Le pas moonwalk de Michael Jackson
Dans ce mouvement de danse, le danseur se déplace à reculons tout en créant l’illusion par ses mouvements corporels qu’il est en train de marcher vers l’avant. Ce paradoxe visuel (individu marchant vers l’avant, mais se déplaçant en arrière) donne l’impression qu’il flotte. Wiki.
Les sociétés occidentales manquent d’argent…mais davantage de lucidité et d’imagination. Elle ne se questionne plus sur son fonctionnement, sur ses ratés, sur ses manières de faire.
Depuis combien de décennies ne sommes-nous pas dans une ère de faire du surplace avec l’illusion d’avancer? Et ce, dans toutes les sphères gouvernementales. Si l’industrie invente, la machine étatique est devenue statique. Dangereusement statique.
En fait, elle ne crée que l’illusion de mouvement.
Mesures et changements
La presse est de plus en plus inquiète de cette bicyclette stationnaire qu’est devenu l’appareil gouvernemental envasé dans des procédures arides et grippées.
Dans un billet intitulé Les maux des mots, Mario Roy de la Presse souligne que faire des choses est de plus en plus difficile, de sorte qu’il ne reste alors qu’à les dire. C’est la première tendance: le mot remplace de plus en plus le geste.
L’exemple que donne M. Roy est la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale», adoptée par l’Assemblée nationale en 2002.
C’est un exemple parfait du surplace dans lequel nous sommes rivés. Nous faisons des observations sur les faits, nous rédigeons des avis, des rapports, des recommandations. Or, rien ne change.
Les seules actions – comme un mode bien installé – sont d’injecter de l’argent, très souvent dans d’autres comités ou autres rapports pour essayer de cerner les problèmes.
Ce qui nourrit justement ceux qui nous contrôlent et VEULENT que nous fassions : faire rouler de l’argent pour… l’argent.
Et encore faut-il s’interroger sur ceux qui ramassent les «dépenses» de cet immobilisme qui rapporte. Ainsi que leurs buts…
L’argent et les nids de poules
Le «concept» du «plus de la même chose» est celui-là par lequel on s’acharne à vouloir prolonger une manière de faire même si celle-ci s’avère totalement inefficace. Le diagnostic que l’on pose dans le système médical et la « médecine» que l’on propose se résume ainsi : s’il existe un problème, c’est qu’il manque d’argent.
C’est exactement cette «philosophie» qui dans plusieurs domaines nous cloisonne dans des solutions toujours fugaces et précaires.
Aux rythmes où changent les gouvernements et les hauts fonctionnaires, avec cette manie de cultiver le croc-en-jambe – dans une démocratie désuète et convulsive – nous en sommes venus à vivre dans une société qui dépense plus au «rien faire» qu’à faire.
Les coqs sont plus nombreux que les poules…
La brochette de Califes
La sempiternelle recette du bipartisme – on se croirait à l’ère de Duplessis – a rendu le système visqueux et gluant : des lutteurs dans la boue. Les batailles internes du parlement ne sont plus que des esclandres de bandes dessinées où un Calife veut devenir Calife à la place du Calife. Depuis quelques décennies, nous n’avons droit qu’à un défilé Iznogoud
Où sont les grands projets? Où sont les changements nécessaires à ce cafouillis? Où sont les vraies réformes? Où est ce véritable humanisme qu’on nous a promis?
On a l’impression que nous sommes passés d’une autoroute à un vaste entrepreneuriat de calfeutrages de cicatrices de nids de poules.
L’énergie dépensée – et l’argent du contribuable – dans ces luttes intra-muros, finit par ne léguer au peuple qu’une politique dormante, anesthésiée.
L’obsession de la prise de pouvoir est une pandémie.
Et le virus se promène d’un parti à l’autre.
L’Éducation Ford-T
Le gouvernement du Québec a décidé d’investir quelque 5 millions de dollars de plus dans le système d’éducation pour contrer le décrochage scolaire.
Si nos dirigeants se paient des études pour évaluer la complexité des facteurs, ils ne s’interrogent pas, hélas! sur maints aspects vieillots du système.
Le responsable est le décrocheur, le milieu pauvre (encore de l’argent), et une multitude de facteurs incluant la nutrition.
Bel essai!
Mais on écarte toute ouverture sur d’autres modes et d’autres facteurs. Ces grands oncles à monocle ont un œil sur eux, et le mauvais : le myope.
Et si le décrochage scolaire avait pour cause principale le système scolaire lui-même? Mais qui donc dans le système scolaire est intéressé à remettre en cause une «machine si bien huilée»?
Question d’intérêt.
