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Pandémie et restrictions des libertés individuelles – partie III

Cet article est la suite de: La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et humaine – partie I et de La salve des virus de la grippe porcine, aviaire et de la bêtise humaine – partie II.

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«Un gouvernement assez puissant pour nous donner tout ce que nous voulons est un gouvernement assez puissant pour nous prendre tout ce que nous avons.» – Président Gerald Ford

507215876_f525d3eecfDans ce dernier volet qui clôture cette série spéciale, nous allons aborder l’aspect des mesures d’urgences, de vaccinations de masse et des quarantaines qui risquent d’être imposées, restreignant ainsi nos libertés. L’utilisation de camps d’internement est envisagée et préparée, ainsi que l’utilisation de pouvoirs accrus par la police et l’intervention des forces armées.

Mesures d’urgences et vaccinations de masse

Lorsqu’on sait ce que les gouvernements préparent en cas de pandémie, on peut se demander si ce n’est pas cela qui inquiète davantage que la pandémie en soi. Les mesures d’urgences mises en place, les programmes de vaccinations de masse et quarantaines imposées sont clairement définies et préparées. Ce n’est pas tant le virus qui menace que la réaction prévue des instances gouvernementales, de la police et de l’armée qui devrait attirer notre attention.

Le virus H1N1 a causé moins de décès qu’on s’attendrait à ce que la grippe conventionnelle cause, mais la structure de la loi martiale dans la forme de mesures draconiennes prêtes à combattre la pandémie a été fermement mise en place. Les autorités de la santé ont maintenant calmé leur crise d’hystérie avec leurs scénarios apocalyptiques d’une pandémie de la grippe porcine après qu’il a été déterminé que le virus n’était pas aussi virulent que ce que l’on craignait. Les autorités espèrent que vous avez eu bien peur tout en vous promettant une deuxième vague probablement plus sérieuse cet automne ou hiver. C’est gens sont omniscients, que voulez-vous. Ils ont un agenda, vous savez. «Avec les pandémies, vous avez deux phases. La première est souvent plus bénigne et ensuite une autre à l’automne ou en hiver qui est beaucoup plus sérieuse», a déclaré le Secrétaire de la santé Alan Johnson, «Alors nous devons non seulement nous occuper de cette contagion actuelle, mais nous préparer, peut-être, pour une seconde phase.»

Nous savons maintenant, avec cette série de trois articles, ce que les préparations vont signifier: la création d’un vaccin pour combattre l’influenza, qui si l’on se fie au passé récent, sera plus dangereux que le virus lui-même. Le vaccin sera offert sur une base volontaire dans un premier temps, mais dès qu’une prochaine pandémie se déclarera et que la peur soit montée en mousse par nos chers médias de masse, les appels pour la vaccination obligatoire se feront entendre en crescendo et les médias nous préparent déjà à accepter cette grande finale. Le Time Magazine nous indique que nous devrions être indulgents envers le gouvernement et lui faire confiance puisqu’il ne travaille que pour le bien collectif, nous implorant du même souffle d’être patient dans le cas où il devra imposer «des mesures draconiennes».

Les quarantaines, la loi martiale et l’Ordre Exécutif 13375

Aux États-Unis, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security, DHS) a établi des lignes directrices pour mandater les agents du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (BATF) avec leurs SWAT Teams, du FBI et de la police fédérale pour imposer des quarantaines obligatoires dans l’éventualité d’une épidémie de la grippe porcine ou autre, sous l’Ordre Exécutif 13375. Si les citoyens tentent d’échapper à l’isolation involontaire, ils sont sujet à une amende de $250 000 et un an de prison. Cet Ordre Exécutif 13375 est un amendement apporté par George Bush se rapportant à l’Ordre Exécutif 13295 du 4 avril 2003 en lui ajoutant une nouvelle section de maladies contagieuses pouvant requérir l’imposition de la quarantaine. À l’origine, étaient nommés le choléra, la diphtérie, la tuberculose infectieuse, la peste, la variole, la fièvre jaune, les fièvres hémorragiques virales et le syndrome respiratoire aigu grave (SRAS). À cela s’ajoute de la nouvelle catégorie de Bush en avril 2005 qui est plutôt large et vague pouvant inclure à peu près n’importe quoi, à la discrétion des autorités:

«(c) Influenza causée par des virus nouveaux ou réémergents qui causent, ou ont le potentiel de causer, des pandémies.»(Source)

Avec une telle définition, tout individu ou groupe d’individus qu’on «suspecte» d’être infecté, peut être arrêté sans procès, mis en isolation indéfinie ou détenu contre son gré selon les indications des autorités, une décision qui est laissée à leur propre discrétion. (Voir vidéos #1 et #2)

Jusqu’à tout récemment, les dernières quarantaines forcées aux États-Unis furent en 1963 et en 2007 lorsque Andrew Speaker, un avocat d’Atlanta a été placé en quarantaine dans un hôpital de Denver parce qu’on le soupçonnait d’avoir contracté une forme du tuberculose résistant aux antibiotiques. Il se trouva que la CDC avait commise une erreur et que M. Speaker avait une forme moins sérieuse de la maladie. Cette erreur n’est qu’un exemple des sérieuses questions que soulève le prospect des quarantaines par rapport aux libertés civiles. Si un individu ou des groupes plus ou moins vastes sont mis en isolation pour une semaine ou plus, qui paie la facture ou la perte d’emploi? Qui s’occupe de la famille et des enfants? Selon un document que le Secrétaire assistant du DHS Bridger McGaw a fait parvenir à différents intervenants de la santé et obtenu par CBSNews.com, le département de la Justice a établi l’autorité légale pour les autorités fédérale pour imposer des quarantaines et le tout est effectif dès maintenant pour répondre à une pandémie d’influenza. À vrai dire, c’est une mesure qui a déjà été employée au Texas.

L’administration Bush a publié le National Strategy For Pandemic Influenza en novembre 2005. Le document envisage une coordination plus étroite entre les différentes agences fédérales, l’emmagasinage et la distribution de vaccins et de médecine anti-virale, et si nécessaire, des «quarantaines» imposées par le gouvernement ainsi que «des limitations sur les rassemblements».

Un document de planification du département de la Défense, résumant les plans de contingence militaires, indique que le Pentagone si dit préparé pour assister «à la mise en quarantaine de groupes de personnes dans le but de minimiser la contagion durant une épidémie d’influenza» et pour aider avec les «efforts pour restaurer et maintenir l’ordre». L’appareil militaire américain a reçu l’ordre de placer la contagion du virus H1N1 sous leur observation.

Toujours aux États-Unis, pendant que les médias actionnaient le bouton de la panique à répétition, l’État du Massachusetts a passé en douce, mais à l’unanimité, le projet de loi S18 qui n’attendait que le moment propice pour sortir des tablettes. Ce dernier donne le pouvoir au gouverneur de l’État d’autoriser le déploiement et l’utilisation de la force pour distribuer du matériel et de l’approvisionnement. Le S18 donne la permission aux autorités locales d’entrer dans les résidences privées pour enquêter et de mettre ses habitants en quarantaine. En d’autres mots, durant n’importe quelle « état d’urgence », cet État peut et va déclarer la loi martiale, alors que les résidents perdront leurs droits et libertés garantis par la Constitution américaine. Comme nous savons, les camps d’internement du FEMA sont déjà prêts pour servir à toute occasion.

