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La Ponérologie Politique – Andrew M. Lobaczewski

 
 
 

Alors que votre hôte amorce sa deuxième semaine de vacances, je vous invite cette semaine à porter votre regard sur ce qui pourrait se révéler être un concept des plus important pour les différentes populations du monde. Il est temps de se rendre compte que certaines des personnes les plus influentes de ce monde, incluant les politiciens et divers chefs d’État sont cliniquement atteint d’une maladie psychique ou mentale ayant pour conséquence une totale absence d’empathie, d’humanisme et sensibilité. Un individu atteint d’une telle condition se nomme communément un psychopathe.

Mais qu’en est-il lorsque ces individus se retrouve en position de pouvoir? Quelles sont les conséquences pour une population si elle n’est pas capable de se rendre compte qu’elle est dirigée par des gens cliniquement malade mentalement? Est-elle responsable de se qui lui arrive si elle ne sait reconnaitre le problème, les signes et y remédier?

Et s’il y avait une méthode à cette folie?

C’est ce que la Ponérologie politique peut nous aider à élucider. Il est grand temps qu’on se pencha sur le profile psychologique des leaders de ce monde pour déterminer s’ils sont aptes mentalement et psychologiquement à assumer autant de pouvoir qui aura des répercussions sur nos vies et sur le futur de ce monde.

Bonne lecture et au plaisir de lire vos réactions et réflexions à ce sujet!

François Marginean

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La science du mal et de son usage à des fin politiques

By Équipe Signes des Temps

AlterInfo, par Carolyn Baker

MAL : 1 a : moralement répréhensible : péché, méchant < une mauvaise pulsion> b : provenant d’un réel ou attribué mauvais caractère ou conduite 2 a archaïque : inférieur b : causant malaise ou répulsion : choquant c : désagréable 3 a : causant du tort : pernicieux b : marqué par le malheur : malchanceux (Merriam-Webster en ligne)

Les éditions Pilule Rouge ont récemment publié [en français] le livre du psychologue Andrew M. Lobaczewski Ponérologie Politique, dans lequel l’auteur expose ses observations durant ses années de travail clinique en Pologne sur la corrélation élevée entre des actes que la plupart considèrent « mauvais » et diverses pathologies.

Le diagnostic le plus juste de ces individus [atteints des diverses pathologies] en jargon psychologique moderne pourrait être la sociopathie, dont la caractéristique la plus importante est le manque apparent de conscience, ou d’empathie, pour les autres êtres vivants. Lobaczewski et certains de ses collègues d’Europe de l’est, travaillant sous le gouvernement soviétique, ont décidé de mener cette étude aux niveaux les plus hauts et de rechercher comment la sociopathie se déroule dans le gouvernement, dans les affaires, et dans d’autres groupes sociaux.

La ponérologie politique (du grec ‘ poneros ‘ signifiant ‘ mal ‘) est une science sur la nature du mal adaptée à des fins politiques, qui provoque en définitive à plus grande échelle une pathocratie. La recherche indique que des sociopathes se trouvent parmi toutes les races, ethnies et croyances, et qu’aucun groupe n’est immunisé contre eux. Les sociopathes constituent, selon l’auteur, environ 6% de la population de tout groupe donné. L’éditeur de Pilule Rouge déclare que « Ponérologie Politique est un livre qui présente un aperçu horrifiant de la structure sous-tendant nos gouvernements, nos plus grandes sociétés, et même notre système de loi. » Après avoir lu le livre, un certain nombre de questions harcelantes au sujet des politiques et des pratiques du gouvernement et de responsables de sociétés ont commencé à s’éclaircir, du fait que l’analyse de Lobaczewski va au cœur de pourquoi le gouvernement des États-Unis est devenu une entreprise criminelle infernale résolue à dominer le monde et à anéantir un très grand nombre d’êtres humains dans le monde et à l’intérieur du pays.