Dans une lettre au journal Le Devoir, intitulée Le symptôme du décrochage Pierre Demers écrit :
Les causes du décrochage sont multiples, mais une qui ne peut plus être ignorée, c’est que les jeunes s’ennuient à mourir dans nos écoles. Les pédagogies dépassées de même que l’organisation scolaire elle-même sont des sources intarissables de problèmes qui ne peuvent se résoudre d’eux-mêmes.(…) Nous pouvons continuer à injecter de l’argent de cette façon, mais tant que nous nous soucierons aussi peu des jeunes qui y vivent, rien ne changera et ils continueront de décrocher ce qui, dans le système actuel, est souvent un signe de santé mentale, un refus global d’être assimilé à un système social qui n’a aucun sens avec ses valeurs déshumanisantes. Ils risquent aussi de ne pas participer au renouvellement de la société, ce dont nous souffrirons tous.
Auteur d’un livre, Élever la conscience humaine par l’Éducation, il propose une révolution éducative afin de libérer les jeunes par une éducation qui les humanise. C’est en leur offrant une expérience profondément spirituelle, qui fait opposition au matérialisme ambiant, que tout jeune apprendra enfin à découvrir, à savourer et à cultiver sa vie intérieure.
Il n’est pas le seul à faire le constat de cet échec. Pierre JC Allard, dans son projet Nouvelle Société, a présenté pendant des décennies son «chapitre» consacré à une transformation de l’éducation : Une école humaine.
Je l’ai imprimé et analysé. Et je n’arrive pas à comprendre pourquoi on se refuse à traiter le mal à la racine et à le considérer comme sérieux et novateur.
Sans doute parce que l’intérêt s’arrête encore à une vision étriquée ainsi qu’à une absence totale de volonté de «changer les choses».
Qui donc se soucie de l’humain? Qui donc se soucie d’un mieux-être? Et pourquoi?
Pour la simple raison que le citoyen est devenu une sorte de produit dérivé et que la constante – à des fins d’exploitation – consiste à le garder dans une mouture étalée et sans risques dans un savoir canalisé.
Le but?
La peur que l’automate se mette à penser.
De peur que la «nourriture» de sang bleu finisse par se révolter.
La nourriture à Morlocks
Nous vivons dans un cauchemar, je ne vois pas en quoi un essai de changement pourrait nuire à l’évolution de notre société. Sauf que les acteurs ne subissent pas le cauchemar : c’est le spectateur qui est en train de regrette son billet. Oui, les jeunes s’ennuient à l’école. Même les enseignants s’ennuient. Le taux de décrochage des nouveaux enseignants est aussi élevé que celui des élèves.
De plus, ils sont devenus les outils de technocrates pétris à la pâte de savoirs boursoufflés et filandreux. Des technocrates qui sculptent des programmes et des «projets» dont la réalité de terrain est si pauvre que leur noble intention a la consistance de barbe à papa. Et, souvent, ils préfèrent se faire un lampion de leur égo plutôt que d’allumer les autres.
Combien en avons-nous comme cela éparpillés dans d’autres domaines? Combien serions-nous prêts à dépenser pour le savoir et corriger les lacunes?
L’humain est devenu une sorte fast-food à croquer dans une cuisine que nous ne contrôlons plus.
Une fois repus – des besoins primaires et de quelques luxes – nous ne soucions plus des nègres que nous sommes devenus ou de ceux en devenir…
Les G bidonvilles
Depuis près de quarante ans, les sociétés dites riches, en arrachent. On a beau faire partie d’un G7 ou d’un G20, on s’échine à tenir la tête hors de l’eau.
Normal?
Non.
La cause est la même qui garde dans la pauvreté les sociétés dites du tiers-monde. La racaille financière draine les fonds publics de manière détournée. La crise économique est considérée – par la «presse» – comme étant une crise passagère. Quand on connaît les sources véritables, on sait que la crise est une opération de longue date et d’arnaques dues à des procédures bien campées : on nous piège dans ce qu’ Ellen Brown nomme la «toile de dette» Web of Debt.
J’en ai traduit ( sans trop fignoler) quelques passages pour vous démontrer ce qui se passe aux États-Unis. Mais il est évident que ces «manœuvres» affectent tous les pays de la planète.
– La Réserve fédérale n’est pas fédérale, il s’agit d’un cartel bancaire privé, appartenant à la banque par ses membres dans 12 districts de la Fed;
– Sauf pour les pièces de monnaie, ils ont « créé » l’argent que l’on appelle «Notes de la Réserve fédérale, en violation de la Constitution en vertu de l’article I, section 8, qui donne au Congrès seulement de d’émettre de l’argent de règlementer la valeur de celle-ci … . »
– » L’argent tangible (pièces de monnaie et le papier-monnaie comprise) est de moins de 3 pour cent de la masse monétaire des États-Unis, « le reste est dans des entrées d’ordinateurs pour les prêts;
– » – L’argent que les banques prêtent est de «l’argent neuf» qui n’existait pas auparavant;
– 30% de l’argent crée par les banques est investi dans leur propre compte; «
– Les banques ont déjà réalisé des es prêts productifs pour le développement industriel; aujourd’hui, ce sont » de géantes machines à paris » utilisant d’innombrables milliards pour des opérations à haut risques de type «casino» par le biais de dispositifs comme l’escroquerie des produits dérivés et la titrisation.
