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Non, vous n’êtes pas à Cayo Coco…

À Cayo Coco, il n’y a pas de glace sur les routes.

Pas de blizzard, pas de verglas. Pas de tempêtes de neige, pas de bancs de neige.

En fait, y’a pas de neige. Ce qui fait qu’à Cayo Coco, ils n’ont aucune raison, mais vraiment aucune raison de poser quatre pneus d’hiver sur leur véhicule avant le 15 décembre.

Mais ça… c’est à Cayo Coco.

– Un message du gouvernement du Québec

Écoutez la publicité radiophonique:

C’est le moins qu’on puisse dire, vous n’êtes pas à Cayo Coco, c’est bien la conclusion à laquelle semble vouloir en venir la publicité radiophonique de Transport Québec qu’on peut entendre sur les ondes depuis un certain temps. C’est que vous êtes au Québec, une place dans le monde où l’on ressent le besoin de traiter la population comme des enfants et gérer leurs vies entières avec des lois et pénalités. Un État de plus en plus policier avec des nuances de fascisme ou de communisme. Ou peut-être que je rêve et que tout est normal.

On n’est pas à Cayo Coco, c’est bien vrai. Ici, on a de la neige et de la glace. Ces conditions font de nous les meilleurs conducteurs tout-terrain du monde. Croyez-moi, ça vient d’une expérience empirique à bord d’un Land Cruiser loué, avec une équipe de dix chauffeurs de nationalités différentes, à conduire sur des pistes difficiles et des bancs de sable d’une île australienne. Devinez quelle nationalité savait le mieux conduire avec des conditions glissantes, boueuses et d’embourbements? Enfin, je tergiverse.

Ici, on a de la neige et de la glace. C’est le Québec, pas Cayo Coco. J’espère que vous avez bien saisi la morale. Vous êtes désormais obligé par la loi de chausser votre voiture avec quatre pneus d’hivers avant le 15 décembre, sous peine d’amendes et tout le reste des ennuis bureaucratiques dispendieux. Le gouvernement dit toujours prendre ces difficiles décisions par amour du peuple et pour mieux le protéger. Mais je ne peux m’enlever de l’idée qu’à quelque part, les compagnies de caoutchouc noir doivent se frotter les mains en voyant leur chiffre d’affaire monter en flèche dans la Belle Province. Mais ça doit être mon petit côté conspirationniste qui me joue de sales tours…

Fichtre! C’est si facile pour ces politiciens de passer une loi obligeant les gens d’acheter des pneus d’hiver tout en ramassant un peu de capital pour vouloir protéger la peuplade du nord que nous sommes. J’imagine qu’il est un détail insignifiant que les fabricants de pneus se vantaient, il y a à peine quelques années encore, que les pneus quatre saisons étaient pratiquement aussi bons que les pneus d’hivers. J’imagine que nos hivers sont maintenant beaucoup plus sérieux que dans le passé, avec tout ce réchauffement climatique causé par l’homme…

Alors quoi qu’il en soit, le gouvernement se sent dans le droit et le devoir de passer une loi pour obliger tous les québécois à poser quatre pneus d’hiver sur leur voiture, parce qu’ici, ce n’est certainement pas Cayo Coco. Mon problème avec tout ça, c’est que je me dis que si un gouvernement est assez effronté pour commencer à nous dicter comment vivre nos vies et nous obliger à acheter des pneus d’hivers en masse, pourquoi ne prend-t-il pas son entière responsabilité et forcer des ententes spéciales avec les fabricants pour obtenir des rabais substantiels pour la population qui doit toujours payer la grande facture pour toutes ces décisions politiques qui tendent à toujours profiter au secteur privé, d’une manière ou d’une autre.

Parce que vous savez, même si ce n’est pas Cayo Coco ici, ça ne veut pas dire qu’il ne se trouve pas des familles qui sont dans les marges de la pauvreté, ou qui ont un budget serré, et pour lesquelles, des pneus quatre saisons étaient amplement suffisants, surtout pour les citadins. Il est facile de voter des lois à saveur fasciste, mais c’est bien moins facile pour une famille de se voir obligée de dépenser des centaines de dollars pour quelque chose qui n’est pas de la nourriture ou un loyer. Pourquoi ne pas mettre sur pied un programme d’aide et de subvention pour apporter un remède à ces obligations gouvernementales?

