On s’attend normalement à lire en arrivant ici, mais aujourd’hui, j’aimerais vous proposer ce segment de mon émission de radio L’Autre Monde traitant de la situation du nucléaire à Fukushima et ailleurs dans le monde, incluant le dossier de notre centrale nucléaire Gentilly-2, ici au Québec, qui a reçu le feu vert (insensé) pour sa rénovation et remise en service. Cet exposé dure à peine plus d’une heure et est beaucoup plus économique en temps que d’écrire ou de lire un article qui contiendrait toutes les informations partagées dans ce tronçon de l’émission.
Les médias corporatifs et les gouvernements, sans oublier tous les acteurs de l’industrie nucléaire, nous mentent et ne nous tiennent pas informés de la réelle situation. Le cas de Fukushima est foudroyant en ce sens. La couverture médiatique et informationnelle est de loin pire que lors de l’accident de Tchernobyl.
Un exemple frappant, parmi de nombreux autres, est qu’il aura fallu attendre DEUX MOIS pour admettre et entendre de la bouche de Tepco, du gouvernement japonais et américain et des autres autorités officielles compétentes en la matière, que les coeurs des réacteurs des unités no.1,2 et 3 avait fusionné, fondu, chose qu’ils savaient depuis le début, quelques jours seulement après le tremblement de terre et le tsunami. En fait, les coeurs avaient déjà commencé à fusionner quelques heures après l’arrêt des systèmes de refroidissement le 11 mars 2011.
Comment peut-on faire confiance à ces gens? C’est la même situation à la grandeur de l’industrie de l’énergie nucléaire.
Oui, l’énergie nucléaire est sécuritaire. Jusqu’à temps qu’un accident se produise. Après, c’est hors de contrôle et on a affaire à des déchets qui sont dangereux et radioactifs pour des périodes allant de quelques secondes à des milliards d’années.
Dire que Nikola Tesla avait découvert et fait fonctionner une technologie permettant de créer de l’énergie à partir des neutrinos, « du vide ». Une énergie vraiment propre et infinie, produisant de l’électricité qu’il pouvait transmettre à travers les airs sans fil électrique il y a plus de 100 ans!
Évidemment que les grands cartels de l’énergie et de sa distribution n’étaient pas très heureux de cela. Tesla, qui est de loin un des plus importants génies que la Terre ait portés, était multimillionnaire il y a 100 ans, de par ses créations géniales. Mais JP Morgan et d’autres l’ont ruiné, retiré ses fonds de recherches, et il a terminé sa vie comme un pauvre, ignoré. Un coup décédé, toutes ses inventions les plus importantes concernant la production d’énergie libre ont été rapidement mis sous clé, soustrait à l’héritage de l’humanité qui aurait dû vivre avec l’énergie libre depuis 100 ans maintenant. Mais non, nous sommes toujours esclaves du charbon, du pétrole, du nucléaire et des réseaux de distribution par les barons, les cartels, l’oligarchie de l’industrie de l’énergie.
Je vous laisse donc à l’écoute de ce compte rendu de la situation du nucléaire en général et de Gentilly-2 en particulier. Attention – contient un langage qui pourrait froisser certaines oreilles sensibles.
Du côté de nos voisins « Politicoblogue », un dénommé Loup Kibiloki prend la défense de la croisade anti-laïcité du maire Jean Tremblay. Pour ce faire, il lui propose de s’inspirer de la Prière à Dieu de Voltaire, qui était lui-même un déiste anticlérical. Il pointe donc une prière « qui ne réfère à aucune religion en particulier » et qui pourrait rallier tout le monde, enfin presque… Serait-ce donc là la solution tant rêvée? Je suis loin de le croire. Encore moins quand cette idée prend sa source dans cette conception de la « fonction » de la prière :
Quoi qu’on dise, quoi qu’on pense, la prière demeure une fonction radicale, vitale, fondamentale, de la psyché humaine, elle existe sous une multitude de formes depuis la nuit des temps, elle existe aujourd’hui, continuera à exister dans l’avenir, elle ne s’éteindra pas.
Fonction radicale, ça se défend, si on y tient vraiment. Fonction fondamentale, c’est hautement subjectif. Et fonction vitale, c’est purement mensonger. Manger et boire, c’est vital, mais y’a-t-il un seul cas de mort pour s’être abstenu de prier? Mais bon, je vais peut-être trop loin, étant donné qu’il est seulement question de « psyché humaine ». Alors, une autre question plus réaliste : existe-t-il un seul cas prouvé de maladie mentale causé par le fait de s’être abstenu de prier? Encore plus, le fait d’être athée est-il à risque pour la santé mentale?
Si on lit tout le texte, il est très facile d’y voir aussi que la prière serait en quelque sorte l’assurance d’une société meilleure. Comme quoi une certaine idée de la perdition de la société passerait par l’abandon des rites traditionnels comme la prière avant les réunions, les repas, etc. Et, pour aller encore plus loin, on a l’impression que Jean Tremblay serait le porte-flambeau d’un mouvement de réhabilitation dans ce sens. Par la quantité de ses appuis et de ses détracteurs, on le désigne puissant comme le chef du village des irréductibles Gaulois qui résistent contre l’oppresseur romain, c’est-à-dire les méchants défenseurs de la laïcité dans le monde politique.
Mais si on revient à la question de base, que la prière soit la représentation d’une religion en particulier ou une confession de foi théiste ne change pas grand-chose. Une prière, quelle qu’elle soit, est une manifestation. On ne peut pas dire qu’une absence de manifestation (ce que les laïcistes demandent) est une manifestation. Comme on ne peut pas dire que l’athéisme est une religion. Idem pour ce qui est de la laïcité. Soyons sérieux et regardons ce que les mots veulent dire!
Je ne nie pas qu’une prière peut avoir du sens pour un croyant et participer à son bonheur. Ça serait de la malhonnêteté de ma part. Par contre, il faudrait que les croyants qui veulent l’imposer dans la sphère publique soient aussi honnêtes. À partir du moment où possiblement une seule personne se sentirait étrangère à cette pratique, c’est la base du civisme que de la mettre de côté. Et, pour moi, c’est de cette éventualité dont il est le plus question avec le mouvement laïc.
Et pour ceux qui comme Loup Kibiloki voient le sujet de la prière comme une question de vie ou de mort, j’espère que leurs prières personnelles en privé pourront contrebalancer la perte future des prières publiques pour leur équilibre mental…
L’État a toujours le beau jeu puisque le peuple ne se rend pas compte qu’il en est lui-même le maître.
(Phrase de mon cru en guise d’introduction.)
La réaction viscérale de certains face à l’idée de rendre obligatoire l’épargne pour la retraite est très compréhensible. C’est que cette idée de l’ex-ministre Claude Castonguay semble être la preuve que le système ne fonctionne pas, ou plutôt, mal, voire très mal, désastreusement. Et cela donne des munitions à ceux qui voudraient qu’on se débrouille tous par nous-mêmes, sans avoir à se fier aux bons soins que nous sommes en droit d’attendre de nos gouvernements, tous paliers confondus, étant donné que nous avons en masse payés et payons encore.
Mais, c’est en donnant en pâture notre pouvoir que nous en sommes arrivés là, cela dit avec en tête l’Histoire. D’autres diront qu’on nous l’a pris ce pouvoir. Soit, la vérité doit bien se trouver quelque part entre les deux. Parce que rétroactivement, nous pouvons dire que la situation actuelle est le résultat d’une suite de mollesses citoyennes et, bien sûr, de mensonges ou de travestissement de la réalité par les décideurs.
Voilà plus de vingt ans, il était clair que la retraite n’était pas une affaire personnelle. Et cela c’est désagrégé jusqu’à ce que le sigle RÉER soit devenu à la mode, et l’inquiétude qui est venue avec. Parler pour parler, on en vient même à penser que cette inquiétude a été inoculée pour amoindrir les chances d’une longue retraite (comme on se doute, le stress n’est pas bien compatible avec les records Guiness de longévité). C’est bien clair que c’est du domaine des élucubrations, ce qui est parfois le seul luxe de certains citoyens sous pression.
Pour revenir à un propos plus terre-à-terre, Michel Arsenault, le président de la FTQ :
Les citoyens n’ont pas à faire les frais de la mauvaise gestion qui prévaut depuis trop longtemps. Une bonne partie de la classe moyenne est déjà prise à la gorge, et c’est une bonne bouffée d’air qu’il lui faut, pas une idée aussi asphyxiante.
Et à l’Assemblée nationale, il semble y avoir consensus autour du refus de cette idée. Espérons que le problème ne sera pas tout simplement balayé par-devant comme on le voit trop souvent depuis longtemps.
Parce que c’est la raison, le pourquoi nous en sommes à ce triste résultat.
Les nouvelles Internet représentent les grands espaces ouverts, celles des médias traditionnels sont une prison stérile
Un facteur qui effraie certains lecteurs de nouvelles lorsqu’ils rencontrent l’Internet est son manque de plafonds de clôtures; sa négation complète des frontières traditionnelles et des filtres toujours présents dans les médias traditionnels. Quand il s’agit de consommation de l’information, de nombreux Américains sont agoraphobes; lorsqu’ils sont exposés à de grands espaces ouverts, ils paniquent. En même temps, beaucoup de gens trouvent la circulation effrénée des nouvelles sur l’Internet libératrice.
Certaines sources de nouvelles sur le Web, comme la plupart des points de vente des grands médias, ne sont pas fiables, alors que d’autres sont incroyablement précises. L’Internet vous oblige, le lecteur et le chercheur, à vérifier la viabilité de l’information que vous rencontrez. Vous n’êtes plus un observateur passif faisant frire vos synapses en face d’une boîte parlante, mais plutôt un participant dans le domaine des nouvelles, recherchant et séparant ce qui est un fait, de ce qui ne l’est pas. Les utilisateurs de nouvelles sur le Web doivent faire des efforts individuels dans leur apprentissage, ce qui est, franchement, la façon dont cela devrait être.