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La situation Canada et dans le monde

Il y a quelques années, durant la crise du SRAS, le Canada a répondu en fermant des écoles et certains hôpitaux dans les régions touchées. Mais malgré tous ces mesures et environ 10 000 personnes qui se retrouvèrent sous une forme ou une autre de quarantaine, le SRAS a continué de se répandre au-delà des frontières des patients isolés.

Mais là, on se prépare en grande. En Alberta, 300 militaires canadiens ont menés en pleine ville de Medecine Hat, au milieu de fausses explosions et manifestations, une pratique de style loi martiale, le tout sous le couvert pratique d’un entrainement en vue d’un futur déploiement en Afghanistan. Loi martiale au Canada? Ils l’ont bien fait durant la Crise d’octobre de 1970.

En France, les autorités nous expliquent dans ce document, au point 2.2, les mesures d’urgences qui s’imposeront dans le cas d’une situation pandémique et ce qui adviendra de l’exercice des libertés publiques:

L’une des premières mesures visant à restreindre les libertés, concerne la mise en place d’un contrôle sanitaire aux frontières qui a pour objectifs de détecter toute personne contaminée afin de l’isoler, voire à terme de suspendre toute correspondance avec les zones à risque. Une autre mesure barrière consiste à la restriction -pouvant aller jusqu’à la suppression- des transports de personnes. De la même manière, des limitations, voire des interdictions de déplacements (arrêt des transports publics) et de rassemblements peuvent être édictées (notamment la fermeture des écoles, crèches, salles de spectacle, etc., sera prononcée, voire même des interdictions pour la plupart des personnes de se rendre à leur lieu de travail).

En Australie, il a été annoncé que «les gouvernements régionaux pouvaient invoquer des pouvoirs «draconiens» si le virus de la grippe porcine prenait des tournures pour le pire, allant de la surveillance des gens dans leurs propres domiciles et de prendre contrôle de leur entière économie». Le plan du gouvernement australien permet de prendre des «mesures extraordinaires», incluant le pouvoir de gérer l’approvisionnement des biens et services, lui octroyant ainsi le contrôle effectif de l’économie.

Les gouvernements n’auraient pas pu établir des plans de réponses aussi draconiens sans l’aide des médias qui ont terrorisé les populations et maintenant que ces mesures ont été mises en place, nous ne pouvons qu’attendre qu’elles soient mises en action la prochaine fois qu’une autre épidémie se déclare, comme les politiciens nous promettent de façon si enthousiaste.

Le Plan nord-américain de 2007 du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)

Dans l’article – Qu`est-ce que l`Union nord-américaine? – il était expliqué que le PSP avait pour but de:

…créer un espace économique, politique et militaire commun et les structures militaires du Canada et des États-Unis sont déjà intégrées – les troupes américaines et canadiennes ont déjà le droit de se déployer dans ces deux pays en cas «d’urgence», accord signé sans votre approbation ni celle du Parlement, et passé sous silence dans vos chers médias.

«Une entente [avec les États-Unis] afin d’harmoniser les règles du commerce, de la sécurité ou de la défense, obligerait, en bout de ligne, le Canada et le Mexique à … céder aux États-Unis le pouvoir réel sur le commerce international, l’investissement international, la règlementation environnementale, l’immigration, et, en grande partie, sur la politique étrangère, et même sur les politiques fiscales et monétaires. » – Roy McLaren, ex-ministre libéral fédéral

Le Plan nord-américain met en place un «Corps sénior de Coordination pour faciliter la planification et la préparation efficace à l’intérieur de l’Amérique du nord dans le cas d’une épidémie de grippe aviaire et/ou humaine, sous l’autorité du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité (PSP)». Le plan identifie ce Corps de Coordination comme étant de «décideurs».  Le Plan fait mention de l’éventuelle «utilisation de pouvoir incluant l’administration de vaccins, de mesures de distanciation sociale, dont la fermeture d’écoles et la prohibition de rassemblement; …d’isolation et de quarantaine». (Source) (Voir aussi le journaliste américain, Lou Dobbs, à ce sujet)

Tout ceci revient à dire que dans le cas d’une réelle pandémie, l’excuse en or sera fournie pour appliquer les mesures du PSP et ainsi éliminer de facto les frontières entre le Mexique, les États-Unis et le Mexique.  Adieu aux souverainetés nationales. Ces mesures d’urgences s’appliqueront automatiquement aux trois pays sous l’Union nord-américaine, gérées par des bureaucrates non-élus. Les forces policières et militaires du Canada et de notre voisin du sud ont un accord commun sous le NORTHCOM de déploiement sur nos territoires mutuels en cas d’urgence.

Voilà de quoi de troublant et sur lequel nous devrions tous réfléchir. Cela sera apparemment l’objet de discussion à l’agenda du sommet des Bilderbergs du 14 au 19 mai; un groupe de globalistes qui travaillent pour une gouvernance mondiale et l’implantation du Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité.

François Marginean

(Photo Flickr de pschuffert)

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Camps d’internement du Homeland Security & du FEMA en cas troubles civils

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« Le pouvoir exécutif qui se permet d’envoyer un homme en prison sans formuler aucune charge connue par la loi et particulièrement de lui dénier le droit au jugement par ses pairs, est des plus odieux et constitue la fondation de tout gouvernement totalitaire, que ce soit nazi ou communiste. »  – Winston Churchill, Nov. 21, 1943

Cette semaine, nous allons essayer de prendre de la hauteur pour pouvoir faire émerger une meilleure vue d’ensemble, mettre les choses en perspective et ainsi connecter les points ensemble. Nous avons vu dans les semaines passées quelles étaient les causes véritables de la crise économique, comment le système bancaire fractionnaire fonctionne, comment les banquiers privés créent de l’argent ex-nihilo pour se la redonner, ou l’inventent magiquement par technique d’assouplissement quantitatif. Il y a tellement d’argent créé que la Fed double la masse monétaire à tous les trois ans, dépréciant ainsi le dollar américain par la même mesure, ou si vous préférez, entrainant une inflation proportionnelle.  De plus, nous avons exploré comment ces fraudes, ce vol des contribuables au profit des banques privées, des financiers de Wall Street et des multinationales risquent de dégénérer en révoltes à travers le monde, dès que la population comprendra qui sont les réels artisans et responsables de la Grande Dépression 2.0 que nous ne faisons que commencer à vraiment sentir les effets.

