Poster un lien vers un site « haineux » fera de vous un criminel
Poster un lien vers un site « haineux », même si c’est fait anonymement ou sans être conscient que le site en question contient du matériel jugé comme étant « haineux », risque fort bien d’être un crime, selon le nouveau projet de loi de Stephen Harper.
Le problème est que ce qui est défini comme étant « haineux » demeurera toujours aussi vague que la guerre contre le « terrorisme ». Quiconque devient un peu trop critique du Système est susceptible d’être déclaré un potentiel terroriste par les autorités. Bien évidemment, les sites pro-palestiniens font partie du lot, classés parmi les « sites haineux ». On peut alors comprendre que nous assistons à une démolition contrôlée de notre liberté d’expression et de nos droits fondamentaux.
Bien sûr, le motif semble noble en voulant punir le langage haineux, raciste et xénophobe, mais les conséquences et risques de dérapages légaux dans la réalité, ainsi que le but ultime réel, sont des plus graves.
Voici le projet de loi omnibus sur le crime mis de l’avant par le gouvernement conservateur de Stephen Harper et qui sera introduit bientôt pour être voté au Parlement canadien. D’après le site officiel du parlement canadien:
http://www.parl.gc.ca/About/Parliament/LegislativeSummaries/bills_ls.asp?ls=c51&source=library_prb&Parl=40&Ses=3&Language=E#a8 2 Description et analyse
2.1 Modifications au Code criminel
2.1.1 Modernisation des infractions 2.1.1.1 la propagande haineuse (articles 4 et 5) Les infractions de propagande haineuse doivent être commises contre un «groupe identifiable». L’article 4 du projet de loi ajoute «l’origine nationale» à la définition de «groupe identifiable» (8). L’article 5 du projet de loi prévoit que les infractions d’incitation publique à la haine et la propagation volontaire de la haine peuvent être commises par tout moyen de communication et notamment en rendant accessible du matériel haineux, par exemple, en créant un lien hypertexte qui dirige les internautes vers un site Web où du matériel haineux est affiché.
Le problème est que sous le gouvernement majoritaire de Harper, qui est extrêmement influencé par la droite pro-sioniste, les campagnes de boycott et de désinvestissement d’Israël et de ses produits, l’étiquette d’État d’apartheid et la critique des actes et de la politique étrangère israélienne, sont vertement condamnés et considérés comme étant « antisémite ». En fait, la critique de l’idéologie politique et des actes perpétrés sous son égide qui peut être tout à fait légitime, tend à être considérée comme haineuse et antisémite. On cherche à faire des amalgames entre l’antisionisme et l’antisémitisme, embrouiller la frontière entre l’idéologie politique et une religion.
Le Canada sous influence
À voir et à revoir – le documentaire produit par Radio-Canada:
Le projet de loi sur le crime rendrait illégal l’anonymat et les hyperliens au Canada
Soumis par Erin Brown-John, le jeu, 12/05/2011 – 00:12
Anonymat et hyperliens seront-ils illégaux au Canada?
Un nouveau projet de loi sur le crime mis de l’avant par le gouvernement conservateur laisse penser qu’ils pourraient le devenir. Le projet de loi, un des nombreux prévus pour être présentés au Parlement, imposerait de nouvelles limites sur la création d’hyperliens vers des contenus considérés comme illégaux ou à l’aide d’un pseudonyme en ligne.
En surface de l’idée paraît ridicule. Ces deux choses sont essentielles pour faire de l’Internet ce qu’il est – un véhicule pour le dialogue centré sur les citoyens et le partage d’informations. Certes, le gouvernement n’adopterait jamais une telle position!
Mais au cours de la dernière campagne électorale, Stephen Harper a clairement indiqué qu’il avait l’intention de faire adopter une série de projets de loi sur la criminalité à l’intérieur ses 100 premiers jours de son mandat. Ces projets de loi comprennent, entre autres choses, la permission au gouvernement d’accroître son pouvoir de surveiller vos activités en ligne. Ils comprennent également une disposition qui pénalise les gens pour des liens vers du contenu qui est considéré comme un «discours haineux» et pour avoir utilisé des noms qui protègent leur anonymat en ligne.
Ces lois visent à donner plus de pouvoirs aux policiers pour lutter contre le discours haineux et le harcèlement, mais comme l’indique l’article récent de Macleans, elles sont mal écrites et vagues, laissant beaucoup trop de place à interprétation.
Bien que la propagation de la haine ne doive absolument pas être tolérée, ce projet de loi mis sur le crime ne fait pas de distinction entre les personnes qui répandent la haine et celles qui la commentent. Ne devrait-il pas être de notre droit en tant que citoyens d’être en mesure de commenter les choses, indépendamment de leur contenu? Restreindre notre capacité à le faire constitue une violation grave de notre liberté d’expression.
Tel qu’il est écrit, le projet de loi sur la criminalité nous tient responsable pour les actions d’autres personnes. Le contenu des sites Internet change tout le temps. Ce à quoi vous reliez un jour donné pourrait contenir des propos haineux le lendemain, et vous n’avez aucun contrôle sur ce contenu.
Ce projet de loi inhibera le dialogue qui doit avoir lieu dans notre société et punira les gens pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression.
Les Canadiens ont besoin d’un Internet axés sur les citoyens et abordable, qui leur permet de parler ouvertement des enjeux qui comptent pour eux. Il est clair que ces nouveaux projets de loi sur le crime nous conduisent dans la mauvaise direction.
C’est pourquoi il est si important de cultiver notre communauté Pro-Internet et de continuer à faire pression sur le gouvernement afin de promouvoir un Internet ouvert et abordable qui sert le public. Ensemble, nous pouvons tenir le gouvernement responsable et l’internet gratuit.
Il est dit que le prix de la liberté est la vigilance éternelle et c’est tout aussi vrai aujourd’hui, après la victoire des conservateurs, que cela l’était avant.
Je suis sûr que certains partisans conservateurs ont dansé dans les rues en chantant Let Freedom Reign (« Laissons la liberté régner »), mais de faire un acte de foi envers un parti politique c’est de la foi aveugle.
Le gens qui sont au pouvoir sont ceux dont nous devrions souvent en fait avoir le plus peur, sans nom, des bureaucrates anonymes au pouvoir immense d’établir des règlements qui peuvent être impossible à renverser. Et puisque nous ne votons pas pour eux, ils n’ont aucune raison de nous craindre.
Les politiciens ne mènent pas vraiment la danse, ils donnent simplement des directions et j’espère que les bureaucrates le comprennent.
Nous espérons que nos élus agissent en superviseurs en notre nom, mais nous ne pouvons pas compter sur eux.
Si vous ne voulez pas que des lois intrusives viennent s’immiscer dans nos vies, si vous ne voulez pas que votre liberté s’érode, alors c’est à vous de monter la garde.
Les Conservateurs prévoient introduire, lorsque la Chambre reprendra ses travaux, un projet de loi omnibus du crime qui comprend l’ensemble de leur législation précédente en une seule loi.
Le projet de loi est présenté comme s’il devait permettre à la police de traquer et de mettre la main au collet des pervers qui font circuler de la pornographie impliquant des enfants et leur permettre de mettre à jour leurs techniques de surveillance pour traiter avec le monde informatique en constante évolution dans lequel nous vivons.
Ça m’a l’air bien. Qu’est-ce qui pourrait y avoir de mal à cela?
En fait, il n’y a rien de mal avec cette partie, mais il y a beaucoup à s’inquiéter en ce qui concerne ce qu’ils proposent de faire contre les crimes haineux.
Le projet de loi prévoit de criminaliser le fait de poster un lien vers un site Web qui diffuse de la haine.
Voici ce que la Bibliothèque du Parlement dit à propos du projet de loi sur son site Internet: «L’article 5 du projet de loi prévoit que les infractions d’incitation publique à la haine et la propagation volontaire de la haine peuvent être commises par tout moyen de communication et notamment en rendant accessible du matériel haineux, en créant un lien hypertexte qui dirige les internautes vers un site Web où du matériel haineux est affiché, par exemple. «
Pour avoir simplement posté un lien vers un site Web affichant du matériel que quelqu’un d’autre juge odieux, vous pourriez aller en prison pour deux ans et être marqué comme étant un criminel.
La police de l’Internet. Seulement au Canada.
Il ne s’agit pas de protéger les gens contre un génocide ou même des menaces de mort, la façon dont la loi est écrite aujourd’hui est beaucoup plus large.
«Quiconque communique des déclarations, autrement que dans une conversation privée, fomentant volontairement la haine contre un groupe identifiable est coupable. »
Il y a aussi la question épineuse de savoir qui décide de ce qui est « haineux »?
Est-ce que le site web promouvant la Semaine de l’Apartheid Israélien, qui occupe aujourd’hui une place importante sur les campus universitaires partout au Canada, va mener des gens en prison? Qu’en est-il des messages postés sur le web concernant le génocide des Arméniens, que ces derniers blâment sur les Turcs bien que les Turcs le contestent?
Il s’agit d’une proposition ridicule qui n’a pas lieu d’être dans un pays qui prétend chérir la liberté d’expression.
Nous avons l’habitude de dire: « Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire ». Maintenant il semble que la société canadienne croit « Je désapprouve ce que vous dites et je vais vous poursuivre en justice. »
Les conservateurs de Stephen Harper ont remporté la majorité lundi, ils peuvent passer ce projet de loi sans avoir recours à l’appui de tout autre parti. Mais ils ont encore besoin de votre soutien et de vos dons et le public canadien devrait leur dire qu’ils auront ni l’un ni l’autre s’ils mettent de l’avant des projets de loi comme celui-ci qui attaque la liberté.
Pour exprimer votre désapprobation, voici quelques courriels pour les rejoindre: Harper.S @ parl.gc.ca Layton.J @ parl.gc.ca Rae.B @ parl.gc.ca
et info@greenparty.ca
Vous pouvez également leur envoyer par la poste… et, à votre député parlementaire à l’adresse: Parlement du Canada, Ottawa, Ontario K1A 0A9. Aucun postage n’est nécessaire!
Le lien pour la liste mise à jour des membres du parlement est ici.
……………..
Voici le texte intégral du Protocole d’Ottawa qui explique que l’antisionisme c’est de l’antisémitisme.
… tel que publié à la fin de la réunion d’hier de la Coalition interparlementaire pour la lutte contre l’antisémitisme.
Le Protocole d’Ottawa sur la lutte contre l’antisémitisme
Préambule
Nous, représentants de nos parlements respectifs à travers le monde, réunis à Ottawa pour la deuxième Conférence et sommet de la Coalition interparlementaire pour la lutte contre l’antisémitisme, soulignons et réaffirmons la Déclaration de Londres sur la lutte contre l’antisémitisme comme un modèle de document pour la lutte contre l’antisémitisme.
Nous craignons que, depuis la Conférence de Londres en Février 2009, il continue d’y avoir un accroissement dramatique des crimes de haine antisémites et des attaques ciblant des juifs et des biens, et institutions religieuses juives, éducatives et communautaires.
Nous restons inquiets de l’antisémitisme génocidaire sanctionné par l’État et des idéologies extrémistes rattachées. Si l’antisémitisme est la plus vivace des haines, et le génocide le crime le plus horrible, alors la convergence de l’intention génocidaire incarnée dans l’idéologie antisémite est la plus toxique des combinaisons.
(…)
Nous sommes alarmés par l’explosion de l’antisémitisme et la haine sur Internet, un médium essentiel pour la promotion et la protection de la liberté d’expression, la liberté de l’information et la participation de la société civile.
Nous sommes préoccupés par l’échec de la plupart des Etats participants de l’OSCE à mettre pleinement en œuvre les dispositions de la Déclaration de Berlin de 2004, y compris l’engagement à:
«Recueillir et conserver des informations et de statistiques fiables sur les crimes antisémites, et autres crimes haineux, commis sur leur territoire, rapporter périodiquement ces renseignements au Bureau des Institutions Démocratiques et des Droits de l’Homme de l’OSCE (BIDDH), et rendre cette information accessible au public. »
Nous sommes préoccupés par les signalements d’incidents antisémites sur les campus, comme les actes de violence, violence verbale, de l’intolérance liée au rang, et les agressions contre ceux qui sont attachés à la liberté d’investigation, sapant ainsi les valeurs fondamentales universitaires.
Nous renouvelons notre appel aux gouvernements nationaux, aux parlements, aux institutions internationales, aux dirigeants politiques et civiques, aux ONG et à la société civile à affirmer les valeurs démocratiques et humaines, à bâtir des sociétés fondées sur le respect et la citoyenneté et à lutter contre toutes les manifestations d’antisémitisme et toutes les formes de discrimination.
Nous réaffirmons la définition de travail de l’EUMC – maintenant l’Agence des droits fondamentaux (FRA) – de l’antisémitisme, qui énonce que:
« Des exemples contemporains d’antisémitisme dans la vie publique, les médias, les écoles, les lieux de travail, et dans la sphère religieuse pourraient, en tenant compte du contexte global, inclure, mais ne pas être limités à:
+ Appeler à, soutenir, ou justifier de tuer ou blesser des Juifs au nom de l’idéologie radicale ou d’une vision extrémiste de la religion.
+ Faire des allégations fallacieuses, déshumanisantes, diabolisantes, ou stéréotypées sur les juifs en tant que tels ou la puissance des Juifs collectivement – telles que, tout spécialement, mais pas exclusivement – le mythe d’une conspiration juive mondiale, ou de juifs contrôlant les médias, l’économie, le gouvernement ou d’autres institutions de la société.
+ Accuser les juifs comme peuple d’être responsables des méfaits réels ou imaginaires commis par une seule personne juive ou d’un groupe, ou même pour des actes commis par des non-Juifs.