Les médias télévisés et la presse écrite ne vous offrent pas différentes avenues d’information à explorer, ils vous disent ce qu’il faut croire et comment vous sentir, ou bien ils ne font que renforcer les fausses hypothèses que vous aviez déjà adoptées sur le monde, au lieu de vous pousser à réfléchir au-delà de votre bulle de confort moelleux. Il est beaucoup plus facile de s’assoir et vous alimenter de ce que vous donnent les médias traditionnels, même si cela est tout à fait insatisfaisant et intellectuellement déstabilisant. Les gens dont l’exposition à l’information provient exclusivement à travers les canaux traditionnels de nouvelles semblent littéralement régresser en tant qu’êtres humains au point d’atteindre l’instinct machinal de base. Étrangement, de cette manière, les médias d’entreprise créent un sentiment collectif d’isolement personnel dans la populace. Nous nous sentons attirés par les médias de masse, car ils offrent l’illusion de la communauté, de la connexion à ceux qui nous entourent, mais en réalité, cela dégrade en fait notre capacité à penser clairement et honnêtement, cela rend impossible de faire des connexions avec autrui. Le résultat est une masse de l’humanité en compote, tous avec la même vision du monde faussée, mais, ironiquement, sans camaraderie et terrain d’entente.
Les nouvelles sur le Web offre une participation, une communauté, et cela nous presse à non seulement tout remettre en question, mais en fait à sortir et répondre à nos propres questions au lieu d’attendre que quelqu’un d’autre, ayant possiblement un agenda, le fasse pour nous. Les médias de masse ne peuvent simplement pas rivaliser avec cette dynamique.
Biais, mensonges et le statu quo
Les grands médias n’ont jamais été des «fournisseurs» de nouvelles. En fait, ils sont plutôt des «nettoyeurs» des nouvelles, une turbine de papier abrasif et de mousse à savon conçus pour éliminer les morceaux d’informations «sales» qui contredisent le statu quo. Les fils de nouvelles comme AP ou Reuters suppriment environ 90% de la vérité de leurs rapports, ou combinent la vérité à l’opinion biaisée dans une tentative de minimiser son effet. Les nouvelles traditionnelles prennent alors cette information et la tamise encore davantage de données encore plus précieuses. Le zombie moyen de la pop culture suivant les grands médias n’est probablement exposé qu’à environ 1% la vérité quotidiennement, même s’il porte attention à autant que cela. Pour ceux qui s’en foutent éperdument de tout ce qui est au-delà de leur existence immédiate, 1% est plus que suffisant. Toutefois, un bon nombre d’entre nous sommes conscients de notre environnement et très insatisfaits de cette situation.
L’erreur que de nombreux Américains font, c’est d’assumer que les nouvelles corporatives sont un «service», un service au public. Ce n’est pas le cas. Les médias de masse s’occupent des intérêts de leurs actionnaires et leur PDG, rien de plus. Les grands médias ne sont même pas obligés par la loi d’être factuels dans leur présentation de l’information, mis à part se cela implique la diffamation, et même ces freins et contrepoids sont progressivement mis de côté. La saga des journalistes Jane Akre et Steve Wilson concernant leur lutte contre la suppression qu’on fait Fox et Monsanto de leur histoire sur les effets cancérigènes des hormones de croissance rBGH, a prouvé que les échelons supérieurs de notre système juridique coopèrent complètement avec les tentatives des médias pour censurer les informations pertinentes, voire même de mentir de façon éhontée:
Ces analystes alternatifs qui en quelque sorte passent à travers les mailles du filet des nouvelles corporatives semblent être traités et couverts de ridicule et de mépris pour les faits qu’ils rapportent. Dans la vidéo ci-dessous, Peter Schiff tente de prévenir le public en 2006 de l’effondrement du marché à venir et de la crise immobilière à venir, expliquant exactement comment l’effondrement hypothécaire commencerait. Au lieu d’examiner sa logique rationnelle, les experts de Fox News rient de lui et l’enterrent en parlant plus fort que lui. On se demande si ces clowns rient toujours aujourd’hui:
Les attaques incessantes par les médias traditionnels (de Fox en passant par MSNBC) de tout mouvement ou organisation constitutionnaliste, des Tea Party aux Oathkeepers, ou toute autre idéologie anti-establishment, ont révélé un mépris total de l’objectivité par les journalistes qui sont censés être leur fierté. Les accusations ridicules et totalement sans fondement contre les candidats du mouvement libertaire comme Ron Paul et Rand Paul, allant du racisme à l’extrémisme et le terrorisme, sont maintenant la norme. Et ils se demandent pourquoi tout le monde est en train d’éteindre leur poste de télévision!? Combien de temps pouvez-vous regarder un gang de grands enfants en habits lancer des railleries d’écolier de satellite à satellite contre les hommes honorables qui ont à peine eu la chance de se défendre dans un forum égalitaire? Peut-être que ma capacité d’attention est courte, ou peut-être que certains sont facilement divertis, mais la plupart d’entre nous tombons dans l’ennui assez rapidement avec ce genre de comportement pathétique.
L’essentiel est que les médias travaillent avec l’objectif de suppression, non pas de révélation, et les Américains commencent à comprendre cela. Pourquoi prendre la peine de regarder une interview 10 minutes entre MSNBC et Ron Paul ou Paul Rand, avec les délais satellites, les montages vidéo, les tactiques Alinsky, ou la logique circulaire? Nous n’apprenons rien parce que l’entrevue n’a pas été conçue par MSNBC pour découvrir la vérité, elle a été conçue pour l’affaiblir. De manière risible, c’est l’establishment médiatique qui a réclamé des régulations ainsi que des gardiens pour contrôler les médias alternatifs en raison d’un manque de «responsabilité» dans les nouvelles du Web:
Mais qu’en savent les grands médias, de cette responsabilité et des comptes à rendre? Ou même des reportages basés sur des faits? Ces gens sont une honte pour le journalisme et ils ont l’audace d’exiger le professionnalisme de la part des médias alternatifs?! Il m’est impossible de compter le nombre d’histoires inexactes ou fabriquées que j’ai couvert et disséqué dans mes années à écrire pour le mouvement libertaire. Où sont l’indignation et la colère à propos de ces erreurs? Quelle source de nouvelles est vraiment coupable de duplicité?
Les médias alternatifs sur le Web n’ont pas besoin de «gardiens» pour choisir les informations les plus informatives et pertinentes. Nos lecteurs doivent être capables de vérifier nos informations et de décider par eux-mêmes si elles sont fiables ou de mauvaise foi. Dans le cas des médias de masse, nous sommes les gardiens! Il est évident qu’ils ne tiennent pas leurs propres reportages à quelconque critère de sincérité…
Journalistes citoyens, justice citoyenne
Les médias alternatifs représentent un changement de paradigme incroyable, non seulement dans la façon dont nous prenons part à la diffusion de l’information, mais aussi dans la façon dont nous percevons notre rôle dans les événements mondiaux. Nous ne sommes plus limités aux lignes directrices et règles du système élitiste, un système qui est finalement destiné à nous nuire, et non pas nous aider. Aujourd’hui, nous avons des outils à notre disposition qui rendent les anciennes méthodes restreignantes de distribution de nouvelles complètement obsolètes. Aujourd’hui, à la portée du bout de leurs doigts, chaque Américain a la chance de contribuer activement à la plus grande somme de connaissances qui conduit finalement les tromperies à la mort, mais d’un autre côté, à la promotion du progrès social.
Rien n’est parfait, y compris le Web. Il y aura toujours de la désinformation à trier, indépendamment de toute nouvelle technologie ou de tout règlement. Cela fait partie de la vie dans une société libre. Nous ne comptons pas sur les entités gouvernementales ou les entreprises pour fixer les normes de la vérité, nous fixons ces normes pour nous-mêmes, et si nous échouons, ce sera uniquement parce que nous les aurons fixées trop bas.
Il est intéressant de voir les promoteurs de l’establishment toujours utiliser la proclamation du «plus grand bien commun» comme prétexte pour réprimer tout ce qui menace leur structure de pouvoir. Mais réfléchissons à cela pendant une seconde, quel est ce plus grand bien commun dans ce cas? Est-ce dans l’intérêt du plus grand bien commun que de contrôler et censurer l’Internet parce que de fausses nouvelles POURRAIENT se répandre là? Ou d’imposer des «protections» sur le dos des gens parce qu’on les pense être trop paresseux ou trop stupides? Ou, au contraire, pouvons-nous trouver le plus grand bien commun dans l’information libre, et à travers l’élaboration d’un public assez mature pour partir à la recherche des faits par lui-même? Est-il vraiment préférable de maintenir un système monopolistique de nouvelles qui a été démontré à maintes reprises comme étant défectueux, carburant à la propagande, sans vergogne et simpliste? Ou alors, est-il est à notre avantage de fournir une autre avenue, une concurrence plus équitable et de voir que l’on répond mieux aux besoins de la population? Lorsque nous nous arrêtons un instant pour considérer ce qu’est le réel «plus grand bien commun» pourrait être, nous constatons que cela ne coïncide pas du tout avec les désirs de l’establishment.
Si nous avons besoin de quoi que ce soit à cette conjoncture dans l’histoire, c’est du journaliste citoyen. Nous n’avons pas besoin d’un message sponsorisé par les intérêts corporatifs, mais plutôt de millions de voix indépendantes, toutes à la recherche de la vérité de leur propre manière unique. Seulement alors pourrons nous récupérer notre identité et d’atteindre un sentiment légitime de justice dans ce pays. De grands changements commencent par une révolution des idées, une volonté individuelle, et par une multitude d’yeux ouverts. L’Internet est un catalyseur pour l’avènement d’un tel événement, le type qui ne se produit peut-être qu’une seule fois par millénaire. Nous ne pouvons pas permettre qu’il soit vilipendé par des escrocs ou dominé par des tyrans, en aucune circonstance, sinon, nous perdrons notre initiative, et avec elle, notre voix.
