liberté d’expression. Ces valeurs de la société occidentale devraient être sacrées et non-négociables dans toute démocratie occidentale, mais les croyances des islamistes sont diamétralement opposées à ces valeurs. C’est bien d’être tolérant envers l’autre, et personnellement je n’ai aucun problème à ce que l’autre pratique la religion de son choix, mais je n’ai aucun désir de me faire imposer cette religion, en particulier si elle est opposée à mes propres valeurs.
Or, c’est exactement ce que les islamistes tentent de faire. Ils exigent notre tolérance, mais ils ne sont aucunement tolérants envers nous. Ils utilisent notre concept de liberté de religion pour nous imposer leurs croyances. En Europe, ils ont commencé à envahir l’espace public, en bloquant des rues complètes pour la prière. Ce genre de comportement serait-il toléré des chrétiens ou des juifs en Dar al Islam? Absolument pas! Les juifs et les chrétiens doivent pratiquement se cacher pour pratiquer leur religion en territoire musulman et à certains endroits, les églises et synagogues sont interdites. La tolérance est un chemin à deux voies. Dans le cas des islamistes, nous les tolérons, mais ils ne nous tolèrent en aucune façon. Ils ne cessent de dire que nous sommes une société décadente et ils rejettent d’emblée toutes nos valeurs. Devons-nous alors renier nos propres valeurs au nom de la tolérance? Moi je dis non! Je crois que cette position est parfaitement raisonnable. La tolérance n’est pas le déni de soi ou de ses valeurs fondamentales. Nous n’avons pas à nous excuser de qui nous sommes et nos valeurs sont justes et elles méritent d’être défendues.
Beaucoup incorporent le combat contre l’islamisme dans le schéma gauche-droite en étiquetant ceux qui s’opposent à l’islamisme et au multiculturalisme « d’extrême-droite » alors que ce n’est pas un combat gauche-droite du tout, mais un combat occident/anti-occident. Si vous chérissez les valeurs occidentales de liberté d’expression, de liberté de conscience, de liberté de religion, d’égalité des sexes, d’égalité raciale et d’égalité devant la loi, il ne devrait faire aucun doute dans quel camp vous devriez vous situer. Pourtant, il semble que la gauche ait choisi, au nom de la tolérance, le mauvais camp . En faisant ce choix, mes amis gauchistes se font les idiots utiles de l’islamisme. Ils signifient qu’en réalité, nos valeurs, pour certaines desquelles ils ont eux-même combattu (pensons à l’égalité des sexes, par exemple), ne sont pas supérieures à celles des islamistes et qu’il serait tout à fait acceptable de vivre sous la Chariah. Je crois qu’ils font une grave erreur. Nos valeurs sont supérieures et non-négociables et elles doivent à tout-prix être défendues. Ce n’est aucunement un signe de xénophobie ou d’intolérance de défendre ses propres valeurs et de se faire respecter. Pour obtenir le respect des autres, il faut d’abord se respecter soi-même, Si nous ne nous battons pas pour notre culture et nos valeurs, personne ne le fera à notre place et ironiquement, ceux qui se font les plus ardents défenseurs de la culture québécoise contre les « méchants anglais » sont aussi ceux qui sont le plus vite à faire la carpette devant les islamistes, qui sont une bien plus grande menace à la culture québécoise que les anglais le seront jamais. Telle est le manque de cohérence de la gauche nationaliste au Québec. Les islamistes parlent français, alors qu’importe si leurs valeurs sont diamétralement opposées aux nôtres et qu’ils soient disposés à mourir pour faire prévaloir leurs valeurs au détriment des autres?
Le jeu des islamistes est de nous amener à nier nos propres valeurs pour nous faire avaler les leurs. Ne jouons tout simplement pas à ce jeu et refusons tout accommodement contraire à nos valeurs. Un immigrant est supposé respecter sa terre d’accueil, s’il ne la respecte pas, et qu’ils y est si malheureux et qu’il ne peut pas accepter nos valeurs, dans notre pays il dispose de toute la liberté de s’acheter un billet d’avion et d’aller là où les valeurs du pays coïncident avec les siennes.