+ Nier la réalité, l’ampleur ou les mécanismes (les chambres à gaz) ou l’intention du génocide du peuple juif aux mains du national socialisme et de ses partisans et ses complices au cours de la Seconde Guerre mondiale (la Shoah).
+ Accuser les juifs en tant que peuple, ou Israël en tant qu’Etat, d’avoir inventé ou d’exagérer l’Holocauste.
+ Accuser les citoyens Juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou envers les priorités alléguées des Juifs du monde entier qu’envers les intérêts de leur propre nation.
Des exemples de façons dont l’antisémitisme se manifeste à l’endroit de l’État d’Israël en tenant compte du contexte global pourraient inclure:
+ Appliquer un double standard (deux poids deux mesures) en exigeant d’Israël un comportement n’est attendu ni requis de toute autre nation démocratique.
+ Utiliser les symboles et des images associées à l’antisémitisme classique (par exemple la mise en accusation des Juifs pour avoir tué Jésus ou le « libelle de sang », c-à-d le meurtre rituel) pour caractériser Israël ou les Israéliens.
+ Comparer la politique israélienne actuelle à celle des nazis.
+ Tenir les juifs collectivement responsables des actions de l’État d’Israël
Cependant, la critique de l’État d’Israël similaire à celles portées contre tout autre pays ne peut pas être considérée comme antisémite.
Soyons clairs: La critique d’Israël n’est pas antisémite, et ce serait une erreur de dire cela. Mais singulariser Israël pour en faire l’objet d’une condamnation et d’un opprobre sélectif – et à plus forte raison nier son droit d’exister ou chercher sa destruction – est discriminatoire et haineux, et ne pas le dire serait malhonnête.
Les membres de la réunion du Parlement à Ottawa s’engagent à:
Appeler nos gouvernements à respecter les engagements internationaux sur la lutte contre l’antisémitisme – comme les Principes de l’OSCE de Berlin – et collaborer avec l’Organisation des Nations Unies à cette fin. Dans les termes utilisés par l’ancien Secrétaire général Kofi Annan, « Il est […] dit à juste titre que l’Organisation des Nations Unies est née des cendres de l’Holocauste. Et un agenda des droits de l’homme qui ne parvient pas à lutter contre l’antisémitisme nie sa propre histoire. »;
Appeler les parlements et les gouvernements à adopter la définition de travail de l’EUMC et à ancrer son application dans la législation existante;
Encourager les pays à travers le monde à établir des mécanismes de rapport et de suivi de l’antisémitisme national et international, à l’instar de la «Loi lutte contre l’antisémitisme de 2010» récemment présentée au Congrès des États-Unis;
Encourager les dirigeants de toutes les religions – également représentés à cette conférence – à utiliser tous les moyens possibles pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de haine et de discrimination;
Appeler le Forum parlementaire de la Communauté des démocraties à faire de la lutte contre la haine et l’antisémitisme une priorité dans leur travail;
Appeler les gouvernements et les parlementaires à réaffirmer et mettre en œuvre la convention sur le génocide, reconnaissant que lorsqu’il y a incitation au génocide, les États parties ont l’obligation d’agir;
Travailler avec les universités pour les encourager à lutter contre l’antisémitisme avec le même sérieux avec lequel ils sont confrontés à d’autres formes de haine. Plus précisément, les universités devraient être invités à définir clairement l’antisémitisme, donner des exemples précis, et à faire respecter les codes de conduite fermement, tout en assurant le respect de la liberté d’expression et le principe de la liberté académique. Les universités devraient utiliser la Définition de travail de l’antisémitisme utilisée par l’EUMC comme base pour l’éducation, la formation et l’orientation. En effet, il devrait y avoir une tolérance zéro pour toute forme de discrimination contre quiconque dans la communauté universitaire sur la base de la race, le sexe, la religion, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle ou le positionnement politique;
Nous encourageons l’Union européenne à promouvoir l’éducation civique et la société ouverte dans sa politique européenne de voisinage (PEV) et à répondre au financement au développement démocratique et au respect des droits de l’homme dans les pays partenaires de la PEV;
Mettre en place un Groupe de travail international de spécialistes de l’Internet comprenant des parlementaires et des experts pour créer des indicateurs communs afin d’identifier et surveiller l’antisémitisme et les autres manifestations de haine en ligne et élaborer des recommandations pour les gouvernements et les cadres internationaux afin de résoudre ces problèmes;
En s’appuyant sur la représentation africaine à cette conférence, développer des relations de travail accrues avec les parlementaires en Afrique pour la lutte contre le racisme et l’antisémitisme;
Nous demandons instamment à la future présidence de l’OSCE, la Lituanie, de faire de la mise en œuvre de ces engagements une priorité pour l’année 2011 et d’appeler à reconduire le mandat des représentants spéciaux pour aider dans ce travail.
Voici le texte intégral de la Loi de 2010 sur la Lutte contre l’antisémitisme mentionnée ci-dessus, tel que présenté au Congrès américain par le député républicain du New Jersey Christopher Smith. Verrons-nous un projet de loi similaire être présenté par le gouvernement – ou, dans l’alternative, un projet de loi proposé à l’initiative de l’un des membres de la Coalition parlementaire canadienne de lutte contre l’antisémitisme?
Ce n’est peut-être pas nécessaire, selon ce communiqué de presse diffusé après la conférence du ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration Jason Kenney, dont le ministère aurait fourni 450 000 $ en financement pour la conférence de cette semaine. Dans ce document, il affirme que le protocole « complète ce que le Canada fait déjà … entre autres choses, il invite les dirigeants des groupes confessionnels à lutter contre la haine et la discrimination, y compris l’antisémitisme; les gouvernements de réaffirmer et de mettre en œuvre la convention sur le génocide; la mise en place d’une force opérationnelle internationale visant à identifier et surveiller la propagande haineuse sur Internet et; le développement d’une installation complète pour enregistrer tous les crimes haineux, y compris l’antisémitisme « .
Ce dont Kenney ne donne pas la moindre indication c’est qu’une nouvelle législation est en préparation. Mais encore là, peut-être qu’il attend que le susmentionné CPCAA publie son rapport, qui, aux dernières nouvelles, n’est pas prévu avant le printemps prochain au plus tôt.
Si on se fie aux conclusions du Protocole de Toronto, dire qu’Israël commet des crimes de guerre est antisémite, c’est-à-dire haineux. Donc cela va tomber sous le coup de la loi omnibus de Harper.
Stephen Harper a reparlé de cette loi omnibus au discours du Trône et cela lui démange d’enfin passer cette loi. Les conservateurs veulent voter une loi pour faire en sorte que cela devienne un CRIME de poster sur internet, par exemple, un lien vers un site jugé « haineux ». Ceci risque d’être terrible s’ils se mettent à appliquer cette loi de manière vraiment draconienne. Ce pourrait être un vrai massacre de tout ce qui pouvait rester de pensée indépendante dans la population. Parce que pour eux, un site « haineux », c’est un code pour pro-Palestinien.
Il n’y a qu’à regarder la position officielle du Canada concernant l’attaque de la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales survenue l’année passée et de l’arrêt de la flottille durant les semaines passées, de l’attaque sauvage et les crimes de guerre commis par Israël durant l’opération Plomb durci, ainsi que le traitement des Palestiniens qui vivent quotidiennement sous occupation militaire et l’apartheid d’Israël. Dans plusieurs des cas, nous avons été la seule nation au monde, avec les États-Unis, à défendre l’injustifiable. Ceci ne représente certainement pas les vues et opinions des Canadiens et Québécois en général. Une chose est certaine, c’est que les gens qui oseront vocaliser leur mécontentement et leurs critiques sur l’Internet vont risquer de se voir accusé d’être des criminels.
Orwell doit se retourner dans sa tombe. Le crime de la pensée est maintenant à nos portes, citoyens.
Si le projet de loi passe – et il va passer éventuellement puisque les Conservateurs sont majoritaires (Harper a déclaré vouloir le faire à l’intérieur des 100 premiers jours de son mandat majoritaire) – du coup les effectifs policiers seront plus importants et il sera possible de dresser des listes d’internautes « à problèmes » (listes probablement fournies par l’ADL et son pendant canadien!), rejoindre les webmestres pour exiger qu’ils retirent certains contenus, par exemple en censurant des (ou tous les) commentaires. Il pourrait éventuellement y avoir des arrestations à domicile, ce qui pourrait ouvrir un débat public… Mais il sera déjà trop tard car une fois adoptée, une loi est difficilement retirée.
Tout cela risque de devenir ingérable, causant un découragement des gens par rapport à l’état de la liberté d’expression des Canadiens sur le web qui à ce moment-là rendra tout simplement l’âme. Et c’est un peu ça le but. Ils envoient déjà des provocateurs afin que les sections commentaires deviennent ingérables. Les sites indépendants, les forums internet indépendants et les sections commentaires surtout, où l’anonymat est encore possible, tout ces espaces de liberté doiventdisparaître définitivement.
N’ayant plus de forum public pour discuter d’idées et de faits librement et publiquement, ne pouvant plus évacuer et canaliser leur trop-plein d’indignation dans ce mode d’expression et de diffusion de l’information, les gens (mieux informés) seront davantage démoralisés et marginalisés, plus prompts à rentrer dans le moule. Les gens vont probablement continuer à s’informer comme ils le faisaient avant, mais ne pouvant plus partager leurs connaissances, ils se sentiront encore plus isolés qu’avant et la mouvance de la « dissidence internet » s’évaporera. Il faudra probablement revenir à l’écriture traditionnelle, au journal clandestin, à l’action concrète et aux groupes et organisations non-gouvernementales… Fonder des structures d’action citoyenne qui perdureront, retourner au concept d’une résistance anonyme et sans leader… ce qui préoccupe aussi énormément les tireurs de ficelles.
Note: Mes sincères remerciements à Dave pour les informations et l’inspiration.
Comme si installer la Lybie à la présidence de sa commission des droits de l’homme et les cirques de Durban n’étaient pas complètement suffisants pour discréditer l’ONU au niveau de la défense des droits humains (pour ne rien dire de la nomination de l’Iran à la commission de la condition de la femme); l’ONU déclare que l’accès à l’internet est un droit humain et que tous les états doivent tout entreprendre pour fournir l’accès à tous leurs citoyens. Ah! Ce que le rêve de Churchill est sombré bas dans les abysses de la connerie humaine! De défenseur de liberté, l’ONU est devenu un instrument d’esclavage.
Mais pourquoi l’accès à l’internet ne serait-il pas un droit, aussi essentiel soit-il dans la vie de milliards d’êtres humains? Ça devrait pourtant être évident, mais pour ceux et celles qui ne saisissent pas la nuance, il convient de définir ce qu’est réellement un droit. Depuis que la race humaine existe et certainement depuis l’ère des lumières, l’homme s’interroge sur sa nature. Il en est venu à définir certains droits inaliénables dont tous les êtres humains devraient pouvoir jouir, peu importe leur sexe ou leur couleur. Le premier de ces droits est le droit à la vie. Tout être humain a le droit de vivre, peu importe ses circonstances, et aucun autre être humain n’a le droit de lui enlever. Ce qui ne veut pas nécessairement dire que nous avons droit à une vie aisée, nous avons simplement le droit de vivre. De ce droit à la vie découle tous les autres droits. Le droit de vivre nous donne droit de propriété sur notre propre corps, de notre labeur et de ce que nous produisons en combinant ce labeur à la matière que nous avons acquis par la transformation de la terre précédemment inoccupée, ou par transactions volontaires avec d’autres hommes. Parallèle à la propriété de notre corps est celle de notre esprit et de ce que nous produisons par lui. De ce droit découle le droit de conscience et le droit de libre-expression. Ces droits ne proviennent pas d’autres humains, ils sont le produit de notre propre humanité. Certains disent d’eux qu’ils nous proviennent de notre créateur, peu importe comment vous choisissez de l’appeler. Ce qui distingue vraiment un droit véritable d’un pseudo-droit est que l’exercice d’un véritable droit n’empêche pas les autres d’exercer leurs propres droits.
Ainsi, l’exercice de mon propre droit à la vie ne prévient à aucune autre personne le droit d’exercer le leur, ni aucun autre de leurs droits. Exercer mon droit de conscience ne lèse personne. Ma liberté d’expression, même si elle peut choquer certains, n’empêche personne d’exercer leurs propres droits, à moins que je n’essaie d’inciter d’autres à les tuer ou violer leurs droits. Mon droit de conscience n’empêche personne d’exercer leurs droits et ainsi de suite.
Ce n’est pas le cas de pseudo-droits comme le droit à l’accès à l’internet, ou le droit à des soins de santé, etc. Ces droits ne sont pas des droits. L’accès à l’internet est un service qui doit être produit par quelqu’un. Les soins de santé sont également un service qui doit être produit par quelqu’un. De réclamer un droit sur ces service signifie que vous désirez vous approprier ce service gratuitement, ou à un prix que le fournisseur de ce service n’accepterait pas volontairement. En d’autres mots, c’est s’approprier ce bien ou service par la coercition. Ce genre d’appropriation du labeur d’autrui ou du fruit de ce labeur n’est autre chose qu’un vol déguisé. C’est forcer quelqu’un à vous fournir quelque chose sans en payer le juste prix. Réclamer un droit à des soins de santé gratuits ou à une connexion internet gratuite équivaut à forcer autrui de payer pour ce service à votre place, que ce soit le fournisseur du service lui-même, ou les contribuables par le biais de la taxation et l’impôt. Est-il besoin de souligner que ces soi-disant droits, sont des violations des droits d’autrui? Je me demande qui peut moralement sanctionner cela?