– Aussi longtemps que les banquiers contrôlent notre argent, nous allons rester dans une « toile de dette » et de l’expérience des cycles de boom, de creux, d’’inflation et de déflation, d’instabilité et de crises.
Nous sommes maintenus en dettes, donc sciemment appauvris. Et cet appauvrissement nous paralyse, car cloue notre pouvoir de développement et de libération. Besoins primaires, État primaire. Plus le loisir de réfléchir, de penser, de transformer.
On garde le citoyen dans l’inquiétude, cette paire de menottes invisible qui esclave le cerveau et l’être.
Ventre affamé…
C’est là tout le drame des sociétés au pas «moonwalker» : on ne peut pas développer et humaniser une société clouée sur une croix qu’on nous cache. Ni les clous qui nous rivent et nous empêchent de bouger.
Appauvrissement monétaire, soit. Mais le plus grave est que nous sommes cloîtrés dans une sorte de bidonville intellectuel : il n’existe pas – ou alors on fait la sourde oreille – de moyens ou d’ouvertures pour qu’un pouvoir réel du peuple participe à la démocratie.
Le Canada n’est ni plus ni moins que 30 millions de Christs qui n’ont d’autre choix qu’un X pour les Pinocchio de l’État se livrant au jeu politique. Le citoyen est une sorte de Lazare en fauteuil roulant.
Le ministère de l’inertie.
Il faut bien dire les choses telles qu’elles le sont : si nous dépensions autant d’argent à creuser les causes de l’inertie par des études sur nos dirigeants et les parlements, nous y gagnerions sûrement en actifs sur la qualité de nos vies.
Ne nous mèprenons pas sous la couverture et les fragments d’humains qui semblent habiter nos appareils étatiques, ou les structures pseudo-savantes, les prémisses ossifiées ou les propos savonneux; l’entièreté de la politique peut se résumer en un seul ministère : l’inertie.
Nous marchons à reculons sur la lune.
Le problème est que nous ne vivons pas sur la lune.
Ceux qui sont en état d’apesanteur, eux, flottent sur leurs cellules de cerveaux pas encore dégrisées.
L’État n’est-il qu’un concessionnaire d’autos? Il fournit – sans le savoir – de l’argent à des actionnaires invisibles. La gravité reste que les citoyens devraient être propriétaires de LEUR pays.
En cela, la démocratie est la «tempête parfaite» ( Merci à M. PHR, quoique la phrase nous a coûté cher).
Alors, attendons-nous à ce que la prochaine étape soit une crise qui, espérons-le, nous ramènera de la Lune à la Terre.
Le parcours nous coûtera encore une fortune, mais nous aurons cessé de «nous faire apprendre» cette fausse marche qui nous roule gaiement mais ne nous mène nulle part.
Les politiciens se vantent d’avoir le volant, mais c’est nous qui fournissons la voiture.
Je vous fais part d’un constat d’Ellen Brown :
L’histoire dépeint le Moyen Âge comme une période rétrograde, et une forme d’appauvrissement et d’esclavage que seulement la révolution industrielle a changé. En fait, l’époque est entièrement différente, décrite par l’historien du 19e siècle Thorold_Rogers comme un temps où «une manœuvre» pouvait subvenir à tous les besoins de sa famille pendant un an en travaillant 14 semaines, lui laissant près de neuf mois pour pouvoir travailler pour lui-même, étudier, pêcher, voyager, ou faire ce qui lui plaisait, quelque chose qu’aujourd’hui les gens surchargés de travail, stressés, sous-payés ne peuvent pas imaginer.
Envieux?
Il est tout à fait incompréhensible et illogique que nous soyons réduits à ne plus pouvoir améliorer nos conditions de vie par d’autres moyens que celui des «sommes monétaires».
L’argent est un moyen, pas une fin. Dans un article L’usine à fous: l’industrie de la guérison, je voulais démontrer que nos sociétés dites évoluées créent un mode de vie qui accroît ces «maladies de sociétés» nécessitant des investissements colossaux comme correctifs.
Nous dansons sur place…
Ce qui me rappelle une anecdote des années 60, alors que le monde était plein de promesses, que l’Homme allait être enfin délivré des tâches ingrates…
À un élève qui n’avait pas de loisirs ni de passions, l’enseignant, éberlué, lui demanda :
– Mais qu’est-ce que tu vas faire quand la société des loisirs va arriver?