En fait, cela a déjà débuté. Les gouvernements de la Lettonie, de l’Islande et de la République Tchèque ont déjà été renversé par la population en colère d’être jeté soudainement dans la misère causé par l’insouciance de leur gouvernement et de leur institutions financières. Les peuples d’Europe ont commencé à réaliser ce que quelques décennies d’idéologues globalistes européens leur a apporté: effritement de leur démocratie et liberté. Il est maintenant illégal – ILLÉGAL – pour les différents gouvernements d’Europe de mettre en priorité les besoins et intérêts de leur propre population. Dire que la prochaine étape sera d’unifier le bloc européen avec celui de l’Amérique. Le dernier gouvernement en Thaïlande a perdu le pouvoir pour des raisons semblables que le trio européen. Trois millions de Français sont descendus dans la rue pour manifester leur mécontentement envers Sarkozy et demander plus de mesures pour les protéger contre la crise économique. Les villages de fortune réapparaissent aux États-Unis sous formes de tentes remplies de gens sans abris ayant tout perdu, tel un spectre de la Grande Dépression de 1929. Un record de 32,2 millions d’Américains ont besoin d’assistance alimentaire, soit un Américain sur dix. Les fonds pensions sont en voie de disparaitre. Même les immigrants retournent chez eux! Un adulte sur 37, soit 7,3 millions d’américains sont pris dans le système de justice américain, dont 1,5 million en prison. Le système de correction criminelle a coûté 47$ milliards en 2008, un budget grandissant plus rapidement que celui de l’éducation, des transports et de l’assistance publique.

Le système financier américain est insolvable. Les États-Unis sont en banqueroute, c’est la fin annoncée. La banque centrale privée, la Fed, est ruinée. Soit le gouvernement américain fera défaut sur sa dette extérieure, ou nous verrons des niveaux d’hyperinflation spectaculaires prendre place.

Nous avons aussi vu que de cette crise, le pouvoir financier veut faire émerger une gouvernance mondiale, nommée en leurs propres mots, un nouvel ordre mondial. Nous savons que cette coterie d’internationalistes, de globalistes, n’hésitent pas à employer la violence et le terrorisme pour parvenir à leur fins. Les faits historiques sont incontestables. La guerre en Irak le prouve encore. L’axe du mal anglo-saxon financier ne recule devant rien pour imposer son hégémonie. On contrôle par la peur et on effraie avec de faux ennemis. On mène une guerre contre le terrorisme pour justifier les mesures répressives et la suppression de nos droits et libertés. La menace pèse, disent-ils.

Pendant ce temps, on passe des lois et des mesures de type état policier. Peu à peu, on se rend compte que l’ennemi d’État est la population en général, la dissidence politique est caractérisée de terroriste et donc interdite selon la nouvelle législation nommée The Military Commissions Act passée en toute vitesse avant les élections de 2006. On cherche à repérer de futurs-potentiels-probables terroristes jusque chez les enfants. La preuve de ce revirement de situation est l’étendu du système de surveillance à la Big Brother qui s’est peu à peu installé dans nos pays occidentaux pour surveiller non pas seulement les « terroristes » étrangers, mais bien toute la population intérieure aussi.

Espionner les Étasuniens : la banque de données de Big Brother

Relativement à la question de l’internement et de protestations massives, on peut se demander comment se fera la collecte d’informations sur les citoyens étasuniens.

Comment les individus à travers les États-Unis seront-ils catégorisés ?

Quels sont les critères du Departement of Homeland Security ?

Dans un rapport de 2004 du Homeland Security Council initulé Planning Scenarios, pertaining to the defense of the Homeland (Planification de scénarios relatifs à la défense du pays), on identifiait les catégories suivantes de «conspirateurs» potentiels :

«les terroristes [islamiques] étrangers»;

«les groupes nationaux radicaux» [groupes antiguerres et des droits de la personne];

«les adversaires soutenus par des États» [«les États voyous» et les «pays instables»];

«les individus mécontents» [les travailleurs activistes et les syndicats].

En juin l’an dernier, l’administration Bush a émis une Directive présidentielle de Sécurité nationale (NSPD 59- HSPD 24) intitulée Biometrics for Identification and Screening to Enhance National Security (La biométrie pour l’identification et la surveillance afin d’améliorer la Sécurité nationale). (Pour plus de détails voir Michel Chossudovsky, « Big Brother » Presidential Directive: « Biometrics for Identification and Screening to Enhance National Security », Mondialisation.ca, juin 2008)

Les procédures correspondant à cette directive, adoptée sans débat public ni l’approbation du Congrès, ont une portée considérable. Elles sont liées à la question des troubles civils et font également partie de la logique derrière l’établissement des camps d’internement FEMA sous HR 645.

NSPD 59 (Biometrics for Identification and Screening to Enhance National Security) va bien au-delà de la question précise de l’identification biométrique. Elle recommande la collecte et le stockage d’informations «liées à la biométrie», c’est-à-dire, d’informations sur la vie privée des citoyens étasuniens, dans les détails, le tout étant effectué «selon la loi».

«Les données contextuelles complétant les données biométriques incluent des informations sur le lieu et la date de naissance, la citoyenneté, l’adresse actuelle et les précédentes, l’emploi actuel et les antécédents de travail, le numéro de téléphone actuel et les précédents, l’utilisation des services gouvernementaux et les rapports d’impôts. D’autres données contextuelles peuvent comprendre les historiques bancaires et de cartes de crédit, et les casiers judiciaires aux niveaux local, fédéral et des États, ainsi que des décisions judiciaires et autres dossiers publics faisant état de conflits juridiques, des dossiers relatifs à la garde d’enfant, au mariage ou au divorce.» (Voir Jerome Corsi, juin 2008)

Cette directive utilise le 11 septembre et la «guerre mondiale au terrorisme» comme justification totale pour mener une chasse aux sorcières contre les citoyens dissidents, créant simultanément un climat de peur et d’intimidation à travers le pays.

Elle réclame également l’intégration de diverses banques de données, ainsi qu’une coopération entre les agences concernant le partage d’informations, dans le but de centraliser tôt ou tard les informations sur les citoyens étasuniens.

En des termes prudents, NSDP 59 «établit un cadre» afin de permettre au gouvernement fédéral et ses différents services de police et de renseignement ce qui suit :

«l’utilisation de méthodes et de procédures mutuelles compatibles dans la collecte, le stockage, l’utilisation, l’analyse et le partage d’informations biométriques et d’informations biographiques et contextuelles correspondantes de manière appropriée et légales, en respectant la confidentialité des renseignements des individus et leurs garanties juridiques selon la loi des États-Unis»

La directive NSPD 59 recommande «des actions et un calendrier afférent dans le but d’améliorer le processus actuel d’identification et de surveillance axé sur les terroristes en élargissant l’utilisation de la biométrie».

Les procédures incluses dans la NSDP 59 correspondent à une décision prise en juin 2005, laquelle consistait à créer un «service d’espionnage national», sous les auspices du FBI. (Pour plus de détails voir Michel Chossudovsky, Bush Administration creates « Secret State Police, 30 juin 2005)

En travaillant main dans la main avec le Homeland Security (DHS), le projet de «Département de renseignement national» combinerait le contre-terrorisme et les opérations d’espionnage et de renseignement du FBI dans un seul service.

Sous les auspices du FBI, le nouveau département aurait l’autorité de «saisir les biens de personnes suspectées d’aider à la prolifération des armes de destruction massives». Il pourrait «espionner aux États-Unis les terroristes présumés ou les personnes possédant des renseignements cruciaux, même si l’on ne soupçonne pas qu’elles pourraient commettre un crime». (NBC Tonight, 29 juin 2005). (Source)

Quelle est donc la solution à la Grande Dépression? Réprimer les troubles civils.