Non, l’accès à l’internet n’est pas un droit. Pas plus que le droit à des services de santé, le droit à de l’eau potable, le droit à un emploi (le droit de travailler, oui, mais personne n’est obligé de vous engager) ou tant qu’à y être, le droit à des vacances payées par autrui, ou le droit d’avoir du filet-mignon une fois par semaine. Ce sont des biens et services qui se paient et non des droits que les non-méritants peuvent réclamer de ceux qui les produisent.
Pour mieux comprendre un mouvement, il faut retourner à sa base historique de manière objective. Derrière chaque mouvement politique, religieux ou idéologique se trouve des gens et une histoire. Par exemple, derrière l’islamisme se trouvent à l’origine des arabes. À la base du bouddhisme on retrouve à l’origine des asiatiques, alors que le mouvement souverainiste du Québec se compose principalement de Québécois. On ne saurait se faire taxer de racisme ou de tenir un discours haineux si on identifiait des Français à la base des Gaullistes ou bien des Allemands derrière le nazisme. Pourtant, c’est bien ce qu’on risque lorsqu’on parle des juifs. Personne ne se ferait condamner d’être anti-Allemand en mentionnant que des Allemands étaient derrière le mouvement nazi. Il s’agit de faits bien établis historiquement qu’il est possible de vérifier.
Le danger est toujours de généraliser et tout mettre les gens dans un même panier en combinaison avec des préjugés sans fondement; un piège évident à éviter. Ce n’est pas parce que les nazis étaient allemands que cela signifie que tous les Allemands étaient de méchants nazis. Il s’agit souvent en fait d’un groupe minoritaire, d’une classe dirigeante ou d’un groupe d’idéologues qui forme la tête d’un mouvement.
Or, dans le cas du mouvement Néo-conservateur qui est bien connu mais néanmoins très mal compris du public en général, on serait surpris d’y retrouver un grand nombre d’idéologues pro-Israël et/ou juifs. Ceci est un fait avancé et documenté par différentes sources crédibles dont certaines sont israéliennes, tel qu’un article paru dans Ha’aretz, intitulé White Man’s Burden, qui nomme les vrais responsables de la guerre en Irak: « La guerre en Irak a été conçue par 25 intellectuels néo-conservateurs, juifs pour la plupart, qui poussent le président Bush à changer le cours de l’histoire« .
Les grands médias ont acclamé le nouveau livre Neoconservatism: The Biography of a Movement de Justin Vaïsse, un spécialiste français de la politique étrangère américaine et membre de la Brookings Institution, comme étant le meilleur livre sur le mouvement Néo-conservateur. Les grands éloges à propos de ce livre, cependant, semble être dues en grande partie à sa minimisation de deux questions tabous: la nature juive du mouvement Néo-conservateur et sa focalisation sur Israël. Le livre brise ce qui était jusque-là largement un non-dit dans les médias, c’est-à-dire le rôle majeur joué par les Néo-conservateurs dans la mise en marche de la guerre en Irak. Cependant, même le fait de s’attarder sur les Néo-conservateurs pourrait être pris comme un signe «d’antisémitisme».
Le cri de l’antisémitisme a été façonné et utilisé en 1847 pour détourner l’attention des hostilités chargées d’émotions invoquées par la mention d’un peuple qui a été initialement identifié comme ayant une désignation raciale hébreu, Israélites comme origine nationale et juive comme désignation tribale. L’antisémitisme, en tant que stratagème défensif, détourne l’attention de la charge émotionnelle négative dirigée contre l’approche individuelle et la redirige vers une fabrication impersonnelle intellectuelle utilisée pour communiquer et mouler les interactions sociales, les normes de comportement et la construction des valeurs. Ainsi, la notion fallacieuse l’antisémitisme peut plus précisément désormais être comprise pour représenter les personnages du monde réel qui donnent lieu à des sentiments anti-juifs. Dans la plupart des cas en réaction politique et éthique face à la politique tribale juive, le sionisme, Israël, lobbying israélien, des affaires du sionisme mondial, l’idéologie juive, la suprématie juive, les crimes de guerre israéliens et ainsi de suite. – Atzmon Gilad.
Pour ceux qui pensaient que la fin de l’administration Bush signifierait la fin pour le mouvement néo-conservateur, détrompez-vous.
Selon un rapport publié en mai (PDF) par la Brookings Institution, à Washington DC, les Néo-conservateurs associés avec des personnalités comme l’ancien secrétaire adjoint à la Défense Paul Wolfowitz, l’éditeur du Weekly Standard Bill Kristol et l’expert Richard Perle sont encore largement actifs, malgré la politique manquée liées à l’invasion de l’Irak en 2003.
Justin Vaisse de la Brookings Institution, fait valoir que, parce que les néocons n’ont jamais eu le degré d’influence que leurs opposants leur attribuent, et aussi par méconnaissance générale de leur histoire, les observateurs ne comprennent pas pleinement la trajectoire du mouvement Néo-conservateur qui a commencé bien avant l’invasion de l’Irak et qui continue encore aujourd’hui.
«Le Néoconservatisme reste à ce jour une voix distincte et très significative de l’establishment à Washington», insiste Vaisse. Leur influence demeure grande même sous l’administration Obama. Stephen Walt, professeur de relations internationales à la Kennedy School de Harvard et co-auteur de The Israel Lobby and US Foreign Policy, déclare que l’endroit le plus évident où les néo-conservateurs sont toujours influents est dans la politique américaine envers l’Iran, où l’administration Obama «continue l’approche de base de l’administration Bush, mais avec un visage « plus gentil et plus doux». L’évaluation de Walt cadre avec un certain nombre de récents articles d’opinion dans les pages du Wall Street Journal par Richard Perle, Abram Shulsky, Douglas Feith et Danielle Pletka, cette dernière ayant également témoigné à propos de l’Iran devant le Comité sénatorial sur la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales au mois de juin 2010. (Source)
Alors, plus que jamais, à la lumière d’une autre guerre qui se pointe à l’horizon en Iran, il est important de retourner à la racine de ce mouvement, à son passé historique pour mieux comprendre la nature de ce mouvement. Pour ce faire, vous êtes invité à découvrir ce texte courageux écrit par pascasher.blogspot.com. Les lecteurs sont invités à vérifier les sources et les informations de ce texte pour se rendre compte de la validité de cette thèse.
On entend souvent parler des néocons en lien avec Bush, Cheney et Rumsfeld. Or, ces sinistres individus sont loin d’être les véritables idéologues du néo-conservatisme. Ils n’en ont été que les porte-paroles et représentants les plus en vue à l’intérieur de l’administration Bush et Reagan, qui sont les deux administrations américaines au sein desquelles les néo-conservateurs ont eu le plus d’influence. Pour comprendre le phénomène des néo-conservateurs, il importe de mettre en lumière qui sont les penseurs et quels sont les fondements idéologiques de ce mouvement. Cette petite enquête sur le mouvement néo-conservateur nous fera découvrir un petit groupe d’idéologues juifs, puisant aux idéologies trotskiste et sioniste.
Du trotskisme au néo-conservatisme
Wikipedia identifie les premiers penseurs néo-conservateurs comme étant d’anciens trotskistes juifs:
Mais qu’est-ce que le trotskisme? Pour le comprendre, il nous faut faire un bref retour sur l’idéologie communiste et la révolution bolchévique en Russie.
Léon Trotsky, un des plus grands bourreaux de l’histoire
Petit-fils de rabbin, Karl Marx a été formé à la pensée communiste par l’érudit talmudiste Moses Hess, qu’il surnommait « mon rabbin communiste » (Source: Judaism Discovered, Michael Hoffman).
Enfin, selon les statistiques fournies par le Nobel de littérature et survivant des goulags Alexandre Soljenitsyne dans son livre L’archipel du goulag, plus de 66 millions de Russes ont été massacrés par les bolchéviques. Dans le second tome de L’archipel du goulag, il rappelle que les administrateurs des goulags étaient des juifs. C’est dire que même si l’on oublie les 120 millions de Chinois massacrés par le régime de Mao Tsé Tong, l’Holocauste communiste se révèle incomparablement pire que l’Holocauste nazi! Le fait est que pour vraiment rendre justice aux crimes communistes, il faudrait y consacrer une bibliothèque entière…
Selon Soljenitsyne: « les bolchéviques étaient dirigés par des non-Russes qui haïssaient le peuple russe. » D’où une telle haine peut-elle bien venir? Probablement du fait que les juifs (incluant des nombreux descendants des Khazars) ne l’ont jamais digéré d’avoir été évincés de Russie par les Chrétiens Russes.
Sur cette image de promotion du premier gouvernement bolchévique en Russie, on constate que quatre des cinq principaux dirigeants sont juifs (seul celui en haut à droite n’est pas juif). Nous avons donc les juifs Lénine (en haut), Zinoviev (Aaronovitch, en haut à gauche), Trotsky (centre), Kamenev (Rosenfeld, en bas à gauche) et Sverdlov (Solomon, en bas à droite). (Voir ici d’autres photos de juifs communistes soviétiques et d’oligarques capitalistes.)
Un conflit éclata entre Staline et Trotsky quant à l’avenir de l’état soviétique et du marxisme-léninisme. Staline était nationaliste et son communisme concernait la nation russe avant tout, à l’inverse du communisme de Trotsky qui était en mode international. Les trotskistes étaient les communistes les plus intimement liés aux grands financiers internationalistes de Wall Street. Les trotskistes prônent la révolution mondiale, internationale. Ils ont vite compris qu’il valait mieux prendre le contrôle du capitalisme de l’intérieur pour ensuite étendre la révolution à l’échelle mondiale. C’est ainsi qu’ils ont pris d’assaut les centres de pouvoir américains pour en faire leur chien de combat, leur instrument de domination mondiale par lequel ils pourront fomenter des guerres afin de renverser des régimes partout dans le monde.
Les trotskistes américains ont vite rejoint l’empire américain contre les staliniens et l’Union soviétique. (En fait, de nombreux grands financiers favorisaient les communistes, comme par exemple le milliardaire juif Armand Hammer qui fut un grand ami de Lénine.) Au centre du complot pour assassiner Staline (tué en 1953 le jour de le fête juive de Pourim, exactement comme le légendaire ennemi des juifs, Haman, dans le Livre d’Esther) se trouvaient des médecins juifs (voir « le complot des blouses blanches ») et des agents liés à des organisations anti-fascistes, que Staline avait reconnues comme étant en réalité des façades des sionistes. Dès 1939, Staline a lancé des purges anti-juives et surtout antisionistes, en raison des liens évidents entre les capitalistes et les sionistes. C’est surtout à partir de ce moment que l’Union soviétique a été dépeinte dans les médias comme l’incarnation du mal et Staline comme le plus effrayant croque-mitaine après Adolf Hitler. Voici une citation surprenante de Staline, prononcée en août 1939: « Le Sionisme veut dominer le monde. Il se vengera de nos succès et accomplissements. Le Sionisme international, avec toute sa puissance, s’efforcera à détruire notre Union de sorte que notre pays ne puisse jamais se rétablir. »(« Zionism strives for world domination. It will take revenge for all our successes and achievements. International Zionism with all its power will strive to destroy our Union, so that our country would never recover. ») Il apparaît clairement que, à l’inverse des staliniens qui ont rejeté les sionistes, les trotskistes ont rallié les sionistes et l’empire mondialiste américain qui les ont accueilli à bras ouvert d’autant plus facilement qu’ils avaient en fait jamais été très loin l’un de l’autre.
Le néo-conservateur Nathan Sharansky fait partie de ces juifs qui ont dû fuir l’Union soviétique sous Staline et qui se sont vus refuser par Staline le « droit » de plier bagage pour aller s’établir en Israël (d’où le nom de « refuzniks »). (Staline avait plutôt créé le Birobijan, le premier état juif autonome, au Nord de la Chine, en 1934, bien avant la création d’Israël par l’ONU en 1948). La haine des trotskistes et des futurs néo-conservateurs vis-à-vis Staline et l’Union soviétique n’a cessé de croître depuis. Dès lors, les néo-conservateurs, ces anciens communistes trotskistes, se sont lancés dans une grande croisade contre l’Union soviétique et, hypocritement, contre le communisme. C’est la période de la guerre froide. L’influence anti-soviet de ces néo-conservateurs se fera sentir plus spécialement dans l’administration Reagan.
Il est hautement significatif que le président George W. Bush a déjà dit que le livre sur lequel se fonde sa pensée est le livre de Nathan Sharansky(The Case for Democracy: The Power of Freedom To Overcome Tyranny and Terror). Dans ce livre, Sharansky explique que c’est la mission consacrée des États-Unis de faire la guerre aux régimes tyranniques afin de porter le flambeau de « la démocratie et la liberté » aux quatre coins de la planète. Sharansky fut en fait le mentor intellectuel et conseiller secret de Bush.
Qui sont les néo-conservateurs?
Rappelons comment Wikipedia décrit le néo-conservatisme:
Les penseurs néo-conservateurs américains les plus influents sont donc d’anciens trotskistes juifs: le gourou Leo Strauss, les Kristol père et fils, les Podhoretz père et fils, les Kagan père et fils, Perle, Ledeen, Pipes, Krauthammer, Peretz, etc., qui ont toujours été proches des juifs les plus radicaux de la branche fasciste du sionisme. La plupart d’entre nous l’ignorons pour la simple et bonne raison qu’ils ont l’habitude de mettre au pouvoir des façades non-juives (ex: Dick Cheney) qu’ils influencent à distance, en restant plus ou moins dans l’ombre.
