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L’arrivée de l’Hitler virtuel global

Nous avons eu 176 crises monétaires depuis que le dollar est devenu la monnaie de référence, la monnaie est donc le problème!

La solution consiste donc à créer de l’argent électronique, or, cette solution risque fort d’être la pire de toutes.

En effet, cette monnaie électronique dans les mains de quelques-uns concrétiserait la prise de pouvoir absolue, la dictature ultime si chère à Adolf Hitler. La monnaie électronique, Gilles Bonafi

Le House File : 171, Minnesota

House File : 171. Introduite par le républicain Kurt Daudt

La carte EBT du Minnesota  ELECTRONIC BENEFIT TRANSFER DEBIT CARD.

Projet de loi  ( House File : 171)

En   2011, Le Minnesota présenta un projet de carte de crédit pour combattre la pauvreté, en émettant une carte aux bénéficiaires de l’aide sociale.

Cette carte limite les achats à des biens essentiels. Elle ne peut servir de carte de débit pour retraits à un guichet automatique.

Le bénéficiaire serait donc contrôlé par cette carte qui n’inclut pas des frais de transports, de stationnement, et autres paiements pratiques – téléphone, achat en argent comptant, etc.

Le bénéficiaire n’a pas le droit d’avoir plus de 20$ en liquidité. En posséder davantage deviendrait un acte criminel.

De plus,  « Il est illégal d’utiliser cette carte pour acheter du tabac, des produits ou des boissons alcoolisées. »

Ce projet a évidemment été contesté. Mais l’idée n’en restera sûrement pas à ce stade. Elle pourrait même être étendue et « améliorée ».

Si le Minnesota ne vise que les gens sur l’assistance sociale, il est possible  que la « recette » puisse se   répande aux fins de contrôle des populations.

De la route à l’autoroute

Si la monnaie électronique a été d’une grande utilité dans nos échanges quotidiens – rapidité, facilité, etc.- elle a également été une ouverture pour certains à l’endettement. La « réalité » de l’avoir réel ayant perdu  son sens de par cette invisibilité de la richesse avérée  perçue à travers une carte, cet avoir « potentiel ».

Le pouvoir d’acheter n’étant pas toujours en accord avec la capacité véritable.

Ceci vaut pour l’individu qui souvent, par l’endettement finit par perdre  sa liberté. Il hypothèque son futur, devenant alors une marchandise pour les institutions rapaces dont le seul but est de gonfler leurs chiffres  pour  satisfaire des actionnaires.

Le procédé est depuis longtemps connu…

Pour l’État, l’argent électronique  peut  devenir un instrument de pouvoir et de malléabilité en matière de « manipulation ». La crise de 2008 et les manœuvres monétaires, qualifiées de systémique  ont  chamboulé,  par ce tripotage occulte  et malhonnête,  toute l’économie  mondiale.  La Grèce en subit sans doute les pire conséquences jusqu’à ce jour.  Il faut maintenant se questionner : jusqu’où ira ce contrôle d’une richesse « invisible » et cette déflagration des pays dits « riches »?

Pierre JC Allard, économiste, directeur général de l’Institut de Recherches et de Normalisation Économique et Scientifique (IRNES) impliqué dans le projet “Nouvelle société”, dans un des ses textes Faire sauter la banque (1) nous explique le danger de  l’arnaque :

Le paiement gracieux d’un intérêt par l’État à la Banque détermine le taux d’intérêt à tous les paliers de la structure et équivaut au détournement continuel, au rythme souhaité, de la plus-value du travail de la société vers les membres de l’alliance dominante.

L’exploitation des faibles par les forts existe depuis toujours, mais le procédé du « tout-a la-banque » ne fonctionne vraiment que depuis que l’industrialisation a permis de dégager des surplus significatifs au-delà du niveau de subsistance. On pouvait auparavant engranger les récoltes et thésauriser l’or, mais la monétarisation et le tout-à-la banque permettent le vrai capitalisme.

Aussi longtemps que la richesse a un support matériel, pourtant, la richesse est en péril. On peut cacher des billets de banques et autres symboles, mais ces biens demeurent appropriables par la violence, vulnérables à des “accidents”, guerres, catastrophes, etc. La solution finale, pour le capitalisme, a donc été l’identification récente de la richesse à un symbole totalement intangible et donc PARFAITEMENT contrôlable: l’argent électronique. L’argent électronique est invulnérable.

Il est invulnérable, parce qu’il ne repose sur rien d’autre qu’un consensus. Une note électronique à coté de votre nom, sur un ordinateur, peut faire de vous le maître du monde. C’est une décision libre, réversible, sans contrainte et arbitraire du Pouvoir, le « Pouvoir », dans cette acception, étant l’équipe qui assure le fonctionnement et la permanence du système : l’élément décisionnel de l’alliance dominante. Nouvelle Société. 

L’outil transmuté en menottes

La monnaie électronique, présentée d’abord comme un outil facilitant les tâches des échanges est en train de devenir un instrument de  POUVOIR TOTAL.L’État – dont nous avons perdu le contrôle par une façade de démocratie –  peut décider de cet outil unique, imposé comme seul moyen de d’échange.

L’Allemagne va dès le mois d’aout 2012 introduire des restrictions sur le paiement en espèces dans le but d’interdire l’argent dès cet été. En Italie, depuis le 4 décembre 2011, sous la pression de Mario Monti, il n’est plus possible de payer plus de 1000 euros en espèces. Rappelons que Monti est un des membres les plus influents du Bilderberg et un ancien conseiller de Goldman Sachs. Au mois de novembre 2011, il a été parachuté sénateur à vie puis premier ministre après l’éviction de Berlusconi. Cash Interdit

La monnaie électronique – parfaitement contrôlée par l’État et les banques – devient alors  un diktat version « futuriste ». Ce diktat est présenté sous couvert de protection par les pays dans leur combat  contre le crime ou  le terrorisme,  ou tout simplement – comme on l’a vu plus haut – une domination de l’individu par un savant montage du citoyen-marionnette victime d’une vision étrécie…Mais de bonne volonté…  Au Minnesota, le plan fut  présenté comme une lutte contre la pauvreté.

Nous pouvons  maintenant  constater, par le nombre effarant de projets de loi soumis par les « élus »,   chaque année les pays occidentaux, la déperdition lente mais insidieuse du pouvoir de décision de chaque citoyen ainsi que d’une perte progressive de sa liberté.

Dans les pays pauvres, les pauvres sont à exploiter. Dans les pays « riches », les pauvres d’esprit sont à exploiter.

Les billets de 1000$ canadiens

 

Le billet de 1000$ a été retiré de la circulation au Canada en l’an 2000. Ceci dans le but de lutter contre le blanchiment d’argent. Il « facilitait   la dissimulation importante à l’entrée et à la sortie du pays ».

Notons que dans les décennies précédentes, les personnes âgées – se méfiant des banques – se servaient de ces billets pour camoufler  leurs économies. Il y en avait pour 3.8$ milliards à l’époque en circulation. Ils n’étaient certainement pas que des billets servant au crime organisé.

Ils avaient raison de se méfier : ils reconnaissaient le tangible de ce bien obligatoirement reconnu par l’État. L’argent électronique a plutôt facilité la tâche des couches d’affaires corrompues qui transigent maintenant sous forme électronique leurs « affaires ».

1984, tome II  

« Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l’accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de la solidarité à un simple courant d’air.  » G.Orwell

On peut maintenant « ficher » les gens, donner plus de pouvoir aux policiers (totalitarisme déguisé),  maîtriser les foules et contrôler nos vies.  Tout ça s’est fait en douceur.  Comme ce fut le cas d’un certain sauveur qui mit le feu à l’Europe après un règne pieux dans les années 30.

La « mondialisation » permet maintenant de mettre le feu à une planète entière, de déplacer les richesses vers des cibles désignées,   d’acheter des terres partout, gruger les sols au nom de la richesse collective, fouiller les ordinateurs, manipuler les semences, donner plus de pouvoirs aux grandes entreprises ( ce qui tue les petites), et bientôt vous filmer par des drones,  etc.

Le mot « liberté » est devenu une sorte d’euphémisme que seules peuvent avaler les masses hypnotisées. Le greenwashing a multiplié ses servants par un bon lavage de cerveaux.

Vivre dans une galère à ramer pour la richesse collective déviée, et cela par un individualisme exacerbé, mais esclave.

C’est là la « réussite » du début de  ce 21e siècle.

Mais de qui?

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P.-S. Dans les négrières, mouraient beaucoup d’esclaves.  Le système de transactions d’alors en voyait un avantage : seuls les plus fortes survivaient. Maints d’entre eux se suicidaient. À l’échelle planétaire, le pourcentage des pertes humaines n’a pas de valeur réelle : la valeur marchande est maintenant mondialisée. L’humain est une sorte de  jeton de casino pour les grands joueurs de ce monde.

Un jeton…

Encore du virtuel…

Gaëtan Pelletier

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Imagine


Quand nous avons déménagé ici en forêt boréale à l’extreme nord du Lac St Jean, il y a …. quelques années maintenant (déjà ?), on se disait qu’on aurait la paix, dans la nature pour faire pousser une flopée de gamins et de chiens … Juste derriere notre terrain on a une rivière, une belle chûte d’eau , la forêt, le soleil du nord qui te cuit et te rougit, les roches ferreuses , la mousse, les loups, les ours, les orignaux, les couleurs, les senteurs, pas de voisineurs, pas d’inspecteurs, pas d’emmerdeurs.


Notre toute petite municipalité endettée a récemment vendu la chute d’eau à une compagnie qui va développer un barrage dont l’électricité va permettre d’alimenter une mine plus au nord… mine qui devrait fournir, bien évidement, du travail à la population locale maintenant qu’ils ont rasé / replanté / débroussaillé toute la forêt locale jusqu’au cercle artique pour la 3 ième fois en 40 ans, et que l’industrie du bois est en faillite et que les arbres sont sous l’attaque de la « tordeuse » vu qu’ils n’ont pas replanté en diversité mais juste mis aux 6 pieds du pin norvégien non adapté à notre place et donc plus enclin à attraper les maladies… bref , tout le monde est content, la municipalité va faire du bacon, les chômeurs vont miner, l’État subventionne à tour de bras pour remplir la boîte à vote aux prochaines élections, le journal local fait de beaux portraits de tout ce monde avec de belles dents blanches ben content, pis la nature, ben on s’en calisse, ça repoussera ben, pis on est tellement loin de tout , faut bouffer et payer les dettes, y a que les citadins pour brailler sur une chute dont tout le monde se calisse de toute façon , pis y en a d’autres des chutes de toute façon, back off le grano … ok.

Presque tous les matins quand je me réveille je me demande si je devrais écrire sur ce blog ou aller exploser ce foutu barrage.

Ceux qui sont au pouvoir ont réussi à rentrer dans la tête du monde de nous associer à eux, pour que nous fassions partie de ce ‘nous’ et devenions inséparables d’eux. De cette façon ils ne peuvent être mis en jeu, remis en cause ou renversés sans nous attaquer nous-mêmes. C’est le but ultime du nationalisme, de fusionner une nation entière dans un accord avec les dirigeants, de sorte qu’aucune action, et peu importe son obscénité, ne soit remise en question.

L’esclave ne peut arracher sa chaîne du mur de la démocratie, hey , c’est la majorité qui a décidé, majorité élue par le vote qui représente la preuve que tout va bien dans la bulle démocratique et qu’on a donc choisi , assume ton opinion bonhomme, t’as participé …. ils ont d’ailleurs piqué la pattern au chistianisme, pour quivous êtes né du péché parce qu’Adam et Eve ont désobéi à Dieu. C’est incroyable d’ailleurs à quel point on peut étirer une fiction. Bref, cette vie est une punition, vous devez souffrir. Cette misère, cette souffrance, cette anxiété, vous les avez créées vous-même, et tout ce que vous pouvez faire, c’est souffrir patiemment afin d’être récompensé dans une vie future. En politique c’est pareil. T’as voté ? souffre, et attends la prochaine élection.

Peut-être que c’est pour cette raison, quand j’accuse le gouvernement, le capitalisme, le complexe techno industriel , la culture dans son ensemble ou les croyances et autres dogmes religieux et les -ismes, beaucoup de gens se mettent sur la défensive, comme si j’avais insulté leur mère.


Nous sommes donc le problème selon eux. C’est nous les incompétants. On leur fournit notre production, notre argent, notre vie parfois, et nos gestionnaires sont en train de nous dire que nous sommes coupables et responsables. J’utilise du papier toilette donc je suis responsable de la déforestation. Je conduis une voiture donc je suis responsable du réchauffement global. Et peu importe si je n’ai pas créé les systèmes qui en sont la cause et que ce soit eux qui aient crée ces multiples chaos. Je n’ai pas créé l’exploitation forestière industrielle. Je n’ai pas créé l’économie pétrolière. La civilisation détruisait la planète depuis bien longtemps déjà avant que je naisse, et continuera – à moins que moi et d’autres, dont le monde naturel, stoppent tout ça – après ma mort.

Nous tuons la planète, je dis. Bien, non, pas moi, mais merci de me penser si puissant. Parce que je prends des douches chaudes, je suis responsable de l’assèchement des aquifères. Et bien, non. Plus de 90% de l’eau utilisée par les humains l’est par l’agriculture et l’industrie. Les 10% restants sont partagés entre les municipalités (qui ont des terrains de golf à entretenir et un systéme de distribution défaillant) et les humains réels. Nous détruisons 107000 hectares de forêt par jour, et bien, non, je ne détruis pas. C’est sûr, je consomme du bois et du papier, mais ce n’est pas moi qui ai fait ce système. Quand je coupe un arbre j’en replante deux, des feuillus si possible. Si nous avons des troupes en Afghanistan, c’est pour protéger notre démocratie … et bien non, je vois bien que c’est pour leur piquer leur pêtrole avec tout un agenda économique derriere, d’ailleurs moi j’ai rien contre les afghans, j’irai bien fumer une pipe avec l’ancien du village. Si nous devons payer de nouvelles taxes au carbone, c’est parce que je conduis un pick up 4×4. Et bien non, comment se fait il depuis le temps que les compagnies de bagnoles n’aient pas inventé un moteur moins polluant ? quand t’habites icitte, tu ne drives pas une trotinette pour sortir d’un rang de 12 km en bouette ou en slush … Mon poele à bois fait un trou dans l’ozone ? mais que fait l’armée Us en Irak et ailleurs qui produit 75% des gaz à effet de serre ? du tourisme haut de gamme ? Si le gouvernement n’a pas d’argent pour monter un meilleur systéme d’éducation pour nos enfants ou aider des personnes agées survivant dans la misére , c’est parce que nous ne sommes pas assez taxés, y a pu de fric dans les caisses … Et bien non, je file déjà 30% de ma paye alors qu’il est prouvé que les plus riches en payent moins que moi en gagnant 100 fois plus que moi .. où est la partage du fardeau fiscal ? comment vous gérez nos impôts gang de tarlas aux salaires faramineux ? si le gouvernement donne des milliards qui étaient introuvables auparavant pour les écoles mais que là ils les ont pour sauver des banques c’est parce qu’elles sont trop importantes pour les laisser faire faillite après avoir joué au loto de la bourse, et bien non, je dis qu’elles nous ont déjà plumé assez, qu’elles crévent sacrament…

En fait, quel que soit le sujet, ceux qui prétendent gouverner nous remettent la faute sur le dos et payer les conséquences tout simplement parce que c’est plus payant que de rêgler la cause. Ça me fait vraiement penser à une multitude mouches qui ne foutent rien à part tournoyer et te donner de la marde parce que ta bouse n’est pas assez grosse pour les nourrir …

Voici l’histoire réelle: Si je veux stopper la déforestation, je dois démanteler le système qui en est responsable.Point.