Créer un chaos social total pour ainsi justifier l’imposition de la loi martiale et de suspendre la Constitution. De multiples camps de détentions sous le FEMA sont mis en place (Voir document officiel en PDF), des exercices militaires et policiers sont menés mensuellement et l’on pratique à saisir les armes, fouiller les maisons et imposer un couvre-feu. L’Armée US commence à acheter de l’équipement anti-émeute. 20 000 soldats revenant de l’Irak seront réaffectés à des missions de maintient de la paix dans les rues des États-Unis.

Des unités de combat assignées au pays.

Durant les derniers mois de l’administration Bush, avant les élections présidentielles de novembre 2008, le Département de la Défense a ordonné le rappel de l’Irak de la 3rd Infantry’s 1st Brigade Combat Team (BCT). La relocalisation d’une unité de combat d’un théâtre de guerre à l’ensemble du pays fait partie intégrante de l’agenda du Homeland Security. Le BCT a été assigné au soutien des activités de maintien de l’ordre aux États-Unis.

L’unité de combat BCT était attachée au US Army North, la composante de l’Armée du US Northern Command (USNORTHCOM). La 1st BCT et d’autres unités de combat pourraient être appelées à exercer des fonctions militaires spécifiques en cas de troubles civils.

Les soldats de la 1st BCT apprendront à utiliser «les premières mesures inoffensives développées par l’Armée», affirmait le commandant de la 1st BTC, le colonel Roger Cloutier, en faisant référence à l’équipement de contrôle des foules et de la circulation et aux armes inoffensives conçues pour maîtriser des individus désobéissants ou dangereux sans les tuer. (Voir Gina Cavallaro, Brigade homeland tours start Oct. 1, Army Times, 8 septembre 2008).

L’évolution du scénario de la sécurité nationale se caractérise par le croisement des instituions civiles et militaires.

– des unités de combat de l’Armée travaillant de concert avec les autorités chargées de l’application de loi et ayant pour mission de réprimer «les troubles civils».

– la constitution de nouveaux camps d’internement sous juridiction civile situés dans des installations militaires étasuniennes.

Les camps d’internement FEMA font partie du plan Continuity of Government (Continuité du gouvernement, COG), lequel serait mis en place si l’on déclarait la loi martiale.

Ces camps sont conçus pour «protéger le gouvernement» contre les citoyens, en enfermant les manifestants ainsi que les activistes qui pourraient contester la légitimité de l’agenda économique, militaire ou de sécurité nationale du gouvernement. (Source)

La Section 1042 du National Defense Authorization Act (NDAA) de 2007, « Use of the Armed Forces in Major Public Emergencies« , donne au pouvoir exécutif le pouvoir d’invoquer la loi martiale. Pour la première fois en plus d’un siècle, le président des États-Unis est autorisé à utiliser les militaires en réponse à « un désastre naturel, une éventuelle diffusion de maladies, une attaque terroriste ou n’importe quelle autre condition que le président juge être suffisamment violente pour empêcher le maintient de l’ordre public par les officiels de l’État. »

The Military Commissions Act of 2006, donne le pouvoir d’emprisonner indéfiniment quiconque donne de l’argent à une organisation charitable qui s’avère être sur la liste des organisations « terroristes », ou qui s’oppose aux politiques du gouvernement. La loi demande des procès secrets autant pour les citoyens que les non-citoyens.

En 2007, la Maison Blanche aussi mis en place le National Security Presidential Directive 51 (NSPD-51), pour assurer la « continuité de gouvernement ».

La NSPD 51 accorde des pouvoirs sans précédent à la Présidence et au Département de la Sécurité Intérieure, annulant le gouvernement constitutionnel. Elle autorise le président en exercice à déclarer une «urgence nationale» sans l’approbation du Congrès. L’application de la NSPD 51 conduirait à la fermeture de facto de la législature (Congrès et Sénat) et à la militarisation de la justice et de l’application de la loi. (Source)

U.S. Rep. Jane Harman, D-Venice (Los Angeles County) avait trouvé une façon d’élargir la guerre contre le terrorisme à l’intérieur du pays avec son projet de loi intitulé Violent Radicalization and Homegrown Terrorism Prevention Act of 2007 (HR1955), qui avait pour but de mettre en place une commission devant « examiner et rapporter sur les faits et causes » de la violence liée à l’idéologie radicale et extrémiste pour ensuite apporter des recommandations législatives pour la combattre. Cette loi avait pour objectif  la prévention d’un nouveau type crime: la pensée criminelle. (Voir cette source)

Donc, comment le gouvernement des États-Unis va-t-il affronter une catastrophe sociale imminente, demande Michel Chossudovsky, professeur en économie à l’Université d’Ottawa et directeur du Centre de la recherche sur la mondialisation? Voici un autre extrait de son dernier article que je vous recommande de lire en intégralité: Les États-Unis se préparent pour l’implosion sociale.

La solution consiste à réprimer l’agitation sociale. La méthode choisie, héritée de l’administration Bush sortante, comprend le renforcement de l’appareil de sécurité intérieure (Homeland Security) et la militarisation des institutions civiles.

L’administration sortante en a jeté les bases. Diverse législations «antiterroristes» (dont le Patriot Act) ainsi que des directives présidentielles ont été mises en place depuis 2001, en invoquant la plupart du temps le prétexte de la «guerre mondiale au terrorisme».

Les camps d’internement du Homeland Security

Relativement à la question des troubles civils, on envisage également un système cohésif de camps de détention sous la juridiction du Pentagone et du Homeland Security.

Un projet de loi intitulée National Emergency Centers Establishment Act (HR 645) (Acte de constitution de centres nationaux de secours d’urgence) a été présenté au Congrès en janvier. Celui-ci exige la mise en place de six centres d’urgence nationale dans des installations militaires existantes dans des régions importantes du pays.

Le but officiel des «centres d’urgence nationale» est de fournir «de l’assistance médicale et humanitaire ainsi qu’un hébergement temporaire aux individus et aux familles délocalisés en raison d’une urgence ou d’un désastre important». HR 645 stipule que les camps peuvent être utilisés pour «satisfaire d’autres besoins appropriés, selon ce qu’en juge le secrétaire du Homeland Security».

Il n’y a pratiquement pas eu de couverture médiatique du HR 645.

Ces «installations civiles» sur des bases militaires étasuniennes seraient établies en coopération avec l’Armée étatsunienne. Nous assistons en fait à la militarisation des installations d’internement de FEMA, ayant Guantanamo comme modèle.

En vertu de l’urgence nationale, toute personne arrêtée et internée dans un camp FEMA situé sur une base militaire serait, selon toute probabilité, de facto sous juridiction militaire: la justice civile et la loi, y compris l’habeas corpus, ne s’appliqueraient plus.

HR 645 est directement lié à la crise économique et à d’éventuelles manifestations d’envergure à travers le pays. Ce projet de loi constitue un pas de plus vers la militarisation du maintien de l’ordre et l’abrogation du Posse Comitatus Act.