Note de l’auteur: Cet article est la suite et une mise à jour de L’incroyable arnaque de BP: le puits (B) qui n’a jamais été colmaté, qui fut publié le 31 août 2010. À la suite de certaines observations faites par quelques lucides lecteurs, des corrections et précisions devaient être apportées et j’en profite donc pour donner de l’expansion à ce dossier. Cet présent article devrait donc conséquemment remplacer le premier puisqu’il est maintenant mis à jour avec toutes les modifications et qu’il contient de notables ajouts.
– La section A renferme la section du premier article qui est conservée;
– La section B constitue la suite et la mise à jour;
– La section C renferme des indications inquiétantes quant aux conséquences de ce volcan de pétrole sous-marin sur les courants marins qui eux, à leur tour, influencent le climat planétaire.
Je tiens à remercier tous les intervenants qui ont contribué à ce que ce dossier soit complet et sans faille. Le travail à l’unisson de la communauté de chercheurs sur Internet nous mène inéluctablement sur le chemin de la vérité et c’est ensemble que nous parvenons à nous y rapprocher. Sans tous ces gens qui collaborent ensembles et qui apportent leur part de vérité pour former une vue d’ensemble, ce travail journalistique ne serait pas possible.
Mes hommages à tous ces journalistes citoyens qui s’acharnent à poursuivre la vérité, partout où elle se trouve.
Madames et messieurs, British Petroleum (BP) a menti à toute la population – encore une fois – à propos de ce qui se passe réellement dans le golfe du Mexique suite à l’explosion de la plateforme du DeepwaterHorizon le 20 avril dernier, qu’elle louait de l’opérateur Transocean Ltd.
Sauf que cette fois-ci, la manipulation de la réalité dépasse tout entendement. Suite aux efforts infructueux continuels durant tout l’été de colmater la plus importante fuite de pétrole de l’histoire des États-Unis, BP a plutôt opté pour tromper la population en présentant un colmatage d’un autre puits. Vous avez bien lu: BP, avec l’aide de l’administration Obama et des médias traditionnels, ont procédé à un spectacle orwellien de miroirs et de fumée en colmatant un autre puits que celui qui avait explosé le 20 avril.
Ces affirmations ne sont pas à prendre à la légère et elles sont soutenues par des évidences et preuves qui sont soumises à l’examen des lecteurs et des lectrices.
Tout d’abord, il est important de prendre connaissance du document officiel produit par British Petroleum conjointement avec le US Minerals Management Service (MMS). Selon ce document public, il existe deux puits dans la région où le déversement s’est produit. Le premier, le Puits « A » (Well A), a été percé plus tôt cette année et a rencontré des problèmes et fut par la suite colmaté et abandonné. Cela a été confirmé lors de l’émission américaine « 60 minutes » de CBS par un témoin, Mike Williams (vidéo disponible ici). Par la suite, le Puits « B » (Well B) a été percé pour finalement résulter en l’explosion et la destruction de la plateforme du Deepwater Horizon. (Prendre note que dans le document se trouve une erreur de rédaction à la page 10 du MMS PDF concernant la coordonnée Y pour le Puits B. La coordonnée est correctement inscrite en page 3 et 11. Vous remarquerez que la personne (dyslexique?) qui a écrit le rapport a inversé un ‘1’ et un ‘4’ à la page 10. Ceci est important parce qu’une grande confusion pourrait en résulter: la véritable coordonnée du Puits B devrait être Y=10431494, et non pas Y=10434194)
Cela est clairement visible en première page du document de BP et du MMS. BP a reçu la permission du MMS de percer deux puits dans le bloc « 252 Mississippi Canyon Area » (MC252). La localisation du bloc porte le numéro OCS-G 32306 et à l’intérieur de celui-ci se trouve inscrit le Puits A et le Puits B qui furent tous deux prévus et approuvés par le MMS. Voilà l’information cruciale que BP, le gouvernement américain et les grands médias ont omis de révéler au public. Tout cela est clairement indiqué sur la carte fournie par BP à la page 3 du même document, où il est possible de voir exactement le positionnement du Puits A et B. En page 8, dans la section « Tentative Schedule of Proposed Activities« , on peut y voir le début proposé des travaux des deux puits et du délais de 100 jours accordés pour réaliser les travaux aux deux emplacements qui sont décrits comme devant être « percés et ensuite temporairement abandonnés ». Il semble que BP et Transocean n’ont pas su respecter les délais prescrits, mais il n’en demeure pas moins que deux puits ont été percés; le Puits A et ensuite le Puits B.
Venant soutenir l’évidence que ces deux puits furent bel et bien percés, se trouve cet autre document officiel datant du 27 avril 2010 concernant les deux autres puits de secours devant être percés d’urgence pour intercepter et aider à colmater le Puits B qui a explosé le 10 avril 2010, entrainant la destruction du Deepwater Horizon. Ces deux puits de secours portent les noms de Puits « C » et Puits « D », tel que visible en première page.
Voir aussi cette courte vidéo qui révèle leur mensonge. La coordonnée X, dans le coin en haut à gauche de l’écran du ROV (ROV est un sigle en anglais pour Remote Operated Vehicle – littéralement, « véhicule commandé à distance ») est ce qui nous intéresse. Elle est en fait inscrite à côté de la lettre « E » pour « East », mais lorsqu’on retourne au plan initial d’exploration que BP a fourni, cela signifie l’axe X sur la carte du fond marin. L’image de la vidéo est quelque peu floue, mais il est possible d’y distinguer: « E: 1202512.35 ». Quelques secondes plus tard, on peut apercevoir une autre coordonnée: « E: 1202879.69 ». Ensuite, quelques autres secondes après, lorsque la scène change de nouveau, le ROV se situe à « E: 1202496.94 ».
De retour au document PDF ci-haut mentionné du Minerals Management Service — BP a demandé les permis pour forer le Puits A situé à « X:1202803.88 » et le Puits B à « X: 1202514.00 ». Aussi clair que le jour. Deux puits furent percés, rapporté seulement qu’à une ou deux reprises par les médias.
BP répand de la désinformation. Ces deux images comparatives (cliquez pour agrandir) prouvent bien l’existence des deux puits forés, à deux emplacements distinctifs.
Ci-dessous, vous trouverez des images supplémentaires pour documenter tout cela davantage.
Ici, une image du plan de BP pour le forage du Puits A, suivi d’une capture d’écran de la seconde des trois prises de vue provenant de la vidéo ci-haut:
Voici une autre vidéo capturée le 13 juin 2010 montrant le ROV à « X: 1202800.32 », bien que les chiffres changent légèrement alors qu’il est ballotté par le courant océanique. Ceci n’est qu’à un cheveu de « X-1202803.88 », où le Puits A se trouve, et cette fine distance est celle du ROV le séparant de l’équipement lui-même. Le ROV fait donc face au Puits A:
Maintenant que le Puits A a été repéré, lieu où se trouve les véhicules commandés à distance de BP, voici des images plus rares. Changement de site: on aperçoit l’emplacement du Puits B, tel que documenté dans les plans que BP a soumis au gouvernement, suivi par les captures d’écran de la première et troisième scène de la première vidéo de RT présentée ci-haut.
En ne faisant paraitre dans le médias que l’existence d’un puits alors qu’il en existe véritablement deux, soit que BP ment délibérément ou donne de la fausse information pour tenter de lancer les observateurs sur de fausses pistes. Deux puits, deux emplacements distincts, deux têtes de puits et tout le reste de l’équipement. Nonobstant ces faits, les vidéos des sous-marins Skandi montrent le Puits A sur les réseaux télévisés comme étant le puits qu’ils prétendent avoir colmaté, alors qu’on peut clairement apercevoir un puits à l’endroit « B » qui continue toujours de rejeter du pétrole dans la vidéo Youtube .
Maintenant que l’existence de ces deux puits est bien établie, bien que BP a officiellement dénié cette information, allant jusqu’à nier avoir reçu la permission de percer le Puits B, comment savoir si BP a réellement présenté des images du colmatage du bon puits, c’est-à-dire du Puits « B » qui a explosé le 20 avril et déversé des milliards de litres de pétrole, au lieu du « A »?
Il suffit simplement de porter attention aux coordonnées de positionnement ultra-précises des robots sous-marins que BP a utilisé pour travailler sur les puits et qui nous ont fourni les images vues à la télévision, et de les comparer avec les coordonnées citées dans le document de BP et du MMS (Ceci est exposé en détail dans cette série de 4 vidéos).
Les documents de BP montrent la localisation du Puits A à « X:1202803.88 » et leur ROV indique « X-1202802.63 ». Les plans d’exploration de BP indiquent que le Puits B devait être foré à « X:1202514.00 » et leur ROV apparait positionné en face d’un différent puits avec d’importantes fuites de pétrole situé à « X-1202476.56 ». Les coordonnées des ROV ne peuvent jamais être exactement les mêmes que celles indiquées dans le document de BP, parce que ces dernières sont l’emplacement précis du centre du puits. Pour avoir exactement les mêmes chiffres à la décimale près, les ROVs devraient filmer directement à l’intérieur des caissons des puits, ce qui est, évidemment, impossible. De plus, les robots sous-marins doivent maintenir une certaine distance entre eux et du centre du puits pour être en mesure de filmer ce que BP veut voir.
BP a annoncé au monde entier que le puits (B) ayant explosé le 20 avril et entrainé la perte du Deepwater Horizon aurait finalement été colmaté entre le 16 et le 19 juillet 2010.