Plus nous laissons ceux au pouvoir nous convaincre qu’on peut nous blâmer pour nos actions, plus nous serons incapables de séparer ce que nous faisons de ce que nous sommes forcés de faire ou de ce que les dirigeants font en notre nom.

Je ne pense pas que la plupart d’entre nous, en dehors du monde réduit de la blogosphére, aient conscience de ce qui se passe réellement dans le monde. Et encore, on pourrait se demander ce que les « blogophages » font concrétement de l’info récoltée à part virer parano … La population lit les journaux, regarde la télévision, va à des causeries politiques ou religieuses, mais tout ce que cela leur fournit ce sont des explications superficielles. Comment rêgler les conséquences, jamais la cause. Ah Monsieur, qu’est ce qu’ils sont pourris les politiciens, mais à la prochaine élection, ça changera ! Mais si on peut aller au-delà de tout cela, en laissant de côté le superflu et en observant d’assez près, on voit à quel point l’humanité se détériore et dégénère. Travail, rythme de vie, éducation, nourriture, médicaments, pollution du corps et de l’esprit, technologies inutiles, zombie nation, atlantide bis, Pompei en attente, prenez vot billet , poussez pas derriere….

La dégénérescence survient quand on dépend totalement de l’extérieur, c’est-à-dire quand la matière – ce qui est matériel – est devenue le plus important.

Nous avons scindé la terre comme si elle nous appartenait – ton pays, le mien, ton drapeau, son drapeau, la religion d’ici et celle de l’autre, là-bas.
Le monde, la terre est divisée, en morceaux. Nous nous battons et nous disputons pour la possession, et les politiciens exultent de pouvoir maintenir cette division, sans jamais considérer le monde comme un tout. Ils n’ont pas l’esprit global sauf quand le fric rentre sous la bannière du commerce et des délocalisations. Jamais ils ne ressentent ni ne perçoivent l’immense potentiel de n’avoir pas de nationalité ni de division. Diviser pour rêgner est un des enseignements de Machiavel qu’ils ont bien retenu. Toi noir, moi blanc, toi chomeur moi payeur d’impôts, toi pédé moi hétéro, toi laid moi beau, toi « pov con » moi power.
Ils préférent ne pas se pencher sur la laideur de leur pouvoir, de leur position, de leur sentiment de supériorité, sur leur psychopathie. Ils sont comme vous et moi, mais ils occupent le siège du pouvoir avec toute la mesquinerie de leurs désirs et de leurs ambitions et les entorses à la morale qu’il a fallu faire pour enfin arriver au sommet. Ainsi, ils assurent la survivance d’un comportement « tribal » que l’homme a toujours eu à l’égard de l’existence. Australopithéques en chasse au mammouth ou ruée dans Wall-Mart un jour de soldes, même combat, sauf que l’Humain est maintenant devenu aussi obése qu’un mastodonte avec la merde qu’il ingurgite. Ils n’ont pas l’esprit libre de tout idéal ou idéologie, l’esprit qui dépasse les divisions entre les races, les cultures, et les religions que l’homme a inventées et soutenues pour perpetuer une élite au pouvoir et se replier dans la peur.

Les gouvernements seront nécessaires tant que l’homme ne sera pas sa propre lumière, tant qu’il ne mettra pas de l’ordre et de l’affection dans sa vie quotidienne, et qu’il ne portera pas un soin attentif à son travail, à ses observations, à son apprentissage. Il préfère être dirigé dans ses actes, comme il l’a été depuis toujours, par les anciens, les prêtres, les gourous, les économistes, les staticiens, les mathématiciens, les gratte-papiers et autres pousse crayons inutiles. Et il accepte les ordres de ceux-ci, leurs curieuses pratiques destructrices, comme s’ils étaient des dieux incarnés, comme s’ils connaissaient toutes les conséquences de cette vie si extraordinairement complexe.

Y a-t-il une différence entre ce qui arrive dans le monde extérieur et ce qui se passe à l’intérieur de nous ? Il y a, dans le monde, de la violence, une course en accéléré vers le précipice, une crise après l’autre, il y a des guerres, des divisions entre nationalités, des différences religieuses, raciales et communautaires, un ensemble de concepts systématisés se dressant contre un autre. Est-ce différent de ce qui se passe à l’intérieur de nous-mêmes ?
Nous voulons faire quelque chose dans le monde, avoir de meilleures institutions, de meilleurs gouvernements, etc., mais jamais nous n’admettons que nous avons créé ce monde tel qu’il est. Si nous ne changeons pas, il ne pourra changer.

Peut-on découvrir pourquoi on ne change pas ? Est-ce parce qu’on espère qu’il se trouvera quelqu’un d’autre pour mettre de l’ordre dans le monde et qu’on n’aura plus qu’à s’y glisser ? Pensez vous réellement qu’un politicien va soudainement surgir de ce systéme et en changer les paramêtres ? Qu’un nouveau jesus Christ ou une entité ou des Et vont soudainement débarquer et nous dire qu’il faut arrêter ? que 2012 va permettre de remettre les pendules à l’heure pendant que vous regardez les aiguilles de l’horloge en plein deni de la situation actuelle ? Est-ce parce que nous sommes indolents, psychologiquement paresseux, inefficaces ?

Nous sommes toujours des hôtes sur cette terre, avec l’austérité que cela implique. L’austérité est plus profonde que le renoncement des possessions ou une « simplicité volontaire » grand mantra des baby-boomers vieillissant du plateau et de sa culpabilité aux excés de jeunesse et de chemises fleuries à Woodstock qui les ont mené aux BMW et aux condos. Ce mot d’austérité a également été spolié par les religions… la mafia aime aussi l’austérité, surtout celle des caveaux de la banque du Vatican. Personne ne veut être austére, sauf ceux qui sont en bas de l’échelle sociale et qui la vivent sans pouvoir la nommer.

Pourtant, l’austérité n’avait pas de sens là-haut, dans la solitude de la Nature qui ne se comptabilise pas en ressources mais simplement en Être, en des multitudes de pierres, de petits animaux, de végétaux. Et dans le lointain, au-delà des collines, la grande mer des arbres brillait, étincelait des milles épines sous le gel et la rivière courait, courait, courait …..

Tiens, regardez ça et prenez un break du texte :

Ne restez pas assis sur le rivage à spéculer à propos de la rivière ; sautez dedans et suivez le courant de cette prise de conscience, et vous trouverez par vous-même à quel point sont extraordinairement limitées nos pensées, nos sentiments, et nos idées. Nos projections des dieux, sauveurs, maîtres – tout cela devient si évident, si puéril. La connaissance de soi est le début de la compréhension ; sans cette connaissance, les contradictions et les conflits existeront toujours. Et pour connaître le processus total de soi-même l’on n’a besoin d’aucun expert, d’aucune autorité. La soumission à l’autorité n’engendre que la crainte. Aucun expert, aucun spécialiste ne peuvent nous montrer comment comprendre le processus de notre moi. Chacun de nous doit s’étudier soi-même. Vous et moi pouvons mutuellement nous aider en en parlant, mais personne ne peut mettre au jour nos replis secrets, aucun spécialiste, aucun sage ne peuvent les explorer pour nous.

Là est la vraie Révolution selon ma perception.
Ce que vous êtes, le monde l’est.

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

Le monde est ce que vous êtes

« Tu dois être le changement que tu souhaites voir dans le monde. » Gandhi

Bon dimanche à tous. Il est écrit quelque part que les 12 jours précédants Noël sont la résonnance des 12 mois qui viennent de s’écouler dans l’année, cette déchirure dans le Temps permettant à chacun de faire un retour en arriere et contempler son action … Après quelques billets où j’ai tenté de calligraphier mon experience selon ma couleur, je vous propose un choix de palettes provenant d’autres peintres … on est, selon ma perception, sur une dernière ligne droite au niveau de notre société … on peut considérer ce point de vue sous l’angle catastrophique, ou telle une fourmi sachant que l’hiver arrive, se préparer en conséquence , matériellement et mentalement , chacun selon son harmonie de couleurs et sa saison … alors, qu’avez vous fait cette année ? Tout est notion de choix.Votre choix.

« Un point commun à tous les prétendus opposants au système les réunit dans leur incompétence, celui de l’incapacité d’analyser la situation, et de se servir d’outils justes et limpides. (..) On ne peut donc rien attendre de ce système, ni des partis politiques. Les quelques authentiques opposants au système de domination ne seront jamais élus, et n’obtiendront jamais suffisamment de couverture médiatique pour instruire la population. Nous le savons. Que reste-il donc ? Que faire face à la gravité d’une telle situation ?Il est temps de s’allier, de se réunir – non pas pour combattre un système imbattable – mais pour organiser une résistance active : celle de l’avenir, de la vie. Il est temps de se demander ce dont on a réellement besoin pour la vie, de organiser afin de ne pas avoir à subir la dictature à venir. « (J.Teil)

« …Les hommes sont des machines. Les machines doivent être aveugles et inconscientes, elles ne peuvent pas être autrement, et leurs actions doivent correspondre à leur nature. Tout arrive. Personne ne fait rien. ‘Progrès’, ‘civilisation’, au sens propre, n’apparaissent que par des efforts conscients. Ils ne peuvent pas apparaître d’actions mécaniques inconscientes. » (Gurdjieff – 1912)

« Lorsque nous voyons que presque toute notre existence n’est que répétition mécanique, nous quittons automatiquement ce schéma et rentrons dans l’observation. (Qui suis-je ? Jean Klein)

« En tant qu’individus, nous faisons l’expérience douloureuse d’un enfermement continuel. Le corps, les émotions et le mental semblent nous soumettre à leur dictat. Dans ces conditions, nous sommes comme des esclaves.L’être humain est prisonnier d’une perception de lui-même qu’il ne remet pas en question et quand, par hasard, il effleure sa véritable nature, la peur s’empare de lui et il retourne compulsivement à sa prison. Il est possible de mettre fin à cet enfermement par une détermination impérieuse à franchir le barrage de la peur et des symptômes psychologiques, physiques ou émotionnels qui se manifestent au seuil de la révélation de notre nature véritable. Cette détermination ne demande pas de qualité particulière, sinon cette grande inspiration à ne plus demeurer prisonnier.

Nous devons être « présents » et faire l’expérience sans détour de « ce qui est », à tout moment, quelle que soit la nature de « ce qui est ». Que nous vivions un malaise ou une satisfaction, nous accompagnons, sans manipulation, sans fuite et sans entretenir non plus, ce qui se manifeste.Cette attitude va immanquablement éveiller la peur qui, dans un premier temps, nous conduira certainement à reproduire nos schémas de fuite. Nous préférons la prison à ce qui commence à se révéler. Mais cette ferme inspiration à ne plus être prisonnier amènera sa récompense.

(Thierry Vissac)

« Il n’est pas besoin d’opter pour un nouveau mode de vie qui, inéluctablement, deviendrait un système comme tout autre. Lorsque l’attention est bipolaire, on observe au début le soi-disant monde extérieur mais l’accent est mis sur les mouvements intérieurs. Ensuite, ces mouvements, les sympathies et antipathies, deviennent eux-même objet de l’exploration. De cette manière nous devenons plus intimes avec nous-mêmes, plus conscients de la façon dont nous fonctionnons d’instant en instant dans la vie de tous les jours. (Jean Klein)

« La première chose est de réaliser que le problème du monde est le problème de l’individu ; c’est votre problème et mon problème, et le processus du monde n’est pas séparé du processus de l’individu. Ils sont un phénomène commun, et donc ce que vous faites, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, est beaucoup plus important que d’introduire une loi ou d’appartenir à un parti ou un groupe particulier de personnes.

C’est la première vérité dont il faut prendre conscience, cela est évident. Une révolution dans le monde est essentielle, mais la révolution selon un modèle particulier d’action n’est pas une révolution. Une révolution ne peut avoir lieu que lorsque vous, l’individu, vous comprenez vous-même et de ce fait, créez un nouveau processus d’action. Certes, nous avons besoin d’une révolution parce que tout part en pièces – les structures sociales se désagrègent, il ya toujours et encore plus de guerres.Nous sommes au bord d’un précipice, et, bien entendu, il doit y avoir une sorte de transformation, car nous ne pouvons pas continuer comme nous sommes.
La gauche offre une sorte de révolution, et la droite propose une modification de la gauche.
Mais ces genres de révolutions ne sont pas des révolutions ; elles ne permettent pas de résoudre le problème, parce que l’entité de l’homme est beaucoup trop complexe pour être comprise par le biais d’une simple formule. Et comme une révolution constante est nécessaire, elle ne peut commencer que par vous, avec votre compréhension de vous-même. C’est un fait, c’est la vérité, et vous ne pouvez pas l’éviter, quelle qu’en soit votre angle d’approche.

Après avoir vu la vérité de cela, vous devez établir l’intention d’étudier l’ensemble du processus de vous-même parce que, ce que vous êtes, le monde l’est : Si votre esprit est bureaucratique, vous allez créer un monde bureaucratique, un monde stupide, un monde de la paperasserie ; si vous êtes avide, envieux, borné, nationaliste, vous allez créer un monde dans lequel il y a le nationalisme, qui détruit les êtres humains, une structure sociale fondée sur la cupidité, la division, la propriété, et ainsi de suite.

Alors, ce que vous êtes, le monde l’est, et sans votre transformation, il ne peut y avoir aucune transformation du monde.

Mais, s’étudier soi-même exige un soin extraordinaire, une flexibilité extraordinairement rapide, et un esprit alourdi par le désir d’un résultat ne peut jamais suivre le mouvement rapide de la pensée.
Ainsi donc, la première difficulté est de voir la vérité que c’est l’individu le responsable, que c’est vous le responsable de l’ensemble du désordre, et lorsque vous verrez votre responsabilité, l’autre difficulté sera d’établir l’intention d’observer, et donc de provoquer un changement radical en vous-même.
Nous comparons et jugeons parce que nous sommes conditionnés à tout regarder dans notre vie, avec condamnation, comparaison ou justification ; jamais à regarder les choses telles qu’elles sont, sans rien de tout ceci. Alors, vous constaterez que la vie devient très simple : il suffit d’observer.