Pour mieux comprendre un mouvement, il faut retourner à sa base historique de manière objective. Derrière chaque mouvement politique, religieux ou idéologique se trouve des gens et une histoire. Par exemple, derrière l’islamisme se trouvent à l’origine des arabes. À la base du bouddhisme on retrouve à l’origine des asiatiques, alors que le mouvement souverainiste du Québec se compose principalement de Québécois. On ne saurait se faire taxer de racisme ou de tenir un discours haineux si on identifiait des Français à la base des Gaullistes ou bien des Allemands derrière le nazisme. Pourtant, c’est bien ce qu’on risque lorsqu’on parle des juifs. Personne ne se ferait condamner d’être anti-Allemand en mentionnant que des Allemands étaient derrière le mouvement nazi. Il s’agit de faits bien établis historiquement qu’il est possible de vérifier.
Le danger est toujours de généraliser et tout mettre les gens dans un même panier en combinaison avec des préjugés sans fondement; un piège évident à éviter. Ce n’est pas parce que les nazis étaient allemands que cela signifie que tous les Allemands étaient de méchants nazis. Il s’agit souvent en fait d’un groupe minoritaire, d’une classe dirigeante ou d’un groupe d’idéologues qui forme la tête d’un mouvement.
Or, dans le cas du mouvement Néo-conservateur qui est bien connu mais néanmoins très mal compris du public en général, on serait surpris d’y retrouver un grand nombre d’idéologues pro-Israël et/ou juifs. Ceci est un fait avancé et documenté par différentes sources crédibles dont certaines sont israéliennes, tel qu’un article paru dans Ha’aretz, intitulé White Man’s Burden, qui nomme les vrais responsables de la guerre en Irak: « La guerre en Irak a été conçue par 25 intellectuels néo-conservateurs, juifs pour la plupart, qui poussent le président Bush à changer le cours de l’histoire« .
Les grands médias ont acclamé le nouveau livre Neoconservatism: The Biography of a Movement de Justin Vaïsse, un spécialiste français de la politique étrangère américaine et membre de la Brookings Institution, comme étant le meilleur livre sur le mouvement Néo-conservateur. Les grands éloges à propos de ce livre, cependant, semble être dues en grande partie à sa minimisation de deux questions tabous: la nature juive du mouvement Néo-conservateur et sa focalisation sur Israël. Le livre brise ce qui était jusque-là largement un non-dit dans les médias, c’est-à-dire le rôle majeur joué par les Néo-conservateurs dans la mise en marche de la guerre en Irak. Cependant, même le fait de s’attarder sur les Néo-conservateurs pourrait être pris comme un signe «d’antisémitisme».
Le cri de l’antisémitisme a été façonné et utilisé en 1847 pour détourner l’attention des hostilités chargées d’émotions invoquées par la mention d’un peuple qui a été initialement identifié comme ayant une désignation raciale hébreu, Israélites comme origine nationale et juive comme désignation tribale. L’antisémitisme, en tant que stratagème défensif, détourne l’attention de la charge émotionnelle négative dirigée contre l’approche individuelle et la redirige vers une fabrication impersonnelle intellectuelle utilisée pour communiquer et mouler les interactions sociales, les normes de comportement et la construction des valeurs. Ainsi, la notion fallacieuse l’antisémitisme peut plus précisément désormais être comprise pour représenter les personnages du monde réel qui donnent lieu à des sentiments anti-juifs. Dans la plupart des cas en réaction politique et éthique face à la politique tribale juive, le sionisme, Israël, lobbying israélien, des affaires du sionisme mondial, l’idéologie juive, la suprématie juive, les crimes de guerre israéliens et ainsi de suite. – Atzmon Gilad.
Pour ceux qui pensaient que la fin de l’administration Bush signifierait la fin pour le mouvement néo-conservateur, détrompez-vous.
Selon un rapport publié en mai (PDF) par la Brookings Institution, à Washington DC, les Néo-conservateurs associés avec des personnalités comme l’ancien secrétaire adjoint à la Défense Paul Wolfowitz, l’éditeur du Weekly Standard Bill Kristol et l’expert Richard Perle sont encore largement actifs, malgré la politique manquée liées à l’invasion de l’Irak en 2003.