Keith Olbermann et son invité discutent du Puits B et les coordonnées données par le ROV indiquent qu’on nous montre bien le puits en question, c’est-à-dire, le « B ». En visionnant cette vidéo, on peut apercevoir les images du pétrole qui gicle du puits détruit, datant d’avant le 15 juillet .
Pourtant, les images du puits colmaté proviennent du Puits A, tel que le montrent ces images du 11 et du 14 juillet 2010:
La vidéo ci-dessous est probablement la meilleure présentation de cette problématique des deux emplacements de puits sur le site du déversement de pétrole de BP:
Des citoyens ont trouvé plusieurs captures d’images de vidéo du ROV qu’il est possible de visualiser sur le graphique suivant:
Il apparait clairement que les ROVs sont groupés à la tête de chaque puits de BP, A et B. Au mois de mai et aout, on aperçoit le ROV proche de la localisation du puits MC252A, alors qu’en juin et juillet, le ROV se situe dans les environs du puits MC252B. (Source: BP Immaculate Deception)
Dans cette dernière pièce d’évidence, il est possible de se rendre compte de ce mystérieux tour de magie à l’oeuvre alors que le ROV suit la métamorphose du Puits B en Puits A. Ceci est une autre preuve de l’incroyable arnaque que met de l’avant BP pour tromper le public.
Dans cette vidéo Youtube datant du 10 juillet 2010, le ROV commence en montrant des images de l’endroit planifié du puits B. Mais passé la marque des 3 minutes, en cinq « changements » de position, les coordonnées changent tranquillement du Puits B vers le lieu officiel du déversement situé au Puits A!
Notez les coordonnées East et North du ROV qui changent de plusieurs centaines de pieds d’un seul coup. Ces changements se produisent distinctement à: 4 min 10 sec et 6 min 47 sec.
Donc, est-ce que la vidéo a, par inadvertance, montré un puits avec des fuites de pétrole au Puits B; et est-ce que quelqu’un aurait par la suite altéré les données des coordonnées pour indiquer le Puits A?
La réponse est incertaine, mais la supercherie des coordonnées est évidente. Qu’est-ce que cette charade est destinée à dissimuler? Pourquoi?
Comparez les coordonnées du ROV avec la charte des positionnements ci-bas pendant que la vidéo Youtube roule:
Voilà. Le Deepwater Horizon forait au second site et BP a menti. Tout ce qu’on a besoin de faire est de regarder les images et les coordonnées du Puits A et Puits B pour constater qu’il y a effectivement deux sites, deux puits exploités et que les deux avaient d’importantes fuites et qu’on nous a présenté, à la fin juillet, le Puits A qui semble avoir été proprement colmaté.
Ce qui est encore plus troublant, tel que noté par un lecteur, c’est que dans la deuxième série de vidéos (datant du 29/05/10 et 30/05/10) présentés dans la section A, bien que le ROV se situe très proche du puits B des plans sur l’axe East, en est très loin sur l’axe North, soit de 793 pieds, ou 258m de plus en direction du Nord. Voilà de quoi nourrir le mystère soulevé par les mensonges de BP et des autorités puisque cela soulève de nouvelles possibilités. Soit qu’il y avait deux fuites provenant du Puits A, alors qu’il était censé être obturé, mais est-ce que l’explosion aurait pu causer ce dommage à plus de cent mètres de distance? Ou bien est-ce que ce fut un choix délibéré de BP de ne pas respecter le plan initial d’exploration? Ou encore, peut-être bien que nous avons là un troisième puits, ce que cette analyse de BK Lim tend à démontrer.
Selon ce dernier ainsi que les données et indications disponibles qu’on peut retrouver dans cette ligne de temps du déroulement des évènements et parmi les informations rendues publiques par le Comité de l’Énergie et du Commerce (Energy & Commerce Committee Investigates Deepwater Horizon Rig Oil Spill), il est effectivement possible qu’un troisième puits fut foré par BP et Transocean, tel que l’indique cette nouvelle demande qui est survenue un mois après avoir commencé à percer ce nouveau puits inconnu portant le nom S20BC, ce qui pointerait dans la direction d’une autre fraude de la part de BP qui n’aurait ainsi pas demandé immédiatement au MMS la permission de procéder:
4-16-10 Application for Permit to Modify – API 6901, Well 01, Rig – DWH, Status (blank), Permit Type « abandonment of Well Bore », Permit Subtype « Temporary Abandonment »; Date commencing 4-18-10 (Source)
Selon ces nouvelles informations (à confirmer), le Puits A et B n’auraient jamais atteint la profondeur prévue du plan initial d’exploration de l’ordre 5500m sous le fond marin, dû à de graves problèmes de forages et de fissurations des strates entourant ces puits, alors que seul le puits S20BC aurait atteint la réserve de pétrole du Macondo. C’est d’ailleurs ce dernier qui aurait vraisemblablement causé l’explosion du Deepwater Horizon et tué 11 travailleurs, tout en causant d’énormes dommages aux deux autres puits.
Quoi qu’il en soit, nous aurions évidemment besoin d’explications de la part de BP et du gouvernement américain pour faire la lumière sur tout cela. Néanmoins, nous pouvons théoriser de façon assez précise que les deux explosions géantes qui sont provenues du fond marin ont remontées jusqu’à la surface à travers la plateforme de forage, la faisant ainsi exploser, et qu’elles furent assez puissantes pour aussi endommager le Puits A et le Puits B, qui se trouve à une centaine de mètres l’un de l’autre. Des rapports ont indiqué que le bloc obturateur de puits (BOP) aurait été projeté à des kilomètres de distance du site du Puits B par la force de l’explosion.
BP a probablement présenté le site A dans 99,9% des cas pour faire en sorte qu’il puisse mettre en place cette charade de remplacement du bouchon sur celui-là, qui avait initialement été colmaté en 2009 avant la venue de l’ouragan Ida qui avait soufflé dans la région. Ils ont accidentellement laissé les images en direct des ROVs Skandi rouler à quelques reprises et heureusement, des gens qui ne savaient pas ce qu’ils avaient entre les mains les ont téléversés (uploaded) sur Youtube. Elles ont par la suite été trouvées et parmi celles-ci, trois vidéos montrant du pétrole qui provient d’un puits que BP déclare n’avoir jamais construit.
Le Puits B est encore là, si tout cela est correct, toujours détruit et ce, à point tel qu’il est impossible de le colmater à son embouchure. Et même s’il pouvait l’être, BP a rapporté avoir trouvé des fuites provenant du caisson, signifiant que même s’il arrivait à colmater avec succès ce puits, le pétrole continuerait de s’échapper du caisson fracassé ainsi que du fond marin où plusieurs cheminées se sont formées. Mais on a déclaré à la population qu’il n’existe pas, alors on s’imagine que c’est le cas. Même si ces images prouvent le contraire.
Le 29 aout 2010, Lord Stirling a émit un rapport inquiétant avertissant que le Courant Nord Atlantique aurait disparu. Bien que le présent auteur soit hésitant à vous présenter des informations aussi alarmistes, il semble, après vérification, que plusieurs de ces informations soient validées par des évidences scientifiques. Par contre, ces affirmations selon lesquelles le Courant Nord Atlantique aurait « disparu » et que la cause serait primordialement le désastre pétrolier et les utilisations subséquentes de dispersants chimiques sont un peu prématurés. Malgré tout cela, le rapport de Stirling comporte suffisamment d’évidences pour s’alarmer.
Mais comme si ce n’était suffisant, les responsables de BP en rajoutent en déclarant qu’ils pourraient bien forer de nouveau dans la zone dévastée et ont même poussé l’insulte jusqu’à donner un ultimatum au Congrès américain leur demandant de leur livrer de nouveaux permis de forage dans le golfe du Mexique à défaut de quoi, toujours selon les propos de BP, rapportés par le New York Times, les fonds servant à payer les dommages causés par le désastre pétrolier du Deepwater Horizon se tariraient. Le Times rapporte que le géant pétrolier BP, basé en Angleterre, est le sentier de la guerre contre une réforme votée par la Chambre des représentants plus tôt cet été qui interdirait à BP d’obtenir de nouveaux permis de forage aux États-Unis.
Madames et messieurs, British Petroleum (BP) a menti à toute la population – encore une fois – à propos de ce qui se passe réellement dans le golfe du Mexique suite à l’explosion de la plateforme du DeepwaterHorizon le 20 avril dernier, qu’elle louait de l’opérateur Transocean Ltd.
Sauf que cette fois-ci, la manipulation de la réalité dépasse tout entendement. Suite aux efforts infructueux continuels durant tout l’été de colmater la plus importante fuite de pétrole de l’histoire des États-Unis, BP a plutôt opté pour tromper la population en présentant un colmatage d’un autre puits. Vous avez bien lu: BP, avec l’aide de l’administration Obama et des médias traditionnels, ont procédé à un spectacle orwellien de miroirs et de fumée en colmatant un autre puits que celui qui avait explosé le 20 avril.
Ces affirmations ne sont pas à prendre à la légère et elles sont soutenues par des évidences et preuves qui sont soumises à l’examen des lecteurs et des lectrices.