(Œuvres collectées, Krishnamurti)

Pour faire face à soi-même de façon scientifique nous devons accepter les faits tels qu’ils sont, sans accord, désaccord ou conclusions. Ce n’est pas une acceptation mentale, d’idées, mais une acceptation totalement pratique, fonctionnelle. Cela demande simplement de la vigilance.( Jean Klein)

Cette attitude nouvelle et naturelle qui consiste à s’ouvrir à « ce qui est » à tout instant n’est pas une nouvelle manipulation de l’ego spirituel. Ce n’est pas une autre de ces actions entreprise dans l’espoir d’atteindre quelque niveau « plus élevé » ou quelques états « plus agréables ». Si nous demandons à nous ouvrir de cette façon, nous ne faisons que perpétuer la névrose du coureur spirituel. Si nous nous ouvrons sans attente à ce qui est, une clarté nouvelle va rapidement se révéler. Une clarté simple, sans feu d’artifice mais qui porte en elle la réponse à nos attentes véritables. Nous libérons une énergie et une clarté bridée par nos instincts de protection. Ce nouveau regard sur la vie quotidienne est le sens profond de l’enseignement. Nous sommes enseignés naturellement, sans cesse et de manière lumineuse par toute chose.

Etre ouvert à cet instant, et au suivant, au suivant, sans lassitude, sans attente, sans anticipation, est l’éveil spirituel. (T.Vissac)

En pratiquant cette impeccabilité dans chacun des actes de sa vie quotidienne, le chercheur de vérité reçoit des aides impersonnelles, qui émanent du vivant. Un peu ce que les chrétiens appellent la grâce divine, mais sans dieu. Pour sortir du contexte religieux qui est inapproprié, disons que les aides reçues par le guerrier impeccable s’apparentent à ce que le psychanalyste Carl Jung appelle des synchronicités. Juan Matus les désigne sous le nom de pouvoir personnel. L’impeccabilité, pour le chercheur, c’est la condition de toute interprétation du voir, hors conditionnement, hors croyance, hors conclusion pré-fournie par d’autres ce qui devient l’Initiation, à un autre système cognitif. Par système cognitif, je me référe à la définition courante de la cognition : « les processus qui permettent d’appréhender la vie quotidienne, processus qui incluent mémoire, expérience, perception, ainsi que la maîtrise de toute forme de syntaxe ». .. non, vous n’êtes pas en dehors de la matrice, mais vous venez de mettre un pied hors ses illusions avec un rayon d’action élargi ..

Est ce que vous vous rendez compte à quel point, individuellement, vous avez déjà un pouvoir de changement ?

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Politique et culs bénis

« Le Prince », écrit en 1532, est un fantastique condensé des pratiques politiques du temps de Nicolas Machiavel… ce qui ne manque pas de piquant lorsqu’on s’aperçoit que nos hommes politiques appliquent encore et toujours ces mêmes principes….

Dés le départ du livre, le prince a bel et bien pris le pouvoir et doit faire en sorte que désormais, les mesures qu’il appliquera lui permettent de le conserver. Se posent alors un certain nombre de questions, très concrètes, liées à la morale et à l’action politiques, notamment dans leurs relations à la fortune et au gré des événements. De quelles qualités le prince doit-il faire preuve pour que son peuple le craigne et le respecte tout le temps de son règne ?

Machiavel nous apprend que « la religion est bonne seulement si elle soutient l’Etat ou une « hiérarchie », ou bien sert des fins hiérarchiques. En utilisant la religion, on peut ajouter des « sanctions divines » à des instructions auxquelles les gens n’auraient autrement eu aucune raison d’obéir. Nous pouvons donc voir que n’importe quelle forme de « hiérarchie » prend sa force dans le contrôle des autres : Le chef doit SEMBLER être religieux, même s’il ne croit pas ni ne pratique aucune religion. »On pourrait effectivement relier ce concept au campagne de marketing des candidats politiques quand ils ciblent certains groupes religieux d’électeurs …. mais ça m’a fait penser également au livre de Jeremy Scahill « Blackwater : l’ascension de l’armée privée la plus puissante du monde » (Actes Sud Collection). » où il décrit bien un autre prince : Erik Prince, fondateur de Blackwater , à l’origine de crimes de guerre, corruption, assassinats de témoins, proxénétisme, tortures, déportations, c’est un chrétien conservateur âgé de 40 ans, converti au catholicisme romain, cet ancien commando des Marines voue un culte aux croisades, au point de s’être inspiré des Templiers et de leurs signes de reconnaissance pour communiquer avec certains de ses frères d’armes. Probablement membre de l’Ordre de Malte. Probablement jésuite. Ce milliardaire, fils d’une famille influente de Républicains, prétend ne pas « être guidé par l’argent » et admet tout au plus avoir le « cœur d’un guerrier ». C’est un proche de Garry Bauer, l’un des membres du « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC – fameux pour sa prédiction du 9 sept 2001), ainsi que de Rumsfeld ou Cheney.

On notera au passage les liens étroits entre Mr Prince et la famille Bush ( membres entre autre de la Fellowship Christian Foundation, subventionnée par Prince et appelée communément La Famille -dont Barack Obama, les Clinton et Bono du groupe U2 font également partie- ) et les Chevaliers de Malte, organisation du Vatican, « hommes de fer et de foi » selon leurs propres termes …

Car en plus des histoires de mercenaires arborant des insignes de croisés pendant leurs combats, et se nommant les « derniers croisés de l’Empire » , on retrouvera au milieu de ce labyrinth politico-religieux Alvin « Buzzy » Krongard, ex-numéro 3 de la CIA, et surtout Cofer Black, directeur de la Cia en contre-terrorisme en 2001, actuellement vice président de Blackwater. Il est celui qui a été à l’origine des enlévements de terroristes à l’étranger et gardés au secret dans les prisons de la CIA à Malte.. Il est vrai qu’il ne cache pas son adhésion, lui non plus, aux Chevaliers de Malte… A remarquer, l’Ordre militaire de Malte est reconnu par L’ONU et dispose donc de passeport/valise diplomatiques etc etc bien qu’il ne représente aucun territoire ni pays .

Le parlement européen a d’ailleurs publié un document par le reporter Giovanni Claudio Fava qui confirme les connections entre Blackwater et Malte, ce qui devrait m’éviter de voir ce billet tomber sous le couperet conspirationniste.

Revenons à notre Machiavel qui écrit : « A voir et écouter [le Prince], il devrait sembler toute foi, intégrité, humanité et religion… car les hommes jugent généralement plus avec les yeux qu’avec la tête, car tout le monde peut voir mais peu ont besoin de ressentir… Laissez donc un prince viser la conquête et le maintien de l’Etat, et les moyens seront toujours jugés honorables et seront loués de tous, car l’homme commun se fait toujours prendre par les apparences. « 

J’imagine que c’est ce qu’avait en tête Pie XI lorsqu’il honora Mussolini en le consacrant membre de l’Ordre papal de l’Éperon d’or. Dans un de ces discours, il a dit la phrase suivant : « C’est précisément la fonction de la justice sociale d’imposer aux membres de la communauté tout ce qui est nécessaire au bien commun. ».

On notera que le pape actuel, ancien boss de la Congrégation pour la doctrine de la foi ( Ex Inquisition) a pris immédiatement comme bras droit Luis Ladaria Ferrer, ( Opus Dei aussi appelé La Compagnie de Jésus , noyau dur politique chapeautant entre autre les Jésuites et les Chevaliers de Malte).

« «Hommes noirs, d’où sortez-vous ? Nous sortons des dessous de la terre, moitié renards, moitié loups. Notre règle est le mystère. Nous sommes les fils de Loyola » chantent les Jésuites en choeur …
Quatre siècles et demi après la mort de son fondateur Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus tient toujours une place fondamentale dans l’Église et dans l’entourage des papes. Elle est présente sur tous les fronts – l’essor du christianisme en Chine, la mondialisation, la révolution Internet, les biotechnologies et les interrogations éthiques qui l’accompagnent, l’environnement, le face-à-face avec l’islam – et on retrouve son influence derriere la politique actuelle globale … on pourrait également s’étaler sur leur influence historique dans d’autres religions, avec par exemple l’histoire sur les jésuites ayant déboulé au Tibet, le Père Antonio d’Andrade entre autre y étant reçu en 1624 dans des lamaseries comme étudiants en théologie, et où ils rédigèrent des dictionnaires et des traités en tibétain après quelques années. Les universitaires occidentaux rédigent actuellement leurs thèses à partir d’authentiques traités de Bouddhisme Tibétain écrits par … des jésuites … à noter également comment la hierarchie autour du Dalaï Lama est structurée excatement de la même façon que la Compagnie de Jesus, Himmler également recréera la structure militaire identique aux jésuites .. si un jour je veux m’amuser à structurer le pouvoir obscur style à la Da Vinci Code, je ferai un billet là dessus …à chacun de creuser à son rythme le terrier du gros lion noir jusqu’à Cybéle et le  mont Palatin….

« Hey Sarközy de Nagy-Bocsa, t’as l’air à bien aimer Malte ? »

« L’amour est tenu par une chaîne d’obligations qui, vu que les hommes sont égoïstes, est brisée chaque fois que cela sert leur but ; mais la peur est maintenue par la crainte d’une punition qui ne faillit jamais. » [Extrait du livre : Le Prince]
Nous voyons donc que la « peur » ou la « culpabilité » seront prédominants dans les outils du pouvoir , même si cela est exprimé subtilement. Si la religion ne maintient pas la culpabilité du péché originel et la peur de l’enfer, le deuxième cercle du conditionnement sera renforcé par les lois, l’éducation et la morale de l’époque. Le 3 ième cercle sera la force.

« Le pouvoir et l’autorité peuvent être obtenus le plus facilement là où les gens croient que l’obéissance est moralement appropriée. Machiavel enseignait que l’autorité est préférable à la coercition ( dictionnaire : action de contraindre) , car la coercition est une méthode terriblement inefficace pour contraindre à l’obéissance. Cela requiert des ressources énormes de « tenir un pistolet » sur la tête des masses. Et à la fin, le pouvoir brut n’est pas adéquat pour garder une population entière dans le droit chemin par l’utilisation de la force.Ainsi donc, un prince astucieux exploiterait le pouvoir des émotions et gérerait les passions plutôt que de guider les hommes par la raison. Le prince doit faire usage des passions humaines de l’amour, de la haine, de la peur, du désir de gloire et de pouvoir, et même de l’ennui. »

Ce passage m’a rappelé le « Tittytainment » :

Le mot tittytainment fut utilisé en 1995 par l’idéologue néolibéral Zbigniew Brzezinski, membre de la commission trilatérale et ex-conseiller du Président des États-Unis Jimmy Carter, pendant la conclusion du premier « State Of The World Forum », dans l’Hôtel Fairmont de la ville de San Francisco. L’objectif de la rencontre était de déterminer l’état du monde, de suggérer des objectifs et des objectifs désirables et proposer des principes d’activité pour les atteindre, et d’établir des politiques globales pour obtenir sa mise en œuvre. Les chefs réunis à San Francisco (Mikhaïl Gorbatchev, George Bush, Margaret Thatcher, Vaclav Havel, Bill Gates, Ted Turner, etc..) sont arrivés à la conclusion que l’arrivée de la dénommée Société 20:80 est inévitable, celle dans laquelle le travail de 20% de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète. 80% de la population restante ainsi s’avérera superflu, ne disposera pas de travail ni d’occasions d’aucun type et nourrira une frustration croissante.
Hans-Peter Martin, Harald Schumann, dans leur livre Le piège de la mondialisation Ed. Solin Actes Sud, écrivent page 12 :
« L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».
Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.

Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré. 

Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on a dessiné au Fairmont »
Je dis ça en passant, mais Zbigniew Brzezinski est prof à la Jesuit Georgetown University, a eu une éducation jésuite et est également membre décoré de l’ordre de Malte .

Selon ma perception, aujourd’hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre. Certains d’entre nous sont prêts à tout au nom de Dieu, du profit, du pouvoir ou pour conserver leur mode de vie aussi inadapté que gaspilleur, même si cela conduit à la fin du monde.
A l’opposé, d’autres cherchent avec sincérité des solutions valables aux problèmes humains, sociaux, économiques et politiques de notre planète. Ces derniers incarnent une conscience supérieure de ce qu’est la Vie.

A mesure qu’un nombre de plus en plus grand d’entre nous intégrera cette conscience, nous nous rapprocherons de la masse critique. Voilà l’essentiel. C’est une condition que l’humanité peut maîtriser. Pour cela, nous devons nous rassembler et choisir d’évoluer consciemment, dans la cocréation, vers un nouveau monde.

Au niveau individuel, c’est la prise de conscience qui est la clé. Au niveau collectif, c’est notre nombre. Entre les deux, la masse critique est la solution.

(Extrait du 100 ième singe source)

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Je sais où vous vivez, ce que vous mangez et quand vous allez vous coucher

Apprendre, telle est la fonction de l’esprit. Cela ne signifie pas, à mes yeux, cultiver simplement la mémoire ou accumuler des connaissances ; apprendre est la capacité de penser clairement, sainement et sans illusion, c’est se fonder sur des faits et non sur des croyances et des idéologies. On n’apprend rien, lorsque la pensée se fonde sur des conclusions.

Ceux qui commencent l’élimination coercitive de la dissidence se trouvent bientôt à exterminer des dissidents. L’unification obligatoire de l’opinion ne réalise qu’une unanimité du cimetière.(Lincoln) 

Le DOD ( US Department of Defense ) a élaboré un programme de réalité alternative, parallèle à la planète Terre, avec des milliards de personne simulées qui tiennent compte de chaque homme, femme et enfant de ce côté de la réalité.
Appelé Simulation Sentient World (SWS), il sera un «miroir de synthèse du monde réel avec un calibrage automatique en continu à l’égard de l’information actuelle du monde réel», selon le document de réflexion du projet.
« SWS nous offre un environnement pour faire des Opérations basées sur la psychologie ( PSYOP) , afin que les militaires puissent développer et tester différentes projections d’action pour anticiper et même retourner le comportement de leurs adversaires ou de groupes neutres et de partenaires. SWS est également une réplique des institutions financières, des usines, des différents types de médias, et même du magasin du coin. En appliquant nos théories en économie, en psychologie humaine, nos développeurs croient qu’ils peuvent prédire comment les individus et les foules peuvent réagir à différents stress de société. Nous pouvons afficher les futurs résultats de sondage, même locaux, distribution de production en environnement urbain, et le niveau d’organisation ( ou de désorganisation) d’économies locales, ce qui peut aider en cas d’arrestations de civils. Nous pouvons simuler l’arrêt de la distribution d’eau potable et ses conséquences, un coup militaire, nous vous dirons ce qui va arriver après. L’idée est de générer des réalités futures alternatives basées sur une interaction de multiples données » dira Alok Chaturvedi, co-auteur du SWS concept. Chaturdevi a dit que son projet a été bien reçu par le Us Department of Homeland Security et le Darpa . Actuellement les 62 nations simulées ont un ratio de 100 pour 1 dans leur simulation de population, mais afin de prouver sa théorie Chaturdevi a réussi un ratio de 1 pour 1 dans certaines régions Us pour démontrer par exemple le potentiel de sa simulation pour le recrutement de la Us Army.  »
Source 

« Le logiciel qui génère la simulation des gens virtuelles va remplir des communautés existantes et réelles et attribue à chaque personne des caractéristiques comme l’âge, le niveau de scolarité et la profession selon des statistiques locales tirées du recensement national le plus récent. En conformité avec les données, certains individus sont regroupés en familles, tandis que d’autres vivent seuls.
Chaque ménage synthétique est atribuée à une adresse réelle, basée sur des informations d’utilisation des terres de Navteq, une entreprise de cartographie numérique. En utilisant les données à partir d’un répertoire des entreprises, chaque employé est adapté à un travail spécifique à une distance raisonnable du domicile de la personne. De même, les écoles réelles, supermarchés et centres commerciaux identifiés par base de données Navteq sont également liés aux ménages en fonction de leur proximité de la maison. Quand un américain artificiel va faire l’épicerie, l’algorithme de simulation attribue des probabilités qu’il ou elle se rendra à un magasin plutôt qu’un autre, ajoutant même un élément d’imprévisibilité dans l’horaire quotidien d’une personne. Les chercheurs s’attendent à être capable de prédire les mouvements des 300 millions de citoyens américains »
Source

L’exercice a déjà été démontré plusieurs fois, à beaucoup plus petite échelle: exemple, en 2009, un journal français , Le Tigre reconstitue la vie (quotidienne, professionnelle, amoureuse aussi) d’un internaute lambda à partir des informations qu’il publie sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Flickr mais aussi des « traces » qu’il a pu laisser, sans vraiment le vouloir, dans des articles de la presse papier mis en ligne. J’avais sursauté puissamment à l’époque, vu que leur reconstitution suivait un Marc L. avant de souffler en me rendant compte que ce n’était pas moi.