Paul Wofowitz lors d’une conférence de l’AIPAC devant le Capitole
Perle et Cheney, tous deux membres du Council on Foreign Relations (CFR), ont été tour à tour directeur du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA), un puissant lobby sioniste similaire à l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) et tout aussi partisan de la guerre au terrorisme, de la guerre en Irak et de la prochaine guerre contre l’Iran. Perle est un ancien lobbyiste pour des vendeurs d’armes israéliens et il est très proche des juifs sionistes Michael Ledeen (le théoricien de la « destruction créatrice » du Moyen-Orient) et Elliott Abrams (le gendre du gourou belliciste néo-con Norman Podhoretz). Les liens un peu trop étroits de Perle avec Israël lui ont valu de faire l’objet d’une enquête en 1970 pour avoir passé des secrets à Israël, comme Wolfowitz l’a été en 1978.
Voici une liste un peu plus longue des principaux signataires du PNAC, tous néo-conservateurs, impliqués dans la politique américaine ou dans les médias américains. Les noms juifs sont marqués d’une astérisque.
Le premier paragraphe d’un article paru dans Ha’aretz, intitulé White Man’s Burden, résume en une seul phrase qui sont les vrais responsables de la guerre en Irak: « La guerre en Irak a été conçue par 25 intellectuels néo-conservateurs, juifs pour la plupart, qui poussent le président Bush à changer le cours de l’histoire » (« The war in Iraq was conceived by 25 neoconservative intellectuals, most of them Jewish, who are pushing President Bush to change the course of history. ») C’est exactement cela qui s’est produit.
Il n’est donc pas surprenant que les promoteurs du « surge » (remontée en force, déferlante) aient été pratiquement tous juifs, comme le signalait l’édition du 24 août 2007 du journal israélien JTA: « Pro-‘surge’ group is almost all Jewish : Four of five members of the board of a campaign promoting President Bush’s policies in the Iraq war are Republican Jews ».
Le PNAC est, grosso modo, une réitération d’un document antérieur, intitulé « Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm« , écrit par Richard Perle, Douglas Feith et James Wurmser (tous juifs) et inspiré par la clique d’extrémistes de Benjamin Netanyahou, à la tête du Likoud (le parti israélien d’extrême-droite). Le document appelait les États-Unis à se rapprocher d’Israël et à envahir et détruire l’Irak pour le bien d’Israël, puisqu’il était forcément, selon eux, dans l’intérêt des États-Unis de se débarrasser de Saddam Hussein. Et le document Clean Break suivait la même ligne pensée que le plan de l’Organisation sioniste mondiale intitulé A Strategy for Israel in the 1980’s.
Le PNAC préparait donc la guerre en Irak. À la tête d’un pays très fort économiquement et politiquement, Saddam Hussein, un nationaliste qui soutenait activement la cause palestinienne et nouait des alliances économiques avec des puissances des quatre coins du monde, représentait une grande menace aux yeux des sionistes. Les néo-conservateurs et les sionistes ont même tenté de blâmer l’attentat d’Oklahoma City sur les Irakiens, mais le président Clinton s’y est fortement opposé, ce qui l’amena à privilégier la thèse du « fou solitaire » Tim McVeigh. (Un geste d’obstruction que les néo-conservateurs lui ont fait payer cher: Bill Kristol a « révélé » le premier aux médias les détails de l’affaire Lewinsky, une affaire qui allait entraîner la destitution de Clinton. Hillary Clinton parlait d’un « grand complot de la droite » contre son mari; peut-être voulait-elle parler de la droite israélienne?)
C’est dans le PNAC que les faucons de la guerre en Irak révèlent avoir besoin d’un événement révolutionnaire, un «nouveau Pearl Harbor», pour catalyser l’expansion hégémonique américaine et plus spécifiquement au Moyen-Orient: «Le processus de transformation, même s’il apporte un changement révolutionnaire, est susceptible d’être long, en l’absence d’un événement catastrophique catalyseur comme un nouveau Pearl Harbor». Le 11 septembre fut précisément ce «nouveau Pearl Harbor». L’analogie est d’autant plus pertinente que le traître Roosevelt savait pertinemment que le Japon allait attaquer la base de Pearl Harbor, mais il n’a rien fait l’empêcher, car l’objectif était de convaincre les Américains d’entrer en guerre.
VIDEO – Les fauteurs de guerres (discours de Lindbergh du 11 septembre 1941)
Comment s’est fait la subversion néoconservatrice (israélienne) du Pentagone et de l’administration Bush? Il fallait placer des hommes aux postes-clé afin de faciliter la tromperie et la déclaration de guerre à l’Irak. Dans les années 80, sous Reagan, les néocons ont pris soin d’infiltrer la CIA en constituant une « équipe B », destinée à remplacer et neutraliser la CIA (appelée « équipe A »). Plus récemment, et pour une très courte durée (2003-2004), Paul Wolfowitz et Douglas Feith ont constitué le Office of Special Plans (OSP), qui regroupait la plupart des plus importants agents israéliens néoconservateurs: Richard Perle (alors directeur du Defense Policy Board), Abram Shulsky (protégé de Perle) et Eliott Abrams. C’est l’OSP, plus précisément Perle et Shulsky, qui sont à l’origine des fausses informations sur les prétendues « armes de destruction massives irakiennes » qui allaient servir à justifier la guerre voulue par Cheney-Rumsfeld et Wolfowitz. L’OSP a aussi fondé le Committee fo the Liberation of Iraq (CLI) qui comptait parmi ses membres: Richard Perle, Rep. Newt Gingrich, James Woolsey de la CIA, Bill Kristol (Weekly Standard), John McCain et Bob Kerry.
Douglas Feith et Paul Wolfowitz, les numéros 2 et 3 au Pentagone à l’époque, se révèlent donc être les principaux responsables de la destruction de la nation irakienne.
À quand leur procès pour crimes de guerre?
Les juifs néocons qui ont tiré les ficelles pour faire la guerre en Irak:
William Kristol, Richard Perle, Paul Wolfowitz, Elliott Abrams, Douglas Feith
Mis à part Abrams, ils ont tous déjà été à la réunion de Bilderberg.
Paul Wolfowitz a quitté son poste au Pentagone lorsque ça a commencé à chauffer pour les néocons qui faisaient l’objet d’une enquête du FBI (pour plus de détails, voir le scandale d’espionnage israélien à l’AIPAC). Après avoir quitté son poste, Wolfowitz devint président de la Banque mondiale.
Dans cette affaire d’espionnage d’une ampleur sans précédent (en raison de l’importance de l’organisation AIPAC, qui représente le plus puissant lobby aux États-Unis et rallie des appuis aussi bien des démocrates que des républicains), seule une poignée de bouc émissaires (Libby, Rosen, Weissman) ont été inculpés, bien que les néocons les plus importants aient dû se soumettre à des entrevues avec le FBI. L’AIPAC et les principaux agents israéliens néocons (Perle, Feith, Wolfowitz, Shulsky) étaient sous surveillance et sous enquête du FBI depuis des décennies. Il est possible que le scandale d’espionnage à l’AIPAC soit en quelque sorte une vengeance de la CIA contre ces néocons qui ont réussi à marginaliser la CIA et à faire en sorte que le gouvernement ignore ses mises en garde concernant les fausses informations sur les armes de destruction massive.
L’union maudite du fascisme sioniste et de l’anti-fascisme des ex-trotskistes
La position ultra-sioniste des néo-conservateurs est en droite ligne avec la pensée du fasciste juif Vladimir Jabotinsky (dénoncé par Einstein dans une lettre au New York Times), le fondateur du Bétar et l’inspiration de l’organisation terroriste Irgoun, qui a perpétré le massacre de Deir Yassin, qui a fait sauter l’hotel King David, sous la direction du futur PM Menachem Begin, pour enfin se métamorphoser en parti de droite extrémiste: le Likoud. (C’est ce même parti qui, sous le mandat d’Ariel Sharon, en 2002, érigera le Mur entourant la Palestine, réalisant ainsi le rêve du «Mur de Fer» imaginé en 1923 par Jabotinsky.) À l’inverse de la posture économique et communiste (matérialiste et athée) du penseur sioniste Theodor Herzl, la posture sioniste de Vladimir Jabotinsky était identitaire: raciste, ultra-religieuse et fasciste. Netanyahou, le dirigeant du Likoud et actuel premier ministre d’Israël, est le meilleur exemple de la continuité sans faille des Likoudniks avec la pensée des fascistes juifs: non seulement son père BenZion était secrétaire de Jabotinsky, mais en plus Netanyahou est un étudiant assidu de la pensée de Jabotinsky. Netanyahou est directement connecté aux néo-conservateurs et l’on reconnaît son influence dans le contenu du Clean Break, écrit principalement par son proche ami Richard Perle. En fait, toute l’idée de la guerre au terrorisme vient du livre de Netanyahou paru en 1986, intitulé «Terrorism: How the West Can Win». Il prédit jusqu’à la guerre en Irak et en Afghanistan et appelle l’Occident à combattre les ennemis d’Israël, les Palestiniens et les Arabes, qui ne sont pour lui que des terroristes à supprimer. Le jour même du 11 septembre, Netanyahou déclarait que le drame du 11 septembre était «très bon pour les relations entre les États-Unis et Israël» (New York Times). Il a répété cette affirmation scandaleuse en 2008.
Quelques exemples de fascistes juifs sionistes:
Certes, les néo-conservateurs sont liés aux fascistes sionistes, mais quand on remonte aux théoriciens néo-conservateurs, on constate qu’ils étaient des communistes trotskistes, anti-staliniens et anti-soviet. Le fait qu’ils se proclament « anti-communistes » relève de la pure hypocrisie, voire du mensonge.
Les trotskistes étaient les champions du mouvement et de la posture « anti-fasciste ». Historiquement, nul ne conteste que « l’anti-fascisme » est né du trotskisme. Mais avant de traiter d’anti-fascisme, il faut clarifier le sens du mot « fascisme ». Alors que les trotskistes épousaient la pensée libérale et promouvait démocratie comme vecteur de révolution internationale, en réaction au libéralisme – qu’il soit communiste ou capitaliste – s’est érigé une opposition: le fascisme. Le mouvement fasciste prônait le nationalisme, le patriotisme, la religion, les valeurs morales et un État fort qui prenne en main non seulement l’État de droit mais aussi la culture et surtout l’économie. Le nationalisme fasciste se voulait un rejet brutal, d’une part, de l’internationale libérale-capitaliste, c’est-à-dire la droite, et, d’autre part, de l’internationale communiste, c’est-à-dire la gauche. Plus tard, le terme « fasciste » servira à désigner globalement l’extrême-droite et servira aux trotskistes pour salir leurs ennemis. Toujours est-il que l’anti-fascisme des trotskistes a à ce point pénétré la psyché populaire que très peu de gens se souviennent de ses origines trotskistes.
Wikipedia rappelle que les néo-conservateurs sont juifs anti-fascistes et anti-nazis à la sauce « Plus Jamais Auschwitz »: » Le néo-conservatisme se distingue du conservatisme traditionnel et du néolibéralisme. Anticommuniste et antifasciste, le néo-conservatisme est né sur le principe de « plus jamais Auschwitz». « (Rappelons ici que cet anti-communisme était en réalité un anti-soviétisme d’inspiration trotskiste et non pas seulement capitaliste.)
Le slogan « Plus Jamais Auschwitz » et la rhétorique ostensiblement « anti-fasciste » des néocons est décelable jusque dans leurs écrits. On remarque facilement que les néocons et autres agents sionistes sont toujours en train de traiter les musulmans et les groupes identifiés comme « terroristes » d’être des nazis et des fascistes, des hitlériens, des chemises brunes, des chemises noires, etc. Ils accusent systématiquement leurs ennemis d’être des fascistes et, tout comme ils ont traité Saddam de fasciste et de tyran, dépeignant le moyen-orient en entier comme étant le terreau de « l’islamofascisme », ils accusent la Chine de devenir un « régime fasciste ». Alors que nous sommes tous témoins de la chute du prétendu « monde libre » dans la dictature et la tyrannie la plus totale (exemple: Google utilisé comme outil de censure et de collecte de renseignements personnels pour les services secrets occidentaux), un tel niveau d’hypocrisie est proprement consternant. (Faut-il en rire ou en pleurer?) Les néocons en ont particulièrement contre la « vieille Europe », associée à l’émergence du nationalisme, du nazisme et du communisme. en fait ils en veulent surtout à l’Europe pour la même raison qu’ils en veulent à l’ONU: parce que ces entités politiques ne reculent pas devant la nécessité de condamner les exactions commises par Israël contre les Palestiniens (pour plus de détails, voir la conférence de Durban, qui s’est tenue 4 jours avant le 11 septembre 2001). On peut constater cette tendance anti-fasciste dans les articles de Michael Ledeen, néo-conservateur et théoricien de la destruction créatrice: Beijing Embraces Classical Fascism, paru dans le Far Eastern Economic Review, et Black Shirts in Red China, paru dans The Wall Street Journal. Autre exemple flagrant: « China is actually the world’s first mature fascist state. It was fascism not national socialism but the kind of fascism that people like Mussolini installed in Italy in the 1920’s that we’re talking about. The economy is a mixed economy; mixed public and private economy. And there is a certain degree of private initiative that’s left in the hands of entrepreneurs and business leaders and even trade unions.« (tiré de Michael Ledeen on Fascist China, Epoch Times) Ledeen a consacré ses 15 premières années de travail à l’étude du fascisme (Michael Ledeen on Fascism & War on Terror on National Review Online).
VIDEO –
En France, on dénombre aussi une bonne quantité de néo-conservateurs à la solde de l’atlanto-sionisme. Prenons par exemple Bernard Henri Lévy qui s’époumone à dénoncer le « fascislamisme » (voir les vidéos suivants: « Fascislamism » by Bernard-Henri Lévy et BHL contre le fascisme) C’est une constante évidente chez les néo-conservateurs: tous pro-fascistes en ce qui concerne Israël, mais anti-fascistes lorsque vient le temps de réclamer des guerres pour abattre « les bourreaux de la liberté et de la démocratie », c’est-à-dire tous ceux qui osent leur tenir tête!
