Archives de Tag: pauvreté

Les inconvénients de la redistribution de la richesse

 
 

Selon le Conseil National du Bien-être Social, dans son rapport déposé cette semaine, nous pourrions sauver des millions en éradiquant la source de la pauvreté. Naturellement, il va sans dire que pour le Conseil, ça passe par une plus grande redistribution de la richesse. Le Conseil veut que nous considérions ça comme un « investissement » et que cet investissement nous économisera de l’argent à la longue.

Malheureusement, ça ne fonctionnera pas. La raison la plus évidente est que la pauvreté est une condition relative et que tant et aussi longtemps qu’il existera des disparités de revenus dans la société, il y aura des gens qui seront relativement riches et d’autres que seront relativement pauvres. Il est donc illusoire de penser que nous puissions éradiquer la pauvreté, à moins de vouloir suivre le modèle économique de la Corée du Nord et encore, nous ne serions pas égaux dans la richesse, mais égaux dans la misère.

Une autre raison est que pour une majeure partie des gens, la pauvreté est une phase transitoire. La plupart des « pauvres » ne le restent pas toute leur vie. Ils finissent par s’enrichir, puisque la grande majorité des gens faisant partie du quintile le plus pauvre de la population dont des jeunes, des étudiants et des nouveaux immigrants qui se joignent au marché du travail en quête de leur premier emploi et que lorsqu’ils en ont trouvé un et acquièrent de l’expérience, leurs revenus augmentent. Ils n’ont donc pas réellement besoin d’aide.

Finalement, contrairement à ce qu’on voudrait faire croire, nos programmes sociaux sont loin « d’éradiquer » la pauvreté. Au contraire, ils engendrent de la pauvreté et la cultivent. Voici quelques raisons:

  1. Les taxes récoltées pour financer nos programmes sociaux découragent le travail et la création de richesse. À quoi bon travailler plus si la moitié du surplus qu’on fait nous est retiré en taxes de toutes sortes. Puisque nous travaillons moins que nous ne le ferions autrement, nous produisons moins de biens et services et la société entière est appauvrie.
  2. Les transferts de richesse découragent les bénéficiaires à se trouver du travail ou se perfectionner pour améliorer leur sort. Si vous diminuez le coût de ne pas travailler, vous réduisez l’incitatif au travail et aussi à la quête de perfectionnement qui est la clef de la mobilité sociale.
  3. Les bénéficiaires des transferts deviennent également plus dépendants de l’aide gouvernementale et moins aptes à s’aider eux-mêmes.
  4. Les bénéficiaires de l’aide, quand celle-ci persiste trop longtemps, donnent le mauvais exemple aux autres membres de leur famille, en particulier leurs enfants, qui voient qu’il est possible de subsister sans travailler, créant une culture de dépendance.
  5. Puisque les paiements sont inégaux pour divers groupes de bénéficiaires, il se crée du ressentiment et une compétition malsaine entre ces groupes. Ainsi, les jeunes reçoivent beaucoup moins que les plus vieux, par exemple.
  6. S’il existe des tensions entre divers groupes de bénéficiaires des largesses de l’État, il en existe de même entre les différents groupes de contribuables. Ainsi, les contribuables plus jeunes seront révoltés d’apprendre que tout ce qu’ils paient au régime des rentes va presque directement dans les poches des plus vieux et qu’ils auront à payer beaucoup plus leur vie durant pour avoir droit aux mêmes prestations que leurs parents ou leurs grand-parents, qui sont pourtant plus riches qu’eux.
  7. Le résultat des deux derniers points est une fracture de plus prononcée des liens communautaires pour être replacée par un affrontement de groupes d’intérêts.
  8. Anciennement, il existait de nombreux groupes communautaires dont le but était d’aider les moins fortunés à réacquérir leur indépendance. Maintenant que le gouvernement s’en charge, ces groupes ont graduellement disparu pour être remplacés par une enveloppe et un chèque, mais aucune aide morale.
  9. Il en est de même pour les organisme de charité privés qui reçoivent de moins en moins de dons, plus le gouvernement s’ingère.
  10. Plus les gens abandonnent les organismes de charité et de bienfaisance communautaires et se fient au gouvernement et plus ils deviennent aptes à accepter des ingérences futures, augmentant d’autant plus la dépendance.
  11. Le haut niveau et la complexité de la taxation engendrent des coûts astronomiques juste pour se conformer aux lois de l’impôt, par exemple. Les gens doivent engager des comptables et des fiscalistes pour s’y retrouver. Toutes ces ressources ne sont pas utilisées à produire des biens et services qui ont une valeur pour les consommateurs et par conséquent, la société en est encore appauvrie.
  12. Autant les contribuables doivent mobiliser des ressources pour s’éviter de payer trop de taxes et se conformer aux lois trop complexes, autant les bénéficiaires doivent également mobiliser des ressources, organiser des groupes de pression, etc. afin de maintenir ou augmenter ce qu’ils reçoivent. Ces ressources ne sont pas engagées à la production et par conséquent, cette richesse est également perdue par la société.

Je pourrais certainement continuer à vous réciter d’autres coûts sociaux d’une distribution de la richesse excessive, mais je préfère vous épargner une longue litanie. Suffise de dire que ces coûts excèdent largement leurs bénéfices. Au final, les seuls qui y gagnent au change sont les politiciens et bureaucrates.

N.B. Ceci était mon dernier texte sur les 7 du Québec. En effet, de nouveaux projets m’interpellent et nécessitent que j’y consacre plus de temps et qui me laisse moins de temps pour autres choses.  Je suis maintenant le propriétaire de mon propre journal en ligne, Contrepoids, (Eh oui! Je me suis tanné d’attendre après PKP 😀 ) qui saura, je l’espère,  se tailler une place dans le marché de l’information sur le Web. Ne vous réjouissez pas trop vite cependant puisque je serai remplacé par un autre libertarien tout aussi radical que moi…

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Classé dans Actualité, Philippe David

Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture


Par François Marginean

Image Flickr par zennon_11




Radio L’Autre Monde : Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture



Pour écouter, ou pour télécharger, simplement cliquer sur le lien ici:

L’Autre Monde 1er aout 2011

120 min / Radio de l’UQAM, CHOQ FM


Diffusion en direct : Lundi à 15:00h

Animation : François Marginean
Réalisation :François Marginean
Chronique : Stéphane Poutoire

Archives d’émission

Au programme cette semaine :

– Nos infrastructures s’effondrent et le programme spatial américain est terminé;

– L’impact des activistes et des médias alternatifs est grandissant et indéniable;

– Mise à jour des dossiers des attentats en Norvège et du scandale de Rupert Murdoch;

– Économie – Les États-Unis s’enfoncent dans la dépression et l’Europe coule elle aussi;

– Importantes informations concernant le 9/11 et la torture sont rapportées.

C’est en rendez-vous le lundi dès 15h pour l’émission la plus écoutée de CHOQ FM, la radio officielle de l’Université du Québec à Montréal !


***Cliquez sur les liens ci-bas pour trouver les sources d’informations discutées sur l’émission :

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 1/2

Actualité mondiale, économie, banqueroute des nations, 9/11, torture – 2/2

Aussi disponible en vidéo sur YouTube:

http://www.youtube.com/user/Stef2892#g/c/1A6C31236385C96C

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Classé dans Actualité, François Marginean

Charest : retour sur la populaire pétition

Après mon dernier billet chez moi, j’avais bien l’intention de revenir sur le sujet de la pétition qui demande, entre autres, la démission de John James « Jean » Charest, pétition qui en est à environ 188 800 signatures au moment où j’écris.

Mais il y a Stéphane Laporte, celui que je surnomme bien affectueusement « le philosophe des pauvres » (vous vous douterez bien que je ne parle pas de pauvreté pécuniaire…), qui donne son avis le plus simpliste à cette question sur le site Cyberpresse. J’irais même jusqu’à dire que c’est de la cyberparesse…

C’est qu’en commentaire à mon dernier billet, j’ai eu des avis similaires à celui-là, mais beaucoup plus étoffés, et ce ne sont que de simples citoyens, tout comme moi. Passons là-dessus.