Selon les termes du député Ron Paul :

«[…] les centres de fusion, la militarisation policière, les caméras de surveillance et le commandement militaire national ne suffisent pas […]. Même si nous savons que les installations de détention sont déjà en place, ils veulent maintenant légaliser la construction de camps FEMA sur des bases militaires en invoquant l’éternelle excuse populaire voulant que ces installations puissent servir en cas d’urgence nationale. La fausse économie fondée sur la dette se détériorant jour après jour, l’éventualité de troubles civils menace de plus en plus l’establishment. L’on a qu’à penser à l’Islande, à la Grèce et à d’autres pays pour savoir ce qui pourrait se produire aux États-Unis. (Daily Paul, septembre 2008, souligné par l’auteur)

Les camps d’internement proposés devraient être vus comme étant liés au processus élargi de militarisation des institutions civiles. La construction de ces camps a précédé la présentation de HR 645 (Constitution de centres de secours d’urgence) en janvier 2009. Selon divers reportages (non confirmés), il existe quelque 800 camps de prisonniers FEMA dans différentes régions des États-Unis. De plus, depuis les années 1980, l’Armée étasunienne a développé des «tactiques, des techniques et des procédures» pour réprimer la dissidence civile, lesquels seraient utilisés advenant des protestations massives (le manuel de campagne de l’Armée étasunienne 19-15 sous Operation Garden Plot, intitulé «Civil Disturbances» ou «Troubles publics», a été émis en 1985)

Au début de 2006, des recettes fiscales étaient allouées à la construction de camps  d’internement modernes. En janvier 2006, Kellogg Brown and Roots, une filiale de Halliburton à l’époque, a décroché un contrat de 385 millions de dollars du Département de l’immigration et des douanes (ICE) du Homeland Security :

«Le contrat, effectif immédiatement [janvier 2006], prévoit l’établissement d’installations de détention et de traitement temporaires afin d’augmenter le nombre d’installations servant aux opérations de mise sous garde et de renvoi de l’ICE (Detention and Removal Operations (DRO)), advenant l’arrivée massive d’immigrants aux États-Unis en cas d’urgence ou de soutenir le développement rapide de nouveaux programmes.

Quels sont ces nouveaux programmes en développement rapide auxquels on fait allusion dans ce document? Qu’avaient-ils en tête lorsque les auteurs ont écrit cette phrase nébuleuse, mais aux lourdes conséquences? Comment le gouvernement définira-t-il « une urgence nationale », une notion plutôt large et vague pour définir des mesures qui résulteront en l’internement d’un segment plus ou moins large de la population et la suspension de la Constitution?

Le contrat prévoit également le soutien à la détention d’immigrants dédié à d’autres organisations gouvernementales en cas d’immigration d’urgence, ainsi que la conception d’un plan en réponse à une urgence nationale, comme un désastre naturel. (KBR, 24 janvier 2006 souligné par l’auteur)»

Les médias étasuniens restent muets sur le sujet des camps d’internement en sol américain. Alors qu’ils reconnaissent simplement le contrat de plusieurs millions de dollars à la filiale de Halliburton, les reportages se sont concentrés sur le possible «dépassement des coûts» (semblables à ceux de KBR en Iraq ).

Quels sont l’intention politique et le but de ces camps? L’utilisation potentielle de ces camps d’internement pour la détention de citoyens étasuniens advenant la déclaration de la loi martiale ne font pas l’objet de débat ou de discussion dans les médias.

La question à se poser dès lors, est de savoir si les autorités ne veulent pas justement que la population se révolte pour leur donner le prétexte d’imposer leur appareil répressif déjà préparé en coulisse. Surveillez les agents provocateurs comme au sommet du PSP à Montebello où la Sureté du Québec a dû admettre que certains de ses agents s’étaient déguisés en manifestants légitimes pour semer la pagaille et faire de la casse. Méfiez-vous de ceux qui vous inciteront à la violence et au vandalisme. C’est exactement ce que les autorités aimeraient voir. Restez calmes et paisibles. Si vous décidiez de manifester, tenez-vous loin des possibles éléments provocateurs. Au lieu de laisser la population placer le blâme sur les épaules des vrais responsables de la crise (vrais criminels & terroristes) et chercher de véritables solutions, les autorités essaieront de la faire paraitre illégitime et de la démoniser pour ensuite instaurer cet état policier ainsi que cette gouvernance mondiale si recherchée par les amateurs du nouvel ordre mondial. La meilleure action est la révolution intérieure, l’incarnation d’un nouveau paradigme de pensée, un mouvement pour la vérité et pour le respect de la vie qui est sans leader puisque que cela devra s’effectuer individu par individu s’affranchissant anonymement de ses chaines pour retrouver sa pleine souveraineté et liberté.

François Marginean

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2009, l’année de la transformation: Dépression; tendances et prédictions

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Cet article fait suite à La venue des grandes révoltes et du nouvel ordre mondial. Cette fois-ci, je vais me concentrer sur l’année 2009 que nous débutons et sur ce qui nous attend. On dit que la chance favorise les esprits préparés.

Premièrement, nous ne sommes pas en récession, mais bien en dépression. Les politiciens et économistes n’aiment pas effrayer la plèbe avec le gros mot « D » et ils leur a fallu un an pour nous avouer que nous étions en récession. La renommée publication financière The Economist rapporte que, basé sur les caractéristiques de la présente crise financière, les États-Unis sont en dépression. Ceci marque la première fois qu’un média d’ordre international sur la finance admet que l’étendue de la situation est sans précédent depuis des décennies. Un autre économiste senior de l’Université du Maryland est du même avis. Nous sommes dans une période de la taille de la Grande Dépression de 1929. Cet économiste, Peter Morici, ancien chef économiste de la US Internationale Trade Commission, explique que nous ne pourrons pas en sortir sans effectuer des changements fondamentaux à notre système bancaire et à nos politiques économiques. Il affirme que les plans de sauvetage, bien que nécessaires, ne vont qu’apporter un bref soulagement.

Au niveau du FMI, on nous annonce que nous faisons face à une seconde grande dépression, que le pire de la crise est encore à venir. Même son de cloche de la part de Mikhail Khazin, un autre économiste de grande stature dans le monde de l’économie. L’ancien directeur de la Banque Mondial et récipiendaire de deux prix Nobel, Joseph Stiglitz, averti que la crise actuelle est pire que celle de la Grande Dépression en plusieurs aspects. Le chercheur en économie et ancien Gouverneur de la Federal Reserve, Frederic Mishkin, déclare que le choc financier qui continue de ravager l’économie est pire que la Grande Dépression. Le Council on Foreign Relations (CFR) s’attend à l’effondrement des États-Unis d’ici l’été 2009.

Dans le court terme, nous devrions voir le nombre de perte d’emplois atteindre des sommets inédits. Déjà, aux États-Unis, ce nombre atteint des proportions pas vues depuis au moins 26 ans. Bush a signé une nouvelle mesure en décembre 2008 permettant les compagnies de ne pas verser d’argent dans les fonds de pension des travailleurs pendant un an. Les fonds de pension vont disparaitre. Ceci est lié évidemment aux nombreuses boutiques et compagnies qui vont devoir fermer les portes. 25% des boutiques pourraient faire banqueroute cette année. Une analyse prévoit que 440 chaînes de magasin vont fermer durant les quatre premiers mois de l’année aux États-Unis. Selon le International Council of Shopping Centers, cela représente un potentiel de 73 000 magasins individuels qui pourraient disparaitre d’ici l’été 2009.