L’augmentation vertigineuse de données personnelles publiées par les internautes sur les réseaux sociaux est un fait dont on peut s’inquiéter, se lamenter ou se réjouir mais qu’on ne peut pas occulter. Et le fait que le gouvernement américain ait des parts dans ces réseaux, accédant aux données n’est pas très réjouissant, pas besoin d’être parano pour voir la dérive … Si les usagers se montrent de plus en plus soucieux des risques de contrôle, de détournement et d’exploitation commerciale des données personnelles qu’ils laissent sur Internet, ils – et ce sont pourtant souvent les mêmes – se révèlent de plus en plus impudiques dans leurs pratiques d’exposition de soi, notamment sur les sites de réseaux sociaux et les blogs.
Alors si je veux simuler un Mr/Mme X pour le/la rentrer dans mon SWS, où irais je ?
Niveau matériel et quotidien : voir son rapport d’impôts, son dossier médical, son dossier de conducteur, son profil bancaire et ses comptes, facile de connaître le détail de ses achats par carte de crédit en ligne ou dans la réalité, ses passifs et ses actifs monétaires, ses transferts bancaires, le suivre en temps réel sur son GPS cellulaire, ou son GPS de sa bagnole, même voir sa maison avec Google Street…
Niveau profil psychologique : je peux commencer par Facebook, voir ses amis,Twitter, Myspace, le retrouver sur Mes copains d’avant, voir ses photos sur Flickr, lire ses Emails, parcourir ses commentaires sur des forums ou des blogs . Je peux écouter ses conversations téléphoniques, connaitre ses recherches sur Internet, savoir quelle sexualité le branche à travers ses visionnements porno …vous saviez que les serveurs sont obligés de garder toutes les traces de votre surfing pendant au moins un an right ? 

Oui, Google vous fournit des résultats de recherche, mais leur compagnie est une compagnie publicitaire… oui Amazon vous envoie vos livres commandés, mais similairement, ils ne sont pas une librairie en ligne..ces compagnies sont des collecteurs d’informations qu’ils revendent à des compagnies de marketing … en tant qu’utilisateurs, vous avez peut être certains droits, mais en tant que produit, quels droits avez vous sur vos données ?

Vous pensez que je capote ? pourtant le tout est déjà légal, en place et publiquement utilisé , on n’en est plus au stade de crier à Big Brother Orwellien, on est dedans, ça y est … je ne m’amuserai pas à vous détailler les sommes allouées à la surveillance, que ce soit en France, Canada, Us et surtout Angleterre, ni les milliers de caméras, les programmes de reconnaissance faciale, les banques de données accumulées par différents moyens par ces gouvernements , ni toutes technologies « légales » ou non déployées pour « notre sécurité » , les blogs et les forums en sont pleins, je vous laisse le soin de mieux creuser la question. Le fait est qu’actuellement, automatiquement, toutes ces données sont en temps réelle envoyées sur votre Moi dans une simulation virtuelle … si on a besoin de soudainement se pencher sur votre cas, il suffit d’activer votre nom, voir votre avatar, et de tout savoir sur votre vie, votre profil psychologique et où vous êtes en temps réel … on saura même si vous avez avalé vos médicaments prescrits …

Si vous pensez que tout va bien parce que « vous n’avez rien à cacher », félicitations, retournez au pâturage, le conditionnement est complété dans votre cas .. notez svp que si vous et moi et un autre ne savons pas comment nous rencontrer, nous créons les conditions qui donnent naissance à la guerre et aux autres leviers utilisés par les gouvernants. C’est pourquoi le problème du monde est votre problème. Le monde et vous ne sont pas deux choses différentes. Le monde, c’est vous. Tel vous êtes, tel est le monde. Vous ne pouvez sauver le monde, qui est vous-même, qu’en comprenant les relations de votre vie quotidienne, et non au moyen de croyances qui se nomment religions, de la gauche ou de la droite, ou de toute réforme, aussi importante soit-elle. L’espoir ne repose ni sur l’expert, ni sur l’idéologie, ni sur un nouveau chef. C’est sur vous qu’il repose. Merci. Maintenant, retournez dormir.

Qu’est-ce que cela signifie de vivre dans un monde où le comportement d’une population entière peut être cartographié avec précision, de minute en minute? Un monde où Procter & Gamble sait exactement quel genre de dentifrice j’utilise (et quand je vais en manquer), mais aussi un monde où les planificateurs du gouvernement et les politiciens sont abonnés aux flux de données de datamining d’experts qui conçoivent des programmes manipulation de masse ? Un monde où toute nouvelle sociale, politique ou religieuse peut être injecté dans la culture comme un nouveau moule qu’on renouvelle au gré des humeurs d’une population qu’on observe et manipule dans un univers virtuel et dont on connait d’avance les réactions ?

En fait, ma question est, où est la différence entre un monde virtuel où vous existez en tant qu’avatar et celui où vous pensez exister réellement ?
Les deux sont identiques, vu que l’un colle toutes les infos de l’autre en temps réel … vos émotions ? Elles ne sont qu’un signal électrique, une réaction souvent manipulée par des événements extérieurs à vous mêmes …. pensez vous être seul au monde quand vous braillez devant votre show Tv ou un drame passé en boucle sur les chaînes de votre hypno-vision ? Pensez vous être le seul à être en colère devant les conditions de vie et d’austérité qui pleuvent sur les populations ? J’ai déjà écrit que « oui, lire l’actualité hors du filtre télévisuel permet d’avoir des nouvelles du monde plus réalistes que TVA/CNN, et oui, le récit des meurtres est plus vivant, la longueur de votre chaîne semble plus mesurable. Mais est elle enfin défaite ? » vous vous dîtes que vous êtes au dessus du vaste troupeau de moutons, conditionné au MacDo et au cellulaire et se tapant sur la gueule au nom de soi-disant concepts démocratiques pour sauver un quignon de pain rassis tombé de la table des zélites qui s’empiffrent ouvertement, vous, vous êtes informés right ? Félicitations.
Qu’est ce qui vous définit ? Votre existence légale, vos émotions, vos connaissances, votre savoir, votre statut légal ou professionnel, qu’est ce qui fait que vous pouvez vous différencier de votre double virtuel ?
Si vous lisez ce billet, vous faites déjà partie de la minorité qui cherche à s’informer ….Alors oui, vous vous informez, vous lisez quotidiennement des blogs, éventuellement vous vous impliquez et même écrivez des billets qui dénoncent le système, mais fondamentalement, attendez vous que la solution vienne encore de l’extérieur ? Attendez vous un mouvement de masse pour enfin bouger ? Faites vous encore confiance aux gouvernements pour éviter un dérapage ? Vraiment ? Faites vous encore confiance aux jeux politiques en pensant que voter/manifester/pétionner réglera le problème ? se pourrait il que les gens se contentent de focuser sur comment changer une conséquence négative du systéme au lieu de changer carrément la cause qui fait que le système agit de façon aussi négative ?
Alors certains préfèrent une longueur de chaîne connue que d’essayer un inconnu qui peut les rendre libre … à partir de ce moment là on trouvera toutes sortes de justificatifs au non-changement … mon point de vue est que tant qu’il subsiste une autorité extérieure, qu’elle soit religieuse, éducative, gouvernementale, familiale, qui dicte notre comportement, on restera avec la chaîne … tant qu’à l’intérieur de nous il subsiste des données qui ne viennent pas de notre propre point de vue, affranchi des conditionnements qu’on se fait rentrer dans le citron, on restera avec la chaîne..
Tant qu’on pense pouvoir changer le système en utilisant les outils données par le systéme, on restera avec notre chaîne … pas besoin de grande études spirituelles pour voir ça objectivement, c’est L’Histoire elle même qui nous le montre …
Si ceux qui sont au pouvoir ou qui se le passe et repasse à travers des élections/révolutions voulaient le bonheur de l’humanité, ça ferait longtemps que ça irait mieux sur Terre …
Ne restez pas assis sur le rivage à spéculer à propos de la rivière ; sautez dedans et suivez le courant de cette prise de conscience, et vous trouverez par vous-même à quel point sont extraordinairement limitées nos pensées, nos sentiments, et nos idées. Nos projections des dieux, sauveurs, maîtres – tout cela devient si évident, si puéril. La connaissance de soi est le début de la compréhension ; sans cette connaissance, les contradictions et les conflits existeront toujours. Et pour connaître le processus total de soi-même l’on n’a besoin d’aucun expert, d’aucune autorité. La soumission à l’autorité n’engendre que la crainte. Aucun expert, aucun spécialiste ne peuvent nous montrer comment comprendre le processus de notre moi. Chacun de nous doit s’étudier soi-même. Vous et moi pouvons mutuellement nous aider en en parlant, mais personne ne peut mettre au jour nos replis secrets, aucun spécialiste, aucun sage ne peuvent les explorer pour nous.
Vous avez sans doute remarqué à quel point les idéalistes politiques / religieux / philosophiques sont arrogants. Les leaders politiques qui obtiennent certains résultats, qui réussissent de grandes réformes – n’avez-vous pas remarqué comme ils sont imbus d’eux-mêmes et se rengorgent en parlant de leurs idéaux et de leurs réussites ? Ils sont au plus haut de leur propre estime. Lisez quelques discours politiques, observez certains de ceux qui se disent réformateurs, et vous verrez que dans le processus même de réforme ils cultivent leur ego ; leurs réformes, si étendues qu’elles soient, restent donc limitées au cadre de la prison, elles sont donc destructrices et en définitive apportent à l’homme un surcroît de souffrances et de conflits.
Si vous percevez lucidement toutes ces structures sociales, ces schémas collectifs que nous appelons la civilisation – si vous pouvez comprendre tout cela et vous en dégager, abattre les murs de la société qui est la vôtre et vous en arracher, que vous soyez , musulman ou chrétien, de gauche ou de droite, vous vous apercevrez alors qu’il naît en vous une confiance qui n’est pas polluée par ce sentiment d’arrogance. C’est la confiance de l’innocence. Elle est comme la confiance d’un enfant qui est si totalement innocent qu’il est prêt à tout essayer. C’est une confiance innocente qui fera éclore une nouvelle civilisation .
Fin de transmission

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

Les bons vieux classiques

« Nous ne cherchons pas le pouvoir en vue de nos propres fins, mais pour le bien de la majorité tel que nous le définissons.

Les hommes, ces créatures frêles et lâches, ne peuvent endurer la liberté ni faire face à la vérité. Ils doivent être dirigés par ceux qui sont plus forts qu’eux. L’espèce humaine a le choix entre la liberté et le bonheur, or le bonheur vaut mieux.Le bien des autres ne nous intéresse pas, nous ne recherchons que le pouvoir, le pur pouvoir. Les nazis et les communistes se rapprochent beaucoup de nous par leurs méthodes, mais ils n’eurent jamais le courage de reconnaître leurs propres motifs. Ils prétendaient s’être emparés du pouvoir pour une période limitée ; passé le point critique, il y aurait un paradis où les hommes seraient libres et égaux. Nous ne sommes pas ainsi, nous savons que jamais personne ne s’empare du pouvoir avec l’intention d’y renoncer. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le pouvoir.L’esclavage c’est la liberté. Seul, libre, l’être humain est toujours vaincu. Mais s’il renonce à son identité, s’il se soumet entièrement et totalement, il se fond dans le pouvoir collectif, il est alors tout-puissant et immortel.Ce pouvoir est aussi le pouvoir sur d’autres êtres humains, sur les corps mais surtout sur les esprits.

Le pouvoir sur la matière n’est pas important, notre maîtrise de la matière est déjà absolue. Ce qui importe c’est de commander à l’esprit. La réalité est à l’intérieur du crâne… Le réel pouvoir, le pouvoir pour lequel nous devons lutter jour et nuit, est le pouvoir non sur les choses, mais sur les hommes. Comment assure-t-on le pouvoir sur un autre ? En le faisant souffrir. L’obéissance ne suffit pas. Comment, s’il ne souffre pas, peut-on être certain qu’il obéit, non à sa volonté, mais à la nôtre ?
Le pouvoir est d’infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l’esprit humain en morceaux que l’on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l’on a choisies. Commencez-vous à voir quel sorte de monde nous créons ? Un monde de crainte, de trahison, de tourment. Un monde d’écraseurs et d’écrasés, un monde qui au fur et à mesure qu’il s’affinera deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. Notre civilisation est fondée sur la haine ; il n’y aura pas d’autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l’humiliation. Nous détruirons tout le reste.Nous avons coupé les liens entre l’enfant et les parents, entre l’homme et l’homme, entre l’homme et la femme. Mais plus tard, il n’y aura ni femme ni ami. Les enfants seront à leur naissance enlevés aux mères, comme on enlève leurs oeufs aux poules. La procréation sera une formalité annuelle, comme le renouvellement de la carte d’alimentation. Il n’y aura plus de loyauté que pour le pouvoir. Tous les plaisirs de l’émulation seront détruits remplacés par l’ivresse toujours croissante du pouvoir, qui s’affinera de plus en plus. Il y aura à chaque instant, le frisson de la victoire, la sensation de piétiner un ennemi impuissant… Autant qu’un monde de triomphe ce sera un monde de terreur… Nous commanderons à la vie à tous ses niveaux.Vous imaginez qu’il y a quelque chose qui s’appelle la nature humaine qui sera outragée par ce que nous faisons et se retournera contre nous. Mais nous créons la nature humaine. L’homme est infiniment malléable.