Il reste qu’un de ses paragraphes représente bien ce qui m’agace le plus dans le discours des contradicteurs de la pétition :

Au lieu de signer des pétitions et de répondre aux sondages, les citoyens devraient aller voter. C’est ce qui compte. Le reste, c’est du bruit.

Cela occulte complètement le fait que la vie en société est en constante évolution, ce qui est encore plus vrai entre les élections. Du simple bruit sans importance? Aussi, cela implique que ceux qui répondent aux sondages et qui signent les pétitions n’ont pas voté, ce qui est tout simplement gratuit comme affirmation (et comme réflexion…). Avouez que c’est d’une pauvreté affligeante…

Et je rajouterai que ce discours donne l’impression de vouloir taire ce que la totalité des gestes citoyens — et par ricochet, certainement corporatifs — apporte : un désir de changement profond, ce qui inclut bien sûr un grand ménage. Je comprends que pour certains cela peut donner l’impression d’être n’importe quoi, mais il faut rappeler que pour pouvoir ordonner le chaos, il faut bien qu’il y en ait d’abord un, chaos! Et j’ai l’impression que les événements de cette semaine en sont la démonstration.

Alors, on peut bien le prendre aussi comme étant du populisme, comme le fait allègrement un dénommé Nicolas Laurendeau dans les pages (web) du journal Le Devoir :

L’idée de réclamer la démission d’un élu en cours de mandat, le «recall» est une idée très populaire parmi les adeptes de la droite nord-américaine et les animateurs de radio démagogues. On nage ici en plein populisme.

Je crois qu’il y a une différence entre « populisme » et « mouvement populaire ». Visiblement, c’est extrêmement facile de les mélanger. Et encore plus facile d’interpréter un simple mouvement de domino qui prend sa source d’un mécontentement général comme étant une erreur de jugement. C’est de l’élitisme mal placé, du mépris. Voir que la grande majorité croit dur comme fer que le résultat de cette pétition — et même n’importe laquelle — est du domaine de la prescription! Voir que la majorité ne comprend pas le contexte politique actuel et à ce point le fonctionnement de nos institutions pour signer cette pétition par simple ignorance!

Alors oui, j’accuse les Stéphane Laporte et Nicolas Laurendeau de ce monde de contribuer amplement au cynisme en dénigrant ce qui contribue à l’amoindrir : si ça prend cette étincelle (une pétition très très bien garnie) pour qu’ensuite — hypothétiquement — les gens sortent dans la rue, se précipitent aux bureaux de scrutin aux prochaines élections, et encore mieux, que Jean Charest arrête de faire du surplace, soit dans sa position de Premier Ministre, soit dans sa décision de ne pas déclencher une large commission d’enquête sur la construction et le financement des partis, entre autres.

J’accuse les dénigreurs de cette pétition, et surtout ceux qui refusent de la signer (pour n’importe quelle raison) de souffrir d’un « complexe de supériorité », de faire un culte de leur individualité. Comme si c’était si demandant (physiquement et moralement) de se joindre à un mouvement de masse (bien imparfait je le concède!) en cliquant quelque fois sur une page web et en tapant un peu sur son clavier. Comme si au contraire c’était une tare que ça prenne aussi peu de temps. Comme si l’efficacité qu’apportent le web et la technologie était seulement symptomatique d’une léthargie sociétale individualisée, comme si c’était inscrit dans nos gênes…

Ainsi, l’expression « ne pas bouger le petit doigt » prend dorénavant un sens plus large, et beaucoup plus triste.

(Modification d’une photo de Le Chibouki frustré.)

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Classé dans Actualité, Renart L'Eveillé

John Turmel est l’invité de l’Autre Monde – Alternative à l’usure bancaire destructrice

Par François Marginean                                                          Image Flickr by jah~

Une émission spéciale dans laquelle cet homme de 59 ans nous explique comment le système bancaire, la création de la monnaie et l’inflation fonctionnent. Une bonne partie de l’interview est consacrée à la solution à ce système qui est volontairement fait sur mesure pour appauvrir les gens. Une superbe solution qui est déjà appliquée à certains endroits dans le monde et qui fonctionne à merveille. Il y a plus que de l’espoir, il y a vous et des solutions prêtes à nous propulser dans une nouvelle ère pour l’humanité où la pauvreté n’existera réellement plus !

Ne manquez pas cela !!

Télécharger l’émission intégrale du 21 octobre 2010 pour une écoute audio au format mp3 ici:

L’Autre Monde 21 octobre 2010

90 min / Radio de l’UQAM, CHOQ FM

Soyez de la partie les jeudis dès 11h sur les ondes de CHOQ FM, la radio officielle de l’UQÀM, l’alternative à Montréal et dans le monde!

Pour en savoir plus sur John Turmel et son alternative à l’usure bancaire destructrice :

http://johnturmel.com/

La suite c’est ici: http://www.youtube.com/user/Stef2892#g/c/64A53E2302722604

Les blogs de l’Autre Monde c’est ici :

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Classé dans Actualité, économie, François Marginean

L’ONUlissade

Il passa près de huit ans,
Avec elle, fort à l’aise ;
Il eut jusqu’à huit enfants :
C’était la moitié de seize.

Lapalissade

Après plus de 15 ans de débats, l’Assemblée générale de l’ONU a reconnu mercredi l’accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit humain.

Radio-Canada

Le corps humain serait constitué d’environ 70% d’eau. Les dirigeants de l’ONU doivent avoir de l’antigel dans les veines.

15 ans.

La réunionite est la maladie du siècle. Les attablés se gavent de Naya, de paperasses, et griffonnent des zidées. Et tous les petits fonctionnaires adorent les réunions. Ça fait grand… Important.

C’est un jour historique pour le monde, un grand pas dans la bonne direction.

— Maude Barlow, présidente nationale du Conseil des Canadiens et militante pour les droits liés à l’eau

S’il y avait des GPS pour le cerveau, ça dépannerait ces oiseaux qui ont perdu le Nord. « Un pas dans la bonne direction… »

J’espère qu’ils n’ont pas manqué de Naya pour faire ce pas…

À cette vitesse, en 2045, on proclamera que manger est un droit humain.

Pour les crevettes de Matane, il faudra attendre jusqu’en 4022. Encore sur papier…

Canada et États-Unis

Ils se sont abstenus…

En votant ainsi, on se garde le droit de commercialiser l’eau, dont le Canada posséderait le quart des réserves… De l’or translucide pour le futur.

Dune, de Frank Herbert

Voilà qui rappelle  un roman de Science-fiction : Dune.

Dans un monde raréfié d’au on utilise des Distilles pour survivre.

Le distille recouvre la totalité du corps, mis à part une partie du visage. Des systèmes dans les talons permettent d’activer des pompes lors de la marche. Ainsi, l’haleine, la transpiration et les excréments humains sont récupérés, traités et recyclés et l’eau est acheminée vers des poches où des tubes permettent de s’abreuver. En portant un distille bien ajusté, un être humain est censé pouvoir survivre en ne perdant qu’un dé à coudre d’eau par jour dans le désert profond.(…)

Néanmoins, un bon distille est relativement couteux et rare, puisque seuls les Fremen fabriquent des distilles de qualité. Celles disponibles sur les marchés urbains ne sont que de pâles copies, bien moins efficaces. Distilles

Tant qu’à se livrer à la SF, aussi bien continuer. Qui sait si dans 10 ans si l’eau ne sera pas gérée (sic) par une société d’État et livrée par des stations d’eau similaires à celles du Pétrole?

British Pétreaulethomme!

Belle compagnie!

On va se faire forer pas à peu près!

Déjà qu’on l’est…

Tony Spaghetti

Le grand avantage du crime organisé c’est celui des réunions qui ne se font pas à l’eau embouteillée Naya, mais au cognac, au champagne, et aux restes de marchandises non vendues.  Ça vous brasse un cerveau. En plus, ils ne sont pas payés pour travailler à niaiser, ils travaillent pour être payés.