L’analyste financier Ralph Silva du TowerGroup a déclaré sur le réseau de média CNBC qu’il s’attend à ce qu’un tiers des banques américaines fassent faillite. Il prévoit que cinq ou six banques globales devraient émerger de cette crise. Consolidation et concentration du secteur bancaire. Vous pouvez trouver ici une liste des banques américaines en difficulté.

Le Baltic Dry Index

Le Baltic Dry Index (BDI) est un indice des prix pour le transport maritime en vrac de matières sèches. Créé en 1998, cet indice est géré par la société britannique Baltic Exchange à Londres. Il est établi sur une moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches, tels que les minerais, le charbon, les métaux, les céréales, etc.

Comme le coût du fret maritime varie avec la quantité de marchandises transportées et que le vrac sec constitue habituellement des marchandises précurseurs d’une production (comme le ciment, le charbon ou l’acier), cet indice est aussi vu comme un bon indicateur d’une croissance future de la production. (Source)

Si cet index est vu comme un bon indicateur d’une croissance future de la production parce qu’il n’est pas la proie des spéculateurs et des manipulations du marché, considérez ceci: depuis juin 2008, il a perdu 93% de sa valeur. Cela revient à dire que les grands cargos sont cloués au port et que les matières premières nécessaires pour la production ne circulent presque plus.

Privatisation de l’infrastructure publique et de l’État

Les banques centrales des pays occidentaux ont tellement créé d’argent de papier-crédit pour sauver l’économie qu’on peut s’attendre à une hyperinflation qui va sans doute se pointer le nez au courant de 2009 et se poursuivre pendant quelques années. Combiné aux pertes d’emplois massifs et de fermetures de milliers de compagnies, les revenus de l’État, des provinces canadiennes et des états américains vont fondre comme neige au soleil. Au nom de balancer les budgets, ces entités gouvernementales vont considérer la vente de routes et autoroutes que nous avons payées collectivement, la vente d’aéroports, de bâtiments, de zoos, parcs, loteries et ainsi de suite. Cinq états américains ont déjà demandé une assistance du fédéral de l’ordre de mille milliards de dollars pour tenir à flot l’éducation, l’infrastructure et divers programmes publics. Certains états américains saisissent le contenu des coffres de sécurité loués par les banques aux particuliers pour le revendre et utiliser cet argent dans leur budget! Ce sera la privatisation ou bien une hausse générale des différentes taxes.  Nous serons taxés à mort sur le carburant, le CO2 et tout le reste. Un autre grand exemple édifiant de privatisation des profits et de la socialisation des pertes.

Même si les formulaires d’impôts ne sont pas clairs, l’IRS (équivalent américain de l’Agence du revenu du Canada) affirme que ce n’est pas une excuse pour faire des erreurs. On veut votre argent. En Angleterre, le Sunday Times rapporte que de nouvelles mesures proposées par le gouvernement autoriseraient les huissiers privés de défoncer la porte de propriétaires en difficulté avec leur hypothèque, prêts ou cartes de crédit et d’utiliser une force « raisonnable » pour les immobiliser dans le but de saisir leur propriété et de se faire payer. Les gens ne vont pas se laisser faire et vont se révolter vous direz. Ne vous en faites pas, le gouvernement et la police se préparent à cela et font l’acquisition de tas de nouveaux bidules de contrôle de la foule.

Les États-Unis préparent des troupes militaires à déployer dans les rues de l’Amérique pour rétablir l’ordre. Sous le couvert de lutter contre le terrorisme, on pourrait bien voir l’instauration d’une forme de dictature dans des habits de loi martiale pour contrôler le peuple en colère. Certains parlent même d’un second 9/11. Et si le but était de faire éclater les États-Unis? Ceux qui sont au courant des plans du Nouvel Ordre Mondial savent que le dernier morceau de résistance à faire tomber est ce pays, après quoi, la voie sera libre pour imposer leur système de gouvernance mondiale. Un académicien russe annonce cet éclatement des États-Unis en quatre pays. Cela peut porter à faire rire, mais il est indubitable que le processus de la balkanisation est mondial: les pays satellites de la Russie, dans les Balkans tels que le Kosovo, les efforts de division au Moyen-Orient avec le Pakistan, l’Afghanistan, l’Irak… et les États-Unis?

Diviser pour mieux régner.

Le pétrole et les pays arabes

Le prix du baril de pétrole va demeurer bas pendant quelques mois le temps de ruiner les pays producteurs de pétrole arabe après quoi il remontera à des niveaux records. Le but est de ruiner les pays arabes producteurs de pétrole comme l’Iran contre qui ils ont momentanément abandonné leur projet de guerre. Cela nuira à la Russie et le Vénézuela qui sont aussi dans la mire des globalistes.

Certains se demanderont comment on pourrait ruiner les riches producteurs de pétrole arabes, mais il faut savoir qu’ils sont parmi les plus endettés de la planète comme le prouve le cas de la cité de Dubai qui est en passe de se prendre une sérieuse dégelée économique. Tous leurs projets extravagants ont été financés et basés sur le fait que le prix du baril de pétrole était à 147$ au lieu d’à peine 40$ présentement. Cela aura pour effet de mettre à genoux les pays qui possèdent du pétrole sans faire la guerre avec des troupes. C’est la guerre économique et elle fait beaucoup plus de dégâts.

Les manipulations globales des prix du pétrole, du gaz naturel, zinc, minerais de fer, nickel, platine, or, argent, maïs, blé, riz à des niveaux stratosphériques pour ensuite être immédiatement entrainé à s’effondrer volontairement est le principe par lequel l’économie globale est manipulée. Ceci est effectué à travers l’inondation du système financier par un crédit illimité en créant des tonnes d’argent pour ensuite opérer une contraction de la masse monétaire créant ainsi l’effondrement du système bancaire mondial en entier laissant les puissantes banques centrales des pays occidentaux être les seuls survivants, devenant ainsi de facto les seuls propriétaires de la production industrielle.

Conclusion

Oui, 2009 sera l’année de la transformation et nous allons devoir nous transformer nous-mêmes, nous réinventer. Nous allons devoir redéfinir ce qui fait de nous une nation, la signification de la liberté et la souveraineté de l’individu, car nous sommes présentement des esclaves économiques. Lorsque le système économique et le gouvernement nous servent, nous sommes libres; mais lorsque nous les servons et avons peur d’eux, c’est de la tyrannie.