Tel est le monde que nous préparons. Un monde où les victoires succèderont aux victoires et les triomphes aux triomphes, un monde d’éternelle pression, toujours renouvelée, sur la fibre de la puissance. Vous commencez à réaliser ce que sera ce monde. À la fin vous ferez plus que le comprendre, vous l’accepterez, vous l’accueillerez avec joie, vous en demanderez votre part en idolâtrant vos propres bourreaux. »

Extrait de 1984 de G.Orwell

Un poisson rouge vit dans un bocal au fond de l'océan. Il y est depuis si longtemps qu'il est très habitué à son bocal, il en connaît les limites, les contours, il sait que l'eau dont il a besoin est contenue à l'intérieur. En dehors du bocal, il ne sait pas. Il y pense parfois, et oublie bien vite. Un jour, il apprend que le bocal va inévitablement se briser et qu'il devra abandonner cette existence délimitée par le périmètre du bocal. On lui dit que cela s'appelle "mourir". Son destin, après la fin du bocal, lui est tout à fait inconnu. Il a très peur.


Y a-t-il de l'eau dans l'océan hors de son bocal ? Il craint bien que non. Va t-il survivre à la destruction du bocal ? Il est persuadé que non. Et surtout, il est très attaché à ses mouvements dans le bocal, à la vue qu'il a depuis le bocal et qu'il n'échangerait pour rien au monde contre autre chose, contre un inconnu, malgré les souffrances que lui cause souvent l'enfermement dans le bocal.

Il n'existe dans sa mémoire rien de comparable à l'univers de son bocal. Il ne veut rien d'autre.
Quand le bocal vient à se briser, le poisson est rendu à l'océan, il réalise que l'eau est présente hors du bocal, que l'espace y est infini et que son attachement au bocal ne venait que de l'oubli de la nature de l'océan dont il provient, à l'origine.

 

Quand le bocal se brise, rien ne se passe. L'eau retourne à l'eau, l'univers réduit du poisson rouge subit une expansion soudaine. Il est libre.

Fin de transmission
Marc Lafontan

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Fatigué de votre conte de fée ? Alors, on danse ?

J’étais parti pour vous faire tout un billet, ma tartine hebdomadaire sur les conditionnements, sur comment vos réactions nourrissent le systéme que vous n’aimez pas, bref de chercher l’art de vous répéter les mêmes mots dans une harmonie différente… je veux dire, à un moment donné tout est dit… soit t’allumes et tu bouges, soit t’as fait ton trou, tes choix, tes angoisses, et ton acceptation de ta longueur de chaîne…Puis chuis tombé sur cet excellent texte, un autre cri, une autre colombe qui s’envole devant le soleil levant, un autre moment où on s’arrête et où on peut décider ..dîtes vous bien que France, Québec, Us, même merde …le systéme ne connait plus les frontières, elles sont juste bonnes pour nous, pas pour eux …

Après les stages à rallonge et les formations non rémunérées, après le service civique obligatoire et la réforme des retraites, l’Angleterre fait mieux que la France pour offrir un autre futur à nos enfants : l’esclavagisme. Il n’y a malheureusement pas d’autre terme envisageable, car le fait d’obliger des gens à travailler sans négocier ni même recevoir de salaire correspond à sa définition.

Bien loin de pouvoir retrouver du travail à ceux qui l’ont perdu, les gouvernements d’aujourd’hui ne cherchent plus désormais à cacher l’affreuse réalité qu’ils ont créé, mais tout simplement à en tirer partie. Comment ? Et bien en imposant aux misérables victimes du système qu’ils sont en train de démolir un chantage encore plus abject que les « avancées » déjà scandaleuses concernant les droits et les devoirs du citoyen. Car c’est bien d’un chantage qu’il s’agit : la possibilité de faire travailler des gens sans emploi à toutes sortes de tâches dont personne ne veut contre de maigres allocations revient à leur mettre le couteau sous la gorge : c’est « tu marches ou tu crèves ».(…)

Disposer d’une main d’oeuvre servile et nombreuse, corvéable à merci, maintenue dans des cadres comportementaux définis dès le plus jeune âge, affamée, pistée, conditionnée, voilà tout ce qu’il reste à nos dirigeants pour conserver l’illusion de leurs certitudes. La dictature et l’esclavage, pour éviter d’avoir à remettre en question tous leurs méfaits, tous leurs mensonges, et ceux de tous leurs prédécesseurs avant eux.
Source
Alors, vous lisez tous les jours des articles dans la blogosphére, vous avez visiblement une idée de l’étendue de votre servitude, qu’allez vous faire ? Vous vous rendez compte quand même que le systéme ne va pas s’améliorer hein ? L’argent, l’eau, la nourriture, votre environnement de travail, le stress, la peur, la politique, les retombées économiques, tout ça ne va pas s’améliorer et changer d’un coup de baguette , demain ne verra pas soudainement une libération de votre condition, quels que soient le nombre d’articles lus et de commentaires laissés sur des blogs …pourquoi ceux qui nous gouvernent feraient ils un changement d’ailleurs ?

Seriez vous le 100 ième à joindre le groupe et à faire enfin basculer ce rouage d’une machine dont on a tous reconnu et arpenté l’horreur ? Le systéme s’en fout qu’on soit jeune ou vieux, blanc ou noir ou jaune ou bleu, de gauche ou de droite , friqué ou pauvre, il va continuer d’extraire, il n’y a que nous, coincés dans nos petites divisions, qui remarquons ces différences..eux jouent sur le fait qu’elles nous arrêtent, bêtement …

Est ce que vous vous rendez compte à quel point, individuellement, vous avez déjà un pouvoir de changement ? je ne parle pas ici de révolution sanglante , carnassière et revancharde , mais de gestes individuels, concrets, quotidiens, appliqués à plus grande échelle par tout du monde simplement réuni par la compréhension du non-changement actuel qui nous est imposé…

Alors, prêt à appliquer votre pouvoir ? Bien… alors, on danse ?

N’oubliez pas :
Qui connaît l’autre et se connaît lui- même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril.
Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite.
Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles.
[ Sun Tzu, l’Art de la Guerre ]

Fin de transmission
Marc Lafontan

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C’est la fête ici , venez faire un tour !

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Zorg : La vie, que vous servez si noblement, vient de la destruction, du désordre et du chaos. Prenez ce verre vide. Il est là, paisible, serein et ennuyeux. Mais s’il est…
[fait tomber le verre de la table]
Zorg : détruit
[des robots nettoyeurs se déplacent pour ramasser le verre brisé ]
Zorg : Regardez toutes ces petites choses. Si occupées maintenant. Remarquez comment chacune est utile. Quel ballet charmant s’ensuit, plein de formes et de couleurs. Maintenant, pensez à tous ces gens qui les ont créés. Techniciens, ingénieurs, des centaines de personnes qui seront capables de nourrir leurs enfants ce soir afin que ces enfants puissent grandir grands et forts et avoir des enfants minuscules à eux, et ainsi de suite. Ainsi, s’ajoutant à la grande chaîne… de la vie.
[le bureau prépare un verre d’eau et une coupe de fruits]
Zorg : Voyez-vous, Père, en créant une petite destruction, j’encourage en réalité la vie. En réalité, vous et moi sommes dans le même business. Santé. »(Dialogues du film Le 5ième élément)

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On sait qu’un individu normal et sain, s’il ne veut pas être hypnotisé, peut facilement résister aux efforts de l’hypnotiseur. C’est pourquoi, les hypnotiseurs professionnels cherchent à créer d’abord une «atmosphère». Il semble évident que pour certains, qui aiment se faite nommer élites/gouvernements/corporations/religions/whatever, la vie se résume à une lutte de volonté, de créer différents scénarios et atmosphères, qui réduisent la conscience obéissante à l’esclavage, par son propre libre-arbitre. Les différents paliers retransmettent une injonction d’obéir, précisément telle que celle émise sans explication valable pour quiconque se penche sur la finalité .

Le seul but est d’inciter le sujet à accepter l’ordre, le véritable contenu de l’ordre étant largement hors sujet, un peu comme le sergent au service militaire qui te gueule dessus parce que tes dessous de semelles ne sont pas cirées .. Aucune importance si la cause de la gueulante est ridicule, le but est juste de te casser… Et « cassés » nous le sommes depuis pas mal de temps… Posséder une légion de serviteurs (on appelle ça des électeurs ou consommateurs ) de cette manière est un véritable mode d’alimentation pour le système, une sorte de « pyramide de la chaîne alimentaire. » L’échec à obtenir l’obéissance induit différentes techniques, souvent la culpabilisation, et si ça ne marche pas, la punition.

Le systéme utilise de multiples leviers pour assurer cette obéissance dans son terrain de jeu, La Cage… la religion a abattu une bonne part dans la culpabilisation permanente de celui qui cherche… « Un oeil sévère m’observe en permanence. Je suis jugé. Le jugement et la douleur sont mes compagnons depuis si longtemps. Le remord me ronge, même inconsciemment. Je crois parfois souffrir d’autres maux et la confusion de mon mal le rend encore plus insidieux. Les paroles spirituelles n’ont fait qu’ajouter à ma douleur, l’oeil est encore plus sévère, la crainte de la sanction de Dieu s’est ajoutée à celle des hommes. Je crois que si je ne fais pas ce qu’il faut, je devrai revenir pour un tour, ou rôtir en enfer. Mon coeur pleure à l’intérieur, presque en permanence. Il aimerait pouvoir pleurer ouvertement, mais l’oeil sévère me regarde et l’étau se resserre un peu plus. Je demande l’amour mais je ne le vois nulle part, si bien que je suis devenu incapable de le laisser passer en moi… coupable je suis par décret divin, coupable par ma naissance au mauvais endroit, coupable par ma peau, coupable d’aller voir ailleurs si je peux vivre« ( La Bible du mouton selon Le Boucher Suprême, verset 69 de l’apôtre Mirza).

Regardant l’histoire « de notre civilisation », la religion semble avoir été déjà existante beaucoup plus longtemps que « la science ». Et encore nous voyons que la religion a échoué. Malgré ses enseignements les gens sont toujours constamment à la guerre l’un avec l’autre. Les gens ne sont pas devenus meilleurs.. on décrit la vision de la vérité de notre condition – la condition de notre réalité en général – comme « la terreur de la situation. » … Personnellement, j’appelle ça la grande « Déception »…

C’est épouvantable parce que, quand vous LA VOYEZ vraiment, vous comprenez combien grand est l’échec de la religion aux versions diverses de Dieu à répondre aux demandes éternelles de l’homme devant sa destinée, et combien grand est l’échec de la politique/économie à répondre aux demandes de l’homme à juste avoir une occupation valorisante et confortable, et combien grand est l’échec de la science à nous fournir des avantages réels technologiques dénués de danger … au lieu de ça, nous avons un vaste troupeau de moutons, conditionné au MacDo et au cellulaire et se tapant sur la gueule au nom de soi-disant concepts démocratiques pour sauver un quignon de pain rassis tombé de la table des zélites qui s’empiffrent ouvertement… alors on regarde par dessus l’épaule, on se dit que grâce à la science , ben on est mieux que Grand Papa dans sa chaumière avec son cheval et sa charette, ou que le serf du Moyen âge qui n’avait pas ses antibios ou que le petit noir au gros ventre qui n’a pas son four micro-onde… mais comment ont ils pu vivre sans cela ? on regarde notre Tv, notre Blackberry, notre bagnole et on hausse les épaules….moi, cynique ? you bet …la durée de vie des cyniques est plus longue que celles des aveugles dans l’échelle fuckée de l’australopithèque du 21ième…

La science, qui est venue plus tard et a explosé dans le dernier millénaire, a échoué aussi. Elle a porté l’humanité au bord de l’autodestruction, coincée dans sa compartimentalisation du savoir et son refus de théories contredisant son savoir académique. Voir les différents débats qui agitent cette poussièreuse acadamie du savoir .. Les avances dans les sciences mathématiques, physiques et informatiques ont provoqué le stade actuel de « la théorie des jeux appliquée », où « les guerres » sont appelées « les jeux » et « gagner le jeu » est de tuer autant de personnes que possible avec aussi peu de coût que possible. La guerre est la projection spectaculaire et sanglante de notre vie quotidienne. C’est un précipité de nos vies de tous les jours. Et sans une transformation de nous-mêmes il y aura forcément toujours des antagonismes nationaux et raciaux, de puériles querelles idéologiques, une multiplication de soldats, les saluts aux drapeaux et les brutalités sans nombre qui concourent à créer le meurtre organisé.

L’éducation dans le monde entier a fait faillite, elle a produit des destructions et des misères de plus en plus grandes, et surtout des générations incapables de raisonner ou croiser des infos pour en faire leur vérité propre , individus raisonnant sous la pression du groupe et découvrant leur individualisme dans la consommation au lieu du savoir …

Je me demande si vous avez jamais considéré comment il est étrange que les structures éducatives et formant le caractère de notre culture nous exposent, mais une seule fois dans nos vies aux idées de Socrate, Platon, Euclide, Aristote, Hérodote, Augustine, Machiavel, Shakespeare, Descartes, Rousseau, Newton, Racine, Darwin, Kant, Kierkegaard, Tolstoï, Schopenhauer, Goethe, Freud, Marx, Einstein et des douzaines d’autres du même rang, mais nous exposent annuellement, mensuellement, par semaine et même quotidiennement aux idées de personnes comme Jésus, Moïse, Muhammad et Bouddha.

Pourquoi est-ce, pensez-vous, que nous avons besoin trimestriellement de cours sur la charité, tandis que l’on présume qu’un cours unique sur les lois de thermodynamique est supposé durer pour nous toute une vie ?

Pourquoi la signification de Noël est jugée si difficile à comprendre que nous devons en entendre une douzaine d’explications, pas une fois dans une vie, mais chaque année, année après année après année ?

Peut-être même plus essentiel, pourquoi le pieux (qui sait déjà chaque mot de n’importe quel texte qu’il trouve saint) a besoin de le répéter semaine après semaine après semaine et même jour après jour après jour ?

Quiconque familier avec 1984 de George Orwell est déjà conscient de l’idée que contrôler une définition populaire des mots, contrôler les significations que ces mots évoquent dans les esprits du grand public, et contrôler à quel rythme on matraque ces mots, est inséparable de la réalisation du contrôle de la pensée réelle de la populace.

Un examen proche de la question manifeste une déformation et une perversion de significations des mots dans la conscience publique. Cela est accompli en changeant, avec le temps, les mêmes définitions de mots clefs dans nos esprits et dans les dictionnaires vers lesquels nous nous tournons quand nous cherchons à clarifier et à résoudre les termes qui semblent ambigus ou « fermés » quand nous les entendons utilisés par des experts, ou quand nous les lisons dans les médias corporatifs.. le mot « terroriste », « démocratie », sont les premiers exemples qui me viennent à l’esprit …

Et oui, nous sommes les témoins attentifs de l’échec de la civilisation, nous bloggons, nous nous enflammons, nous manifestons, nous ensanglantons les rues de notre sang parfois … « Ordo ab chao « …mais au profit de qui ? Ou de quoi ? (pour ceux qui ont déjà entamé la démarche).