Nous voilà dans un scénario dantesque… Après s’être livré à du trafic de marchandises illicites, – des besoins très secondaires – il se pourrait alors que l’on assiste à un marché souterrain de besoins primaires.

L’eau.

Hollywood s’en mêlera.

Des compagnies naîtront : Pélad’eau.

Après que les fifilles d’Hollywood – qui touchent entre 5$ et 10$ millions par an pour afficher  leur visage sur des bouteilles de crèmes de beauté, de parfums, de colorants pour cheveux,  on pourra les voir sur des bouteilles d’eau.

Brad Pitt deviendra Brad Pit…

Good! Il fait de l’argent comme de l’eau…

Et quand vous visiterez New-York, le type n’ouvrira pas son manteau pour vous afficher des montres. Non, des bouteilles d’eau…

Les réussites de l’ONU

Pétrole contre nourriture est le nom d’un programme visant à satisfaire les besoins humanitaires du peuple irakien après la guerre du Koweït (aussi appelée deuxième guerre du Golfe, la première étant la guerre Iran-Irak). Il est mis en place pour réduire les souffrances prolongées du peuple irakien dues aux sanctions économiques mises en place par l’ONU suite à l’invasion du Koweït par l’Irak en août 1990. Selon certaines estimations, 1,5 million d’Irakiens auraient péri par manque de nourriture ou de médicaments durant l’embargo international . Hans van Sponeck affirmait alors que les sanctions internationales causaient la mort de 150 enfants par jour.

Temporaire à l’origine, il permet à l’Irak de vendre son pétrole et d’acheter en échange de la nourriture, des médicaments et de nombreux services, cela sous la supervision de l’ONU. Il est interrompu suite à l’intervention militaire des États-Unis et de leurs alliés en 2003.

Conçu comme une « mesure temporaire destinée à couvrir les besoins humanitaires du peuple irakien », le programme « Pétrole contre nourriture » fonctionne de 1996 à 2003, brassant en tout 64 milliards de dollars.

Ce système s’accompagne d’un important réseau de corruption, conçu par le régime irakien comme un réseau d’influence international. Il s’étend en France, en Russie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, en Australie, en Inde, et au sein même des rouages de l’ONU, la femme de Boutrous Ghali, le fils de Kofi Annan. Pétrole contre nourriture, Wiki.

L’amputation du bouton à quatre trous

Si le « progrès » continue de nous effilocher, de nous dépiécer, nous allons finir en un « déprogrès » avec un bouton à un trou…

Quelqu’un de sensé peut-il nous expliquer comment on peut en arriver après 15 ans à un délire pareil et  à des coûts astronomiques?

Toute cette machinerie lourde pour aboutir  à une telle « conclusion »…

J’espère qu’un génie du M.I.T se penchera un jour sur la question et nous fera une équation démontrant que plus nous évoluons dans les domaines techniques – en même temps que noyés dans les hyper-organisations finalement stériles- plus nous croulons.

En littérature, on  le théâtre de l’absurde :

La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène.

L’absurdité des situations, mais également la destructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du monde dans laquelle l’humanité se perd. Wiki

La Shoa de la paperasse

L’humanité se perd…

Aujourd’hui, j’ai regardé mes chats boire à volonté.

Vu la lenteur et le « bon sens » d’une organisation de ballonnés, l’ONU est un spectacle de montgolfières qui n’a même pas l’efficacité de faire vivre un chat.

***

  • 884 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à une eau potable de qualité
  • plus de 2,6 milliards ne disposent pas d’installations sanitaires de base
  • environ 2 millions de personnes, pour la plupart des jeunes enfants, meurent chaque année des suites de maladies causées par une eau impropre à la consommation et l’absence de sanitaires. Radio-Canada

15 ans de réunion, 2 millions d’enfants par année… : 30 millions.

Pour 2025, ma prévision est la suivante : le baptême au compte-gouttes. Et comme il n’y a pas de limite à la stupidité de nos têtes d’eau, chaque personne baptisée le sera au coût selon le nombre de lettres incluses dans son nom.

Je sais… Vous pensez religion… Mais pour le rendement, on ira dans le civil, voyons!

Fini les Marc-André Lalande-Tardif.

Tous les pauvres auront le nom d’ O.

Alors, reviendra en première position le roman Histoire d’O .

Peut-être qu’on vous le donnera… Il fait transpirer.

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Classé dans Actualité, Gaëtan Pelletier

Les enfants de la rue en Amérique Centrale

 

Les mots «Mexique, Guatemala, Costa Rica, Honduras» projettent dans nos imaginaires, des destinations exotiques et des voyages. D’autres, ingénieurs ou administrateurs pensent aux nouveaux marchés, à de belles opportunités pour le commerce. D’autres encore, historiens, politologues ou économistes évoquent une zone d’influence américaine. Peu d’entre nous, en entendant prononcer les noms de ces États, penseront aux enfants de la rue, ni même les dirigeants de ces pays. Les enfants de la rue représentent un fardeau pour l’Amérique Centrale. Il est plus facile de les ignorer!

Par Mathieu Chagnon, Waterloo. Dossiers Communautaire, Commerce équitable

enfants-rue-amerique-centrale Les problèmes humains sont énormes en Amérique centrale. La pauvreté fait des ravages. Dans cette région, les enfants qui n’ont pas de famille se comptent par milliers. Ils affluent de la campagne après que leurs parents, incapables de pourvoir aux besoins de leur famille devenue trop nombreuse, ne puissent plus les nourrir.

Les conditions de vie pour les enfants de la rue

Devenus de plus en plus nombreux, la plupart d’entre eux sont trop jeunes pour se débrouiller dans la société. Ils quêtent, volent ou vendent leur corps pour un repas chaud, une douche ou un lit propre. Vivant non pas au seuil de la pauvreté, mais bien au seuil de la mort, ils sont faciles à entraîner vers la violence. Ils sont les victimes privilégiées des touristes sexuels, des trafiquants d’organes, des policiers et des agents de sécurité ayant la gachette facile.

Les conditions de vie qui les attendent dans les villes sont misérables et, au dire de Bruce Harris, directeur exécutif de Casa-Alianza, une organisation indépendante, sans but lucratif, vouée à la réhabilitation et à la défense des enfants de la rue: «Les enfants de la rue sont les plus pauvres des pauvres sans même que ce soit de leur faute».

Un espoir pour les enfants de la rue

C’est dans ce contexte qu’œuvre Casa-Alianza. Fondée en 1981 au Guatemala, puis étendue par la suite au Honduras, au Mexique et au Nicaragua, Casa-Alianza prend en charge 9 000 enfants par année. La plupart d’entre eux sont devenus orphelins par la guerre civile, sont abusés ou rejetés par leurs familles vivant la pauvreté. Ils sont tous traumatisés par la société dans laquelle ils vivent. De même que «Covenant House», la fondation mère située aux États-Unis, Casa-Alianza procure des repas, des abris, des soins médicaux, une éducation de base et des formations techniques à ses protégés. Grâce à ses programmes, Casa-Alianza réussit à réinsérer environ 60% des enfants dans la société latino-américaine qui pourront avoir un travail de base et un revenu suffisant. C’est le plus grand organisme humanitaire autofinancé en Amérique centrale.

L’organisme réalise sa mission de protection et de développement par le biais de plusieurs dispensaires, dortoirs, écoles, hôpitaux de fortune. Les travailleurs y sont bénévoles et proviennent de partout à travers le monde, ils sont de tous niveaux de scolarité et de tous âges. Si les besoins en main-d’œuvre, matériel et financement sont grands, la nécessité d’une prise de conscience de la part des citoyens du monde l’est d’autant plus.

Les problèmes rencontrés

enfants-de-la-rue-amerique-centrale Casa-Alianza est aux prises avec des problèmes beaucoup plus graves que le manque matériel pour les enfants. Plusieurs réseaux criminels abusent des enfants de la rue. Les pédophiles et les mafias organisent la prostitution, sans compter les trafiquants d’organes. Les enquêtes menées par l’organisme révèlent des violations incroyables des droits humains. On croirait plus à une fiction policière qu’à la réalité.