Quand j’ai commencé la première fois le livre j’étais plus que déconcerté par le style européen de l’écriture de Lobaczewski — sa verbosité et sa concision –, provoquante dans son approche. Néanmoins, comme j’ai poursuivi la lecture, et je dois l’admettre, en me démenant avec ses phrases, ma reconnaissant a de plus en plus grandi envers le livre et l’ami qui me l’a donné. En conséquence, quelques uns des concepts essentiels de l’auteur exigent d’être partagés, et cet article est simplement la tentative de le faire.

Lobaczewski signale d’abord que les sociétés sont plus vulnérables au mal pendant les bons moments. « Pendant les bons moments, » écrit-il, « les gens perdent de vue progressivement le besoin de réflexion profonde, d’introspection, de connaissance des autres, et de compréhension des lois compliquées de la vie. » (p.85) Certes, dans ma vie, je n’ai pas été spectateur d’une société étasunienne voulant réfléchir et lutter contre les complexités de l’existence depuis la guerre du Viêt-nam. Bien qu’une grande partie de la protestation et de l’activisme des années 60 ait été naïvement peu perspicace, la tension et le sentiment d’anxiété de l’époque ont conduit une majorité d’étasuniens à regarder plus profondément en eux qu’ils l’auraient fait autrement.

Bien entendu, talonnant la guerre est venu le Watergate, et davantage de preuves que les gouvernements trahissent toujours leurs propres citoyens et nient toujours le faire. Alors, quand la génération des années 70 nous a offert les tromperies de la paix et du gouvernement honnête, le travail préparatoire pour les horreurs actuelles était posé dans le pays et mondialement. Les USA était lassés de la guerre, et la douleur cuisante des blessures du Watergate, expriment l’affirmation de Lobaczewski que « pendant les bons moments, la recherche de la vérité devient inconfortable parce qu’elle révèle des faits gênants. » (85) D’autre part, il déclare, « La souffrance, l’effort, et l’activité mentale pendant des périodes de rigueur imminente mène à une progressive, généralement intensifiée, régénération des valeurs perdues, qui a pour résultat le progrès humain. » (p.87) Réciproquement, « Le cycle des moments heureux et paisibles favorise un rétrécissement de la vue du monde et une augmentation de l’égotisme…. » Bien, Jung l’a dit longtemps avant Lobaczewski : L’analyse consciente de la douleur produit la croissance tandis que ne rien laisser se dérouler excepté les bons moments produit la stagnation et l’illusion. (87)

Peut-être qu’aucune génération de l’histoire étasunienne n’a jamais été aussi vulnérable à l’égotisme que celle des années 70. Elle est devenue notoire en tant que « MA Génération » pour une raison — non seulement parce que les étasuniens sont devenus plus narcissiques personnellement, mais aussi parce que mondialement, en dépit de la perte de notre premières guerre et de l’érosion du scandale du Watergate, nous avons continué à démontrer notre supériorité pendant que nous continuions à mettre en scène divers coups autour du monde et à faire la guerre économique contre les pays en voie de développement, dressant la scène pour l’ascension de Reagan au pouvoir dans les années 80 et pour notre radicalisation comme sauveur par contraste « à l’empire du mal » de quiconque osant être en désaccord.

C’est exactement à ces moments d’auto-délire que les nations se rendent elles-mêmes sourdes, muettes, et aveugles aux sociopathes amoraux qui les séduisent par des politiques et des pratiques qui sont mortelles pour elles et pour le reste du monde. Le manque de réflexion produit par définition des êtres humains dénués de discernement.