Tout d’abord, il est important de prendre connaissance du document officiel produit par British Petroleum conjointement avec le US Minerals Management Service (MMS). Selon ce document public, il existe deux puits dans la région où le déversement s’est produit. Le premier, le Puits « A » (Well A), a été percé plus tôt cette année et a rencontré des problèmes et fut par la suite colmaté et abandonné. Cela a été confirmé lors de l’émission américaine « 60 minutes » de CBS par un témoin, Mike Williams (vidéo disponible ici). Par la suite, le Puits « B » (Well B) a été percé pour finalement résulter en l’explosion et la destruction de la plateforme du Deepwater Horizon. (Prendre note que dans le document se trouve une erreur de rédaction à la page 10 du MMS PDF concernant la coordonnée Y pour le Puits B. La coordonnée est correctement inscrite en page 3 et 11. Vous remarquerez que la personne (dyslexique?) qui a écrit le rapport a inversé un ‘1’ et un ‘4’ à la page 10. Ceci est important parce qu’une grande confusion pourrait en résulter: la véritable coordonnée du Puits B devrait être Y=10431494, et non pas Y=10434194)
Cela est clairement visible en première page du document de BP et du MMS. BP a reçu la permission du MMS de percer deux puits dans le bloc « 252 Mississippi Canyon Area » (MC252). La localisation du bloc porte le numéro OCS-G 32306 et à l’intérieur de celui-ci se trouve inscrit le Puits A et le Puits B qui furent tous deux prévus et approuvés par le MMS. Voilà l’information cruciale que BP, le gouvernement américain et les grands médias ont omis de révéler au public. Tout cela est clairement indiqué sur la carte fournie par BP à la page 3 du même document, où il est possible de voir exactement le positionnement du Puits A et B. En page 8, dans la section « Tentative Schedule of Proposed Activities« , on peut y voir le début proposé des travaux des deux puits et du délais de 100 jours accordés pour réaliser les travaux aux deux emplacements qui sont décrits comme devant être « percés et ensuite temporairement abandonnés ». Il semble que BP et Transocean n’ont pas su respecter les délais prescrits, mais il n’en demeure pas moins que deux puits ont été percés; le Puits A et ensuite le Puits B.
Venant soutenir l’évidence que ces deux puits furent bel et bien percés, se trouve cet autre document officiel datant du 27 avril 2010 concernant les deux autres puits de secours devant être percés d’urgence pour intercepter et aider à colmater le Puits B qui a explosé le 10 avril 2010, entrainant la destruction du Deepwater Horizon. Ces deux puits de secours portent les noms de Puits « C » et Puits « D », tel que visible en première page.
Voir aussi cette courte vidéo qui révèle leur mensonge. La coordonnée X, dans le coin en haut à gauche de l’écran du ROV (ROV est un sigle en anglais pour Remote Operated Vehicle – littéralement, « véhicule commandé à distance ») est ce qui nous intéresse. Elle est en fait inscrite à côté de la lettre « E » pour « East », mais lorsqu’on retourne au plan initial d’exploration que BP a fourni, cela signifie l’axe X sur la carte du fond marin. L’image de la vidéo est quelque peu floue, mais il est possible d’y distinguer: « E: 1202512.35 ». Quelques secondes plus tard, on peut apercevoir une autre coordonnée: « E: 1202879.69 ». Ensuite, quelques autres secondes après, lorsque la scène change de nouveau, le ROV se situe à « E: 1202496.94 ».
De retour au document PDF ci-haut mentionné du Minerals Management Service — BP a demandé les permis pour forer le Puits A situé à « X:1202803.88 » et le Puits B à « X: 1202514.00 ». Aussi clair que le jour. Deux puits furent percés, rapporté seulement qu’à une ou deux reprises par les médias.
BP répand de la désinformation. Ces deux images comparatives (cliquez pour agrandir) prouvent bien l’existence des deux puits forés, à deux emplacements distinctifs.
Ci-dessous, vous trouverez des images supplémentaires pour documenter tout cela davantage.
Ici, une image du plan de BP pour le forage du Puits A, suivi d’une capture d’écran de la seconde des trois prises de vue provenant de la vidéo ci-haut:
Voici une autre vidéo capturée le 13 juin 2010 montrant le ROV à « X: 1202800.32 », bien que les chiffres changent légèrement alors qu’il est ballotté par le courant océanique. Ceci n’est qu’à un cheveu de « X-1202803.88 », où le Puits A se trouve, et cette fine distance est celle du ROV le séparant de l’équipement lui-même. Le ROV fait donc face au Puits A:
Maintenant que le Puits A a été repéré, lieu où se trouve les véhicules commandés à distance de BP, voici des images plus rares. Changement de site: on aperçoit l’emplacement du Puits B, tel que documenté dans les plans que BP a soumis au gouvernement, suivi par les captures d’écran de la première et troisième scène de la première vidéo de RT présentée ci-haut.
En ne faisant paraitre dans le médias que l’existence d’un puits alors qu’il en existe véritablement deux, soit que BP ment délibérément ou donne de la fausse information pour tenter de lancer les observateurs sur de fausses pistes. Deux puits, deux emplacements distincts, deux têtes de puits et tout le reste de l’équipement. Nonobstant ces faits, les vidéos des sous-marins Skandi montrent le Puits A sur les réseaux télévisés comme étant le puits qu’ils prétendent avoir colmaté, alors qu’on peut clairement apercevoir un puits à l’endroit « B » qui continue toujours de rejeter du pétrole dans la vidéo Youtube .
Maintenant que l’existence de ces deux puits est bien établie, bien que BP a officiellement dénié cette information, allant jusqu’à nier avoir reçu la permission de percer le Puits B, comment savoir si BP a réellement présenté des images du colmatage du bon puits, c’est-à-dire du Puits « B » qui a explosé le 20 avril et déversé des milliards de litres de pétrole, au lieu du « A »?
Il suffit simplement de porter attention aux coordonnées de positionnement ultra-précises des robots sous-marins que BP a utilisé pour travailler sur les puits et qui nous ont fourni les images vues à la télévision, et de les comparer avec les coordonnées citées dans le document de BP et du MMS (Ceci est exposé en détail dans cette série de 4 vidéos).
Les documents de BP montrent la localisation du Puits A à « X:1202803.88 » et leur ROV indique « X-1202802.63 ». Les plans d’exploration de BP indiquent que le Puits B devait être foré à « X:1202514.00 » et leur ROV apparait positionné en face d’un différent puits avec d’importantes fuites de pétrole situé à « X-1202476.56 ». Les coordonnées des ROV ne peuvent jamais être exactement les mêmes que celles indiquées dans le document de BP, parce que ces dernières sont l’emplacement précis du centre du puits. Pour avoir exactement les mêmes chiffres à la décimale près, les ROVs devraient filmer directement à l’intérieur des caissons des puits, ce qui est, évidemment, impossible. De plus, les robots sous-marins doivent maintenir une certaine distance entre eux et du centre du puits pour être en mesure de filmer ce que BP veut voir.
Note de l’auteur:Les deux paragraphes suivants et les deux vidéos qui leur sont liés comportent une erreur puisqu’on nous montre bel et bien le Puits B. Ceci est une malheureuse confusion de votre humble serviteur qui sera corrigée avec les bonnes sources et évidences dès mardi le 7 septembre 2010, dans la suite de cet article, revu, corrigé et avec de notables ajouts. Néanmoins, cela n’enlève rien au fait qu’il existe au moins DEUX puits forés par BP. En fait, d’autres preuves seront apportées dans la deuxième partie ce mardi.
Merci de votre compréhension et aussi aux lucides lecteurs et lectrices qui ont noté cette erreur!
François Marginean, 5 septembre 2010, 09:53
Un exemple frappant de ce tour de manège est disponible dans cette vidéo de MSNBC du 18 juin 2010 à l’émission Countdown de Keith Olbermann. Alors que Olbermann et son invité discutent du Puits B, les coordonnées que montre le ROV indiquent qu’on nous montre en réalité le Puits A:
BP a annoncé au monde entier que le puits (B) ayant explosé le 20 avril et entrainé la perte du Deepwater Horizon aurait finalement été colmaté entre le 16 et le 19 juillet 2010. Notez bien encore une fois les coordonnées du ROV dans cette vidéo de BP datant du 16 juillet 2010. BP prétend avoir colmaté le Puits B alors qu’on nous montre des images du Puits A:
Voilà. Le Deepwater Horizon forait au second site et BP a menti. Tout ce qu’on a besoin de faire est de regarder les images et les coordonnées du Puits A et Puits B pour constater qu’il y a effectivement deux sites, deux puits exploités et que les deux avaient d’importantes fuites et qu’on nous a présenté, à la fin juillet, le Puits A qui semble avoir été proprement colmaté.
Nous aurions évidemment besoin d’explications de la part de BP et du gouvernement américain pour faire la lumière sur tout cela, mais nous pouvons théoriser de façon assez précise que l’explosion géante qui est provenue du fond marin et remontée jusqu’à la surface à travers la plateforme de forage, la faisant ainsi exploser, fut assez puissante pour aussi endommager le Puits A, qui se trouve qu’à quelques dizaines ou centaines de mètres du Puits B. Des rapports ont indiqué que le bloc obturateur de puits (BOP) aurait été projeté à des kilomètres de distance du site du Puits B par la force de l’explosion.
Il est alors fort possible que les deux puits furent endommagés et que le Puits B, où le Deepwater était en train de travailler, est totalement détruit si l’histoire du BOP est correcte. BP a probablement présenté le site A dans 99,9% des cas pour faire en sorte qu’il puisse mettre en place cette charade de remplacement du bouchon sur celui-là, qui avait initialement été colmaté en 2009 avant la venue de l’ouragan qui avait soufflé dans la région. Ils ont accidentellement laissé les images en direct des ROVs Skandi rouler à quelques reprises et heureusement, des gens qui ne savaient pas ce qu’ils avaient entre les mains les ont téléversés (uploaded) sur Youtube. Elles ont par la suite été trouvées – trois vidéos du pétrole provenant d’un puits que BP déclare n’avoir jamais construit.
Le Puits B est encore là, si tout cela est correct, toujours détruit et ce à point tel qu’il est impossible de le colmater à son embouchure. Et même s’il pouvait l’être, BP a rapporté avoir trouvé des fuites provenant du caisson, signifiant que même s’il arrivait à colmater avec succès ce puits, le pétrole continuerait de s’échapper du caisson fracassé ainsi que du fond marin où plusieurs cheminées se sont formées. Mais on a déclaré à la population qu’il n’existe pas, alors on s’imagine que c’est le cas. Même si ces images prouvent le contraire.