Justin Vaisse de la Brookings Institution, fait valoir que, parce que les néocons n’ont jamais eu le degré d’influence que leurs opposants leur attribuent, et aussi par méconnaissance générale de leur histoire, les observateurs ne comprennent pas pleinement la trajectoire du mouvement Néo-conservateur qui a commencé bien avant l’invasion de l’Irak et qui continue encore aujourd’hui.
«Le Néoconservatisme reste à ce jour une voix distincte et très significative de l’establishment à Washington», insiste Vaisse. Leur influence demeure grande même sous l’administration Obama. Stephen Walt, professeur de relations internationales à la Kennedy School de Harvard et co-auteur de The Israel Lobby and US Foreign Policy, déclare que l’endroit le plus évident où les néo-conservateurs sont toujours influents est dans la politique américaine envers l’Iran, où l’administration Obama «continue l’approche de base de l’administration Bush, mais avec un visage « plus gentil et plus doux». L’évaluation de Walt cadre avec un certain nombre de récents articles d’opinion dans les pages du Wall Street Journal par Richard Perle, Abram Shulsky, Douglas Feith et Danielle Pletka, cette dernière ayant également témoigné à propos de l’Iran devant le Comité sénatorial sur la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales au mois de juin 2010. (Source)
Alors, plus que jamais, à la lumière d’une autre guerre qui se pointe à l’horizon en Iran, il est important de retourner à la racine de ce mouvement, à son passé historique pour mieux comprendre la nature de ce mouvement. Pour ce faire, vous êtes invité à découvrir ce texte courageux écrit par pascasher.blogspot.com. Les lecteurs sont invités à vérifier les sources et les informations de ce texte pour se rendre compte de la validité de cette thèse.
On entend souvent parler des néocons en lien avec Bush, Cheney et Rumsfeld. Or, ces sinistres individus sont loin d’être les véritables idéologues du néo-conservatisme. Ils n’en ont été que les porte-paroles et représentants les plus en vue à l’intérieur de l’administration Bush et Reagan, qui sont les deux administrations américaines au sein desquelles les néo-conservateurs ont eu le plus d’influence. Pour comprendre le phénomène des néo-conservateurs, il importe de mettre en lumière qui sont les penseurs et quels sont les fondements idéologiques de ce mouvement. Cette petite enquête sur le mouvement néo-conservateur nous fera découvrir un petit groupe d’idéologues juifs, puisant aux idéologies trotskiste et sioniste.
Du trotskisme au néo-conservatisme
Wikipedia identifie les premiers penseurs néo-conservateurs comme étant d’anciens trotskistes juifs:
Mais qu’est-ce que le trotskisme? Pour le comprendre, il nous faut faire un bref retour sur l’idéologie communiste et la révolution bolchévique en Russie.
Léon Trotsky, un des plus grands bourreaux de l’histoire
Petit-fils de rabbin, Karl Marx a été formé à la pensée communiste par l’érudit talmudiste Moses Hess, qu’il surnommait « mon rabbin communiste » (Source: Judaism Discovered, Michael Hoffman).
Enfin, selon les statistiques fournies par le Nobel de littérature et survivant des goulags Alexandre Soljenitsyne dans son livre L’archipel du goulag, plus de 66 millions de Russes ont été massacrés par les bolchéviques. Dans le second tome de L’archipel du goulag, il rappelle que les administrateurs des goulags étaient des juifs. C’est dire que même si l’on oublie les 120 millions de Chinois massacrés par le régime de Mao Tsé Tong, l’Holocauste communiste se révèle incomparablement pire que l’Holocauste nazi! Le fait est que pour vraiment rendre justice aux crimes communistes, il faudrait y consacrer une bibliothèque entière…
Selon Soljenitsyne: « les bolchéviques étaient dirigés par des non-Russes qui haïssaient le peuple russe. » D’où une telle haine peut-elle bien venir? Probablement du fait que les juifs (incluant des nombreux descendants des Khazars) ne l’ont jamais digéré d’avoir été évincés de Russie par les Chrétiens Russes.