Ouverture
S’il n’y a qu’une seule leçon à tirer de ce portrait peu enjôleur de la réalité néo-conservatrice, c’est bien celle-ci: gare aux anti-fascistes qui stigmatisent sans arrêt « l’islamo-fascisme » et les « tyrans » justifiant des guerres impérialistes qui n’en finissent plus sous prétexte de défendre la liberté et la démocratie, car il s’agit en fait pour eux de répandre aux quatre coins du globe la plus odieuse tyrannie que l’humanité ait jamais connu.
Michael Collins Piper, The High Priests of War: How America’s “Neo-Conservative” Trotskyites Came to Power and Orchestrated the War Against Iraq as the First Step in Their Drive for Global Empire (lire l’intro et des extraits; section photo)
Michael Collins Piper, The Judas Goats — The Enemy Within: The Shocking Story of the Infiltration and Subversion of the American Nationalist Movement (lire l’intro et des extraits; section photos) (scribd)
Le mois dernier, l’Iran a commencé à enrichir de l’uranium à sa nouvelle centrale nucléaire, Boushehr, construite en coopération avec la Russie. Israël s’est aussitôt dépêché à déclarer que l’utilisation du réacteur nucléaire est « totalement inacceptable« . Après que les États-Unis aient affirmé que le réacteur nucléaire iranien ne présentait aucun risque de prolifération, le ministre israélien des affaires étrangères tout de même soutenu publiquement que l’Iran « violait de façon flagrante » les résolutions de l’ONU, les décisions de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et que donc, elle devrait pas profiter des fruits de l’utilisation de l’énergie nucléaire.
Pourtant, l’Iran a signé le Traité sur la non-prolifération nucléaire et admet les inspecteurs sur ses installations alors qu’Israël, qui est largement reconnue pour être la seule puissance nucléaire militaire du Moyen-Orient, refuse non seulement de signer le Traité, mais aussi de permettre toute inspection internationale de ses centrales nucléaires et ce, jusqu’à tout récemment. Si Israël se permet d’accuser l’Iran de « flagrantes violations » de résolutions de l’ONU, qu’en est-il de l’impunité hypocrite de l’État d’Israël?
Résolutions de l’Onu non respectées par Israël
Au mépris du droit. 1947-2009 : une impunité qui perdure
Assemblée générale (ayant alors fonction d’organe décisionnaire)
Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Conseil de sécurité
Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.
Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.
Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».
Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.
Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.
Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».
Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.
Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.
Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».
Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.
Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.
Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.
Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées – le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.
Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.
Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.
Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.
Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.
Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.
Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».
Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».
Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».
Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.
Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».
Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».
Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.
Ce comportement d’État voyou, combiné au fait qu’Israël possède un des plus importants arsenal nucléaire du monde, ne fait-il pas d’Israël une menace nucléaire globale encore plus inquiétante que le programme nucléaire civil de l’Iran? Si une guerre est pour être lancée contre l’Iran, basée sur des accusations sans fondement de vouloir développer des armes nucléaires, ne faudrait-il pas alors lancer une guerre contre Israël aussi?
En fait, il n’est pas difficile d’être une presstitué d’Israël et ainsi obtenir sa part des millions de dollars dépensés en désinformation et propagande.
Voici ce qu’il faut faire:
1. Ne jamais mentionner qu’Israël n’a jamais ratifié le Traité sur la non-prolifération nucléaire et qu’elle ne permet pas à l’AIEA d’inspecter ses installations nucléaires.
4. Ignorer le fait qu’au printemps dernier, Rose Gottemoeller, assistante secrétaire d’État, aussi nommée par Washington comme responsable des négociations sur l’armement nucléaire avec Moscou, a officiellement demandé à Israël de signer le Traité sur la non-prolifération nucléaire. Chose qu’Israël a refusé.
7. Ignorer le fait que l’Iran avait formellement averti l’AIEA de la construction planifiée de la centrale nucléaire, ce qui souligne le fait que l’Iran suit les règles du Traité sur la non-prolifération nucléaire qu’elle a signé.
8. Ignorer le fait que l’Iran permet l’inspection de toutes ses installations nucléaires par l’AIEA. Ceci, c’était jusqu’à maintenant, car malheureusement, l’ayatollah Ali Khamenei vient tout juste de refuser l’accès aux inspecteurs désignés de l’AIEA suite à des doutes survenus de la part de l’Iran. Ce développement ne pouvait pas se produire au plus mauvais moment parce que les États-Unis et Israël ne demandent pas mieux d’utiliser cette excuse pour tenter de prouver que l’Iran possède un programme d’armement nucléaire. Ce qui n’est pas nécessairement le cas. D’ailleurs, tout juste avant le début de la guerre en Irak mené par les Américains, l’Irak avait expulsé les inspecteurs de l’AIEA qui étaient alors accusés d’espionnage. Ultimement, après toutes les effusions de sang et l’argent dépensé, il était clair que l’Irak n’avait jamais, à aucun moment, possédé une bombe nucléaire.
Si l’Iran a des problèmes avec les inspecteurs auxquels elle a retiré sa désignation, le monde a besoin de savoir quels sont les problèmes qu’a le gouvernement iranien avec ces inspecteurs, et ce, dès maintenant.
L’occident a besoin d’un nouveau bouclier anti-missile contre la menace nucléaire iranienne, déclare l’OTAN
Anders Fogh Rasmussen a déclaré au journal britannique The Sunday Telegraph qu’il avait le total soutient des Américains pour mettre en place un « bouclier » défensif qu’il espère voir accepté lors de la prochaine rencontre des membres de l’OTAN en novembre, à Lisbonne. C’est le délire. Le gouvernement iranien est peut-être plusieurs choses, mais il n’est pas stupide. Le Parlement iranien comprend très bien, sans aucune question, que d’attaquer n’importe quel membre de l’OTAN signifierait un suicide instantané.
« Un rapport de l’AIEA indique que les scientifiques nucléaires iraniens ont produit au moins 22 kilogrammes d’uranium enrichi jusqu’à un maximum de 20% de pureté, une difficulté technique qui est le plus difficile à accomplir pour plus tard en arriver au niveau nécessaire pour l’armement. Les experts estiment que 20kg est une étape significative en vue d’armer une tête nucléaire. L’uranium aura tout de même besoin de voir sa pureté augmentée jusqu’à 90%, mais ceci est un processus relativement facile. » (Traduction libre de l’auteur)
Pourquoi donc l’Iran enrichit-elle sont uranium à 20%? Elle fait cela pour la production d’isotopes médicaux, un fait que ce dernier article manque complètement de mentionner. En tant que signataire du Traité sur la non-prolifération nucléaire, tout travail nucléaire est accompli sous la supervision de l’AIEA. À ce jour, chacun des rapports de l’AIEA indique qu’il n’y a aucun matériel nucléaire ayant disparu, ni d’uranium ayant été enrichi à un niveau supérieur que le 20% nécessaire pour la création d’isotopes médicaux.
Nous avons affaire à une opération militaire conjointe des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël pour bombarder l’Iran, dont la planification est entamée depuis 2004. Des représentants du département de la Défense, sous Bush et Obama, ont travaillé assidûment à identifier avec soin des cibles iraniennes avec leurs homologues israéliens de l’armée et du renseignement. Sur le plan militaire, toute action par Israël devrait être planifiée et coordonnée par les plus hautes instances de la coalition menée par les États-Unis.
Une attaque par Israël nécessiterait également un soutien logistique coordonné par les États-Unis et l’OTAN, particulièrement en ce qui a trait au système de défense aérienne israélien, lequel est complètement intégré dans celui des États-Unis et de l’OTAN depuis janvier 2009.
Même si l’Iran développait des armes nucléaires dissuasives, qui pourrait les en blâmer, après que les États-Unis ait donné à l’Iran ainsi qu’au reste du monde une leçon concrète de ce qui peut arriver à un pays riche en pétrole ne possédant pas d’armes nucléaires comme élément dissuasif, comme ce fut le cas pour l’Irak?
François Marginean
(Remerciement spécial à Michael Rivero de WRH pour plusieurs des sources utilisées dans cet article)
On voit beaucoup d’encre couler au sujet de cette mosquée et centre communautaire islamique qu’on projette de construire près de l’ancien site des tours jumelles du World Trade Center. Certainement c’est un sujet délicat pour les familles de ceux qui ont perdu la vie dans les attentats du 11 septembre 2001. Au-delà du fait que ce projet est parfaitement légitime du point de vue légal, les opposants à ce projet projettent la responsabilité de cet évènement sur les mauvaises personnes. Ce n’est ni l’Islam, ni les musulmans qui sont en cause, quoique je l’ai crû pendant longtemps, mais la politique extérieure des États-Unis.
Les évènements historiques ne se produisent jamais à partir d’un vide et ne doivent jamais être considérés isolément des facteurs qui pourraient en être la cause. Ainsi, il y avait un bon moment que le gouvernement américain s’attendait à un attentat quelconque en réponse à son traitement de l’Irak. L’attentat, certes tragique, du 11 septembre et ses quelques 3000 victimes s’est avéré être cette réaction. Sans vouloir rien minimiser, le nombre de victimes de cet attentat n’est rien comparativement à plus d’un million de victimes, la plupart des enfants, des sanctions économiques des Nations Unies, commanditées par les États-Unis et le Royaume-Unis, contre l’Irak pendant toute une décennie.
Il fût peu question pendant cette période de l’effet de ces sanctions sur la population irakienne ou de la façon qu’elles étaient perçues par le monde arabe, mais elles n’ont certainement pas mené aux résultats escomptés par l’administration Bush sr et celle de Bill Clinton. Alors que l’objectif était d’ameuter les irakiens contre Saddam Hussein, elles n’auront servi qu’à démoniser encore plus les américains aux yeux des arabes.
Pendant la première guerre du Golfe en 1991, les forces alliées ont systématiquement attaqué le réseau électrique irakien, ce qui eût pour effet de complètement annihiler la capacité des irakiens de faire fonctionner leurs usines d’épuration d’eau. Étant incapable de se fournir en eau potable et se voyant systématiquement refuser le droit d’acheter les pièces nécessaires à la réparation de son réseau électrique. On estime qu’entre 1991 et 1996, plus de 100 000 500 000 enfants ont péri de maladies reliées au manque de sanitation et à la malnutrition.
En mai 1996, lorsqu’interrogée à l’émission 60 Minutes du réseau CBS si après la mort d’un demi-million d’enfants le prix en valait la peine, Madeline Albright, l’ambassadrice des É-U à l’ONU a répondu candidement : «Je crois que c’est un choix difficile, mais oui nous croyons que le prix en valait la peine.» Ce manque total de remords de la part du gouvernement américain n’a pas été sans laisser une impression durable sur la psyché collective des arabes. Ajoutez à ça leur soutien inconditionnel d’Israël et il fallait bien qu’un jour ça éclate.
Durant la campagne présidentielle de 2008, lors du débat des primaires du parti Républicain, Ron Paul s’était attiré les foudres de plusieurs membres du GOP lorsqu’il a soutenu que les évènements du 11 septembre n’étaient pas le fruit d’une haine de la liberté et du niveau de vie des américains, mais le fruit de leurs actes au Moyen-Orient. Il a mentionné alors le terme qu’utilise la CIA pour ce genre de rétribution : «blowback».
C’est triste à dire, mais ce n’est pas l’Islam qui est à blâmer pour les attentats du 11 septembre, mais bien l’étatisme et l’impérialisme américain.
Après plus de 15 ans de débats, l’Assemblée générale de l’ONU a reconnu mercredi l’accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit humain.
Le corps humain serait constitué d’environ 70% d’eau. Les dirigeants de l’ONU doivent avoir de l’antigel dans les veines.
15 ans.
La réunionite est la maladie du siècle. Les attablés se gavent de Naya, de paperasses, et griffonnent des zidées. Et tous les petits fonctionnaires adorent les réunions. Ça fait grand… Important.
C’est un jour historique pour le monde, un grand pas dans la bonne direction.
— Maude Barlow, présidente nationale du Conseil des Canadiens et militante pour les droits liés à l’eau
S’il y avait des GPS pour le cerveau, ça dépannerait ces oiseaux qui ont perdu le Nord. « Un pas dans la bonne direction… »
J’espère qu’ils n’ont pas manqué de Naya pour faire ce pas…
À cette vitesse, en 2045, on proclamera que manger est un droit humain.
Pour les crevettes de Matane, il faudra attendre jusqu’en 4022. Encore sur papier…
Canada et États-Unis
Ils se sont abstenus…
En votant ainsi, on se garde le droit de commercialiser l’eau, dont le Canada posséderait le quart des réserves… De l’or translucide pour le futur.
Voilà qui rappelle un roman de Science-fiction : Dune.
Dans un monde raréfié d’au on utilise des Distilles pour survivre.
Le distille recouvre la totalité du corps, mis à part une partie du visage. Des systèmes dans les talons permettent d’activer des pompes lors de la marche. Ainsi, l’haleine, la transpiration et les excréments humains sont récupérés, traités et recyclés et l’eau est acheminée vers des poches où des tubes permettent de s’abreuver. En portant un distille bien ajusté, un être humain est censé pouvoir survivre en ne perdant qu’un dé à coudre d’eau par jour dans le désert profond.(…)
Néanmoins, un bon distille est relativement couteux et rare, puisque seuls les Fremen fabriquent des distilles de qualité. Celles disponibles sur les marchés urbains ne sont que de pâles copies, bien moins efficaces. Distilles
Tant qu’à se livrer à la SF, aussi bien continuer. Qui sait si dans 10 ans si l’eau ne sera pas gérée (sic) par une société d’État et livrée par des stations d’eau similaires à celles du Pétrole?