Un énorme problème, que j’ai avec l’élucidation de la théorie de Lobaczewski, est son usage de « normal » pour décrire les gens qui ne sont pas sociopathes. J’aurais souhaité qu’il utilise un terme différent car « normal » est aussi amorphe et chargée de la naïve supposition qu’il existe une chose comme un être humain sans au moins un dysfonctionnement dans un aspect de sa vie. Néanmoins, il souligne que les soi-disant individus « normaux » ne peuvent pas comprendre l’esprit ou le comportement du sociopathe, et qu’ils sont ainsi particulièrement vulnérables à subir leurs nuisances — d’où la principale raison de l’écriture du livre sur la ponérologie, c’est-à-dire, l’instruction des non-sociopathes sur cette pathologie. L’auteur emploie l’expression « orateurs captivants » pour décrire les charmeurs de serpent psychologiques qui semblent être des sauveurs, des penseurs ou des politiciens éclairés, même des activistes qui se présentent comme possédant des intuitions basées sur une recherche effectuée uniquement par eux-mêmes ou sur des informations obtenues au travers de voies extraordinaires auxquelles personne d’autre n’a accès. Cela pourrait aussi s’appliquer aux chefs de culte comme Warren Jeffs et Jim Jones.

Cependant, l’auteur avertit le lecteur que nos propres processus inconscients peuvent empêcher de passer les « drapeaux rouges » qui peuvent surgir en ayant affaire aux sociopathes. « Les processus psychologiques inconscients surpassent le raisonnement conscient, dans le temps et dans les possibilité, rendant de nombreux phénomènes psychologiques possibles. » (152) Ainsi le déni qui interdit à quelques individus de voir les vérités les plus sombres sur ce qu’un sociopathe tente de promouvoir, c’est-à-dire, « Notre gouvernement ne nous nuirait pas ; notre gouvernement a nos meilleurs intérêts au cœur ; aucun président ne pourrait s’en tirer avec ça ; l’autorité de la loi est toujours au travail aux USA ; le fascisme ne peut pas arriver ici ; le gouvernement US ne pourrait pas vraiment avoir orchestré les attaques du 911 ; si le 911 étaient orchestré par le gouvernement US, trop de gens auraient été impliquées pour que cela reste secret », et ainsi de suite ad infinitum.

Lobaczewski affirme que chaque société devrait enseigner à ses membres des techniques de pensée appropriées et comment détecter les drapeaux rouges de la sociopathie. L’enseignement des techniques de pensée critiques dans le processus éducatif est une étape dans cette direction, mais aux USA aucun enfant n’est laissé faire baisser le niveau gargantuesque du projet [des psychopathes], même cette première étape est absente d’une manière accablante.

L’auteur déclare, « un réseau renforçant toujours les individus psychopathes et apparentés commence graduellement à dominer, éclipsant les autres. » (192) Cette situation revient rapidement à une pathocratie ou à un système dans lequel une petite minorité pathologique prend le contrôle d’une société de gens normaux. (193) L’éditeur du livre, Laura Chevalier-Jadczyk, n’hésite pas dans des notes de bas de page à appeler Karl Rove, Dick Cheney, et Donald Rumsfeld, sous la tutelle du Leo Strauss, les principaux acteurs de la pathocratie du 21ème siècle étasunien. Tragiquement, selon l’auteur, « La pathocratie paralyse progressivement tout [et]… s’impose progressivement partout et engourdit tout. » (195)

Si tous ceci semble très sinistre, et ça l’est, Lobaczewski nous encourage en soulignant cela, « Si l’activité de facteurs ponérogénique — les individus déviants pathologiques et leur activité — est soumise au contrôle conscient d’un scientifique, spécifique, et de nature sociétale, nous pouvons contrecarrer le mal aussi efficacement qu’au moyen d’appels persistants au respect des valeurs morales. » (180) En d’autres termes, l’auteur maintient que, faire campagne pour les seules valeurs morales, ne peut ni prévenir, ni mettre à découvert l’activité ponérogénique. En fait, il affirme, que cela peut aggraver cette activité en détournant l’attention des formes les plus horribles du mal vers ce qui n’est pas mauvais du tout ou se présente sous des traits plus complexes et moins flagrants. Dans ce pays, nous avons été seulement spectateurs de l’idéologie de la droite religieuse et de sa rhétorique à observer un dernier exemple stellaire. Professant être une « culture de vie » elle est implacablement obsédée par la mort, la violence apocalyptique, le feu de l’enfer et le soufre. Essentiellement, ne servant aucun objectif dans le milieu courant, elle nourrit et perpétue la pathocratie.