Sur cette image de promotion du premier gouvernement bolchévique en Russie, on constate que quatre des cinq principaux dirigeants sont juifs (seul celui en haut à droite n’est pas juif). Nous avons donc les juifs Lénine (en haut), Zinoviev (Aaronovitch, en haut à gauche), Trotsky (centre), Kamenev (Rosenfeld, en bas à gauche) et Sverdlov (Solomon, en bas à droite). (Voir ici d’autres photos de juifs communistes soviétiques et d’oligarques capitalistes.)
Un conflit éclata entre Staline et Trotsky quant à l’avenir de l’état soviétique et du marxisme-léninisme. Staline était nationaliste et son communisme concernait la nation russe avant tout, à l’inverse du communisme de Trotsky qui était en mode international. Les trotskistes étaient les communistes les plus intimement liés aux grands financiers internationalistes de Wall Street. Les trotskistes prônent la révolution mondiale, internationale. Ils ont vite compris qu’il valait mieux prendre le contrôle du capitalisme de l’intérieur pour ensuite étendre la révolution à l’échelle mondiale. C’est ainsi qu’ils ont pris d’assaut les centres de pouvoir américains pour en faire leur chien de combat, leur instrument de domination mondiale par lequel ils pourront fomenter des guerres afin de renverser des régimes partout dans le monde.
Les trotskistes américains ont vite rejoint l’empire américain contre les staliniens et l’Union soviétique. (En fait, de nombreux grands financiers favorisaient les communistes, comme par exemple le milliardaire juif Armand Hammer qui fut un grand ami de Lénine.) Au centre du complot pour assassiner Staline (tué en 1953 le jour de le fête juive de Pourim, exactement comme le légendaire ennemi des juifs, Haman, dans le Livre d’Esther) se trouvaient des médecins juifs (voir « le complot des blouses blanches ») et des agents liés à des organisations anti-fascistes, que Staline avait reconnues comme étant en réalité des façades des sionistes. Dès 1939, Staline a lancé des purges anti-juives et surtout antisionistes, en raison des liens évidents entre les capitalistes et les sionistes. C’est surtout à partir de ce moment que l’Union soviétique a été dépeinte dans les médias comme l’incarnation du mal et Staline comme le plus effrayant croque-mitaine après Adolf Hitler. Voici une citation surprenante de Staline, prononcée en août 1939: « Le Sionisme veut dominer le monde. Il se vengera de nos succès et accomplissements. Le Sionisme international, avec toute sa puissance, s’efforcera à détruire notre Union de sorte que notre pays ne puisse jamais se rétablir. »(« Zionism strives for world domination. It will take revenge for all our successes and achievements. International Zionism with all its power will strive to destroy our Union, so that our country would never recover. ») Il apparaît clairement que, à l’inverse des staliniens qui ont rejeté les sionistes, les trotskistes ont rallié les sionistes et l’empire mondialiste américain qui les ont accueilli à bras ouvert d’autant plus facilement qu’ils avaient en fait jamais été très loin l’un de l’autre.
Le néo-conservateur Nathan Sharansky fait partie de ces juifs qui ont dû fuir l’Union soviétique sous Staline et qui se sont vus refuser par Staline le « droit » de plier bagage pour aller s’établir en Israël (d’où le nom de « refuzniks »). (Staline avait plutôt créé le Birobijan, le premier état juif autonome, au Nord de la Chine, en 1934, bien avant la création d’Israël par l’ONU en 1948). La haine des trotskistes et des futurs néo-conservateurs vis-à-vis Staline et l’Union soviétique n’a cessé de croître depuis. Dès lors, les néo-conservateurs, ces anciens communistes trotskistes, se sont lancés dans une grande croisade contre l’Union soviétique et, hypocritement, contre le communisme. C’est la période de la guerre froide. L’influence anti-soviet de ces néo-conservateurs se fera sentir plus spécialement dans l’administration Reagan.