British Pétreaulethomme!
Belle compagnie!
On va se faire forer pas à peu près!
Déjà qu’on l’est…
Tony Spaghetti
Le grand avantage du crime organisé c’est celui des réunions qui ne se font pas à l’eau embouteillée Naya, mais au cognac, au champagne, et aux restes de marchandises non vendues. Ça vous brasse un cerveau. En plus, ils ne sont pas payés pour travailler à niaiser, ils travaillent pour être payés.
Nous voilà dans un scénario dantesque… Après s’être livré à du trafic de marchandises illicites, – des besoins très secondaires – il se pourrait alors que l’on assiste à un marché souterrain de besoins primaires.
L’eau.
Hollywood s’en mêlera.
Des compagnies naîtront : Pélad’eau.
Après que les fifilles d’Hollywood – qui touchent entre 5$ et 10$ millions par an pour afficher leur visage sur des bouteilles de crèmes de beauté, de parfums, de colorants pour cheveux, on pourra les voir sur des bouteilles d’eau.
Brad Pitt deviendra Brad Pit…
Good! Il fait de l’argent comme de l’eau…
Et quand vous visiterez New-York, le type n’ouvrira pas son manteau pour vous afficher des montres. Non, des bouteilles d’eau…
Les réussites de l’ONU
Pétrole contre nourriture est le nom d’un programme visant à satisfaire les besoins humanitaires du peuple irakien après la guerre du Koweït (aussi appelée deuxième guerre du Golfe, la première étant la guerre Iran-Irak). Il est mis en place pour réduire les souffrances prolongées du peuple irakien dues aux sanctions économiques mises en place par l’ONU suite à l’invasion du Koweït par l’Irak en août 1990. Selon certaines estimations, 1,5 million d’Irakiens auraient péri par manque de nourriture ou de médicaments durant l’embargo international . Hans van Sponeck affirmait alors que les sanctions internationales causaient la mort de 150 enfants par jour.
Temporaire à l’origine, il permet à l’Irak de vendre son pétrole et d’acheter en échange de la nourriture, des médicaments et de nombreux services, cela sous la supervision de l’ONU. Il est interrompu suite à l’intervention militaire des États-Unis et de leurs alliés en 2003.
Conçu comme une « mesure temporaire destinée à couvrir les besoins humanitaires du peuple irakien », le programme « Pétrole contre nourriture » fonctionne de 1996 à 2003, brassant en tout 64 milliards de dollars.
Ce système s’accompagne d’un important réseau de corruption, conçu par le régime irakien comme un réseau d’influence international. Il s’étend en France, en Russie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, en Australie, en Inde, et au sein même des rouages de l’ONU, la femme de Boutrous Ghali, le fils de Kofi Annan. Pétrole contre nourriture, Wiki.
L’amputation du bouton à quatre trous
Si le « progrès » continue de nous effilocher, de nous dépiécer, nous allons finir en un « déprogrès » avec un bouton à un trou…
Quelqu’un de sensé peut-il nous expliquer comment on peut en arriver après 15 ans à un délire pareil et à des coûts astronomiques?
Toute cette machinerie lourde pour aboutir à une telle « conclusion »…
J’espère qu’un génie du M.I.T se penchera un jour sur la question et nous fera une équation démontrant que plus nous évoluons dans les domaines techniques – en même temps que noyés dans les hyper-organisations finalement stériles- plus nous croulons.
En littérature, on le théâtre de l’absurde :
La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène.
L’absurdité des situations, mais également la destructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du monde dans laquelle l’humanité se perd.Wiki
La Shoa de la paperasse
L’humanité se perd…
Aujourd’hui, j’ai regardé mes chats boire à volonté.
Vu la lenteur et le « bon sens » d’une organisation de ballonnés, l’ONU est un spectacle de montgolfières qui n’a même pas l’efficacité de faire vivre un chat.
***
884 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à une eau potable de qualité
plus de 2,6 milliards ne disposent pas d’installations sanitaires de base
environ 2 millions de personnes, pour la plupart des jeunes enfants, meurent chaque année des suites de maladies causées par une eau impropre à la consommation et l’absence de sanitaires. Radio-Canada
15 ans de réunion, 2 millions d’enfants par année… : 30 millions.
Pour 2025, ma prévision est la suivante : le baptême au compte-gouttes. Et comme il n’y a pas de limite à la stupidité de nos têtes d’eau, chaque personne baptisée le sera au coût selon le nombre de lettres incluses dans son nom.
Je sais… Vous pensez religion… Mais pour le rendement, on ira dans le civil, voyons!
Fini les Marc-André Lalande-Tardif.
Tous les pauvres auront le nom d’ O.
Alors, reviendra en première position le roman Histoire d’O .
Peut-être qu’on vous le donnera… Il fait transpirer.
Cliquez sur l’image pour agrandir. Image Flickr de: Martin Beek
Par François Marginean
« Le monde à l’envers » dépeint la vie dans un village typique. Ce tableau de Pieter Brueghel est une illustration de la folie des hommes. Vous trouverez une note sur quelques-uns des près de 100 proverbes connus qui sont représentés dans ce travail complexe. Certains ne se traduisent pas parfaitement, mais on peut avoir une idée de ce qui se passe. Il semble que très peu de choses ont changé en quatre cents ans.
Bienvenue dans le la-la land. Un monde à l’envers où l’état d’esprit déconnecté de la réalité est la norme. Un état d’esprit caractérisé par des attentes irréalistes ou un manque de sérieux; un lieu réputé pour son activité frivole. Frivole: qui est superficiel et s’attache à des choses futiles. Futile: langage soutenu qui n’a pas beaucoup de valeur ou d’intérêt. Dans le la-la land, on y mène des guerres humanitaires, on attaque des convois d’aide humanitaire, les victimes sont des agresseurs et les agresseurs se transforment en victimes. Dans ce monde fantastique, on donne des Prix Nobel de la Paix à des criminels de guerre, des médailles à des massacreurs et les psychopathes gèrent le monde. Ce qui est toxique devient un remède et bon pour la santé. On y distribue des vaccins inutiles et dangereux à une population cobaye contre des pandémies inexistantes, mais il est interdit de se servir de la pharmacie de la nature.
Les mots. Ils servent non plus à communiquer et à informer, mais plutôt à manipuler la perception de la réalité et finir par créer des réalités virtuelles, un monde mental déconnecté de la réalité dans lequel sont engluées les masses. Pour ce qui est des quelques malheureux penseurs indépendants, activistes pour la paix et dissidents politiques qui demeurent, ils sont accusés d’être des ennemis d’État, terroristes, extrémistes politiques, fous, théoriciens du complot et de menace à l’ordre établi. Certains sont passés maitres dans la manipulation des mots et de la perception de la réalité. Ils sont les Rois du la-la land, les Pharisiens des temps modernes moyenâgeux. Le règne de la loi est à deux vitesses optionnelles où certains sont au-dessus d’elle et d’autres sont en-dessous.
Dans ce monde merveilleux et irréel, un pays neutre comme le Canada, sous la gouverne de Stephen Harper, se métamorphose en « pauvre caniche de l’État sioniste d’Israël » et souligne la venue du premier ministre israélien en visite au Canada dans la foulée d’une autre tuerie d’Israël envers des militants d’une flottille de la liberté apportant de l’aide humanitaire à des citoyens emprisonnés dans un camp de concentration des temps modernes, la Bande de Gaza. Des personnes comme Stéphane Gendron s’en étonne peut-être, mais c’est la réaction normale d’un étranger lorsqu’il débarque à la-la land.
Bienvenue au Canada! C’est en ces termes que Stephen Harper a souligné la venue du premier ministre israélien […] Dégueulasse et répugnant. J’ai jamais eu honte à ce point d’être Canadien. […] Un gouvernement digne des plus grands criminels contre l’Humanité. Dix-neuf personnes tout juste exécutées, l’odeur de sang encore sur le bras d’Israël qui nous déverse depuis hier sa désinformation à travers les micros du monde entier : «Nous avons dû agir envers ces terroristes infiltrés par l’Iran et le Hamas». Mensonge et démagogie meurtrière.
Stephen Harper -au lieu de convoquer l’ambassadeur d’Israël à son bureau et lui demander des comptes -en rajoute : «Je suis désolé que cet événement porte ombrage à votre visite. Mais je suis ravi que nous ayons pu nous rencontrer dimanche soir et aujourd’hui. Nous avons eu des discussions importantes. Bienvenue au Canada encore une fois.» J’ai mal d’entendre ces paroles aussi stupides de la bouche d’un chef d’État comme le nôtre.
Ras-le-bol
Comment expliquer à Stephen Harper le triste sort d’un enfant emprisonné parce qu’il n’a d’autre arme que des pierres pour se défendre contre un État meurtrier digne des pires années de l’apartheid en Afrique du Sud? Ce même Israël qui a tué sa famille tout en le reléguant dans une prison à ciel ouvert autour d’un mur de 25 pieds de haut, dans les immondices et le manque de matières de première nécessité ? Et on s’étonne que le germe du terrorisme puisse prendre racine à Gaza ?
Qui sème le vent récolte la tempête. Voilà la devise de l’état illégitime d’Israël. Et je ne suis pas le seul à le penser. Plusieurs juifs en ont ras le bol de cet État guerrier qui utilise la Shoah pour faire taire toutes les critiques et qui nous plante le pseudo-terrorisme qu’il a lui-même attisé pour justifier ses actes de barbarie. Israël possède l’arme nucléaire, mais on s’émeut que l’Iran puisse en faire autant. On a pendu Saddam Hussein pour son crime envers les Kurdes, mais on a passé l’éponge sur le massacre de populations palestiniennes au nom de la sécurité nationale. (Source)
Trois points importants: armes nucléaires israéliennes, l’Iran et Saddam Hussein. Il en sera question dans un instant. À cela, un quatrième point s’ajoutera: la Corée du nord et le nucléaire. Mais pour le moment, Israël, l’intouchable.
Puisque le blocus israélien contre la bande de Gaza viole la loi internationale, Israël a perpétré un acte illégal de guerre en attaquant la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales, peut importe qui a attaqué en premier. Donc si l’état de siège médiéval est illégal, chaque action qu’Israël entreprend pour faire respecter ce blocus est nécessairement un crime.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU affirme que le blocus israélien imposé à la bande de Gaza est « illégal et doit être levé ». La fonctionnaire des Nations Unies, Navi Pillay, a déclaré « qu’il est interdit par le droit international humanitaire d’affamer des civils comme méthode de guerre, et… qu’il est également interdit d’imposer une punition collective contre les civils ». (Source)
La loi internationale
Mais dans le la-la land, cela ne tient pas la route. La loi internationale n’est qu’une illusion, un mirage holographique. Punition collective, un crime de guerre? Pour qui? Si les tribunaux de Nuremberg ont monté chapiteau pour juger les crimes de guerre et contre l’humanité des nazis, les beaux rideaux cachaient les ficelles du vainqueur pour produire un beau spectacle de poudre aux yeux et travestir ce qui aurait pu devenir une vraie loi internationale uniformément appliquée. Bien sûr, quelques individus durent être torturés pour les aider à avouer leurs crimes, alors que les plus éminents cerveaux de la machine nazis furent rapatriés tranquillement aux États-Unis sous le projet Paperclip pour fourbir les rangs de la future CIA et de la Nasa et que les plus grands crimes de la guerre commis par les Alliés étaient simplement ignorés: le massacre par le feu et les bombes des civils de Dresde et l’anéantissement par deux bombes atomiques de deux villes japonaises (largement chrétiennes) remplies de civils .
Loi internationale? Voici d’autres valeureux exemples de son application dans le monde du la-la land:
• L’Irak fut attaquée en 2003 sous le prétexte que Saddam Hussein y cachait des armes de destruction massive, alors les inspecteurs de l’ONU savaient déjà qu’il n’y en avait plus depuis 1991, date de la première guerre contre l’Irak sous George H.W. Bush père. Le fils Bush a dû d’ailleurs admettre publiquement qu’il n’y avait effectivement aucune arme chimique ni biologique en Irak. Cependant, Saddam Hussein devait être pendu rapidement, après un procès bâclé et organisé de A à Z par les conquérants, d’après des allégations selon lesquelles Saddam Hussein aurait commis des crimes de guerre et des exactions contre son peuple. Mais les raisons principales expliquant la précipitation pour le pendre rapidement étaient d’éviter qu’il révèle au monde qu’il était un homme de la CIA et qu’il fut mis en place avec l’aide de celle-ci, mais aussi que dans les années 80, au sommet de la guerre Iran-Irak alors que ces deux pays faisaient l’utilisation d’armes biologiques et chimiques, c’était l’américain Donald Rumsfeld qui était à Bagdad pour serrer la main de Saddam et lui apportait de l’aide militaire et stratégique en vendant des armes biologiques et chimiques à l’Irak. Le but des États-Unis était alors de déstabiliser l’Iran. Le résultat est qu’environ 3 millions d’Irakiens ont trouvé la mort depuis 1991, tué directement et indirectement par les guerres et les sanctions internationales contre ce pays. (Source)
• La guerre « humanitaire » de 1999 en Yougoslavie: le « médiamensonge » était que les Serbes commettaient un génocide sur les Albanais du Kosovo, alors qu’on apprendra plus tard que c’était une invention pure et simple de l’OTAN, comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel. Le véritable objectif fut d’imposer la domination de l’Otan sur les Balkans et sa transformation en gendarme du monde, incluant l’installation d’une base militaire US au Kosovo. Les conséquences: deux mille victimes des bombardements de l’OTAN, pollution de plusieurs régions à l’uranium appauvri et nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’OTAN. Le Kosovo est maintenant le lieu de transit pour la drogue Afghane et les mercenaires de la guerre, les profiteurs de la mort Dyncorp et Halliburton, se font prendre à gérer un réseau d’esclaves du sexe, d’enfants et de femmes en Yougoslavie suite à la guerre « humanitaire » de 1999 et rien n’a encore été fait contre ses compagnies et les rayer les contrats que ces compagnies ont avec le gouvernement américain.