La corruption de notre civilisation est évidente, entière et profonde. Sans une véritable révolution intérieure, l’humanité sera toujours divisée entre les profiteurs et leurs victimes consentantes, dans un pathétique simulacre de civilisation. La course au profit a produit une société plus inhumaine que jamais derrière un masque civilisé. Quoi qu’on en dise, nous n’avons jamais mis fin à la barbarie.

Pour découvrir la vérité, il est d’abord nécessaire d’être libéré des conflits habituels qui ont lieu à la fois dans l’individu et entre lui et le monde extérieur. Lorsque nous ne sommes plus en état de conflit intérieurement, nous ne le sommes plus extérieurement. C’est le conflit intérieur qui, projeté à l’extérieur, devient mondial. La guerre est la projection spectaculaire et sanglante de notre vie quotidienne. C’est un précipité de nos vies de tous les jours. Et sans une transformation de nous-mêmes il y en aura forcément toujours .. Y a t il un géne spécifique aux manipulateurs et aux manipulés ?

Le monde continue en l’état parce que nous préférons espérer. Mais nous devrons un jour aller plus loin que l’espoir si nous voulons lui donner une substance. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la guerre que nous entretenons dans le secret de nos pensées tout en déplorant l’état du monde, ses antagonismes nationaux et raciaux, ses puériles querelles idéologiques, ses multiplications de soldats, ses saluts aux drapeaux, ses différences de couleur de peaux ou de sexe, et les brutalités sans nombre qui concourent à créer le meurtre organisé à petite et grande échelle.

Cette civilisation barbare qui a décoré ses erreurs, ses manquements et ses mensonges des atours de la vertu doit être reconstruite depuis ses fondations. C’est, évidemment, un choix difficile parce que nous sommes attachés à nos ruines. Mais la vision de la souffrance du monde devrait suffire à soutenir notre décision. C’est le cas pour certains d’entre nous, qui n’ont pas d’intérêts personnels à préserver dans l’enfer du monde…

C’est l’humanité qui est malade, pas juste un tyran ici ou là, dans un pays ou un autre. Qui a eu le courage d’observer, jusque dans sa propre maison, jusque dans son âme, nos compromissions et leurs tragiques conséquences. Car nous sommes amorphes, vides de tout courage, repliés sur nos petits acquis que nous tentons de sauver de l’effondrement, en attendant la mort sans doute. Nous sommes les soldats de la folie, répétant les litanies des tordus qui nous tiennent par la peur, répétant les règles qui nous ont été inculquées afin que rien ne change. Chacun porte en lui l’espoir de la paix et chacun perpétue la guerre en même temps, et chacun a choisi d’oublier qu’il peut être un guerrier qui se redresse et regarde consciement ce qui se passe, libre de toutes ses peurs …

Attendez vous que le groupe humain soudainement se réveille pour participer à la marche au changement ?Je lisais récemment un article sur les expériences de Asch en 1955 qui ont montré que « l’individu aspire profondément à adhérer à l’opinion du groupe, tenue pour le critère de la normalité, fût-elle délirante : plus d’un tiers des sujets étudiés renonçaient à leur propre perception pour adopter celui de leur entourage qui prétendait que le segment de 10 cm à gauche était égal à celui de 20 cm à droite. Les deux tiers qui maintenaient leur point de vue contre le groupe, n’en étaient pas moins rongés par le doute : ils ne pensaient pas pouvoir avoir raison seuls contre l’apparent pluralisme de sources que représentait le groupe. » La libération ne viendra pas du groupe, pas tant que chaque individu du groupe ne se soit lui même affranchi …

Pour l’instant, la population lâche un moment son hypno-vision à plasma et jette un œil désabusé sur l’absurdité dramatique de son existence personnelle et s’écrie sur tous les blogs et autres médias : « Mais bon sang, personne ne va faire quelque chose ? », comme si ceux qui avaient le pouvoir d’agir étaient quelque part, comme s’ils existaient tout simplement. Non, désolé, y a personne au numéro demandé, bienvenue dans le monde de la grande Déception, veuillez prendre votre numéro vers le cycle sans fin, n’oubliez pas votre sucette, gracieuseté de votre suzerain.

Y a-t-il vraiment un espoir? Et s’il y en a un, où donc ? Peut être en vous, tout simplement ?

Peut-être est-il temps tout simplement d’essayer quelque chose de nouveau , en chevauchant un fil ténu, entre l’inexorable folie historique des hommes et leur impénétrable sagesse constamment manipulée.

Il y a deux théories principales sur l’avenir – celui d’un avenir prédestiné et celui d’un avenir libre. La théorie de prédestination affirme que chaque événement futur est le résultat d’événements passés et si nous connaissons tout le passé alors nous pourrions connaître tout l’avenir. L’idée d’un avenir libre est basée sur des « probabilités » quantiques. L’avenir est soit seulement partiellement déterminé, soit indéterminé à cause des interactions diverses possibles à n’importe quel point donné. Cette idée « de libre arbitre » dit que des actes de volonté tout à fait délibérés peuvent provoquer un changement subséquent des événements. Ceux qui supportent la prédestination disent que des actions soi-disant « volontaires » ne le sont pas, en fait, mais sont plutôt les résultats des causes incomplètement comprises qui les ont faits des actes impérieux – bref, rien n’est accidentel.

Donc, d’une part nous avons « la prédestination froide » advienne que pourra, rien ne peut être changé – d’autre part nous avons une réalité qui est seulement un point sur une sorte d’aiguille nommée le présent, entouré de tous les côtés par le Golfe de Non-existence – un monde qui naît et meurt à chaque moment.

Je pense personnellement qu’à chaque moment donné tout l’avenir du monde est prédestiné et existant, mais il est prédestiné conditionnellement, c’est-à-dire, il doit y avoir un avenir ou un autre conformément à la direction des événements du moment donné, si aucun nouveau facteur n’entre. Et un nouveau facteur peut entrer seulement du côté de la conscience et de la volonté.La vôtre, la mienne, libre de tous conditionnement et capable d’appliquer une intention parce que comprenant les causes et les effets.

Dans le passé, ce qui est derrière nous, se trouve non seulement dans ce qui était, mais aussi dans ce qui pourrait avoir été. De la même manière, dans l’avenir se trouve non seulement ce qui sera mais aussi ce qui peut être. Non, ma réflexion ne vient pas du New âge et de sa pensée positive béate et surtout immobile.

J’aimerais que le prochain sursaut soit celui qui nous extirpe de la barbarie. N’êtes-vous pas comme moi ? Ne sentez-vous pas qu’à cette évocation, quelque chose se réveille qui mobilise notre conscience au point de faire la lumière afin que nous ne soyons plus les esclaves de nos ombres et les bourreaux de nos semblables ?

Est-ce encore trop tôt ? Est-ce si utopique d’être délivré des conditionnements de notre nature et de pouvoir sortir de la Cage ?

Où sommes-nous assez nombreux dans cet esprit pour que le rêve devienne réalité ? Quel vent guidera votre bateau ?

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Classé dans Actualité, Marc Lafontan

Welcome to la-la land

Cliquez sur l’image pour agrandir.  Image Flickr de: Martin Beek

Par François Marginean

« Le monde à l’envers » dépeint la vie dans un village typique. Ce tableau de Pieter Brueghel est une illustration de la folie des hommes. Vous trouverez une note sur quelques-uns des près de 100 proverbes connus qui sont représentés dans ce travail complexe. Certains ne se traduisent pas parfaitement, mais on peut avoir une idée de ce qui se passe. Il semble que très peu de choses ont changé en quatre cents ans.

Bienvenue dans le la-la land. Un monde à l’envers où l’état d’esprit déconnecté de la réalité est la norme. Un état d’esprit caractérisé par des attentes irréalistes ou un manque de sérieux; un lieu réputé pour son activité frivole. Frivole: qui est superficiel et s’attache à des choses futiles. Futile: langage soutenu qui n’a pas beaucoup de valeur ou d’intérêt. Dans le la-la land, on y mène des guerres humanitaires, on attaque des convois d’aide humanitaire, les victimes sont des agresseurs et les agresseurs se transforment en victimes. Dans ce monde fantastique, on donne des Prix Nobel de la Paix à des criminels de guerre, des médailles à des massacreurs et les psychopathes gèrent le monde. Ce qui est toxique devient un remède et bon pour la santé. On y distribue des vaccins inutiles et dangereux à une population cobaye contre des pandémies inexistantes, mais il est interdit de se servir de la pharmacie de la nature.

Les mots. Ils servent non plus à communiquer et à informer, mais plutôt à manipuler la perception de la réalité et finir par créer des réalités virtuelles, un monde mental déconnecté de la réalité dans lequel sont engluées les masses. Pour ce qui est des quelques malheureux penseurs indépendants, activistes pour la paix et dissidents politiques qui demeurent, ils sont accusés d’être des ennemis d’État, terroristes, extrémistes politiques, fous, théoriciens du complot et de menace à l’ordre établi. Certains sont passés maitres dans la manipulation des mots et de la perception de la réalité. Ils sont les Rois du la-la land, les Pharisiens des temps modernes moyenâgeux. Le règne de la loi est à deux vitesses optionnelles où certains sont au-dessus d’elle et d’autres sont en-dessous.

Israël se défend contre la flottille du terrorisme en route vers Gaza: massacre humanitaire et acte de paix en eaux internationales

Dans ce monde merveilleux et irréel, un pays neutre comme le Canada, sous la gouverne de Stephen Harper, se métamorphose en « pauvre caniche de l’État sioniste d’Israël » et souligne la venue du premier ministre israélien en visite au Canada dans la foulée d’une autre tuerie d’Israël envers des militants d’une flottille de la liberté apportant de l’aide humanitaire à des citoyens emprisonnés dans un camp de concentration des temps modernes, la Bande de Gaza. Des personnes comme Stéphane Gendron s’en étonne peut-être, mais c’est la réaction normale d’un étranger lorsqu’il débarque à la-la land.

Bienvenue au Canada! C’est en ces termes que Stephen Harper a souligné la venue du premier ministre israélien […] Dégueulasse et répugnant. J’ai jamais eu honte à ce point d’être Canadien. […] Un gouvernement digne des plus grands criminels contre l’Humanité. Dix-neuf personnes tout juste exécutées, l’odeur de sang encore sur le bras d’Israël qui nous déverse depuis hier sa désinformation à travers les micros du monde entier : «Nous avons dû agir envers ces terroristes infiltrés par l’Iran et le Hamas». Mensonge et démagogie meurtrière.

Stephen Harper -au lieu de convoquer l’ambassadeur d’Israël à son bureau et lui demander des comptes -en rajoute : «Je suis désolé que cet événement porte ombrage à votre visite. Mais je suis ravi que nous ayons pu nous rencontrer dimanche soir et aujourd’hui. Nous avons eu des discussions importantes. Bienvenue au Canada encore une fois.» J’ai mal d’entendre ces paroles aussi stupides de la bouche d’un chef d’État comme le nôtre.

Ras-le-bol

Comment expliquer à Stephen Harper le triste sort d’un enfant emprisonné parce qu’il n’a d’autre arme que des pierres pour se défendre contre un État meurtrier digne des pires années de l’apartheid en Afrique du Sud? Ce même Israël qui a tué sa famille tout en le reléguant dans une prison à ciel ouvert autour d’un mur de 25 pieds de haut, dans les immondices et le manque de matières de première nécessité ? Et on s’étonne que le germe du terrorisme puisse prendre racine à Gaza ?

Qui sème le vent récolte la tempête. Voilà la devise de l’état illégitime d’Israël. Et je ne suis pas le seul à le penser. Plusieurs juifs en ont ras le bol de cet État guerrier qui utilise la Shoah pour faire taire toutes les critiques et qui nous plante le pseudo-terrorisme qu’il a lui-même attisé pour justifier ses actes de barbarie. Israël possède l’arme nucléaire, mais on s’émeut que l’Iran puisse en faire autant. On a pendu Saddam Hussein pour son crime envers les Kurdes, mais on a passé l’éponge sur le massacre de populations palestiniennes au nom de la sécurité nationale. (Source)

Trois points importants: armes nucléaires israéliennes, l’Iran et Saddam Hussein. Il en sera question dans un instant. À cela, un quatrième point s’ajoutera: la Corée du nord et le nucléaire. Mais pour le moment, Israël, l’intouchable.

Puisque le blocus israélien contre la bande de Gaza viole la loi internationale, Israël a perpétré un acte illégal de guerre en attaquant la flottille d’aide humanitaire en eaux internationales, peut importe qui a attaqué en premier. Donc si l’état de siège médiéval est illégal, chaque action qu’Israël entreprend pour faire respecter ce blocus est nécessairement un crime.

La Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU affirme que le blocus israélien imposé à la bande de Gaza est « illégal et doit être levé ». La fonctionnaire des Nations Unies, Navi Pillay, a déclaré « qu’il est interdit par le droit international humanitaire d’affamer des civils comme méthode de guerre, et…  qu’il est également interdit d’imposer une punition collective contre les civils ». (Source)

La loi internationale

Mais dans le la-la land, cela ne tient pas la route. La loi internationale n’est qu’une illusion, un mirage holographique. Punition collective, un crime de guerre? Pour qui? Si les tribunaux de Nuremberg ont monté chapiteau pour juger les crimes de guerre et contre l’humanité des nazis, les beaux rideaux cachaient les ficelles du vainqueur pour produire un beau spectacle de poudre aux yeux et travestir ce qui aurait pu devenir une vraie loi internationale uniformément appliquée. Bien sûr, quelques individus durent être torturés pour les aider à avouer leurs crimes, alors que les plus éminents cerveaux de la machine nazis furent rapatriés tranquillement aux États-Unis sous le projet Paperclip pour fourbir les rangs de la future CIA et de la Nasa et que les plus grands crimes de la guerre commis par les Alliés étaient simplement ignorés: le massacre par le feu et les bombes des civils de Dresde et l’anéantissement par deux bombes atomiques de deux villes japonaises (largement chrétiennes) remplies de civils .