Ponérologie Politique est un travail de valeur inestimable que chaque être d’humain s’efforçant de devenir conscient devrait lire, non seulement pour son exposé de la pathologie des individus actuellement aux commandes du gouvernement US, mais aussi pour la lumière qu’il peut jeter sur des individus plus proches de chez soi, ceux qui peuvent être des amis, des camarades activistes, des meneurs d’affaires ou civiques. Le but du livre n’est pas d’inciter à la paranoïa, mais de cultiver le discernement et d’étayer notre confiance en notre intuition innée afin de naviguer sur les manifestations intimidantes du mal qui nous entourent au 21ème siècle.

Original : ThePeoplesVoice.org, Carolyn Baker, le 9 février 2007

Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info

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Les interventionnistes et quelques réflexions…

Le clan des néo-conservateurs, cette faction d’idéologie militariste pour l’imposition d’une hégémonie américaine mondiale, tel que décrit et illustré par dans leurs propres documents et projet comme le PNAC, réuni l’extrême droite, le complexe militaro-industriel, évangélistes chrétiens, sionistes, banquiers internationaux, et des gens de descendance idéologique nazie comme George H.W. Bush et de factions de la CIA.

Ce sont ces gens qui ont voulu prendre avantage du momentum de la configuration stratégique américaine présente à la fin Seconde guerre mondiale, cristallisée ensuite durant la guerre froide, pour imposer leur nouvel ordre mondial. Ils se retrouvaient avec l’armée la plus puissante de l’histoire et beaucoup pensaient qu’il était insensé de ne pas s’en servir pour assurer leur contrôle sur le monde. Pour ce faire, on devait utiliser cette puissance militaire qui selon eux était d’une tristesse à posséder sans pouvoir s’en servir réellement pour imposer cet ordre, en combinaison avec la sphère financière et bancaire à travers lesquelles ils dominaient et dominent encore le reste du monde. Ces nouveaux maîtres du monde ne pouvait se servir de cette incroyable machine de guerre parce que le peuple américain et la Constitution des États-Unis ne leur permettraient jamais.

Il fallait donc miner et éventuellement anéantir ce dernier bastion de la liberté et de la souveraineté du peuple et des individus, en finir avec cette expérience unique de quelques centaines d’années à peine où pour la première fois de l’Histoire, le Peuple est souverain et donc pas soumis, esclave, serf, sujet d’un quelconque tyran, dictateur, leader religieux ou d’une monarchie.

Alors, pour imposer une telle politique étrangère agressive et criminelle à tendance eugénique, ils comprenaient que la démocratie, ou en fait, la République des États-Unis, était pour les en empêcher. La souveraineté du peuple et la liberté sont le véritable ennemi de l’élite, de l’establishment, de l’ordre établi. Elles sont l’antithèse du darwinisme social.
C’est ce qui explique la motivation derrière le coup d’État avorté de justesse dans l’affaire Smedley Butler impliquant la famille Bush ainsi que de grands industriels et banquiers.

Il s’agit du même dessein en ce qui concerne le 9/11 et la descente rapide dans un état policier fasciste qu’on peut observer en Amérique. Nous sommes témoins de l’érosion brutale – et dans plusieurs cas la perte – de nos droits et libertés ainsi que la protection de notre vie privée, sans compter les multiples transgressions de la Constitution des É-U.

Il y a longtemps que les multinationales et le secteur bancaire ont opéré un coup d’État silencieux prenant contrôle de nos institutions civiles et gouvernementales. Les gens qu’on nomme nos « représentants » ne le sont plus en grande majorité, surtout aux plus hauts échelons. Les créditeurs et les multinationales dictent la loi, font la pluie et le beau temps. Ils sont le gouvernement de facto. Ils organisent les choses en leur faveur, pour leurs intérêts. Par exemple, ils sont le moteur qui propulse le Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP), ou plus simplement, l’Union nord-américaine. Une refonte du Canada, des États-Unis et du Mexique en un espace commun commercial favorable au secteur privé et financier, opéré via un nivellement vers le bas des conditions de travail, des salaires, des réglementations et protections des gens et de l’environnement.