Casa-Alianza poursuit les policiers, les gardes de sécurité et les touristes sexuels auteurs de violence contre les enfants. Au Honduras et au Guatemala, plus de mille assassinats de jeunes de moins de 21 ans ont été répertoriés par l’organisme dans les 45 derniers mois. En février dernier, plus de 18 enfants de la rue sont morts au Honduras. Les enfants sont anonymes, les morts ne sont pas rapportés aux autorités. Les gens là-bas sont dépassés par le problème. Il n’y a même pas de guerre en Amérique Centrale actuellement. Rien aux bulletins de nouvelles! En fait, elles sont étouffées pour ne pas nuire aux relations économiques de ces pays. Ces pays sont nos partenaires économiques.

Casa-Alianza est aussi impliquée dans une lutte à finir contre l’inaction des gouvernements du Guatemala et du Honduras. Plusieurs poursuites judiciaires ont été intentées contre ceux-ci. Pendant les procès, Bruce Harris a reçu des menaces de mort. On l’a sommé de démissionner, on a tiré sur sa maison au fusil-mitrailleur et on a tenté de lui faire perdre le contrôle de sa voiture.

En Amérique centrale, la cause des enfants de la rue est oubliée. Dans tout ce que je peux lire à ce sujet, les enfants de la rue sont considérés comme un fardeau pour la société. Je suis très délicat dans mes propos parce que les textes sur lesquels je m’appuie font état de cas d’enfants traités comme des déchets humains.

Sierra Leone, les enfants de la guerre:

De la guerre à la rue

Enfants soldats, de la guerre à la rue

Les anges de la guerre

Malnutrition

Chaudrons et AK-47 à 13 ans

Traumatismes de guerre

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Classé dans Actualité, Raymond Viger

Les grottes à 220,000$

Gaëtan Pelletier

« The second thing I’am gonna do is starting  investing in America’s infrastructures… We must rebuilt our roads an bridges . So, American people will have a place to live on…

Steve Bridges, parodie d’Obama

***

«On a vécu comme des chiens qui pouvaient manger autant qu’ils le voulaient. Un chien va manger tout ce qui est devant lui, même si ça le rend malade. On a fait exactement la même chose.» Stephen Jarislowsky . Cyberpresse

Ça m’étonne qu’on n’enseigne pas la nature humaine dans les écoles, dit-il. Si elle ne change pas, ça serait pourtant facile!» Cyberpresse

***

Peu importe la façon d’analyser ces données, un fait demeure: les propriétaires de maisons n’ont jamais nagé dans un tel océan de dettes. «La récente folie dépensière a laissé les consommateurs plus endettés et épuisés que jamais», a fait valoir Diana Petramala, économiste à la Banque TD, dans un rapport publié hier.

Les taux d’intérêt historiquement bas ont enflammé la demande pour les habitations depuis le début de l’année, ce qui a propulsé les prix à des records. La valeur moyenne d’une maison s’est établie à 344 968$ en avril au pays, un niveau 23% plus élevé que le creux de janvier 2009.

Cyberpresse, Maxime Bergeron

De la grotte au château

Vous êtes nu, vous courez sous la pluie, un éclair frappe un arbre à vos côtés… Qu’est-ce que vous cherchez? Un abri…

C’était il y a 10,000 ans. On n’était pas encore à l’heure de l’hyper sexualisation, mais on se couvrait tout de même d’un cache sexe : car, voyez vous, quand on s’est fait poursuivre par un ancêtre du porc, et qu’il a faut  passer par une roseraie, on comprend que la douleur a besoin d’être un peu soulagée à certains endroits où la sensibilité est à fleur de pot.

Il pleut, il neige, il fait froid… Soulager! Ce n’est pas un concept abstrait, c’est une nécessité vitale.

Pour vraiment comprendre une chose il faut obligatoirement en chercher la nécessité et non le luxe.

Deux anecdotes

1. Mon beau-frère, qui a un gros « moi » , voulait faire réparer le petit toit d’une maisonnette de 8X12 pieds. 700$. Quelques pieds de bardeaux d’asphalte et deux ouvriers…

2. Un type de notre région, qui avait acheté une vieille maison il y a 20 ans, au prix d’environ 45,000$ l’a revendue à 225,000$.

Il avait trouvé un amateur de « bucolique », amoureux du Fleuve Saint-Laurent… Le luxe de se  « croquer  » un duo paysage-Bagel, pendant que les mouettes lui feraient des « waves » dans le ciel bleu…

La mélopée des « investisseurs »…

Il y a quelques mois, le maire Labeaume se félicitait du marché immobilier à Québec.

Selon les données compilées par Le Soleil, un acheteur devait étaler en moyenne 205 000 $ à Québec au dernier trimestre pour acheter une maison unifamiliale, soit le double du prix moyen payé en 2002 (102 000 $). (…)

Le résidant de Québec  s’est donc « enrichi ». Une bonne nouvelle pour le vendeur, mais une mauvaise pour l’acheteur…

En effet, depuis des décennies, on a cessé de claironner que les maisons étaient un investissement sûr. Au point ou les joueurs ont investis dans leurs avoirs futurs. Avec des conseillers  fiévreux,   vendeurs-harponneurs,  on a vu la crise immobilière aux États-Unis.

L’annonce faite à la mairie…

Stephen Jarislowsky : «Si vous regardez les prix de l’immobilier depuis les 30 dernières années, vous allez vous apercevoir que les valeurs ont grimpé de près de 428%. Ils auraient du monter de seulement 332% si on tient compte de l’inflation et de la productivité du pays. Seuls ces deux éléments doivent faire monter les prix de l’immobilier. Si les prix à long terme montent plus vite que ça après 100 ans plus personne ne pourra vivre dans une maison.» Canoe

Peuf! Il n’y a pas de danger… Il n’y a jamais de danger avec les vendeurs qui ont des visions à court terme… celle de « leur » vie. Si vous parcourez les pages  des agents en immobilier, vous allez constater que leur  optimisme pourrait  faire s’élever  une montgolfière en béton.  Et pourtant, voyez le tableau du passé :

Pour Benjamin Tal, économiste pour les Marchés mondiaux CIBC, même si l’activité sur le marché de l’habitation fluctuera au cours des 20 prochaines années, le prix réel moyen des maisons reflétera le rendement des deux dernières décennies.
Dans l’hypothèse d’un taux d’inflation annuel de 2%, il affirme que le prix des maisons au Canada devrait doubler d’ici 2026.
Maison Web

Il veut vous signifier que vous allez vous enrichir encore plus. Mais il n’indique pas que vous allez payer  – étalé sur 35 ans – le double  du prix de la maison. À 5%, c’est plus que le double.

Calculez : doublé en 10 ans et doublé en 15 ans.

Ajoutez les taxes foncières doublées, l’entretien – car au bout de 20 ans, votre hutte est ravagée par l’air salin ou autres imprévus… La majoration des coûts des matériaux…

Les nuances : les requins au Botox

Quand grand-maman B – une résidente de notre coin –  s’est vu offrir 345,000$ pour sa maison, elle n’a pas souri, elle est demeurée figée. Puis elle a décidé de rester dans SA maison… Une maison ancestrale,  bâtie à coups d’amour…

Mais d’où viennent donc tous ces acheteurs?

Vous allez penser que ce sont les baby-boomers à gros salaires? Il en est… Mais ils ne représentent pas la majorité. En fait, ces acheteurs  proviennent d’une période de floraison des petits et moyens entrepreneurs qui pouvaient créer une entreprise- ou poursuivre la familiale–   dans un monde qui le permettait.

Avant que n’arrive la caravane des requins aux Botox, qui ont entrepris d’avaler les petits entrepreneurs.

Ils étaient plusieurs milliers au Québec et ailleurs à s’enrichir honnêtement dans un labeur difficile mais qui rapportait suffisamment pour leur permettre un capital assurant une retraite dite dorée.

La création du concept du Wal-Mart,   des concentrations,  de la mondialisation,  a hélas!, anéanti cette « race » de petits et moyens entrepreneurs. Il en existe de moins en moins.