Loi internationale? Voici d’autres valeureux exemples de son application dans le monde du la-la land:

• L’Irak fut attaquée en 2003 sous le prétexte que Saddam Hussein y cachait des armes de destruction massive, alors les inspecteurs de l’ONU savaient déjà qu’il n’y en avait plus depuis 1991, date de la première guerre contre l’Irak sous George H.W. Bush père. Le fils Bush a dû d’ailleurs admettre publiquement qu’il n’y avait effectivement aucune arme chimique ni biologique en Irak. Cependant, Saddam Hussein devait être pendu rapidement, après un procès bâclé et organisé de A à Z par les conquérants, d’après des allégations selon lesquelles Saddam Hussein aurait commis des crimes de guerre et des exactions contre son peuple. Mais les raisons principales expliquant la précipitation pour le pendre rapidement étaient d’éviter qu’il révèle au monde qu’il était un homme de la CIA et qu’il fut mis en place avec l’aide de celle-ci, mais aussi que dans les années 80, au sommet de la guerre Iran-Irak alors que ces deux pays faisaient l’utilisation d’armes biologiques et chimiques, c’était l’américain Donald Rumsfeld qui était à Bagdad pour serrer la main de Saddam et lui apportait de l’aide militaire et stratégique en vendant des armes biologiques et chimiques à l’Irak. Le but des États-Unis était alors de déstabiliser l’Iran. Le résultat est qu’environ 3 millions d’Irakiens ont trouvé la mort depuis 1991, tué directement et indirectement par les guerres et les sanctions internationales contre ce pays. (Source)

• La guerre « humanitaire » de 1999 en Yougoslavie: le « médiamensonge » était que les Serbes commettaient un génocide sur les Albanais du Kosovo, alors qu’on apprendra plus tard que c’était une invention pure et simple de l’OTAN, comme le reconnut Jamie Shea, son porte-parole officiel. Le véritable objectif fut d’imposer la domination de l’Otan sur les Balkans et sa transformation en gendarme du monde, incluant l’installation d’une base militaire US au Kosovo. Les conséquences: deux mille victimes des bombardements de l’OTAN, pollution de plusieurs régions à l’uranium appauvri et nettoyage ethnique du Kosovo par l’UCK, protégée de l’OTAN. Le Kosovo est maintenant le lieu de transit pour la drogue Afghane et les mercenaires de la guerre, les profiteurs de la mort Dyncorp et Halliburton, se font prendre à gérer un réseau d’esclaves du sexe, d’enfants et de femmes en Yougoslavie suite à la guerre « humanitaire » de 1999 et rien n’a encore été fait contre ses compagnies et les rayer les contrats que ces compagnies ont avec le gouvernement américain.

Slobodan Milosevic, qui se défendait depuis quatre ans au Tribunal international de la Haye contre 66 chefs d’accusations de génocide en Yougoslavie, était une menace embarrassante pour l’OTAN et les Américains qui ont réellement commis des crimes de guerres durant leur guerre « humanitaire » de 1999. C’est que l’OTAN et les É-U ont bombardé des centaines d’installations civiles, des infrastructures publiques telles que des ponts, des écoles, des médias, des stations de traitement des eaux, sans compter l’utilisation d’uranium appauvri, tandis que seulement quelques installations militaires furent touchées. Milosevic était sur le point de témoigner de ces crimes, à l’aide Milan Babic qui était dû pour apparaitre en Cour, mais dans la même semaine Milosevic sera trouvé mort et Milan Babic se suicidera, chacun dans leur cellule de la Haye. L’avocat de Milosevic découvrira une lettre écrite par ce dernier la journée précédant sa mort, déclarant que les docteurs tentaient de l’empoisonner en le traitant avec des mauvais médicaments, lui qui souffrait de problèmes cardiaques. Il demandait son transfert vers Moscou pour être traité. Le sang de Milosevic contenait effectivement des traces de médicaments qui n’étaient pas recommandés pour lui.

Comme on peut le voir, la loi internationale et le bon sens prennent un drôle de sens au la-la land. Dans ce monde à l’envers bizarroïde et paradoxal, les plus forts sont protégés et on frappe sur les plus faibles. Les terroristes sont les gentilles victimes et les victimes sont les méchants à anéantir. Un génocide devient une libération démocratique et humanitaire.

Comment y arrive-t-on? Facile: par la manipulation des mots et des images, par la désinformation et la propagande.

La falsification de la réalité

Similairement au fantastique monde orwellien de 1984, si les faits du passé ne concordent pas avec la version édulcorée de la réalité qu’on veut façonner dans la tête des gens, il suffit de les truquer et de les contrôler. Dans le cas d’Israël, nul besoin de se gêner de fabriquer de faux enregistrements des communications radio entre les commandos israéliens et le Mavi Marmara pour faire mal paraitre les activistes humanitaires, de produire de fausses photos d’armes saisies et de faux liens avec l’Al-Qaïda pour faussement incriminer sa victime et justifier son terrorisme alors que ces photos datent de 2006, même si tout cela doit être admis plus tard par le Tsahal.

Dans cette folle contrée, Israël peut posséder clandestinement des armes nucléaires depuis les années ’60s et en faire la prolifération auprès de l’élite tyrannique imposant jadis l’apartheid à l’Afrique du Sud, alors que les articles suivants sont bannis d’entrer à Gaza parce que jugés dangereux et susceptibles d’être utiles au terrorisme:

Articles interdits: la sauge, la cardamome, le cumin, la coriandre, le gingembre, confiture, halva, le vinaigre, la muscade, le chocolat, conserves de fruits, graines et noix, des biscuits et des bonbons, des croustilles, du gaz pour les boissons gazeuses, fruits secs, viande fraîche, du plâtre, le goudron, le bois de construction, ciment, fer, glucose, sel industriel, plastique / emballages en verre / métal, de la margarine industrielle, bâches pour des huttes, tissus pour vêtements, cannes à pêche, filets de pêche, des bouées, des cordes pour de pêche, des filets en nylon pour les serres, les couveuses et les pièces de rechange pour les couveuses, les laiteries pour les étables, les systèmes de tuyaux d’irrigation, cordes pour attacher les serres, les planteurs pour les jeunes arbres, appareils de chauffage pour élevages de poules, des instruments de musique, du papier de format A4, matériel pour écrire, carnets, journaux, jouets, rasoirs, machines à coudre et pièces de rechange pour automobile. (Source)

Clairement, il est inutile de se fier à Israël pour acheminer l’aide humanitaire vers Gaza. D’ailleurs, l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, reprochait à Israël de bloquer la majorité de l’aide humanitaire et les implorait de laisser celle-ci se rendre à bon port. Mais en vain. Stationner trois sous-marins israéliens munis d’armes nucléaires le long de la côte iranienne risquant de déclencher une 3e guerre mondiale est acceptable, mais acheminer du matériel scolaire et médicale est diabolique dans le la-la land.

Il suffit d’en parler avec ce jeune Américain de 19 ans, Furkan Dogan, qui a sommairement été exécuté par les commandos israéliens à bord de la flottille de la liberté de quatre balles dans la tête et une dans le dos, à bout portant. Selon le résultat des autopsies pratiquées sur les neuf Turques tués, cinq d’entre eux ont été abattus à bout portant, de projectiles dans la tête et les autres dans le dos. Tout ce que les États-Unis trouvent à dire, c’est « d’exhorter Israël à faire preuve de prudence et de retenue avec des bateaux d’aide en direction de Gaza« . Six de ces neuf passagers tués l’ont été par un seul commando israélien qui lui, attend déjà une médaille d’honneur pour sa bravoure incontestée.

Israël, l’Iran, la Corée du Nord et les armes nucléaires

Au la-la land, les États-Unis peuvent oblitérer deux villes japonaises avec des bombes atomiques et augmenter la prolifération nucléaire en aidant le Pakistan et l’Inde à se procurer un tel arsenal. Israël peut posséder son propre arsenal nucléaire sous les radars depuis des décennies et vendre sa technologie à des États tyranniques. Mais l’Iran, qui se soumet aux inspections internationales, qui est signataire de l’Accord de non-prolifération nucléaire et qui se plie aux exigences de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), ne peut même pas espérer produire de l’électricité sans être menacé d’être attaqué militairement dû à des doutes qu’elle chercherait à produire des armes nucléaires sous son programme nucléaire civil pacifique. Les deux poids deux mesures sont la norme dans ce monde.

Le président Barack Hussein Obama a donné l’ordre à l’armée américaine de se préparer à l’éventualité d’un conflit avec la Corée du Nord et envoie tout un contingent pour mener des exercices navals et anti-sous-marins avec la Corée du Sud. Pourtant, la belligérance nucléaire nord-coréenne est presque exclusivement une création du gouvernement américain en ce sens qu’ils ont armé l’État stalinien à la fois directement et indirectement, par l’intermédiaire de marchands d’armes mondiaux sous leur contrôle, à savoir le Dr Abdul Qadeer Khan. Bien qu’ils aient étiqueté la Corée du Nord comme faisant partie de « l’axe du mal », le gouvernement américain a financé avec enthousiasme le programme nord-coréen d’armement nucléaire à toutes les étapes. Tant les administrations Clinton que celle de Bush ont joué un rôle clé en aidant Kim Jong-Il à développer les forces nucléaires nord-coréennes à partir du milieu des années 1990.

Tout comme pour les armes chimiques et l e programme d’armes biologiques de Saddam Hussein, Donald Rumsfeld et les États-Unis ont joué un rôle clé dans l’armement de Kim-Jong-Il. Rumsfeld était l’homme qui a présidé à la signature d’un contrat de 200 millions de dollars pour fournir des équipements et des services de construction de deux stations à réacteurs à eau en Corée du Nord dès janvier 2000, alors qu’il était directeur général d’ABB (Asea Brown Boveri). Wolfram Eberhardt, un porte-parole d’ABB, a confirmé que Rumsfeld était à presque toutes les réunions du conseil au cours de sa participation à la société.

Rumsfeld prenait simplement le relais de l’administration Clinton qui, en 1994, avait décidé de remplacer les réacteurs nucléaires construit par la Corée du Nord par des réacteurs nucléaires à eau légère. Les soi-disant «experts» financés par le gouvernement ont fait valoir que les réacteurs à eau légère ne pouvaient pas être utilisés pour fabriquer des bombes. Mais selon Henry Sokolski, directeur du Non-proliferation Policy Education Center à Washington, «les REL peuvent être utilisés pour produire des dizaines de bombes au plutonium de qualité militaire en Corée du Nord et en Iran. Cela est vrai de tous les réacteurs à eau légère – un triste fait que les décideurs américains ont réussi à dissimuler ».

[…] Le Département d’État américain a affirmé que les réacteurs à eau légère ne pouvait pas être utilisés pour produire du matériel de qualité militaire et pourtant, en 2002 ils exhortaient la Russie de mettre fin à sa coopération nucléaire avec l’Iran pour la raison qu’il ne voulait pas voir l’Iran avec des armes de destruction massive. À l’époque, la Russie construisait des réacteurs à eau légère en Iran. Selon le Département d’État, les réacteurs à eau légère en Iran peuvent produire des bombes nucléaires, mais en quelque sorte, la même règle ne s’applique pas à la Corée du Nord.

En avril 2002, l’administration Bush a annoncé qu’il libérerait 95 millions de dollars de dollars des contribuables américains pour commencer la construction de réacteurs à eau légère «sans danger» en Corée du Nord. Bush a soutenu que d’armer le dictateur mégalomane Kim Jong-Il d’une capacité de produire une centaine de têtes nucléaires était « vital pour les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis ».

La construction des réacteurs a finalement été suspendue, mais la Corée du Nord avait une autre source à travers laquelle ils pouvaient obtenir les secrets nucléaires essentiels pour bâtir un arsenal de bombes atomiques – un agent de la CIA et contrebandier international d’armement: AQ Khan.
En 2004, le Dr Abdul Qadeer Khan, le père du programme pakistanais de la bombe atomique, a admis avoir partagé la technologie nucléaire par l’intermédiaire d’un réseau de contrebande dans le monde entier qui comprenait des installations en Malaisie et qui a fabriqué des éléments clés pour les centrifugeuses.

Collaborateurs de Khan, la B.S.A. Tahir dirigeait une entreprise de façade (front company) à Dubaï qui livrait des composantes de centrifugeuses à la Corée du Nord. Malgré le fait que les autorités néerlandaises se méfiaient des activités de Khan, la CIA les a empêché de conduire son arrestation à deux reprises depuis 1975. […] (Source)

Washington est soupçonné d’avoir autorisé les activités de Khan, parce que le Pakistan était un allié clé dans la lutte contre les Soviétiques dans le tournant des années 70 et 80.  À l’époque, le gouvernement américain a financé et armé les moudjahidines, comme Oussama bin Laden (Tim Osman), qui deviendront plus tard l’Al-Qaïda. Ils ont été formés par de renseignement pakistanais pour combattre les troupes soviétiques en Afghanistan. En 2005, l’ancien président pakistanais Pervez Musharraf reconnu que Khan avait fourni des centrifugeuses et de leurs plans de conceptions à la Corée du Nord. Donc grâce à leur politique D’aider la Corée du Nord à construire des réacteurs à eau légère, et grâce à la CIA et son agent AQ Khan qui a été protégé à chaque étape du processus, ils ont aidé la Corée du Nord à développer les moyens de construire un arsenal nucléaire et donc, le gouvernement américain lui-même est directement complice dans l’armement nucléaire du dictateur nord-coréen Kim Jong-Il qui menace maintenant de les utiliser contre l’allié américain de la Corée du Sud.

La-la land: Bin Laden, Saddam Hussein et la CIA

Oui, c’est comme cela dans ce monde à l’envers. L’élite mondiale se rencontre en Espagne dans leur cercle privé des Bilderberg pour discuter de leurs misères avec la population qui devient sans cesse plus au courant de leurs manigances, de la manière dont les Américains devraient être désarmés et dépendants de leur gouvernement, de donner le feu vert à une confrontation militaire contre l’Iran, de saigner à blanc la classe moyenne et d’abaisser leur niveau de vie et de la chute de l’euro suite aux désastre financier en Europe. Pendant ce temps, on apprend d’un article du Washington Post que deux anciens officiers de la CIA ont admis avoir créé des fausses vidéos d’Osama Bin Laden en se déguisant et se faisant passer pour lui dans le but de le diffamer à travers le Moyen-Orient. Des plans similaires avaient été développés pour ternir l’image de Saddam Hussein en déguisant un agent de la CIA qui prétendrait avoir des relations sexuelles avec un jeune garçon, mais ceux-ci n’ont pas été mis en exécution. Il faut perpétuer la légende d’ennemis (morts) chimériques pour terroriser les foules.

Ces stupides guerres d’agression coûte une fortune ainsi que de nombreuses vies, mais aucune fin n’est en vue. En effet, le coût des guerres colonialistes américaines en Irak et en Afghanistan viennent de passer la cap du trillion de dollars ($1 000 000 000 000) et le Canada se prépare à demeurer en Afghanistan passé la date butoir de 2011, malgré la volonté de la majorité des Canadiens. Le pays de la justice et de la liberté, les États-Unis, a été identifié par l’ONU le n°1 mondial de l’utilisateur d’assassinats ciblés, essentiellement en raison de sa dépendance à l’égard des attaques de drones sans pilote au Pakistan et en Afghanistan.

Malgré la crise financière mondiale, les dépenses militaires mondiales ont presque doublées au cours des dix dernières années, pour atteindre 1,53 trillions de dollars en 2009, selon un think-tank suédois. Dans son édition 2010 Annuaire, le Stockholm International Peace Research Institute, ou SIPRI, a déclaré que les dépenses entre 2008 et 2009 ont augmenté de 5,9 pour cent. Les États-Unis demeurent les plus grands dépensiers, eux qui représentent environ 54 pour cent de l’augmentation, selon le rapport. Les données montrent également que l’Asie et l’Océanie sont en rapide augmentation dans leurs dépenses militaires. Les turbulences financières mondiales ont peu d’effet sur les gouvernements qui continuent de vouloir moderniser leurs forces armées, même dans les pays dont les économies ont été les plus durement touchées, selon le porte-parole du SIPRI, Sam Perlo-Freeman. Il poursuit en expliquant que « pour les grandes  et moyennes puissances – comme les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil – les dépenses militaires représentent un choix stratégique à long terme qu’ils sont prêts à faire même dans une conjoncture économique difficile ».