– Je vais jouer à la chaise musicale…
Toute la classe l’a trouvée drôle.
Il doit être dans un parlement… Là où il n’y a que deux chaises. Et toutes deux au centre…
Beau jeu!
* * * * *
Ce texte est une gracieuseté de Gaëtan Pelletier, en remplacement de François Marginean. Vous êtes tous invités cordialement à visiter son site personnel LA VIDURE et y découvrir une panoplie de billets tout aussi intéressants pour les réflexions qu’ils suscitent que pour le style d’écriture unique de ce poétique auteur.
Charest : retour sur la populaire pétition
Après mon dernier billet chez moi, j’avais bien l’intention de revenir sur le sujet de la pétition qui demande, entre autres, la démission de John James « Jean » Charest, pétition qui en est à environ 188 800 signatures au moment où j’écris.
Mais il y a Stéphane Laporte, celui que je surnomme bien affectueusement « le philosophe des pauvres » (vous vous douterez bien que je ne parle pas de pauvreté pécuniaire…), qui donne son avis le plus simpliste à cette question sur le site Cyberpresse. J’irais même jusqu’à dire que c’est de la cyberparesse…
C’est qu’en commentaire à mon dernier billet, j’ai eu des avis similaires à celui-là, mais beaucoup plus étoffés, et ce ne sont que de simples citoyens, tout comme moi. Passons là-dessus.
Il reste qu’un de ses paragraphes représente bien ce qui m’agace le plus dans le discours des contradicteurs de la pétition :
Cela occulte complètement le fait que la vie en société est en constante évolution, ce qui est encore plus vrai entre les élections. Du simple bruit sans importance? Aussi, cela implique que ceux qui répondent aux sondages et qui signent les pétitions n’ont pas voté, ce qui est tout simplement gratuit comme affirmation (et comme réflexion…). Avouez que c’est d’une pauvreté affligeante…
Et je rajouterai que ce discours donne l’impression de vouloir taire ce que la totalité des gestes citoyens — et par ricochet, certainement corporatifs — apporte : un désir de changement profond, ce qui inclut bien sûr un grand ménage. Je comprends que pour certains cela peut donner l’impression d’être n’importe quoi, mais il faut rappeler que pour pouvoir ordonner le chaos, il faut bien qu’il y en ait d’abord un, chaos! Et j’ai l’impression que les événements de cette semaine en sont la démonstration.
Alors, on peut bien le prendre aussi comme étant du populisme, comme le fait allègrement un dénommé Nicolas Laurendeau dans les pages (web) du journal Le Devoir :
L’idée de réclamer la démission d’un élu en cours de mandat, le «recall» est une idée très populaire parmi les adeptes de la droite nord-américaine et les animateurs de radio démagogues. On nage ici en plein populisme.
Je crois qu’il y a une différence entre « populisme » et « mouvement populaire ». Visiblement, c’est extrêmement facile de les mélanger. Et encore plus facile d’interpréter un simple mouvement de domino qui prend sa source d’un mécontentement général comme étant une erreur de jugement. C’est de l’élitisme mal placé, du mépris. Voir que la grande majorité croit dur comme fer que le résultat de cette pétition — et même n’importe laquelle — est du domaine de la prescription! Voir que la majorité ne comprend pas le contexte politique actuel et à ce point le fonctionnement de nos institutions pour signer cette pétition par simple ignorance!
Alors oui, j’accuse les Stéphane Laporte et Nicolas Laurendeau de ce monde de contribuer amplement au cynisme en dénigrant ce qui contribue à l’amoindrir : si ça prend cette étincelle (une pétition très très bien garnie) pour qu’ensuite — hypothétiquement — les gens sortent dans la rue, se précipitent aux bureaux de scrutin aux prochaines élections, et encore mieux, que Jean Charest arrête de faire du surplace, soit dans sa position de Premier Ministre, soit dans sa décision de ne pas déclencher une large commission d’enquête sur la construction et le financement des partis, entre autres.
J’accuse les dénigreurs de cette pétition, et surtout ceux qui refusent de la signer (pour n’importe quelle raison) de souffrir d’un « complexe de supériorité », de faire un culte de leur individualité. Comme si c’était si demandant (physiquement et moralement) de se joindre à un mouvement de masse (bien imparfait je le concède!) en cliquant quelque fois sur une page web et en tapant un peu sur son clavier. Comme si au contraire c’était une tare que ça prenne aussi peu de temps. Comme si l’efficacité qu’apportent le web et la technologie était seulement symptomatique d’une léthargie sociétale individualisée, comme si c’était inscrit dans nos gênes…
Ainsi, l’expression « ne pas bouger le petit doigt » prend dorénavant un sens plus large, et beaucoup plus triste.
(Modification d’une photo de Le Chibouki frustré.)
58 Commentaires
Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé
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