Slobodan Milosevic, qui se défendait depuis quatre ans au Tribunal international de la Haye contre 66 chefs d’accusations de génocide en Yougoslavie, était une menace embarrassante pour l’OTAN et les Américains qui ont réellement commis des crimes de guerres durant leur guerre « humanitaire » de 1999. C’est que l’OTAN et les É-U ont bombardé des centaines d’installations civiles, des infrastructures publiques telles que des ponts, des écoles, des médias, des stations de traitement des eaux, sans compter l’utilisation d’uranium appauvri, tandis que seulement quelques installations militaires furent touchées. Milosevic était sur le point de témoigner de ces crimes, à l’aide Milan Babic qui était dû pour apparaitre en Cour, mais dans la même semaine Milosevic sera trouvé mort et Milan Babic se suicidera, chacun dans leur cellule de la Haye. L’avocat de Milosevic découvrira une lettre écrite par ce dernier la journée précédant sa mort, déclarant que les docteurs tentaient de l’empoisonner en le traitant avec des mauvais médicaments, lui qui souffrait de problèmes cardiaques. Il demandait son transfert vers Moscou pour être traité. Le sang de Milosevic contenaiteffectivement des traces de médicaments qui n’étaient pas recommandés pour lui.
Comme on peut le voir, la loi internationale et le bon sens prennent un drôle de sens au la-la land. Dans ce monde à l’envers bizarroïde et paradoxal, les plus forts sont protégés et on frappe sur les plus faibles. Les terroristes sont les gentilles victimes et les victimes sont les méchants à anéantir. Un génocide devient une libération démocratique et humanitaire.
Comment y arrive-t-on? Facile: par la manipulation des mots et des images, par la désinformation et la propagande.
Articles interdits: la sauge, la cardamome, le cumin, la coriandre, le gingembre, confiture, halva, le vinaigre, la muscade, le chocolat, conserves de fruits, graines et noix, des biscuits et des bonbons, des croustilles, du gaz pour les boissons gazeuses, fruits secs, viande fraîche, du plâtre, le goudron, le bois de construction, ciment, fer, glucose, sel industriel, plastique / emballages en verre / métal, de la margarine industrielle, bâches pour des huttes, tissus pour vêtements, cannes à pêche, filets de pêche, des bouées, des cordes pour de pêche, des filets en nylon pour les serres, les couveuses et les pièces de rechange pour les couveuses, les laiteries pour les étables, les systèmes de tuyaux d’irrigation, cordes pour attacher les serres, les planteurs pour les jeunes arbres, appareils de chauffage pour élevages de poules, des instruments de musique, du papier de format A4, matériel pour écrire, carnets, journaux, jouets, rasoirs, machines à coudre et pièces de rechange pour automobile. (Source)
Israël, l’Iran, la Corée du Nord et les armes nucléaires
Au la-la land, les États-Unis peuvent oblitérer deux villes japonaises avec des bombes atomiques et augmenter la prolifération nucléaire en aidant le Pakistan et l’Inde à se procurer un tel arsenal. Israël peut posséder son propre arsenal nucléaire sous les radars depuis des décennies et vendre sa technologie à des États tyranniques. Mais l’Iran, qui se soumet aux inspections internationales, qui est signataire de l’Accord de non-prolifération nucléaire et qui se plie aux exigences de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), ne peut même pas espérer produire de l’électricité sans être menacé d’être attaqué militairement dû à des doutes qu’elle chercherait à produire des armes nucléaires sous son programme nucléaire civil pacifique. Les deux poids deux mesures sont la norme dans ce monde.
Le président Barack Hussein Obama a donné l’ordre à l’armée américaine de se préparer à l’éventualité d’un conflit avec la Corée du Nord et envoie tout un contingent pour mener des exercices navals et anti-sous-marins avec la Corée du Sud. Pourtant, la belligérance nucléaire nord-coréenne est presque exclusivement une création du gouvernement américain en ce sens qu’ils ont armé l’État stalinien à la fois directement et indirectement, par l’intermédiaire de marchands d’armes mondiaux sous leur contrôle, à savoir le Dr Abdul Qadeer Khan. Bien qu’ils aient étiqueté la Corée du Nord comme faisant partie de « l’axe du mal », le gouvernement américain a financé avec enthousiasme le programme nord-coréen d’armement nucléaire à toutes les étapes. Tant les administrations Clinton que celle de Bush ont joué un rôle clé en aidant Kim Jong-Il à développer les forces nucléaires nord-coréennes à partir du milieu des années 1990.
Tout comme pour les armes chimiques et l e programme d’armes biologiques de Saddam Hussein, Donald Rumsfeld et les États-Unis ont joué un rôle clé dans l’armement de Kim-Jong-Il. Rumsfeld était l’homme qui a présidé à la signature d’un contrat de 200 millions de dollars pour fournir des équipements et des services de construction de deux stations à réacteurs à eau en Corée du Nord dès janvier 2000, alors qu’il était directeur général d’ABB (Asea Brown Boveri). Wolfram Eberhardt, un porte-parole d’ABB, a confirmé que Rumsfeld était à presque toutes les réunions du conseil au cours de sa participation à la société.
Rumsfeld prenait simplement le relais de l’administration Clinton qui, en 1994, avait décidé de remplacer les réacteurs nucléaires construit par la Corée du Nord par des réacteurs nucléaires à eau légère. Les soi-disant «experts» financés par le gouvernement ont fait valoir que les réacteurs à eau légère ne pouvaient pas être utilisés pour fabriquer des bombes. Mais selon Henry Sokolski, directeur du Non-proliferation Policy Education Center à Washington, «les REL peuvent être utilisés pour produire des dizaines de bombes au plutonium de qualité militaire en Corée du Nord et en Iran. Cela est vrai de tous les réacteurs à eau légère – un triste fait que les décideurs américains ont réussi à dissimuler ».
[…] Le Département d’État américain a affirmé que les réacteurs à eau légère ne pouvait pas être utilisés pour produire du matériel de qualité militaire et pourtant, en 2002 ils exhortaient la Russie de mettre fin à sa coopération nucléaire avec l’Iran pour la raison qu’il ne voulait pas voir l’Iran avec des armes de destruction massive. À l’époque, la Russie construisait des réacteurs à eau légère en Iran. Selon le Département d’État, les réacteurs à eau légère en Iran peuvent produire des bombes nucléaires, mais en quelque sorte, la même règle ne s’applique pas à la Corée du Nord.
En avril 2002, l’administration Bush a annoncé qu’il libérerait 95 millions de dollars de dollars des contribuables américains pour commencer la construction de réacteurs à eau légère «sans danger» en Corée du Nord. Bush a soutenu que d’armer le dictateur mégalomane Kim Jong-Il d’une capacité de produire une centaine de têtes nucléaires était « vital pour les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis ».
La construction des réacteurs a finalement été suspendue, mais la Corée du Nord avait une autre source à travers laquelle ils pouvaient obtenir les secrets nucléaires essentiels pour bâtir un arsenal de bombes atomiques – un agent de la CIA et contrebandier international d’armement: AQ Khan.
En 2004, le Dr Abdul Qadeer Khan, le père du programme pakistanais de la bombe atomique, a admis avoir partagé la technologie nucléaire par l’intermédiaire d’un réseau de contrebande dans le monde entier qui comprenait des installations en Malaisie et qui a fabriqué des éléments clés pour les centrifugeuses.
Collaborateurs de Khan, la B.S.A. Tahir dirigeait une entreprise de façade (front company) à Dubaï qui livrait des composantes de centrifugeuses à la Corée du Nord. Malgré le fait que les autorités néerlandaises se méfiaient des activités de Khan, la CIA les a empêché de conduire son arrestation à deux reprises depuis 1975. […] (Source)
Washington est soupçonné d’avoir autorisé les activités de Khan, parce que le Pakistan était un allié clé dans la lutte contre les Soviétiques dans le tournant des années 70 et 80. À l’époque, le gouvernement américain a financé et armé les moudjahidines, comme Oussama bin Laden (Tim Osman), qui deviendront plus tard l’Al-Qaïda. Ils ont été formés par de renseignement pakistanais pour combattre les troupes soviétiques en Afghanistan. En 2005, l’ancien président pakistanais Pervez Musharraf reconnu que Khan avait fourni des centrifugeuses et de leurs plans de conceptions à la Corée du Nord. Donc grâce à leur politique D’aider la Corée du Nord à construire des réacteurs à eau légère, et grâce à la CIA et son agent AQ Khan qui a été protégé à chaque étape du processus, ils ont aidé la Corée du Nord à développer les moyens de construire un arsenal nucléaire et donc, le gouvernement américain lui-même est directement complice dans l’armement nucléaire du dictateur nord-coréen Kim Jong-Il qui menace maintenant de les utiliser contre l’allié américain de la Corée du Sud.
Malgré la crise financière mondiale, les dépenses militaires mondiales ont presque doublées au cours des dix dernières années, pour atteindre 1,53 trillions de dollars en 2009, selon un think-tank suédois. Dans son édition 2010 Annuaire, le Stockholm International Peace Research Institute, ou SIPRI, a déclaré que les dépenses entre 2008 et 2009 ont augmenté de 5,9 pour cent. Les États-Unis demeurent les plus grands dépensiers, eux qui représentent environ 54 pour cent de l’augmentation, selon le rapport. Les données montrent également que l’Asie et l’Océanie sont en rapide augmentation dans leurs dépenses militaires. Les turbulences financières mondiales ont peu d’effet sur les gouvernements qui continuent de vouloir moderniser leurs forces armées, même dans les pays dont les économies ont été les plus durement touchées, selon le porte-parole du SIPRI, Sam Perlo-Freeman. Il poursuit en expliquant que « pour les grandes et moyennes puissances – comme les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil – les dépenses militaires représentent un choix stratégique à long terme qu’ils sont prêts à faire même dans une conjoncture économique difficile ».
La-la land: Le pétrole de BP et le gouvernement corrompu
Dans cette contrée du non-sens, les experts transforment la vérité en mensonges rapidement, sans cligner des yeux. Les images d’oiseaux imbibés de pétrole brut et de plages souillées, combinée à une méfiance générale vis-à-vis l’industrie et le gouvernement, font qu’il est difficile pour un public sceptique de croire qu’il n’y aura pas d’effet grave pour la santé provenant de la marée de pétrole dévastatrices dans le Golfe du Mexique, mais pourtant, les experts nous affirment que les dégâts auront des effets mineurs. Pour le prouver, BP se dépêche à dissimuler les animaux morts et à interdire les journalistes d’accéder aux endroits les plus touchés par le désastre. Une équipe de CBS s’est même vu menacée d’être mis sous arrestation s’il leur prenait l’étrange idée de filmer et de prendre des photos de la marée noire. La Garde côtière et BP travaillent à l’unisson dans ce travail édifiant de cacher la vérité à la population. Leur dernier accomplissement à être révélé est l’orchestration de la réponse suite à la fuite du geyser de pétrole qui impliquait de ne pas montrer au public les vidéos et les images qui démontraient une situation infiniment pire que ce qu’ils décrivaient devant les médias, dont une vidéo qui montrait un torrent de pétrole se déversant dans le golfe du Mexique.
Qu’à cela ne tienne, BP prévoit tout de même verser les dividendes de l’ordre de $10 milliards à ses actionnaires. Ce qui est frappant, c’est de se rendre compte à quel point l’histoire se répète, mais qu’on n’apprend toujours rien de nos erreurs du passé. En 1979, à peu près les mêmes acteurs étaient responsables de deux autres fuites de pétrole désastreuse, l’une sur les côtes de l’Alaska et l’autre au large du Mexique, Ixtoc, qui fut la plus grande catastrophe pétrolière jusqu’à aujourd’hui.
La-la land: L’OMS, le H1N1 et les compagnies pharmaceutiques
Un rapport conjoint sur le traitement de la grippe H1N1 a constaté que certains scientifiques qui ont conseillé aux gouvernements de stocker des vaccins et médicaments, avaient déjà été à la solde de grandes compagnies pharmaceutiques. Tandis que ceux qui avaient décidé de se servir de leur cerveaux, de faire leurs propres recherches et exercices de la pensée critique, le reste de la population les ridiculisait en les traitant de conspirationnistes. Pourtant, il s’avère aujourd’hui que ces recherches étaient fiables et légitimes:
Les scientifiques qui ont rédigé les directives essentielles de l’Organisation mondiale de la Santé pour conseiller les gouvernements à stocker des médicaments en prévoyance d’une pandémie de grippe, avaient dans le passé été payés par les compagnies pharmaceutiques qui allaient profiter de façon très lucrative de l’hystérie, selon un rapport publié aujourd’hui.
Une enquête menée par le British Medical Journal et le Bureau du journalisme d’enquête, […] montre que les recommandations de l’OMS publiées en 2004, ont été rédigées par trois scientifiques qui avaient déjà reçu un paiement pour d’autres travaux de Roche, qui fabrique le Tamiflu, et de GlaxoSmithKline (GSK), fabricant de Relenza. (Source)
Voici un autre dossier à lire dans la revue Protégez-vous de mai 2010. Un dossier québécois sur la collusion entre l’industrie pharmaceutique et le monde médical, sur les études bidons réalisées par des équipes de scientifiques financées par les compagnies elles mêmes, rédigées par des « écrivains fantômes » et cautionnées par des éminents scientifiques qui n’ont jamais participé aux études.