Et ce sont ceux-là qui ont eu les moyens de barguigner et d’acquérir leur liberté 55.

Si vous n’avez pas compris, je vais vous expliquer : ce n’est pas la richesse totale qui a permis à ces gens de profiter de la vie, c’est la richesse étalée et non concentrée.

La concentration de la richesse n’est pas un enrichissement social, c’est une pauvreté étalée.

Comprenons que si nous passons 35 ans à se payer une grotte, les dix ans de surplus est une perte au bout de la vie. Et en qualité… Tant sur le plan de la santé personnelle que celui de ladite santé financière… Même celle de l’État… Un « vieux » dépendant de l’État, coûte plus cher à l’ensemble des « fournisseurs »…

Les conseillers financiers et leur monde virtuel

Les voilà qui entrent dans vos téléphones, vos courriers électroniques, et à la télé… Un lignage  agacé de constater  que le Québécois n’investit pas suffisamment pour sa retraite. Même l’expression « bas de laine » a disparu… Ils geignent, se plaignent, se tordent, s’inquiètent! Je ne connais pas l’épaisseur des verres de leurs lunettes, mais pour la « réalité », ils auraient besoin d’un optométriste.

Les travailleurs commencent à travailler à un âge tardif, souvent endettés par les études, ou font un doctorat en cégep … Le système d’éducation leur permettant…

Bref, la période dite active se rétrécit de plus en plus… Avec un salaire moyen de 40,000$, ils survivent.  Et comment vivront-t-ils dans 20 ans?

Le conseiller financier a le neurone d’un gris qui rappelle les champignons qui ont séjourné trop longtemps dans le frigo : ils présentent des bulles éparses de pourritures molles et peu alléchantes.

C’est un schizophrène de salon de thé qui encourage l’épargne – au point de faire ses griffes sur vos dossiers après sa pause-café – dans un monde ou « la totale » est l’encouragement au crédit.

L’avenir : le citronnier séché

Faites le calcul de ce que nous léguons, avec un pareil système à nos enfants… En incluant tous les facteurs entourant les autres coûts annuels d’une maison, son entretien, les salaires à venir, les imprévus, etc. Je me demande qui pourra avoir un toit. Non seulement en visant le côté propriétaire mais celui également de locataire.

Certains dépensent  jusqu’à 40% de leur salaire brut pour l’achat d’une maison ou la location d’un appartement.

Si les conseillers  se demandent pourquoi les québécois investissent peu pour leur retraite, c’est qu’ils n’ont pas les moyens de se payer un « futur »…
La raison est simple : l’art de la finance, présentement, est de faire du jus de citron, même avec la pelure…

Gaëtan Pelletier

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La passion selon JJC

Gaëtan Pelletier

(Québec) Le premier ministre Jean Charest renonce à la prime annuelle de 75 000 $ que lui donne son parti pour faire débloquer les négociations avec l’opposition et permettre l’adoption de son projet de loi sur l’éthique.

«Mon salaire du Parti libéral du Québec de 75 000 $, j’ai toujours cru que c’était légitime pour un parti politique de pouvoir poser ce geste-là», a-t-il expliqué ce matin à l’entrée d’une réunion de son caucus. Mais cette prime, même si elle ne pose pas un problème éthique à ses yeux, est devenue un «obstacle» à l’adoption du projet de loi 48. «Je pense que le projet est important à ce point que je suis prêt à renoncer aux 75 000 $ pour faire adopter ce projet de loi», a affirmé M. Charest. Cyberpresse

Si vous cherchez le salaire du premier ministre du Québec, bonne chance! J’ai trouvé des chiffres datant de 2008 qui présentent un salaire de 182,000$. En continuant ainsi, calculez, et vous retrouverez les premiers ministres du Québec sur le BS en 2026. En même temps que les bus électriques à Montréal…. Car en deux ans, il aurait perdu 7,000$… Selon les chiffres « officiels », le salaire du premier ministre serait de 175,000$.

À qui ou à quoi le comparer? Le salaire annuel total du premier ministre du Canada est de 315 000 $. Celui de la sous-ministre du ministère québécois de la Famille et des Aînés, Louise Pagé, est de 187 865 $. L’an dernier, le grand patron d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, a encaissé une rémunération totale de 546 000 $. Un député fédéral gagne 157 000 $. Le revenu moyen au Québec est de moins de 40 000    .   Jean Marc Salvet, Le Soleil

La déconfiture des  tartes

Ou M. Charest aime la politique, ou il déteste l’argent… Ou les deux… Quant à la sainteté convoitée, c’est de la frime.

La politique est le seul endroit où on ne suit pas la règle logique : le patron gagne moins cher que l’employé.

Mais le peuple est d’accord : selon un sondage, 63% (3,800 répondants) jugent que M. Charest devrait renoncer à sa prime.

Voici un vieil article datant de  l’an 2000 , par M. Lucide  Bouchard :

Les sous-ministres, qui gagnaient entre 93 000 $ et 131 000 $, verront donc leur salaire grimper entre 104 000 $ et 158 000 $. Il en sera de même des différents dirigeants d’organismes publics.

À titre de comparaison, M. Bouchard a rappelé qu’à Ottawa, un sous-ministre peut gagner annuellement jusqu’à 224 000 $ et que dans la province voisine de l’Ontario, le salaire d’un sous-ministre peut atteindre 193 000 $.

Si on compare avec le secteur privé, les écarts sont encore plus prononcés.

Le salaire de base des cadres supérieurs des grandes entreprises peut aller jusqu’à 485 000 $, et même atteindre 542 000 $ avec les diverses primes de rendement, selon une étude de 1999 tirée du Hay Executive Compensation Survey. Canoe

En dix ans, les salaires des sous-ministres ont presque doublé au Québec. La prime au rendement? Une hypocrisie instaurée pour ne pas majorer les salaires. Encore le coup de la main sous la marionnette.

Cannelle et pruneau font une chanson

Cannelle dit les mots, Pruneau fait les sons

Si quelqu’un comprend cette philosophie (sic) d’un chef d’État presque au bénévolat, expliquez-moi.

Selon la logique syndicale, mieux on est payé, plus on a une reconnaissance « sociale »  qui porte au respect. Direct du syndicalisme… Les profs, les infirmières, les médecins, bref, tous ces crémés devraient avoir un salaire selon leurs compétences. On serait, prétend-t-on, moins avili, discrédité, selon son salaire.

M. Charest se déclare-t-il incompétent?

Une blague! …

Mais combien vaut un premier ministre d’une province?

Je dirais 599,999$. Un peu plus que le dirigeant d’Hydro-Québec… Avec un chiffre qui ressemble à une étiquette de Wal-Mart, mais en grand.

Le plan B : le pompier en feu

Ne reste qu’à payer le premier ministre avec prime au rendement… Un PM qui nous met dans le trou, nous enfonce financièrement de dettes,  devrait être sabré de son salaire. Dans le cas  contraire, on devrait le « primer » selon une norme de pourcentage collé à la réussite financière du Québec.

Je propose une échelle salariale basée sur le principe du pompier : grimper dans l’échelle sociale à partir du parlement. Le feu fait courir et les sirènes hurlent.

Premiers mois en poste : salaire minimum.

3e mois : salaire d’un soudeur : 18,30$ l’heure.

6e mois : salaire d’un plombier : 29,99$ l’heure.

9e mois : salaire employé de la construction : inconnu ( because tout mêlé et occulte)

1 an : salaire d’un enseignant avec 19 ans de scolarité .Environ 69,000 $

2 ans : salaire d’un député.

3 ans : salaire d’un sous-ministre

Réélection,  si possible, après  analyse d’un comité de vérificateurs généraux, avec à la tête un juge impartial provenant de la Grèce ou de l’Espagne , ou ailleurs, tiré au hasard par la firme  indépendante  Bon an, mal an.

Réussite : 175,000$ de prime. Et c’est parti… En plus du salaire de 599,000$.

Bon! Ne  mangez pas de craquelins pendant que vous lisez, vous risquez de vous étouffer.