François Marginean
Autres articles à consulter dans cette série sur la catastrophe de BP:
Tout d’abord, une mise à jour du dossier de BP et le volcan de pétrole impossible à colmater. On nous ment délibérément: le puits fuit de plusieurs endroits comme une passoire et le pétrole/méthane s’échappe de partout autour du puits de pétrole lui-même.
Cette semaine, apprenons les rouages du Système avec notre invité exceptionnel: Jacques-Antoine Normandin.
Une question de liberté, de souveraineté de l’individu et de confiance en nos pouvoirs. Il est possible d’exercer nos pouvoirs sans défaire le système.
Définition de termes importants, explication des principes de base du fonctionnement du Système; de notre identité réelle dans ce Système, du système légal; de la Common Law vs la Loi Commerciale (UCC); de la personne légale que nous représentons majoritairement à notre insu vs l’être humain en chair et en os.
Nous explorons les puissantes ramifications de tout cela sur nos vies quotidiennes et sur la réalité économique. Des remèdes existent, mais nous les ignorons. Heureusement, des gens comme notre invité ont eu le courage et la persévérance de s`avancer, de défricher cette jungle comme de véritables pionniers, des pionniers de notre liberté à retrouver.
Des solutions sont disponibles pour remédier à ce marasme, à ce qui semble bien être une impasse de civilisation, mais qui en fait une véritable crise évolutive. Vous trouverez certainement d’intéressantes pistes de solutions dans cette émission unique. Une chose est certaine: nous ne sommes pas impuissants.
Ne manquez pas d’écouter cette extraordinaire entrevue, des informations explosives jamais entendues au Québec auparavant, une gracieuseté de L’Autre Monde et la radio officielle de l’UQÀM, CHOQ FM, ainsi que de Jacques-Antoine Normandin.
Vivre en société a permis à l’homme la division du travail et l’apprentissage en commun: les deux grands pas en avant qui ont accéléré son évolution. La condition essentielle de cette évolution a été la diffusion de l’information. L’information est le sang d’une société, la communication sa circulation. Une société a un besoin essentiel d’information qui va croissant au rythme où le changement s’y accélère et où les échanges s’y multiplient.
On communique, dans une société, mais émetteurs et récepteurs ne sont pas sur un pied d’égalité. L’auditeur ne peut toujours écouter qu’un seul message à la fois, mais le locuteur peut s’adresser à plusieurs, ce qui est bien utile pour l’ordre et le développement de l’autorité; celui qui parle à le pouvoir et c’est celui qui a le pouvoir qu’on écoute.
Les moyens modernes de communication, cependant, ont tant exacerbé cette inégalité entre la capacité de dire et d’entendre que le citoyen moderne se contente souvent d’écouter. « Informer » — qui est une source cruciale du pouvoir — a été récupéré politiquement par l’État pour devenir propagande et par la structure économique dominante pour devenir publicité. Une situation qui n’est idéale ni pour la propagation des connaissances et donc le progrès de l’humanité ni, surtout, pour l’exercice honnête de cette forme de gouvernance qu’on appelle démocratie.
Elle est Idéale, toutefois, pour l’exercice d’une forme autoritaire de gouvernance. Celle qui peut reposer sur la manipulation de l’information et qui permet donc de respecter la forme extérieure de la démocratie, sans que les citoyens ne s’écartent jamais des choix qu’on veut qu’ils fassent, puisque ces choix sont les seuls qu’ils puissent raisonnablement faire à partir de la vision du monde qu’on leur a transmise.
C’est ce système de démocratie « médiatique » qui prévaut dans nos sociétés occidentales. Cette forme efficace de gouvernance a été compromise par l’avènement de l’Internet qui passe le micro à tout le monde. Le doute s’est installé. Ainsi, le résultat des récentes élections municipales à Montréal, qui a reconduit au pouvoir une administration qui sue la corruption par tous ses pores. Une remise en question s’impose.
L’explication rassurante de ce qui s’est passé à Montréal est qu’il ne s »agit que d’un vice de fonctionnement : les voix du bien contre le mal se sont divisées et un scrutin à deux tours aurait résolu ce problème. Vous croyez ? Peut-être, mais il y a une explication plus brutale. Celle que la population voit le processus démocratique comme une manipulation, ne CROIT plus à la démocratie … et ne vote plus. C’est hélas le raisonnement que semblent avoit fait plus de 60% des électeurs
Le système peut réagir à ce défi par un contrôle plus strict de l’information, ou par une gestion plus pointue des réactions à la transparence. Dans le premier cas, il faut une censure de plus en plus difficile à exercer et une montée progressive de l’autoritarisme. Dans le second, une pression est simplement exercée sur l’interprétation des faits, ce qui équivaut à une transformation ciblée, plus ou moins subtile, des critères éthiques eux-mêmes. Je ne porte pas de jugement sur la valeur morale de cette option.
Il existe une troisième option, qui serait que le pouvoir veuille s’adapter à la volonté populaire, mais elle est trop improbable pour que l’on perde ici du temps à en discuter. Je pose donc l’hypothèse que la seconde solution sera retenue et que le système préférera s’en remettre à sa capacité de parfaire ses mécanismes de manipulation, plutôt que de risquer une dérive ostensible vers le dictatorial.
Si on accepte cette hypothèse, une nouvelle structure d’information peut et doit être mise en place, qui soit manipulable au palier des interprétations, mais désormais VRAIE quant à son contenu objectif et parfaitement transparente. Dans une société technologiquement avancée comme la nôtre, cette structure pourrait être celle décrite ci-après et dont les éléments seraient ceux qui correspondent aux exigences du processus d’information lui-même. Je n’en donne ici que le schéma.
D’abord, il faut capter l’information à sa source, aussi exhaustivement que possible, puis que celle-ci soit universellement diffusée Elle doit alors pouvoir faire l’objet d’une contestation et d’une réponse de la part de tous ceux auprès desquels elle l’a été, ce qui en garantit la véracité et l’authenticité. Cueillette et contrôle exhaustifs exigent que tout le monde ait accès au micro. Quiconque apprend quoi que ce soit doit pouvoir le transmettre librement à tous sans censure, sous réserve d’en porter le responsabilité devant la loi.
Cette liberté d/’informer génère une masse énorme de renseignements. Il faut donc que l’information transmise soit organisée et structurée, que les principes de son organisation soient connus de tous et fassent eux-mêmes l’objet d’une diffusion universelle prioritaire. On doit enseigner à trouver l’information avec la même urgence qu’on met à enseigner à lire. Ne pas le faire est une manoeuvre pour garder le peuple dans l’ignorance.
Le véhicule nécessaire et suffisant pour transmettre cette masse d’information est l’Internet. Comprenons bien que rien ne doit interdire que qui que ce soit puisse aussi publier quoi que ce soit, sur Internet ou sous tout autre format, mais tout ce qui est information publique doit être publié par l’État sur Internet. C’est là que s’exprime le droit de l’individu à l’information, droit auquel correspond une responsabilité de l’État d’informer.
L’État s’acquitte de cette responsabilité en posant deux (2) gestes : a) Il fournit à tous les citoyens un accès individuel ou collectif gratuit à Internet ; b) il gère le processus de publication et de structuration de l’information. À quelques restrictions près concernant le respect de la vie privée et la sécurité publique, tout doit être publié. À l’individu de juger par la suite si l’information qu’il reçoit d’autres sources confirme ou contredit celle qu’il reçoit de l’État, auquel cas l’État doit avoir des comptes à rendre.
Dans cette structure, tout le monde peut et devrait être un joueur amateur ; c’est ce qui en garantit la crédibilité. Chacun peut jouer comme reporter apportant des faits bruts, comme journaliste les mettant en contexte et les agençant impartialement pour leur donner un sens objectif, ou comme chroniqueur pour les interpréter et aider chacun à se former une opinion personnelle. Mais à ce jeu, doivent aussi intervenir des professionnels.
Il doit y avoir des reporters de métier, des investigateurs professionnels – autonomes ou regroupés en agence de presse. Il doit y avoir des journalistes chevronnés, capables d’expliquer le sens de ce qui se passe et aussi des chroniqueurs, des experts qui peuvent faire les liens et façonner l’opinion publique en influençant, pour le meilleur ou pour le pire, ceux qui leur font confiance. Ces professionnels doivent être rémunérés. Comment ? Par le biais d’une structure à trois (3) volets.
a) L’État doit créer une agence de presse où travailleront ceux qui veulent se faire un métier de chercher l’information et, au premier chef, ceux qui le font déjà pour les agences ou les médias traditionnels. On réglera avec leurs syndicats les conditions de leur embauche et de leur rémunération. Leur nombre et ces conditions évolueront et nous verrons ci-après comment c’est le public qui en sera le juge. Leurs contributions sont publiés à l’état brut.
b) L’État doit créer une « rédaction » ou salle de presse, à laquelle se joindront tous les journalistes de tous les médias qui choisiront de le faire. Chacun pourra au départ se faire reconnaître dans un ou quelques domaines de spécialité ou d’expertise et sa tâche consistera à écrire sur les sujets de cette compétence à partir des données brutes que fourniront les agences de presse et reporters autonomes, amateurs ou professionnels. Chacun pourra aussi écrire sur tout autre sujet, mais son statut comme auteur sur ces sujets sera celui d’un amateur et non d’un professionnel.
c) L’État doit créer enfin un « aréopage » de chroniqueurs, dont il est entendu que la tâche consiste à émettre des opinions en s’appuyant sur les faits bruts et sur l’interprétation des faits par les journalistes. Les chroniqueurs peuvent être biaisés, mais leur réputation dépendra de leur sincérité à admettre qu’ils le sont. Participeront au départ à cet aréopage les chroniqueurs les plus populaires des médias actuels, mais c’est le verdict populaire qui en modifiera vite la liste:
Que doit-on publier ? TOUT. Quand on ne pense plus papier mais pixels, ce qui peut être publié sur un site de l’État – qui pourrait s’intituler simplement « Information» – n’est plus limité que par ce qu’il est possible de structurer efficacement. Tout ce que publient les reporters, journalistes et chroniqueurs, amateurs aussi bien que professionnels est publié et demeure indéfiniment accessible.