Nous payons des impôts et des taxes, mais nous ne sommes plus représentés. Nous avons perdu $40 milliards de notre Caisse de dépôt et de placement et l’État de droit au Québec est en train de basculer vers la loi du plus fort et du crime organisé, mais les « autorités » refusent toute enquête publique! Ils parlent de monter la taxe de vente et votre compte d’électricité pour combler les déficits causés par leurs « erreurs », de dépenser des milliards de dollars pour investir dans la centrale nucléaire de Gentilly-2 et la remettre en marche avec tout ce que cela implique en terme de risque nucléaire et des matières radioactives, mais ne nous consultent jamais et ne font qu’à leur tête.

Le partenariat entre les compagnies et les forces armées/complexe militaro-industriel est l’axe essentiel par lequel l’élite anglo-saxonne pensait organiser leur collaboration pour créer une super-puissance dans le but d’imposer leur contrôle sur le monde et poursuivre l’expansion de l’emprise de l’empire anglo-saxon sur les ressources du monde et ainsi remplacer le colonialisme européen. La guerre contre le terrorisme est le parfait outil puisqu’elle est sans fin et permet de créer sans cesse de nouveaux ennemis qui eux sont là que pour justifier l’expansion de la plus grande économie militarisée que le monde est connu.

Il est un fait qui semble se dégager de plus en plus de l’histoire du régime nazi : ils avaient été appuyés en puissance par les banquiers de Londres et de Wall Street, et le 3e Reich de Hitler fut construit par les corporations des États-Unis et d’Angleterre dans le but de contrer la menace Communiste de l’Union Soviétique (financée et maintenue en place par les mêmes banquiers internationaux). Hitler s’est avéré un homme hors de contrôle et c’est les Soviétiques qui ont dû perdre entre de 20 à 40 millions d’hommes pour le défaire. Suite à la défaite du régime nazi, nous avons appris grâce à des documents américains déclassifiés, que sous le projet « Paperclip », des milliers de têtes nazis, dont des scientifiques, propagandistes, stratèges, hauts-gradés militaires, etc, furent rapatriés aux États-Unis, sous un chapeau nommé la CIA, nouvellement crée à cet effet.

George H.W. Bush est un des grand responsable de cette affaire, avec son père Prescott Bush qui amassa une fortune en aidant et finançant Hitler, blanchissant l’argent nazi et en investissant dans la machine de guerre nazie. Étaient aussi de fervents supporteurs: Henry Ford, IBM, JP Morgan, Rockefeller et la Standard Oil. Il est de plus en plus compris que la famille Bush et les gens qui leur sont reliés constituent la montée d’un 4e Reich aux États-Unis. Les nazis ont perdu une bataille en 1945, mais pas la guerre puisque les vrais architectes, constructeurs et profiteurs de la machine nazie et son idéologie n’ont jamais été publiquement identifiés, exposés et jugés pour leurs crimes.

Les médias sont lourdement concentrés entre les mains de quelques entités seulement. Il se trouve beaucoup d’actionnaires importants et propriétaires qui sont aussi investis et liés à des fabricants d’armement et des financiers de Wall Street. Ils répondent uniquement aux impératifs du marché et de la rentabilité, mais ils ont l’immense pouvoir de façonner notre perception de la réalité. Les médias n’accomplissent pas leur mission de chercher et rapporter la vérité, d’être les gardiens de la liberté et démocratie, de surveiller les gouvernements et les gens au pouvoir.

Nous savons maintenant que des milliards de dollars furent et sont dépensés par des gouvernements tels que celui des États-Unis ainsi que par des corporations pour produire de fausses nouvelles ayant toutes les apparences de nouvelles indépendantes produites par les médias. Il n’y a pas moyen de savoir si elles sont authentiques ou pas, ainsi que de connaître leur source de financement. Elles nous sont présentées dans les journaux ainsi qu’à la télévision comme si elles étaient authentiques, rapportées par de véritables journalistes.