« Coïncidence troublante, 95 des 170 experts qui ont participé à l’édition la plus récente du DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l’Association américaine de psychiatrie, la « bible » des psychiatres en Amérique du Nord et en Europe, entretenaient des liens financiers avec l’industrie. »
« Il n’est donc pas étonnant, relève-t-il, que « certains nouveaux médicaments, notamment pour traiter l’hypertension et la schizophrénie, s’avèrent en fin de compte cliniquement moins efficaces que leurs prédécesseurs bien qu’ils soient vendus jusqu’à 10 fois plus cher. »
« Au total, les pharmas investissent plus de 60 000$ dans chacun des quelques 700 000 médecins étasuniens; au pays, ce montant serait de l’ordre de 20 000$. »
« Cela va du financement commercial des universités aux essais cliniques biaisés, des pseudo-publications scientifiques à l’abaissement régulier des seuils de facteurs de risque pour certaines maladies, de l’éducation continue des médecins aux visites incessantes des représentants pharmaceutiques, qui nous apportent des échantillons gratuits. Sans oublier le financement des congrès, les repas payés à l’hôpital ou au cabinet, les réunions commanditées et les soupers-conférences dans de grands restaurants. »
« Même le médecin le plus compétent n’est plus en mesure d’obtenir des informations neutres et objectives lui permettant de prescrire les produits les plus efficaces pour ses patients. » Marc-André Gagnon, Université McGill
« À l’arrivée, on finit donc par se retrouver avec une littérature biaisée ».
« Plusieurs études indiquent que les essais financés par l’industrie sont de trois à cinq fois plus susceptibles de fournir des résultats favorables que ceux qui sont réalisés avec des fonds indépendants. »
« Les abus sont si fréquents que la plupart des grandes pharmas doivent régulièrement répondre d’accusations de pratiques commerciales frauduleuses. En 2004, par exemple, Pfizer a accepté de payer 450 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites engagées à son encontre aux États-Unis. »
« De 2004 à 2009, Pfizer, Eli Lilly, Bristol-Myers Squibb et quatre autres compagnies ont ainsi déboursé plus de sept milliards en amendes et pénalités de toutes sortes. »
« Les pharmas débordent d’imagination. L’an dernier, à l’occasion d’un procès en Australie, on a découvert que pour faire mousser les ventes de son très controversé anti-inflammatoire Vioxx, Merck avait créé un faux journal médical, publié sous le label d’Elsevier, un éditeur scientifique réputé. »
Bienvenue à la-la land… le monde du n’importe quoi.
Dimanche dernier, des centaines d’activistes pro-Palestiniens ont quitté l’île de Chypre, en Turquie, pour se diriger vers Gaza et y apporter de l’aide humanitaire. La flottille, composée de six bateaux dont trois cargos et trois de passagers, transportaient quelques 700 personnes, incluant un lauréat du Prix Nobel de la paix – Mairead Corrigan Maguire, des législateurs européens, du personnel des Nations Unies, des militants des droits de l’homme et des milieux syndicaux, ainsi que des journalistes et un survivant âgé de l’Holocauste. S’y trouvait aussi du matériel tel que du ciment et autres matériaux de construction, des centaines de chaises roulantes électriques, des maisons préfabriquées, des purificateurs d’eau ainsi que des fournitures médicales et scolaires, choses qui sont toutes bannis par Israël d’entrer à Gaza. Cette flottille transportait au total environ 10 000 tonnes de ravitaillement et de matériel d’aide humanitaire. Huwaida Arraf, une des organisatrices, a déclaré qu’ils s’attendaient à atteindre Gaza aujourd’hui et que deux autres bateaux suivraient en deuxième vague bientôt.
La Flottille de la liberté (Free Gaza Flotilla), telle qu’elle fut nommée, avait aussi pour but d’attirer l’attention internationales sur le blocus imposé à la bande de Gaza par Israël depuis un peu plus de trois ans. C’est que les habitants de la bande Gaza vivent sous un état de siège médiéval où même les médicaments, les vêtements et le matériel scolaire sont interdit d’entrer par Israël. Donc en plus de sa mission humanitaire, la Flottille de la liberté a un rôle symbolique qui est simplement de mobiliser la conscience mondiale sur la sombre situation que la bande de Gaza subit depuis trop longtemps déjà. Ce bout de territoire renfermant 1,5 millions de Palestiniens est la plus grande prison de l’histoire de l’humanité. Il s’agit d’un camp de concentration pour tous ces gens qui y sont enfermés, plusieurs étant des réfugiés depuis 1948. Ils sont sujets à des bombardements aériens, à des attaques à l’aide d’armes de destruction massive, ils sont affamés et font face à de sévères pénuries d’eau potable, de pétrole, d’électricité et de matériel médical. Les taux de chômage y sont extrêmement élevés et la pauvreté sévère y sévit de façon généralisée.
Le fait que les bateaux portaient des drapeaux tels que ceux des États-Unis et de la Turquie, signifie qu’ils ne sont pas sous l’autorité d’Israël aussi longtemps qu’ils sont en eaux internationales. Israël n’a aucun droit légal d’émettre des ordres à cette flottille, ni de les aborder et de les saisir.
Lorsqu’une nation saisit les bateaux d’une autre nation et tue les passagers et l’équipage de ces bateaux en eaux internationales, cela constitue un acte de guerre. La Turquie est membre de l’OTAN; et celle-ci considère une attaque contre n’importe quelle nation membre comme étant une attaque sur l’OTAN en entier. Israël vient de commettre un acte de guerre contre l’OTAN. La Turquie ne devrait pas laisser cet acte de guerre passer sans réponse qu’elle considère avec justesse contre tous les principes internationaux. La crédibilité des Nations Unies est sur la ligne et s’ils ne sont pas en mesure de démontrer au reste de la planète qu’ils peuvent faire face à Israël et l’obliger à respecter la loi internationale, il serait mieux de cesser de gaspiller argent et temps, puis démanteler cette organisation mondiale.
Cet acte barbare a été condamné à travers le monde par la population autant que par divers pays européens tels que la Belgique, l’Irlande, l’Italie, l’Allemagne, la Norvège et la Suède. La réaction de la Turquie fut particulièrement cinglante, alors que le premier ministre Tayyip Erdogan a accusé Israël de « terrorisme d’État », tout en rappelant son ambassadeur et annulant des exercices militaires conjoint avec Israël. Cela est sans aucun doute le pire désastre de relation publique de l’État Hébreu depuis l’opération tristement célèbre et meurtrière de Plomb durci dans la bande de Gaza où Israël a commis de nombreux crimes de guerre.
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré hier qu’il regrettait les pertes de vie chez les activistes après que les commandos israéliens ont attaqué la flottille apportant de l’aide humanitaire à Gaza, mais que les troupes israéliennes ayant ouvert le feu étaient justifiés parce qu’ils se défendaient.
Cette flottille, finalement, est un symbole de la fatigue du monde face au barbarisme d’Israël. Cette dernière ferait mieux d’écouter, car la patience et la tolérance de la planète commence à s’effriter rapidement face à la brutalité inhumaine du régime sioniste.
Cette attaque était illégale et immorale, puisque les bateaux se trouvaient dans les eaux internationales et ne transportaient que des civils et de l’aide à Gaza. Le Canada doit se joindre aux États européens et immédiatement condamner l’attaque, et doit s’empresser d’aborder la question directement avec le premier ministre israélien Netanyahu.
Cliquez ici pour envoyer un courriel à Stephen Harper et aux autres dirigeants canadiens pour les inciter à agir immédiatement sur cette question.
Ploutocratie n. f. (gr. Ploutos, richesse, et kratos, pouvoir). Gouvernement où le pouvoir appartient aux classes riches.
Fascisme n. m. (it. Fascismo). Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé par Mussolini sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme. Doctrine et pratiques visant à établir un régime hiérarchisé et totalitaire.
A/H1N1, l’OMS & les compagnies pharmaceutiques
Absolument incroyable, mais parfaitement prévisible. Les compagnies pharmaceutiques ont manipulé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour abaisser sa définition d’une pandémie afin qu’ils puissent profiter financièrement de la propagation de la grippe porcine. La charge provient d’une audience d’enquête du Conseil d’Europe sur la manière dont la « pandémie » a été gérée et est, par ailleurs, fortement rejetée par l’OMS.
Les critères pour déclarer une pandémie d’influenza H1N1 ont été modifiés à la baisse tout juste quelques semaines avant que l’OMS annonce qu’il y avait une pandémie à l’échelle de la planète.
Les critiques soutiennent que cette décision a été le résultat de l’influence des compagnies pharmaceutiques, désespérées de rentabiliser les milliards de dollars qu’elles avaient investi dans la recherche et le développement de vaccins contre-pandémies après la peur de la grippe aviaire de 2006 et 2007.
La conséquence est que des millions de personnes ont été vaccinées contre une maladie bien bénigne; et cet argent aurait pu être utilisé pour traiter et aider des gens dans le besoin. Seulement qu’au Québec, cette fausse campagne contre le A/H1N1 nous aura coûté plus de 200 millions de dollars.
La grippe saisonnière tue annuellement entre 250 000 et 500 000 personnes, en moyenne. La grippe du A/H1N1 a tué jusqu’à date 14 000 personnes dans le monde. Pandémie? Mortelle?
Les gouvernements tentent maintenant de se débarrasser de leurs vaccins qu’ils avaient commandés durant la vague d’hystérie et certains sont mêmes à considérer de les donner!
Les corporations peuvent maintenant acheter les politiciens légalement aux États-Unis. Un jugement rendu par la Cour suprême des États-Unis autorise maintenant les corporations de financer autant qu’elles le désirent, sans aucune limite, les politiciens à Washington. On vient tout simplement légaliser l’achat de la politique par le secteur privé. Le contrôle du pays et de la politique passe ainsi à des compagnies privées. En d’autres mots, les compagnies viennent de recevoir le statut de « personne naturelle », comme nous possédons. Donc, une entité fictive, une corporation, qui est immortelle qui et peut posséder des moyens infiniment plus puissants que ceux d’un homme ou d’une femme en chair en os comme vous et moi, peuvent maintenant utiliser leurs moyens pour influencer et financer la politique des États-Unis.
C’est la fin des États-Unis. Et c’est le début du fascisme pur et simple. Mussolini définissait le fascisme exactement de cette façon: l’union, la fusion du gouvernement avec les corporations.
En réalité, ça fait des années que le secteur privé, le complexe militaro-industriel, le secteur bancaire et financier, contrôlent les États-Unis de facto. Maintenant, c’est officialisé, légalisé, directement dans notre visage.
Bienvenue dans cette nouvelle ère de la montée officielle du fascisme en puissance.
Pendant ce temps, à Guantanamo…
La Cour a décidé, encore aux États-Unis, que les détenus à Guantanamo ne sont pas des « personnes », sous la loi américaine.
Mais les corporations le sont!?!?!?!
Les passagers aériens n’ont « aucun droit » de refuser les scanners corporels en Angleterre
Les passagers voulant voyager par avion n’auront aucun droit de refuser les fouilles virtuelles par scanner corporel lorsque ces appareils seront introduits à l’aéroport de Heathrow la semaine prochaine, ont confirmé des ministres. L’option de subir une fouille corporelle à la main telle qu’offerte dans les aéroports américains ne sera pas disponible en Angleterre; ce qui constitue une brèche béante dans le droit à la vie privée sous l’Acte des Droits Humains.
Haïti et le racket de la protection occidentale et corporative
Pour chaque dollar des payeurs de taxes que le gouvernement américain a décidé de déployer pour aider Haïti, seulement environ 1 cent est pour Haïti. Pour chaque dollar d’aide humanitaire que les Américains dépensent, 40 cents vont à l’appareil militaire US, payer pour la sécurité, les recherches et les équipes de secours, incluant le navire hôpital de la Navy USNS Comfort. Un autre 36 cents va au financement de l’assistance d’urgence de la US AID. Uniquement 10 cents ont déjà été dépensés pour de la nourriture.
Il demeure que selon les informations disponibles, Haïti dispose de réserves de pétrole encore plus importantes que le Vénézuela, ainsi que de l’or et de l’iridium. Les compagnies minières attendaient un bon prétexte pour pouvoir mettre le pied sur l’île depuis quelques années déjà. Cela explique peut-être l’occupation/invasion de cette nation par les forces de l’ONU et des États-Unis. L’Union Européenne va aussi envoyer sa police à Port-au-Prince.
Les troupes des Nations Unies ont par ailleurs utilisé du poivre de Cayenne contre une foule d’Haïtiens affamés qui faisaient la queue pour recevoir de la nourriture dans le camps monté sur la place présidentielle. « Ils ne sont pas violents, seulement que désespérés. Ils ne veulent que manger » a déclaré Fernando Soares, un colonel de l’armée brésilienne. « Le problème est qu’il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde ».
Et voilà pour les opérations de relations publiques et de photos montrant l’armée US distribuant de la nourriture et du réconfort pour les gens désespérés. Cette occupation n’est qu’une main mise militaire sur Haïti ultimement pour le profit corporatif provenant des riches ressources en pétrole, or et autres minéraux.
Conclusion
Allons-nous, collectivement, avoir la sagesse et le courage de reconnaître la face de bête, maintenant qu’elle montre son visage sous différentes formes dans notre réalité; ou allons-nous ignorer les signes des temps comme l’ont fait les Allemands, les Italiens et le reste de la communauté internationales il y a quelques générations à peine, par indifférence et naïveté?