C’est le positionnement, cependant, qui détermine la visibilité relative des nouvelles. Au « Fil de presse » les nouvelles apparaissent par ordre chronologique. Dans la section « Nouvelles », c’est un comité des journalistes qui choisit la préséance d’apparition des articles et leur positionnement de parution de départ, sur une page générale et sur les pages spécialisées qu’on jugera bon de créer. Dans la section « Chroniques », c’est la popularité du chroniqueur au cours de la semaine précédente qui détermine le positionnement initial de ses articles.
Une heure plus tard, cependant, c’est le nombre des lectures qui déterminera le repositionnement d’heure en heure par la suite des articles et des chroniques, selon le nombre de demandes de lectures qu’elles ont reçues dans leurs sections respectives
Les reporters, journalistes et chroniqueurs professionnels devraient toucher un salaire de base auquel s’ajouteraient des primes selon le nombre de demandes de lecture qu’auraient suscité leurs textes. Tout le monde peut, à sa demande, être publié dans « Information », sans préjudice à son droit de publier lui-même sur internet.
Les « amateurs » seront aussi rémunérés. Pour chacune de leurs contributions, ils recevront une prime plus modeste, mais au prorata de la rémunération d’un professionnel de la même catégorie – nouvelles ou chroniques – ayant reçu un nombre identique de lectures. Un index alphabétique de tous les auteurs d’articles, amateurs comme professionnels nous donnerait la liste des textes qu’ils ont publiés et nous dirait aussi combien chacun a eu de lecteurs.
Cette forme d’autogestion de l’information par les professionnels de l’information eux-mêmes semble la façon la plus pratique d’en assurer l’impartialité, mais il faut y ajouter un contrôle citoyen. La gestion de la publication et diffusion des textes doit donc dépendre d’une Régie autonome de l’Information, sous l’égide d’un « Conseil de presse ».
Ce Conseil consistera en deux (2) sections. La première sera composé de douze (12) citoyens, élus pour la durée d’un mandat (5 ans) renouvelable à l’occasion de chaque élection générale et la seconde de trente (30) citoyens choisis au hasard pour un mois. Ces derniers seront rémunérés pour leur peine à leur revenu actuel plus 15 % et jouiront à la fin de leur mandat du droit inconditionnel de réclamer de leur employeur leur réintégration dans leur fonctions précédentes.
Toute décision du Conseil de presse doit l’être à la majorité de chacune des deux (2) sections. En cas de désaccord, c’est le Tribunal qui tranchera immédiatement et toutes affaires cessantes, tout appel étant entendu lui-meme avec la même priorité.
Nul travailleur de l’information ne sera forcé de se joindre à « Informations », mais on peut supposer que les travailleurs de Quebecor en lock-out – et ceux de Gesca qui pourraient l’être bientôt – trouveraient avantageux d’accueillir cette proposition. Au gouvernement de décider comment il devrait dédommager les journaux et groupes de presse actuels auquel rien n’interdira de poursuivre leurs activités, mais dont il est clair que celle-ci seront perturbées par l’arrivé de ce nouveau media plus crédible… et gratuit
Surtout que, sur le site « Information », il n’y a pas d’autre publicité que celle gratuite, considérée d’intérêts publics. La diffusion de l’information facilitant l’accès des consommateurs aux produits offerts sur le marché est traitée autrement. J’en parle ailleurs – voir le lien – car c’est un tout autre sujet.
Je suis conscient que cette proposition est bien dérangeante et écrase de gros doigts de pied. À peu près tout sera fait pour qu’elle ne soit jamais mise en place. Si vous croyez qu’elle devrait l’être, il faudra donc que vous vous battiez pour qu’elle le soit. Transmettez la RAPIDEMENT à tous les sites et à tous les médias que vous connaissez. Si vous le faites, il y a une chance, seulement une chance, que j’en vois la réalisation de mon vivant.
Pour ce faire, vous aurez surement besoin d’une pelle! On serait en mesure de croire qui si Ossama Bin Laden était mort, nous en aurions entendu parler depuis le temps. Mais ceci est présumer qu’il n’existe aucun avantage pour l’establishment d’avoir un ennemi juré qui menace de tout faire sauter à n’importe quelle minute. La justification de courir après les méchants terroristes permet d’étendre l’empire qui a besoin de contrôler les ressources naturelles pour assurer sa survie et son hégémonie. Ceci est bien illustré dans le roman 1984 de George Orwell par le personnage de Emmanuel Goldstein et dans les films hollywoodiens où on assiste toujours au même scénario des bons occidentaux (souvent Américains!) qui vont mener des guerres à l’étranger pour défaire les vilaines crapules.
Il est pratique pour l’élite d’unir le peuple dans la peur d’un ennemi commun qui est insaisissable, mais toujours menaçant. C’est le racket typique de protection du crime organisé: si vous refusez de payer l’argent pour assurer votre “protection”, vous aurez la fâcheuse tendance à passer au feu… Les gouvernements ne sont certainement pas étrangers à cette façon de procéder. C’est la formule Problème-Réaction-Solution. On crée un problème auquel le public va réagir, après quoi on offre une solution déjà préparée qui fera avancer notre agenda qui n’aurait pas eu autrement l’appui populaire comme c’est souvent le cas lorsque les gouvernements veulent partir une guerre, couper dans nos droits et libertés et consolider leur pouvoir sur nos vies. C’est la stratégie de la tension. C’est vieux comme le monde. Un exemple frappant est l’Opération Gladio.
Il demeure que si on se donne la peine de faire quelques recherches soi-même, on peut trouver plusieurs traces dans les médias traditionnels et alternatifs concernant la mort de Bin Laden.
– Le président de l’Afghanistan, Hamid Karzaï, déclara en octobre 2002 “Le plus qu’on n’entend pas parler de lui, et plus le temps passe, plus il y a la possibilité qu’il est soit mort ou sérieusement blessé quelque part.
– Les fausses vidéo produites depuis 2001 ont semé la confusion dans la population. Pourtant, nombreux sont les experts qui ont analysé ces dites vidéo et qui en sont arrivé à la conclusion qu’elles n’étaient pas véritablement produites par Bin Laden. À ce sujet, voir ces articles: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
Le changement. Voilà un terme vague et large. Changement pour qui, où, quand, comment et pourquoi? Illusion de changement ou vrai changement? Pour le mieux ou pour le pire? Voilà une notion très relative qui pourtant électrise tant de monde. Les politiciens l’aiment bien et l’ont utilisé ad nauseam. Obama a misé sur ce slogan et la masse l’a avalé comme une petite pilule d’ecstasy. Les Américains sont tellement écœurés du régime Bush/Cheney que même si un chevreuil avait été élu, les gens auraient été fous de joie! McCain et Obama, c’était le scénario du parfait du « bad cop/good cop ». Ou peut-être était-ce la belle et la bête. Pas besoin de vous dire qui jouait quel rôle. Mais le lendemain du party risque de nous causer une sérieuse baisse de sérotonine.
Essayons de comprendre qui est Barack Obama, ses influences et ce qu’il entend par « changement ». Le prochain président des États-Unis commence déjà à choisir les personnes qui vont occuper les plus hautes fonctions dans son administration.
Dans sa publicité de 30 minutes diffusée partout en Amérique le 29 octobre dernier, Obama déclarait « Président, je reconstruirai notre potentiel militaire de manière à affronter les défis du XXIe siècle ». Voilà qui est plutôt bizarre, car il est difficile de comprendre dans quelle mesure « reconstruire » le potentiel des États-Unis est une urgence et un besoin de changement alors que ce pays consacre déjà à son armée presque autant que tous les autres pays du monde réunis!
Ceci est peut-être plus facile à comprendre lorsqu’on connait Zbigniew Brzezinski, son mentor et maître à penser. Cet homme est membre du Council on Foreign Relations (CFR), participe au sommet des Bilderbergs, et est un protégé du clan des Rockefellers. Il est aussi l’architecte de la création de l’Al Qaïda et est un fervent partisan à l’encerclement militaire de la Russie et de la Chine pour assurer l’hégémonie américaine dans le monde.
– Ensuite, il y a Joseph Biden, le futur vice-président. Il était l’un des premiers à qualifier le président serbe Slobodan Milosević de criminel de guerre. Il fut le co-auteur en 1999, avec le sénateur John McCain, d’une résolution du Congrès autorisant le président Bill Clinton à utiliser toute la force nécessaire pour faire cesser les violences contre les droits de l’Homme au Kosovo. Pour vous rappeler quelques faits importants, les forces de l’OTAN ont bombardé moins de dix installations militaires alors qu’environ 300 infrastructures publiques comme des écoles, ponts, stations d’épurations et stations de télévision furent détruites. Mais ce qui est bien méconnu, c’est que l’OTAN, dont nous avons fait partie, a utilisé de l’armement à l’uranium appauvri. Il est admis qu’environ 31 000 munitions pour un poids total de 9,3 tonnes ont été répandues sur 112 sites au Kosovo, contaminant ces endroits avec de l’uranium appauvri radioactif pour 4,5 milliards d’années. La question est à savoir qui sont les véritables criminels de guerre ici.