Bien sûr qu’il ne s’agit pas de la totalité des nouvelles qui nous parviennent, ni probablement pas de la majorité, mais il est certain que cela s’est produit des centaines de fois seulement que dans la période avant le début de l’agression de l’Irak en mars 2003. On peut aussi penser à l’affaire des couveuses Koweït en 1991 alors que le gouvernement des États-Unis avaient engagé une firme de relation publique pour créer une fausse histoire de bébés jetés sur le sol froid par les soldats irakiens pour voler les couveuses des hôpitaux du Koweït. Cette campagne de désinformation avait pour but créer une indignation et un soutient chez les Américains et ainsi servir de justification pour attaquer l’Irak pour la première fois en 1991.

On peut penser au 11 septembre 2001, un domaine où les mensonges et fantaisies de la version officielle rapportés joyeusement par les médias sont si épais qu’ils n’arrivent plus à s’emboîter et former un tout compréhensible et logique, défiant les lois de la physique et de la nature.

Nous savons par les documents officiels maintenant déclassifiés aux États-Unis que les attaques de Pearl Harbor et du golfe de Tonkin qui ont mené les Américains à la Deuxième guerre mondiale et dans la guerre du Vietnam respectivement, ont été des évènements basés sur des mensonges: les États-Unis avaient délibérément provoqué les Japonais et savaient qu’ils étaient pour attaquer Pearl Harbor et n’ont rien fait pour les arrêter et prévenir leurs hommes en place; et dans l’autre cas, les Vietnamiens n’ont jamais attaqué la flotte américaine (qui elle se trouvait carrément dans leurs eaux territoriales), il s’agissait en fait d’un coup monté, une fausse attaque simulée par l’armée américaine.

Et ainsi de suite…

Il faut aussi comprendre le passé pour comprendre le présent: ceux qui ne connaissent pas ce que fut le programme Mockingbird de la CIA qui comptait plus de 3000 agents et journalistes sur leur liste de paye, et travaillant à travers tous les médias d’Amérique, auront du mal à comprendre à quel point l’information et la perception de la réalité peuvent être contrôlées et manipulées.

L’objectif étant de mener une guerre informationnelle et psychologique, de contrôler les informations transmises et pour la propagation de propagande. Les événements du 11 septembre 2001 ainsi que la version officielle du gouvernement américain de George Bush n’ont jamais fait l’objet d’enquête sérieuse de la part des médias. Ceci est d’autant plus grave que la guerre contre le terrorisme qui s’en est suivi, découle de ces tristes événements.

Cui bono?

Autour de mille architectes et ingénieurs demandent au Congrès américain une vraie enquête indépendante sur le 9/11, car les faits, la physique et les évidences dans le domaine de la chimie ne correspondent pas avec la version officielle; sans compter que les responsables mêmes de la Commission sur le 9/11 ont publiquement déclaré que leur enquête et analyse sont loin d’avoir révélé la vérité et qu’il y avait beaucoup d’inexactitudes et de mensonges dû à un « cover up » politique, un refus de coopérer de la part des autorités qui étaient responsables ce jour-là.

N’oublions pas ces deux faits plus que cocasses:

– Des enquêtes sur des fraudes fiscales majeures menant vers des poursuites judiciaires importantes concernant des compagnies comme Enron furent détruites lors de l’écroulement du Salomon Brother Building (WTC7), qui lui, ne fut jamais frappé par un avion et n’était la proie que de trois feux mineurs étant sous contrôle.

– Donald Rumsfeld avait annoncé la journée précédente au 11 septembre que le Pentagone avait perdu, écarté des livres de comptabilité, plus de $2.3 trillions ($2 300 000 000 000), un scandale de proportion historique. Le lendemain, un avion venait s’écraser en plein dans les bureaux du Pentagone où les enquêtes à ce sujet se déroulaient, après avoir pris le risque de faire une acrobatie sans pareil pour aller percuter ce côté précis du Pentagone.