Les gens au Québec sont en général assez intelligents et sympathiques. Si vous leur expliquez intelligemment les avantages de chausser leur voiture avec des pneus d’hivers et que vous leur donniez des incitatifs, vous aurez de bien meilleurs taux de succès que vous ne pouvez l’espérer. Mais pourquoi toujours leur tomber dessus avec des lois et pénalités financières et venir encore piger dans leurs poches? Vous avez déjà perdu 40 milliards de notre Caisse de dépôts et de placement, l’État Desmarais est en train de tout privatiser la province et Hydro-Québec s’apprête à enfoncer encore plus profondément ses crocs dans notre cou pour satisfaire la soif capitaliste de ses dirigeants qui semblent avoir oublié qu’il s’agit de NOTRE société d’État, un bien public pour le bien public. Quand allez-vous en avoir assez? Combien de plus avez-vous besoin de prendre de nos poches?

Non, asti*, vous n’êtes pas à Cayo Coco. Vous êtes au Québec, gérés par des bureaucrates vendus au secteur privé qui n’en ont pas grand-chose à cirer du peuple, du vrai peuple, des gens qui n’ont pas $500 dans leurs poches pour acheter quatre pneus d’hiver, en plus de posséder une carte de crédit déjà bien « loadée » et des petits à nourrir.

Qu’est-ce que j’aimerais être à Cayo Coco…

François Marginean

*Asti: Adv. Invariable. Expression québécoise exprimant surprise, mêlée à du mécontentement et un certain cynisme neigeux et froid. S’emploie facilement avec des noms, verbes, adjectifs et autres morceaux du langage. Ex. « Tient, regarde l’asti de politicien. » ou « Asti drôle cette nouvelle loi!? »

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Ça donne froid…

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Je ne suis pas un climatologue, météorologue, géologue, ni un scientifique. Mais j’ai un cerveau, des facultés pour penser de façon critique et je pense savoir m’en servir. Je n’ai pas besoin d’autrui pour me dicter quoi penser et croire. Donnez-moi les bonnes informations, laissez-moi observer et j’en viendrai à mes propres conclusions. Je peux me tromper et si c’est le cas, je corrige le tir. Avec les années de recherches et de lectures intensives, on vient qu’à développer un bon flair.

Je prends pour acquis que vous êtes pareils puisque vous êtes ici. Nous sommes tous conscients que les médias nous roulent dans la farine et encore plus les politiciens. Dès qu’on essaie de nous vendre une nouvelle idée, encore plus lorsqu’elle sous-tend une justification pour nous demander de l’argent ou une taxe, nous sommes extrêmement sceptiques. Nous questionnons et sommes prudents. Et avec raison. Nous savons aussi que les scientifiques ont tendance à ne pas avoir trop de morale, d’éthique. Ils ont tendance à être subordonnés aux subventions et capitaux privés. Pensez à tous ces produits chimiques, médicaments nocifs, OGM et les armes nucléaires. Trop rares sont les esprit vraiment indépendants et intègres.

Mais pourquoi est-ce si différent lorsqu’on parle d’environnement? La vision cauchemardesque du futur climatique causé par le CO2 produit par l’homme est pourtant avancée par ces mêmes acteurs. Beaucoup seraient surpris d’apprendre d’où vient la majeure partie du financement des groupes environnementaux et du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat). Parmi eux se trouve certainement la Fondation Rockefeller. Et oui, des intérêts pétroliers. Tout comme certains ardents personnages qui se disaient en désaccord avec le fait même qu’il y avait un réchauffement et qu’on avait pris à accepter de l’argent des pétrolière.

Quoi? Les mêmes personnes financent les deux côtés qui s’opposent sur la question de la responsabilité de l’homme dans les changements climatiques? Ceci n’a rien de surprenant. Durant les deux guerres mondiales du siècle dernier, tout comme dans la majorité des guerres importantes des derniers siècles d’ailleurs, ce sont les mêmes banquiers et financiers qui ont financé tous les opposants. On ne peut pas réécrire l’histoire. Mais on peut l’ignorer.

Nous sommes pris avec un faux débat qui fait perdre son temps et énergie aux vrais amoureux de la vie et environnementalistes. Ces efforts et argents pourraient être investis à régler de véritables problèmes sur lesquels nous avons, ou pouvons avoir une influence certaine; problèmes dont nous portons souvent une responsabilité entière. Je pense aux OGM, le fluorure, les armes radioactives comme l’uranium appauvri, le ridicule pétrole dont nous n’avons pas besoin depuis des décennies, Charest et l’Institut Économique de Montréal.

Ce qui éveille ma prudence, avant de croire à la catastrophe et de lancer mon argent par les fenêtres, ou plus précisément, dans les poches des véritables artisans de ce scénario de réchauffement climatique tels que financiers, banquiers et gouvernements, c’est de voir que les médias ne présentent que les nouvelles qui corroborent la version selon laquelle le CO2 est responsable du réchauffement climatique, et rarement, sinon jamais, celles qui montrent le contraire. Très louche.