Après les attentats du 11 septembre 2001, Joe Biden avait organisé les auditions sur l’Irak et il en concluait alors que les États-Unis « n’ont d’autre choix que d’éliminer Saddam Hussein ». En octobre 2002, il vote en faveur de la résolution autorisant le président George W. Bush à mener des opérations militaires contre l’Irak en épeurant le reste du monde avec l’autre mensonge des armes de destruction massive que nous n’avons jamais trouvé. Nous savons maintenant que ceci était un mensonge et que l’Irak n’avait rien à voir avec les attentats du 9/11. De plus, les seules armes de destruction massive qui ont été trouvées sont celles que les États-Unis ont utilisées contre les populations civiles, telle que l’uranium appauvri (plus de 3000 tonnes), du phosphore blanc qui brûle la chaire jusqu’aux os ainsi qu’une nouvelle version du napalm, une bombe incendiaire qui colle à la peau. Elles sont pourtant toutes interdites par l’ONU et classées comme étant des armes de destruction massive constituant un crime de guerre si utilisées.
Biden a voté en faveur du Patriot Act qui n’est rien de moins qu’une agressive atteinte aux droits et libertés des Américains. Il propose en 2006 la partition de l’Irak entre chiites, sunnites et Kurdes, une stratégie de diviser pour conquérir qui fut élaborée à l’origine par les sionistes en Israël dans un document intitulé « A Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm » signé par des auteurs tels que Richard Perle et Benjamin Netanyahu. D’ailleurs, Joseph Biden n’a pas hésité à déclarer dans une entrevue exclusive pour Shalom TV « Je suis un sioniste. Vous n’avez pas à être juif pour être sioniste ».
Il est à noter que selon le FBI et plusieurs reportages, le général Mahmoud Ahmad des services secrets pakistanais ISI était à Washington du 4 au 13 septembre 2001. Son agenda était particulièrement chargé puisqu’il a eu des entretiens privés avec les hauts responsables américains suivants: le secrétaire d’Etat Colin Powell (12 ou 13 septembre) ; le directeur de la CIA, George Tenet (avant le 11 septembre) et le sénateur Joseph Biden, alors président du Comité des relations étrangères (11 septembre). Quelques jours avant le commencement de la campagne militaire anglo-saxonne en Afghanistan en octobre 2001, on apprend que Mahmoud Ahmad est poussé à la démission pour avoir transféré 100 000$ au chef présumé des attentats du 11 septembre, Mohammed Atta.
– Nous avons appris la semaine passée que Barack Obama a nommé Rahm Emanuel au poste de chef de cabinet. Ce dernier possède une double nationalité israélienne et américaine. Son père fut impliqué dans le groupe terroriste sioniste Irgoun. Les liens de Rahm Emanuel avec le Mossad, agence des services secrets du renseignement israélien, était tellement évidents que Bill Clinton a dû l’écarter de la Maison Blanche en 1998, après quoi il est retourné en Israël pour servir dans les forces armées en tant qu’espion durant la guerre du Golfe en 1991. Un des agents à découvrir ses liens avec le Mossad est l’ancien assistant directeur à la division du contre-terrorisme du FBI, John O’Neill. Après avoir subi une campagne de salissage, O’Neill a dû démissionner et sera tué en 2001 durant les attentats du 11 septembre. Est-ce un choix prudent pour du changement?
– Paul Volcker est un haut conseiller économique auprès de Obama, vous savez, cette économie qui a été détruite par les firmes financières et les banquiers de Wall Street. Il se trouve que Volcker est un ancien président de la Federal Reserve Bank de New-York, il a aussi siégé sur les comités exécutifs de la Chase Manhattan Bank, la firme J. Rothschild & D. Wolfensohn, de la Banque Mondiale, de Power Corporations de Paul Desmarais et est aussi membre fondateur de la Commission Trilatérale et membre du Rockefeller Group Inc.
Obama est en train de considérer:
*Jon Corzine comme candidat potentiel pour le poste de secrétaire au Trésor, un multi-millionnaire et ancien chef de la direction de Goldman Sachs, une des firmes qui profitent le plus de la crise financière actuelle qui a rondement financé la campagne de Barack Obama avec d’autres comme J.P. Morgan, UBS AG, Lehman Brothers et Citygroup. Tout cela en remplacement de Henry Paulson qui occupe présentement cette position, qui lui aussi est un ancien de Goldman Sachs. Tout ce qu’il y a de plus logique pour réparer une crise qui fut créé par ces mêmes acteurs. Du changement.
*Colin L. Powell pour le poste de secrétaire à la défence ou à l’éducation, celui qui est allé mentir devant les Nations Unies pour partir la guerre d’agression illégale en Irak.
*Robert Gates, qui a déclaré récemment au Washington Post que la Doctrine Bush de guerre préventive devrait s’élargir et inclure des frappes préventives dans n’importe quel pays comme on en a vu dernièrement au Pakistan, en Syrie, Somalie et en Bolivie; en plus de croire que des frappes préventives nucléaires devraient faire partie des options dont les États-Unis disposent.
*John Kerry comme Secrétaire d’État? Celui qui fait partie des Skull&Bones, cette organisation secrète élitiste qui comprend George Bush père et fils.
Changement pour qui, où, quand, comment et pourquoi?
Voici les changements que le prochain président Barack Obama pourrait effectuer un coup en place à Washington; des changements facilement mis en place par ordonnance présidentielle ou avec la confortable majorité que les démocrates auront au Sénat et à la Chambre des représentants américains dans le but d’améliorer dramatiquement et rapidement la situation aux États-Unis et dans le reste du monde:
1) Appliquer à la lettre la Constitution et ainsi détruire le Patriot Act et toute les attaques contre la Constitution et la liberté des Américains.
2) Ordonner la cessation de l’utilisation de la torture comme méthode d’interrogation puisqu’elle est contraire à la Constitution des États-unis et contre les accords de Genève; ouvrir des enquêtes judiciaires sur les agissements (terroristes) de la CIA.
3) Ordonner la fermeture des prisons secrètes et extra-juridiques partout dans le monde où se retrouvent plus de 28 000 prisonniers dont des femmes et enfants et où la torture y est pratiquée de façon systématique, dont la célèbre prison à Guantanamo à Cuba et Abou Ghraib en Irak.
4) Ordonner la cessation immédiate de l’utilisation de l’uranium appauvri* et abolir la doctrine Bush de guerres préventives ainsi que toutes menaces nucléaires militaires. Démanteler le trop puissant complexe militaro-industriel qui contrôle Washington avec leur puissant lobby.
*En ce sens, je vous invite à signer cette pétition qui sera remise à Barack Obama le 20 janvier 2009 lors de sa prise de pouvoir:
5) Cesser sans délais l’occupation illégale, immorale et ruineuse de l’Irak, demandé par les Irakiens, et de l’Afghanistan. Instaurer des enquêtes indépendantes concernant les mensonges pour partir cette guerre de plus d’enquêter sur tous les crimes de guerre commis au Moyen-Orient par l’Administration Bush, tels que la torture, meurtre de 1.2 million d’Irakiens et d’Afghans et pollution radioactive de la région pour des milliards d’années pour ne nommer qu’eux. S’engager à ne pas attaquer l’Iran, toutes les agences du renseignement aux É-U s’entendent pour dire dans leur rapport NIE que l’Iran n’est pas une menace et ne cherche pas à produire une bombe nucléaire, mais seulement que de l’électricité.
6) Ordonner une enquête officielle et indépendante sur les responsabilités des firmes financières, banques, courtiers de Wall Street et de la Federal Reserve Bank quant à la crise économique qui sévit actuellement ainsi que les procédures judiciaires sérieuses qui en découleront.
7) Entreprendre des enquêtes indépendantes et internationales sur les événements du 9/11, du cover up de la part de l’administration Bush, car la version officielle contient trop de mensonges et d’incompatibilités avec les faits réels de ces événements et de ceux-ci découle la guerre contre le terrorisme qui nous a mené à tort en Irak et en Afghanistan.
8 ) Décentraliser les médias, le cartel pétrolier et les compagnies pharmaceutiques; abolir la collusion entre les pétrolières et les fabriquants de voitures pour enfin bannir l’utilisation du pétrole dans les voitures d’ici 2015. Ça fait longtemps qu’on a la technologie pour y arriver.
9) Compenser les victimes de la Nouvelle-Orléan et ouvrir des enquêtes sur ce qui s’est réellement passé là-bas.
10) S’assurer que les élections ne soient plus volées comme elles le furent en 2000 et 2004 en obligeant les fabriquants des machines à voter électroniques de fournir une trace papier pour pouvoir recompter les votes si nécessaire, chose qui n’est pas le cas aujourd’hui; instaurer des standards pour que les gens n’aient pas à attendre des heures en ligne pour voter.
11) Remettre en question publiquement leur financement et appui militaire de l’Israël à la lumière des plus de 65 résolutions de l’ONU transgressés, des réseaux d’espionnage et de surveillance israélien en sol américain et de l’apartheid imposé aux Palestiniens.
Voilà ce que j’appelle des changements. Vont-ils se produire? À la lumière des gens avec qui Obama s’entoure, j’en doute fort.
En attendant, pour ce qui est des prédictions catastrophiques de changements cataclysmiques, disons que leaders mondiaux semblent démontrer des talents de clairvoyance assez développés: en 72 heures nous avons eu des politiciens de la France, Angleterre, États-Unis et de l’Australie des avertissements d’une crise ou d’un événement à venir sans précédent qui pourrait frapper dès le 21 ou 22 janvier 2009 ou dans les semaines suivantes et qui ferait passer le 9/11 pour un pique-nique. On parle de Biden, Rudd, Colin Powell, Madelaine Albright, Lord West, Gordon Brown et Bernard Kouchner.
Pris séparément, il pourrait y avoir plusieurs raisons, mais en 72 heures?
Sommes-nous en train d’être préparé à de quoi de gros qui s’en vient?