La-la land: Le pétrole de BP et le gouvernement corrompu

Dans cette contrée du non-sens, les experts transforment la vérité en mensonges rapidement, sans cligner des yeux. Les images d’oiseaux imbibés de pétrole brut et de plages souillées, combinée à une méfiance générale vis-à-vis l’industrie et le gouvernement, font qu’il est difficile pour un public sceptique de croire qu’il n’y aura pas d’effet grave pour la santé provenant de la marée de pétrole dévastatrices dans le Golfe du Mexique, mais pourtant, les experts nous affirment que les dégâts auront des effets mineurs. Pour le prouver, BP se dépêche à dissimuler les animaux morts et à interdire les journalistes d’accéder aux endroits les plus touchés par le désastre. Une équipe de CBS s’est même vu menacée d’être mis sous arrestation s’il leur prenait l’étrange idée de filmer et de prendre des photos de la marée noire. La Garde côtière et BP travaillent à l’unisson dans ce travail édifiant de cacher la vérité à la population. Leur dernier accomplissement à être révélé est l’orchestration de la réponse suite à la fuite du geyser de pétrole qui impliquait de ne pas montrer au public les vidéos et les images qui démontraient une situation infiniment pire que ce qu’ils décrivaient devant les médias, dont une vidéo qui montrait un torrent de pétrole se déversant dans le golfe du Mexique.

Qu’à cela ne tienne, BP prévoit tout de même verser les dividendes de l’ordre de $10 milliards à ses actionnaires. Ce qui est frappant, c’est de se rendre compte à quel point l’histoire se répète, mais qu’on n’apprend toujours rien de nos erreurs du passé. En 1979, à peu près les mêmes acteurs étaient responsables de deux autres fuites de pétrole désastreuse, l’une sur les côtes de l’Alaska et l’autre au large du Mexique, Ixtoc, qui fut la plus grande catastrophe pétrolière jusqu’à aujourd’hui.

Peut-être est-ce plus facile d’oublier le passé lorsque la moitié des juges fédéraux ont des conflits d’intérêts dans les poursuites judiciaires traitant de déversement de pétrole. Cela aide aussi surement le gouvernement à approuver de nouveaux puits en haute-mer, tout juste après qu’un désastre se produit, lorsqu’on apprend que les officiels se font payer des repas, des voyages pour aller voir des ours polaires dans le grand nord. Cela fait moins mal au coeur et à la conscience après, lorsqu’on doit entreprendre de cacher l’étendue du désastre dans le golfe, à l’aide du Corexit, qui est un pesticide neurotoxique quatre fois plus mortel, si absorbé, que le pétrole et onze fois plus toxique lorsqu’utilisé pour disperser le pétrole dans l’eau. C’est à se demander si cette catastrophe avait même été prévue, étant donné l’empressement de Goldman Sachs à vendre massivement 44% ses actions de BP seulement trois semaines avant le début de la catastrophe, et de Halliburton d’acheter Boots & Coots – qui se spécialise dans le nettoyage du pétrole – pour le coût de $232 millions, une semaine précédente.

La-la land: L’OMS, le H1N1 et les compagnies pharmaceutiques

Un rapport conjoint sur le traitement de la grippe H1N1 a constaté que certains scientifiques qui ont conseillé aux gouvernements de stocker des vaccins et médicaments, avaient déjà été à la solde de grandes compagnies pharmaceutiques. Tandis que ceux qui avaient décidé de se servir de leur cerveaux, de faire leurs propres recherches et exercices de la pensée critique, le reste de la population les ridiculisait en les traitant de conspirationnistes. Pourtant, il s’avère aujourd’hui que ces recherches étaient fiables et légitimes:

Les scientifiques qui ont rédigé les directives essentielles de l’Organisation mondiale de la Santé  pour conseiller les gouvernements à stocker des médicaments en prévoyance d’une pandémie de grippe, avaient dans le passé été payés par les compagnies pharmaceutiques qui allaient profiter de façon très lucrative de l’hystérie, selon un rapport publié aujourd’hui.

Une enquête menée par le British Medical Journal et le Bureau du journalisme d’enquête, […] montre que les recommandations de l’OMS publiées en 2004, ont été rédigées par trois scientifiques qui avaient déjà reçu un paiement pour d’autres travaux de Roche, qui fabrique le Tamiflu, et de GlaxoSmithKline (GSK), fabricant de Relenza. (Source)

Voici un autre dossier à lire dans la revue Protégez-vous de mai 2010. Un dossier québécois sur la collusion entre l’industrie pharmaceutique et le monde médical, sur les études bidons réalisées par des équipes de scientifiques financées par les compagnies elles mêmes, rédigées par des « écrivains fantômes » et cautionnées par des éminents scientifiques qui n’ont jamais participé aux études.

« Coïncidence troublante, 95 des 170 experts qui ont participé à l’édition la plus récente du DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l’Association américaine de psychiatrie, la « bible » des psychiatres en Amérique du Nord et en Europe, entretenaient des liens financiers avec l’industrie. »

« Il n’est donc pas étonnant, relève-t-il, que « certains nouveaux médicaments, notamment pour traiter l’hypertension et la schizophrénie, s’avèrent en fin de compte cliniquement moins efficaces que leurs prédécesseurs bien qu’ils soient vendus jusqu’à 10 fois plus cher. »

« Au total, les pharmas investissent plus de 60 000$ dans chacun des quelques 700 000 médecins étasuniens; au pays, ce montant serait de l’ordre de 20 000$. »

« Cela va du financement commercial des universités aux essais cliniques biaisés, des pseudo-publications scientifiques à l’abaissement régulier des seuils de facteurs de risque pour certaines maladies, de l’éducation continue des médecins aux visites incessantes des représentants pharmaceutiques, qui nous apportent des échantillons gratuits.  Sans oublier le financement des congrès, les repas payés à l’hôpital ou au cabinet, les réunions commanditées et les soupers-conférences dans de grands restaurants. »

« Même le  médecin le plus compétent n’est plus en mesure d’obtenir des informations neutres et objectives lui permettant de prescrire les produits les plus efficaces pour ses patients. »  Marc-André Gagnon, Université McGill

« À l’arrivée, on finit donc par se retrouver avec une littérature biaisée ».

« Plusieurs études indiquent que les essais financés par l’industrie sont de trois à cinq fois plus susceptibles de fournir des résultats favorables que ceux qui sont réalisés avec des fonds indépendants. »

« Les abus sont si fréquents que la plupart des grandes pharmas doivent régulièrement répondre d’accusations de pratiques commerciales frauduleuses.  En 2004, par exemple, Pfizer a accepté de payer 450 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites engagées à son encontre aux États-Unis. »

« De 2004 à 2009, Pfizer, Eli Lilly, Bristol-Myers Squibb et quatre autres compagnies ont ainsi déboursé plus de sept milliards en amendes et pénalités de toutes sortes. »

« Les pharmas débordent d’imagination.  L’an dernier, à l’occasion d’un procès en Australie, on a découvert que pour faire mousser les ventes de son très controversé anti-inflammatoire Vioxx, Merck avait créé un faux journal médical, publié sous le label d’Elsevier, un éditeur scientifique réputé. »

Bienvenue à la-la land… le monde du n’importe quoi.

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Le novlangue sioniste

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Dans le roman de George Orwell, «1984», Syme, un collègue de Winston, en charge du dictionnaire Novlangue, explique le but du Novlangue:

«Ne voyez-vous pas que le véritable but du Novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer.» – Dico de la novlangue

Les mots et leur pouvoir

C’est avec les mots et leur signification, leur sens et ce qu’ils symbolisent, qu’on arrive à penser. On pourrait dire que plus le vocabulaire est riche, plus il y a de chance que la pensée sera développée et fonctionnelle. Mais à l’inverse, plus il est pauvre, moins il sera possible de réfléchir adéquatement et de jongler avec des concepts abstraits tels que la liberté.

La puissance des mots est bien connue. Ne dit-on pas que la plume est plus forte que l’épée? C’est pour cela que les discours de politiciens sont écrits par des professionnels et que le script des publicités est souvent le produit d’une équipe de psychologues et d’experts. On contrôle la pensée avec des mots, on évoque différentes réponses émotionnelles. En jouant sur la signification des mots, on peut aussi influer sur la pensée et le raisonnement des gens. Nous devons questionner la signification véritable des mots et le redonner leur vrai sens.

Ce petit dictionnaire publié par POLEMIA comprend plus de 250 mots parmi les plus employés aujourd’hui par l’élite dirigeante et notamment les médias. (Source)

Il comprend cinq types de mots :

  • les mots trompeurs, qui ont changé de sens et qui signifient souvent le contraire de ce qu’ils exprimaient auparavant ;
  • les mots subliminaux, qui sont utilisés pour produire certains effets de répulsion ou d’approbation chez le récepteur ;
  • les mots marqueurs, qui expriment l’idéologie dominante ;
  • les mots tabous, que l’idéologie dominante s’efforce de supprimer ;
  • les mots sidérants, qui visent à disqualifier les adversaires du Système.

Le novlangue

Ce contrôle de la pensée par le langage était un aspect important du roman 1984 de George Orwell et représente un concept largement utilisé par la politique, les médias, la publicité et par l’élite. On arrive à manipuler la perception de la réalité jusqu’à en venir qu’à créer des réalités virtuelles, un monde mental déconnecté de la réalité dans lequel sont engluées les masses. Les quelques penseurs indépendants, activistes pour la paix et dissidents politiques qui restent sont taxés d’ennemis d’État, de terroristes, d’extrémistes politiques, de fous, de théoriciens du complot et de menace à l’ordre établi. De cette façon, il est possible d’ostraciser, ridiculiser, d’isoler et «d’assassiner» une personne publiquement. On est capable de contrôler les foules et de les faire suivre la ligne de pensée dominante. D’où l’intérêt de manipuler le sens des mots et de l’idée de la novlangue d’Orwell:

Le novlangue (newspeak en anglais) est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman 1984 (publié en 1949). Il est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique (et même la seule « idée » de critique) de l’État. S’opposant à l’ancilangue, « langue ancienne ».

L’idée fondamentale du novlangue est de supprimer toutes les nuances d’une langue afin de ne conserver que des dichotomies qui renforcent l’influence de l’État. Un rythme élevé de syllabes est aussi visé, avec l’espoir que la vitesse des mots empêche la réflexion. (Source)

Le novlangue sioniste

Cela nous mène à un exemple particulièrement important de novlangue qui existe à notre époque. Je vous soumets ces quelques termes qui lorsque utilisés par des sionistes tendent à changer de signification. Cela pourra peut-être aider à mieux décoder le langage qu’ils utilisent dans les médias pour décrire leurs agissements.

Terme incorrect ……………………………………….………..…..Terme correct

Paix ………………………………………………………………..Permanente pré-hostilité

Attaque non-provoquée par les É-U ou Israël ………..….Attaque préventive

Guerre d’agression ………………………………………….…..………Conflit ou dispute

Guerre d’agression permanente ……………………….…….……….Conflit prolongé

Guerre d’agression globale ……………………………….…Répandre la démocratie

Résistance individuelle à une guerre d’agression ………….…..…….Terrorisme

Résistance de groupe à une guerre d’agression ……………….…..…Insurrection

Résistance nationale à une guerre d’agression ….État terroriste / État voyou

Résistance multinationale à une guerre d’agression ………….…..….Axe du mal

Chef politique de la résistance à une guerre d’agression…….Dictateur / Tyran

Chef militaire de la résistance à une guerre d’agression ..Seigneur de la guerre

Tout musulman qui questionne une guerre d’agression ………………….Al-Qaïda

Toute autre personne qui questionne une guerre d’agression …………..Militant

Département qui promeut une guerre d’agression … Département de la défense

Invasion pour promouvoir une guerre d’agression …………….………… Incursion

Agents israéliens d’une guerre d’agression ……..…Force de défense israélienne

Victime d’une guerre d’agression ………………………..….….……Combattant illégal

Victime d’une guerre d’agression (population de Gaza) ……..…..Entité ennemie

Armes d’une guerre d’agression ………………………………..Instruments politiques

Financement massif de riches fabricants d’armement ….. Supporter les troupes

Génocide ………………………………………………Traitements dégradants de l’ennemi

Soldats américains morts ……………………………………..Personnel non-opératoire

Commettre un meurtre ………………………………………………………………Neutraliser

Attaquer …………………………………………………………………………………..Se défendre

Faits / évidence / réalité objective ……………………………….Propagande ennemie

Vol de ressources naturelles ………………………………………………………..Libération

Violence dans le but de voler…………………………………………….Sécurité nationale

Censure militaire …………………….….Journalistes intégrés (Embedded reporters)

Détruire l’infrastructure civile ……………………………………….Guerre asymétrique

Détruire les civils eux-mêmes ……………………………………Dommages collatéraux

Mercenaires psychopathes / escadrons de la mort ……………..Forces de sécurité

Emprisonnement …………………………………………………………………..……. Détention

Prisonnier ………………………………………………………………………………………..Détenu

Torture …………………………………………………………………………………..Interrogation

Espionnage illégal contre les Américains ………………….….Surveillance terroriste

Questionner la guerre ……………………………………………………………Antipatriotisme

Questionner les meurtres ……………………………………………………………….Se défiler

Questionner le gouvernement ………………………………….…Manque de patriotisme

Questionnement de masse du gouvernement ………………….……..Terrorisme local

Ignorance de la masse ………………………………….…Confiance des consommateurs

Dette ……………………………………………………………………………………………..Finances

Constitution U.S. / Conventions de Genève ……………………….Documents désuets

Attaque nucléaire contre quiconque ……….…Toutes les options sont sur la table

Corps humains ………………………………………………………………….Cibles vulnérables

Distraction pendant qu’on prépare la prochaine attaque ………Processus de paix

Un enfant qui a été tué en étant au mauvais endroit …………………Bouclier humain

Mur d’apartheid ………………………………………………………………..Clôture de sécurité

Musulman …………………………………………………………….Islamiste ou Islamofasciste

Islam …………………………………………………………………….Anti-américanisme radical

Questionner les atrocités sionistes ……………………………………….…Antisémitisme

Questionner le comportement d’Israël ……………………………….……Antisémitisme

Questionner le financement américain d’Israël ……………………..…Antisémitisme

Questionner l’espionnage de l’AIPAC contre les É-U …………………Antisémitisme

Questionner la Shoah ………………………………………………………………Antisémitisme

Demander qu’Israël respecte les lois internationales …………….….Antisémitisme

Parler de l’existence des armes nucléaires d’Israël ……………………Antisémitisme

La seule existence de non-juifs en Israël et autour……………………..Antisémitisme

Exiger qu’Israël cesse de voler les territoires palestiniens …………Antisémitisme

Racisme inhérent à l’idée d’être un peuple élu de Dieu………………Antisémitisme

(Photo et inspiration provenant de ce site)

François Marginean

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