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La venue des grandes révoltes et du nouvel ordre mondial

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Voilà enfin le chat qui sort du sac: le gouvernement Harper a finalement admis publiquement qu’il va encourir de forts déficits budgétaires pendant au moins les quatre prochaines années, à commencer avec des prédictions de déficits de $30 milliards dès le budget 2009-10. Ça ne prenait pas une tête à Papineau pour prévoir cela. Avec ces $75 milliards octroyés aux banquiers canadiens par Harper, il est évident qu’un trou noir abyssal serait créé dans les finances publiques. C’est entre autres ce que je vous rapportais lors de mes deux derniers billets et c’est aussi la réalité que mes confrères collaborant à ce site ont essayés de vous convier (Voir 1, 2, 3, 4, 5). Ne comptez pas sur les Libéraux et leur nouveau chef Michael Ignatieff pour vous aider parce qu’il vient de proposer de remonter la TPS pour aider à financer tout ce gâchis.

À ce massif $75 000 000 000 que Harper a accordé aux banques à charte canadienne – sans nous consulter avant de donner notre argent à ces banquiers – se rajoutera maintenant autour de $4 milliards pour les constructeurs automobiles… jusqu’au mois de mars après quoi ils auront besoin d’un autre $4 milliards. Et ensuite d’un autre. Et un autre. Et un autre…

Les constructeurs automobiles

Il reste que nous tenons pour acquis que de prendre de l’argent d’une partie de la population pour la donner à une autre soit louable. Certains diront que nous ne pouvons pas laisser les trois géants Chrysler, Ford et GM faire faillite dans le but de protéger les emplois, mais si nous avons cessé de consommer leurs produits, c’est qu’il y a bien une raison. Même si nous leur lançons tout notre argent alors que personne n’achète leur produit, ne sont-ils pas condamnés de toute façon? Combien d’argent leur avons-nous donné ces dernières décennies? Si nous sommes pour décider de les «sauver», ne devrions-nous pas leur imposer certaines conditions, comme de prendre part aux futurs profits ainsi que les forcer à produire des véhicules qui fonctionnent avec d’autres sources d’énergie que du pétrole, chose que nous savons parfaitement faire depuis assez longtemps?

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Source. (Thanks, Richard Metzger) http://buffalobeast.com/133/bigthree.jpg

Les fonds de pension capitalisés

Parce que vous savez, cet argent, c’est vous qui le payez en fin de compte. Ces multichiffres dans la stratosphère des milliards seront payés à même vos fonds de pension, qui eux, sont carrément menacés de disparaitre. Le reste sera siphonné par les fonds de couverture (hedges funds) dans lesquels notre système spécial de fonds de pension capitalisés est investi en grande partie. 92% des avoirs de la Caisse de dépôt et placement du Québec sont investis à l’extérieur du Québec dont plus de 40% dans ces fonds de couvertures qui sont littéralement en train de s’écrouler. C’est la prochaine bulle financière qui va éclater. Mais attention, si vous pensiez que la bulle des hypothèques à risques était maligne, attendez de voir celle des dérivatifs. Nous parlons d’une bulle de 1,5 quadrillion de dollars ($1 500 000 000 000 000).

Nous faisons partie des quelques pays qui risquent de souffrir le plus de l’effondrement des fonds de pension capitalisés avec les États-Unis, le Japon l’Angleterre, la Hollande et le Danemark. Seulement qu’en 2008, ces fonds de pension ont perdu de $1500 à 4000 milliards et il est estimé qu’ils perdront au moins un autre $3000 milliards au courant de 2009. Ces gouvernements devront éventuellement nationaliser ces fonds de pension comme l’a fait l’Argentine dernièrement.

Ceci s’accompagnera de coupures importantes dans les services sociaux et autres dépenses publiques, de mises à pied massive qui mènera à l’effondrement des finances publiques tant au niveau fédéral que provincial, entrainant une accentuation et accélération de la privatisation de l’état laissant une plus grande emprise des créanciers sur l’appareil politique et un appauvrissement général de la population.

Terrorisme économique

Nous assistons ainsi à une forme pernicieuse de terrorisme économique. Henry Paulson, le Secrétaire du Trésor américain, a menacé plusieurs congressistes américains lors des débats sur le plan de sauvetage en septembre au Congrès: s’ils ne votaient pas pour le passage du plan de sauvetage de $700 milliards (qui se chiffre maintenant plutôt autour des $8500 milliards), alors ils verraient l’économie américaine s’effondrer la semaine suivante et la loi martiale serait imposée sur le territoire américain en suspendant la Constitution. Voilà ce que j’appelle du terrorisme économique. Ils ont d’ailleurs instauré une procédure spéciale qui accélère le passage de lois urgentes au Congrès qui est nommée «loi martiale», qui, celle-là, n’a rien à voir avec le déploiement de troupes dans les rues. À titre de comparaison, le programme lunaire Apollo des États-Unis pour aller sur la lune aurait couté 267 milliards en dollars ajustés d’aujourd’hui.

Bien sûr, un coup que l’argent fut approuvé, l’urgence disparue et l’argent fut distribué secrètement par la FED à divers amis banquiers et financiers de Wall Street qui en profitèrent pour se payer de gras bonus et salaire de l’ordre de $1.6 milliards en gage de récompense pour avoir si mal géré ces institutions financières en jouant au grand casino mondial, entrainant ainsi la crise que nous vivons présentement. D’ailleurs, une grande partie de cet argent servira au rachat d’autres institutions financières et autres compagnies et infrastructures publiques alors que le reste demeurera entre les mains des banques privées qui ont décidé de s’asseoir dessus en attendant de nous prêter plus tard cet argent qui nous appartient, en prenant soin d’y rajouter les intérêts.

La FED refuse de dévoiler comment et à qui elle a distribué plus de 2 trilliards de dollars provenant de… la poche des contribuables américains. Mais il semble que ce soit «business as usual» aux États-Unis, car même Donald Rumsfled avait annoncé la journée précédente des attaques du 11 septembre 2001 que le Pentagone avait écarté $2.3 trilliards de ses livres comptables. Heureusement, tous les documents relatifs à cette histoire seront détruits par les attaques dès le lendemain. Ah, c’est fou ce qu’on peut accomplir quand ces terroristes se décident de donner un coup de main…

Ce que 2009 nous réserve

Déjà plusieurs experts s’entendent pour dire que les États-Unis approchent l’insolvabilité et risquent de voir les finances du pays complètement s’effondrer d’ici l’été 2009 et commencer à faire défaut sur sa dette extérieure qui dépasse de loin 100% de son PIB.

Il est à prévoir que le déroulement de la crise systémique globale va atteindre un nouveau sommet vers mars 2009. À cette période de l’année, le public en général va devenir conscient de trois forces majeures déstabilisatrices qui sont à l’oeuvre dans l’économie globale:

– La durée de la crise qui ne se stabilisera pas avant la fin de 2010 et pas de croissance réelle avant 2018 selon le rapport LEAP/E2020 produit par GEAB;

– L’explosion du chômage à travers la planète;

– Le risque d’un soudain effondrement de tout le système des fonds de pension capitalisés.