Il est hautement significatif que le président George W. Bush a déjà dit que le livre sur lequel se fonde sa pensée est le livre de Nathan Sharansky(The Case for Democracy: The Power of Freedom To Overcome Tyranny and Terror). Dans ce livre, Sharansky explique que c’est la mission consacrée des États-Unis de faire la guerre aux régimes tyranniques afin de porter le flambeau de « la démocratie et la liberté » aux quatre coins de la planète. Sharansky fut en fait le mentor intellectuel et conseiller secret de Bush.
Qui sont les néo-conservateurs?
Rappelons comment Wikipedia décrit le néo-conservatisme:
Les penseurs néo-conservateurs américains les plus influents sont donc d’anciens trotskistes juifs: le gourou Leo Strauss, les Kristol père et fils, les Podhoretz père et fils, les Kagan père et fils, Perle, Ledeen, Pipes, Krauthammer, Peretz, etc., qui ont toujours été proches des juifs les plus radicaux de la branche fasciste du sionisme. La plupart d’entre nous l’ignorons pour la simple et bonne raison qu’ils ont l’habitude de mettre au pouvoir des façades non-juives (ex: Dick Cheney) qu’ils influencent à distance, en restant plus ou moins dans l’ombre.
Paul Wofowitz lors d’une conférence de l’AIPAC devant le Capitole
Perle et Cheney, tous deux membres du Council on Foreign Relations (CFR), ont été tour à tour directeur du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA), un puissant lobby sioniste similaire à l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) et tout aussi partisan de la guerre au terrorisme, de la guerre en Irak et de la prochaine guerre contre l’Iran. Perle est un ancien lobbyiste pour des vendeurs d’armes israéliens et il est très proche des juifs sionistes Michael Ledeen (le théoricien de la « destruction créatrice » du Moyen-Orient) et Elliott Abrams (le gendre du gourou belliciste néo-con Norman Podhoretz). Les liens un peu trop étroits de Perle avec Israël lui ont valu de faire l’objet d’une enquête en 1970 pour avoir passé des secrets à Israël, comme Wolfowitz l’a été en 1978.
Voici une liste un peu plus longue des principaux signataires du PNAC, tous néo-conservateurs, impliqués dans la politique américaine ou dans les médias américains. Les noms juifs sont marqués d’une astérisque.
Le premier paragraphe d’un article paru dans Ha’aretz, intitulé White Man’s Burden, résume en une seul phrase qui sont les vrais responsables de la guerre en Irak: « La guerre en Irak a été conçue par 25 intellectuels néo-conservateurs, juifs pour la plupart, qui poussent le président Bush à changer le cours de l’histoire » (« The war in Iraq was conceived by 25 neoconservative intellectuals, most of them Jewish, who are pushing President Bush to change the course of history. ») C’est exactement cela qui s’est produit.
Il n’est donc pas surprenant que les promoteurs du « surge » (remontée en force, déferlante) aient été pratiquement tous juifs, comme le signalait l’édition du 24 août 2007 du journal israélien JTA: « Pro-‘surge’ group is almost all Jewish : Four of five members of the board of a campaign promoting President Bush’s policies in the Iraq war are Republican Jews ».
Le PNAC est, grosso modo, une réitération d’un document antérieur, intitulé « Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm« , écrit par Richard Perle, Douglas Feith et James Wurmser (tous juifs) et inspiré par la clique d’extrémistes de Benjamin Netanyahou, à la tête du Likoud (le parti israélien d’extrême-droite). Le document appelait les États-Unis à se rapprocher d’Israël et à envahir et détruire l’Irak pour le bien d’Israël, puisqu’il était forcément, selon eux, dans l’intérêt des États-Unis de se débarrasser de Saddam Hussein. Et le document Clean Break suivait la même ligne pensée que le plan de l’Organisation sioniste mondiale intitulé A Strategy for Israel in the 1980’s.
Le PNAC préparait donc la guerre en Irak. À la tête d’un pays très fort économiquement et politiquement, Saddam Hussein, un nationaliste qui soutenait activement la cause palestinienne et nouait des alliances économiques avec des puissances des quatre coins du monde, représentait une grande menace aux yeux des sionistes. Les néo-conservateurs et les sionistes ont même tenté de blâmer l’attentat d’Oklahoma City sur les Irakiens, mais le président Clinton s’y est fortement opposé, ce qui l’amena à privilégier la thèse du « fou solitaire » Tim McVeigh. (Un geste d’obstruction que les néo-conservateurs lui ont fait payer cher: Bill Kristol a « révélé » le premier aux médias les détails de l’affaire Lewinsky, une affaire qui allait entraîner la destitution de Clinton. Hillary Clinton parlait d’un « grand complot de la droite » contre son mari; peut-être voulait-elle parler de la droite israélienne?)