C’est gros?

Le chapiteau de Cannelle et Pruneau

Sur le site du nouveau député fédéral de notre région, Bernard Généreux, on annonce une subvention  de 1 239 750 $, pour un projet de 1 800,000. Un chapiteau? Saint-Jean-Port-Joli est une municipalité d’à peine 3,5000 habitants. C’est vrai qu’il y a beaucoup de festivals… En plus, c’est la capitale de la sculpture au Canada. C’est écrit dans les vieux livres d’Histoire. J’y suis passé il y a une semaine. La marina est jolie, et j’ai pu admirer une sculpture. D’ailleurs, j’avais l’intention d’aller uriner dans cette boule bleue en carton-pâte – car il y avait deux personnes en file – du moins, c’est ce que je croyais. C’est Juliette qui m’a dit qu’il s’agissait d’une sculpture.

Mais je m’écarte un peu… Mais pas tout à fait. Si vous allez visiter le lien de M. Généreux, vous noterez la présence du député provincial  Norbert Morin, député de Montmagny-L’Islet à l’Assemblée nationale.

Pour remercier le député libéral de l’endroit, Norbert Morin, les présidents bénévoles des quatre fêtes locales, dont ceux des Chants de marins et des Violons d’automne, ont donné 500 $ chacun au PLQ. Radio-Canada

Tassez votre biscuit…

C’est un peu, pour moi, un retour d’ascenseur pour service rendu, ce que je calcule assez intéressant de la part du député du coin. (Pier Lepage, président du festival Les Violons d’automne). Radio-Canada

Mangez votre biscuit.

Vous auriez dû voir la tête (sic) du député dépité. Après le «  pétage » de bretelles en mitraillette d’AK 47, il avait l’air d’un Pruneau qui était allé uriner dans une sculpture…

Comment un député peut-il être incapable de voir que la subvention en provenance du peuple « mérite » un pourboire au parti en place?

Je sais, Monsieur est un saint. À voir sa bonté qui déborde comme un forage de BP, on le sait. Si le citoyen ne doit pas ignorer la loi, le député devrait se renseigner un peu…

Et pour M. Généreux : Depuis le début de son mandat, plusieurs investissements ont été annoncés dans le comté de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup. 55 millions en 100 jours, voilà la nouvelle réalité du comté.

Je vous passe la recette de récupération des vieux projets… Voilà quelqu’un qui risque de s’autoflageller de bretelles, se « ramasser » à l’hôpital pour blessures au torse, et plus tard aux entorses.

Si c’est cher 599,000$, je me demande combien nous pourrions épargner en pourboires.

Baptême

Je viens de me rappeler le rituel  du baptême.

Et ce signe de la sainte Croix X  que nous traçons sur son front, toi, démon maudit, n’aie jamais l’au­dace de le profaner, nous te l’ordonnons par le Christ Notre Seigneur. Salve-Regina.

Dans l’isoloir du vote, quand on voit que quelqu’un a manqué d’eau à son baptême, on comprend pourquoi les bouffeurs de X ont perdu la trace du renoncement à Satan.

Les Québécois ont une expression : C’est un bon diable!

Ce qui définit assez bien le déchirement et la capacité d’absorption du québécois…

L’avenir des PM

On finirait peut-être par faire des chefs d’État, des penseurs en vrais père de famille qui grattent pour boucler NOTRE budget. Certains couples ont ce 40,000$ en travaillant à deux, élevant des enfants pour fournir des travailleurs à l’état, au lieu de les importer, de les flanquer sur le BS ou d’en faire des chauffeurs de taxi Dr., et  de leur donner des cours de français pour les québécoiser.

Si ça ne fonctionne pas- je parle  des aspirants PM –   ils feront comme tous les pauvres : ils s’achèteront des billets  de Loto-Québec pour essayer d’échapper à leur misère et à l’État de bons diables nous siphonnant.

Et pour le portrait, rien de mieux que San-Antonio :

Il a des taches d’encre bleue sur ses revers, et il va si souvent à la messe que son pantalon reste agenouillé quand bien même le type qui se tient à l’intérieur reste droit.

San-Antonio, Si ma tante en avait, Éditions Fleuve Noir, p.43 ( 1978).

Le financement des partis

Tant qu’à jouer aux pauvres, autant délaisser les « levées de fonds » avec des couverts à 300$. Beaucoup d’invités ne se présentent pas, mais payent leur repas. Ils ont faim de quoi?

Que Loto-Québec cesse de créer le Dingo pour remplacer le Bingo. Que celle-ci crée une nouvelle loterie : La Bravo. But Réel Aux Volontaires Ouverts.

Les prix seront passibles d’impôt pour caisses de levées de fonds. 30% iront dans un coffre géré par un comptable Néo-Zélandais. Les chiffres n’ont pas de langues…

Cette nouvelle structure en action permanente  par la CDR, La Caisse de Repos, constituée d’une majorité de personnes âgées désintéressées du Bingo, mais se voulant actives.

Sous le thème Les foyers en action, cet ensemble de constructeurs de pays, soi-disant dépassés, retrouveraient une certaine énergie dans un jeu réel.

Le réel bénévolat en serait un d’action. Je suis certains qu’ils renonceraient à leur prime de 75$ par mois.

Mais pour faire « éthique », qu’on leur impose les revenus de telles activités.

Le vieux, c’est bon à quoi?

Justement! On ne sait pas leur donner ce qui est bon. On les tasse, car les vieux en savent trop. Même quand ils sont ignorants, de cette ignorance dont se vautrent  les bons diables.

Et qui sait si sur le plan de la santé et de la prise de médicaments, s’ils ne préféraient pas s’en abstenir pour participer et continuer de le faire dans une chose éternelle qui fait vivre avec un grand bonheur jusqu’à la fin?

La passion…

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Classé dans Actualité, Gaëtan Pelletier

La photologie

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La pauvreté  met le crime au rabais.

Nicolas de Chamfort

La pauvreté est un refus de partager la grande fraternité de la merde.

Romain Gary

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C’est long apprendre l’astrologie… Et je ne suis pas doué en calculs. Alors, j’ai créé une nouvelle « science » : la photologie. Elle consiste à prédire l’avenir des gens par une simple photo.

Ce n’est pas trop malin : au lieu de se fier aux astres, on se fie aux désastres. La culture du désastre a pris bien de la place dans nos sociétés. Et, comme je l’ai déjà mentionné, les enfants sont la matière première des « adultes ». Ce fut, et ce sera toujours, la pépite qui fait saliver les investisseurs et tous les harmonisateurs pour une société monocorde.

Coffie


La plupart des gens me consultent pour connaître leur avenir… C’est la première fois que je vois quelqu’un habillé de mouches…  Ce n’est pas gentil, mais ici on vit assez vieux pour avoir le sens de l’humour. En fait, rire est  un luxe…. Un peu méchant? Ce  ne sont pas des mouches, c’est un essaim de banquiers venus voir si tu étais « potable »…

On voit bien que tu n’as pas mangé depuis longtemps. Attend quelques années, il y aura un McDo…

Tu devrais faire attention où tu mets les pieds. Les adultes  ont un jeu dangereux qu’ils appellent la guerre… Ils laissent traîner leurs jouets partout. Ils en cachent sous terre pour attraper l’ennemi par la jambe. Si tu passes dessus, tu auras encore plus mauvaise mine, comme dirait  Oncle Georges .  Eux, ils sont trop paresseux pour ramasser leurs jouets après  leur jeu. C’est l’argent du jeu qui les intéresse… Surveille bien le petit d’en bas… Il n’a l’air de rien, mais c’est une grosse mouche en puissance. Et qui sait si un jour, pour sauver ton pays, il ne te tirera pas dessus. Tu risques de devenir un dommage collatéral…

Je ne connais rien de ton pays, mais il y a des chances qu’on ait trois ou quatre secondes pour se parler. On ne fait pas long feu chez vous. Parler de ton avenir… C’est déjà s’avancer trop. Sans vouloir t’insulter, tu as l’air d’un œuf mal en point.