Cela aura des conséquences. Dans le domaine de la prédiction des tendances du monde futur et des évènements économiques, Gerald Celente, le directeur du Trends Research Institute, est l’homme le plus respecté pour son exactitude. C’est celui qui a prédit le crash des marchés boursiers en 1987, l’éclatement de la bulle des hypothèques à risques (subprime) et la chute de l’Union Soviétique; et qui prédit maintenant qu’il y aura révolution aux États-Unis, des émeutes pour la nourriture et une rébellion contre les impôts et taxes d’ici les quatre prochaines années. Vers la fin de l’an 2012, il annonce que les États-Unis seront devenus un pays sous-développé. C’est que les gens seront furieux lorsqu’ils prendront conscience que les mauvaises décisions prises par leur gouvernement, industries et par la communauté financière les ont complètement ruinés. Ceci est corroboré par un mémo interne de la Citibank (autre responsable de la débâcle économique) qui prévoit que la création massive de nouvel argent par la FED et les autres banques centrales du monde mènera à un ou plusieurs de ces scénarios: une résurgence catastrophique de l’inflation et/ou à une profonde dépression suivit de troubles d’ordre civil et possiblement de guerres.

Mais il y a fort à parier que ces manifestations légitimes de la part du public seront attendues de pied ferme par les autorités. Il y a plus de 20 000 troupes de combat qui se trouvaient en Irak qui seront déployées graduellement sur le territoire américain pour maintenir l’ordre en cas de troubles civils. Le U.S. Army War College parle dans son dernier rapport d’utiliser des ressources et troupes du Pentagone dans le cas où la crise économique mènerait à des troubles civils, comme des protestations contre des corporations et le gouvernement ou contre des banques assiégées. Donc, on ne va pas protéger la population, mais bien les riches possédants de corporations et les banquiers.

Ce type de révolte a déjà commencé en Grèce et dans plusieurs autres pays en Europe et on s’attend à ce que cette révolte de la population se manifeste un peu partout dans le monde. (23/12/08 12h00 – Note: Les incidents en Grèce témoignent d’un malaise beaucoup plus profond que la simple mort d’un adolescent. Ce que les médias refusent de vous laisser comprendre, c’est que cette mort ne fut que l’élément déclencheur. Mais les Grecques en ont eu assez de ce système financier et le résultat est que plusieurs banques et institutions financières ont été attaquées par les manifestants. Ces derniers pourraient laisser à penser que ce n’est qu’une bande d’anarchistes qui se défoulent, mais la vérité est qu’une large majorité de la population les soutient et est d’accords avec leurs actions, comme révélé par un sondage mené là-bas. C’est sur la base de la manifestation contre la globalisation qui fait en sorte que ces révoltes s’étendent à plusieurs autres pays européens ainsi que possiblement aux États-Unis.)

Le nouvel ordre mondial annoncé

De ce grand chaos dont l’élite est volontairement responsable viendra la possibilité de faire émerger leur grand rêve d’une gouvernance mondiale. La venue de ce gouvernement global, aussi connu sous l’appellation du nouvel ordre mondial, est maintenant admise et annoncée par le prestigieux journal de Londres, The Financial Times, dans cet article nommé «And now for a world government». L’élite ne se cache plus et leur but est annoncé publiquement. À vous d’en prendre note. Ils ont déterminé que ce nouvel ordre mondial sera imposé par la force, ou encore mieux, sera demandé et accepté par la population mondiale qui, trop terrorisée par le chaos engendré par la crise financière, se rendra à cette élite pour être sauvée.

François Marginean


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Loi martiale aux États-Unis!?

Nous vivons des moments historiques. La crise financière prend des proportions pas vues depuis la grande dépression de 1929. Pourtant, elle est différente de cette dernière dans sa complexité et son ampleur, mais la cause demeure la même. Des banquiers et des milieux financiers hors contrôle dans un système fractionnaire bancaire qui crée de l`argent en terme de crédit. Chaque tranche de $1000 en dépôt permet à la banque de créer dix fois cette valeur en prêts et crédits, soit $10 000. En d`autres mots, les banques privées peuvent passer dix fois plus d`argent qu`elles n`en possèdent réellement, en plus de charger des intérêts! C`est ce qu`on appelle le système fractionnaire bancaire, en très simple.

Si vous êtes rapides en mathématiques, vous allez vite vous rendre compte qu`il existe une formidable possibilité d`enrichissement rapide! Maintenant, donnez ce pouvoir de créer de l`argent à des banquiers privés, ceux-mêmes qui contrôlent la FED (Federal Reserve Bank) et les autres grandes banques privées, dérèglementez complètement les marchés capitalistes et vous vous retrouverez rapidement dans la position dans laquelle on se retrouve aujourd`hui. En deux semaines seulement, la FED a imprimé tellement d`argent neuf (630 milliards annoncé le 29 septembre) que la masse monétaire a augmenté de 7%. Ça se traduit par une inflation qui touche tout le monde. Ceci est la vraie cause de l`inflation: c`est la masse monétaire qui augmente, trop de billets qui chassant la même quantité de biens réels.

Nous vivons un grand transfert d`argent cyclique organisé par la caste des banquiers et financiers, de l`argent se déplace des poches publiques vers ces quelques poches privées. On privatise les profits et socialise les coûts. N`oublions surtout pas le secteur militaro-industriel qui à lui seul englouti la moitié de tout l`argent des payeurs de taxes américains et qui vient de recevoir tranquillement son budget en même temps qu`on parle de sauvetage de l`économie, un budget total avoisinant le trilliard.

Les Américains ont refusé le plan de sauvetage de $700 milliards avec grand courage, inondant leurs représentants de messages et d`appels comme jamais avant. Ce chiffre abracadabrant sortant de nulle part n`est que la première tentative d`arnaquer encore plus les Américains. Ils vont revenir à la charge avec le plan de sauvetage numéro 2 et mettre autant de pression que possible pour le faire passer. C`est que la vraie pression vient des investisseurs étrangers dont particulièrement la Chine. Si ces derniers étaient pour cesser de financer la dette des États-Unis en achetant ces bonds du trésor, cela signifierait la banqueroute du gouvernement et la fin du dollar américain. Avec la prochaine bombe à retardement qui s`en vient, celle des produits dérivés de l`ordre de US$1 quadrillion, il y a fort à parier que le tsunami financier n`a pas fini de faire des ravages et risque d`emporter les finances du gouvernement américain durant l`année 2009.

Donc, historiquement, lorsqu`une élite a réussit à voler suffisamment de ressources et d`argent dans son pays (et à l`étranger selon les cas), elle passe à la phase de consolidation de leur leur pouvoir et richesse et ensuite prend les moyens pour les garder. C`est souvent la naissance d`un état policier, d`une dictature, régime militaire/totalitaire et ainsi de suite.

Et bien c`est ce qui semble se produire aux États-Unis. Le Représentant Michael Burgess (R-TX), dont le vidéo ci-bas témoigne, a déclaré ceci en chambre du Congrès: “Mr. Speaker I understand we are under Martial Law as declared by the speaker last night.”

J`ai reçu la même information du Parti Action Canadienne. Si tel est le cas -j`ai peine à croire que nous en sommes là bien qu`il est clair que telle était la volonté du régime Bush depuis longtemps- il est permis de commencer à penser que les élections du 4 novembre pourraient être reportées ou simplement annulées.

Assisterons-nous à la deuxième révolution américaine?

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Classé dans Actualité, François Marginean