C’est dans le PNAC que les faucons de la guerre en Irak révèlent avoir besoin d’un événement révolutionnaire, un «nouveau Pearl Harbor», pour catalyser l’expansion hégémonique américaine et plus spécifiquement au Moyen-Orient: «Le processus de transformation, même s’il apporte un changement révolutionnaire, est susceptible d’être long, en l’absence d’un événement catastrophique catalyseur comme un nouveau Pearl Harbor». Le 11 septembre fut précisément ce «nouveau Pearl Harbor». L’analogie est d’autant plus pertinente que le traître Roosevelt savait pertinemment que le Japon allait attaquer la base de Pearl Harbor, mais il n’a rien fait l’empêcher, car l’objectif était de convaincre les Américains d’entrer en guerre.
VIDEO – Les fauteurs de guerres (discours de Lindbergh du 11 septembre 1941)
Comment s’est fait la subversion néoconservatrice (israélienne) du Pentagone et de l’administration Bush? Il fallait placer des hommes aux postes-clé afin de faciliter la tromperie et la déclaration de guerre à l’Irak. Dans les années 80, sous Reagan, les néocons ont pris soin d’infiltrer la CIA en constituant une « équipe B », destinée à remplacer et neutraliser la CIA (appelée « équipe A »). Plus récemment, et pour une très courte durée (2003-2004), Paul Wolfowitz et Douglas Feith ont constitué le Office of Special Plans (OSP), qui regroupait la plupart des plus importants agents israéliens néoconservateurs: Richard Perle (alors directeur du Defense Policy Board), Abram Shulsky (protégé de Perle) et Eliott Abrams. C’est l’OSP, plus précisément Perle et Shulsky, qui sont à l’origine des fausses informations sur les prétendues « armes de destruction massives irakiennes » qui allaient servir à justifier la guerre voulue par Cheney-Rumsfeld et Wolfowitz. L’OSP a aussi fondé le Committee fo the Liberation of Iraq (CLI) qui comptait parmi ses membres: Richard Perle, Rep. Newt Gingrich, James Woolsey de la CIA, Bill Kristol (Weekly Standard), John McCain et Bob Kerry.
Douglas Feith et Paul Wolfowitz, les numéros 2 et 3 au Pentagone à l’époque, se révèlent donc être les principaux responsables de la destruction de la nation irakienne.
À quand leur procès pour crimes de guerre?
Les juifs néocons qui ont tiré les ficelles pour faire la guerre en Irak:
William Kristol, Richard Perle, Paul Wolfowitz, Elliott Abrams, Douglas Feith
Mis à part Abrams, ils ont tous déjà été à la réunion de Bilderberg.
Paul Wolfowitz a quitté son poste au Pentagone lorsque ça a commencé à chauffer pour les néocons qui faisaient l’objet d’une enquête du FBI (pour plus de détails, voir le scandale d’espionnage israélien à l’AIPAC). Après avoir quitté son poste, Wolfowitz devint président de la Banque mondiale.
Dans cette affaire d’espionnage d’une ampleur sans précédent (en raison de l’importance de l’organisation AIPAC, qui représente le plus puissant lobby aux États-Unis et rallie des appuis aussi bien des démocrates que des républicains), seule une poignée de bouc émissaires (Libby, Rosen, Weissman) ont été inculpés, bien que les néocons les plus importants aient dû se soumettre à des entrevues avec le FBI. L’AIPAC et les principaux agents israéliens néocons (Perle, Feith, Wolfowitz, Shulsky) étaient sous surveillance et sous enquête du FBI depuis des décennies. Il est possible que le scandale d’espionnage à l’AIPAC soit en quelque sorte une vengeance de la CIA contre ces néocons qui ont réussi à marginaliser la CIA et à faire en sorte que le gouvernement ignore ses mises en garde concernant les fausses informations sur les armes de destruction massive.