Le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) nous annonçait au début de l’année que l’hivers 2007-08 avait été le plus froid depuis 2001. Pendant qu’on apprenait sans grande fanfare que la glace en Arctique couvrait 30% plus de superficie qu’à la même période l’an passé, une superficie de la taille de l’Allemagne, chose pas vue depuis 1979, certains scientifiques alliés avec le GIEC ont été pris à manipuler les données météorologiques et nous mentir en déclarant que nous venions de connaitre le mois d’octobre le plus chaud, un record, ce qui constituait un signe de l’accélération du réchauffement climatique. Le Goddard Institute for Space Studies (GISS), dirigé par Dr. James Hansen, le chef scientifique et allié de Al Gore, fut à l’origine de cette annonce. Mais comme le London Telegraph le rapportait, il a dû admettre avoir utilisé les températures du mois de septembre, un mois naturellement plus chaud. La réalité est que ce mois dernier se classait au 70e plus chaud octobre en 114 ans. Qui plus est, M. Watts et McIntyre l’ont forcé à réviser ses données publiées pour les températures de surface aux É-U qui prétendaient que la plus chaude décennie du 20e siècle était celle des années 1990 au lieu de la vraie, celle des années 1930. Il me semble qu’on n’a pas besoin de mentir lorsqu’on a la vérité de son côté…

Un astrophysicien de l’Angleterre raconte comment tous les modèles élaborés sur ordinateur par le GIEC n’ont pas réussi dans leur scénarios et prédictions depuis l’an 2000.

En fait, il fait froid partout et il neige. Le Tibet a connu sa pire chute de neige de l’histoire: 1,5 mètre! Il a neigé et fait froid à Londres, aux États-Unis, 63 chutes de neige record et 115 records de froid battus depuis le début de l’automne-hiver. Pareil en Chine et en Nouvelle-Zélande. Il vient de tomber une tempête de neige en Australie, au début de l’été! Des experts canadiens et britanniques déclarent dans le Daily Mail que nous nous dirigeons vers un refroidissement climatique. Même son de cloche des chercheurs de la Société Astronomique de l’Australie. Les tâches solaires montrent une corrélation parfaite avec les changements climatiques enregistrés sur Terre, sur Mars et les autres planètes du système solaire. Nous sommes dans un creux d’inactivité solaire.

Comme vous pouvez le constater sur les graphiques, nous n’avons pas connu de réchauffement net depuis 1998, mais plutôt un léger refroidissement, s’accentuant depuis 2007. Pourtant, la concentration de CO2 a continué d’augmenter dans l’air. Il n’y a pas de corrélation entre le CO2 et les changements climatiques. Et ce CO2 est purgé de l’atmosphère plus rapidement qu’on le pensait.

Alors, vous me pardonnerez pour être prudent et sceptique par rapport à cette hystérie du réchauffement climatique causé par l’homme. De tous les problèmes que nous engendrons sur cette planète, les changements climatiques n’en sont pas. Cessez de culpabiliser les enfants avec cela. La géologie et les connaissances que nous retirons des carottes glacières qui sont les témoins de centaines de milliers d’années de météorologie nous indiquent que les changements climatiques sont naturels, cycliques et que le climat a déjà été beaucoup plus froid et plus chaud que maintenant. Que le CO2 a déjà été beaucoup plus élevé que maintenant, qu’il favorise la croissance et la santé des végétaux et qu’il augmente en moyenne 800 ans après un réchauffement climatique, et non avant. De plus, historiquement, l’humanité a toujours su tirer avantage d’une période plus chaude, alors que les ères glacières nous ont jeté dans une misère épouvantable.

Mais par-dessus tout, nous savons que l’argent des taxes donné aux financiers, banquiers et gouvernements n’est jamais bien géré pour le bien du peuple et l’environnement. Ce n’est pas en payant une taxe sur le CO2 que nous allons faire cesser les changements climatiques qui se perpétuent depuis 4,5 milliards d’années.

Par contre, nous pouvons cesser notre pollution. Mais nous ne changeront jamais les cycles climatiques. La lutte aux changements climatiques est une diversion. Un faux débat pour vous tenir occupés tandis que les artisans de cette diversion sont en train de saigner l’économie mondiale et mènent leurs guerres impériales pour les ressources naturelles de ce monde.

Attaquons-nous aux vrais problèmes.

François Marginean

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