Pour l’avenir, rien ne dit que tu en as. Ça dépend qui a acheté le sol que tu as sous les pieds. Mais on ne sait jamais… Avec beaucoup de chance, tu pourrais te rendre à la trentaine. Ce qui ne te donnera pas le temps de faire de toi un réalisateur d’émissions sur les problèmes de la trentaine des Occidentaux dans le grand défilé de cette mode des « psychos narcissiques »  télévisés. Ils ont des problèmes, EUX… : leur blonde, leur voiture, de grands questionnements… Et de temps en temps, ils font des shows pour toi…

Esteban


Pour l’instant, tout va bien. Tu as déjà compris qu’il faut partir avec le butin avant que les autres viennent le chercher.

En partant, on peut voir ton petit air de méfiance… Ce qui pourra t’aider pour ton avenir. Avec de la chance, tu émigreras vers un plus gros village, avec une école, et tu apprendras à lire et à écrire.

À moins que tu ne sois déjà au travail pour quelqu’un et que tu te méfies à savoir combien il va te payer. Pas besoin d’être devin. La réponse est la même depuis des siècles : le moins possible. Si on te paye…

Il y a de fortes chances que tu vives  avec le moins possible. Ton avenir, pour l’instant c’est « le moins possible », mais vivant. C’est encourageant, non?

C’est vrai que le photographe a une sale tête. Et il a peut-être des cheveux blancs. Ce qui n’est pas toujours un signe de sagesse. Ici, ce sont souvent les pires… Mais ça, c’est une autre vie…

Dans ton pays, les cheveux blancs, ça existe. Il n’y a pas trop de grands livres en dessous, il y a de la vie, de l’expérience. On ne cultive plus ça ici, on a passé de la bio au aux modifications génétiques par une série de serpents électroniques pour « modifier » un peu le cerveau.

Tu en as de la chance! À court terme… Tes parents,  ainsi que le gratin de toutes  les organisations possibles et impassibles,  sont en train de te sculpter une personnalité : tu es déjà riche, détendu, sûr de toi.  À moins que ce soit l’effet de l’antidépresseur. C’est dur l’école…

Mais c’est peut-être là que tu démarreras ta première entreprise : la vente de ton surplus de ritalin. Ou encore de diverses substances légales de tes parents.

Tu sais lire et écrire. Tu as déjà une main de prise dans une montre. Deux, on appelle ça des menottes… La prison? Ne t’en fait pas : des riches y vont, mais pas trop longtemps. Le temps que le peuple se calme… Une autre mauvaise nouvelle le lendemain, et c’est fini!

Avec un air comme ça, tous les rêves te sont permis : tu pourrais devenir star de cinéma, chanteur, artiste-peintre, banquier, PDG chez Norbourg ou  à la Caisse de dépôt, ministre, etc. Si ça ne marche pas, tu seras pompier ou infirmier. Dans le pire des cas… Voyons! Tes parents ont dû te le dire!

Tu pourrais devenir  avocat ou médecin. Tu risques d’avoir plus de mouches dans la tête que le premier qui n’a pas d’avenir. On renforcera ta dose de médicaments. On te fournira des psy, des travailleurs sociaux, des idéologistes patentés, supposément crédible.

On te vendra de tout. Tu as les moyens de tout acheter. Le crédit est là pour les gens comme toi. Même des idées…

Pour l’avenir, il y a deux voies : tes ennuis pourraient te conduire au suicide vers la trentaine. Après trois mariages, tu  reviendras vers  la cinquantaine pour me consulter afin de connaître ton passé. Il n’y a pas de Google-Map pour savoir où l’on va dans la vie…

Pour l’instant, tu as les mains dans les poches de ton pantalon. Mais tu te rendras compte  très vite qu’on ne va pas loin avec les deux mains dans ses pantalons. Alors, on te donnera la recette : aller puiser dans les poches des autres.

Si tu es costaud, tu pourras aller dans la construction. Non! Pas planter des clous.. Planter des gens. Passer à la télé. Raconter des mensonges. Et engager des avocats pour dire que tout est vrai.

Au pire, si tu ne sais trop quoi faire, tu achèteras les terres des deux autres enfants en haut de ton image. . On a dû te dire qu’on fait son avenir? …Eh! Oui! Ça se prépare…

Il est écrit quelque part que l’on s’enrichit les uns les autres. Mais ça,  c’est dans les livres d’école. Les livres, ce n’est pas la vie. Et l’école encore moins…

Tu es une sorte d’oie de société… Un « à gaver »…

George


Tes parents doivent être pauvres… Une photo en noir et blanc! Comme un peu de pétrole dilué dans du blanc…

On dirait que s’annonce devant toi une belle carrière : le base-ball. Sauf que ta moyenne au bâton sera sans doute mauvaise. Mais ton camarade Dick Chenille te montrera comment devenir papillon et  ce  qu’on peut faire avec un bâton et des balles. Tu auras un lancer tellement puissant que celles-ci  iront jusque dans des terres étrangères.

Tu iras loin : avec de l’argent et les ethnies. Les ethnies ce sont ceux les deux premiers enfants d’en haut. Ce sont tous des terroristes en puissance. Le petit noir est peut-être en train de creuser pour planter une mine. Et l’autre, il doit avoir fait une cueillette de grenades…

La planète est ton stade. Un grand champ rond … Comme une boule bleue…

L’ultime réussite c’est le grand   Chelem

Comme le dit le cliché : La balle est dans ton camp.

Et le reste de l’arsenal…

Méfie-toi du petit juste au dessus de toi… Au cas où il deviendrait banquier. Car ceux-là ont repris un vieux truc d’il y a bien des lunes…

La légende la plus célèbre sur l’origine du jeu d’échecs[G 14] raconte l’histoire du roi Belkib (Indes, 3000 ans avant notre ère) qui cherchait à tout prix à tromper son ennui. Il promit donc une récompense exceptionnelle à qui lui proposerait une distraction qui le satisferait. Lorsque le sage Sissa, fils du Brahmine Dahir, lui présenta le jeu d’échecs, le souverain, enthousiaste, demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau extraordinaire. Humblement, Sissa demanda au prince de déposer un grain de blé sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir l’échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case. Le prince accorda immédiatement cette récompense en apparence modeste, mais son conseiller lui expliqua qu’il venait de signer la mort du royaume car les récoltes de l’année ne suffiraient à s’acquitter du prix du jeu. En effet, sur la dernière case de l’échiquier, il faudrait déposer 263 graines, soit plus de neuf milliards de milliards de grains (9 223 372 036 854 775 808 grains précisément), et y ajouter le total des grains déposés sur les cases précédentes, ce qui fait un total de 264-1, soit 18 446 744 073 709 551 615 grains. Échecs, Wik

Finalement, Ponzi, c’est du copier-coller… On dirait de l’économie…

Signer la mort du royaume sans s’en rendre compte…

Il ne faut jamais oublier de regarder les vieilles et présumées naïves photos. Les paysans finiront peut-être par avoir raison du désordre de la présentation de l’album.

Les « grands » ne savent pas rester petits…

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Classé dans Actualité, Gaëtan Pelletier

La coda de l’homo T-bone

A.− MUS. Période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau. La coda, amenée par cette pédale, est d’un éclat extraordinaire (H. Berlioz, À travers chants, 1862, p. 49).

Centre National de Ressources Texturelles et Lexicales

Avec un taux de crémation à la hausse de 73,27%, entre Bic et Price, la libre disposition des cendres se dirige vers une réglementation provinciale qui devrait se faire dans un lieu désigné, au même titre que les corps sont inhumés dans un cimetière. Canoe

La volupté lardée

Je ne sais pas si vous avez déjà dégusté un T-bone , soit  sur charbon de bois, soit dans une poêle à frire… On déguste, on déguste, et la fin est frustrante : on arrive à ronger  et à sucer  les infimes particules encore accrochées, se retrouvant devant un squelette dégarni. Quelle frustration! On en fait le tour comme s’il pouvait se clapir dans un recoin   un trésor pour le palais.