L’union maudite du fascisme sioniste et de l’anti-fascisme des ex-trotskistes
La position ultra-sioniste des néo-conservateurs est en droite ligne avec la pensée du fasciste juif Vladimir Jabotinsky (dénoncé par Einstein dans une lettre au New York Times), le fondateur du Bétar et l’inspiration de l’organisation terroriste Irgoun, qui a perpétré le massacre de Deir Yassin, qui a fait sauter l’hotel King David, sous la direction du futur PM Menachem Begin, pour enfin se métamorphoser en parti de droite extrémiste: le Likoud. (C’est ce même parti qui, sous le mandat d’Ariel Sharon, en 2002, érigera le Mur entourant la Palestine, réalisant ainsi le rêve du «Mur de Fer» imaginé en 1923 par Jabotinsky.) À l’inverse de la posture économique et communiste (matérialiste et athée) du penseur sioniste Theodor Herzl, la posture sioniste de Vladimir Jabotinsky était identitaire: raciste, ultra-religieuse et fasciste. Netanyahou, le dirigeant du Likoud et actuel premier ministre d’Israël, est le meilleur exemple de la continuité sans faille des Likoudniks avec la pensée des fascistes juifs: non seulement son père BenZion était secrétaire de Jabotinsky, mais en plus Netanyahou est un étudiant assidu de la pensée de Jabotinsky. Netanyahou est directement connecté aux néo-conservateurs et l’on reconnaît son influence dans le contenu du Clean Break, écrit principalement par son proche ami Richard Perle. En fait, toute l’idée de la guerre au terrorisme vient du livre de Netanyahou paru en 1986, intitulé «Terrorism: How the West Can Win». Il prédit jusqu’à la guerre en Irak et en Afghanistan et appelle l’Occident à combattre les ennemis d’Israël, les Palestiniens et les Arabes, qui ne sont pour lui que des terroristes à supprimer. Le jour même du 11 septembre, Netanyahou déclarait que le drame du 11 septembre était «très bon pour les relations entre les États-Unis et Israël» (New York Times). Il a répété cette affirmation scandaleuse en 2008.
Quelques exemples de fascistes juifs sionistes:
Certes, les néo-conservateurs sont liés aux fascistes sionistes, mais quand on remonte aux théoriciens néo-conservateurs, on constate qu’ils étaient des communistes trotskistes, anti-staliniens et anti-soviet. Le fait qu’ils se proclament « anti-communistes » relève de la pure hypocrisie, voire du mensonge.
Les trotskistes étaient les champions du mouvement et de la posture « anti-fasciste ». Historiquement, nul ne conteste que « l’anti-fascisme » est né du trotskisme. Mais avant de traiter d’anti-fascisme, il faut clarifier le sens du mot « fascisme ». Alors que les trotskistes épousaient la pensée libérale et promouvait démocratie comme vecteur de révolution internationale, en réaction au libéralisme – qu’il soit communiste ou capitaliste – s’est érigé une opposition: le fascisme. Le mouvement fasciste prônait le nationalisme, le patriotisme, la religion, les valeurs morales et un État fort qui prenne en main non seulement l’État de droit mais aussi la culture et surtout l’économie. Le nationalisme fasciste se voulait un rejet brutal, d’une part, de l’internationale libérale-capitaliste, c’est-à-dire la droite, et, d’autre part, de l’internationale communiste, c’est-à-dire la gauche. Plus tard, le terme « fasciste » servira à désigner globalement l’extrême-droite et servira aux trotskistes pour salir leurs ennemis. Toujours est-il que l’anti-fascisme des trotskistes a à ce point pénétré la psyché populaire que très peu de gens se souviennent de ses origines trotskistes.
Wikipedia rappelle que les néo-conservateurs sont juifs anti-fascistes et anti-nazis à la sauce « Plus Jamais Auschwitz »: » Le néo-conservatisme se distingue du conservatisme traditionnel et du néolibéralisme. Anticommuniste et antifasciste, le néo-conservatisme est né sur le principe de « plus jamais Auschwitz». « (Rappelons ici que cet anti-communisme était en réalité un anti-soviétisme d’inspiration trotskiste et non pas seulement capitaliste.)