Le Nouvel Ordre Mondial est composé principalement de deux clans: les socialistes/Société Fabienne d’Europe et les fascistes/capitalistes d’Amérique. Mais dans cette dernière, il y a une division Zbigniew Brzezinski/CFR/Commission Trilatérale/CIA/NED/Ford Foundation qui lui est en train de devenir spécialiste des révolutions colorées qu’on a pu observer dans différentes régions du monde. Ils se drapent d’une apparente révolution populaire/étudiante. Il semble que les derniers coups sont ceux qui nous ont apporté Barack Obama et le coup manqué contre l’Iran lors des dernières élections.

Il existe une sorte de continuum traversant les décennies et les générations, d’une idéologie interventionniste, colonialiste et de domination qui persiste jusqu’à nos jours. Elle vise l’imposition d’un ordre mondial à travers différentes crises pour faire émerger une solution commune: une gouvernance globale entre les mains de non élus. Que ce soit la crise du réchauffement climatique, la crise financière, la crise alimentaire, la crise A/H1N1, tous les chemins mènent à Rome, on nous dit que nous avons besoin d’une gouvernance mondiale pour nous sauver et sauver la planète.

Cela étant dit, ces autorités et leaders du monde ont l’air tout-puissants – et ils le sont dans une certaine mesure, tant il y a de gens qui acceptent de vivre leur vie à genoux – mais ils sont en fait extrêmement vulnérables, en petit nombre et complètement terrorisés face au peuple. La révolution de la façon dont circule l’information dans nos sociétés qu’a engendré la venue d’Internet et ensuite du mouvement pour la vérité qui y est né, animé par des millions de chercheurs de la vérité partout à travers la planète, est un facteur que l’élite n’a pas su prévoir et bien contrôler. Les menaces auxquels  l’Internet libre et neutre fait face s’intensifieront en nombres et en gravité. Nous serons de plus en plus sollicités, mais ultimement, la vérité et la vie triompheront. Il y a une lutte, une guerre pour contrôler et soumettre l’esprit humain, une guerre de l’information qui fait rage.

Nous sommes en train de développer des mécanismes de protection, tel qu’un « firewall » mental, un instinct pour détecter les mensonges et les manipulations. Les révolutions et les grandes avancées humaines ont toujours été le fait de quelques individus ou petits groupes d’individus. Il y a présentement des millions de personnes connectées ensemble, faisant circuler l’information instantanément et l’enregistrant partout. Nous sommes devenus une immense agence du renseignement civile. En l’espace d’une heure seulement, une information ou des images vidéo peuvent faire le tour du monde et être vues, enregistrées et copiées des millions de fois avant même que les médias n’aient eu le temps de réagir. Le contrôle de l’information est devenu beaucoup plus difficile. Avec le recul historique, cette révolution sera certainement perçue comme étant un évènement clef de la libération du savoir et de l’information, et ultimement, de la sagesse humaine qui sera notre seul salut, la seule solution pour éviter que l’humanité s’autodétruise.

Il ne faut pas tomber hypnotisé et paralysé par les évènements du passé et les horreurs de présent, il faut les interpréter comme étant des symptômes d’un mal de société, d’une maladie de civilisation, qui a pour origine le cœur des hommes et femmes, l’individu qui est psychologiquement malade de par ses valeurs fausses découlant d’une grave incompréhension du sens profond et essentiel de la vie, ou simplement de son oubli. Mais les défauts et les fausses motivations ne sont que des qualités et saines motivations perverties. Il est impératif que nous retrouvions une vision du futur, que nous ayons un projet de société réel pour et par le peuple.

« La lutte de l’homme contre le pouvoir est la lutte de la mémoire contre l’oubli. » – Milan Kundera

« Celui qui ignore son passé est condamné à le revivre. » – Marc Bloch

François Marginean

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