On finit par sucer, frustré. Après, on continue de le manger des yeux…

C’est un effet du cerveau qui se rappelle du temps où il avait besoin de gras pour se faire des réserves.

Le cannibalisme des cendres

Après la collection ces capuchons de bouteille, des timbres-poste – plus guère à la mode – il reste une activité fascinante qui n’en finit pas de surprendre : la collection d’art de tout ce que l’humain peut repérer  pour exploiter la race humaine.

On a tous déniché  l’exploitation des enfants, le vol des terres arables, la course au  pétrole, la femme, les assurés des assureurs , etc. On a compris. C’est « intégré »…

Mais on en invente chaque jour.

Si une fois mort, vous vous sentez comme un citoyen T-bone qui s’est fait sucer le lardon pendant toute une vie, et que  vous désirez échapper à tous les cannibales… Bonne chance! …

Les chaudrons sont en pleine ébullition.

Rappelant un peu la technique de la soupe déshydratée…

***

J’étais à déjeuner avec Juliette, quand j’ai entendu la nouvelle à la radio. Je suis allé vérifier…

La dispersion des cendres funéraires à tout vent au Québec, sans encadrement juridique, achève. Pour ce faire, le gouvernement envisage de modifier la loi funéraire qui existe depuis 1974.

«Je pense que les documents sur cette modification seront prêts à l’automne pour être présentés au cabinet. Il est important d’avoir un lieu de commémoration dans la loi au lieu de se retrouver avec des cas comme une conjointe qui fait l’épicerie avec l’urne contenant les cendres de son mari dans son sac ou une autre personne qui a répandu les cendres d’un défunt sur les terrains d’un chalet qui a plus tard été revendu», a confié M. Cloutier au Soleil. Il ne sera plus question, par exemple, de verser des cendres dans un cours d’eau. Cyberpresse, Carl Thériault

L’argumentation des l’Ordre des Thanatologues du Québec

Selon celle-ci, ce ne sont pas des arguments monétaires qui sont en cause.  Elle cite des cas, je dirais des anecdotes, car  en fait, ils ne constituent nullement un danger réel pour la population :

Même si selon M. Cloutier il est très rare que des gens ou des familles de la région conservent les cendres d’un défunt à la maison, il arrive parfois des situations particulières.

«Comme cette dame, de Québec, qui transportait continuellement sur elle les cendres de son fils dans un tube à cigare. Ou cette autre qui incapable de faire son deuil, conserve l’urne funéraire de son mari dans un sac qu’elle transporte partout, même à l’épicerie», relate et déplore M. Cloutier. Canoe.

Et pour en rajouter :

La conservation des cendres dans une résidence privée peut avoir des répercussions sur le plan psychologique, même physique. Une jeune fille de 10 ans a déjà été physiquement malade à cause de la présence des cendres de sa soeur; l’urne était placée sur la table de la cuisine. Cyberpresse, Carl Thériault

Je serais curieux de connaître les coûts sur l’ensemble du système de santé de maladies aussi répandues.

L’industrie de la mort

Les industries qui fonctionnent le mieux ces temps-ci sont celles des pharmacies et des cadavres. Vu le vieillissement de la population…

C’est comme le coût d’une retraite après la retraite…

Mon oncle, qui était assez bien nanti, autant de la bedaine que du compte en banque, c’était payé un cercueil de 25,000$… Il   y a 25 ans. Ce qui devrait faire dans les 50,000$ aujourd’hui. Je ne sais trop où il s’est rendu avec ce « véhicule » de Crésus, mais sûrement pas plus loin que l’entrepreneur de pompes funèbres.

Ceux-ci sont tellement grippe-sous qu’ils s’enterrent de père en fils.

Il devrait se méfier de ces coffreurs de  sable.

En plus, M. Thanatologue  fait remarquer qu’il est difficile de distinguer la cendre des restes d’animaux et de celles des humains. C’est assez simple : ne donnez pas votre chien à un thanatologue.

Il n’a qu’à jeter un œil sur le prix des urnes. Twenga, France, Prix des Urnes

La Simplicité : 150 €. La Cosmik : 1399 €.

Si j’avais six bras, il m’en tomberait quatre .

Avec ça, on peut se construire un cabanon. Dire qu’une vieille boîte de café peut faire l’affaire…

Mais chacun ses valeurs. Aux États-Unis, un type s’est faire enterrer avec son auto. Une belle Cadillac qu’il affectait. Twikio.

Ici, on est en train de se faire enterrer avec Jean Charest au volant…

Le transit paperasse

Il est bien difficile d’échapper aux coûts faramineux du grand départ. Il y a toute une grappe de paperassiers qui vous attendent après avoir  passé sous les roues des vendeurs d’assurances,  ces Nicolas Flamel de l’ère moderne, capable de transformer votre cadavre en or.

Par exemple, les gens sont fatigués de payer 100 $ pour le transfert des cendres dans l’urne ou 500 $ pour faire remplir les documents de l’État, alors que c’est gratuit sur Internet. On va donner l’information au client. Je n’aurai pas de forfait. Les clients vont payer à l’item», explique M. Marquis, qui est aussi l’auteur du livre Parcours, traitant de spiritualité. Il s’est associé à la Fondation du Centre hospitalier régional de Rimouski jusqu’à la fin décembre en remettant 5 $ par livre vendu au coût de 20 $ l’unité.

Le paradis est pavé de bonnes intentions…

Les vampires à portefeuilles

Les Québécois dépensent entre 5000 $ et 7500 $ en moyenne pour des funérailles.

Incinération sans exposition et sans cérémonie : entre 2000$ et 3000$

Le gros kit : 10,000$.

À ces prix-là, les thanatologues sont des Dracula de vos avoirs. Pauvres ou pas, ils sont devant vous,  à vous regarder comme un T-bone… Même brûlé, il y a quelque chose à tirer de nous. Par l’État vorace et serpentin dans ses « confections » de déclarations de revenus, jusqu’aux  petits entrepreneurs futés.

Une loi pour les cendres qui polluent? Comme disait M. Dumont : on devrait s’occuper des vivants avant de penser aux morts.

Et je ne compte pas les compagnies d’assurance  qui font des paris sur votre vie et qui vous offrent  d’être riche pendant votre absence… « L’éternité, comme disait Woody Allen,  c’est long… Surtout vers la fin ».

L’avenir : l’amour aux temps des lits trop hauts

Tenter de d’extrapoler sur l’imagination des gloutons à dollars est un sport amusant. À s’en ronger les ongles…

Ce qui m’effraie le plus avec les tendances actuelles, c’est qu’un jeune vieux tombe en bas du lit en faisant l’amour, qu’il se fende le crâne et qu’il meure…

Peu importe qu’il soit exposé ou  incinéré. Ce qui est alarmant c’est que tous les entrepreneurs   se mettent  à calculer tout ce que l’on peut faire avec un tel incident.

La loi # 3264-69 pourra  interdire  à toute personne de 40 ans et plus de faire l’amour sans casque protecteur. En cas de décès, les amendes seront « transmises » à votre descendance.

Comme pour la moto, les cylindrés gonflées au Viagra se verront frappés d’une prime additionnelle avec la certitude qu’on attendra les résultats de l’autopsie avant de verser votre prime.

Avec les techniques des avocats qui travaillent maintenant comme des Einstein, avec  la formule E=mc2 : Élongation= monnaie au carré. C’est simplifié, mais il suffit de regarder un train passer et imaginer qu’un thanatologue est à moto et qu’il suit le train à une vitesse supérieure. Il se dira qu’il pourra déterminer avec certitude que vous mourrez un jour en vous glissant un formulaire par la fenêtre.

Le train n’allant nulle part…

Qui donc aurait pensé qu’un jour on vous vendrait un billet aussi ruineux  pour une destination inconnue?

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P.S. : Il y aura un barème pour les primes qui baisseront selon l’âge de la partenaire. Je commence enfin à comprendre pourquoi nous sommes tous pauvres dans des pays riches.

Pauvres jusqu’à  l’os…

T-bone.

Gaëtan Pelletier

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