Le slogan « Plus Jamais Auschwitz » et la rhétorique ostensiblement « anti-fasciste » des néocons est décelable jusque dans leurs écrits. On remarque facilement que les néocons et autres agents sionistes sont toujours en train de traiter les musulmans et les groupes identifiés comme « terroristes » d’être des nazis et des fascistes, des hitlériens, des chemises brunes, des chemises noires, etc. Ils accusent systématiquement leurs ennemis d’être des fascistes et, tout comme ils ont traité Saddam de fasciste et de tyran, dépeignant le moyen-orient en entier comme étant le terreau de « l’islamofascisme », ils accusent la Chine de devenir un « régime fasciste ». Alors que nous sommes tous témoins de la chute du prétendu « monde libre » dans la dictature et la tyrannie la plus totale (exemple: Google utilisé comme outil de censure et de collecte de renseignements personnels pour les services secrets occidentaux), un tel niveau d’hypocrisie est proprement consternant. (Faut-il en rire ou en pleurer?) Les néocons en ont particulièrement contre la « vieille Europe », associée à l’émergence du nationalisme, du nazisme et du communisme. en fait ils en veulent surtout à l’Europe pour la même raison qu’ils en veulent à l’ONU: parce que ces entités politiques ne reculent pas devant la nécessité de condamner les exactions commises par Israël contre les Palestiniens (pour plus de détails, voir la conférence de Durban, qui s’est tenue 4 jours avant le 11 septembre 2001). On peut constater cette tendance anti-fasciste dans les articles de Michael Ledeen, néo-conservateur et théoricien de la destruction créatrice: Beijing Embraces Classical Fascism, paru dans le Far Eastern Economic Review, et Black Shirts in Red China, paru dans The Wall Street Journal. Autre exemple flagrant: « China is actually the world’s first mature fascist state. It was fascism not national socialism but the kind of fascism that people like Mussolini installed in Italy in the 1920’s that we’re talking about. The economy is a mixed economy; mixed public and private economy. And there is a certain degree of private initiative that’s left in the hands of entrepreneurs and business leaders and even trade unions.« (tiré de Michael Ledeen on Fascist China, Epoch Times) Ledeen a consacré ses 15 premières années de travail à l’étude du fascisme (Michael Ledeen on Fascism & War on Terror on National Review Online).
VIDEO –
En France, on dénombre aussi une bonne quantité de néo-conservateurs à la solde de l’atlanto-sionisme. Prenons par exemple Bernard Henri Lévy qui s’époumone à dénoncer le « fascislamisme » (voir les vidéos suivants: « Fascislamism » by Bernard-Henri Lévy et BHL contre le fascisme) C’est une constante évidente chez les néo-conservateurs: tous pro-fascistes en ce qui concerne Israël, mais anti-fascistes lorsque vient le temps de réclamer des guerres pour abattre « les bourreaux de la liberté et de la démocratie », c’est-à-dire tous ceux qui osent leur tenir tête!
Ouverture
S’il n’y a qu’une seule leçon à tirer de ce portrait peu enjôleur de la réalité néo-conservatrice, c’est bien celle-ci: gare aux anti-fascistes qui stigmatisent sans arrêt « l’islamo-fascisme » et les « tyrans » justifiant des guerres impérialistes qui n’en finissent plus sous prétexte de défendre la liberté et la démocratie, car il s’agit en fait pour eux de répandre aux quatre coins du globe la plus odieuse tyrannie que l’humanité ait jamais connu.
Michael Collins Piper, The High Priests of War: How America’s “Neo-Conservative” Trotskyites Came to Power and Orchestrated the War Against Iraq as the First Step in Their Drive for Global Empire (lire l’intro et des extraits; section photo)
Michael Collins Piper, The Judas Goats — The Enemy Within: The Shocking Story of the Infiltration and Subversion of the American Nationalist Movement (lire l’intro et des extraits; section photos) (scribd)